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28/02/2013
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1 Le droit comptable et ses principes ; ....................................................................................... 3
1.1 Les sources du droit comptable : ..................................................................................... 4
1.1.1 Le droit commercial ................................................................................................. 4
1.1.2 Le droit fiscal ............................................................................................................ 5
1.1.3 La réglementation comptable .................................................................................. 5
1.2 Les grands principes comptables usuels : ........................................................................ 6
1.2.1 Périodicité ................................................................................................................ 6
1.2.2 Indépendance des exercices .................................................................................... 6
1.2.3 Principe d’importance relative : ............................................................................... 7
1.2.4 Principe de prudence ............................................................................................... 7
1.2.5 Principe de permanence des méthodes................................................................... 7
1.2.6 Les règles générales d’évaluation : .......................................................................... 8
1.2.7 Non-compensation .................................................................................................. 8
1.2.8 Image fidèle ............................................................................................................. 8
1.2.9 Intangibilité du bilan d’ouverture ............................................................................ 8
1.2.10 Prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique .......................... 9
1.3 Les conventions comptables de base: ............................................................................. 9
1.3.1 Le principe de Continuité d’exploitation .................................................................. 9
1.3.2 Le principe de comptabilité d’engagement (ou comptabilité d’exercice -
comptabilité des droits constatés) .......................................................................................... 9
1.3.3 Convention de l’unité monétaire : ........................................................................... 9
1.3.4 Convention de l’entité ........................................................................................... 10
1.4 Caractéristiques qualitatives de l'Information financière .............................................. 10
1.4.1 L’intelligibilité :....................................................................................................... 10
1.4.2 La pertinence : ....................................................................................................... 10
1.4.3 La fiabilité : ............................................................................................................ 10
1.4.4 La comparabilité : .................................................................................................. 10
2 Le droit fiscal, ses sources et ses principes ............................................................................ 10
2.1 Les sources du droit fiscal : ............................................................................................ 11
2.1.1 La constitution : ..................................................................................................... 12
2.1.2 Les conventions fiscales internationales : .............................................................. 12
2.1.3 La loi :..................................................................................................................... 13
2.1.4 Le règlement : décrets et arrêtés : ....................................................................... 13
Toutefois, l’intérêt pour cette profession est réapparu avec les réformes
économiques et les prémices à son nouveau développement et son essor sont
apparu avecla loi n 91-08 du 25 avril 1991 relative à la profession d’experts
comptables agréés etcommissaires aux comptes.
Pour atteindre les objectifs qui lui ont été assignés, la comptabilité a fait
l'objetd'une réglementation précise conduisant à la naissance d'un droit comptable
spécifique.
Traités internationaux,
Textes législatifs : lois et ordonnances,
Textes réglementaires : décrets et arrêtés,
Jurisprudence : d’une importance relative puisque souvent le juge ne
seprononce que sur des aspects qui sont déjà prévus par une loi ou un
règlement(décret ou arrêté), il ne fait que les interpréter afin de les éclaircir,
La doctrine : ensemble des opinions émises par un certain nombre
d’organismespublics ou professionnels : l’ordre des experts comptables,
commissaires auxcomptes et comptables agréés. Ainsi que les auteurs et les
commentateurs destextes législatifs ou règlementaires, lorsqu’en principe
cette doctrine exerce uneinfluence sur le législateur ou sur l’opinion du juge.
Ces textes sont de portée générale et s’appliquent à tous les commerçants qui
sevoient sévèrement sanctionnés par le rejet de la comptabilité en cas d’absence
de livreslégaux. En effet, il ne suffit pas d’affirmer un fait, il faut pouvoir aussi le
prouver et quoide plus probant qu’un livre légal, en l’occurrence le journal pour
étayer ses affirmations,
Les pouvoirs publics, dans leur souci d’algérianiser les textes et d’adopter
cet outilà l’opinion de développement économique, ont initié une normalisation de
la comptabilitépar l’adoption du PCN par ordonnance n° 75-35 du 29 avril 1975
et l’arrêté du 23 juin dela même année relatif à ses modalités d’application.
Ces nouveaux textes sont venus combler le vide laissé par les différentes
sourcesclassiques du droit.
1.2.1 Périodicité
Les montants non significatifs peuvent être regroupés avec des montants
correspondant à des éléments de nature ou de fonction similaires
L’image fidèle des états financiers doit être traduire de la connaissance que
les dirigeants ont de la réalité et de l’importance relative des événements
enregistrés
Les actifs et les produits ne doivent pas être surévalués, et les passifs et les
charges ne doivent pas être sous-évalués
1.2.7 Non-compensation
L’image fidèle des états financiers doit traduire la connaissance que les
dirigeants ont de la réalité et de l’importance relative des évènements enregistrés.
L’unité de mesure unique pour enregistrer les transactions d’une entité est le
dinar algérien.
1.4.2 La pertinence :
C'est parce qu’il met en jeu l’Etat lui-même, le droit fiscal est une branche du
droitpublic permettant la participation des sujets de droit (aussi bien personnes
L'impôt joue donc un rôle important puisque non seulement c’est la pompe
quialimente régulièrement les caisses de l'Etat, mais il constitue également un
instrumentd'intervention économique à travers son rôle de régulateur
conjoncturel, en d'autres termes.
Par ailleurs, on a attribué à l'impôt une fonction plus délicate et qui est celle
de laredistribution sociale. La fiscalité constitue un instrument privilégié pour
mener une actionsur les structures sociales en opérant un nivellement social aux
moyens d'impôtsprogressifs sur les revenus et sur les concessions et de détaxation
des produits de premièrenécessité afin de protéger les catégories sociales les plus
démunies. Une autre technique estégalement utilisée et qui consiste à transférer
une partie des impôts collectés au profit decertaines catégories sociales sous forme
de subventions, allocations sociales, aides diverses…etc.
Ces fonctions importantes que recouvre le droit fiscal font de lui, d’une
part,Une discipline juridique par excellence, qui se manifeste par une utilisation
intensive destechniques législatives et réglementaires et par la prolifération des
textes de toutes natureset, d’autre part, un ensemble de modèles de comportement
– de normes- qui visent à régirle domaine d’intervention des agents du fisc et les
droits et obligations des contribuables.
Pour atteindre les objectifs affichés, les moyens employés par les conventions
sont de trois
Enfin, une fois ratifiées, ces conventions ont une autorité supérieure à celle
des lois, sous réserve de leur application par l’autre partie. Elles trouvent à
Consultant formateur SEGHIER M’hamed Page 12
s’appliquer lorsqu’elles n’aboutissent pas à une imposition plus lourde que celle
résultant de l’application du régime de droit commun et ce en vertu du principe de
non discrimination et de la règle de non aggravation.
2.1.3 La loi :
2.1.5 La jurisprudence :
2.1.6 La doctrine :
► La doctrine administrative :
► La doctrine auteurs:
La doctrine des auteurs est toujours utile à la diffusion d’une culture fiscale,
elle comporte les écrits des professeurs de droit et les opinions émises par les
auteurs et commentateurs des textes législatifs ou réglementaires. Elle peut
lorsqu’elle est dotée d’une logique, aider à interpréter des textes et faire un contre
poids, bien que de portée pratique limitée, par rapport à la doctrine
administrative.
La constitution impose que l’essentiel des règles formant le droit fiscal soit
définit par la loi. Cette idée découle directement du principe du consentement à
l’impôt, elle est aujourd’hui inscrite à l’article 64 de la constitution qui fixe les
compétences du législateur.
Ensuite, l’idée que l’impôt doit être régulièrement consenti s’affirme avec le
principe de l’annualité qui astreint l’administration à avoir un consentement
préalable des représentants du peuple pour percevoir l’impôt. Cette obligation est
aujourd’hui inscrite à l’article 3 de la loi 84-17 du 7 juillet 1984 qui préconise que
« la loi de finances de l’année prévoit et autorise, pour chaque année civile,
l’ensemble des ressources et des charges de l’état ainsi que les autres moyens
financiers destinés au fonctionnement des services publics et à la mise en œuvre du
plan annuel de développement ».
Bien qu’il n’a qu’une valeur législative en droit français (c'est-à-dire que le
principe de non rétroactivité n’est pas reconnu comme principe général en droit
fiscal puisqu’il ne figure qu’à l’article 2 du code civil et peut par conséquent être
contre dit par un texte de loi). Ce dernier est bel et bien reconnu comme principe
fondamental du droit fiscal algérien ayant une valeur constitutionnelle qui
s’oppose à ce qu’une disposition fiscale ait un caractère rétroactif, sauf pour ce
qui est des textes rétroactifs dont l’application ne peut qu’être favorable au
contribuable et ne représente par conséquent aucun mal en soi.
La créance doit, tout d’abord, être certaine dans son principe. Toutefois, des
difficultés d’application peuvent surgir dans certains cas. Lorsqu’une créance est
affectée d’une condition, une vente qui est assortie d’une condition suspensive par
exemple implique que la créance ne devient certaine qu’à la date de réalisation de
cette condition, par conséquent elle ne sera imposable qu’au titre de l’exercice de
sa réalisation. Par contre, une vente assortie d’une condition résolutoire est
immédiatement imposable vue que la vente est définitive dès la signature du
compromis et si la condition se réalise dans le futur, la vente peut-être résiliée.
Enfin une créance ne doit être retenue pour la détermination du résultat que
lorsqu’elle est certaine dans son principe et déterminée dans son montant. Une
créance incertaine dans son principe ne doit pas être comptabilisée et par le fait
même, elle ne doit pas être imposée. Par contre, une créance douteuse qui est
certaine dans son principe (le montant n’est pas contesté par le débiteur), mais
dont le recouvrement est douteux, doit être comptabilisée et imposée, par
conséquent. Toutefois, le caractère douteux du recouvrement autorise la
constitution d’une provision pour créance douteuse qui sera déductible fiscalement
si elle remplit les conditions prévues par l’article 141-5 du CID
Définit par l’article 351 du code civil, la vente est un contrat par lequel le
vendeur s’oblige à transférer la propriété d’une chose ou tout autre droit
patrimonial à l’acheteur qui doit lui en payer le prix. Ainsi c’est au moment où
s’opère le transfert de propriété de la chose, qui se manifeste par la livraison «
juridique ou matérielle », qu’intervient la comptabilisation de la créance acquise.
Cette règle de rattachement à la « livraison » est commune à la fiscalité et la
comptabilité. Cependant, deux types de ventes sont à distinguer :
1) La vente de stocks :
Concernant les ventes de stocks, c’est généralement par la livraison des biens
qui lui ont été commandés que le vendeur s’acquitte de son obligation, donc c’est à
ce moment qu’il émet la facture correspondante et qu’il enregistre le produit
facturé(1). Si, toutefois, des acomptes ont été versés avant la livraison, ils doivent
être inscrits au compte 419 « acomptes et avances reçus des clients ». Ils seront
donc neutralisés et n’entre pas en conséquence dans la détermination du résultat,
sauf si la livraison a lieu dans le même exercice, dans ce cas le compte 419 sera
soldé au détriment du compte 70 selon qu’il s’agisse d’une marchandise ou d’une
production. En revanche, les produits financiers générés par le placement des
acomptes sont imposables selon les règles du droit commun.
Autant préciser, que la règle qui fixe le transfert de propriété n’est pas
d’ordre public, les parties sont libres de convenir d’une autre date. Elles peuvent
Le régime de prestation de service est plus complexe que celui des ventes
notamment lorsqu’il s’agit d’une prestation dont l’exécution se poursuit sur
plusieurs exercices.
Lorsqu’il s’agit d’une prestation qui s’effectue sur un exercice le principe est
simple : les produits sont rattachés à la date d’achèvement de la prestation. Par
contre, la difficulté se pose lorsqu’il s’agit d’une prestation qui s’étale sur
plusieurs exercices, du fait que le principe de prudence interdit de dégager un
bénéfice par anticipation « on ne peut vendre, le poisson qui se trouve encore dans
l’océan », parallèlement cela ne doit pas conduire à reporter indéfiniment la date
d’imposition des produits au prétexte que les prestations ne sont pas entièrement
achevées.
Pour cela, lorsqu’il s’agit d’un contrat qui produit ses effets sur plusieurs
exercices, la solution, comptable comme fiscale, retenue est celle de la méthode
comptable des profits partiels correspondant à des exécutions partielles. En cas de
bail par exemple le loyer couru au cours de cet exercice constitue un produit à
rattacher à cet exercice puisque, dans cette limite, l’entreprise a accompli le
service qu’elle a promis(2).
En vertu de ce principe, 1DA est toujours égale à 1 DA, même s’il se déprécie
dans le temps. Cela implique que la comptabilité ne tient pas compte de l’inflation
et enregistre des coûts historiques.
Toutefois, avec l’avènement du SCF, certains biens tels que les actifs
biologiques ou certains instruments financiers seront valorisés à leur juste valeur.
- L'erreur doit être commise de bonne foi : l'erreur doit avoir été
involontaire (circonstances de fait).
La décision de gestion est une écriture comptable qui traduit un choix fiscal
de l'entreprise : décision de procéder à une écriture ou à un ensemble d'écritures
comptables dont la passation est facultative en utilisant une marge de choix que les
prescriptions légales laissent ouvertes.
S’il est indéniable que la fiscalité s’appuie sur les règles et principes
comptables, il n’en demeure pas moins que certains aspects du droit fiscal sont
aussi pris en compte par la comptabilité dont la négligence ne pourra que
conduire une interprétation erronée de la relation existante entre les deux
disciplines
En fiscalité, une charge ne peut être déduite si elle n’est pas comptabilisée.
Ainsi pour être fiscalement déductible, les amortissements ou les provisions
doivent au préalable être comptabilisés, de ce fait même les amortissements ou les
provisions qui ne traduisent pas une dépréciation ou un risque comptable doivent
obligatoirement être comptabilisés.
Dans d’autres cas, la distorsion est temporaire : elle résulte des règles
fiscales différentes des règles comptables ; les charges ou les produits sont
intégrés dans l’assiette de l’impôt de l’exercice au cours duquel ils ont été
enregistrés dans les comptes. Ces décalages temporaires ont pour conséquence
soit reporter à une date ultérieure le paiement de l’impôt (situation fiscale
passive), soit d’anticiper le paiement de l’impôt par rapport au bénéfice dégagé
comptable ment (situation fiscale active).Il s’agit par exemple de certains déficits
Dans d’autres cas (situation fiscale latente), le fardeau fiscal que l’entreprise
aurait, éventuellement, à supporter étant incertain car subordonné à la réalisation
de certaines conditions ou la prise de quelques décisions. A l’exemple des produits
bénéficiant d’un taux d’imposition réduit ou d’une exonération totale sous
conditions (telles les plus-values et les bénéfices réinvestis). Si ultérieurement
s’avère que les conditions ne sont pas remplies, les exonérations seront
réintégrées.
Comme on l’a vu, le droit fiscal s’aligne avec le droit comptable sur
plusieurs aspects. Toutefois, cela n’est toujours pas vrai, car il existe plusieurs
divergences entre ces deux disciplines. C’est la conséquence de la spécificité de
l’objet de la loi fiscale qui fait de celle-ci un droit relativement autonome.
Du patrimoine générateur ;
De l’appréhension du bénéfice ;
De l’appréciation des conditions de déductibilité des charges.
Le résultat fiscal est produit à partir d’une matière première qui est le
résultat comptable, ce dernier résultant du bilan comptable qui a pour emploi
d’enregistrer les variations du patrimoine de l’entreprise et qui se fonde
principalement sur une conception patrimoniale et juridique. La patrimonialité est
donc un principe sur lequel repose, sauf exceptions, le bilan dans la comptabilité
algérienne (du moins actuelle), ce principe souffre, au regard du droit fiscal, de
deux particularités considérables pour la détermination du patrimoine générateur
du bénéfice imposable.
Comme on l’a déjà vu, c’est la théorie de l’acte anormal de gestion qui fonde
l’exclusion des charges accomplies non dans l’intérêt de l’entité mais dans celui
des tiers comme l’a souligné le commissaire du gouvernement O. Fouquet sur
l’arrêt du 10 juillet 1992 : « un acte anormal de gestion est celui qui est accompli
dans l’intérêt d’un tiers par rapport à l’entreprise ou qui n’apporte à cette
entreprise qu’un intérêt minime, hors de proportion avec l’avantage que le tiers
peut retirer » autant préciser qu’une opération apparemment faite dans l’intérêt
de l’entité ne sera pas qualifiée d’acte anormal de gestion si l’entreprise a obtenu
en échange des contreparties suffisantes des tiers.
En fin, l’acte anormal de gestion n’est pas une construction purement fiscale
: elle sanctionne en réalité des actes que le droit commercial appréhende lui-même
comme fautifs, en cela, l’acte anormal de gestion s’apparente au concept
commercial d’acte non conforme à l’intérêt social, il est très proche également de
la notion privatiste de faute de gestion ou d’imprudence fautive car l’acte anormal
de gestion est aussi celui qui « excède manifestement les risques qu’un chef
d’entreprise peut être conduit à prendre pour améliorer les résultats de son
exploitation ».
Ce principe, qui n’est pas ignoré par le droit comptable mais qu’aucun texte
n’explicite clairement, s’applique aux immobilisations par le biais d’étalement des
charges au rythme des amortissements lorsqu’elles sont rattachées à des actifs qui
se déprécient ou de neutralisation des charges lorsqu’elles sont rattachées à des
actifs qui ne se déprécient pas. Il s’applique également aux stocks à travers la
neutralisation de dépenses engagées pour la fabrication de stock et qui n’ont pas
été consommées dans l’exercice même, en différant l’incidence des charges de
production jusqu'à l’enregistrement en comptabilité des produits de la vente.
L’objectif est donc de différer l’incidence des charges sur le résultat jusqu'à
la constatation du profit correspondant, voire des fois de la neutraliser
définitivement.