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Année de LICENCE
FISCALITE DES
ENTREPRISES
IRPP-TC
CHAPIT RE I. L’IMPÔT SUR LE REVENU DES PERSONNES PHYSIQUES (IRPP) : GÉNÉRALITÉS ............................................................ 9
Section I : Les personnes imposables à l’ IRPP ................................................................................................................................................................................................................................ 9
C. Lieu d’ imposition.............................................................................................................................................................................................................................................................10
Section II : Les principes généraux d’imposition ..........................................................................................................................................................................................................................10
Section III : Le revenu imposable......................................................................................................................................................................................................................................................11
CHAPIT RE II : LES DIFFÉRENTES CAT ÉGORIES DE REVENUS PASSIBLES DE L’IMPÔT SUR LE REVENU DES PERSONNES
PHYSIQUES (IRPP) ................................................................................................................................................................................... 16
Section I : Les revenus fonciers .........................................................................................................................................................................................................................................................16
A. Définition ...........................................................................................................................................................................................................................................................................16
B. Exonérations......................................................................................................................................................................................................................................................................27
C. Détermination du revenu imposable ...........................................................................................................................................................................................................................27
D. Étude de certaines charges.............................................................................................................................................................................................................................................30
B. Exonérations......................................................................................................................................................................................................................................................................38
C. Détermination du revenu imposable ...........................................................................................................................................................................................................................40
CHAPIT RE III : MINIMUM FORFAITAIRE DE PERCEPTION (MFP) AU TITRE DE L’IMPÔT SUR LES SOCIÉT ÉS (IS) ET DE L’IMPÔT SUR
LE REVENU (IR) ....................................................................................................................................................................................... 43
A. Champ d’ application.......................................................................................................................................................................................................................................................43
B. Exonérations......................................................................................................................................................................................................................................................................43
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CHAPITRE PRELIMINAIRE : GENERALITES DUR LA FISCALITE
La fiscalité est l’ensemble des lois qui se rapportent aux impôts. Autrement dit, ensemble des textes législatifs
et réglementaire d’un pays liés à l’assiette, à la liquidation et au recouvrement des impôts et taxes sur un
territoire donné.
La connaissance des principes fiscaux revêt une importance capitale. Elle permet aux opérateurs
économiques de maîtriser le coût d’une opération donnée pour une meilleure prévision.
Déf1 : L’impôt est une prestation pécuniaire requise des particuliers par voie d’autorité, à titre définitif et
sans contrepartie, en vue de la couverture des charges publiques.
Cette définition est complétée en mettant l’accent sur la réalisation d’objectifs économiques et sociaux
fixés par la puissance publique. Ainsi, nous retenons la définition,
Déf2 : L’impôt est une prestation pécuniaire requise sur les personnes physiques ou morales de droit
privé et éventuellement de droit public, d’après leur faculté contributive, par voie d’autorité à titre définitif
et sans contrepartie déterminée, en vue de la couverture des charges de l’État et des collectivités territoriales.
Déf3 : L'impôt constitue un des prélèvements obligatoires effectué par voie d’autorité par la puissance
publique (l'État et les collectivités territoriales) sur les ressources des personnes vivant sur son territoire ou y
possédant des intérêts. Sans contrepartie directe pour le contribuable, ce prélèvement est destiné à être affecté
par l'intermédiaire des budgets publics aux services d'utilité générale. Dans les États démocratiques, le pouvoir
de fixer, de lever et d'affecter l'impôt est de la compétence exclusive du pouvoir législatif. Trois paramètres
essentiels permettent de caractériser un impôt : l'assiette, le taux et les modalités de recouvrement. (CD
Echaudemaison, Dictionnaire Économique et social, Nathan Paris 1993)
- la perception de l’impôt est légale, car elle ne relève pas de l’arbitraire. Les règles concernant l’assiette,
la liquidation et le recouvrement de l’impôt sont fixées par la loi (le législateur) ;
- le prélèvement fiscal est effectué d’autorité , il appartient aux services de l’État de recouvrer l’impôt;
- l’impôt est prélevé de façon définitive lorsque sa perception n’est pas entachée d’erreur ;
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- sans contrepartie identifiable signifie que le paiement de l’impôt ne donne pas droit à un service
déterminé de la part de l’État.
Il s’agit de la classification :
- les impôts directs : ce sont les impôts qui sont acquittés par les contribuables eux-mêmes à
l’administration fiscale et qui sont à leur charge. Nous citerons en exemple l’IR, la Taxe sur les Plus-Values
de Cession, l’IS, la TPU et le Minimum Forfaitaire de Perception (MFP).
- Les impôts indirects : ce sont les impôts qui sont acquittés par les contribuables mais par l’intermédiaire
d’un tiers collecteur. Ce sont les impôts répercutés par un redevable (redevable légal) sur d’autres personnes
(redevables réels). C’est le cas notamment de la TVA, la TAF, la TCA, la TEBA, le DAPP, la Taxe sur les
Produits des Jeux de Hasards (TPJH).
Cette distinction peut paraître fictive dans la mesure où c’est toujours une personne qui finit par être le
contribuable final.
L’impôt réel atteint un bien sans tenir compte de la situation personnelle de son détenteur. Ex. la TVA.
Par contre, l’impôt personnel est censé prendre en considération l’ensemble de la situation économique
financière et sociale du contribuable, exemple l’IRPP.
3. Autres classifications
- Impôt proportionnel et impôt progressif : L’impôt proportionnel consiste à appliquer à la base imposable
un taux d’imposition fixe quel que soit le montant.
Au contraire, dans l’impôt progressif, le taux croît en fonction de la progression de la base d’imposition.
- Impôt sur le revenu, impôt sur le capital, et impôt sur les dépenses (classification économique) : L’impôt
sur le revenu a pour principe d’imposer les gains d’une personne ou d’une entreprise dès que ces
gains sont acquis quel que soit leur emploi ultérieur.
L’imposition du capital est assise sur le capital, mais il est le plus souvent prélevé sur les revenus afin de ne
pas épuiser le capital lui-même.
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- Impôt de répartition et impôt de quotité : L’impôt de quotité comporte un tarif à l’avance. Le produit de
l’impôt n’est pas connu à l’avance et dépend souvent des conditions économiques.
L’impôt de répartition est en général défini à l’avance et en masse globale, puis réparti sur l’ensemble des
contribuable sur un territoire déterminé.
C’est le cas lorsqu’un citoyen demande à une autorité des collectivités territoriales
Les différentes sources du droit fiscal correspondent à la hiérarchie des pouvoirs et à la nature des textes par
lesquels il s’exprime (lois, règlements, convention, …)
A. Les conventions
passées entre deux États dans le but de régler la situation fiscale des personnes susceptibles d’être
imposées du fait de leurs activités, de leurs domiciles ou de leurs revenus, dans chacun des États concernés
Ces conventions conduisent le plus souvent à l’imposition dans un État et à l’exonération dans l’autre.
Ces dispositions ont d’importantes répercussions sur le plan du droit fiscal interne.
Le conseil de la communauté arrête des directives destinées à permettre l’harmonisation des législations
fiscales nationales.
B. Les lois
Elles constituent la source principale du droit fiscal. C’est le pouvoir législatif qui détient l’autorité principale
en matière fiscale. La loi fixe les règles concernant l’assiette, le taux et les modalités de recouvrement des
impositions de toute nature.
C. Les règlements
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Les lois sont complétées, en vue de leur mise en application, par les règlements, les décrets et les
arrêtés ministériels, de niveau hiérarchique inférieur aux lois.
D. La jurisprudence
Il s’agit des jugements rendus en matière fiscale par les juridictions contentieuses et qui concernent le plus
souvent la contestation par un contribuable d’une interprétation de la loi par l’administration. Le juge est ainsi
amené à préciser l’interprétation de la loi, non seulement dans le litige et à l’égard du contribuable concerné
par l’instance, mais aussi pour compléter des notions que la loi n’a pas définies avec assez de précision.
E. La doctrine fiscale
C’est la position des experts et des professeurs de droit sur les points précis du droit fiscal.
L’ensemble des textes portant sur le droit fiscal (lois, règlements, décrets, arrêtés) est regroupé dans un
seul document appelé Code Général des Impôts (CGI).
- Le champ d’application de l’impôt : vouloir définir le champ d’application d’un impôt, c’est pour
chaque impôt, définir les opérations imposables, les personnes imposables et les règles de territorialité qui
doivent s’appliquer.
- L’assiette : elle représente la base d’imposition sur laquelle l’impôt doit être calculé. Par exemple,
pour le calcul de l’IS, l’assiette est le bénéfice fiscal et, en matière de TVA, c’est le prix de vente HT
qui constitue l’assiette.
- Le fait générateur : il représente l’évènement qui fait que l’impôt doit être payé au profit du trésor public.
Par exemple le fait générateur en matière de TVA pour les Biens Meubles Corporels (BMC) est la livraison
du bien. C’est l’évènement qui donne naissance à la créance fiscale.
- L’exigibilité de l’impôt : c’est la date à partir de laquelle l’administration fiscale est en droit de
réclamer l’impôt ou la taxe. Par exemple l’exigibilité de la TVA en matière de prestation de services est
l’encaissement.
- La liquidation de l’impôt : liquider un impôt, c’est calculer le montant de l’impôt exigible. Elle peut être
faite aussi bien par le contribuable que par les agents des impôts.
- Le recouvrement de l’impôt : le recouvrement de l’impôt désigne l’ensemble des procédés et des opérations
destinés à assurer le paiement par le contribuable de sa dette fiscale. Le contribuable en opère le paiement
qui est théoriquement volontaire et spontané. Mais dans de nombreuses hypothèses, l’administration
fiscale doit mettre en œuvre de multiples opérations destinées à obliger le contribuable à s’acquitter de
sa dette fiscale.
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- Le contentieux fiscal : le contentieux désigne une contestation ou un conflit
effectuées par un assujetti ou redevable et qui est désigné par la loi comme imposable. Bref c’est
l’activité imposée.
- Personnes imposables : ce sont les personnes que la loi désigne comme redevables ou assujetties
au paiement de l’impôt. Exemple : le commerçant, le Médecin.
- La règle de territorialité : c’est l’espace géographique au sein duquel s’applique la législation fiscale.
- Le redevable : c’est celui qui est soumis à l’impôt et qui doit le payer.
- la fonction sociale ; et
- la fonction économique.
La fonction fiscale de l’impôt consiste à mettre à la disposition de l’État à tout moment des ressources
suffisantes pour la couverture des dépenses publiques. Pour ce faire, le rendement de l’impôt doit correspondre
sinon dépasser les besoins de l’État.
2. La fonction sociale
L’État utilise entre autres moyens, l’influence directe de la fiscalité pour réaliser sa politique sociale. En
effet, il peut modifier la hiérarchie des revenus comme c’est le cas en 2009 et en 2010 avec une réduction
considérable du taux de l’IRPP et de l’IS qui s’est traduit par un relèvement du salaire des travailleurs
et une augmentation du revenu des entreprises.
En 2000, les faibles pensions sont exonérées d’IRPP, les plus élevées supportent l’IRPP sur une base de 50%
et les pensions dont les montants sont situés entre les deux, supportent l’IRPP sur une base de 25%.
L’État peut favoriser la santé publique en surtaxant l’alcool et le tabac et en exonérant les produits
pharmaceutiques du paiement de la TVA.
La fonction économique de l’impôt se trouve dans l’utilisation qui est faite de l’impôt sur le plan économique
soit :
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- pour promouvoir les industries en leur accordant des avantages fiscaux plus étendus (réduction d’impôt
pour investissement, code des investissements) ;
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CHAPITRE I. L’IMPÔT SUR LE REVENU DES PERSONNES PHYSIQUES (IRPP) :
GÉNÉRALITÉS
Il est établi un impôt annuel unique désigné sous le nom de l’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques
(IRPP). Il frappe le revenu net catégoriel du contribuable déterminé conformément aux dispositions des
articles 26, 58 et 101 du CGI (Code Général des Impôts). De cette définition on déduit les principales
caractéristiques de l’Impôt sur le Revenu (IR).
- les personnes physiques togolaises ou étrangères qui ont au Togo leur domicile fiscal à raison de l’ensemble
de leurs revenus qu’ils soient de source togolaise ou de source étrangère ;
- les personnes physiques de nationalité togolaise ou étrangère qui n'ont pas au Togo leur domicile fiscal, à
raison de leurs revenus de source togolaise ou si elles disposent au Togo d'une ou plusieurs habitations.
2 - Sont également passibles de l'impôt sur le revenu, les personnes physiques de nationalité togolaise ou
étrangère ayant ou non leur domicile fiscal au Togo, qui recueillent des bénéfices ou revenus dont l'imposition
est attribuée au Togo par une convention internationale relative aux doubles impositions.
a) les personnes qui ont au Togo leur foyer ou le lieu de leur séjour principal ;
b) les personnes qui exercent au Togo une activité professionnelle salariée ou non, à moins qu'elles ne justifient
que cette activité y est exercée à titre accessoire ;
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d) les agents de l'État qui exercent leurs fonctions ou sont chargés de mission dans un pays étranger et qui ne
sont pas soumis dans ce pays à un impôt personnel sur l'ensemble de leurs revenus.
2. Les exemptions
Sont affranchis de l'impôt sur le revenu :
- les Ambassadeurs et Agents diplomatiques, les Consuls et Agents Consulaires de nationalité étrangère sous
conditions de réciprocité. Cette exemption ne vise toutefois que les rémunérations officielles des intéressés
et les revenus privés de source étrangère perçus par eux ;
C. Lieu d’imposition
L’impôt est établi au lieu de la résidence principale du contribuable domicilié au Togo. Lorsqu’il y a pluralité
de résidences, il est établi au lieu où le contribuable est réputé posséder son principal établissement.
En ce qui concerne les contribuables domiciliés hors du Togo, le lieu d’imposition est fixé par arrêté du
Ministre de l’Économie et des Finances.
La personne considérée comme ayant les enfants à charge au sens de l'article 72 du CGI est déterminée par
les conjoints d’accord partie au moyen d’une déclaration adressée à l’employeur au plus tard au 15 janvier de
l’année d’imposition. A défaut de déclaration dans le délai indiqué, cette qualité appartient au mari sauf lorsque
celui-ci est empêché, notamment s'il est hors d'état de manifester sa volonté en raison de son incapacité, de son
absence, de son éloignement ou de toute autre cause. Dans ce cas, elle est attribuée à l’épouse ou à l’une
des épouses. À défaut, elle peut être attribuée à un ascendant ou descendant qui a la responsabilité morale
et patrimoniale des enfants mineurs.
Art. 6 : Le conjoint bénéficiant de revenus propres ou chacun des conjoints en cas de mariage polygame est
imposé séparément à raison de l'ensemble de ses revenus. Mais le conjoint est alors considéré pour le calcul
de l'impôt comme célibataire sans pouvoir obtenir les réductions prévues à l'article 73 du CGI pour
enfants à charge, sauf s'il apporte la preuve qu'il a effectivement à sa charge personnelle et exclusive
un ou plusieurs de ses enfants.
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Pour toute personne majeure atteinte d'une infirmité, et qui ne peut de ce fait souscrire par elle-même la
déclaration de revenus, cette déclaration est souscrite en son nom par la personne qui en assurait la charge
avant sa majorité ou qui assure sa tutelle.
Il en va de même pour les enfants mineurs disposant de revenus propres qui ne peuvent souscrire eux-mêmes
leur déclaration.
En cas de décès du contribuable, l'impôt afférent aux bénéfices ou revenus non taxés est établi au nom du
défunt. L'imposition est établie au nom du défunt par ses héritiers.
Pour l'application du premier alinéa du présent article, il est fait état le cas échéant du montant des bénéfices
correspondant aux droits que le contribuable ou les personnes possèdent en tant qu'associés ou membres de
sociétés.
Le revenu au bénéfice imposable est constitué par l’excédent du produit brut y compris la valeur des profits et
avantages dont le contribuable a joui en nature sur les dépenses effectuées en vue de l’acquisition ou de la
conservation du revenu. L’impôt est établi d’après le montant total du revenu net annuel dont dispose chaque
contribuable.
On considère qu’un revenu est disponible à partir du moment où il dépend de la seule volonté du contribuable
de le percevoir au non. Ainsi les revenus portés au crédit du compte d’une personne sont imposables.
Première Opération : Déterminer le revenu net de chacune des catégories de revenu ou bénéfice en se
conformant aux règles prévues pour la catégorie ;
Deuxième Opération : Soustraire s’il y a lieu du revenu brut catégoriel les déductions autorisées par la loi au
titre :
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des déficits antérieurs ;
des charges déductibles du revenu catégoriel ;
des déductions pour charge de famille.
On obtient ainsi le Revenu Net Catégoriel Imposable qui sert de base au calcul de l’IR.
N.B : Le déficit subi pendant un exercice est considéré comme une charge de l'exercice suivant et déduit dans
la limite de 50% du bénéfice réalisé pendant ledit exercice. Le solde du déficit est reporté sur les exercices
suivants sans limitation de durée dans le temps sous les conditions définies à l’alinéa précédent.
Le résultat d'ensemble de chaque catégorie de revenus est obtenu en totalisant s'il y a lieu le bénéfice ou le
revenu afférent à chacune des entreprises, exploitations ou professions ressortissant à cette catégorie et
déterminé dans les conditions prévues pour cette dernière.
Il est fait état le cas échéant du montant des bénéfices correspondant aux droits que le contribuable ou les
personnes possèdent en tant qu'associés ou membres de sociétés.
En tout état de cause, le nombre de personnes à charge telles qu’elles sont définies ci-dessus est limité à six
(06).
Les charges de famille à retenir pour le calcul de l'impôt sont celles existant au 1er janvier de l'année de
l'imposition, année de réalisation des revenus. Toutefois, en cas d'augmentation de ses charges de famille en
cours d'année, il est tenu compte de la nouvelle situation dans la déclaration qui suit les événements ayant
occasionné la charge.
Le revenu net déterminé est réduit d'un montant fixe par personne à charge. Ce montant est égal à une somme
de dix mille (10 000) francs CFA par personne à charge et par mois.
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Pour le calcul de l’impôt, le revenu net annuel imposable arrondi au millier de francs inférieur fait l'objet de
l'application du barème par tranches de revenu et à taux progressifs ci-après :
N.B : Le produit obtenu par application du barème ci-dessus est arrondi à la dizaine de francs inférieure. Le
minimum de perception de l’impôt ne peut être inférieur à trois mille (3 000) francs CFA par an.
Le barème prévu à l’article 74 ci-dessus s’applique également au revenu net des rémunérations allouées aux
gérants et aux associés de certaines sociétés.
Le barème ne permet de connaître que l’impôt afférent aux revenus nets globaux annuels situés entre 900 000
F et 15 000 000 F.
Pour les revenus dépassant 15 000 000 F on peut appliquer la formule suivante :
𝟑𝟓
𝐈 = (𝑹 − 𝟏𝟓 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎) + 𝟑 𝟎𝟐𝟏 5𝟎𝟎
𝟏𝟎𝟎
Le barème prévu ci-dessus s’applique également au revenu net des rémunérations allouées aux gérants et aux
associés de certaines sociétés.
D. Revenus fonciers
Le barème prévu ci-dessus s’applique également aux revenus fonciers.
E. Revenus d’affaires
Pour les contribuables qui réalisent des revenus d’affaires, l'impôt est déterminé par application du taux de
30%.
- 7% du montant des dividendes distribués par les sociétés cotées sur une bourse des valeurs agréées par le
Conseil Régional de l’Épargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF) au sein de l’Union
Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) ;
Personne physique
- 3% du montant des dividendes distribués par les sociétés cotées sur une bourse des valeurs agréées par le
Conseil Régional de l’Épargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF) au sein de l’Union Économique
et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).Pour les personnes physiques, ces retenues sont libératoires de
l’impôt sur le revenu pour les produits auxquels la retenue est appliquée.
Pour les produits de placements à revenus fixes les taux de la retenue sont fixés comme suit :
Personne morale
- 6% pour les revenus des obligations quel que soit l’émetteur desdites obligations ;
- 3% pour les revenus des obligations émises par les collectivités publiques et par leurs démembrements
lorsque leur durée est comprise entre cinq (05) et dix (10) ans ;
- 0% pour les revenus des obligations émises par les collectivités publiques et par leurs démembrements
lorsque leur durée est supérieure à dix (10) ans ;
Personne physique
- 13% libératoire de l’impôt sur le revenu pour les produits auxquels la retenue est appliquée.
Résolution
Étant donné qu’il s’agit d’un bénéfice fiscal, il n’est pas nécessaire de procéder à des réintégrations et
déductions.
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3 enfants + la femme ménagère = 4 personnes à charge :
5 500 000 – 480 000 = 5 020 000 qui doit être arrondi au millier de francs inférieurs.
De 900 001 à 4 000 000 => (4 000 000 – 900 000) = 3 100 000 x 7% = 217 000
De 4 000 000 à 5 020 000 => (5 020 000 – 4 000 000) x 15% = 153 000
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CHAPITRE II : LES DIFFÉRENTES CATÉGORIES DE REVENUS PASSIBLES DE
L’IMPÔT SUR LE REVENU DES PERSONNES PHYSIQUES (IRPP)
Il est établi un impôt annuel sur le revenu des personnes physiques désigné sous le nom d'impôt sur le revenu,
assis sur les revenus nets catégoriels ci-après :
revenus fonciers ;
traitements, salaires, indemnités, émoluments, pensions et rentes viagères ;
rémunérations allouées aux gérants et aux associés de certaines sociétés énumérées à l’article
17 du CGI ;
bénéfices industriels, commerciaux et artisanaux ;
bénéfices des exploitations agricoles ;
bénéfices des professions non commerciales et revenus assimilés ;
revenus de capitaux mobiliers.
Ces revenus nets catégoriels dont leur nombre est égal à quatre (04) sont constitués comme suit :
1. REVENUS FONCIERS
2. REVENUS D’EMPLOIS
- Traitements, salaires, indemnités, émoluments, pensions et rentes viagères ;
- Rémunérations allouées aux gérants et aux associés de certaines sociétés énumérées à l’article 17 du
CGI ;
3. REVENUS D’AFFAIRES
- Bénéfices industriels, commerciaux et artisanaux ;
- Bénéfices des exploitations agricoles ;
- Bénéfices des professions non commerciales et revenus assimilés ;
1- les revenus des propriétés bâties telles que maisons, usines, magasins ou bureaux, ainsi que les
revenus :
a) de l'outillage des établissements industriels considéré comme immeuble par nature ou par destination
au sens du code civil ou reposant sur des fondations spéciales faisant corps avec l'immeuble;
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c) des bateaux utilisés en un point fixe, et aménagés pour l'habitation, le commerce ou l'industrie même s'ils
sont seulement retenus par des amarres ;
2- les revenus des propriétés non bâties de toute nature y compris ceux des terrains occupés par les carrières,
les mines, les étangs, les salines et les marais salants ;
B. Les exonérations
Ne sont pas compris dans les revenus imposables à l’impôt sur le revenu des personnes physiques :
Les revenus nets des propriétés affectées de manière permanente et exclusive à l’usage agricole ;
Les revenus fictifs des logements dont le propriétaire se réserve la jouissance.
1. une déduction forfaitaire exclusive de toute justification égale à 50 % des revenus bruts
et représentant les frais de gestion, d'assurance, d'amortissement et de frais divers ;
2. et une déduction des taxes foncières dont le paiement incombe normalement au propriétaire.
La détermination du revenu net compte tenu des règles ci-dessus exposées est effectuée pour chacune des
propriétés appartenant au contribuable.
La détermination du revenu net compte tenu des règles ci-dessus exposées est effectuée pour chacune des
propriétés appartenant au contribuable.
Les personnes imposables à l’IRPP dans cette catégorie sont tenues de faire une déclaration annuelle sur un
imprimé spécial annexé à la déclaration d’ensemble de revenu.
NB : Lorsque, après calcul le revenu foncier imposable est déficitaire, ce résultat ne peut pas s’ajouter au total
des autres revenus, mais doit être exclusivement ajouté au revenu foncier des années suivantes.
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(Cas d’une charge supérieure à 50%)
Résolution
Loyer annuel (revenu brut) : 9 600 000
(9 600 000 - (9 600 000 x 50%)) x 15% = 4 800 000 x 15% = 720 000
Base IR Foncier : 4 800 000 – 720 000 – 360 000 = 3 720 000
Sont imposables au titre de cette catégorie les traitements, émoluments, salaires, indemnités, rémunérations
assimilées, pensions et rentes viagères ainsi que les avantages en nature perçus; les rémunérations des
gérants des sociétés en nom collectif, des sociétés en commandite simple, des sociétés à responsabilité limitée
et de sociétés civiles ainsi que les rémunérations de l’associé unique de la société anonyme s'ils sont admis en
déduction des bénéfices soumis à l'impôt sur les sociétés, même si les résultats de l'exercice social sont
déficitaires.
Sont imposables et suivent le sort de la rémunération proprement dite, les rémunérations accessoires
telles que :
1 - les allocations afférentes à la qualité et aux conditions du travail notamment primes d’ancienneté et
d’assiduité, de rendement, primes ou indemnités de sujétion et de risques généraux pour travail pénible,
intempéries, de responsabilité, pour heures supplémentaires ;
2 - les allocations ou indemnités pour frais professionnels dès lors qu'elles ne répondent pas aux
conditions posées pour être exonérées ;
3 - les indemnités, remboursements et allocations forfaitaires pour frais versés aux dirigeants de sociétés et
cadres assimilés, quel que soit leur objet ;
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4 - les allocations afférentes à la situation personnelle ou familiale du salarié notamment les primes pour
gratification de mariage, de naissance, les allocations de caractère social sauf celles prévues à l'article 23-2
du CGI et lorsque ces allocations revêtent le caractère d'un secours compte tenu des circonstances et
des modalités de leur attribution ;
5 - les participations allouées en espèces aux salariés en application d'un contrat facultatif d'intéressement
;
c) les sommes et avantages alloués par l'employeur aux salariés accomplissant un stage de formation ou de
perfectionnement ou un service national ;
d) les indemnités journalières de maladie versées par les organismes de la Sécurité Sociale et de la mutualité
sociale agricole ou pour leur compte à l'exclusion cependant :
- des indemnités journalières de maladies versées à des personnes atteintes des maladies figurant sur la liste,
établie par décret, des affections comportant un traitement prolongé et une thérapeutique particulièrement
coûteuse.
7- les prestations en espèces versées aux femmes enceintes bénéficiant d'un congé de maternité ;
8- les primes dites de dépaysement ou d'éloignement et toutes autres rémunérations ayant le même objet.
Les rémunérations en nature entrent également dans le champ d'application de l'impôt au même titre que les
rémunérations en espèces, que ces rémunérations couvrent l'intégralité de l'activité du salarié ou seulement une
partie de celle-ci.
Ces rémunérations consistent dans la concession gratuite au salarié d'un bien dont l'employeur est
propriétaire ou locataire ou dans la fourniture de services.
Toutefois, la valeur des avantages en nature perçus par des employés au pair ne recevant, ni
rémunérations en espèces, ni allocation représentative de frais, est négligée pour l'assiette de l'impôt.
Sont constitutifs d’avantages en nature le logement, la domesticité, l’eau, l’électricité, le téléphone, la mise à
disposition d’un véhicule, la prise en charge des frais de voyage et de séjour-congé et la nourriture.
Les avantages en nature sont pris en compte pour leur montant réel.
En ce qui concerne la mise à disposition d’un logement, la valeur retenue est le loyer ou la valeur locative
cadastrale.
En ce qui concerne la mise à disposition d’un véhicule, la valeur retenue est de 10% du salaire brut taxable.
Les allocations, primes ou indemnités perçues par un salarié en fin d'activité pour cause de démission
volontaire ou de départ à la retraite constituent un supplément de rémunération entrant dans le champ
d'application de l'impôt sur le revenu.
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Toutefois, l'indemnité de départ à la retraite n'est comptée pour l'application de l'impôt que pour 50 % de son
montant.
Les indemnités de licenciement sont imposables pour la fraction représentant l'indemnité compensatrice
de préavis ou de délai-congé, l'indemnité compensatrice de congés payés et celle représentant une quote-
part des primes, gratifications et autres avantages acquis par le salarié avant son départ de l'entreprise.
B. Les exonérations
Sont affranchis de l'impôt :
1. les allocations spéciales destinées à couvrir les frais inhérents à la fonction ou à l'emploi et
effectivement utilisées conformément à leur objet sauf ce qui est édicté à l'article 19-3 du CGI
concernant les dirigeants de sociétés ou de remboursements de frais réels ;
2. les prestations familiales légales selon les dispositions du code de la sécurité sociale ;
3. les rentes viagères, les pensions de retraite ainsi que les majorations de retraite ou de pension pour
charge de famille dont le montant total annuel n’excède pas deux millions quatre cent mille(2
400 000) francs CFA ;
4. les salaires ou indemnités versés aux apprentis munis d'un contrat d'apprentissage répondant aux
conditions posées par le code du travail et des lois sociales ;
5. les traitements et gratifications attachés à une distinction ayant un caractère de reconnaissance
nationale ainsi que les traitements attachés à d'autres distinctions étrangères ;
6. les pensions militaires d'invalidité et des victimes de guerre ainsi que la retraite et les retraites
mutualistes du combattant et des victimes de guerre ;
7. les rentes viagères servies en représentation de dommages-intérêts en vertu d'une condamnation
prononcée judiciairement pour la réparation d'un préjudice corporel ayant entraîné pour la victime une
incapacité permanente totale l'obligeant à avoir recours à l'assistance d'une tierce personne pour
effectuer les actes ordinaires de la vie;
8. les indemnités temporaires, prestations et rentes viagères servies aux victimes d'accidents du travail
ou à leurs ayants-droit ;
9. les allocations, bourses, indemnités et prestations servies sous quelque forme que ce soit par l'État, les
collectivités et les établissements publics en application des lois et décrets d'assistance et
d'assurance ;
10. La provision alimentaire perçue par la femme mariée en instance de séparation de corps ou de divorce.
1. Revenus d’emplois
Le montant net du revenu imposable est déterminé en déduisant du montant brut des sommes payées et des
avantages en espèces ou en nature accordés :
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1. les retenues faites par l'employeur en vue de la constitution de pensions ou de retraites relevant d'un
régime obligatoire de prévoyance dans la limite de 6 % des rémunérations brutes ;
2. les cotisations salariales aux assurances sociales et assurances maladies obligatoires ;
3. les retenues pratiquées par l'employeur en représentation de tout ou partie des avantages en nature
concédés ;
4. les frais inhérents à la fonction ou à l'emploi lorsqu'ils ne sont pas couverts par des allocations
spéciales.
5. les intérêts des dix (10) premières annuités des emprunts contractés pour la construction,
l'acquisition ou les grosses réparations du logement dont le propriétaire se réserve la jouissant ce à titre
d'habitation principale ainsi que les dépenses de ravalement nécessitées par la remise en état des
façades de ce logement sous réserve de la production du tableau d’amortissement du prêt certifié par
l’organisme prêteur ;
6. les intérêts des emprunts contractés pour faire un apport en capital à une entreprise industrielle ou
commerciale ou à une exploitation agricole togolaise ;
7. les arrérages des rentes payées par le contribuable à titre obligatoire et gratuit et les pensions
alimentaires fixées par l’article 109 et suivants du code des personnes et de la famille ;
8. les versements volontaires pour la constitution de retraite ou de complément de retraite dans la limite
de 6 % du revenu net taxable ;
9. les primes d'assurances versées aux compagnies agréées au Togo, afférentes aux contrats
d'assurances dont l'exécution dépend de la durée de vie humaine lorsque ces contrats comportent la
garantie d'un capital en cas de décès et sont d'une durée effective au moins égale à six (06) ans ou bien
comportent la garantie d'une rente viagère ou d'un capital avec jouissance effectivement différée
d'au moins six (06) ans, quelle que soit la date de souscription. Ces primes sont déductibles du revenu
imposable du souscripteur dans la limite de deux cent mille (200 000) francs CFA majorées
de trente mille (30 000) francs CFA par enfant à charge dans la limite de six (06) enfants.
Il est appliqué une déduction calculée forfaitairement en fonction du revenu brut après défalcation des retenues
et cotisations visées aux alinéas 1, 2 et 3 ci-dessus. Elle est fixée à 28 % sur la fraction du revenu n’excédant
pas dix millions (10 000 000) de francs CFA.
Le cas échéant, peuvent être déduites de ce revenu brut, les cotisations à caractère social incombant
obligatoirement au pensionné ou au rentier.
- 25% lorsque le montant annuel est compris entre deux millions quatre cent mille (2 400 000) et trois millions
six cent mille (3 600 000) francs CFA ;
- 50% lorsque le montant annuel excède trois millions six cent mille (3 600 000) francs CFA.
Le revenu net ainsi déterminé est pris en compte pour le calcul de l'impôt à raison de son montant total sans
abattement d'aucune sorte.
NB : Les retenues en vue de la constitution de la pension s’opèrent sur les rémunérations ou toutes sommes
versées aux travailleurs en contrepartie ou à l’occasion du travail notamment :
salaires et gains ;
indemnités de congé payé ;
indemnités de mise à la retraite ;
heures supplémentaires ;
primes d’assiduité et de rendement ;
primes d’ancienneté et de bilan ;
gratifications ;
commissions sur ventes etc. …
Par contre, ne doivent pas être soumises à cotisations au profit de la CNSS toutes les sommes qui ont un
caractère de remboursement de frais, tels que :
indemnités de licenciement ;
prime de transport et de déplacement ;
indemnités de représentation ;
indemnités sur frigidaire ;
primes de panier d’outillage ;
prime de logement.
Lorsqu’elles sont versées dans certaines conditions expressément prévues par la loi, certaine indemnités et
primes ne sont pas imposables à l’IR.
Mais s’agissant d’une exception au principe selon lequel toutes les sommes versées à l’occasion ou en contre
partie du travail sont passibles de l’impôt, cette exonération est soumise aux conditions suivantes :
a. Elles doivent couvrir des dépenses strictement inhérentes à la fonction ou à l’emploi ; sont exclues de
ce fait les dépenses privées ;
b. Elles doivent correspondre à des dépenses professionnelles spéciales, c'est-à-dire des dépenses autres
que celles couvertes par la déduction forfaitaire normale de 10% ;
c. Elles doivent également correspondre à des dépenses effectives ainsi qu’à l’importance réelle des
dépenses ;
d. Elles doivent être enfin utilisées conformément à leur objet. Elles ne peuvent donc être exonérées que
si les bénéficiaires sont en mesure d’apporter des justifications suffisantes quant à leur raison d’être et
quant à leur objet.
22
C’est ainsi que les indemnités suivantes répondant aux conditions ci-dessus peuvent être considérées comme
hors du champ d’application de l’impôt sur le revenu (IR).
La liste ci-dessus n’est pas limitative. Cependant pour être admise il est entendu que quelle que soit sa
dénomination, l’indemnité allouée doit remplir simultanément les quatre conditions exigées plus haut.
Madame COOPER est couturière modéliste et paie régulièrement ses impôts au titre de son activité.
Travail à faire
23
Base imposable CNSS = RB – Remboursement de frais (Indemnité de représentation + prime de logement)
Base CNSS = 12 986 000F – (1 400 000 + 536 000F) = 11 050 000
RSB1 = 12 986 000 – (1 400 000 + 442 000) soit 12 986 000 – 1 842 000 = 11 144 000 F
6) Calcul de la déduction forfaitaire (DF) sur la partie inférieur ou égale à 10 000 000 F, l’AF
Le revenu net déterminé est réduit d'un montant fixe par personne à charge. Ce montant est égal à une somme
de dix mille (10 000) francs CFA par personne à charge et par mois.
Étant donné que M. COOPER a perçu 360 000 d’allocation familiale, nous pouvons rechercher le Nombre
d’enfants en charge = 360 000 : 10 000 * 12 => 360 000 : 120 000 = 3 enfants à charge
TAF : déterminer la base imposable à l’IR de mr GANGAN sachant qu’il est marié et père de 3 enfants dont
l’ainé âgé de 26 ans est inscrit en 4ème année de droit à l’université de lomé
Résolution
Détermination du revenu brut (RB) = 6 300 000 +1 400 000 +300 000 + 200 000 +2 400 000
RB = 10 600 000
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Calcul de la base imposable à la sécurité sociale = RB – remboursement de frais (Prime de panier d’outillage +
Indemnité de transport)
Base imposable SS = 10 600 000 – (200 000 + 2 400 000) = 8 000 000
Revenu semi brut = RB – Sécurité Sociale = 10 400 000 – 320 000 = 10 080 000
(RB ici est 10 600 000 – 200 000 prime de panier = 10 400 000)
Calcul de la déduction forfaitaire (DF) sur la partie inférieur ou égale à 10 000 000 F, l’AF
Étant donné que M. GANGAN n’a pas d’enfant à charge, le revenu après abattement forfaitaire est son revenu
imposable ou son revenu net.
Par personnes physiques, il faut entendre non seulement les exploitants individuels, mais encore les
membres des sociétés civiles, des sociétés de personnes et assimilées ayant opté pour l'impôt sur le revenu des
personnes physiques.
L'exercice d'une profession industrielle et commerciale s'entend de l'accomplissement habituel, par des
personnes agissant pour leur propre compte et poursuivant un but lucratif, d'opérations de caractère
industriel ou commercial telles que :
- les achats de marchandises, matières ou objets en vue de leur revente en l'état ou après
transformation ;
- les acquisitions de meubles ou d'immeubles en vue de la location ;
- les transports, le transit, les manutentions ;
- les exploitations d'établissements destinés à fournir le logement, la nourriture, les soins personnels ou
les distractions ;
- les opérations de commission et de courtage, les opérations d'assurance.
- les profits réalisés par les agriculteurs sur la vente des produits achetés ;
25
- les profits réalisés par les contribuables qui ne participent pas eux-mêmes à la culture des produits ou
à l’élevage des animaux qu’ils vendent ;
- les profits que les agriculteurs retirent de la vente des produits de leur récolte réalisée dans une
installation commerciale permanente agencée pour la vente au détail ou à l'aide d'un personnel
spécialisé ;
- les profits réalisés par les agriculteurs qui font subir des transformations aux produits qu'ils
récoltent eux-mêmes lorsque les opérations de transformation portent sur des produits ou sous-
produits autres que ceux qui sont destinés à l'alimentation de l'homme et des animaux ou qui peuvent
être utilisés à titre de matière première dans l'agriculture et l'industrie;
- le commerce de l’argent et des valeurs.
Les professions artisanales et assimilées sont celles des contribuables qui exercent pour leur propre compte,
une activité manuelle et qui tirent principalement leur profit de la rémunération de leur propre travail.
Présentent également le caractère de bénéfices industriels et commerciaux pour l'application de l'impôt sur le
revenu, les bénéfices réalisés par les personnes physiques désignées ci-après :
Pour l'application du présent article, les donations entre vifs ne sont pas opposables à l'administration.
Sont considérés comme bénéfices de l'exploitation agricole pour l'application de l'impôt sur le revenu, les
revenus que l'exploitation de biens ruraux procure soit aux fermiers ou métayers, soit aux propriétaires
exploitants eux-mêmes.
Les revenus provenant de l'exploitation de biens ruraux s'entendent de ceux résultant de la culture et de
l'élevage.
Ils comprennent notamment ceux qui proviennent de la production forestière même si les propriétaires se
bornent à vendre les coupes de bois sur pied. Ils comprennent également les produits des exploitations
agricoles, avicoles, piscicoles, ostréicoles, mytilicoles et conchylicoles ainsi que les profits réalisés par les
chercheurs et obtenteurs de nouvelles variétés végétales.
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Sont considérés comme provenant de l'exercice d'une profession non commerciale ou comme revenus
assimilés aux bénéfices non commerciaux, les bénéfices des professions libérales, des charges et offices dont
les titulaires n'ont pas la qualité de commerçants et de toutes occupations, exploitations lucratives et sources
de profits ne se rattachant pas à une autre catégorie de bénéfices ou revenus.
les produits des opérations de bourse effectuées à titre habituel par les particuliers ;
les produits de droits d'auteurs perçus par les écrivains ou compositeurs, qu'ils assurent ou non
l'édition et la vente de leurs œuvres et par leurs héritiers ou légataires ;
les produits perçus par les inventeurs au titre soit de la concession de licences d'exploitation de leurs
brevets, soit de la cession ou concession de marques de fabrique, procédés ou formules de
fabrication ;
les bénéfices réalisés par les greffiers titulaires de leur charge sous déduction des traitements et
indemnités alloués par l'État qui sont imposés en tant que tels ;
les revenus non dénommés et profits divers même occasionnels dès lors que leur source est
susceptible de renouvellement. Il en est de même des subsides régulièrement versés par des tiers à
certaines personnes et qui constituent pour celles-ci, dès lors qu'elles en disposent librement, des
moyens habituels d'existence.
Les membres des professions libérales qui apportent leur collaboration à des confrères sans être placés vis-à-
vis de ceux-ci en état de subordination sont considérés comme exerçant eux-mêmes une profession non
commerciale. Ils relèvent en conséquence, à raison des revenus retirés de cette collaboration, de la catégorie
des bénéfices non commerciaux.
B. Exonérations
Les bénéfices réalisés par des personnes physiques et provenant de l'exercice d'une profession agréée dans le
cadre des dispositions d'un code des investissements sont exonérés de l'impôt sur le revenu dans les
conditions fixées par ledit code.
Les revenus agricoles provenant de cultures vivrières sur une surface inférieure à vingt-cinq (25)
hectares sont exonérés.
Sont également exclus, les gains retirés de la pratique des jeux de hasard et régulièrement justifiés.
2 - Le bénéfice net est constitué par la différence entre les valeurs de l'actif net à la clôture et à
l'ouverture de la période dont les résultats doivent servir de base à l'impôt, diminuée des suppléments d'apport
et augmentée des prélèvements effectués au cours de cette période par l'exploitant ou par les associés. L'actif
net s'entend de l'excédent des valeurs d'actif sur le total formé au passif par les créances des tiers, les
amortissements et les provisions justifiés.
3 - Pour l'application des alinéas 1 et 2 du présent article, les produits correspondant à des créances sur la
clientèle ou à des versements reçus à l'avance en paiement du prix, sont rattachés à l'exercice au cours duquel
27
intervient la livraison des biens pour les ventes ou opérations assimilées et l'achèvement des prestations pour
les fournitures de services.
Sous réserve des dispositions particulières ci-après, le bénéfice imposable est déterminé dans les mêmes
conditions que celles prévues en matière d’impôt sur les sociétés.
1-Le salaire du conjoint de la personne physique peut être déduit du bénéfice imposable, dans la mesure où il
correspond à un travail effectif à temps complet, et n’est pas excessif eu égard à la consistance du service
rendu, à la condition qu’il soit justifié que ce salaire a donné lieu aux prélèvements sociaux et fiscaux en
vigueur.
2-Lorsque les dépenses revêtent un caractère mixte, usage privé et professionnel, un tiers (1/3) desdites
dépenses est réputé correspondre à un usage non professionnel.
3-Les appointements que les exploitants individuels prélèvent sur leurs recettes professionnelles à titre de
rémunération de leur travail personnel sont exclus des charges déductibles. Il en est de même des dépenses
exposées dans l'intérêt personnel de l'exploitant.
4-Les rémunérations allouées aux membres des sociétés de personnes et organismes dont les bénéfices sont
imposés dans les conditions de l'article 9 du CGI, ne sont pas déductibles desdits bénéfices.
5-Lorsque le contribuable est propriétaire des locaux affectés à l'exercice de sa profession, aucune
déduction au titre des loyers n'est apportée de ce chef au bénéfice imposable.
Dans le cas de bail à portion de fruits, le bailleur et le métayer sont personnellement imposés pour la part de
revenu imposable revenant à chacun d'eux proportionnellement à leur participation dans les bénéfices ou dans
les produits.
Dans le cas de décès ou de changement d'exploitant, le bénéfice de l'exploitation transférée est imposable au
nom de l'exploitant qui a levé les récoltes au cours de l'année de l'imposition. Si l'exploitant sortant et
l'exploitant entrant ont participé l'un et l'autre aux récoltes, le bénéfice est partagé au prorata de la durée
d'exploitation de chacun d'eux au cours de l'année considérée.
Toutefois, ce bénéfice est partagé au prorata de la part de produits revenant respectivement à l'exploitant sortant
et à l'exploitant entrant sur demande expresse et conjointe des intéressés indiquant les conditions exactes dans
lesquelles ces produits ont été ou seront répartis.
L’impôt est établi chaque année sur les bénéfices réalisés l’année précédente.
Les contribuables sont tenus d’arrêter chaque année leurs comptes à la date du 31 décembre, sauf en cas de
cession ou cessation d’activités en cours d’année.
28
Les entreprises nouvelles, créées antérieurement au 30 juin sont tenues d’arrêter leur premier exercice
comptable au 31 décembre de la même année. Celles créées postérieurement au 30 juin sont autorisées à arrêter
leur premier exercice comptable au 31 décembre de l’année suivante. L’impôt est établi sur les bénéfices
réalisés au cours de cette période.
La détermination des revenus imposables au titre de la catégorie d’affaires est soumise à des règles comptables
et fiscales.
Les règles fiscales quant à elles, influent directement sur certaines règles comptables et permettent, à partir du
résultat net comptable de déterminer le résultat fiscal à imposer. Celui-ci est la différence entre les produits et
les charges supportées par l’entreprise et admises fiscalement en déduction.
1. Les produits
Ce sont :
Le chiffre d’affaires est l’ensemble des opérations réalisées par l’entreprise avec les tiers au cours d’une
période d’imposition pour atteindre ses buts, à l’exclusion des produits liés à la cession d’immobilisation (plus-
value). Ce CA se réalise à travers les différentes sortes de ventes et les prestations de service.
Les produits accessoires comportent les revenus fonciers, les produits de la propriété industrielle, les jetons de
présence et tantièmes spéciaux et autres placements à revenu fixe.
Les produits financiers sont les produits de participation, les produits de la valeur mobilière, les escomptes.
2. Les charges
Les charges comportent :
Pour être admises en déductions ces charges doivent remplir cinq conditions.
a. Les charges doivent être exposées dans l’intérêt direct de l’exploitation ou se rattacher à la gestion
normale de l’entreprise
Ne sont donc pas admises en déduction les dépenses personnelles de l’exploitant. Exemple :
29
loyer de l’habitation personnelle ;
impôt personnel (taxe foncière de sa maison, l’IR)
les dépenses à caractères mixte (personnelles et professionnelles) doivent faire l’objet d’une
ventilation. Tel est le cas par exemple, des frais engagés pour l’utilisation professionnelle et familiale
d’un véhicule automobile.
b. Les charges doivent correspondre à une charge effective et être appuyées de justifications suffisantes
Le loyer d’un matériel loué est ainsi admis en déduction, alors que l’amortissement dudit matériel qui est une
charge incombant normalement au propriétaire, ne peut l’être.
De même en matière de bail d’immeuble, les dépenses d’entretien sont à la charge du locataire et donc
déductibles mais les grosses réparations (le toit à refaire par exemple) sont à la charge du propriétaire et non
déductible.
Aucune dépense ne peut être admise en déduction si elle n’est appuyée de justifications suffisantes.
d. Les charges doivent être comprises dans les charges de l’exercice au cours duquel elles ont été engagées
Au titre d’un exercice donné, les charges déductibles sont celles qui ont été engagées au cours de l’exercice en
cause, quelle que soit la date de leur paiement effectif.
Les charges qui n’auraient pas été payées effectivement avant la clôture de l’exercice, doivent figurer au
compte de « charges à payer » (compte de régularisation passif).
e. Les charges doivent concourir à la formation d’un produit non exonéré d’impôt sur les bénéf ices
D. Étude de certaines charges
1. Les achats
Les achats à prendre en compte sont ceux des marchandises faisant l’objet de l’activité de l’entreprise. Ils
doivent être effectués au cours de la période d’imposition sans qu’il y ait lieu de distinguer suivant que les
dépenses correspondantes ont été payées ou que l’entreprise en reste débitrice. C’est la date à laquelle la dette
est née qui détermine l’exercice de rattachement de l’achat.
2. Notion de stock
Le stock est constitué par l’ensemble des marchandises, matières, produits, possédés par l’entreprise à la date
de l’inventaire et dont la vente en l’état ou après transformation permet de réaliser un bénéfice d’exploitation.
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Les appointements que les exploitants individuels prélèvent sur leurs recettes professionnelles à titre de
rémunération de leur travail personnel sont exclus des charges déductibles. Il en est de même des dépenses
exposées dans l'intérêt personnel de l'exploitant.
Les frais de manœuvres occasionnels embauchés et payés à la tâche et dont le temps d'emploi continu pour
une personne n'excède pas un mois, sont déductibles des résultats à condition :
- que l'entreprise déclare à la fin de chaque année civile sur un état modèle spécial fourni par le Commissariat
des Impôts, la liste des bénéficiaires avec indication de leurs nom, prénoms, adresse et du montant total payé
à chacun ;
- qu'elle acquitte sur le total de ces frais les taxes prévues aux articles 171 à 178 et les cotisations patronales
de sécurité sociale y afférentes.
Sont déductibles :
La Patente;
Les taxes foncières et les taxes annexes relatives aux immeubles figurant au bilan. Toutefois, la TF
d’un immeuble pris en location payée par le locataire n’est pas déductible ;
Les droits d’enregistrement et de timbre ;
Les droits de douane.
l’IRPP ;
l’IS ;
l’IMF
Si des dégrèvements sont ultérieurement accordés sur les impôts déductibles, leurs montants entrent dans les
recettes de l’exercice au cours duquel l’exploitant est avisé de ces dégrèvements.
A l’inverse, si l’impôt n’est pas déductible, un dégrèvement ultérieur ne sera pas imposable mais devient un
crédit d’impôt à faire valoir sur les impositions futures.
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5. Travaux, fournitures et services extérieurs
f. Dépenses relatives aux locaux, mobiliers et matériels
D’une manière générale les loyers des locaux professionnels, du matériel et du mobilier sont en principe
déductibles.
Mais lorsqu’une dépense a pour effet de donner une plus-value à un immeuble, ou à un matériel, elle doit faire
l’objet d’un amortissement.
g. Primes d’assurances
Les primes d’assurances payées en vue de garantir les risques courus par les divers éléments de l’actif ou celles
versées pour obtenir la couverture de charges éventuelles sont comprises dans les charges déductibles.
Ex. Prime d’assurance incendie des locaux professionnels ; prime d’assurance automobile.
Cependant, les entreprises qui se constituent leur propre assureur ne peuvent pas déduire pour l’assiette de
l’impôt les provisions qu’elles constituent à ce titre.
le bénéficiaire est un salarié de l’entreprise. La prime est déductible à condition qu’on puisse la
considérer comme un supplément de salaire et que la rémunération e (salaire + prime) ne puisse être
considérée comme exagérée ;
le bénéficiaire n’est pas un salarié de l’entreprise. La prime doit être considérée comme une libéralité
non déductible.
En outre, les primes d'assurances versées à des compagnies agréées au Togo dans le cadre d'un contrat de
groupe d'épargne et de retraite souscrit en faveur du personnel salarié de l'entreprise, sont déductibles pour
l'assiette de l'impôt.
Cependant, les autres primes d'assurances sur la vie contractées au profit de l'exploitant individuel et des
membres de sa famille, des dirigeants de sociétés et du personnel salarié de l'entreprise ne sont pas déductibles
pour l'assiette de l'impôt.
7. Transports et déplacements
Il s’agit des dépenses relatives aux :
transport du personnel ;
voyages et déplacements ;
fret et transport sur achat ;
fret et transport sur vente ;
fret et transport administratif.
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8. Autres frais de gestion
Les frais visés sont :
Cependant, dans le cadre de la loi les sommes versées à des œuvres ou organismes d’intérêt général à caractère
philanthropique, éducatif, social … reconnus par le ministère de l’économie et des finances sont déductibles
des bénéfices dans la limite de 5‰ du chiffre d’affaires.
9. Les amortissements
L’amortissement est la constatation de la perte subie sur une valeur d’actif des immobilisations qui se
déprécient avec le temps. Du fait de l’usage, la valeur réelle de la plus part des éléments corporels et de certains
éléments incorporels de l’actif immobilisé diminue. Cette dépréciation peut être le résultat de l’usure physique,
mais elle peut être aussi due à un vieillissement technologique (obsolescence).
Les amortissements réellement effectués par l'entreprise dans la limite généralement admise d'après les usages
de chaque nature d'industrie, de commerce ou d'exploitation y compris les amortissements qui auraient été
différés au cours d'exercices antérieurs déficitaires, à l'exception des amortissements du matériel et mobilier
domestiques mis gratuitement à la disposition des dirigeants et membres du personnel. En cas de cession
desdits matériels et mobiliers domestiques la plus-value ou la moins-value n'est pas considérée pour la
détermination du résultat fiscal.
Les entreprises ont la possibilité de comprendre dans leurs charges déductibles pour la détermination de leur
bénéfice imposable, le prix d’acquisition :
du petit outillage et petit matériel, lorsque la valeur unitaire hors taxes n’excède pas 100 000 francs;
des petits équipements de bureau, lorsque la valeur unitaire hors taxes n’excède pas 50 000 francs.
Les entreprises bénéficiant d'un agrément dans le cadre des dispositions d'un code des investissements
peuvent pratiquer des amortissements dits accélérés sur les matériels et outillages neufs remplissant
simultanément la triple condition :
d'avoir été acquis ou mis en service après la date d'agrément ;
d'être utilisés exclusivement pour des opérations industrielles de fabrication ou de montage, de
transport ou de gestion d'exploitation agricole, minière artisanale ou touristique ;
d'être normalement utilisables pendant plus de cinq ans.
Pour ces matériels et outillages, le montant de la première annuité d'amortissement calculé d'après leur durée
d'utilisation normale peut être doublé, cette durée étant alors réduite d'une année.
Sous réserve de l’agrément d’une demande déposée auprès du Commissariat des Impôts, l’amortisseme nt des
matériels et outillages neufs acquis ou fabriqués à partir du 1er janvier 2010 par les entreprises imposées
d’après le régime du bénéfice réel ou tout autre régime équivalent, peut être calculé suivant un système
d’amortissement dégressif.
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Les frais d'établissement engagés au moment de la constitution de l'entreprise ou de l'acquisition par celle -ci
de ses moyens permanents d'exploitation bien que ne constituant pas des dépenses qui comportent une
contrepartie dans l'actif de l'entreprise, peuvent faire l'objet d'un amortissement échelonné sur les trois premiers
exercices de l'activité. Cet amortissement s'il est pratiqué en l'absence de bénéfices peut être considéré comme
régulièrement différé en période déficitaire et reporté sur les premiers résultats bénéficiaires sans limitation de
durée.
Les amortissements des voitures de tourisme pour la fraction de un tiers (1/3) correspondant à un usage réputé
non professionnel. Cette limite s'applique à l'ensemble des véhicules immatriculés dans la catégorie des
voitures particulières ; la fraction de l'amortissement des véhicules de tourisme exclue des charges déductibles
par les limitations ci-dessus est néanmoins retenue pour la détermination des plus-values ou moins-values
résultant de la vente ultérieure des véhicules ainsi amortis.
Résolution
Calcul de l’amortissement (linéaire) de la voiture de tourisme pour l’exercice 2011.
NB : le véhicule de tourisme est amortie TTC parce que la TVA qui a grevé l’achat des véhicules de tourisme
est exclue du droit à déduction.
Ces biens sont amortissables sur leur durée normale d’utilisation quelle que soit la durée de location.
L’amortissement des biens loués, ne peut excéder la différence entre le montant des loyers perçus pendant
l’exercice et le montant des autres charges afférentes aux biens tels : les frais d’assurance, les frais de gestion
ou de réparation.
Ce sont des biens que l’on considère comme n’étant pas nécessaire à l’exploitation de l’entreprise (achat de
bateau de plaisance, yacht, avion …). Les charges relatives aux biens somptuaires ne sont pas déductibles. En
conséquence, les amortissements qui s’y rapportent ne peuvent pas être déductibles du bénéfice imposable.
34
10. Les provisions
a. Définition
La provision est une déduction opérée sur le résultat d’exploitation pour faire face :
- soit à une dépréciation d’un élément d’actif non amortissable (fonds de commerce, valeur
mobilière, créances litigieuses ou douteuses) ;
- soit à une charge d’exploitation (impôts, frais de procès etc. …)
Cette dépréciation ou charge étant précise quant à son objet, incertaine mais probable quant à sa réalisation,
imprécise quant à son montant.
Conditions de fond
La perte, la charge ou la dépréciation doit être nettement précisée quant à sa nature ou son objet
et être évaluée avec une approximation suffisante.
Il doit y avoir une individualisation précise :
de l’élément d’actif objet de la perte ou à la dépréciation probable qu’il s’agisse d’élément de l’actif
immobilisé non amortissable (fonds de commerce, titre de participation), ou d’autres éléments d’actif
(client) ;
de la charge à pourvoir (engagement formel de l’entreprise). Ainsi, n’est pas déductibles la provision
calculée en appliquant un abattement ou un pourcentage forfaitaire au montant total des créances à
recouvrer (précision insuffisante quant à l’objet même et à l’évaluation de la perte probable).
La perte, la charge ou la dépréciation doit être elle-même déductible : une provision n’est déductible que dans
la mesure où elle est susceptible de couvrir une perte ou une dépréciation d’un élément de l’actif ou une charge
qui serait elle-même déductible.
Il s’en suit que ne sont pas déductibles les provisions correspondant à des dépenses ayant pour contrepartie un
accroissement des valeurs d’actif (achat d’immobilisations, dépenses de prospection, d’équipement) à un
simple manque à gagner (chômage) à des pertes ou charges qui par nature ne seraient pas déductibles (IR, IS,
amende impôt non déductible) ou qui n’incomberaient pas à l’entreprise (perte de marchandises ou de matériel
pris en location).
La perte de charge ou la dépréciation doit apparaître comme probable et pas seulement éventuelle .
L’éventualité résulte d’un simple risque d’ordre général exigeant pour se réaliser la concordance d’un faisceau
de conditions.
La probabilité au contraire est établie par les circonstances précises particulières (la réalisation sans être
certaine peut ou doit être affirmée plus tôt que niée compte tenu des informations quelquefois que l’on
possède).
Ex. cas des créances douteuses, litigieuses à la clôture de chaque exercice il existe des créances à recouvrer, il
pèse sur elles un risque général d’irrécouvrable. Toutefois, seules des créances des débiteurs qui donnent
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effectivement des signes de défaillances (situation notoirement difficile, créances contestées etc. …) pourront
faire l’objet d’une provision.
Elle doit trouver sa source ou son origine dans les faits survenus au cours de l’exercice et existant encore à sa
clôture. La provision ne peut donc avoir pour objet de déduire une charge ou une perte entièrement future c'est-
à-dire dont la naissance est postérieure à la clôture de l’exercice considéré.
Ex. provision pour campagne publicitaire à entreprendre au cours de l’exercice suivant ne sont pas déductibles
fiscalement.
La perte, la charge ou la dépréciation ne doit pas être certaine dans son principe et son montant à
la clôture de l’exercice
Dans l’hypothèse où la charge est certaine et son montant connu, il s’agira de charge à payer et non d’une
provision.
La comptabilisation doit être effectuée avant l’expiration du délai fixé pour le dépôt de la déclaration des
résultats. Ce délai expiré, aucune provision ne peut plus être admise au titre de l’exercice considéré même si
l’entreprise passe une écriture comptable rectificative. La non production de relevé entraîne pour ce seul motif
la réintégration au résultat d’exploitation des provisions comptabilisées dans les charges même si elles
remplissent l’ensemble des conditions de fond. Toute omission dans le relevé produit, entraîne également la
réintégration dans le résultat de la provision omise même si elles sont régulièrement constituées.
Par ailleurs, Mr ERIC vous déclare pour le compte de son commerce qu’il fait dans le petit village
d’AKOUMAPE un chiffre d’affaires de 225 000 000 F. Pour déterminer son résultat comptable de l’exercice
clos le 31 décembre 2016, les opérations suivantes ont été enregistrées. Il vous est demandé d’analyser à la
lumière de vos connaissances fiscales ces opérations. Résultat comptable déclaré 17 768 334 F.
Salaire de son conjoint qui travaille pour lui à Akoumape 3000 000 F par an ;
Dégrèvement de la taxe professionnelle payée au cours de l’exercice antérieur 150 000 F ;
Dons au village d’enfants SOS pour un montant de 400 000 F ;
Taxe foncière de l’immeuble loué 125 000
Salaire de sa fille ainée gérante de la boutique de Akoumape 3 250 000 F ;
il paie son impôt sur le revenu 1 250 000 F ;
Amortissement du véhicule utilitaire, annuité d’amortissement 4 500 000 F, date d’acquisition du
véhicule 1er janvier 2016.
36
Report à nouveau déficitaire de 2013, 125 000 F (sachant que ce report constitue 50% du montant total
du déficit)
Travail à faire
1. Déterminez le revenu net de Mr ERIC sachant qu’il est père de trois enfants, qu’il a souscrit à une
assurance-vie de 390 000 F et qu’il a payé au cours de l’année les intérêts d’un emprunt contracté pour
faire un apport en capital à une société commerciale togolaise d’un montant de 875 446 F.
2. Par rapport au résultat déclaré déterminez l’impôt à payer
Pour réaliser un bénéfice comptable au 31 - 12 - 2016 de 12 350 000 F, le comptable de l’Ets KODJO ET FILS
a tenu compte des charges suivantes dans sa comptabilité. Sachant que le CA est de 250 000 000 F, déterminez
le bénéfice fiscal de l’Ets KODJO ET FILS après avoir analysé les charges ci-dessous à la lumière de vos
connaissances acquises en cours de fiscalité.
Ce sont les revenus des actions, parts sociales et des revenus assimilés qui sont distribués par les personnes
morales passibles de l’IS. Exemple : les dividendes.
Il s’agit des revenus des créances, dépôts, cautionnements, comptes courants, des revenus des obligations.
Exemple : les intérêts créditeurs.
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Les distributions imposables dans la catégorie des revenus de capitaux mobiliers sont celles qui sont réalisées
par :
- les sociétés et autres collectivités assujetties obligatoirement à l'impôt sur les sociétés ;
- les collectivités qui seraient normalement passibles de l'impôt sur les sociétés mais qui en sont
expressément exonérées par l'article 93 du CGI ;
- les Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM) et toutes autres formes de placement
collectif agréées par le Conseil Régional de l’Épargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF)
Sont considérés comme revenus distribués, tous les bénéfices qui ne demeurent pas investis dans l’entreprise,
notamment :
1) Tous les produits ou bénéfices qui ne sont pas mis en réserve ou incorporés au capital.
Les bénéfices et réserves capitalisés étant eux-mêmes imposables lorsqu’ils sont remboursés aux
associés, par voie de réduction du capital ;
2) Toutes les sommes ou valeurs mises à la disposition des associés actionnaires, ou porteurs de parts et non
prélevées sur les bénéfices notamment :
a) sauf preuve contraire, les sommes mises à la disposition des associés directement ou par
personnes ou sociétés interposées à titre d’avances, de prêts ou d’acomptes, lorsque ces sommes sont
remboursées à la personne morale, elles viennent en déduction des revenus
b) les sommes ou valeurs attribuées aux porteurs de parts bénéficiaires ou de fondateur au titre de rachat de
ces parts, pour la partie excédant leur valeur initiale ;
d) les rémunérations et avantages divers alloués aux associés des sociétés anonymes ou à
responsabilité limitée, et réintégrés dans les bénéfices dans le cadre des procédures de contrôle.
3) Les rémunérations allouées aux membres des Conseils d’Administration des sociétés anonymes et à
l’exclusion des salaires et des redevances de propriété industrielle ;
4) Les rémunérations allouées aux membres des Conseils d’Administration des établissements publics, des
entreprises du secteur public et parapublic à quelque titre que ce soit.
Sous réserve des conventions internationales, les bénéfices des sociétés n’ayant pas leur domicile ou leur siège
social au Togo, sont réputés distribués au titre de chaque exercice à des personnes n’ayant pas leur domicile
ou siège social au Togo.
B. Exonérations
Sont exonérés de l'impôt, les intérêts des sommes inscrites sur les livrets d'épargne à hauteur d'un plafond de
dépôts de dix millions (10 000 000) de francs CFA.
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Les dispositions des articles 47 et 59 du CGI ne sont pas applicables aux intérêts, arrérages et tous autres
produits des comptes courants figurant dans les recettes provenant de l'exercice d'une profession industrielle,
commerciale ou agricole ou d'une exploitation minière, sous la double condition :
1 - que les contractants aient l'un et l'autre, l'une des qualités d'industriel, de commerçant ou d'exploitant
agricole ou minier ;
2 - que les opérations inscrites au compte courant se rattachent exclusivement à l'industrie, au commerce ou
à l'exploitation agricole ou minière des deux (02) parties.
L’impôt sur le revenu n'est pas applicable aux emprunts ou obligations des sociétés de toute
nature dites de coopération et des associations de toute nature, quels qu'en soient l'objet et la
dénomination, constituées exclusivement par ces sociétés coopératives.
Il en est de même des revenus des membres des Institutions Mutualistes Coopératives d’Épargne et de Crédit
pour les parts sociales, les revenus tirés de leur épargne et les paiements d’intérêts sur les crédits qu’ils ont
obtenus de ces institutions.
1. aux parts d'intérêts, emprunts ou obligations de sociétés ou unions de sociétés coopératives agricoles,
ou caisses locales de crédit agricole, associations agricoles, constituées conformément à la
réglementation en vigueur ;
2. aux emprunts contractés par les caisses centrales de crédit mutuel agricole ;
3. aux intérêts, arrérages et tous autres produits des comptes courants ouverts dans les établissements de
crédit au nom des caisses de crédit mutuel agricole.
L'exonération prévue au numéro 3 ci-dessus n'est pas étendue aux intérêts des dépôts effectués par les non
adhérents auxdites caisses. Elle s'applique aux sociétés coopératives de pêche et d'élevage et à leurs unions.
Sont affranchis de l'impôt sur le revenu, les intérêts, arrérages et tous autres produits des rentes, obligations et
autres effets publics émis par l'État togolais et les collectivités territoriales lorsque leur durée est supérieure à
dix (10) ans.
Sont également affranchis dudit impôt, les intérêts, arrérages et tous autres produits des emprunts
contractés par l'État, les collectivités territoriales et établissements publics auprès des organismes de
financement en vertu de conventions ou accords liant ces organismes à l'État, aux collectivités
territoriales et établissements publics.
1- les intérêts, arrérages et autres produits des prêts consentis sous une forme quelconque par les
personnes exerçant le commerce de banque ou une profession s'y rattachant ainsi que par toutes sociétés
togolaises, au moyen des fonds qu'elles se procurent en contractant des emprunts eux-mêmes soumis à l'impôt
sur le revenu des valeurs ou capitaux mobiliers ;
2- les intérêts, arrérages et autres produits des prêts consentis sous une forme quelconque et des dépôts
effectués par les associations constituées en vue de mettre à la disposition de leurs membres ou des associations
similaires auxquelles elles sont affiliées, les fonds qu'elles se procurent en contractant des emprunts ou en
recevant des dépôts.
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Le montant des prêts exonérés ne peut excéder celui des emprunts contractés ou des dépôts reçus et il doit en
être justifié par la société, la personne ou l'association.
3- les revenus distribués par les Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM) et les
autres formes de placement collectif agréées par le Conseil Régional de l’Épargne Publique et des Marchés
Financiers (CREPMF) ;
4- les plus-values résultant des cessions de parts ou actions d’Organismes de Placement Collectif en
Valeurs Mobilières (OPCVM) et de toute autre forme de placement collectif agréée par le Conseil
Régional de l’Épargne Publique et les Marchés Financiers (CREPMF) effectuées par leurs adhérents ;
5- les revenus des valeurs mobilières des entreprises d’investissement à capital fixe exerçant leur activité sur
le territoire des États membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) pendant une
période de douze (12) ans à compter de la date de création de l’entreprise ;
6- les plus-values de cession des titres détenus par les entreprises d’investissement à capital fixe exerçant leur
activité sur le territoire des États membres de l’UEMOA lorsque les titres cédés ont été conservés dans leurs
portefeuilles pendant une période minimale de trois (03) ans à compter de leur date d’acquisition.
Les plus-values de cession de titres réinvestis dans d’autres titres dans un délai de douze (12) mois à compter
de l’exercice de cession sont exonérées quelle que soit la durée de leur séjour dans le portefeuille de
l’entreprise.
7- les revenus générés par les fonds déposés en gestion pour une durée minimale de trois (03) ans auprès des
entreprises de capital-risque.
8 - les lots et les primes de remboursement attachés aux bons et obligations émis au Togo avec
l'autorisation du ministre chargé des finances ;
Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux banquiers, établissements de banque,
Sont exonérés de l'impôt sur le revenu lorsqu'ils sont encaissés par et pour le compte des personnes et
établissements visés au dernier alinéa de l'article 53 ci-dessus, les produits des prêts non
représentés par des titres négociables ainsi que les revenus de créances, dépôts, cautionnements et
comptes courants visés à l'article 47 du CGI.
Toutefois, cette exonération ne s'applique pas aux produits des opérations réalisées par les personnes et
établissements susvisés au moyen de leurs fonds propres.
L'impôt sur le revenu n'est pas applicable aux avances faites aux sociétés au moyen d'endossement de
warrants.
Le revenu brut s'entend du montant brut des produits distribués effectivement perçus par le bénéficiaire.
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Lorsqu'ils sont payables en espèces, les revenus de cette nature sont imposables au titre de l'année soit de leur
paiement en espèces ou par chèque soit de leur inscription au crédit d'un compte. Il n'est donc pas tenu compte
de leur date d'échéance.
pour les obligations, effets publics et emprunts, par l'intérêt ou le revenu distribué dans l'année ;
pour les lots, par le montant même du lot ;
pour les primes de remboursement, par la différence entre la somme remboursée et le taux d'émission des
emprunts ;
pour les revenus des créances, dépôts, cautionnements et comptes courants, par le montant brut des
intérêts, arrérages ou tous autres produits des valeurs désignées à l'article 47 du CGI. L'impôt est dû par
le seul fait, soit du paiement des intérêts de quelque manière qu'il soit effectué, soit de leur inscription au
débit ou au crédit d'un compte dès lors que le créancier à son domicile fiscal au Togo ou y possède un
établissement industriel ou commercial dont dépend la créance, le dépôt ou le cautionnement.
En cas de capitalisation des intérêts d'un prix de vente de fonds de commerce, le fait générateur de l'impôt est
reporté à la date du paiement effectif des intérêts.
pour les rentes viagères constituées à titre onéreux, par une fraction de la rente d’après l'âge du
crédirentier lors de l'entrée en jouissance de la rente comme suit :
70 % si l'intéressé est âgé de 50 ans au plus ;
50 % si l'intéressé est âgé de 51 à 59 ans ;
40 % si l'intéressé est âgé de 60 à 69 ans ;
30 % si l'intéressé est âgé de plus de 69 ans.
Les pertes réalisées au cours d'une année à l'occasion de cessions à titre onéreux de valeurs mobilières et de
droits sociaux sont imputables exclusivement sur les gains de même nature réalisés au cours de la même année.
1)- Calculez le revenu net imposable et l’IRPP dû par M. ADROU sachant qu’il a 3 enfants à charge.
2 – calculer le revenu net lorsque le remboursement de frais ne sont pas des frais remboursés
Par ailleurs M. ADROU est propriétaire d’un terrain rural qu’il a donné en partie en location à une
entreprise de la place pour exploiter de la latérite utilisée dans la construction des routes. Dans le
souci de respecter les dispositions fiscales, il vous approche pour savoir comment se calcule l’impôt
sur le revenu foncier.
Elle vous déclare que la redevance annuelle qu’elle a perçue au 31 décembre 2012 est de 22 154 500
F. Calculez la base imposable à l’IR dans cette catégorie
41
Travail à faire
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CHAPITRE III : MINIMUM FORFAITAIRE DE PERCEPTION (MFP) AU TITRE DE
L’IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS (IS) ET DE L’IMPÔT SUR LE REVENU (IR)
A. Champ d’application
Les sociétés et autres personnes morales, les personnes physiques passibles de l’IS ou de l’IR (BIC ou BNC)
sont assujetties à une imposition minimum forfaitaire (art. 120 du CGI).
Il est fait application d’un taux de 1% du chiffre d’affaires hors taxe sur la valeur ajoutée (TVA), du dernier
exercice clos. En aucun cas son montant ne peut être inférieur à six cent mille (600 000) francs CFA pour les
contribuables qui sont au régime du réel normal d’imposition.
Pour les entreprises commercialisant les produits tels que les carburants, le ciment, les produits BB dont la
marge brute autorisée est fixée à un montant spécifique par quantité ou unité de produits vendus en vertu d’un
arrêté du Ministre chargé du commerce, la base est constituée par cette marge.
B. Exonérations
Sont toutefois dispensés du versement du minimum forfaitaire d’imposition :
les sociétés coopératives, les groupements et leurs unions et fédérations, ainsi que les confédérations
des sociétés coopératives et des groupements ; quelle que soit leur activité ;
les sociétés et personnes morales exonérées de l'impôt sur les sociétés ;
les entreprises nouvelles pour le premier exercice de leur exploitation. Les sociétés issues de
transformations d’une autre personne morale ne sont pas considérées comme des entreprises
nouvelles;
les entreprises agréées dans le cadre des dispositions du code des investissements et pendant la période
d'exemption d'impôt sur les sociétés ou d’impôt sur le revenu ;
les entreprises ayant cessé toute activité professionnelle antérieurement au 1er janvier de l'année
d'imposition et non assujetties à la patente dans les bulletins d’émissions de l'année précédente;
les entreprises ayant pour objet exclusif l'édition, l'imprimerie ou la vente de feuilles périodiques;
les personnes physiques relevant d’un régime synthétique pour l'imposition de leurs bénéfices
industriels, artisanaux, agricoles ou commerciaux ;
les bénéficiaires du régime fiscal des travailleurs à domicile par application de l'article 18 du CGI.
NB : L'impôt minimum forfaitaire prévu à l'article 120 peut s'imputer sur les acomptes. Il ne constitue pas une
charge déductible pour l’entreprise. La partie de l'impôt minimum forfaitaire non imputée est définitivement
acquise au Trésor.
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On trouve également sur le bulletin de Mr SODJININ les informations suivantes
Madame SODJININ est couturière modéliste et paie régulièrement ses impôts au titre de son activité.
Travail à faire
TAF : déterminer la base imposable à l’IR de Mr GANGAN sachant qu’il est marié et père de 3 enfants dont
l’ainé âgé de 26 ans est inscrit en 4ème année de droit à l’université de Lomé.
1)- Quelles sont les raisons pour lesquelles madame CLARISSE dit-elle payer l’IRPP ? Dans quelle catégorie
de revenu va-t-elle être imposée ?
2)- Calculez le revenu net imposable de madame CLARISSE sachant qu’elle a 3 enfants à charge.
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Indemnité d’éloignement………….2 500 000 F
1)- Quelles sont les raisons pour lesquelles madame CLARISSE dit-elle payer l’IRPP ? Dans quelle catégorie
de revenu va-t-elle être imposée ?
2)- Calculez le revenu net imposable de madame CLARISSE sachant qu’elle a 3 enfants à charge.
1)- Calculez le revenu net imposable de madame CLARISSE sachant qu’elle a 3 enfants à charge.
1)- Calculez le revenu net imposable de madame CLARISSE sachant qu’elle a 3 enfants à charge.
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