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Pour l’obtention du
Master Spécialité Conseil et Audit des Organisations
Sous le thème :
REMERCIEMENTS --------------------------------------------------------------------- 2
RÉSUMÉ/ABSTRACT ------------------------------------------------------------------ 6
1
REMERCIEMENTS
À l’issue de ce travail, je tiens à remercier « Allah » qui m’a aidée à réaliser ce
projet de fin d’étude et qui m’a donnée de lueurs d’espoir à chaque fois que je
crois ce serai difficile d’aboutir à ce que je voulais.
Tout d’abord je tiens à remercier en premier lieu mes parents qui ont su
parfaitement m'accompagner durant mes études universitaires tant sur le plan
matériel, financier que moral. Qu'ils trouvent ici l'assurance de ma totale
reconnaissance et ma profonde humilité.
Une mention spéciale à mon encadrant professionnel « Asaas Hamza », qui m’a
permet d’être rigoureuse et méthodique dans la réalisation de ce projet. Grace à
son encadrement, assistance, aux précieuses informations et orientations qu’il
m’a donnée.
2
DÉDICACE
A mes très chers parents,
lignes.
votre soutien que vous n’avez pas manqué de m’offrir tout le long
donnez.
A mes amis,
Pour tous les bons moments qu’on a partagés, pour tous les beaux
Je vous remercie
Lakhlifi Chaymae
3
LISTE DES ABREVIATIONS
CI : Contrôle interne
SA : Société anonyme
BC : Bon de Commande
BR : Bon de Réception
O/N : OUI/NON
FAC : Facture
4
LISTE DES TABLEAUX
TABLEAU 01 : LES SERVICES INTERVENANTS DANS LA FONCTION ACHAT 34
5
RÉSUMÉ/ABSTRACT
Résumé :
Le contrôle interne est une notion très importante pour les entreprises, pour leur management,
et qui a pour but de permettre de maîtriser au mieux l’ensemble des processus mis en œuvre
par l’entreprise pour réaliser ses objectifs. Il joue un rôle de facteur de succès et d’avantage
concurrentiel. Mais le contrainte ce que ce contrôle interne présentes des inconvénients liés à
ces processus, leurs limités d’atteindre les objectifs de la société. C’est pourquoi une
évaluation de contrôle interne est nécessaire pour identifier, dans les zones à risques, les
contrôles internes sur lesquels lʹ auditeur souhaite s’appuyer afin dʹ alléger ses propres
contrôles et proposé des recommandations et des pistes d’amélioration.
Abstract:
Internal control is a very important concept for companies, for their management, and its
purpose is to enable the best possible control of all the processes implemented by the
company to achieve its objectives. It plays a role as a factor of success and competitive
advantage. However, internal control does have its drawbacks and limitations in terms of
achieving the company's objectives. This is why an internal control assessment is necessary to
identify, in risk areas, the internal controls on which lʹ auditor wishes to rely in order to dʹ
lighten its own controls and propose recommendations and avenues for improvement.
The assessment of internal control is made by dividing the company into circuits that cover
the different processes of the company, of which the purchasing-procurement cycle is the
process on which my work is based. Indeed, this function plays a strategic role, constitutes an
6
important part of the expenses of the company "SA MESSEM MAROCCO", and considers
itself as one of the pillars of the good management of this one. This explains the importance
of the study of the Purchasing-Supplier cycle.
7
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Actuellement le monde des organisations publiques et privées, évolue dans un
environnement de plus en plus complexe et instable caractérisé par une perpétuelle
turbulence, de la multiplicité des acteurs, de l’innovation, les goûts changeants du public, le
développement des échanges internationaux et un climat de crise économique. En plus de ces
défis, les entreprises sont devenues exposées à des risques et des défaillances différentes
rencontrées au niveau de la gestion ce qui leur oblige à faire face à ces risques et réduire les
incertitudes en disposant des outils de maitrise des risques plus efficaces dans les
organisations.
Pour que les entreprises assurent leur pérennité et leur compétitivité, ils doivent gérés, évalués
et maitrisés les risques qui ne peut se réalisé qu’à travers l’existence d’un système de contrôle
interne pertinent et efficace, qui permet aux entités de mesurer et optimiser les performances
dans un environnement sécurisé et en conformité avec les lois et règlements et de procéder à
temps aux adaptations nécessaires à la croissance de l’activité.
Par ailleurs, le système de contrôle interne présente des limites manifestées par plusieurs
facteurs, notamment des incertitudes du monde extérieur, de l'exercice de la faculté de
jugement ou de dysfonctionnements pouvant survenir en raison d'une défaillance humaine ou
d'une simple erreur. Dû à cette situation, une évaluation de contrôle interne par l’audit interne
est nécessaire en vue d’identifier, dans les zones à risques, les contrôles internes sur lesquels lʹ
auditeur souhaite s’appuyer afin dʹ alléger ses propres contrôles.
8
processus de management des risques, de contrôle et de gouvernement d’entreprise et en
faisant des propositions pour renforcer son efficacité.
Tout d’abord le cycle achat-fournisseur présent une importance indéniable dans toutes
entité et constitue plus particulièrement un levier sur lequel on peut agir pour améliorer les
indicateurs de gestion de l’entreprise. Or la rentabilité et la compétitivité des entreprises
dépendent aujourd’hui pour une large partie d’une politique d’achats efficace et d’une bonne
gestion des approvisionnements.
Cependant, vue la nécessité de cette fonction et l’ensemble des risques qui peuvent entraver
son déroulement et développement en bonnes conditions, nous avons choisi de nous intéresser
à ce sujet d’importance pour toute entreprise, quelle que soit sa taille et les objectifs
spécifiques qu’elle puisse se fixent.
9
- Quels sont les apports des améliorations proposées à l’entreprise pour remédier à ces
déficiences?
Tout au long de cette analyse, nous aborderons ce sujet sous trois chapitres :
Le premier, débutera avec une présentation théorique exhaustive des différentes notions
relatives au contrôle interne, audit interne et le cycle achat fournisseur. Le deuxième chapitre
contient un aperçu sur le contexte du stage à savoir le secteur d’activité de l’entreprise
d’accueil et par la suite une présentation de celle-ci et de son évolution ainsi une description
de la méthodologie d’analyse et les outils mis en œuvre pour l’évaluation du contrôle interne.
Au niveau du troisième chapitre, nous commencerons par une description narrative du cycle
achat-fournisseur par la suite la présentation des tests effectués pour évalués le contrôle
interne et les principaux éléments relevés. Et en dernier lieu, il sera question de proposer des
solutions et de recommandations suite à l’évaluation ainsi que des perspectives d’amélioration
de l’entité d’accueil.
10
Chapitre 1 : Le cadre théorique générale
d’évaluation du contrôle interne du cycle
Achat-Fournisseur
11
Chapitre 1 : Le cadre théorique générale d’évaluation du contrôle
interne du cycle Achat-Fournisseur
Dans ce chapitre, nous allons décrire tous les concepts qui entourent l’évaluation de contrôle
interne du cycle achats/fournisseurs à travers ses définitions et objectifs, ses composantes et
de faire ressortir les caractéristiques de ce cycle en son m’entrant son importances pour les
entreprises.
Aujourd'hui, la notion d’évaluation de contrôle interne occupe une position cruciale au sein de
l'entreprise, du fait qu’il a connu, au fils des années, une évolution continue arrivant à
améliorer et approfondir d’avantage le concept. De ce fait, il nous semble donc essentiel
d’adopter une approche historique au cours de sa définition.
1-Généralité sur le contrôle interne et l’audit interne et la relation entre les deux
concepts
Le contrôle interne est parfois confondu avec l’audit interne. En effet ce dernier est un service
au sein de l’entreprise alors que le contrôle interne ne correspond ni à un service ni à une
fonction mais à des éléments d’organisations que l’on retrouve dans tout les services de
l’entreprise. Pour cela, cette partie est consacrée essentiellement à présenter la notion du
contrôle interne.
Les définitions du contrôle interne sont nombreuses, mais nous allons citer les définitions qui
semblent les plus pertinentes, universelles et qui traitent d’une façon claire ce concept.
Le contrôle interne est définit selon coso1 comme suit : « Le contrôle interne est un processus
mis en œuvre par le conseil, le management et les collaborateurs d’une entité, destiné à
1
Coso : référentiel de contrôle interne défini par le Committee Of Sponsoring Organizations of the Treadway
Commission.
12
fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation d’objectifs liés aux opérations, au
reporting et à la conformité. »2
Cette définition renvoie à certains concepts fondamentaux et met l’accent sur les aspects 3
suivants du contrôle interne :
Il est axé sur la réalisation d’objectifs relevant d’une ou plusieurs catégories – objectifs liés
aux opérations, au reporting et à la conformité ;
Il s’agit d’un processus qui repose sur la mise en œuvre de tâches et d’activités continues.
Il constitue un moyen et non une fin en soi ;
Il est mis en œuvre par des personnes. Il ne repose pas simplement sur un ensemble de
règles et de manuels de procédures, de documents et de systèmes ; il est assuré par des
personnes œuvrant à tous les niveaux de l’organisation ;
Il permet à la direction générale et au conseil d’obtenir une assurance raisonnable et non
une assurance absolue ;
Il est adaptable à la structure de toute entité. Il offre une certaine souplesse d’application
pour l’ensemble de l’entité ou une filiale, une division, une unité opérationnelle ou un
processus métier en particulier.
Selon B. Fain et V. Faure 1948 le contrôle interne est définit comme suit « le contrôle
interne consiste en une organisation rationnelle de la comptabilité et du service comptable
visant à prévenir, tout au moins à découvrir sans retard, les erreurs et les fraudes. »4
Le cadre de référence de l'AMF5 considère que : « Le contrôle interne est un système de la
société, défini et mis en œuvre sous sa responsabilité. Il comprend un ensemble de moyens, de
comportements, de procédures et d'actions adaptés aux caractéristiques propres de chaque
société qui :
Contribue à la maîtrise de ses activités, à l'efficacité de ses opérations ainsi qu'à l'utilisation
efficiente de ses ressources.
Doit lui permettre de prendre en compte de manière appropriée les risques significatifs,
qu'ils soient opérationnels, financiers ou de conformité. »6
2
PWC – Price Waterhouse Coopers, IFACI, 2014, « COSO - RÉFÉRENTIEL INTÉGRÉ DE CONTRÔLE
INTERNE : PRINCIPES DE MISE EN OEUVRE ET DE PILOTAGE » Édition : Eyrolles, Page : 19.
3
Idem, page 19.
4
WIKI.COMPTA, 04/11/2010, Article publié sur le site : http://www.wiki-compta.com/controle_interne.php,
consulté le 13/04/2020.
5
AMF : L'Autorité des Marchés Financiers (AMF).
6
Idem, publié sur le site http://www.wiki-compta.com/controle_interne.php, consulté le 13/04/2020.
13
des actifs, la prévention et la détection des fraudes, l’exactitude et l’exhaustivité des
enregistrements comptables, l’établissement en temps voulu d’informations comptables et
financières stables. ».
Le contrôle interne s'inscrit dans une démarche de gestion des risques déployés au sein d'une
entreprise pour la maîtrise de ses activités. De ce fait, le Référentiel COSO propose trois
catégories d’objectifs, ce qui permet aux organisations de prendre en compte différents
aspects du contrôle interne :
Objectifs liés aux opérations : ils concernent l’efficacité et l’efficience des opérations. Il s’agit
notamment des objectifs de performance opérationnelle et financière, ainsi que de sauvegarde
des actifs ;
Objectifs liés au reporting : ils concernent le reporting interne et externe, financier et extra-
financier. Ils peuvent viser la fiabilité, le respect des délais, la transparence ou d’autres
exigences des régulateurs, des organismes de normalisation reconnus ou des instructions
internes ;
Objectifs liés à la conformité : ils concernent le respect des lois et règlements applicables à
l’entité.
Le contrôle interne repose sur 7 principes/ règles de conduite ou de percepts, leurs respects
permettent au système de contrôle d’avoir sa crédibilité, garantir une qualité satisfaisante et de
réaliser convenablement les objectifs qui lui sont assignés. Il s’agit des principes suivants :
A- Organisation :
Le bon fonctionnement de contrôle interne s’appuyé sur des facteurs de bases importants qui
sont :
- Séparation des tâches : faire intervenir plusieurs secteurs ou plusieurs personnes dans les
phases successives de réalisation.
7
Bernard, Frédéric,Gayraud, Rémi, Rousseau, Laurent, 2013, « CONTRÔLE INTERNE ÉD 4 », Édition :
Maxima, Page :24.
8
PWC – Price Waterhouse Coopers, IFACI, 2014, « COSO - RÉFÉRENTIEL INTÉGRÉ DE CONTRÔLE
INTERNE : PRINCIPES DE MISE EN OEUVRE ET DE PILOTAGE » Édition : Eyrolles, Page : 20.
9
Bernard, Frédéric,Gayraud, Rémi, Rousseau, Laurent, 2013, « CONTRÔLE INTERNE ÉD 4 », Édition :
Maxima, Page :39.
14
- Supervision : obtenir la garantie de la qualité des tâches exécutées.
- Dispositif : ensemble des mesures prises, des moyens mis en œuvre dans le but d’atteindre
les objectifs de Contrôle Interne
B- Intégration :
Les procédures de contrôle interne doivent permettre le fonctionnement d’un système d’auto-
contrôle qui permet de déceler des anomalies par des recoupements ou des contrôles
réciproques.
- Les recoupements consistent à comparer des informations semblables alors qu’elles existent
dans des documents différents. Ils permettent de s’assurer de la fiabilité d’une information au
moyen de renseignements émanant de sources différentes (concordance d’un compte collectif
avec la somme des comptes individuels).
- Les contrôles réciproques consistent en un traitement subséquent ou simultané d’une
information selon la même procédure, mais par un agent différent, de façon à vérifier
l’identité des résultats obtenus (total des relevés de chèques reçus et total des bordereaux de
remise sen banque).
C- Permanence :
Le Contrôle Interne s’inscrit dans une surveillance permanente et un examen régulier vise la
continuité et la pérennité de l’organisme, il doit s’adapter à l’évolution de l’environnement de
l’organisation.
D- Universalité :
Le Contrôle Interne s’applique à l’ensemble des activités de l’entreprise et doit être mis en
œuvre par l’ensemble du personnel en tout temps et en tout lieu. Autrement dit personne n'est
exclu du contrôle par quelle considérations que ce soient : il n'y a ni privilège ni domaines
réservés, ni établissement mis en dehors du contrôle interne.
E- Indépendance :
Les objectifs du Contrôle Interne doivent être respectés quels que soient les moyens et les
méthodes de l’entreprise. Il s'agit de vérifier que le paramétrage des systèmes automatisés de
gestion n'élimine pas certains contrôles.
F- Harmonie :
15
Le Contrôle Interne doit être adapté aux caractéristiques et spécificités de l’entreprise et à son
environnement.
G- Information10 :
Les informations doivent être, pertinentes, objectives utiles, vérifiables et communicables,
c’est-à-dire :
- Pertinente, autrement dit adaptée à son objet et à son utilisation. Elle doit être disponible et
accessible dans les temps et lieux voulus ;
- Objective, car elle ne doit en aucun cas être « déformée » dans un but particulier ;
- Communicable, en d'autres termes, le destinataire doit pouvoir tirer clairement les
informations dont il a besoin à partir des informations reçues ;
- Vérifiable, car il doit être possible d'en retrouver les sources grâce à des références
appropriées permettant de justifier l'information et de l'authentifie
H- La qualité du personnel11 :
Le contrôle interne sans personnel de qualité est voué à l'échec. La qualité du personnel
comprend la compétence et l'honnêteté ; cependant la fragilité du facteur humain rend
toujours nécessaires des bonnes procédures du contrôle interne.
Le contrôle interne référence cinq composantes étroitement liées entre eux, et qui sont
intégrées à la conduite des affaires, aux processus de gestion. Bien que ces composantes
soient applicables à toutes les entités, leur mise en œuvre peut être faite de manière différente
selon la taille de celles-ci.
Les composantes12 de contrôle interne sont les suivantes :
A- Environnement de contrôle :
L'environnement de contrôle est l’ensemble des normes, des processus et des structures qui
constituent le socle de la mise en œuvre du contrôle interne dans toute l’organisation, c’est
l'univers qui englobe l’intégrité et les valeurs éthiques de l’organisation, les éléments
permettant au conseil d’exercer ses responsabilités en matière de surveillance, la structure
organisationnelle ainsi que l’attribution des pouvoirs et des responsabilités. L'environnement
10
Prudence BOCOVO, 2010, Mémoire online, « ÉVALUATION DU CONTRÔLE INTERNE DU CYCLE
TRÉSORERIE PAR L'AUDITEUR EXTERNE », Publié sur le site :
https://www.memoireonline.com/01/13/6785/m_evaluation-du-contrle-interne-du-cycle-Tresorerie-par-l-
auditeur-externe-Cas-du-Fonds-Routier-a6.html , Consulté le : 15/04/2020.
11
Idem.
12
PWC – Price Waterhouse Coopers, IFACI, 2014, « COSO - RÉFÉRENTIEL INTÉGRÉ DE CONTRÔLE
INTERNE : PRINCIPES DE MISE EN OEUVRE ET DE PILOTAGE » Édition : Eyrolles, Page : 20/21/22.
16
de contrôle comprend des concepts tels que, l'attitude, la connaissance, la compétence et le
style.
C- Activités de contrôle :
Les activités de contrôle peuvent se définir comme l’application de l’ensemble des règles,
normes et procédures qui visent à apporter l’assurance raisonnable que les instructions
émanent du management pour maîtriser les risques susceptibles d’affecter la réalisation des
objectifs sont mises en œuvre. Les activités de contrôle sont menées à tous les niveaux
hiérarchiques et fonctionnels de la structure. Il peut s’agir de contrôles préventifs ou détectifs,
comprennent des actions aussi variées qu'approuver et autoriser, vérifier et rapprocher,
apprécier les performances opérationnelles, la protection des actifs ou la séparation des
taches.
D- L’information et la communication :
Au niveau de ses responsabilités en matière de contrôle interne et pour l’atteint de ses
objectifs, toute entreprises nécessitent un certain nombre d’informations. Le management
obtient, produit, et utilise des informations pertinentes et de qualité, d’origine interne ou
externe, pour faciliter le fonctionnement des autres composantes du contrôle interne. La
communication efficace est le vecteur continu et itératif par lequel l’information nécessaire
est fournie, partagée et obtenue. La communication interne est le moyen par lequel
l’information est transmit et diffusé dans toute l’entité, en amont, en aval, et de façon
transversale. Elle permet à la direction générale de fournir aux collaborateurs un message clair
sur l’importance des responsabilités de chacun en matière de contrôle. La communication
externe revêt un double aspect : elle permet de recevoir en interne des informations externes
17
pertinentes et de fournir des informations aux tiers conformément à leurs exigences et à leurs
attentes.
E- Le pilotage :
Le pilotage est un processus qui évalue la qualité du contrôle interne au fil du temps au moyen
d'évaluations continu et ponctuelles ou à une combinaison de ces deux formes d’évaluation
pour s’assurer que chacune des cinq éléments du contrôle interne et les percepts qui leur sont
liés sont mis en place et fonctionnent. Les évaluations continues, qui sont intégrées dans les
processus métier à tous les niveaux de l’entité, permettent de disposer d’informations en
temps voulu. Alors que Les évaluations ponctuelles, réalisées périodiquement, varient
généralement en termes de périmètre et de fréquence, en fonction de l’évaluation des risques,
de l’efficacité des évaluations continues et d’autres considérations d’ordre managérial.
A- L’erreur humaine :
Étant donné que le CI est considéré comme un process qui est essentiellement basée et animés
par des hommes, Même si l’automatisation, l’informatisation, la numérisation, ont de plus en
mécanisé et systématisé les façons de faire et leur supervision, les paramétrages restent dans
des mains humaines. On ne peut pas empêcher l’homme de se tromper, ce qui d’ailleurs n’est
pas souhaitable puisque les erreurs sont à l’origine de bien des progrès.
Tout système de contrôle interne peut être affectée par une erreur de conception, de jugement
ou d'interprétation, par l'équivoque, la nonchalance, la fatigue ou encore la distraction.
B- La fraude :
Une autre limite à propos du contrôle interne concerne la fraude. Là-aussi rien ne garantit à
une organisation qu’elle puisse être totalement exonérée de toute malversation. La prévention
minimise le risque de fraude, elle ne l’élimine pas. Le perfectionnement et la puissance des
outils préventifs et détectifs n’empêchent pas les détournements et autres escroqueries.
C- Le coût :
Des investissements supplémentaires et des recrutements peuvent être générés à cause de
l’implantation du système de contrôle interne, ce qui signifie plus de charges. Donc les coûts
doivent toujours être en adéquation avec les moyens de l’entreprise et en comparaison avec
les avantages procurés par cette augmentation des coûts.
13
Prudence BOCOVO, 2010, Mémoire online, « ÉVALUATION DU CONTRÔLE INTERNE DU CYCLE
TRÉSORERIE PAR L'AUDITEUR EXTERNE », Publié sur le site :
https://www.memoireonline.com/01/13/6785/m_evaluation-du-contrle-interne-du-cycle-Tresorerie-par-l-
auditeur-externe-Cas-du-Fonds-Routier-a6.html , Consulté le : 18/04/2020.
18
1-2 Aperçu sur l’audit interne :
L’audit interne est une fonction qui présente de grandes spécificités et ne peut être comparée à
aucune autre. Elle se considère comme l'un des rouages essentiels du système de contrôle
interne et dispos en fait des caractéristiques d’une profession normée à l’échelle
internationale. Aucune entreprise ne peut donc s'en dessaisir, ne serait-ce que partiellement,
sans perdre dans le même temps la maîtrise d'un élément clé de sa survie. .
L’IIA14 juin 1999 définit l’audit interne15 comme « une activité indépendante et objective qui
donne à une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte
ses conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette
organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et
méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle et de gouvernement
d’entreprise et en faisant des propositions pour renforcer son efficacité. »
Définition proposée par Robert OBERT16 :
« Généralement, les définitions de l'audit données par les auteurs convergent vers une mission
d'opinion :
Confiée à un professionnel « indépendant » (audit interne ou externe) ;
Utilisant une méthodologie spécifique ;
et justifiant un niveau de diligence acceptable par rapport à des normes »
Selon la théorie classique 17 :
« L’audit interne assume par délégation une partie de la responsabilité de contrôle de la
direction. »
L’audit interne devient une activité incontournable, son objectif est de protéger l’organisation
tout en assurant la création de valeur, il contribue à la réalisation des objectifs de l’entreprise
et donne avec objectivité une assurance et des points de vue sur l’efficacité et l’efficience des
processus de management des risques, de contrôle interne et de gouvernance.
14
L’IIA: The Institute of Internal Auditors.
15
Renard, Jacques, 2017, « THÉORIE ET PRATIQUE DE L’AUDIT INTERNE : PRIMÉ PAR L’IFACI
ED.10 », Édition : Eyrolles, page : 64.
16
Idem, page 65.
17
Idem, page 68.
18
IIA, «RÔLE DE L’AUDIT INTERNE DANS LA GOUVERNANCE», publié sur le site :
https://na.theiia.org/translations/PublicDocuments/Internal-Auditings-Role-in-Corporate-Governance_FRE.pdf,
consulté le : 25/04/2020.
19
Par ailleurs, l’audit interne est d’autant plus en mesure de fournir une assurance lorsque le
niveau, la qualité et la structure de ses ressources sont en phase avec la stratégie de
l’organisation et les Normes de l’IIA. La capacité de l’audit interne à fournir ce service est
renforcé lorsqu’il ne subit aucune influence inappropriée. En maintenant son indépendance,
l’audit interne peut effectuer ses évaluations de manière objective, et délivrer à la direction et
au Conseil une analyse éclairée et sans biais concernant les processus de gouvernance, de
management des risques et de contrôle interne. A partir de ces constats, l’audit interne
recommande des évolutions pour améliorer ces processus et suit leur mise en œuvre. En effet,
l’audit interne a pour rôle d’aide à la maîtrise des risques, en connaissant les risques, leurs
évolution, en s’impliquant dans la vérification du processus et apportant souvent un soutien
actif et continu dans son élaboration.
19
Élisabeth Bertin, 2007, «AUDIT INTERNE : ENJEUX ET PRATIQUES À L’INTERNATIONAL»,
Édition : Eyrolles, Page : 22/23.
20
En effet, toute information comptable et financière peut avoir des conséquences graves sur
l’entreprise. Donc, il s’avère indispensable pour les dirigeants de s’assurer de la sincérité des
informations, c’est pour cela qu’ils font appel à un expert indépendant ou cabinet d’audit qui
leur fournir une opinion objective et sincère sur leurs états financiers.
c- L’audit de stratégie :
La mission d’audit de stratégie est un examen qui consiste à juger la qualité et la cohérence de
la stratégie globale de l’entreprise avec toutes les autres fonctions, et voir si les projets
d’investissements mis en vigueur sont maitrisés et aboutissent aux résultats escomptés. En
effet, l’auditeur doit identifier les risques associés aux objectifs et aux grandes orientations
stratégiques définies par l’organisation et évaluer la conformité ou la cohérence d’ensemble
entre ce qui avait été dit et ce qui est fait dans le but d’apprécier la performance des
réalisations.
Bref, l’audit de stratégie est : « Une confrontation de l’ensemble des politiques et stratégies
de l’entreprise avec le milieu dans lequel elles se situent pour en vérifier la cohérence
globale » Renard, 1998 : 48
21
Enfin, le quatrième niveau de contrôle est celui de l’audit de stratégie. On estime aujourd’hui
que « les décisions stratégiques qui portent sur grandes orientations et les choix fondamentaux
» sont potentiellement porteuses de risques pouvant compromettre la vie de l’organisation.
L’audit de stratégie va consister à apprécier la pertinence des objectifs et leur degré de
cohérence avec les finalités de l’organisation.
L’audit de stratégie constitue le « top développement » de la fonction d’audit interne. Pour
réaliser ce type d’audit, l’auditeur interne doit disposer d’un niveau d’expertise suffisant et
faire preuve d’une grande maturité. On admet que ce type d’audit soit confié à des consultants
externes.
Le contrôle interne ne doit pas être confondu avec l'audit interne, Le dispositif de Contrôle
Interne est complété par la fonction d’Audit Interne, organe indépendant au sein de
l’organisation, rattaché de préférence à la Direction Générale et véritable pierre angulaire de
l’édifice. Ces missions sont d’être garantes du respect et de la bonne application des règles du
Groupe et d’évaluer l’efficacité de règles locales qui ont été édictées et mises en œuvre sur le
terrain.
L’Audit Interne (ou le Contrôle Interne de second degré) évalue le degré de maîtrise des
opérations au sein d’une organisation, lui apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue
à créer de la valeur ajoutée.
Le rôle de l’audit interne est d’assurer la maitrise du fonctionnement des procédures internes à
l’entreprise et de garantir l’efficacité des dispositifs menés par l’organisation. Donc, le
contrôle interne constitue pour l’audit interne un objectif à atteindre.
Le contrôle interne est une notion très importante et devenu une nécessité absolue pour les
entreprises, pour leur management, la maitrise de ses activités, l’efficacité de ses processus et
à l’utilisation efficace et optimale de ses ressources. De ce fait l’appréciation du système de
contrôle interne revêt un caractère vital et une phase déterminante dû à l’image fidèle du
sérieux que donne à l’entreprise au niveau des opérations, de l’information financière et de la
conformité par rapport aux lois et règlements en vigueur vis à vis de ses partenaires internes et
externes.
22
En effet, L’objectif20 de cette phase est de déterminer :
- Comment les contrôles mis en place par l’entreprise permettent d’atteindre les objectifs de
contrôles ;
- Si l’information collectée sur le système est correcte ;
- L’efficacité des contrôles prévus et les risques inhérents aux systèmes du fait de l’absence de
contrôles qui répondent aux objectifs.
Par ailleurs, l’évaluation de contrôle interne se réalise selon la démarche suivante :
Teste de conformité
L’évaluation préliminaire
Test de permanence
L’évaluation définitive
Recommandations
L’évaluation de contrôle interne commence par cette phase qui constitue l’étape la plus
importante, puisqu’elle permet à l’auditeur, d’obtenir une compréhension des particularités de
contrôle interne, y compris ses procédures, en collectant sur chaque cycle, l’ensemble des
informations documentaires, qui caractérisent le déroulement des opérations, depuis
l’opération elle-même jusqu’à sa comptabilisation.
Le recensement des informations documentaires peut se faire soit par :
20
Mr WHANNOU SERGE, 2019, Support de cours master, « AUDIT COMPTABLE ET FINANCIER », publié
sur le site : https://www.dphu.org/uploads/attachements/books/books_1711_0.pdf, consulté le 02/03/2020.
23
- Les documents internes à l’entreprise :
Rapport constitué par l’expert comptable ou le CAC lors d’une intervention précédente ;
Rapports rédigés par d’autres professionnels.
Entretien avec les acteurs qui les mettent en œuvre.
Cette formalisation peut se faire sous forme narrative, mais il est préférable de l’accompagner
d’organigrammes.
Une fois la description des procédures a été effectué, l’auditeur doit confronter sa vision
du système de traitement des transactions avec la réalité de l’entreprise.
En effet, cette phase consiste à vérifier que les procédures de contrôle interne sont conformes
à la réalité et donc à corriger les erreurs de compréhension ou les inexactitudes de description
des procédures. Pour ce faire, le réviseur suit pas à pas le déroulement de la réalité de
quelques transactions suivant la procédure depuis le début jusqu'à la fin pour s’assurer ses
existences, tout au long de l’année et non seulement à la date d’arrêté des comptes.
21
Rapport définitive, 4 Juillet 2009, GUIDE D'AUDIT COMPTABLE ET FINANCIER, « ÉVALUATION DE
CONTRÔLE INTERNE », publié sur le site : https://cgsp.ml/wp-content/uploads/2017/11/7-Evaluation-
Controle-interne.pdf, consulté le 14/04/2020.
22
PIGÉ BONOÎT 2017, paris, «AUDIT ET CONTRÔLE INTERNE : DE LA CONFORMITÉ AU
JUGEMENT ED. 4 », édition : EMS EDITION.
24
Ce test est réalisé comme suit : en partant du Grand Livre, pour être sûr de sélectionner une
opération qui a été entièrement traitée, il remonte la description du système en prenant, à
chaque étape, une copie du document concerné (Ex. : Grand Livre, journal des ventes,
facture, compte client, bordereau d’expédition, bon de commande)23.
Cependant, les tests de conformité effectués permettent de valider ou d’infirmer les forces
relevées dans la description des procédures de contrôle interne. Quand les tests de
conformité valident que ces procédures sont correctement et régulièrement appliquées,
l’auditeur pourra s’appuyer sur les procédures concourant à l’obtention d’un objectif de
contrôle. Et À l’inverse si les tests de conformité sont infirmées et défavorables, le réviseur
devra exercer un contrôle approfondi des éléments comptables.
À ce stade, les faiblesses ne font pas l’objet de tests mais d’une lettre de recommandation. Et
les points forces représentent les éléments sur lesquels le réviseur pourra s'appuyer et qui lui
permettront de faire ses travaux de vérification dans les phases suivants.
Le réviseur à ce niveau cherche à s'assurer que les points forts théoriques du système se
vérifient en pratique et qui sont appliqués de manière permanente. Il met en œuvre à cette fin,
des tests de plus grande ampleur, constitue un élément de preuve de bon fonctionnement sur
tout l’exercice, dans tous les lieux et lui permettant obtenir la confirmation que les procédures
contrôlées sont appliquées de façon constante et sans défaillance.
23
Mr WHANNOU SERGE, 2019, Support de cours master, « AUDIT COMPTABLE ET FINANCIER », publié
sur le site : https://www.dphu.org/uploads/attachements/books/books_1711_0.pdf, consulté le 02/03/2020.
25
Dans cette phase, le réviseur identifie à partir des tests de permanence les faiblesses de
fonctionnement qui découlent d’une mauvaise application des points forts. En plus des
faiblesses de conception relevées lors de la première évaluation.
Ensuite, il récapitule les conclusions tirées de ses évaluations dans un document de synthèse
pour détermine l’impact que peuvent avoir les faiblesses et les forces du système sur la qualité
de l’information financière, la sincérité et la régularité des comptes.
En effet, ce document de synthèse peut être soit un rapport de synthèse soit un tableau
d’évaluation. Ceci doit être complété par les recommandations nécessaires pour améliorer les
procédures et lui rendre efficace.
L’évaluation de contrôle interne se réalise à l’aide des techniques bien choisi pour mener à
bien chacune de ses phases. Parmi les outils les plus utilisés en trouve :
C’est une technique informelle et une démarche empirique, où le réviseur demande, au cours
d’un ou plusieurs entretiens, au personnels de décrire les systèmes mis en place.
Permet de Collecter des informations afin de prendre connaissance des activités et des
documents existantes et éventuellement
Permet constituer les preuves d'audit qui permettront d'atteindre les objectifs de la
mission d’audit.
Permet de construire une relation de travail positive tout au long du déroulement de la
mission d'audit.
Il est nettement moins frustrant pour les personnes entendues de décrire librement, et sans
contrainte, des systèmes dans lesquels elles évoluent que de se sentir obligées de répondre à
une foule de questions dont elles ne perçoivent pas toujours l’articulation.
Par ailleurs, sa difficulté réside dans la rédaction des synthèses des entretiens quand la masse
des informations recueillies oralement est difficile à exploiter. C’est pourquoi devient une
démarche un peu empirique qui doit être délaissée au profit de techniques plus élaborées.
Les techniques utilisées lors de la description des procédures sont les suivants :
26
2-2-2 La narration :
La première technique de la description narrative, c’est la narration qui se réalise soit par
l’audité soit par l’auditeur. La première est orale, la plus riche et qui apporte le plus
d’enseignements, alors que la seconde n’est qu’une mise en ordre et une synthèse écrite des
idées et des connaissances. Or les deux sortes de la narration ne nécessitent aucune
préparation et n’exige la connaissance d’aucune technique.
Cependant, la narration par l’audité, c’est l’outil le plus important qui permet à l’auditeur dans
son utilisation d’être passif, il écoute et décrit tout ce qui a été dit, contrairement à l’interview
qui est préparée et réalisée dans un objectif précis.
L'organigramme fonctionnel est un outil utilisé dans l'analyse détaillée des procédures. Il
permet l'analyse et la représentation des fonctions prises indépendamment les une des
autres24.
24
Hayat AHIKKI, 2003, mémoire online, « AUDIT DE LA FONCTION APPROVISIONNEMENT », publié
sur le site : https://www.memoireonline.com/07/08/1263/m_l-audit-de-la-fonction-approvisionnement8.html,
consulté le : 10/05/2020.
27
L’auditeur le dessine à partir d’informations recueillies par observations, interviews,
narrations… en principe en tout début de la mission ou au début de la phase de réalisation25.
Cet outil présente comme caractéristiques ce que les mots qui s’affichent dans les cases
présentent des verbes désignant des fonctions mais ne sont pas des noms de personnes.
Cet outil a pour but essentiel d’enrichir les bagages obtenus à partir de l’addition :
organigramme hiérarchique + analyses de postes. Et permet de passer de l’un à l’autre car il
révèle la totalité des fonctions existantes et permet donc d’aller voir, si l’on trouve leur
traduction, dans les analyses de post26.
Par ailleurs La représentation graphique des opérations s’opère au moyen d’une ligne de flux
qui retrace dans un ordre chronologique le cheminement des documents générés par ces
opérations. À ce point, l’exactitude et l’exhaustivité du flow chart sont validées par des
discussions avec les audités et les symboles utilisés peuvent être extrêmement variés.
Cependant, l’objectif de ce flow charte est de relevé les risques liés à chaque opération du
processus et les contrôles clés qui devraient permettre de les maîtriser en représentant
graphiquement le déroulement chronologique des activités.
25
Jacques Renard, 2017, «THEÓRIE ET PRATIQUES DE L’AUDIT INTERNE : PRIMÉ PAR L’IFACI
ED.10 », Édition : Eyrolles, page : 347/348.
26
Idem, page : 348
27
Jacques RENARD, 2002, « THÉORIE ET PRATIQUES DE L’AUDIT INTERNE », éditions d’organisation,
4ème édition.
28
Boccon-Gibod, Sylvain, Vilmint, Éric, 2017, « LA BOITE À OUTILS DE L'AUDITEUR FINANCIER : 67
OUTILS & MÉTHODES», éditions dunod, 2ème édition, Page : 83.
28
Outil de vérification : la validation de la description graphique du processus par son
responsable permet d'en vérifier l'exactitude.
Le diagramme de flux permet de synthétiser les informations que l'on pourrait trouver
dans la description narrative du déroulement d'un même processus. Il peut être utile pour
situer et analyser les dispositifs de contrôle interne.
Elle constitue un gain de temps potentiellement significatif si les réponses
obtenues correspondent aux informations provenant de la société auditée.
En effet, cette grille est se présente sous forme d’un tableau à double entrée qui permet de
relier les tâches aux personnes ou aux services qui les réalisent. Les tâches seront positionnées
en ligne et les personnes/services en colonne ou inversement 31.
29
IFACI, 2013, « LES OUTILS DE L’AUDIT INTERNE : 40 FICHES POUR CONDUIRE UNE MISSION
D’AUDIT », éditions Eyrolles. Page : 54.
30
Jacques RENARD, 2002, « THÉORIE ET PRATIQUES DE L’AUDIT INTERNE », éditions d’organisation,
4ème édition.
31
IFACI, 2013, « LES OUTILS DE L’AUDIT INTERNE : 40 FICHES POUR CONDUIRE UNE MISSION
D’AUDIT », éditions Eyrolles. Page : 52.
29
Cette technique a pour objectif primordial d’affichée les attributions des personnes ou des
services, déterminée « qui fait quoi », relevée le déséquilibre au niveau de la séparation des
fonctions et les tâches non réalisés
Permet d’évaluée la charge de travail par personne dans la mesure où les tâches ont été
chiffrée.
Permet d'obtenir une vision synthétique et claire de la répartition des tâches.
Permet une meilleure compréhension de la répartition des tâches entre les principaux
acteurs.
Permet de relevée les tâches non formalisées.
Permet de connaitre en détail les personnes/ services qui interviennent dans le processus.
L'inconvénient majeur de cet outil, c'est que les conclusions ne peuvent être tirées que si les
têtes de colonne indiquent clairement des noms de personnes et nom des intitulés de service.
En effet, Ces questionnaires doivent se construit en se basant sur des bonnes questions pour
permettre à l’auditeur d’effectué sur chacun des points sur lesquelles va procédés à des tests,
une observation complète.
Cet outil à pour finalité de connaitre les contrôles internes pratiqués pour l’évalués les au
regard du référentiel de contrôle interne et se protéger contre les risques et erreurs potentiels
ainsi de détermine les objectifs d’audit pour vérifier qu’ils sont bien respectés.
32
Idem, page : 52
33
Hayat AHIKKI, 2003, mémoire online, « AUDIT DE LA FONCTION APPROVISIONNEMENT », publié
sur le site : https://www.memoireonline.com/07/08/1263/m_l-audit-de-la-fonction-approvisionnement8.html,
consulté le : 15/05/2020.
34
univers-audit-interne, 2013, article, « LE QUESTIONNAIRE DE CONTRÔLE INTERNE (QCI) », publié
depuis Overblog sur le site : http://univers-audit-interne.over-blog.com/article-le-questionnaire-de-controle-
interne-qci 115678150, consulté: le 20/05/2020.
30
Cette technique présente l’avantage qu’elle permet de structurer le questionnement de façon
systématique à partir des dispositifs de contrôle inventoriés dans le RCI.
Le QCI est structuré en passant du général au particulier et d’identifier pour chaque fonction
quels sont les dispositifs de contrôle essentiels. C’est pourquoi il y a autant de Questionnaire
de Contrôle Interne que de missions d’audit.
Le QCI peuvent être sous forme d’une liste exhaustive de questions fermées qui n’admettent
des réponses que par « oui » ou « non ». Ces réponses servent à recenser les moyens en place
destinés à atteindre les objectifs de contrôle interne. Comme peuvent être des questionnaires
ouverts qui n’autorisent pas de réponses succinctes de type OUI/NON. Le choix des réponses
peut être illimité et les auditeurs sont obligés de faire un effort de description, de
compréhension et de jugement.
Le cycle achat-fournisseur est un pilier majeur et une fonction clé pour la bonne gestion de
l’entreprises quelque soit sa taille ou son secteur d’activité, du fait que la réalisation de
l’objet de toute entreprise passe par des opérations d’achat et l’impact financier direct que
peuvent avoir ces opérations sur le résultat de l'entreprise. Or, les insuffisances de ce cycle
peuvent être source de dysfonctionnements pour les autres fonctions et générer par la suite des
pertes substantielles. C’est pourquoi, un contrôle interne rigoureux du processus achats
s’avère nécessaire à la maîtrise générale de l’activité, à déceler les risques et à la rentabilité de
l’entreprise.
La notion d’achat se définit comme suit : « L’achat est un acte économique entre un acheteur
(le client) et un vendeur (le fournisseur) qui consiste à acquérir un service, un produit ou un
bien, moyennant une contrepartie souvent financière. »35
35
Définition du glossaire-Décision-achats.fr, publié sur le site : https://www.decision-achats.fr/Definitions-
Glossaire/Achat-239028.htm, consulté le : 13/04/2020.
31
Les principales fonctions36 de l’achat :
Le fournisseur est définit comme : « une personne ou une entreprise qui soit fabrique,
transforme, emballe, ou installe des produits contrôlés, soit exerce des activités d'importation
ou de vente de ces produits.»
Le circuit achat-fournisseur est constitué par l’ensemble des opérations, commençant par
l’étape de l’expression des besoins jusqu’au suivi des fournisseurs après règlement comptant
et/ou à crédit. Selon la taille de l’entreprise.
En effet, le contrôle de chaque cycle passe par une prise de connaissance réalisée par la
consultation des manuels de procédures internes à l’entreprise et par des entretiens avec
chaque membre du personnel de l’entreprise ayant un rôle dans le déroulement du cycle
concerné.
L’objectif est de savoir la réalité des circuits d’informations et des données depuis l’existence
d’une opération jusqu’à sa saisie comptable et sa restitution dans les comptes.
36
La dissertation, publié : 04 mars 2013, sur le site : https://www.ladissertation.com/Divers/Divers/Chapitre-1-
G%C3%A9n%C3%A9ralit%C3%A9s-sur-le-cycle-achat-fournisseur-71777.html, consulté le : 13/04/2020.
37
Wikipedia, article publié sur le site: https://fr.wikipedia.org/wiki/Fournisseur, consulté le : 13/04/2020.
38
JONATHAN GNAGBO, Article, 17 février 2016, « DÉFINITION ET FONCTION DU CYCLE ACHAT »,
publié sur le site : https://www.linkedin.com/pulse/definition-et-fonctions-du-cycle-achats-jonathan-
gnagbo/?originalSubdomain=fr, consulté le 15/04/2020.
32
- Livraison des quantités souhaitées au bon moment, en maîtrisant les délais de mise en œuvre
de la procédure d’achat. Et dans les meilleures conditions de service et de sécurité
d’approvisionnement.
- Avoir une vision claire de l’activité opérationnelle des acheteurs et des fournisseurs = ce qui
est fait, par qui, comment, avec qui.
influant sur les coûts des composants et donc sur la marge de l’entreprise.
Sur le plan commercial : la fonction d’achat permet de fournir des produits de bonne
qualité tout en évitant les ruptures de stocks (qui sont très mauvaises pour l’image d’une
entreprise).
Sur le plan stratégique : la fonction achats va contribuer à la compétitivité de l’entreprise
39
Le portail de l'Économie, des Finances, de l'Action et des Comptes publics, Article, « LA FONCTION
ACHAT », publié sur le site : https://www.economie.gouv.fr/facileco/fonction-
achats#:~:text=La%20fonction%20Achats%20est%20charg%C3%A9e,besoins)%20de%20l'entreprise. Consulté
le : 15/04/2020.
33
Les services Rôles Documents
40
JONATHAN GNAGBO, Article, 17 février 2016, « DÉFINITION ET FONCTION DU CYCLE ACHAT »,
publié sur le site : https://www.linkedin.com/pulse/definition-et-fonctions-du-cycle-achats-jonathan-
gnagbo/?originalSubdomain=fr, consulté le 16/04/2020.
34
L’expression du besoin interne
La sélection de fournisseur
La passation de la commande
La passation
La réception de la commande
et contrôle des factures
La passation de la commande
L’enregistrement des dettes en
comptabilité
Le règlement
35
commande doit être bien établi et sa lecture doit répondre à toutes les informations clés de la
transaction.
La réception et le contrôle des articles livrés :
Cette fonction est liée à l’opération de réception et aux procédures de contrôle des quantités et
de la qualité des matières livrés par le fournisseur. Après ce contrôle, une procédure de
stockage est nécessaire pour connaître à tout moment les disponibilités et de suivre les flux
des entrées et des sorties.
L’entreprise procède au règlement sur la base des originaux de la liasse constituée des
documents contrôlés et rapprochés suivants : demande d’achat, bon de commande, bon de
livraison et facture.
41
Bernard Claude ASSAMOI, 2005, Mémoire en ligne, « LA MISE EN PLACE D'UN DISPOSITIF
RÉFÉRENTIEL DE CONTROLE INTERNEPUBLIÉ » publié sur le site :
https://www.memoireonline.com/05/08/1122/m_mise-en-place-dispositif-referentiel-de-controle-interne21.html,
consulté le : 16/04/2020.
42
AZIZ Hamza, 2018/2019, Mémoire de Fin d’Études, « AUDIT DU CYCLE ACHAT-FOURNISSEURS
DANS LE CADRE D’UNE MISSION DE COMMISSARIAT AUX COMPTES ».
36
2-1-Déclenchement de la commande :
2-1-1-Objectifs de CI :
Le contrôle interne des opérations d’achat doit donner l’assurance que les commandes
d’achat correspondre à un besoin réel de l’entreprise et effectuer par des personnes
autorisées à le faire en se basant sur un cahier de charge précis et bien détaillés. Et doit
garantir que les commandes non honorées par les fournisseurs font l’objet d’un suivi strict et
donnent lieu à des relances périodiques.
Les procédures mises en œuvre doivent permettre de répondre aux questions suivantes :
Qui peut déclencher la commande ?
Quand passer la commande ?
Quelle quantité faut-il commander ?
Achat non nécessaire (exemple : commande personnelle) ou impossible (pas de budget, pas
de trésorerie).
Achat non-conforme aux principes de la société
Achat pas assez défini et risquant de ne pas correspondre aux besoins
Perte de crédibilité de la fonction vis-à-vis des autres parties prenantes internes.
Une DA est systématiquement émise par les services utilisateur qui peuvent être soit des
magasiniers, qui expriment leurs demandes lorsque les stocks arrivent à une quantité
minimum, soit le service "Approvisionnement" en fonction des besoins de production ou
autres. Cette DA est transmise par la suite au service achat.
La DA est valorisée et fait référence à un budget ou à une autorisation de dépense
(signature du gestionnaire)
La DA comporte un cahier des charges du produit demandé pour certains types d’achats,
ou à l’aval (signature) de coordinateurs spécialisés pour certains types d’achats (informatique,
bureautique,..)
Les DA sont classées en attente de réception et un suivi est effectué, voire une comptabilité
des engagements tenue.
La disposition d’une liste de fournisseurs agréés pour les différents achats courants pour
éviter la perte du temps.
37
Le choix des fournisseurs doit s’effectue en se respectant les étapes suivant :
- Appel d’offre documenté, recensement, comparaison des possibilités offertes, le meilleur
prix eu égard à la qualité exigée.
La sélection des fournisseurs doit être réalisée en examinant les conditions proposées par
les fournisseurs possibles compte tenu des politiques définies par l’entité.
La formalisation de la négociation : via le fax, les notes téléphoniques, la commande,
l’acceptation de devis, la liste des signataires du rapport d’activité permettant.
Un bon de commande établit, daté et pré-numérotés par le service achat en plusieurs
exemplaires standard en se basant sr la demande d’achat.
Le respect de délais normaux voire légaux entre la décision d’achat et la passation de
commande.
La date de passation de la commande et les quantités à commander doivent se réfèrent à
des quantités en stock, des consommations et des délais de livraison.
Le suivi de la commande dès sa passation à sa réception pour assurer le respect des
conditions prévues.
2-2-1-Objectifs :
2-2-2-Risques potentiels :
Accepter une livraison non conforme, à la qualité et à la quantité commandée, aux délais
prévus et aux autres conditions spécifiques.
Perte d'actifs et Litige avec fournisseurs.
Mauvaise qualité de l'information financière et non financière.
Des problèmes dans le transfert, comme le vol et la perte de biens.
38
Les commandes reçues ne respectent pas celles commandées.
De ne pas traiter de manière efficace les incidents de livraison.
La réception doit être effectuée par le service chargé de la réception et dans certains cas
peut se réalise par le service de la gestion des stocks.
Les livraisons ne doivent être acceptées que dans la mesure où la réception correspond à un
bon de commande de l'entreprise
Un bon d'entrée (ou de réception) daté, pré numéroté doit être établi pour chaque réception.
Le bon de réception doit comporte l’identité du fournisseur, le numéro de commande, la
quantité reçue et la quantité rejetée éventuellement.
Les marchandises reçus doivent être acceptés qu’après le contrôle de spécification et de
quantité par rapprochement entre le bon de commande et le bon de réception
Les livraisons doivent être soumis à du contrôle de la qualité par un spécialiste,
généralement un technicien d’une manière exhaustive ou par sondage.
Les contrôles de qualité et de quantité doivent être matérialisés sur le bon de réception.
Les mêmes personnes ne doivent pas cumulent les fonctions d’acheteur, d’utilisateur et de
réceptionnaire.
Un double du bon de réception, dès l’acceptation des marchandises/articles, doivent être
transmis :
Au service « achat » pour lui informé de la réception des articles et de lui permettre de
surveiller les délais de livraison
Au service « comptabilité », en attente de la facture.
Au « magasin », où le bon de réception accompagne les marchandises.
2-3-1-Objectifs :
2-3-2-Risques potentiels :
L’approbation des factures correspondant à aucune livraison ou établies sur une base
erronées.
39
Enregistrement des charges ou des dettes non autorisées.
Les confusions dans la tenue des comptes fournisseurs qui peuvent donner lieu à des litiges
et détériorer l'image de marque de l'entreprise
La perte ou simplement l'absence de suivi des factures fournisseurs.
Oubli de comptabilisation d’une facture reçus et/ou note de crédit.
La réception des marchandises sans comptabiliser la facture à recevoir.
Comptabilisation des charges et des dettes non autorées.
Pertes de factures non détectées.
Omission de comptabilisation ou double comptabilisation.
La comptabilité doit relever les articles reçus pour lesquelles aucune facture n’est pas
encore parvenue. Ceci en réceptionnant systématiquement le double des bons de commande et
des bons de réception.
Les factures doivent être numérotées, afin de permettre leur identification et datées afin de
mémoriser leur date d'arrivée ;
Les factures doivent être centralisées et imputées en comptabilité.
Les doubles doivent être oblitérés d'un tampon "Duplicata - Ne pas enregistrer".
Un rapprochement de la facture doit être fait avec le bon de commande et le bon de
réception afin d’assurer la conformité de la facture avec ses deux bons.
Les factures doivent être vérifiées en ce qui concerne : additions, multiplications, prix
unitaire, calcul des taxes.
L’affectation comptable doit être effectuée des montants figurant sur la facture ; comptes de
charges, de T.V.A., fournisseurs et éventuellement imputations analytiques,
Une approbation de la facture doit être par une personne responsable.
dès l’enregistrement des factures, celles-ci doivent être classées dans un échéancier jusqu'à
ce qu'elles soient payées.
En cas de retours des marchandises, une facture avoir doit être établie par le fournisseur.
Les factures en suspens doivent faire l'objet d'un contrôle constant et plus particulièrement
à l'occasion de l'établissement des comptes de fin d'exercice.
En cas de livraison incomplète, des précautions doivent être prises quant aux modalités de
règlement.
40
2-4-1-Objectifs43 :
2-4-2-Risques potentiels44:
43
Bernard Claude ASSAMOI, 2005, mémoire online, « LA MISE EN PLACE D'UN DISPOSITIF
RÉFÉRENTIEL DE CONTROLE INTERNE » , publiée sur le site
https://www.memoireonline.com/05/08/1122/m_mise-en-place-dispositif-referentiel-de-controle-interne22.html,
consulté : le 01/05/2020
44
Idrissa Monsieur SOMLARE, 2010, mémoire online, « ELABORATION D'UN MAUEL DE
PROCÉDURE DES CYCLES TRÉSORERIE ET ACHAT», publiée sur le site :
https://www.memoireonline.com/03/11/4296/m_Elaboration-dun-mauel-de-procedure-des-cycles-tresorerie-
et-achat-dECG12.html, consulté : le 01/05/2020.
41
Chapitre 2 : La présentation de la
méthodologie du travail et de la
SA « MESSEM MAROC »
42
Chapitre 2 : La présentation de la méthodologie du travail et de la
SA « MESSEM MAROC »
Après avoir présenté les notions de base relatives à l’évaluation de système de contrôle
interne et la fonction achat, on procède à présenter dans ce deuxième chapitre la méthodologie
adoptée pour l’évaluation de ce dispositif, ainsi que les moyens et les outils utilisés, enfin la
présentation de la SA « MESSEM MAROC ».
Ce choix répond également à un souci d’avoir une vision plus claire sur la gestion d’une
fonction prépondérante dans la société d’accueil qui est la fonction achat.
1-2-Objectifs de l’étude :
Pour formaliser notre analyse, nous avons jugé nécessaire de disposer d'un objectif général de
recherche et ensuite d'objectifs spécifiques qui contribueront à la matérialisation effective de
l'objectif général.
43
L’objectif générale recherché étant de vérifier si l’organisation est dotée de dispositifs de
contrôle pertinents et efficace qui assurent une bonne maitrise du risque et de vérifier la
conformité des opérations d’achats de la SA « « MESSEM MAROC » par rapport aux
normes du contrôle interne.
Afin de mieux appréhender l'objectif général de notre recherche, nous avons déterminé des
objectifs spécifiques qui sont :
Pour mener à bien notre étude nous nous somme appuyé pour une bonne partie de l’étude sur
une recherche documentaire « ouvrage, revu et article, support de cours, texte législatif,
document interne de l’entreprise ». Notre démarche méthodologique sera celle d’un auditeur
dans son appréciation du contrôle interne.
44
En effet, dans le but de préparer au mieux notre travail et en se référant aux normes de travail
généralement admises, nous somme débuté par la prise de connaissance générale de
l’entreprise et de ses activités et cela en mettant l’accent particulièrement sur la fonction
approvisionnement. Cette prise de connaissance est effectué par :
- La vérification pour chaque procédure qu’il l’a bien notée et comprise en faisant des teste
de conformités.
- Évaluation préliminaire du contrôle interne, pour dégager, à partir des étapes précédentes,
les sécurités qui garantissent la bonne comptabilisation des opérations et les défaillances qui
font naître un risque d’erreur ou de fraude.
- Teste de permanence pour vérifier que les points forts théoriques du système se vérifient en
pratique et qu’ils sont appliqués de façon constante.
- Une évaluation définitive en récapitulant pour chaque section de travail les constatations
effectuées (points faibles de conception et d’application du contrôle interne) dans un
document de synthèse et la proposition des recommandations.
Les techniques et les outils utilisés aux cours des investigations. Nous citerons entre autres :
- et L’examen physique.
45
Section 2 : La présentation de la société d’accueil « MESSEM
MAROC »
Messem Maroc, situe à Larache, est une filiale à 100% de Messem international, basée aux
Pays-Bas et membre de « Crops & partners » basé en Belgique. La société est impliquée dans
la production et la commercialisation de fraises congelées marocaines destinées à l’industrie
alimentaire mondiale. Les activités de Messem ont un fort caractère saisonnier.
1-1-Historique de la société
Messem a été fondée en 2012, mais a une histoire beaucoup plus longue dans la production et
la commercialisation de fraises surgelées. Cette histoire commence en 1996, lorsque l'une des
premières installations de congélation de fraises au Maroc a été construite près de Larache,
entourée par les champs de fraises du Maghreb. Ici, SVZ (prédécesseur de Messem) s'est
associé à Felgar pour aider le Maroc à devenir un fournisseur clé de fraises congelées pour
l'industrie alimentaire européenne. En 2012 Jan Sevenhuysen acquis l'usine de congélation de
fraises à travers un management externe. En changeant l’ancienne société SVZ en tout
nouveau MESSEM, la position sur le marché de l'entreprise « ancien » est encore plus
renforcée que jamais.
46
La synergie entre FELGAR et MESSEM a toujours été évidente et ce partenariat est toujours
aussi clair et forte. FELGAR fournit aux producteurs soigneusement sélectionnés des porte-
greffes de fraises sélectionnés avec le même soin. En collaboration avec FELGAR (et d'autres
parties prenantes de l'industrie, si souhaité), MESSEM conseille les producteurs sur les
pratiques de culture et l'utilisation optimale des produits agrochimiques. FELGAR organise
également la distribution des Fraises sur les marchés du frais et les chaînes de supermarchés
dans toute l’Europe, Le mois de mars marque également le début de la transformation des
fraises congelées par MESSEM pour le marché industriel.
MESSEM est fier d’être membre de «CROP’S & Partner», premier producteur de fruits et
légumes surgelés. Avec des implantations et des affiliations mondiales, cette multinationale
belge offre encore plus de force et de stabilité à des partenaires tels que MESSEM.
MESSEM MAROC SA
ENTREPRISE
Larache
VILLE
PAYS Maroc
47
JAN SEVEN HUYSEN (président directeur
Dirigeant
général).
E-mail WWW.MESSEM.BIZ
La 2 ème La première
La congélation Lavage
inspection inspection
2-1-Présentation :
48
principe d’unicité du commandement, chaque salarié ne dépendant que d’un seul supérieur
hiérarchique.
MESSEM est fier de son état de l'art usine de production. Cependant, la qualité de l'équipe de
MESSEM rend l'entreprise vraiment démarquant. Bien que l'histoire totale de MESSEM
couvre seulement de 16 ans, l'ancienneté moyenne de l'équipe de direction va bien au-delà de
dix ans d'emploi. Donner aux clients un autre exemple de l'importance MESSEM met sur la
loyauté.
2-3-1-Le PDG :
Le président directeur général dirige une entreprise. C'est lui qui établit les stratégies
d'évolution et de développement d'une structure, tant au point de vue comptable, financier,
managérial que technique. Il chapeaute l'ensemble des opérations et en donne les orientations
à long et court termes. Il prend les décisions importantes dans l'administration de son
49
entreprise. Il est le responsable juridique et moral de l'entreprise. Il analyse le marché et la
position de son entreprise face à la concurrence afin de réévaluer ses objectifs.
Le PDG délègue des missions aux cadres et aux employés de son entreprise et analyse
l'activité en permanence. Il ajuste la mise en œuvre des ordres qu'il soumet. Le président
directeur général est le référant global pour ses employés et pour l'image de marque de
l'entreprise qu'il dirige.
2-3-2-Directeur général :
2-3-3-Directeur de l’opération :
Le service des ressources humaines représente l’un des plus importants services au sein de
chaque entreprise. Parmi ses tâches, on trouve :
50
Gère les accidents de travail, accompagnement des victimes pour le traitement et gestion
des relations avec la société d’assurance.
La Médecine du travail : les examines périodique, assurer les visites Médicales pour
l’embauche.
Gestion de la relation avec l’inspection de travail de Larache.
2-3-5-Service achat :
2-3-6-Service production :
2-3-7-Service qualité :
2-3-8-Service comptabilité :
La mission principale d’un service comptable est d’assurer la comptabilisation des flux
financiers et de produire les documents comptables obligatoires : bilan, compte de résultat,
annexe. La saisie des opérations est assurée par les collaborateurs et le chef comptable où les
51
responsables de service doivent contrôler et valider les travaux. Il gère la situation
clients/fournisseurs/trésorerie, traite les opérations et rapprochements bancaires et établit les
déclarations fiscales et social.
2-3-9-Service logistique :
52
Chapitre 3 : Cas pratique sur l’évaluation
de contrôle interne de cycle Achat-
Fournisseur de la SA « MESSEM
MAROC »
53
Chapitre 3 : L’évaluation de contrôle interne de cycle Achat-
Fournisseur de la SA « MESSEM MAROC »
Après avoir développé l’approche théorique sur l’évaluation de contrôle interne et son rôle
dans l’efficience de l’entreprise et précisément le cycle achat-fournisseur, nous aborderons
maintenant notre étude pratique. A travers ce chapitre nous mettrons en pratique toutes les
connaissances théoriques acquises tout au long de nos travaux précédents par le contrôle de la
fonction approvisionnement, et cela en essayant de faire ressortir l’apport d’appréciation de
contrôle interne à l’efficacité de cycle achat et la maitrise de ses risques. En effet, ce troisième
chapitre sera présenté en deux sections, la première sera consacrée à la prise de connaissance
et la description des procédures du cycle achat (approvisionnement) et la deuxième section on
abordera l’évaluation de contrôle interne en effectuant des tests.
Dans cette phase nous avons réalisé un entretien avec le responsable des approvisionnements,
pour faire la prise de connaissance de l’existant afin qu'on puisse décrire les procédures
relatives au cycle Achats /Fournisseurs de l'entreprise «MESSEM MAROC ».
Le cycle achats fournisseurs présente une importance indéniable et revêt un caractère vital
pour l'entreprise, puisqu’il se positionne comme le garant de la qualité des produits achetés et
constitue en outre un centre de profit pour l’entreprise.
En effet, la procédure de circuit achat-Fournisseur est décomposée en deux aspects qui sont :
Cette procédure contient les fonctions suivantes : l’expression interne des besoins, la
validation de la demande d’achat, appel d’offre et négociation du contrat, le traitement des
commandes, livraison et réception de la commande.
Après l’expression du besoin par le service demandeur de l’entreprise, ce service établit la
demande d’achat en précisant les quantités et les références des marchandises / matériels
54
demandés qu’il l’envoie au chef de département qui approuve et signe la demande d’achat, et
l’envoie par la suite au directeur général qui à son tour valide et signe aussi la DA.
Dès la validation par le DG, la demande d’achat est transmise au chef de service achat, qui
procède au lancement d’un appel d’offre, qui permet à l'entreprise de rechercher tous les
fournisseurs potentiels dans le but d'avoir tous les avantages (le rapport qualité prix, services
après-vente contrats de maintenance…). Après le recensement des fournisseurs, le service
achat procède au choix de meilleure offre suite à l’évaluation des devis reçus, les clauses du
contrat... Puis ce service envoie le devis choisi au responsable Supply Chain pour donner son
avis (validation ou refus) à propos de la proposition de cette offre.
La réception des achats est dédié au magasinier qui dépond au service achat, à la livraison le
magasinier contrôle les achats livrés par rapport au bon de commande afin de vérifier la
conformité entre les quantités demandées et les quantités livrée et au contrôle qualitatif par (le
contrôleur qualité si les achats doivent subir à un contrôle qualité ) pour vérifier la conformité
de la qualité des achats avec les exigences décrits dans le contrat et le cahier de charge s’il a
lieu. Après ces deux contrôles, le magasinier établit un bon de réception pré-numéroté et
l’adresse avec le BL et la facture en trois exemplaires au responsable achat qui prépare un
dossier qui contient les factures, BL, BC, BR et la DA, ce dossier est présenté au responsable
supply chain(RSC) pour la validation suite aux rapprochements et les contrôles suivants :
55
Après la validation par le RSC, le magasinier établit un bon de sortie qui autorise le retrait des
achats du magasin dans une quantité donnée et à une date donnée signé par le demandeur.
Les principales fonctions traduisant ces procédures sont les suivantes : la fonction réception
des factures d'achat et des documents annexe, enregistrement de la facture / BL /DA/BC, la
fonction règlement des factures et par la suite classement et archivage.
Une fois que les factures et les documents annexes sont réceptionnés par le service. Ce dernier
procède à leur enregistrement, or cet enregistrement génère automatiquement les contrôles
suivants :
Quant à le paiement, seules les factures préalablement validées et réellement échues faire
l'objet de règlement. En effet le service comptabilité prépare l’ordre de virement (qui est le
seul moyen utilisé par l’entreprise, car le PDG n’accepte pas les chèques que pour
l’administration fiscale), et l’envoie avec la facture correspond au DG. Ce dernier vérifie la
conformité en rapprochant OV à la facture et donne par la suite son approbation. Ensuite le
DG envoie de son tour OV validé au PDG de la société qui lui-même donne son approbation
et le visa de l’autorisation de paiement puis le retourner au chef comptable qui envoie lui-
même l’OV à la banque pour le règlement des fournisseurs.
Après que le règlement ait été régulièrement effectué, le chef comptable procède à la
comptabilisation des règlements et de mise à jour des comptes individuels des fournisseurs
concernés.
Pour bien comprendre les étapes de la procédure d’achat et d’avoir une vision panoramique
du processus de circulation des informations dans sa globalité nous avons essayé de
schématiser cette procédure décrits ci-dessus comme suit :
56
Figure 07 : Flow charte du cycle Achat-Fournisseur
Dans cette section nous allons essayer de procéder à une évaluation qui consiste de décrire les
points forts et les faiblesses du système dans le but d’améliorer l’efficacité de ce cycle en
proposant des recommandations et des pistes d’amélioration.
Cette étude est composée d’un test de conformité, une évaluation préliminaire, un test de
permanence, d’une évaluation définitive et enfin des recommandations.
57
1-Le test de conformité :
Après la description détaillée des procédures d’achat, nous allons essayer d'effectuer un test
sur la procédure opérationnelle et un autre sur la procédure comptable pour vérifier l'existence
effective du système décrit théoriquement.
L’objectif du test est de voir si pour tous les chronos des commandes on retrouve les copies
suivantes :
Une demande d’achat.
une BCE (bon de commande externe).
un BL (bordereau de livraison).
Bon de réception.
Facture.
Pour cela, nous avons choisi au hasard sept factures d’achat que nous avons suivi dès
l’émission des DA.
Bon de
Les Bon de Bon de
Demande d’achat Command Fact
transactions livraison Réception
e
Numérisation O/N SD SRA SDG O/N SRA O/N SM SF O/N SM SRSC O/N
Numérisation O O O N O O O O O N N N Oui
0211
Numérisation O O O N O O O O O N N N Oui
0212
Numérisation O O O N O O O O O N N N Oui
0213
Numérisation O O O N O O O O O N N N Oui
0214
Numérisation O O O N O O O O O N N N Oui
0215
Numérisation O O O N O O O O O N N N Oui
0216
Numérisation O O O N O O O O O N N N Oui
0217
Tableau 02 : Le suivi de DA
Légende :
58
Les abréviations Signification
O/N Oui : existe
Non : n’existe pas
Fac Facture
SD Signature de demandeur
SDG Signature de directeur générale
SRA Signature de responsable d’achat
SRSC Signature de responsable supply chain
SF Signature de fournisseur
SM Signature de magasinier
Tableau 03 : La légende
Conclusion :
Ce test nous a permet de constatés que toutes les commandes font l’objet d’une demande
d’achat, une bon de commande, un bon de livraison et une facture. Mais les non conformités
se trouvent dans le non approbation de la demande d’achat par le directeur générale et
l’absence des bons de réception pour toutes ces commandes.
On peut dire que malgré les faiblesses constatées, les procédures décrites théoriquement sont
conformes aux celles qui sont appliquées.
Ordre de virement
Les dossiers Factures Oui /Non Signature de
PDG
Dossier 1 Oui Oui Oui
59
Après ce test nous constatons que le règlement des fournisseurs ne se fait qu’après l’existence
d’une facture échue et un OV approuvé par le PDG.
On peut conclure que la procédure de paiement des fournisseurs est respectée dans la SA
« Messem ».
2-L’évaluation préliminaire :
La légende :
Abréviation Signification
D Demandeur
CD Chef de département
RSA Responsable service achat
M Magasinier
CC Chef comptable
OM Manager d’office
DG et PDG Directeur générale et son président
Nature Signification
A Autorisation
C Contrôle
E Enregistrement
F Financière
EX Exécution
61
Ce questionnaire a été élaboré pour répondre d’une manière globale aux objectifs du contrôle
interne au sein de la SA « Messem Maroc »
2-2-3-La commande :
- S’assurer que les commandes sont correctement autorisées et enregistrées que pour des
demandes approuvées.
62
Questions Oui Non N/A Observation
Est-ce que la procédure de passation de la
X
commande est toujours respectée ?
Les contrôles obligatoires avant
la passation de la commande sont-ils X
exécutés ?
Existe t‐il une procédure suivie pour
X
l’autorisation des commandes ?
Existe-t-il un système de déclenchement
automatique des commandes lorsque les X
stocks arrivent à une quantité minimum ?
Si oui, les quantités minima sont-elles
revues régulièrement en fonction des X
besoins réels de la fabrication ?
Les commandes sont-elles revues par la elles sont contrôlées
X
direction avant l’envoi au fournisseur ? après la livraison
Les éléments de la commande sont‐ils
comparés aux documents de la demande
X
dʹachats par des personnes indépendantes
de la procédure dʹachats ?
Est-ce que les achats de biens ou de
services sont-elles passées sur la base de
X
demandes d'achats établies par (les
personnes habilitées ?
Est-ce que chaque service demandeur
dispose t il d'un budget de dépenses X
prévisionnelles ?
Si oui, ce budget est-il régulièrement suivi
X
pour éviter les dépassements ?
Ce suivi prend en considération les
commandes engagées mais non encore X
facturées ?
Des bons de commande sont-ils établis (Sur un ERP qui gère
X
systématiquement ? tout)
Si oui, sont-ils :
pré numérotés? X
Datés ? X
établis en quantités et en valeur? X
signés par un responsable, au vu de la X
demande d'achat?
63
Réception)
Des bons de réception sont-ils établissent
X Sur un logiciel ERP
systématiquement ?
Si oui, sont-ils:
Pré numérotés? X
Signés par le réceptionnaire? X
Datés? X
Les avoirs reçus sont-ils contrôlés avec les
bons de retour et/ou de contestation et les
factures d'origine en ce qui concerne :
Les quantités? X
Les prix? X
Le département réception marchandise
établit il un planning des livraisons ?
X
Sinon, y a t‐il un autre moyen de connaître
les réceptions quotidiennes ?
Le responsable RM s’assure t-il que toutes
X
les commandes sont signées par les
personnes habilitées ?
Refuse t‐il toute commande non signée par
X
une personne habilitée ?
L’accès aux locaux de la réception est‐ il Que les personnels de
X
restreint aux personnes étrangères ? la Sté
Les anomalies en matière de quantité et
qualité constatées font-elles l'objet d'un bon X
de retour ?
Si oui, ces bons sont-ils
Pré numérotés?
X
Transmis à une personne chargé
X
d’obtenir les avoirs?
Contrôle t-on les marchandises entrées en
X
magasin par un inventaire permanent?
ya t‐il une procédure de contrôle des
camions des fournisseurs contenant les X
marchandises à livrer ?
Existe t‐il une procédure pour les cas
suivants :
La marchandise livrée est non X
commandée ? X
Si la quantité reçue est inférieure à la
quantité commandée ?
X
Si la quantité reçue est supérieure à la
quantité commandée ?
Si la marchandise reçue est abîmée ou X
défectueuse ?
64
-S’assurer que les montants enregistrés en dettes fournisseurs sont conformes aux biens reçus
et sont correctement calculés.
-S’assurer que les avoirs et autres ajustements est correctement traités, calculés et
enregistrés.
65
- Les dettes doivent être constatées au fur et à mesure de la réception des fournitures et des
services,
- La comptabilité doit être correctement organisée pour traiter ces opérations.
- S’assurer que les factures correspondant à des livraisons effectives et échues font l’objet
d’un règlement, que les risques de doubles règlement sont inexistants, et que les règlements
font l’objet d’une comptabilisation rapide dans les comptes fournisseurs concernés.
66
Questions Oui Non N/A Observations
Tous les paiements sont effectués par : Le PDG n’accepte
- chèque ? que les virements
- virement ? X que pour
l’administration
fiscale accepte les
chèques
La double signature est elle X
systématiquement exigée pour les
virements ?
Est-ce que les personnes qui signent les
chèques sont indépendantes
Du service achat ? X
Un seul signataire :
Des personnes approuvant les pièces X
PDG
jointes ?
Des personnes chargées de préparer les X
virements ?
Les pièces justificatives du paiement
contiennent elles la preuve que les X
marchandises ont été reçues ?
Les instruments de paiement sont ils Pas de contact avec
envoyés aux fournisseurs par un service le F/sr puisque le
X
distinct de celui qui les a préparés ? paiement est par
virement
2-3-La synthèse des points forts et des points faibles conceptuelles du contrôle interne au
sein du cycle Achats :
- Les besoins sont exprimés systématiquement sur la base des fiches de stock par les
demandeurs des services et sont approuvés par le chef de département.
- Aucune commande n’est passée sans l’expression des besoins matérialisée par un bon de
commande interne.
- La définition des besoins d’achat a été effectuée en s’appuyant sur un cahier des charges
clair et détaillé.
67
- La sélection des fournisseurs se fait en respectant la procédure contenant l’appel d’offre, le
recensement, comparaison des devis offerts, le rapport qualité/Prix.
- La sélection des fournisseurs doit être réalisée en examinant les conditions proposées par les
fournisseurs possibles compte tenu des politiques définies par l’entité.
- L’existence d’une procédure de relance des fournisseurs en cas de retard de livraison.
68
- Le contrôle des factures d’avoir en les confrontant avec le bon de retour par le service
comptable.
- Le rapprochement des factures au BC et BL par le comptable.
- L’approbation par le comptable les factures avant l’ordonnancement du paiement et
l’imputation comptable en s’appuyant sur BC et BR.
F- Au niveau de règlement :
- La réception de la facture par le chef comptable et vérifie sa conformité avec des pièces
jointes ;
- Les factures des fournisseurs font l’objet d’une comptabilisation dans les comptes
fournisseur concernés et d’un classement corrects et dans des délais raisonnables.
- Seules les factures correspondant à des livraisons effectives et échues font l’objet de
règlements
- Le service comptable transmet les ordres de virements au Directeur Générale pour vérifier
et validé puis lui envoie à son tour au PDG pour donné son visa. Puis envoie les ordres visés
aux banques pour le paiement des fournisseurs.
- Les factures réglées comportent le cachet « payé ».
D’après la grille d’analyse des taches et le QCI, on constate que plusieurs personnes
effectuent des tâches à la fois des tâches d’exécution, de contrôle et d’enregistrement, ce qui
est contraire au principe d’organisation et pourrait engendrer des erreurs, négligences ou
encore des fraudes et des dissimulations.
A- Au niveau de réception :
Absence des procédures de contrôle des camions des fournisseurs contenant les
marchandises à livrer.
L’accumulation des taches chez le magasinier :
- La réception des marchandises.
- L’établissement des bons de réceptions
- Le rapprochement des commandes avec BL et BC
- Établissement des fiches de stock
- L’inventaire physique des stocks
En effet, le service réception assure la conformité de la livraison avec la commande (qualité et
quantité). Et Service « Stocks », reçoit la marchandise du service « Réception » et fait les
enregistrements correspondants et les opérations relatives au magasin.
69
B- Au niveau de la constatation des dettes :
Le chef comptable ne reçoit pas le on de réception et le bon de retour.
C- Au niveau de règlement :
Accumulation des taches chez le chef comptable.
Ce test ne concerne que les points forts décelés lors de l’évaluation préliminaire. Son
objectif c’est de vérifier si les points forts théoriques sont réellement appliqués de façon
permanente dans l’organisation.
La vérification de ces points forts doit porter des éléments de preuve sur l’application des
procédures en vigueur. Pour cela, il est nécessaire de choisir au hasard des transactions
d’achats qui ont été entièrement traitées à l’aide des procédures étudiées, et ensuite avoir la
confirmation ou non des points forts théoriques relevés au cours de l’évaluation
préliminaire.
Nous devrons nous assurer que les DA sont établis sur la base des fiches de stocks et que
celles-ci sont approuvées par le responsable des approvisionnements et le responsable des
stocks.
Pour ce fait, nous avons choisi 5 DA accompagnées de leurs pièces justificatives. Pour
chaque DA, nous allons vérifier :
Conclusion : Insatisfaisant
70
Les résultats de ce test relèvent un point faible car sur l’ensemble des DA utilisées, il y a
l’absence des fiches de stocks.
L’objectif est de vérifier que les achats sont effectués à des prix avantage après la consultation
de fichier fournisseur.
Conclusion :
Ce test nous montre que sur les 6 commandes, aucune n’effectué en consultant le fichier
fournisseur.
L’objectif de ce test est de s’assurer que les BC se déclenchent sur la base des DA et qui sont
rapprochés avec le BL et la facture.
71
Tableau 09 : Test sur les BC/BL/Facture
Conclusion :
Ce test nous montre que les points forts relevés lors de l’évaluation préliminaire se confirment
tous, Cela signifie que l’entreprise se protège contre la réception des marchandises non
conformes à la commande.
L’objectif de ce test est de voir si toutes les réceptions du magasin ont fait l’objet d’une
commande.
- que les BL de réception ont été visées par les personnes habilitées.
Rapprochement Enregistrement
NºBL BC Signature de R
BC/BL des livraisons
AFBL20-k20-235 Oui Oui Oui Oui
BL200374 Oui Oui Oui Oui
BL 0212/2020 Oui Oui Oui Oui
40570 Oui Oui Oui Oui
BL200410 Oui Oui Oui Oui
Conclusion :
Ce résultat nous assure que toutes les réceptions ont fait l’objet de command, que les BL
sont visées ont été visées par le réceptionniste, qu’ils sont rapprochés avec le BC et la
facture et enregistrées.
Donc, ce résultat confirme que les points forts relevés lors de l’évaluation préliminaire se
réalisent parfaitement.
72
L’objectif est de s’assurer que la facture est comporte le numéro BC, avis de DG, visa « Bon
à payé », et visa à payé.
Visa à
Avis de
Numéro Facture Nº BC payé ou
DG
payée
1 FCK20-215 Oui Non Non
2 2020PL/0462 Oui Non Non
3 FA28793 Oui Non Non
4 FCK20-264 Oui Non Non
5 FC020620 Oui Non Non
Légende :
Oui : Existe
Non : N’existe pas
Conclusion :
Ce test permet de découvrir que sur les 5 factures testées, aucune n’est conforme au principe
d’exécution budgétaire.
D’après le test de fonctionnement ci-dessus on a pu détectés les points forts et les faiblesses
suivants :
+ Les commandes d’achats se déclenchent en se basant sur les demandes d’achats, ils sont
rapprochés aux Bons de Livraisons et les factures. Ceci stipule que les points forts relevés
lors de l’évaluation préliminaire se confirment tous, Ce qui signifie que l’entreprise se
protège contre la réception des marchandises non conformes à la commande.
73
+ Les réceptions ont fait l’objet d’une commande, que les BL ont été visées par le
réceptionniste, qu’ils sont rapprochés avec le BC et la facture et enregistrées. Donc les
points forts relevés lors de l’évaluation préliminaire se réalisent parfaitement.
Après les tests effectués nous avons procéder à l’analyse des points faibles en identifiant les
risques que peuvent générer ces faiblisses du système décelés lors de l’évaluation
préliminaire du contrôle interne et lors du test de permanence. Ceci est réalisé en la divisant
en deux catégories, c’est-à-dire les faiblesses de conception et celles d’application.
4-1-1-Faiblesses de conception :
74
réception et le bon de retour. facture ou note de crédit
La comptabilisation des achats non
réalisés
Accumulation des taches chez le chef Risque d’erreurs, négligences ou encore
comptable. d’omission.
4-1-2-Faiblesses d’application :
4-2-Recommandations :
75
4-2-1-Système de conception :
4-2-2-Système d’application :
76
approvisionnement conserver des données.
A cet effet un fichier doit être crée pour
chaque fournisseur afin de suivre la
traçabilité de ses opérations avec
l’entreprise. Ceci permet de connaître de
façon exhaustive les fournisseurs, les
conditions de vente et de pouvoir passer la
commande dans des conditions favorables.
Absence de fiches de stock Le gestionnaire de stock doit disposer
la fiche de stock qui lui permet d'avoir les
informations nécessaires sur chacun des
produits, de suivre les entrées et les sorties
en stock de ce produit et de connaître le
stock final en fin de mois, en quantité et en
valeur
Les factures ne respectent pas le Respect du principe d’exécution
principe d’exécution budgétaire. budgétaire
Lorsque les services responsables reçoivent
des factures fournisseurs ainsi que les
pièces y afférentes, ils devraient contrôler la
régularité comptable et juridique des pièces
avant d’effectuer une autre opération. Ce
contrôle porterait sur :
- La qualité de la personne qui signe les
factures ;
- La justification du service fait ;
- L’exacte imputation de la dépense aux
budgets ;
- L’exactitude des calculs sur la facture ;
- L’accord des entités responsables sur le
paiement (Directeur Général);
- Le caractère libératoire du règlement «
Bon à payer » ou « visa payée » ;
77
CONCLUSION GÉNÉRALE
En partant du principe que l’objectif final de toutes entités est de crée de la valeur,
assurés la pérennité et la compétitivité. Un système de contrôle interne efficace constitue une
base solide sur laquelle peut se construire la réussite de toute entreprise. De ce fait, un bon
système de contrôle interne joue un rôle crucial et indéniable d’une part, permet la
sauvegarde du patrimoine et d’autre part, le contrôle interne assure le maintien, voire
l’amélioration des performances d’une entreprise et contribue à la réussite d’une démarche de
création de valeur solide et durable.
Par ailleurs, le contexte actuel, les diverses menaces et risques inhérents à ces processus restreindre
l’efficacité de contrôle interne. D’où la nécessité d’évaluation de contrôle interne des cycles et
spécifiquement la section achat-fournisseur qui constitue le cœur de notre étude.
Au terme de notre travail qui a été enrichissante pour nous à plus d’un titre, nous avons
beaucoup appris et nous pouvons affirmer que cette étude a été pour nous l'opportunité de
comprendre plus en profondeur et d'appliquer en pratique les outils et techniques d'évaluation
de contrôle interne en suivant ses différentes étapes.
Cependant, Dans la phase pratique de cette étude, nous avons eu l'occasion de contribuer à
l'évaluation de contrôle interne du cycle « achats / fournisseurs ». Où nous avons acquis que
cette mission constitue une phase déterminante et que le contrôle interne aide l'entreprise à
s'adapter aux mutations de l'environnement intérieur et extérieur.
Dans un 2e temps nous avons procédé à l'évaluation définitive des points forts qui a consisté à
vérifier d'une part l'existence des contrôles clés identifiés lors de l'évaluation préliminaire
(points forts) et d'autre part contrôler leur application permanente.
78
Enfin, nous avons procédé à une analyse des faiblesses pour faire ressortir les risques liés à
ses déficiences et proposer des recommandations afin de garantir l'atteinte des objectifs du
contrôle interne.
Par ailleurs, ce travail nous a permet d’approfondir et d’élargir nos connaissances au niveau
théorique et mettre en œuvre ces acquis dans la pratique dans la SA « MESSEM MAROC ».
De ce fait, l’étude analytique du cas pratique traité nous a démontré que pour avoir un
contrôle interne efficace il faut qu’il y ait :
Finalement, notre constat est que si l'entreprise arrive à respecter les procédures, les décisions
de la direction seront respectées et appliquées, les performances et l'efficacité opérationnelles
seront améliorées, les comptes annuels seront réguliers, sincères et donneront une image
fidèle des états financiers et les actifs de l'entreprise seront sauvegardés.
79
BIBLIOGRAPHIE/ WEBOGRAPHIE
Les ouvrages :
Les mémoires
80
- Rapport définitive, 4 Juillet 2009, GUIDE D'AUDIT COMPTABLE ET FINANCIER, «
ÉVALUATION DE CONTRÔLE INTERNE », publié sur le site : https://cgsp.ml/wp-
content/uploads/2017/11/7-Evaluation-Controle-interne.pdf, consulté le 14/04/2020.
- Bernard Claude ASSAMOI, 2005, mémoire online, « LA MISE EN PLACE D'UN
DISPOSITIF RÉFÉRENTIEL DE CONTROLE INTERNE » , publiée sur le site
https://www.memoireonline.com/05/08/1122/m_mise-en-place-dispositif-referentiel-de-
controle-interne22.html, consulté : le 01/05/2020
- Idrissa Monsieur SOMLARE, 2010, mémoire online, « ELABORATION D'UN MAUEL
DE PROCÉDURE DES CYCLES TRÉSORERIE ET ACHAT», publiée sur le site :
https://www.memoireonline.com/03/11/4296/m_Elaboration-dun-mauel-de-procedure-des-
cycles-tresorerie-et-achat-dECG12.html, consulté : le 01/05/2020.
- AZIZ Hamza, 2018/2019, Mémoire de Fin d’Études, « AUDIT DU CYCLE ACHAT-
FOURNISSEURS DANS LE CADRE D’UNE MISSION DE COMMISSARIAT AUX
COMPTES ».
Webographie
81
- Définition du glossaire-Décision-achats.fr, publié sur le site : https://www.decision-
achats.fr/Definitions-Glossaire/Achat-239028.htm, consulté le : 13/04/2020.
- Mr WHANNOU SERGE, 2019, Support de cours master, « AUDIT COMPTABLE ET
FINANCIER », publié sur le site :
https://www.dphu.org/uploads/attachements/books/books_1711_0.pdf, consulté le
02/03/2020.
-WIKI.COMPTA, 04/11/2010, Article publié sur le site : http://www.wiki-
compta.com/controle_interne.php, consulté le 13/04/2020.
82
LES ANNEXES
Annexe 01 : Exemple de la demande d’achat
83
Annexe 02 : Exemple de bon de commande
84
Annexe 03 : Exemple de bon de livraison
85
Annexe 04 : Exemple de bon de réception
86
Annexe 05 : Exemple de la facture
87
TABLES DE MATIÈRES
SOMMAIRE ------------------------------------------------------------------------------------------- 1
DÉDICACE -------------------------------------------------------------------------------------------- 3
RÉSUMÉ/ABSTRACT ------------------------------------------------------------------------------- 6
88
1-2-3 Missions et niveaux de l’audit interne: --------------------------------------------------- 20
A- Les missions d’audit interne : ---------------------------------------------------------------- 20
a- Audit opérationnel : ----------------------------------------------------------------------- 20
b- Audit comptable et financier : ------------------------------------------------------------ 20
c- L’audit de stratégie :----------------------------------------------------------------------- 21
B- Les niveaux d’audit interne : ----------------------------------------------------------------- 21
a- L’audit de conformité ou de régularité : ------------------------------------------------ 21
b- L’audit d’efficacité : ----------------------------------------------------------------------- 21
c- L’audit de management :------------------------------------------------------------------ 21
d- L’audit de stratégie :----------------------------------------------------------------------- 21
1-3 Le positionnement de l’audit interne par rapport au contrôle interne : -------------------- 22
2-La méthodologie d’évaluation des procédures de contrôle interne : --------------------------- 22
2-1 La démarche d’appréciation de contrôle interne : ------------------------------------------- 22
2-1-1 La prise de connaissance des documents existants :------------------------------------- 23
2-2-2 La description des procédures : ------------------------------------------------------------ 24
2-2-3 La vérification de l’existence du système / Teste de conformité : --------------------- 24
2-2-4 L’évaluation préliminaire : ----------------------------------------------------------------- 25
2-2-5 Test de permanence :------------------------------------------------------------------------ 25
2-2-6 L’évaluation définitive : -------------------------------------------------------------------- 25
2-2 Les techniques d’évaluation de contrôle interne : ------------------------------------------- 26
2-2-1 La conversation d'approche : --------------------------------------------------------------- 26
2-2-2 La narration : --------------------------------------------------------------------------------- 27
2-2-3 L’organigramme fonctionnel : ------------------------------------------------------------- 27
2-2-4 Le diagramme de circulation (Flow charte) :--------------------------------------------- 28
2-2-5 La grille d’analyse des tâches : ------------------------------------------------------------ 29
2-2-6 Le questionnaire de contrôle interne :----------------------------------------------------- 30
Section 2 : Évaluation de contrôle interne de cycle Achat- Fournisseur ------------------ 31
1- Aperçue sur le circuit achat-fournisseur : -------------------------------------------------------- 31
1-1-Définition des composants de cycle achat-fournisseur-------------------------------------- 31
1-1-1 Définition de la fonction d’achat : --------------------------------------------------------- 31
1-1-2-Définition de concept fournisseur: -------------------------------------------------------- 32
1-1-3-Définition de cycle achat-fournisseur : --------------------------------------------------- 32
1-2-Les missions de la fonction achat : ------------------------------------------------------------ 32
1-3-Les enjeux de la fonction achat: --------------------------------------------------------------- 33
1-4-Les intervenants et étapes de cycle achat-fournisseur : ------------------------------------ 33
1-4-1-Les services intervenant : ------------------------------------------------------------------ 33
1-4-2-Le découpage de circuit achat-fournisseur en fonction : ------------------------------- 34
A- L’expression interne des besoins : ---------------------------------------------------------- 35
B- La sélection des fournisseurs : --------------------------------------------------------------- 35
C- La réception et contrôle des factures d'achat : --------------------------------------------- 36
D- L’enregistrement des dettes fournisseur : -------------------------------------------------- 36
E- Le règlement des factures des fournisseurs : ----------------------------------------------- 36
2- Le contrôle interne de cycle achat-fournisseur -------------------------------------------------- 36
2-1-Déclenchement de la commande : ------------------------------------------------------------- 37
2-1-1-Objectifs de CI : ----------------------------------------------------------------------------- 37
89
2-1-2-Les risques potentiels : --------------------------------------------------------------------- 37
2-1-3-Mesures usuelles du contrôle interne : ---------------------------------------------------- 37
2-2-La réception et traitement des livraisons(ou des services reçus) : ------------------------- 38
2-2-1-Objectifs : ------------------------------------------------------------------------------------ 38
2-2-2-Risques potentiels : ------------------------------------------------------------------------- 38
2-2-3-Les mesures usuelles du contrôle interne : ----------------------------------------------- 39
2-3-Enregistrement des achats et des dettes fournisseurs : -------------------------------------- 39
2-3-1-Objectifs : ------------------------------------------------------------------------------------ 39
2-3-2-Risques potentiels : ------------------------------------------------------------------------- 39
2-3-3-Mesures usuelles du contrôle interne : ---------------------------------------------------- 40
2-4-Paiement des factures : ------------------------------------------------------------------------- 40
2-4-1-Objectifs : ------------------------------------------------------------------------------------ 41
2-4-2-Risques potentiels: -------------------------------------------------------------------------- 41
2-4-3-Mesures usuelles du contrôle interne :’ --------------------------------------------------- 41
CHAPITRE 2 : LA PRESENTATION DE LA METHODOLOGIE DU TRAVAIL ET DE LA ------------- 42
SA « MESSEM MAROC » -------------------------------------------------------------------------- 42
Section 1 : Le cadre méthodologique ------------------------------------------------------------ 43
1-Le choix de sujet et l’objectif cherché: ----------------------------------------------------------- 43
1-1-Le choix de sujet -------------------------------------------------------------------------------- 43
1-2-Objectifs de l’étude : ---------------------------------------------------------------------------- 43
2-La méthodologie de travail : ----------------------------------------------------------------------- 44
Section 2 : La présentation de la société d’accueil « MESSEM MAROC » ------------- 46
1-Aperçu général sur la SA « MESSEM MAROC » : --------------------------------------------- 46
1-1-Historique de la société ------------------------------------------------------------------------- 46
1-2-Partenaires : MESSEM, FELGAR et CROP’S ---------------------------------------------- 46
1-3-Fiche Technique de MESSEM : --------------------------------------------------------------- 47
1-4-Le processus de production : ------------------------------------------------------------------- 48
2-Structure hiérarchique de la société MESSEM : ------------------------------------------------- 48
2-1-Présentation : ------------------------------------------------------------------------------------ 48
Avantages : ------------------------------------------------------------------------------------------- 49
2-2-Organigramme de la SA « MESSEM MAROC » :------------------------------------------ 49
2-3-Les acteurs intervenants et les services de la SA « MESSEM MAROC » : -------------- 49
2-3-1-Le PDG : ------------------------------------------------------------------------------------- 49
2-3-2-Directeur général : -------------------------------------------------------------------------- 50
2-3-3-Directeur de l’opération :------------------------------------------------------------------- 50
2-3-4-Services ressources humaines ------------------------------------------------------------- 50
2-3-5-Service achat : ------------------------------------------------------------------------------- 51
2-3-6-Service production :------------------------------------------------------------------------- 51
2-3-7-Service qualité : ----------------------------------------------------------------------------- 51
2-3-8-Service comptabilité :----------------------------------------------------------------------- 51
2-3-9-Service logistique : -------------------------------------------------------------------------- 52
CHAPITRE 3 : CAS PRATIQUE SUR L’EVALUATION DE CONTROLE INTERNE DE CYCLE ACHAT-
FOURNISSEUR DE LA SA « MESSEM MAROC » ------------------------------------------------ 53
Section 1 : Prise de connaissance et description des procédures --------------------------- 54
90
1-La description narrative du cycle Achat-Fournisseur de la SA « MESSEM MAROC » : -- 54
1-1-La procédure opérationnelle des achats : ----------------------------------------------------- 54
1-2-La procédure comptable des achats : ---------------------------------------------------------- 56
2-Le flow charte de cycle Achat-Fournisseur : ----------------------------------------------------- 56
Section 2 : Évaluation de contrôle interne de cycle achat-fournisseur -------------------- 57
1-Le test de conformité : ------------------------------------------------------------------------------ 58
1-1-Test de conformité sur la procédure opérationnelle : --------------------------------------- 58
Légende : -------------------------------------------------------------------------------------------- 58
Conclusion : ----------------------------------------------------------------------------------------- 59
1-2-Test de conformité sur la procédure comptable : -------------------------------------------- 59
2-L’évaluation préliminaire : ----------------------------------------------------------------------- 60
2-1-La grille d’analyse des tâches : ---------------------------------------------------------------- 60
La légende : ----------------------------------------------------------------------------------------- 61
2-2-Le questionnaire de contrôle interne général du circuit Achats-Fournisseurs : ---------- 61
2-2-1-Expression de la demande d’achat :------------------------------------------------------- 62
2-2-2-La sélection du fournisseur : --------------------------------------------------------------- 62
2-2-3-La commande : ------------------------------------------------------------------------------ 62
2-2-4-Réception des marchandises et services : ------------------------------------------------ 63
2-2-5-Contrôle des factures et avoirs : ----------------------------------------------------------- 64
2-2-6-La comptabilisation des factures et des avoirs : ----------------------------------------- 65
2-2-7-Le règlement des factures :----------------------------------------------------------------- 66
2-3-La synthèse des points forts et des points faibles conceptuelles du contrôle interne au
sein du cycle Achats :-------------------------------------------------------------------------------- 67
2-3-1-Synthèse des points forts : ----------------------------------------------------------------- 67
A- Au niveau de l’expression du besoin : ------------------------------------------------------ 67
B- Au niveau de sélection du fournisseur : ---------------------------------------------------- 67
C- Au niveau de passation de la commande :-------------------------------------------------- 68
D- Au niveau de réception des biens : ---------------------------------------------------------- 68
E- Au niveau de contrôle des factures et avoirs : --------------------------------------------- 68
F- Au niveau de règlement : --------------------------------------------------------------------- 69
2-3-2-Synthèse des points faibles : --------------------------------------------------------------- 69
A- Au niveau de réception :---------------------------------------------------------------------- 69
B- Au niveau de la constatation des dettes : --------------------------------------------------- 70
C- Au niveau de règlement : --------------------------------------------------------------------- 70
3-Contrôle de l’application permanente des procédures (Test de permanence) : --------------- 70
3-1-Test sur les DA (demandes d’achats) :-------------------------------------------------------- 70
Conclusion : Insatisfaisant------------------------------------------------------------------------- 70
3-2-Test sur la sélection des fournisseurs : -------------------------------------------------------- 71
Conclusion : ----------------------------------------------------------------------------------------- 71
3-3-Test sur les commandes, rapprochement BL, facture :-------------------------------------- 71
Conclusion : ----------------------------------------------------------------------------------------- 72
3-4-Test relatif aux bons de livraison fournisseurs : --------------------------------------------- 72
Conclusion : ----------------------------------------------------------------------------------------- 72
3-5-Test relatif à la facture fournisseur : ---------------------------------------------------------- 72
Légende : -------------------------------------------------------------------------------------------- 73
91
Conclusion : ----------------------------------------------------------------------------------------- 73
3-6- La synthèse des forces et des faiblesses : ---------------------------------------------------- 73
3-6-1-Synthèse des points forts : ----------------------------------------------------------------- 73
A- Au niveau des commandes, rapprochement BL, facture : ------------------------------- 73
B- Au niveau de livraison fournisseurs : ------------------------------------------------------- 73
3-6-2-Synthèse des faiblisses : -------------------------------------------------------------------- 74
A- Au niveau des DA (demandes d’achats) : ------------------------------------------------- 74
B- Au niveau de sélection des fournisseurs : -------------------------------------------------- 74
C- Au niveau des factures fournisseurs : ------------------------------------------------------- 74
4-Analyse des faiblesses et recommandations (Evaluation définitive) : ------------------------- 74
4-1-Analyse des faiblisses : ------------------------------------------------------------------------- 74
4-1-1-Faiblesses de conception :------------------------------------------------------------------ 74
4-1-2-Faiblesses d’application : ------------------------------------------------------------------ 75
4-2-Recommandations : ----------------------------------------------------------------------------- 75
4-2-1-Système de conception : -------------------------------------------------------------------- 76
4-2-2-Système d’application :--------------------------------------------------------------------- 76
CONCLUSION GÉNÉRALE ---------------------------------------------------------------------- 78
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