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Semestre 5 – Gestion

Cours de :

Fiscalité de l’Entreprise

Professeur :
Monsieur Saïd LOTFI

Année Universitaire : 2022-2023


Objectifs du Cours

- Maitriser les techniques de calcul et de déclaration des


principaux impôts ;

- Prendre conscience de l’importance de la dimension fiscale


dans le processus de prise de décision au sein de l’entreprise.
Références documentaires

- Code Général des Impôts (CGI)

- Notes circulaires de la DGI

- Ouvrages de fiscalité !
Plan du Cours

1. Concepts de base de la fiscalité

2. L’impôt sur les Sociétés

3. La Taxe sur la Valeur Ajoutée

4. L’Impôt sur le Revenu


Définition de l’impôt

L’impôt est un prélèvement « pécuniaire » obligatoire opéré


par l’Etat ou les collectivités locales à titre définitif, sans
contrepartie directe dans l’objectif d’assurer la couverture
des dépenses publiques et de réaliser d’autres objectifs
économiques et sociaux.
Rôle de l’impôt

- Alimenter les ressources de l’Etat pour la couverture des


dépenses publiques .

- Instrument de politique économique ;

- Redistribuer les ressources entre les citoyens.


Définition de la Fiscalité

Le droit fiscal apparaît comme l’ensemble des dispositions


juridiques relatives à l’impôt.
Les sources du Droit Fiscal

La fiscalité est créée par des textes sur lesquels elle repose :

- La loi fiscale

- Les règlements, décrets ou arrêtés ministériels

- La doctrine administrative

- La jurisprudence fiscale
La technique fiscale (1/2)

Quatre notions sont à saisir dans l’application de tout impôt:

- Le champ d’application de l’impôt : Les personnes imposables, les opérations


imposables et les règles de territorialité. (le territoire auquel s’applique la loi fiscale).

- L’assiette de l’impôt: Détermination des éléments constituant la matière imposable


(bénéfices, chiffres d’affaires, revenus ...).

- …
La technique fiscale (2/2)

Quatre notions sont à saisir dans l’application de tout impôt:

- …

- La liquidation de l’impôt: Calcul de la somme due par le contribuable sur la base de


l’assiette qu’il détient. La somme est obtenue par l’application du barème à la base
d’imposition.

- Le recouvrement de l’impôt: L’ensemble des démarches qui ont pour objectif le


paiement de l’impôt. Il s’agit de l’imposition par voie de rôle, le paiement spontané
de l’impôt et la retenue à la source.
Classification des impôts

- Classification économique : Impôt sur le revenu, impôt sur la


dépense, impôt sur le capital

- Classification administrative : Impôts directs, Impôts indirects


Plan du Cours

1. Notions de base de la fiscalité

2. La Taxe sur la Valeur Ajoutée

3. L’impôt sur les Sociétés

4. L’Impôt sur le Revenu


Plan du Cours

1. Concepts de base de la fiscalité

2. L’impôt sur les Sociétés

3. La Taxe sur la Valeur Ajoutée

4. L’Impôt sur le Revenu


L’Impôt sur les Sociétés

❑ Champ d’application de l’IS

❑ Règles générales d’assujettissement à L’IS

❑ Liquidation de l’IS
Le champ d’application de l’IS

❑ Les personnes soumises à l’IS

❑ Les activités soumises à l’IS

❑ Les exclusions du champ d’application de l’IS

❑ Les règles de territorialité

❑Les exonérations de l’IS


Les personnes soumises à l’IS

Par Obligation :

▪ Les sociétés de capitaux (SA, SCA) ;


▪ La SARL ;
▪ La société civile ;
▪ Les sociétés de personnes dont l’un des associés est une
personne morale ;
▪ ...
Les activités soumises à l’IS

L’ensemble des revenus qu’elles que soit l’activité qui les a


générée :
▪ Industrielles
▪ Commerciales
▪ Artisanales
▪ Immobilières
▪ Agricoles
▪ …
Exclusions du champ d’application de l’IS

❑ Avec possibilité d’option


➢ Sociétés de personnes comprenant uniquement des personnes physiques
➢ Association en participation

❑ Sans possibilité d’option (transparence fiscale : imposition des membres)


➢ Sociétés immobilières transparentes
➢ Groupements d’intérêts économiques
Territorialité de l’IS

Activités au Maroc Activités à l’étranger

Siège au Maroc Soumises à l’I.S Non soumises

Soumises pour les opérations


Siège à l’étranger -
réalisées au Maroc
Les exonérations de l’IS

Exonérations & réductions permanentes :


▪ Exonérations permanentes.
▪ Exonérations totales suivies de l’imposition permanente au taux réduit ;
▪ Exonérations permanentes en matière d’impôt retenu à la source ;
▪ Réductions permanentes.

Exonérations & réductions temporaires :


▪ Exonérations suivies d’imposition temporaire au taux réduit;
▪ Exonérations temporaires ;
▪ Imposition temporaire au taux réduit.
Les exonérations permanentes

❑Les exploitations agricoles dont le C.A annuel est inférieur à 5 MDH.

❑ Les OBNL pour les opérations conformes à leurs statuts.

❑ Autres organismes prévus à l’article 6 du CGI.


Les exonérations suivies d’imposition au taux réduit

▪ Les entreprises hôtelières pour le CA en devises.

▪ Les sociétés de services ayant le statut " Casablanca Finance City ",
conformément à la législation et la réglementation en vigueur

▪ Les sociétés sportives constituées conformément aux dispositions de la loi


n° 30-09 relative à l’éducation physique et aux sports

▪ Les entreprises qui exercent leurs activités dans les zones d’accélération
industrielle
Les exo. permanentes relatives à l’impôt retenue à la source

▪ Les dividendes et autres produits de participation similaires versés pour des sociétés ayant
leur siège social au Maroc, à condition que celles-ci fournissent à la société distributrice ou
à l’établissement bancaire délégué une attestation de propriété de titres comportant le
numéro de leur identification à l’impôt sur les sociétés.

▪ … autres produits financiers inscrits à l’article 6 – I – C


Les impositions permanentes au taux réduit

▪ Les entreprises Les entreprises minières exportatrices

▪ Les entreprises exportatrices de produits ou de services, au titre du chiffre


d'affaires à l'exportation
Les règles d’assujettissement à l’IS

❑ La base d’imposition à l’IS

❑ Les Produits Imposables

❑ Les Charges déductibles

❑ Les Charges non déductibles


Base d’imposition à l’IS (1/3)

La base d’imposition à l’IS correspond au résultat fiscal. Il est égal à la différence


Produits imposables et Charges déductibles. De ce fait, le résultat comptable doit
faire l’objet d’une analyse tant des charges que des produits pour neutraliser les
éléments non assujettis.

L’analyse des charges et des produits peut donner lieu à la constatation d’erreurs
ou irrégularités dans les enregistrements comptables effectués pendant
l’exercice. De ce fait, il faut procéder au préalable à la rectification de ces erreurs
ou irrégularités avant de procéder aux retraitements fiscaux.
Base d’imposition à l’IS (2/3)

Deux catégories de retraitements doivent être opérées :


- Retraitements comptables permettant de corriger les erreurs comptables
constatées. Exemple: immobilisations constatées en charges, charges
constatées d’avance, produits constatés d’avance. Cette étape permettrait de
déterminer le « Résultat Comptable Rectifié ou Corrigé » ;

Augmentations de Réductions de
résultat résultat
Résultat Comptable (Résultat Avant Impôt)
-
-
-
Résultat Comptable Réctifié
Base d’imposition à l’IS (3/3)

Deux catégories de retraitements doivent être opérées :


- Retraitements fiscaux ayant pour objectif d’une part de rajouter les charges non
admises en déduction (réintégrations), et d’autre part, d’éliminer les produits
non imposables au titre de l’IS (déductions). Cette étape donnerait lieu à la
détermination du « Résultat Fiscal ».

Réintégrations Déductions
Résultat Comptable Réctifié
-
-
-
Résultat Fiscal
Les produits imposables

Produits d’Exploitation :
- C.A = Recettes réalisées + Créances acquises

- Variation des stocks de produits ;

- Travaux faits par l'entreprise pour elle-même ;

- Produits accessoires ;

- Subventions d’exploitation ;

- Autres produits d’exploitation ;

- Reprises d’exploitation / Transfert de charges.


Les produits imposables

Produits Financiers :
- Intérêts et autres produits financiers ;
- Gains de change ;
- Reprises financières / Transfert de charges ;

Les dividendes bénéficient d’un abattement de 100%, puisqu’ils ont déjà subi la Taxe
sur les produits des Actions (TPA) retenue à la source de 15%, libératoire de l’IS.

Les intérêts perçus au titre des placements à revenu fixe subissent la TPPRF (Taxe
sur les Produits de Placement à Revenu Fixe) retenue à la source de 20% non
libératoire de l’IS.
Les produits imposables

Produits non courants :


- Produits de cession des immobilisations ;

- Reprises sur subventions d’investissement ;

- Autres produits non courants ;

- Reprises non courantes / Transfert de charges.


Les charges déductibles

Conditions de déductibilité d’une charge :


- Elle doit être engagée pour les besoins d’exploitation ;

- Elle doit enregistrée en comptabilité et justifiée par une pièce valable ;

- Elle doit être rattachée à l’exercice en cours ;

- Elle doit se traduire par une diminution de l’actif net.


Les charges déductibles

Charges d’exploitation :
Les charges d’exploitation sont admises en déduction avec des précisions relatives aux charges ci-après :
- Les cadeaux publicitaires d'une valeur unitaire maximale de 100 DH portant soit la raison sociale, soit le
nom ou le sigle de la société, soit la marque des produits qu'elle fabrique ou dont elle fait le commerce ;
- les dons en argent ou en nature octroyés aux organismes reconnus d’utilité publique sont déductibles
sans limitation de plafond. En revanche ceux accordés aux œuvres sociales des entreprises publiques et
privées autorisées sont déductibles dans la limite de 2‰ du CA HT du donateur;
- Les primes versées en exécution de contrats d'assurances passés au profit de la société elle-même sur
la tête de son personnel dirigeant (chef d'entreprise, administrateur ou gérant de société, directeur) ou de
certains collaborateurs, sont exclues des charges déductibles. Mais en cas de décès de l'assuré, le
capital versé à la société constitue un produit passible de l’IS, à concurrence de la différence entre le
montant du capital et le montant des primes versées en exécution du contrat.
- ….
Les charges déductibles

Charges d’exploitation :
Les charges d’exploitation sont admises en déduction avec des précisions relatives aux charges ci-après :
- …….
- Les impôts et taxes admis en déduction sont ceux mis à la charge de la société, y compris les cotisations
supplémentaires émises au cours de l'exercice, à l'exception de l'impôt sur les sociétés et la retenue à la
source au titre des produits de placement à revenu fixe imputable à l’IS ;
- Les rémunérations allouées aux dirigeants sont déductibles du résultat fiscal dans la mesure où elles
n'excèdent pas la rétribution normale des fonctions exercées par les intéressés (salaires ou jetons de
présence) ;
- Les sommes distribuées au titre de la participation aux bénéfices de la société à un non salarié (un
associé par exemple) ne sont pas déductibles car elles ne sont pas considérées comme charges
- …
Les charges déductibles

Charges d’exploitation :
Les charges d’exploitation sont admises en déduction avec des précisions relatives aux charges ci-après :
- …….
- Les dotations aux amortissements sont déductibles à condition que les biens en question appartiennent à
la société ; qu’ils soient enregistrés à son actif immobilisé ; et que les amortissements y afférents soient
constatés régulièrement en comptabilité.
- Le taux d'amortissement des véhicules de transport de personnes ne peut être inférieur à 20% par an et
la valeur totale fiscalement déductible, répartie sur 5 ans à parts égales, ne peut être supérieure à
300.000 MAD TTC par véhicule.
- Les dotations aux provisions sont déductibles à condition qu’elles soient liées à des événements réels
survenus au cours de l'exercice ; qu’elles soient destinées à faire face à une dépréciation, une perte ou
une charge déductible ; et que les pertes et charges soient nettement précisées quant à leur nature.
Les charges déductibles

Charges financières :
Les charges financières sont admises en déduction lorsqu’elles sont supportées pour les besoins
d’exploitation, avec des précisions relatives aux charges ci-après :
- Les intérêts relatifs aux comptes courants d’associés (CCA) sont déductibles à condition que le capital
social soit entièrement libéré. Toutefois, le montant des CCA servant de base de calcul des intérêts ne
peut excéder le montant du capital social et le taux des intérêts déductibles ne peut être supérieur au
taux fixé annuellement, par arrêté du Ministre chargé des finances.
o 2022 : 1,42%

o 2021 : 1,63%

o 2020 : 2,23%

o 2019 : 2,19%

- Les écarts de conversion-actif, relatifs aux diminutions des créances et à l’augmentation des dettes, sont
déductibles pour la détermination du résultat de l’exercice de leur constatation.
Les charges déductibles

Charges non courantes :


Les charges non courantes sont admises en déduction lorsqu’elles sont liées à l’exploitation exception faite
des principaux éléments ci-après :
- Les pénalités, amendes et majorations appliquées à la société suite à des infractions aux dispositions
légales et réglementaires en vigueur. En revanche, les dommages et intérêts, mis à la charge d'une société
par suite d'un jugement judiciaire, sont admis en déduction du résultat fiscal de l'exercice au cours duquel
le jugement définitif est intervenu.
- La perte subie par une société du fait d’une caution pour un tiers, devenu défaillant, présente le caractère
d'une charge non courante non déductible.
Les charges non déductibles
Charges non déductibles totalement
Certaines charges ne sont pas déductibles totalement, bien qu’elles soient supportées dans le cadre de
l'exploitation de la société. Il s’agit :
o des amendes, pénalités et majorations ;
o des charges non justifiées par une pièce régulière;
o des libéralités.

Charges et pertes non déductibles en partie


Les dépenses en espèces ne sont déductibles du résultat fiscal que dans la limite de cinq mille (5.000) dirhams
par jour et par fournisseur sans dépasser cinquante mille (50.000) dirhams par mois et par fournisseur.
Le déficit ou le reliquat du déficit d'un exercice comptable peut être déduit des bénéfices des exercices
comptables suivants jusqu'au quatrième exercice qui suit l'exercice déficitaire. Cette limitation du délai de
déduction n'est pas applicable au déficit ou à la fraction du déficit correspondant à des amortissements
régulièrement comptabilisés et compris dans les charges déductibles de l'exercice.
La liquidation de l’IS

❑ La période d’imposition

❑ Les taux d’imposition

❑ La cotisation minimale

❑ Le paiement de l’IS
La période d’imposition

L'impôt sur les sociétés est calculé d'après le bénéfice réalisé au cours de chaque exercice
comptable qui ne peut être supérieur à 12 mois.

Dans le cas où une société qui débute son activité à une date différente de celle prévue pour
l'ouverture de son année sociale définie dans ses statuts, celle-ci devra arrêter son premier
bilan à la date fixée pour la clôture de son année sociale et déposer la déclaration
correspondante dans les délais prévus à cet effet.

Cette période d'exploitation, nécessairement inférieure à 12 mois, sera considérée comme un


exercice autonome et par suite ne saurait être cumulable avec toute autre période lui
succédant, pour la détermination du résultat imposable.
Les taux d’imposition

Le Taux normal de l’IS


C’est un taux proportionnel en fonction du résultat fiscal calculé selon le barème ci-après :

Bénéfice net (MAD) Taux


Inférieur ou égal à 300 000 10%
de 300 001 à 1 000 000 20%
Supérieur à 1 000 000 31%

Toutefois, le taux appliqué à la tranche du résultat fiscal supérieure à 1 MMAD est de 20% pour :
- Les entreprises exportatrices de produits ou de services au prorata du CA réalisé à l’export
- les entreprises hôtelières et les établissements d’animation touristique au prorata du CA en devises
- les établissements privés d’enseignement ou de formation professionnelle
- les sociétés sportives

- … (Article 19 – I – A)
Les taux d’imposition

Les Taux spécifiques de l’IS

37%, appliqué aux établissements de crédit et assimilés et les entreprises d’assurance

15%, appliqué aux entreprises exerçant leurs activités dans les zones d’accélération
industrielle ainsi qu’aux sociétés de service ayant le statut "CFC", au-delà de la période
de 5 exercices d’exonération.

Pour les sociétés exerçant une activité industrielle, à l’exclusion de celles dont le bénéfice net
est égal ou supérieur à cent millions (100 000 000) de dirhams, le taux du barème de 31% est
ramené à 26%
La cotisation minimale (1/2)

La cotisation minimale est un minimum d’imposition que les contribuables soumis à l’impôt sur les
sociétés ou à l’impôt sur le revenu sont tenus de verser, même en l’absence de bénéfice.
La base de calcul de la CM est composée des éléments ci-après :
• le chiffre d’affaires et les autres produits d’exploitation
• les produits financiers
• les subventions et dons reçus de l’Etat, des collectivités locales et des tiers figurant
parmi les produits d’exploitation
• les produits non courants
DDFF
La cotisation minimale (2/2)
……
Le taux normal de la CM est de 0,50%
Le taux réduit de la CM est fixé 0,25% pour le cas des produits nécessité.
Les sociétés sont exonérées de la cotisation minimale pendant les 36 premiers mois suivant la
date du début de leur exploitation, sans dépasser la limite de 60 mois suivant la date de
constitution de la société.
Toutefois, le taux de CM est porté à 0,60%, lorsqu’au-delà de la période d’exonération
précitée, le résultat courant hors amortissement est déclaré négatif par l’entreprise, au titre de
deux exercices consécutifs
Ce taux est ramené à 0,4% pour les entreprises qui dégagent un résultat courant hors
amortissements positif.
Le montant de la CM ne doit en tout cas être inférieur à 3.000 MAD.
la cotisation minimale acquittée n’ouvre pas droit à l’imputation sur le montant de l’IS qui
excède la cotisation minimale des exercices suivants (définitivement acquise par
l’administration fiscale.
Le paiement de l’IS
L’IS donne lieu au versement anticipé de 4 acomptes qui font l’objet de régularisation à la fin de chaque
exercice comptable, après avoir déterminé le résultat de l’exercice.

Acomptes provisionnels
La société procède, au titre de l'exercice comptable en cours, au versement de 4 Acomptes Provisionnels
(AP) représentant chacun 25% du montant de l'impôt dû au titre de l’ exercice précédent.
Les acomptes provisionnels doivent être versés à l’administration fiscale avant l'expiration des 3e, 6e, 9e
et 12e mois suivant la date d'ouverture de l'exercice comptable en cours.
Par exemple, une société dont l’exercice coïncide avec l’année civile doit payer ses acomptes comme suit :
o 1e acompte : avant le 31 mars ;
o 2e acompte : avant le 30 juin ;
o 3e acompte : avant le 30 septembre ;
o 4e acompte : avant le 31 décembre.
Le paiement de l’IS
L’IS donne lieu au versement anticipé de 4 acomptes qui font l’objet de régularisation à la fin de chaque
exercice comptable, après avoir déterminé le résultat de l’exercice.
……

Régularisation de l’IS

Dans les 3 mois qui suivent la date de clôture de l’exercice comptable, la société procède à la liquidation
de l’IS dû en tenant compte des AP versés pour ledit exercice. 2 cas se présentent :
▪ IS dû > ∑ AP, ➔ Complément d’IS à payer ;
▪ IS dû < ∑ AP, ➔ Excédent d’impôt à imputer sur les AP dus au titre des exercices suivants et
éventuellement sur l’impôt dû.

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