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UNIVERSITE ABDELMALEK ESSAADi

École Nationale de Commerce et de Gestion


National School of Management
Tél: 0539-31-34-87/88/89, Fax: 0539-31-34-93,
Adresse: B.P
1255 Tanger-Maroc

Rapport de Fin d’Études

Pour l’obtention du
DCA Management de la Logistique et du Transport

Sous le thème :

Logistique et Distribution

Réalisé par : EL BETIOUI Salah-Eddine

Encadré par : Pr. ASMAE REKLAOUI, encadrant pédagogique


Encadré par : Pr. ASMAE REKLAOUI, encadrant professionnel

Année universitaire 2021-2022


mnj
REMERCIEMENTS

À l’issue de ce travail, je tiens à remercier « Allah » qui m’a aidée à réaliser ce


projet de fin d’étude et qui m’a donnée de lueurs d’espoir à chaque fois que je
crois ce serai difficile d’aboutir à ce que je voulais.

Il ma agréable de m'acquitter d'une dette de reconnaissance auprès de toutes les


personnes, dont l’intervention au cours de ce projet a favorisé son
aboutissement.

Tout d’abord je tiens à remercier en premier lieu mes parents qui ont su
parfaitement m'accompagner durant mes études universitaires tant sur le plan
matériel, financier que moral. Qu'ils trouvent ici l'assurance de ma totale
reconnaissance et ma profonde humilité.

J’adresse mon vif remerciement et ma profonde gratitude à mon cher professeur


et encadrant « Pr. ASMAE REKLAOUI », qui par son disponibilité
permanente, sa générosité, son aide et conseil a contribué à l’aboutissement de
ce travail.

Par crainte d’omettre de mes remerciements à toute personne ayant contribué au


parachèvement de ce projet, je témoigne par le présent travail mes vives
reconnaissances à tous ceux qui m’ont aidés de près ou de loin.

3
Chapitre 1 :
« Partie Théorique

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1/ Introduction à la notion de distribution
Il est tout à fait claire qu’il ne suffit pas au producteur de fabriquer des
biens, mais de les mettre a la disposition du consommateur, autrement dit, il faut
qu’il les distribue. De ce ceci découle une remarque très importante, c’est celle liée
aux conditions d’écoulement des produits du lieu de production vers le lieu de
consommation. Elles doivent être meilleures et correspondre aux besoins et aux
attentes des consommateurs.

1. Définition de la distribution

On peut considérer la distribution comme étant un lien qui attache le


producteur au consommateur, ce lien doit être solide et bien construit. Plusieurs
définitions ont été données à la distribution, parmi elles : « la distribution, phase
intermédiaire essentielle entre la fonction de production et celle de la
consommation ou utilisation met les biens et les services à la disposition de
l’utilisateur dans les conditions de lieu, de temps, de taille...qui conviennent à celui-
ci…c’est l’ensemble des activités qui s’exercent depuis le moment où le produit, sous
sa forme d’utilisation, entre dans le magasin commercial du producteur ou du
dernier
transformateur jusqu’au moment où le consommateur en prend liaison »1. Cette
définition englobe les différentes fonctions de la distribution, à savoir le transport,
la manutention, le conditionnement, etc.

Une autre définition proposée par AMBIN : « la distribution a le rôle de


réduire les disparités qui existent entre les endroits, les moments et les modes de
fabrication et de consommation par la création d’utilités de lieu, de temps et d’état
qui constituent ce qu’on appelle la valeur ajouté de la distribution »2. Cette
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définition donne la raison d’être de la distribution qui est la création d’utilités
pour l’entreprise et ainsi pour le consommateur final
Les opérations de la distribution
Pour distribuer les produits, les entreprises doivent réaliser des opérations diverses.

Elles doivent en effet :

-mettre physiquement les produits à la disposition des clients : c’est l’objet des opérations de
distribution et des flux d’information associés à ces opérations

-négocier les conditions de vente : c’est l’objet de la négociation commerciale ;

-préparer et conclure les contrats qui les relient avec leurs partenaires ;
-assurer les flux monétaire dans le sens magasin-fournisseur pour le versement aux magasins des
ristourne de coopération commerciale ;
-inciter les clients vises à acheter les produits en les mettant en valeur dans des points de vente ou
dans les supports de communication utilisées pour les présenter et par des actions de publicité et
promotion ;
-échanger les informations pour prendre des décisions indispensables à la réalisation de leurs
objectifs, les entreprises doivent échanger de nombreuses informations ;
Le rôle de la distribution
Ici le rôle de la distribution ne se limite pas qu'au producteur, mais s'étend également au
consommateur.
Le rôle de la distribution vis-à-vis du producteur :

La distribution opère une régulation de fabrication en permettant son étalement sur toute l'année,
par le stockage et la commande à l'avance, les hauts et les bas de la demande sont amortis ; la
distribution participe à l'effort financier du producteur en payant les biens qu'elle stocke sans avoir
la certitude de les vendre; permet au producteur d'acheminer partout sa production ; participe à

des opérations publicitaires destinées à mieux vendre le produit et service

 Le rôle de la distribution vis-à-vis du consommateur :

La distribution met à sa disposition ou qu'il se trouve et souvent quelle que soit la saison, le bien
qu'il désire dans la quantité voulue. Elle lui évite ainsi d'avoir à faire à des grosachats et de
mobiliser des sommes qu'il n'a peut-être pas.
2/ CANAL DE DISTRIBUTION et unités
commerciales

Un canal de distribution permet d’acheminer un produit du producteur au


consommateur soit directement soit par le biais d’intermédiaires qui peuvent
être plus ou moins nombreux.

Un canal de distribution est le chemin parcouru par le produit du

producteur au consommateur. Il existe trois canaux de distribution :

canal direct : le producteur vend directement son produit au client


final, sans intermédiaire ; canal court : un intermédiaire s’intercale
entre le producteur et le consommateur ;
canal long : le circuit comporte au moins deux intermédiaires.
Le canal direct
Le canal direct désigne un mode de vente direct entre le producteur et
le consommateur.

Il permet une meilleure connaissance des besoins des clients, des services
personnalisés pour les clients et une marge plus importante car pas
d’intermédiaires. MAIS il implique la nécessité de stocker la marchandise, la
gestion financière et organisationnelle d’un point de vente physique ou
virtuel qui peut freiner le développement des points de vente.
Le canal court
Un canal court est un canal de distribution indirect ne comportant qu’un
intermédiaire (distributeur / détaillant) entre le producteur et le
consommateur.
L’utilisation d’un canal court permet généralement de réduire le coût global
de distribution, notamment lorsque la distribution s’opère dans un
périmètre local par rapport au lieu de production.

Il offre des marges importantes car un seul intermédiaire est présent entre
l’offreur et le client, et permet ainsi une meilleure connaissance du marché.
Cependant les contraintes de stockage sont importantes, et le producteur perd
son autonomie car le producteur dépend du distributeur.

Le canal long
Un canal long est un canal de distribution indirect comprenant au moins
deux intermédiaires (grossiste
+ détaillant) entre le producteur et le consommateur.

Il facilite le développement commercial, grâce à une réduction de l’équipe


de vente, une couverture géographique plus importante, tout en
transférant le stockage aux intermédiaires.

Mais le producteur a une connaissance moins précise du marché car peu


de contacts avec les clients, est dépendant des grossistes, subit
éventuellement une pression sur les prix et les marges si vente en grande
distribution, et doit promouvoir les produits auprès des grossistes et des
détaillants.
3/ Le choix d’un canal direct ou indirect
Le choix du canal va se faire en fonction notamment des caractéristiques du
produit et de la stratégie de distribution retenue.
Des fabricants vont opter pour la distribution directe afin de créer un lien
privilégié avec leurs clients, afin de leur faire vivre une expérience unique ou
propre à l’enseigne (prestation sur mesure par exemple), de maîtriser leur image et
d’augmenter leur chiffre d’affaires. En outre, cette forme de distribution est
incontournable pour les produits techniques qui nécessitent des conseils
d’utilisation et /ou des adaptations.
Le canal indirect offre lui un réseau de distribution plus rapide à mettre en oeuvre,
et dispense le producteur des frais liés à l’exploitation d’un point de vente. Il
éloigne cependant le consommateur de la marque, et nécessite des compétences
logistiques poussées ainsi qu’une collaboration avec les distributeurs.
L’entreprise peut avoir plusieurs canaux de distribution, physiques et ou virtuels.
C’est ce qu’on appelle le circuit de distribution.
4/ Le circuit de distribution
Le circuit de distribution est l’ensemble des canaux de distribution, physiques
et virtuels, impliqués dans le processus de commercialisation (du producteur
au consommateur) d’un produit.

Ci-dessous, un exemple de circuit de distribution. La marque commercialise en


physique à travers ses propres boutiques et des distributeurs partenaires, et en
virtuel uniquement via sa plateforme web. Son circuit est donc composé de
trois canaux de distribution, un canal physique direct, un canal physique court
et indirect, et un canal virtuel direct.
5/ LES STRATÉGIES DE DISTRIBUTION

La distribution intensive

La marque fait le choix de commercialiser son produit dans le plus grand


nombre d’unités commerciales. Généralement utilisée pour les produits de
grande consommation, l’objectif est d’assurer la présence du produit dans le
plus grand nombre de points de vente. Le but recherché est de pouvoir
toucher le consommateur en n’importe quel lieu.
La distribution exclusive

La distribution exclusive consiste pour la marque à commercialiser ses produits


uniquement dans ses propres points de vente, physique ou web, ou à des distributeurs
avec une condition d’exclusivité.

Par cette stratégie, la marque s’assure alors d’un contrôle total de la distribution, de
l’expérience de consommation et de la relation avec le client, et donc de la collecte et de
l’exploitation des données commerciales.

La distribution sélective

La distribution sélective consiste pour la marque à distribuer ses produits via un


réseau d’unités physiques ou virtuelles sélectionnés sur des critères de
positionnement, d’expérience client et d’expertise techniques des forces de vente.
6/ CHOISIR SA DISTRIBUTION : les critères de
choix des producteurs

Les ressources
Le choix de la stratégie de distribution va dépendre tout d’abord des forces et
faiblesses de l’entreprise. Celles-ci sont déterminées par les ressources
matérielles, humaines ou financières (ses capacités de production, l’existence
ou non d’une force de vente). En outre, son pouvoir de négociation pour
intégrer la grande distribution, le caractère nouveau ou non de son produit ou
encore la maitrise de ses coûts vont lui permettre de se démarquer ou non de
la concurrence.

Le positionnement

Il est évident que ce choix doit être en cohérence avec le plan de marchéage de
l’entreprise car le positionnement du produit (image de marque), son prix
détermine le choix du canal de distribution ou encore de la politique de
communication. L’entreprise devra tenir compte de ses objectifs commerciaux
(chiffre d’affaires important) ou financiers (forte rentabilité due à une large
élevée) pour effectuer son choix entre distribution intensive ou non de ses
produits.

Le contrôle

La volonté de maîtriser son réseau de distribution, les attentes des


consommateurs (conseils techniques sur les nouvelles tablettes tactiles par
exemple, nécessité d’une assistance) sont aussi des critères essentiels dans
ce choix. Pour terminer, les critères liés à l’environnement (nouveaux textes
réglementaires concernant la libéralisation ou non de la commercialisation
de certains médicaments, habitudes de consommation des clients) peuvent
être déterminant dans le choix du canal.
7/ distribution et supply chain
La distribution désigne l’ensemble des acteurs commercialisant un produit au
consommateur final, quand la supply chain (ou chaîne logistique) représente
l’ensemble du réseau qui permet la livraison de produits ou services depuis les
matières premières jusqu’aux clients finaux. (achats, gestion des stocks,
manutention, stockage, distribution, livraison…)

La distribution, dans sa composante logistique, n’intervient qu’en aval de la


production quand la supply chain intègre l’amont et l’aval.

La rentabilité de l’entreprise, sa productivité et son efficience sont donc


déterminées par la capacité de la chaîne logistique à amener le bon produit,
au bon endroit, au bon moment. La coopération entre la distribution et les
producteurs est aussi un levier de performance, par une recherche
d’optimisation de la chaîne logistique .
Conclusion
La distribution est une variable importante du mix marketing pour chaque
entreprise voulant être compétitive dans le marché des biens produits aux
consommateurs, ellea une utilité économique en facilitant la circulation des
marchandises, des informations ainsi qu’elle joue un rôle fondamentale dans
l’acheminement des biens de leur lieu de production à leur lieu de consommation,
soit par la fonction de gros qui assure la distribution par les grossistes qui achètent en
grandes quantités aux producteurs et aux consommateurs et revendent en quantités
adaptée à leurs besoins, à des commerçants, à des utilisateurs industriels ou à des
collectivités, soit par la fonction de détail qu’est assurée par les détaillantsqui achètent
des marchandises pour les vendre au consommateur final.

Le choix d’un circuit de distribution n’est pas une chose aisée que doit prendre
une entreprise. En effet, l’entreprise doit vendre directement ses produits ou utiliser
des distributeurs. Le recours aux intermédiaires se justifie par l’efficacité de ses
dernies dans l’accomplissement de certaines fonctions telles que le service après-
vente, la gestion, l’information.

La mise en place d’un système de distribution nécessite l’étude des besoins de


la clientèle ( volume unitaire d’achat, délais, endroit, le choix, service après-vente), la
définition des objectifs et des contraintes, l’identification des solutions(nature et
nombre d’intermédiaires, responsabilités et engagements des membres du circuit et
leur évaluation( le coût, contrôle et souplesse).

La gestion d’un circuit de distribution suppose que l ‘entreprise doit


sélectionner les distributeurs susceptibles de vendre ses produits, ainsi elle doit
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renforcer leur motivation etévaluer leurs résultats.
Chapitre 2 :
« MESSEM MAROC »SA
Section 1 : La présentation de la société d’accueil « MESSEM
MAROC »

1. Aperçu général sur la SA « MESSEM MAROC » :

Messem Maroc, situe à Larache, est une filiale à 100% de Messem international, basée aux
Pays-Bas et membre de « Crops & partners » basé en Belgique. La société est impliquée dans
la production et la commercialisation de fraises congelées marocaines destinées à l’industrie
alimentaire mondiale. Les activités de Messem ont un fort caractère saisonnier.

1-1-Historique de la société

Messem a été fondée en 2012, mais a une histoire beaucoup plus longue dans la production et
la commercialisation de fraises surgelées. Cette histoire commence en 1996, lorsque l'une des
premières installations de congélation de fraises au Maroc a été construite près de Larache,
entourée par les champs de fraises du Maghreb. Ici, SVZ (prédécesseur de Messem) s'est
associé à Felgar pour aider le Maroc à devenir un fournisseur clé de fraises congelées pour
l'industrie alimentaire européenne. En 2012 Jan Sevenhuysen acquis l'usine de congélation de
fraises à travers un management externe. En changeant l’ancienne société SVZ en tout
nouveau MESSEM, la position sur le marché de l'entreprise « ancien » est encore plus
renforcée que jamais.

Figure 04 : Usine de la SA « MESSEM MAROC »


1-2-Partenaires : MESSEM, FELGAR et CROP’S

La synergie entre FELGAR et MESSEM a toujours été évidente et ce partenariat est toujours
aussi clair et forte. FELGAR fournit aux producteurs soigneusement sélectionnés des porte-
greffes de fraises sélectionnés avec le même soin. En collaboration avec FELGAR (et d'autres
parties prenantes de l'industrie, si souhaité), MESSEM conseille les producteurs sur les
pratiques de culture et l'utilisation optimale des produits agrochimiques. FELGAR organise
également la distribution des Fraises sur les marchés du frais et les chaînes de supermarchés
dans toute l’Europe, Le mois de mars marque également le début de la transformation des
fraises congelées par MESSEM pour le marché industriel.

Figure 05 : Les partenaires de SA MESSEM

MESSEM est fier d’être membre de «CROP’S & Partner», premier

producteur de fruits et légumes surgelés. Avec des implantations et


des affiliations mondiales, cette multinationale belge offre encore
plus de force et de stabilité à des partenaires tels que MESSEM.

1-3-Fiche Technique de MESSEM :

ENTREPRISE MESSEM MAROC SA

VILLE Larache

PAYS Maroc

SECTEUR D´ACTIVITÉ Agroalimentaire

Activité Production et exportation alimentaire

Km 15, Route Moulay BOUSSELHAM,


Adresse
comme EL HYAYDA – ksar el KBIR

Forme juridique Société anonyme SA


JAN SEVEN HUYSEN (président directeur
Dirigeant
général).

Chiffre d'affaire de 100, 000,000 à 500, 000,000 DH

Capital 2 700 000 DH

Maison mère ou associes MESSEM holding (Pays-Bas)

Téléphone +212 (539) 510 411

Fax +212 (539) 510 410

E-mail WWW.MESSEM.BIZ

2. Structure hiérarchique de la société MESSEM :

2-1-Présentation :

Les organigrammes d’entreprises permettent de visualiser en un coup d’œil la répartition des


rôles et de l’autorité. Il positionne les leaders, les détendeurs de pouvoir et les responsables.
L’organigramme de la société MESSEM : est une structure hiérarchique, elle repose sur le
principe d’unicité du commandement, chaque salarié ne dépendant que d’un seul supérieur
hiérarchique.

Avantages : simplicité du commandement, clarté et sécu

MESSEM est fier de son état de l'art usine de production. Cependant, la qualité de l'équipe de
MESSEM rend l'entreprise vraiment démarquant. Bien que l'histoire totale de MESSEM
couvre seulement de 16 ans, l'ancienneté moyenne de l'équipe de direction va bien au-delà de
dix ans d'emploi. Donner aux clients un autre exemple de l'importance MESSEM met sur la
loyauté.
2-2-Organigramme de la SA « MESSEM MAROC » :

Figure 06 : L’organigramme générale de la SA « MESSEM MAROC »

2-3-Les acteurs intervenants et les services de la SA « MESSEM MAROC » :

2-3-1-Le PDG :

Le président directeur général dirige une entreprise. C'est lui qui établit les stratégies
d'évolution et de développement d'une structure, tant au point de vue comptable, financier,
managérial que technique. Il chapeaute l'ensemble des opérations et en donne les orientationsà
long et court termes. Il prend les décisions importantes dans l'administration de son
entreprise. Il est le responsable juridique et moral de l'entreprise. Il analyse le marché et la
position de son entreprise face à la concurrence afin de réévaluer ses objectifs.
Le PDG délègue des missions aux cadres et aux employés de son entreprise et analyse
l'activité
en permanence. Il ajuste la mise en œuvre des ordres qu'il soumet. Le président directeur
général est le référant global pour ses employés et pour l'image de marque de l'entreprise qu'il
dirige.

2-3-2-Directeur général :

Le DG s’intéresse à l’organisation et la gestion générale de la société, c’est lui qui contrôle le


travail effectué au sein des services, gère le travail en équipe et les conflits, prendre les
décisions stratégiques. Il représente la société en toute occasion, organiser des réunions et
connaître le rôle des différents services.
Le DG délègue des missions à chaque direction et supervise seulement les décisions àprendre.
Visionnaire, le directeur général doit pouvoir optimiser la performance de l’entreprise à court
terme, tout en gardant à l’esprit les intérêts de long terme, au moment où ildéfinit la stratégie
générale.

2-3-3-Directeur de l’opération :

Il exploiter et améliore les systèmes de planification et de contrôle, de production et la gestion


des stocks. C’est lui qui analyser les indicateurs de performances des systèmes de production,
les dérogations et en assurer le suivi, anime et assure l’efficacité des réunions de production,
s’assure que les employés se conforment aux normes et politiques en vigueur Produit les
rapports de gestion hebdomadaires et mensuels.

2-3-4-Services ressources humaines

Le service des ressources humaines représente l’un des plus importants services au sein de
chaque entreprise. Parmi ses tâches, on trouve :

 Le recrutement et l’intégration des salariés ;


 La gestion de paie.
Gestion de la relation avec l’organisme extérieur et social ; l’assurance et la médecine de
travail.
Envoi pour validations par mois les Ordres de Virement des cotisations CNSS et AMO à
la direction du groupe
Gère les accidents de travail, accompagnement des victimes pour le traitement et gestiondes
relations avec la société d’assurance.
La Médecine du travail : les examines périodique, assurer les visites Médicales pour
l’embauche.
 Gestion de la relation avec l’inspection de travail de Larache.

2-3-5-Service achat :

Dans ses grandes lignes, un service achat a pour missions stratégiques de :


 Spécifier les besoins des services internes et de la production
 Négocier les achats avec chaque fournisseur
Contrôler les marchandises livrées, leurs conditions de transport, et /ou la conformité des
services
 Contrôler les factures, régler les litiges

2-3-6-Service production :

Ce service est chargé de suivi et acheminement du produit le long du processus de productiondepuis la


réception de la matière première jusqu’au stockage. Ses missions sont les suivants :

 Validation des O.F. (Ordres de fabrication)


 Feuille de reclassement
 Feuille consommation de palettes et vitesse
 Feuille de contrôle NAVISION
 Fichier des horaires et vitesse
 L’état de saisie
 Synthèse journalière de la production
 COA (Certificate Of Analysis).

2-3-7-Service qualité :

Contrôle de la qualité du produit depuis la réception de la matière première et tout au long duprocessus
de la production jusqu’au produit fini.
2-3-8- Service Comptabilité :

C’est le service pilote du département Finance, en effet, l’activité principale de ce service est
l’enregistrement des opérations comptables et l’établissement des déclarations fiscales.
L'objectif de la comptabilité est de fournir à l'entreprise comme à tous les tiers une information
économique et financière pertinente et fiable. Pour dévoiler un résultat exact, il est nécessaire
de suivre donc un département de comptabilité destiné à garantir la fiabilité des informations et
leur disponibilité en temps opportun. Le travail dans le service comptabilité, est déclenché par
la réception des pièces telles que les factures d'achat et de vente, les relevés bancaires, les bons
et les bordereaux de CNSS, IR,…..

En résumé ce service a pour objectif de :

Organiser et apporter une aide professionnelle au niveau comptable.


Mettre en place un plan adapté aux besoins des autres départements, et conforme à la
normalisation générale comptable au Maroc.
Faire le traitement informatique de la comptabilité.
Procéder aux déclarations fiscales telles que TVA, L'IR, L'IS RAS…, et autre impôts
et taxes locaux (Taxe Professionnelle et habitation).
Faire la tenue comptable des journaux, du grand livre, de la balance, du bilan et
d'autres documents de synthèses.
Assister et faire le suivi lors des contrôles fiscaux.
Offrir une assistance personnalisée ainsi que des conseils.
Etablir l'état de rapprochement bancaire (ERB).
Service Logistique :

Il se concentre sur les tâches suivantes :


Déterminer les besoins de stockage en fonction du service commercial et établir le
programme d'approvisionnement ;
Gère le système Export /Import
Piloter à distance la circulation des marchandises en fonction des règles juridiques et
fiscales du transport.
Organiser l'expédition des produits ;
Vérification des stocks avec collaboration du magasinier.
Suivi des retours containers en clientèle.

NB : Il existe plusieurs acteurs et services au sien de la société « MESSEM MAROC » autre


que les services précédents notamment : Vente, Maintenance. Agronomie, Office manager…

3. Le processus de production :

La reception de Stockage dans


lachambre Tracabilité Équetage
la MP
positive

La 2 ème La première
La congélation Lavage
inspection
inspectio
n

Embalage Stokage dans la


La 3 ème chambre
(20KG/13,5KG
/ negative
inspectio
n
3-1 : Réception de la matière première :
Cette étape constitue la première démarche dans le processus de production ; c’est une phase
intéressante et sensible ; se manifeste par un contrôle de qualité des produits à produire de la
part du contrôleur de qualité.

Brix > 5,5


Réception Just la matière première. (Les corps étranger, carton, les déchets).

Non-conformité :
Les maladies de matière première (Anthracnose,Botrytis…)
Sur –mature.
Immature. Brix < 5.5.
Quai de déchargement de la matière première.
3-2 : Stockage de la matière premier dans une chambre positive :

Cette étape consiste à mettre les matières premières dans une chambre froide positive (de 0°C
à 5°C). C’est une pièce équipée d’installations frigorifiques, utilisée pour stocker des denrées
périssables. Une chambre froide peut être à température négative (-18°, -20°, -30°) ou
température positive (>0°C).
Etape II : Zone de production
1. Traçabilité :
La traçabilité agroalimentaire est l'application des principes de traçabilité à la filière agroalimentaire,
afin d'atteindre des objectifs de sécurité sanitaire des aliments. Elle vise à mieux qualifier les
produits mis sur le marché, à une meilleure maîtrise des dangers et à abaisser les niveaux de risques.

Photo N° 32 : Fiche de traçabilité entrée ligne de production

2. Equeutage :
Cette phase consiste à équeuter les fraises à l’aide d’un équeuter, en coupant la feuille verte qui se
trouve à sa base et enlevant le cœur de la fraise ou bien autre méthode selon la commande de clients.
3. Lavage :
Cette étape consiste à laver les fraises avec l'eau et chlore dans une chaine de lavage pour obtenir
une qualité saine et propre.

Photo N° 38-39 : Laver les fraises avec l’eau et chlore

4. L’inspection :
C’est une forme de contrôle à posteriori, consiste à contrôler le bon déroulement du processus
productif.

Photo N° 40-41 : Triage des fraises


5. Le traitement de l’eau :
Le traitement de l'eau par chloration consiste à introduire dans l'eau un produit chloré, le chlore
ayant la propriété chimique d'oxyder les métaux et de détruire les bactéries, les germes vivants et les
matières organiques.

Photo N° 42 : Régulateur de chlore

45
Le produit appliqué : TCHLORE
 Dosage : 500ml de produit dans 100l d’eau avec un temps de contact de 15 à 30
minutes.

Photo N° 43 : Produit TCHLORE


6. Les contrôles :
A. Contrô le le taux du chlore :
Tester le taux du chlore libre dans la laveuse chaque heure, Il permet l'analyse du chlore libre et total
jusqu'à 10,00 mg/L (ppm). Cet appareil est dédié à surveiller surchloration grâce à la destruction des
chloramines.

Photo N° 44 : Colorimètre Photo N° 45 : Chlorine Photo N° 46 : Fiche de contrôle


portable reagents
B. Contrô le qualité de produit semi fini :
Est un aspect de la gestion de la qualité. Le contrôle est une opération destinée à déterminer, avec des
moyens appropriés, si le produit contrôlé est conforme ou non à ses spécifications ou
exigences
préétablies et incluant une décision d'acceptation.

Photo N° 47 : Contrôle qualité semi fini Photo N° 48 : Fiche de contrôle qualité semi fini
7. La congélation :
A. La congélation rapide ou surgélation :
La congélation rapide ou surgélation se réalise dans un tunnel, où un air froid (-35, -30°C) forcé à
très grande vitesse (15m/s) permet de faire flotter les fruits et les surgeler aussi. L’air froid (-35, -
30°C)
est forcé à 5-10 m/s.

Photo N° 49-50 : Tunnel de congélation rapide Photo N° 51 : Température utilisé

B. La congélation naturellement :
La congélation naturellement dans chambre statique maintient la température au cœur de la denrée
jusqu'à -18 °C. Ce procédé provoque la cristallisation en glace de l'eau contenue dans les aliments ce
qui ralentit ou stoppe l'activité microbienne et enzymatique. La congélation permet donc la
conservation des aliments à plus long terme que la réfrigération.

Photo N° 52-53 : Tunnel static et la température utilisée Photo N° 54-55 : fraise congelée
8. Concassage :
L'objectif du concassage est de briser le fruit congelé et son noyau.

Photo N° 56 : Concassage de fraise Photo N° 57 : Triage manuel

9. Triage automatique :
Machines TOMRA pour le tri des fraises :
TOMRA Sorting propose une solution pour le tri des fraises surgelées. Les trieurs TOMRA peuvent
détecter et éliminer les tiges, les feuilles, les escargots et les fraises non mûres, moisies, pourries et
décolorées.
Les solutions de tri alimentaire TOMRA améliorent le débit et la disponibilité, tout en augmentant
le rendement, la qualité et la sécurité alimentaire.

Photo N° 58-59 : Machine de triage automatique TOMRA

10. Poussage et emballage :


C’est une technique consiste à repartir les poids de quantités des produits pour savoir les poids des
produit finis et les poids des déchets.

Photo N° 60-61-62 : Poussage et emballage de produit fini


11. Contrôle qualité de produit fini :
Dans sa démarche qualité, une entreprise peut inclure le contrôle qualité.
Le contrôle qualité permet de savoir si les produits ou les services vendus par l'entreprise sont
conformes :
 Aux exigences du marché.
 À la demande du client.
 Aux législations.
 Au cahier des charges de l'entreprise.
Le contrôle qualité analyse aussi les conditions de retouche ou de rejet d'un produit.

Photo N° 63-64 : Contrôle qualité de produit fini Photo N° 65 : Fiche de contrôle qualité
de produit fini

12. Détection de corps étrangers :


Le système d'imagerie hyperspectrale (HSI) non destructive est capable de détecter rapidement et de
manière cohérente un large éventail de corps étrangers présents dans les usines detransformation
alimentaire modernes.

Photo N° 66 : Détecteur de corps étrangers Photo N° 67 : Alarme de détecteur

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13. Contrôle de détecteur de métaux :
Le contrôle de détecteur de métal doit être réalisé avant production, chaque heure et à la fin de la
production.
Les pièces de détecteur de métaux :
 4.0mm Pièce Inox
 3.5mm Pièce Non ferreux
 3.0mm Pièce ferreux

Photo N° 68 : Les pièces de détecteur de métaux Photo N° 69 : Fiche de contrôle


détecteur de métaux
14. Etiquetage :
Considéré comme étant une mesure primordiale dans laquelle on présente au client un ensemble
d’informations à savoir :
 La date de production
 Lot
 Produit
 Origin
 N° Station
 N° Export
 Poids net

Photo N° 70 : Tique
15. Palettisation :
Mise en place des cartons dans des palettes à raison de 50 ou 60 cartons par palette selon la
commandedes clients.

Etape III : Zone de stockage


Il s’agit bien de la zone ou les produits reçoivent leurs dernières étapes avant d’être exportés à
une même température que celle recommandé dans une chambre froide négative (entre -18 à -
22) mais cette fois ci durant une période plus longue comprise entre quatre et cinq heures ou
bien deux mois ou deux ans.

Etape IV : Zone D'expédition


Après le stockage de fruits dans les chambres au niveau de la station ils ont fait le transport des
fruitsvers le marché ciblé, par frigorifiés (-22C°).

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Zone d’expédition Charge le conteneur

Une fois l’expédition terminée, nous mettons TempTale UltraFit et Politique de scellement
des conteneurs et frigorifiques pour la sécurité et la surveiller les produits.
 Le TempTale Ultra Fit : Température Loger est la solution de surveillance de la charge
facile àfaire. Il est spécialement conçu pour l'exportation, Lorsque le support logiciel est
inconnu de la destination. Il suffit d'exécuter l'enregistreur et de le placer sur la charge.
L'enregistreur est connecté à USB et fournit facilement fichier PDF.

 Politique de scellement des conteneurs et frigorifiques : L’est responsable d’expéditeur


apposition d'une haute sécurité sur le joint immédiatement achèvement du processus de conteneurs farce et
pour la préparation de livraison pertinents instructions, la déclaration numéroseal apposition.
Conclusion

Afin de résumer l’ensemble des défis que représente la logistique, il


convient de commencer par rappeler quelques concepts clés. La
logistique est un système destiné à rendre les échanges opérationnels.
Il s’agit d’un double flux, d’informations et de services, organisé en
chaîne d’activités, destiné à gérer le temps et l’espace lors des
mouvements de produits. Une mauvaise logistique entraîne des coûts
plus élevés et entrave l’expansion des échanges. Sans ces échanges,
aucune intégration ni développement économique ne sont possibles.
Cela fait donc de la logistique l’un des principaux moteurs de la
croissance dans le contexte actuel des marchés mondiaux. La
logistique peut être comparée aux technologies de l’information et de
la communication (TIC). D’un côté, on retrouve le
matériel qui comprend l’infrastructure de transport (routes, ports,
aéroports) et les TIC. De l’autre, on retrouve le logiciel qui comprend
les procédures permettant de déterminer le comportement des acteurs.
En théorie, les principes de respect des délais, de sécurité, de fiabilité
et d’efficacité servent de base à l’ensemble du système. En pratique,
il s’avère difficile de faire fonctionner cette longue chaîne de manière
coordonnée et synchronisée.
La logistique est un secteur complexe, contraignant et innovant, à la
fois au niveau de ses dimensions « fixe » et « souple ». La logistique
compétitive permet la mise en place de techniques modernes telles que
« l’externalisation », « le juste à temps » ou
« la gestion de la chaîne d’approvisionnement globale »
MERCI
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