Vous êtes sur la page 1sur 31

THÈME : LA REGULATION DE L’ACTIVITE

ECONOMIQUE

CHAPITRE 1 :
LA CROISSANCE

A) Le PIB (+ un focus sur le tourisme)

C’est une notion qu’il faut bien comprendre:


C’est l’acronyme de Produit Intérieur Brut. C’est une donnée importante lorsqu’on
veut mesurer l’activité économique d’un pays. Il est important de retenir l'acronyme
car dans un devoir vous pouvez juste avoir le terme “PIB” sans plus d’explications.

Donc une définition :

“Le PIB mesure les richesses produites sur une période donnée et sur un
territoire donné. Il comptabilise l’ensemble des productions de biens et de services
qui satisfont un besoin, exprimées en valeur monétaire. Il permet de faire des
analyses par des comparaisons dans le temps et dans l’espace.” (fouchet).

C’est donc, en cette période de covid, un élément important de la prise en compte


de la situation économique d’un pays.
☝ Attention toutefois, le PIB ne prend en compte que les activités officielles
comptabilisées par les entreprises et déclarées aux administrations. Cela implique
que l’activité non déclarée n’est pas intégrée dans le calcul du PIB.
Je m’explique: suite à la crise économique des subprimes de 2008-2010, le PIB de
l’Espagne a fortement chuté. En effet, les employeurs ne pouvant plus payer un
certain nombre de charges, ont embauché des salariés non déclarés, n’ont pas
déclaré tous leurs revenus, etc. La conséquence de cette activité invisible est une
chute du PIB plus importante que la réelle chute de l’économie espagnole.

Autre exemple : En Chine ou en Inde, une partie des ressources des populations est
liée à une activité de vente directe, invisible pour les administrations. C’est un usage
dans certains pays de l’Asie du Sud Est : mon voisin a des ruches et me vend du
miel en direct, ou du riz, ou du poisson, etc. Cette activité d’échange manuel et non
comptable n’est pas intégrée dans le calcul du PIB.
Le PIB reste, toutefois, un excellent outil de comparaison entre pays voisins ou dans
le temps.
On peut par exemple comparer le PIB de la France en 2019 (avant le covid) et en
2021 (pendant le covid), on peut comparer le PIB de la France et de l’Espagne.
Par contre, comme nous l’avons vu, comparer le PIB de la France et de l’Inde n’est
pas aussi efficace car le périmètre du PIB n’est pas identique.

Une petite indication au niveau mondial :

https://www.journaldunet.com/patrimoine/guide-des-finances-personnelles/1209268-
classement-pib/

Comme vous le verrez dans le tableau, les USA et la Chine (attention le chiffre de la
Chine est faux, il manque un zéro) sont en tête du classement mondial. La France
est 7ème, après l’Inde. Ce classement est une prévision pour 2022, mais le
classement était identique en 2021. Pour vous donnez un ordre d’idée, le PIB de
l'État de Californie est supérieur à celui de la France.

Ces chiffres ne signifient pas, pour autant, que le citoyen Indien soit plus riche que le
citoyen français.

Pour évaluer la “richesse” des individus, on fait appel à une autre notion qui est le
PIB par habitant.
Comme vous le voyez, la France n'apparaît pas dans les 20 premiers pays du
classement de PIB par habitant. En réalité, la France n’est que 28ème et la Chine,
deuxième puissance économique mondiale, n'apparaît pas dans ce classement de
30 pays.
Ce qui explique que ce sont vraiment 2 indicateurs différents:
L’un le PIB donne une idée de la puissance économique d’un état;
L’autre le PIB par habitant donne une indication sur la “richesse” des
habitants.
Il ne faut donc pas mélanger les 2 termes si vous les voyez apparaître dans un
sujet de BTS.

Prenons un exemple très simple:


Le PIB de la Chine est de 18000 milliards de USD ($) (PS le tableau est faux c’est
18000 et non pas 1800)
Au dernier recensement de 2021 la population de la Chine est de 1.4 milliards
d’habitants.
Pour des matheux.se.s comme vous le calcul est simple :
18000/1.4 = 12900 USD
Le PIB de la Chine par habitant est donc plus de 3 fois inférieur à celui de la France
qui est 44000 USD par habitant.
Il est donc simple de calculer le PIB par habitant qui est juste un ratio entre le PIB et
le nombre d'habitants.

Petit TP:

C’est pas très lisible mais la France est dans la catégorie de 28 à 37 K€


1) Expliquez la notion de PIB par habitant.

Nous en avons déjà parlé, la notion de PIB / habitant s’établit en faisant le calcul
suivant : PIB du pays / nombre d’habitants. Cela donne une indication de la richesse
par habitant.

☝ Il faut être prudent avec la notion de richesse par habitant, le PIB n’est pas, bien
évidemment, réparti de manière équitable entre les habitants.

Si l’on prend l’exemple de la France et de la Chine : on peut constater que le PIB


global de la Chine est bien supérieur à celui de la France mais si on le ramène à la
population, celui de la Chine est beaucoup plus bas. Le PIB par habitant donne une
idée de la “richesse” des individus.
Le PIB par habitant le plus élevé au monde est celui du Luxembourg, ce qui signifie
schématiquement que les Luxembourgeois sont les plus riches au monde, par
contre au niveau international, le Luxembourg, comme état, ne pèse quasiment rien
sur l’économie mondiale.

2) Situez les performances de la France par rapport à ses partenaires


européens.

La France se situe dans la moyenne haute européenne avec un PIB par habitant qui
se situe entre 28.000 et 37.000 EUR / an.
La France est au même niveau que ses voisins immédiats : Espagne; Allemagne;
Italie ou Belgique. Certains états sont historiquement plus riches : Autriche,
Luxembourg et Irlande.
D’autres, les pays de L’Europe de l’Est : ex bloc soviétique + Grèce sont dans le bas
du classement en termes de PIB par habitant.

☝ Petit point sur l’Irlande : si vous avez ce sujet au BTS (ou une question de
ce type) vous pouvez mettre en avant le cas Irlandais. L’Irlande n’est pas un
pays particulièrement riche (peu de ressources naturelles, peu d’industrie)
mais sa politique fiscale est intéressante pour les investisseurs étrangers
(notamment les GAFA, le siège de Google Europe est en Irlande).
Petit Focus sur le tourisme

si l’on regarde le détail du PIB de la France (2018) on peut obtenir le schéma suivant
:

On remarque que le tourisme représente environ 9,5% du PIB en moyenne, hors


années covid où il est tombé à 4.5 %(source INSEE).
En effet, à la part hôtellerie - restauration, il faut ajouter une part de l’activité
transport et une part de l’activité immobilière - location saisonnière, etc.

☝ Les chiffres du PIB lié au tourisme intègre des informations de sources


différentes: transport, hôtellerie, spectacle, événementiel, hébergement entre
particuliers, etc.
Pour votre culture générale:
https://www.vie-publique.fr/eclairage/280440-tourisme-60-milliards-de-perte-pour-la-f
rance-en-2020

On peut donc essayer de répondre aux questions suivantes :


3) Quels sont les biens et services inclus dans la production touristique?

Comme nous l’avons vu dans le cadre du cours, les biens et services inclus dans la
production touristique intègre:

- Les transports pour la partie aviation, transport inter-régionaux, utilisation du


réseau autoroutier, etc.
- L’hôtellerie et la restauration sur la partie accueil des touristes, logement
saisonnier, activités saisonnières, etc.
- Les festivals saisonniers et le secteur de l'événementiel (séminaires, salons
internationaux)
- Les loisirs

La production touristique intègre donc des activités rattachées à de nombreux


secteurs d’activités.

☝ Pour votre information, les chiffres du tourisme en France sont assez “occultes”.
La France base son analyse du tourisme sur le nombre de touristes entrant sur le
territoire français. Cela implique qu’en nombre la France est leader mondial avec
plus de 85 millions de touristes, sauf que, dans les faits, un touriste allemand qui
traverse la France pour séjourner en Espagne est comptabilisé comme “touriste”. Et
de plus, comme l’indiquait votre collègue, les touristes français ne sont pas
comptabilisés.

4) Présentez ce qui caractérise l’importance de ce secteur économique


pour la région AuRa?

Ce secteur représente 8% de l’économie de la région. De plus, c’est un secteur non


délocalisable, ce qui représente un atout et qui permet le maintien de populations
rurales et montagnardes dans leur secteur d’origine. Ce secteur a, par conséquent,
un impact positif sur l’emploi local.
☝ Petit focus sur la période Covid. Comme vous avez pu le noter, le Covid a
eu et continue d’avoir un effet négatif sur le tourisme. On doit cependant faire
une distinction entre situation nationale et situation internationale.

Au niveau national : la fermeture de certains établissements, les restrictions


d’accès, les jauges, la crainte des touristes a eu pour conséquences une
baisse d’activité (surtout en 2020). Cette baisse d’arrivées sur le territoire
national de touristes étrangers a été compensée en partie par le fait que les
vacancier.e.s français sont resté.e.s en France.

Au niveau international : la restriction des déplacements, la fermeture des


frontières, les contraintes sanitaires ont fortement impactées le tourisme
international. Certains États, pour lesquels le tourisme représente une part
significative du PIB, ont connu de fortes baisses d’activité (Grèce, Espagne,
Départements d’outremer, etc.).

B) La mesure de la production de richesses

1) quelques éléments de calculs

La richesse produite correspond au surplus de valeur apportée à une production ou


un service (la valeur ajoutée). Bon je sais que c’est une notion un peu complexe
alors nous allons essayer de faire simple :
vous avez une boutique de PC : vous les achetez 500 euros, vous les préparez, les
customisez ou les optimisez et vous les vendez 750 euros. Votre richesse, la valeur
ajoutée est de 750-500 = 250 euros.
Autres exemples: vous faites de l’installation de PC mais vous ne pouvez pas tout
faire seul.e. Vous faites donc appel à un prestataire qui vous demande 500 euros
par jour, vous vendez la même prestation à votre client final 800 euros par jour. La
valeur ajoutée est donc de 800-500 = 300 euros.
Les exemples sont nombreux… quand une entreprise achète un produit ou un
service et le revend en ajoutant de la valeur, on parle de production
marchande.
Il existe, toutefois, des services qui ne génèrent pas de valeur ajoutée. Ces services
qui peuvent être nécessaires pour le fonctionnement de la société ne sont pas dans
la production marchande et sont donc pris en charge par les États: Santé, écoles,
routes, éclairage urbain, etc. On parle de secteurs non-marchands, ce qui signifie
que ces activités spécifiques n’existeraient pas… sans l’état.

Quand on fait un peu d’histoire de l'économie, on prend souvent l’exemple de


l’éclairage public de la ville de Londres : à la fin du 19ème siècle, la ville de Londres
décida pour lutter contre le crime de mettre en place un éclairage public. Ce
dispositif était coûteux, les sociétés privées voulaient bien s’occuper de mettre en
place et de gérer l’éclairage mais demandaient une contrepartie financière.

Des idées farfelues apparurent : faire un genre de péage par rue et demander aux
passants de payer un droit d’éclairage pour entrer dans la rue, un système de
paiement à la carte: un préposé était en bas du lampadaire, le passant payait et le
préposé allumait le lampadaire, etc. Finalement aucune solution n’était valable
économiquement. Londres fit le choix de demander une taxe générale et annuelle à
tous les habitants et de prendre en charge en contrepartie l’éclairage public de toute
la ville.

Par exemple: les hôpitaux ne sont PAS dans le secteur marchand. Vous avez raison
quand vous dites que l’on paie quand on va à l'hôpital mais le montant payé ne
correspond pas aux coûts réels. En phase de covid on entend beaucoup parlé de
réanimation. Une journée en réanimation coûterait environ 3000 euros. On ne
demande pas aux patients de payer. Par contre la collectivité prend en charge les
soins. Pour savoir si une activité est ou non dans le secteur marchand, il faut se
questionner sur son financement: si financement privé => secteur marchand, si payé
par l’impôt ou les cotisations => secteur non marchand.
Question 5 : Calculer le PIB du pays Oeconomia.

Retenez bien que le PIB est un agrégat = une somme en valeur absolue.
Donc :
- 1.275. 000 EUR +
- 254.000 EUR +
- 1.899.000 +
- 1.120.000 +
- 580.000 =
5.128.000 EUR

Bon la question est un peu moyenne car on ne sait pas où les consommations
intermédiaires ont été réalisées ni où ont été dépensé les 254.000.

Sinon gardez à l’esprit que le PIB est un calcul de production et services en valeur
absolue. Si le même appartement est vendu 200.000 EUR mais 3 fois la même
année, la contribution au PIB est de 200.000 x 3 = 600.000 EUR
CHAPITRE 2 :
LES INTERACTIONS ENTRE L’ENTREPRISE ET SON
ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE

L’entreprise est nécessairement intégrée dans un environnement économique,


concurrentiel, novateur, de consommation, etc.
Les environnements sont mouvants en dehors de certains secteurs tels que le luxe,
la gastronomie, les produits de niche (apple).
Exemple récent de modification de l’environnement : Apple a décidé de donner la
possibilité aux utilisateurs d’ios de faire le choix de ne pas avoir de collecte de
données dès le téléchargement de l’appli.
https://www.ouest-france.fr/high-tech/facebook/facebook-s-effondre-en-bourse-ce-qu
-il-faut-savoir-sur-le-role-d-apple-de88f228-87ee-11ec-937e-83af349e51ad

Autre exemple récent : le Covid a modifié l’environnement économique des


entreprises directement : télétravail, rupture d’approvisionnement (plus de transport),
surplus de stock de carburant et indirectement : certains commerces et
restaurateurs.

A) Les différents degrés de concurrence entre les entreprises.

Selon le secteur d’activité et la prépondérance de l’entreprise sur son secteur


d’activité, le niveau de concurrence n’est pas le même. Le luxe par exemple ne subit
pas de concurrence car l’achat se base sur une notion de fidélité, Apple fonctionne
sur ce même mode de clientèle fidèle. Cela est vrai pour d’autres entreprises qui
bénéficient d’une excellente image de marque.
D’autres entreprises, par contre, sont sur des secteurs hyper concurrentiels (les
problématiques stratégiques seront abordées dans d’autres modules).

Un exemple ci-dessous de modification de l’environnement de du groupe France


Télécom:
1)
- De 1986 à 1991, France Télécom était en position de monopole (seul
opérateur sur un secteur) et ne devait donc pas s’adapter à un
environnement concurrentiel inexistant. Les seules contraintes du
groupe étaient normatives (être conforme à la loi. Par exemple:
continuité du service public qui obligeait France Télécom à connecter
en cuivre toute la France et installer des alternatives quand cela était
impossible (cabine téléphonique).
- De 1992 à 1994, France Télécom voit l’entrée de SFR sur le réseau
GSM (téléphonie mobile). Le groupe réagit en ouvrant une offre GSM
plus accessible que les offres SFR. Le groupe réagit donc à l’arrivée
de ce nouvel opérateur qui modifie son paysage concurrentiel
(modification de l’environnement).
- De 1995 à 1997. Arrivée d’un nouvel opérateur (Bouygues télécom) et
une baisse des prix qui obligent SFR et France Télécom à proposer
des offres à des tarifs plus intéressants. Les 3 opérateurs constituent
ce que l’on appelle un oligopole (peu d’entreprises qui maîtrisent la
totalité du marché.
- De 1998 à 2003 le groupe poursuit sa mue (son changement) en
changeant de nom pour devenir Orange. Arrivée des premières offres
permettant de surfer sur le net. Les 3 opérateurs soupçonnés d’entente
sur les prix (cela signifie que les opérateurs ne respectent pas les
règles de la concurrence en proposant des offres quasi similaires à
leurs clients). Condamnation en 2008 au paiement d’une amende de
442 millions d’euros.
- De 2004 à 2008. Explosion de la téléphonie mobile avec plus de 44
millions d’utilisateurs et arrivée d’opérateurs virtuels (qui louent les
réseaux des opérateurs). Ces opérateurs virtuels commencent à
proposer des offres sans durée minimale d’abonnement et des produits
plus flexibles.
- De 2009 à 2013. Entrée de Free mobile sur le marché avec des offres
low cost. Pour concurrencer Free, les opérateurs historiques adaptent
leurs offres en créant leurs propres services d’entrée de gamme (sosh
et red notamment). L’arrivée de Free remet en cause l’oligopole
existante et contraint les autres groupes à s’adapter.
- De 2014 à aujourd'hui. La France est le pays le plus concurrentiel
d’Europe avec 4 opérateurs. Cette dispersion des offres est favorable
aux consommateurs qui bénéficient, de surcroît, d’une possibilité de
résiliation des abonnements au bout de 1 an. Les entreprises du
secteur ont donc dû diversifier leurs offres en proposant des services
supplémentaires : FAI, domotique, (banque pour Orange). Etc.

2) La concurrence, sur ce marché spécifique, comme sur d'autres, est souvent


avantageuse pour le consommateur. En effet, plus le nombre d’offres pour un
même service est important, plus les prix sont attractifs. Cela tient au fait que
le consommateur, à service égal, ira faire le fournisseur le moins cher.
3) Le principal intérêt pour les parents est de pouvoir payer moins cher pour un
produit équivalent et de ne pas avoir à se déplacer en magasin. Pour le
fabricant Nike, l’abonnement induit une fidélisation des acheteurs qui n’iront
pas se fournir auprès d’autres marques. D’un point de vue marketing, Nike
espère que les jeunes consommateurs (l’offre est destinée au 2 à 10 ans)
s’habitueront à la marque et resteront des clients fidèles une fois adultes.

4) L’impact sur la concurrence dépend du succès de la formule mais pourrait


avoir un effet négatif sur les concurrents en les privant de clients potentiels.
Toutefois, si la formule d’abonnement fonctionne, ce modèle économique sera
sans doute repris par les concurrents.

B) La coopération entre entreprises

Le monde de l’entreprise n’est pas enfermé dans le modèle unique de la


concurrence effrénée. La coopération entre les entreprises peut s’avérer fructueuse.
De plus, certaines entreprises proposent des produits qu’elles ne sont pas capables
de produire de bout en bout. Enfin, dans certains cas cette coopération peut
permettre de pénétrer de nouveaux marchés que seules les entreprises ne
pourraient pas aborder. Exemple : une entreprise française veut exporter des truffes
vers les USA. Problème : le produit “frais” n’est pas exportable car il ne respecte pas
les règles sanitaires d’entrée sur le territoire USA. Solution : l’entreprise française
met en place une collaboration avec une entreprise allemande spécialisée dans la
mise sous vide de produits alimentaires haut de gamme. Cette mise sous vide a
permis à l’entreprise française d’exporter vers les USA. Gains : Pour l’entreprise
française = pénétrer le marché USA; pour l’entreprise allemande = avoir un nouveau
client et augmenter son chiffre d'affaires; pour le distributeur / grossiste USA =
proposer à ses clients des produits premium made in France.
5) Les avantages respectifs sont les suivants :

PME grands groupes

1. pénétration d’un marché à 1. "redorer" son image de marque en


l’étranger. faisant bénéficier gratuitement les
2. logistique et savoir faire technique PME de son réseau de distribution.
du grand groupe 2. indirectement : attirer de nouveaux
3. Réseaux d’affaire et de distribution clients intéressés par le côté éthique
du grand groupe de la démarche des grands
groupes.

6) Ce que recherche les entreprises dans cette forme de coopération est :


- d’accéder à de nouveaux marchés qu’elles ne pourraient pas pénétrer
seules (manque de compétences, taille critique - ressources
insuffisantes -)
- de faire des économies en mutualisant les achats (économie d’échelle)
- d’avoir une surface suffisante pour obtenir des financements ou des
investissements.
- de combiner des activités complémentaires afin de fournir un service
plus pertinent et efficace aux clients
- de bénéficier de l’innovation de son partenaire
- de partager une clientèle en offrant des produits complémentaires (ex
la caisse d’épargne s’est associé avec Natixis pour fournir des
prestations d’assurance.

7) L’autorité de la concurrence condamne les ententes entre opérateurs du


même secteur afin de se mettre d’accord sur les prix d’un produit ou d’un
service. L’autorité de la concurrence considère que dans ces cas il s’agit
d’entente anticoncurrentielle.

https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/Publications/Vie-pratique/Fiches-pratiques/Ente
nte

C) L’importance de l’Information pour les entreprise

On évoque pas ici les problématiques liées à l’information médiatique mais plutôt de
l’intérêt pour les entreprises de collecter de l'information sur les marchés et sur les
concurrents mais aussi de diffuser de “bonnes informations”.

=> l’importance de l'e-réputation pour les entreprises. Les particuliers


“consommateurs” déterminent souvent les politiques de communication des
entreprises. 96% des consommateurs en ligne déclarent être influencés par
l’e-réputation de la marque. Les choix de consommation en boutique physique sont
différents : ils sont souvent motivés par la proximité, l’accessibilité ou le temps.
L’image que véhicule l’entreprise est donc essentielle, c’est pourquoi ces dernières
tentent d’influencer les acheteurs en communiquant autours de (pseudo) valeurs
écologique, humaine, sociale, sociétale, environnementale, etc.
Il faut toutefois prendre en compte que le point d’entrée de nombreux achats est le
prix. Exemple des enseignes comme lidl, primark, zeeman ou noz.
Mise en pratique :

1) Les consommateurs s’informent sur l'e-réputation d’une entreprise via les


blogs, forums, sites de consommateurs ou encore sur les réseaux sociaux.

2) L’e-réputation d’une entreprise a un impact sur les consommateurs qui se


renseignent sur internet. Selon une étude IFOP : 30% des consommateurs
renoncent à l’achat et 66% le reportent.

Ces chiffres peuvent paraître contradictoire car si 96% des consommateurs se


disent influencés par l’e-réputation seulement 30% renoncent à effectuer un achat
auprès d’une entreprise qui a une mauvaise e-réputation.

Il existe diverses manières de déterminer son image :


- les consommateurs : les avis Google (dans les faits n’importe qui peut noter
n’importe quoi), les avis trip advisors, etc.
- la communication via les sites internet et leurs pages sur les réseaux sociaux
- les salons professionnels ou particuliers (virtuels on non)
- la publicité (le ciblage a toujours existé : horaires et programmes)
- les normes et certifications (oeko tex, iso, bio, commerce équitable, indice de
réparabilité, etc.)
https://www.ecologie.gouv.fr/indice-reparabilite
=> L’image de l’entreprise vis à vis des futur.e.s salarié.e.s.

Dans le contexte post-confinement les entreprises ont du mal à recruter certains


types de profils (métiers pénibles ou à contrario métiers qualifiés ou rares). Dans ce
contexte, les entreprises se doivent d’être plus attractives pour intégrer de nouveaux
salariés. Le premier biais d’attractivité est le salaire mais aussi les conditions de
travail (jours de congé, RTT, tickets restaurants, mutuel, possibilité de télétravail,
cadre de vie, etc.)

1) L’intérêt du classement de Glassdoor pour une personne qui cherche un


emploi est que celle-ci aura le pouvoir de décider où elle souhaite travailler
car ils connaîtront le fonctionnement interne de cette entreprise. (Rémi)

1. L'intérêt du classement Glassdoor est de donner la possibilité à une personne


en recherche d’emploi de savoir dans quel cadre il/elle travaillera et donc de
pouvoir comparer et choisir. (Guillaume)
https://www.glassdoor.fr/R%C3%A9compense/Meilleurs-Employeurs-France-
LST_KQ0,27.htm

2. Les entreprises vont donc essayer de tout mettre en œuvre pour attirer les
travailleurs et donc de donner à ses salariés un cadre de travail optimal y
compris pour les salariés déjà présents au sein de l’entreprise. (Guillaume)

1. L’intérêt du classement Glassdoor pour les entreprises est de pouvoir attirer


les meilleurs profils. (Nicolas)
2. Ce type de classement encourage les employeurs à proposer de meilleurs
avantages aux potentiels salariés pour pouvoir attirer les meilleurs
candidats.(Nicolas)

2) Le rôle de ce type de classement est de faire réagir les autres employeurs


de façon à ce qu’ils renforcent leurs pratiques ainsi que le confort de leurs employés
pour monter dans le classement. (Rémi)

1. (emy) L'intérêt du classement Glassdoor a pour intérêt de refléter


l’environnement et l’ambiance de travail d’une entreprise pour une personne
cherchant un emploi, cette personne pourra donc choisir si l’entreprise lui
convient ou non.
2. (emy) Ce type de classement permet aux entreprises de se mettre à niveau
vis-à-vis d’autres entreprises en termes de conditions de travail, d’ambiance
de travail, d’évolution de carrière. Ce genre de mise à niveau permet aux
employeurs ce qui attire les salariés et ce qui garantit une bonne cohésion au
sein de l’entreprise.

D) La manipulation de l’information par l’entreprise.


Illustration :

https://www.youtube.com/watch?v=AU66C6HePfg&ab_channel=TEDxTalks

Dans un cadre ultra-concurrentiel (notamment dans le secteur de la grande


distribution) les entreprises tentent par tous les moyens d’attirer les consommateurs
d’autres enseignes. Cette guerre commerciale passe aussi par une guerre de
l’information.
5) L’impact de cette campagne publicitaire de Leclerc a eu un effet discriminant et
dénigrant sur la concurrence ce qui a pu avoir pour conséquence un transfert de
consommateurs des enseignes visées (notamment Monoprix) vers l’enseigne
Leclerc. Ce type de procédé, si il a été condamné par les tribunaux, peut toutefois
avoir pour conséquence de faire baisser les prix des concurrents de Leclerc. Cette
approche a donc des limites : en stigmatisant telle ou telle enseigne de grande
distribution, Leclerc fait baisser les prix de revente desdits concurrents, ce qui
revient à annihiler son avantage commercial.
Le site que choisir? propose des comparatifs objectifs:
https://www.quechoisir.org/actualite-supermarche-le-palmares-des-enseignes-de-la-
grande-distribution-n21349/

6) Ces produits ménagers contiennent de nombreux composants toxiques qui


peuvent avoir des effets nuisibles sur la santé des utilisateurs. Ce comparatif permet
donc de déterminer ceux qui sont le moins toxiques. Toutefois, il est difficile de se
passer de ce type de produits ce qui met les consommateurs dans une situation
inconfortable.
7) Les fabricants ne communiquent pas sur ces caractéristiques car cela donnerait
une mauvaise image du produit et pourrait compromettre les ventes. La plupart de
ces fabricants font le choix de l’absence de transparence et ce afin de maintenir leur
part de marché. Dans une société où l'éthique et l’environnement ont une place de
plus en plus dans les modes de consommation, de telles notes peuvent avoir un
effet extrêmement négatif.

E) La production d’externalités par l’entreprise

Ce que l’on appelle externalités correspond à l’impact (positif ou négatif) de l’activité


d’une entreprise sur un territoire donné. Par exemple, l'ouverture d’une grande
surface dans une zone rurale génère des externalités positives : emplois, création
d’autres activités (restauration, autres commerces), réhabilitation des réseaux
routiers ou de transport en commun, taxes professionnelles reversées à la
commune, etc. mais aussi des externalités négatives : bétonnage de zones
agricoles => moins de production locale + difficultés d’écoulement des eaux,
augmentation du trafic routier => augmentation d’impact carbone, fermetures de
certains commerces de proximité, etc.
Ce qu’il faut retenir de ce point est qu’une activité économique n’est pas neutre.
Il faut donc essayer de réguler.
Le télétravail a de nombreux avantages en termes d’externalités positives : plus
écologique => moins de trajets, moins de consommation d’électricité, etc. mais aussi
des externalités négatives : les restaurants à proximité des bureaux ont vu leur
chiffre chuter.
1) Le problème causé par le comportement de cette société est que le
déversement de dizaines de milliers de tonnes de déchets ont mené à un
assèchement des zones humides et ont perturbé le fonctionnement de la
zone d’expansion des crues ayant des conséquences sur la population et
leurs biens aux alentours.

2) L’intérêt pour une start-up d’être basée à station F est de pouvoir bénéficier
d’une infrastructure dédiée à l’innovation (salle de réunion, un auditorium etc.)
et regroupant des entreprises et des opérateurs publics: Urssaf, Banque de
France, douanes et une antenne de Pôle emploi.

3) Les conséquences des externalités sur un marché donné peuvent être


négatives ou positives selon l’activité de production ou de consommation d’un
agent. C’est-à-dire que cet agent peut influencer psychologiquement les
autres agents et ainsi ne faisant pas l’objet d’une transaction économique. Ce
terme est nommé “externalité” car il est extérieur au marché. (Rémi)

4) Dans le document 10, le déversement de tous ces déchets a entraîné une


externalité négative sur l’environnement alentour et son bien-être dû au
facteur de la pollution. Le document 11 a en revanche entraîné une externalité
positive grâce aux ressources et surtout grâce à la communauté de la
start-up. A l’aide de sa situation géographique (Station F), cette jeune
entreprise obtient de nombreux meetings. (Rémi)
F) La gestion des externalités par les entreprises

Conscientes des impacts négatifs en termes d’image, les entreprises génératrices


d’externalités négatives mettent en place des stratégies de gestion de ces
externalités. L’aspect environnemental et/ou social est aujourd’hui intégré dans la
démarche des entreprises.
Une entreprise qui utilise des ressources forestières va communiquer autour du fait
qu’elle replante des arbres, telle autre entreprise va faire du ramassage de déchets
sur les plages alors qu’elle travaille avec les entreprises pétrolières. C’est ce que l’on
appelle le “greenwashing”.
Toutefois certaines entreprises font de réels efforts pour améliorer les conditions de
production : chaîne de production automatisée et optimisée.

6
5) La motivation des entreprises de réduire les externalités négatives liées aux
émissions polluantes est liée à la fiscalité plus avantageuse des véhicules moins
polluants. En effet, les taxes liées au diesel, carburant le plus polluant, ne cessent
d’augmenter ce qui introduit auprès des entreprises une réelle réflexion autour du
changement du parc automobile. Cet effet d’aubaine peut avoir un côté négatif: la
disparition du dispositif fiscal avantageux aura un impact sur l’intérêt d’achat de ce
type de véhicule.
6) La politique RSE mise en place par certaines entreprises peut avoir un effet positif
sur les externalités négatives générées par l’entreprise. En effet, la RSE
(Responsabilité sociale des entreprises) a pour objectif d’améliorer les méthodes de
production de l’entreprise que ce soit sur les aspects humains (diversité, conditions
de travail, dialogue) ou environnementaux (mesure d’impact environnemental,
technologies plus respectueuses de l’environnement, fabrication de produits plus
écologiques, etc.). La limite de la mise en place d’une RSE par les entreprises est
l’absence de sanctions en cas de non-respect. Parfois, enfin, les objectifs sont trop
vagues ou lointains pour pouvoir être vérifiés.

quelques exemples:
https://www.lvmh.fr/groupe/engagements/societe-environnement/

https://zaraengagements.wordpress.com/2016/03/20/notre-engagement-environnem
ental/

7) L’intérêt pour une entreprise de s'inscrire dans une démarche RSE est d’améliorer
son image et par conséquent d’être plus attractive pour les acheteurs / fournisseurs
ou clients. Indirectement, l’image de l’entreprise contribue à sa prospérité: des
entreprises avec des difficultés de communication ou une communication polluée
par des “affaires” voient une baisse de leur chiffre d'affaires.

https://www.youtube.com/watch?v=u0ztM1_UbIw
CHAPITRE 4 :
LE RÔLE DE l’ENVIRONNEMENT DE L’ENTREPRISE

A) Les finalités de l’entreprise.

=> La finalité économique : les entreprises ont vocation à dégager des bénéfices.
D’autres organisations comme les administrations ou les associations n’ont pas
vocation à dégager des bénéfices. Cela n’implique pas qu’une entreprise ait
l’obligation de dégager des bénéfices mais c’est son but premier. D’autres objectifs
moins mercantiles peuvent guider la stratégie d’une entreprise : l’environnement,
l’écologie, le social ou le sociétal. VLC est constitué sous forme d’association et non
pas d’entreprise.
extrait de sa charte : “VideoLAN est une association à but non lucratif, régie par la loi du
1er juillet 1901. Il s'agit donc d'un organisme bénévole sans aucune répartition des
bénéfices, ni pour ses dirigeants, ni pour ses membres. VideoLAN, comme toute
association, est une personne morale ayant sa propre capacité juridique, et sa
responsabilité, distincte des personnes la dirigeant.

https://www.youtube.com/watch?v=iqlp5g8-W3I
1) La notion de finalité économique implique que l’entreprise a pour finalité de
réaliser des profits. La réalisation desdits profits passe par la traduction des
besoins des clients en produits finis livrables à clients. Les théories
économiques fixaient le besoin du client avant la création du produit,
aujourd’hui cette théorie est mise à mal dans la mesure où c’est souvent le
produit qui crée le besoin. Les théories économiques classiques datent de la
moitié du 20ème siècle. A cette époque, en effet, les industriels répondaient à
des besoins d’indépendance, de santé, d’amélioration du niveau de vie.
2) Les décisions de Burger King de digitaliser son offre répond à un besoin du
consommateur de pouvoir accéder à la carte de BK et de passer des
commandes à distance. L’appli développée par BK permet également de
passer des commandes via deliveroo et de “noter” les burgers. Ce besoin
d'interactions numériques est une tendance déjà présente chez les
concurrents de BK. C’est donc suite à une analyse du marché existant que
BK a pris cette décision. L’objectif de viser de nouveaux segments de
consommateurs ne semble pas pertinent, les consommateurs habituels ayant
déjà l’habitude d’utiliser les outils numériques.
3) ….
4) La stratégi e de BK semble payante. Leur chiffre d'affaires est en croissance
ce qui signifie que l’objectif de rentabilité est atteint. En effet, le résultat net
s’obtient en déduisant les charges du chiffre d’affaires. C’est donc un
excellent indicateur des bénéfices de l’entreprise.

=> La finalité sociale et sociétale:


Les entreprises peuvent avoir, en plus de la finalité économique, des finalités
sociales et/ou sociétales. Encore une fois, il s’agit de finalités supplémentaires et
non pas principales.
5) La finalité sociale concerne les salariés de l’entreprise, la finalité sociétale
concerne la société dans son ensemble. Mettre en place des séances de
sport, transférer une partie de la prise de décision aux salariés, intégrer de
nouvelles primes, favoriser les formations sont autant de dispositifs qui
répondent à la finalité sociale de l’entreprise. Intégrer une approche plus
écologique de la production, favoriser les énergies renouvelables, décider de
moins polluer correspondent à des finalités sociétales.

6) Les facteurs à l’origine de décision de McDonald’s sont les suivants :


- prise en compte d’un intérêt croissant des consommateurs pour les
aspects environnementaux;
- amélioration de l’image de marque et de la notoriété;
- prise en compte de la réglementation qui vise à éliminer les pailles en
plastique à usage unique.

7) La nature de la finalité poursuivie est sociétale.

8) Les salariés de chez Hermès mettent en avant de nombreux motifs de


satisfaction:
- Un bon niveau de rémunération;
- Un environnement de travail agréable
- Le sentiment de travailler dans une entreprise qui met en avant le
savoir-faire français;
- Le sentiment de produire des articles de qualité
- Des possibilités d’évolution
- Une bienveillance générale entre collaborateurs

ce résultat doit toutefois être tempéré. En effet, le classement 2022 place le groupe
Hermès à la 7ème place des entreprises françaises. Dans la période post
confinement, le secteur du luxe n’est pas épargné avec un mouvement de grève
chez louis vuitton:

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/agroalimentaire-biens-de-conso
mmation-luxe/des-salaries-de-louis-vuitton-en-greve-pour-de-meilleures-conditions-d
e-travail-903854.html

9) La finalité poursuivie par Hermès est sociale (les salariés) et non pas
sociétale (comme dans l’exemple de McDonald’s).

B) Parties prenantes et performance de l’entreprise

1) La principale distinction entre parties prenantes primaires et secondaires est


le niveau d'interaction avec l’entreprise. Les parties prenantes primaires sont
en lien direct avec l’entreprise et leur disparition ou même leur diminution
pourrait compromettre l'existence de l’entreprise. En effet, salariés,
fournisseurs, clients et propriétaires (gérants ou actionnaires) sont
indispensables à sa survie. A contrario les parties prenantes secondaires ne
sont pas en prise directe mais peuvent impacter le fonctionnement de
l’entreprise sans compromettre son existence. L’importance des parties
prenantes secondaires est, toutefois, très variable en fonction du secteur
d’activité. Une entreprise qui est dépendante des médias pour sa
communication sera affectée par des articles négatifs.
2) Les facteurs à l’origine du boycott de Starbucks sont les suivants :
- Optimisation fiscale qui fait en sorte que Starbucks ne paie pas
d’impôts en France
- Mauvaises conditions de travail des salariés de l’enseigne
- Impact environnemental négatif (gobelets en plastique)

3) La partie prenante à l’origine de l’action sont les consommateurs alertés par


les médias. Les consommateurs étant considérés comme des parties
prenantes primaires et les médias comme des parties prenantes secondaires.

4) L’action des parties prenantes peut avoir un impact négatif sur l’image de
l’entreprise et sur son attractivité. Elle peut donc perdre des clients, des
consommateurs et avoir du mal à recruter des salariés. Aujourd’hui, des
secteurs comme le médical, la restauration ou le transport peinent à recruter
car ils pâtissent d’un défaut d’image et donc d’attractivité. Les salariés, parties
prenantes primaires étant indispensables au fonctionnement de l’entreprise
peuvent remettre en question la pérennité de ces secteurs.

Vous aimerez peut-être aussi