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PROJET DE FIN D’ANNEE (PFA)

THEME : La résilience du secteur touristique dans les


Villes à vocations touristiques (Cas du MAROC)

Noms et prénoms des participants :

NDOMBINA NGOUWA Andrew Rick


OBIANG-NGUEMA Christophane Rolinat

Sous la Direction : Mr.AKDIM

Année universitaire :2021 /2022
Remerciements……

Suite à l’élaboration de ce travail, et avant toute


chose nous tenons à remercier le bon DIEU de nous avoir donné le
courage, la volonté ainsi la patience pour mener ce travail jusqu’à sa
fin.

Ce projet de fin d’année n’aurait pas été possible, sans la


contribution et le soutient des membres de nos familles qui ont
patienté avec nous jusqu’à l’achèvement de ce travail.

Nous souhaitons exprimer notre profonde gratitude à


notre promoteur M. AKDIM TARIQ merci de nous avoir suivie et
guidé tout au long de ce travail.

Que le corps professoral et administratif de SUPMTI


trouve ici nos vifs remerciements.

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PLAN…

INTRODUCTION :

CHAPITRE 1 : Le tourisme dans le reste du monde.

(Espagne)

Section 1 : les facteurs qui influencent le tourisme


dans le reste du monde.

Section 2 : les conséquences de la crise du COVID 19


sur le reste du monde.

Section 3 : les différentes offensives engagées dans


certains pays.

CHAPITRE 2 : La situation économiques du tourisme


au MAROC.

Section 1 : la vie touristique avant la crise.

Section 2 : les impacts néfastes suite à la crise.

Section 3  : les différentes actions (ETAT et services


touristiques)

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE

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L’évolution des entreprises pendant la crise sanitaire (covid -19) :
Cas du covid 19 dans le secteur touristique.

Résumé :

L’ouvrage est une expérimentation sur le mode de vie


économique et sociale durant la pandémie du COVID 19 sur la
besogne touristique évaluée à partir de l’exemple du monde et à
partir de sa capacité de robustesse. Lesquelles sont en mesure de
nous instruire sur les stratégies à adopter pour survivre à la
pandémie.

Mots clés : stratégie, touristique, COVID 19, monde,


crise sanitaire.

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INTRODUCTION

Suite à la pandémie de COVID 19, la société et


l’économie du monde a été fragilisé. Son impact au Maroc, en chine
et aux USA nous démontré que le secteur touristique n’est pas hors
d’atteinte de ce cataclysme qui a soumis le monde. Durant cette
période, plusieurs états avaient instauré un confinement préventif et
l’interruption de plusieurs activités pendant lequel la population et
les autorités publiques ont montrés un bon sens de responsabilité. Le
tourisme fait partie du secteur le plus touché en France durant la
pandémie qui se caractérise par une baisse des recettes touristiques
de 41% à 81 milliards d’Euro en France l’an dernier avec un manque à
gagner de 61 milliards dans le secteur touristique, a annoncé le
secrétaire d’Etat au tourisme Jean Baptiste Lemoyne. Pour le MAROC,
soit 62.5 % du territoire Marocain, a déclaré la suspension de leurs
activités économiques ainsi de suite dans les autres pays.
Néanmoins c’est un secteur dont la résistance est plus ou moins
considérable. Il a survécu a deux guerres du Golf à la crise
économique mondiale de 2008. Aujourd’hui, il est affronté a l’une
des crises les plus importantes. Quelles sont les actions engagées
dans le domaine ? Comment faire face sur cette crise sanitaire puis
économique ? Comment prévoir les répercussions de la crise ? est-ce

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que l’impact du COVID 19 sur le tourisme est de la même ampleur
dans le monde ?

Abstract : (L’économie du tourisme a été durement impacté par la


crise sanitaire du COVID 19, par les mesures prises pour limiter la
propagation, du virus. Selon le déroulement réviser, ce choc pourrait
conduire l’économie internationale du tourisme à contracter de 60%
à 80% en 2020, en fonction de la durée de la crise. Au-delà de
mesures immédiates de soutien au secteur du tourisme, les pays sont
en train de préparer des actions de relance. Ils travaillent notamment
au rétablissement de confiance des voyageurs et à l’adaptation du
secteur du tourisme aux réalités futures)

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CHAPITRE 1 : le tourisme dans le reste du monde

Section 1 : les facteurs qui influencent le tourisme dans le


reste du monde.

Le tourisme est une activité commune à presque tous les pays du


monde entier. Comme pour d’autre il impacte aussi bien
positivement que négativement sur le monde. L’impact positif du
tourisme sur le monde concerne principalement l’économie
mondiale. Cet article mondial vous informe sur l’impact du tourisme
sur le PIB mondial et sur la création d’emplois.

-l’impact du tourisme dans le monde économique

Le tourisme contribue à augmenter le PIB des pays qui sont visités.


Le pourcentage duquel il augmente les PIB varie d’un pays à un autre,
en fonction du nombre de visiteurs accueillis par ans, de l’aspect cher
de la vie dans le pays en question, et bien d’autre facteur. Sur le plan
mondial, le tourisme génère environ 10% du PIB. Un pourcentage
plutôt gigantesque qui surpasse un bon nombre de secteurs.

Le tourisme représente environ 15% des emplois dans le monde.


C’est- à - dire une valeur environnant 300 millions d’emplois à travers
le monde. Ce chiffre ne s’est pas fait en une fois, mais après plusieurs
années d’évolution. Des années marquées par la création d’emplois
grâce au tourisme. Bien évidemment, le nombre d’emplois liés au

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tourisme dans chaque pays varie en fonction de l’offre touristique de
ce dernier.

Le tourisme impacte le monde d’autre le monde d’autres que par son


économie. Grace au tourisme, les pays qui méritent, son mis en
valeur. Les patrimoines culturels de chaque pays sont accessibles à
tous les pays du monde. Comme il avait été précisé, l’impact du

- La pandémie de Covid-19 a fait perdre 61 milliards d’euros de


recettes au secteur du tourisme en France, en 2020 ! les
recettes tourisme ont fondu de 41% ! pourtant, la France a été
plus résiliente que les autres destinations mondiales…

Tourisme sur le monde n’est pas toujours positif. Découvrez cet


article de Kevin Rivaton sur l’avenir du monde du tourisme, qu’il
prévoit être éthique.

- Le secteur du tourisme est décidement sinistré en France ! En


raison de la pandémie Covid-19 les recettes touristiques ont
plongé de 41% à 89 milliards d’euros en 2020, soit 61 milliards de
manque à gagner pour le secteur, selon le secrétaire d’Etat au
tourisme « cette année 2020 a été un choc, c’est plus de 60
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milliards d’euros de recettes qui manquent à l’appel pour le
tourisme français » a déclaré sur France 2 le secrétaire d’Etat au
tourisme Jean-Baptiste Lemoyne.

Selon des estimations d’Atout France qui promeut la France à


l’étranger, la crise sanitaire a fait dégringoler l’an dernier les
recettes domestiques de 29 milliards d’euro (-48%) et celles
générées par les voyageurs internationaux de 32 milliards (52%).
La consommation touristique intérieure, évalué à environ 180
milliards d’euros dont 30 milliards d’euros de consommation en
résidences secondaires -soit 7,4 % du PIB national, a ainsi reculé
d’environ un tiers, faute de flux de voyageurs, la pandémie ayant
paralysé le trafic aérien et fait chuter les déplacements, tant de
loisirs que d’affaire.

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Section 2 : les conséquences de la crise du COVID-19.

La principale conséquence de la crise mondiale causée par


l’épidémie est de faire passer les autres débats, dont l’urgence
climatique, au second plan. La pandémie est temporaire, mais les
effets du réchauffement climatique se feront sentir aujourd’hui et
de plus dans les siècles à venir. Le changement climatique reste
un problème reste un problème grave pour notre planète. La
concentration des gaz à effet de serre déjà présents dans
l’atmosphère suffit à elle seul à garantir une augmentation de la
température moyenne de la Terre pendant plusieurs siècles

Les experts prédisent que nous aurons davantage d’évènements


extrêmes dans le futur (séisme, inondations, tornades… etc.) avec
des conséquences pour les infrastructures et la production
alimentaire. Mais ces risques sont descendus sur l’échelle des
priorités en cette période de pandémie.

En France, avec un million de personnes que l’on estime avoir


basculé dans la pauvreté en 2020, la crise sanitaire que nous
avons traversé entraine des conséquences dramatiques sur la
population. A l’échelle nationale, 30% des personnes de foyers
modestes estiment que leur situation financière s’est dégradée
durant le premier confinement. Et malgré le déconfinement
partiel, a cette tendance se maintient : 43% des actifs français
disent avoir perdu une partie de leurs revenus. Par ailleurs le

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nombre de demandeurs du revenu de solidarité active augmenté
de 10% depuis un an. Ainsi, ce sont tous les territoires, urbains ou
ruraux, qui sont affectés. Parmi les plus touchés par la crise, on
compte les étudiants ayant des petits boulots, les intérimaires,
mais aussi les entrepreneurs et les artisans. De plus, d’après
Manuel Domergue, Directeur des études de la fondation Abbé
Pierre, les familles monoparentales sont les nouveaux pauvres
de la covid ; et de plus précisément les femmes seuls, dont les
emplois pécuniaires n’ont pas survécu à la crise.

En conséquence, un sentiment d’insécurité ronge les Français.


Selon un sondage récent, la peur de basculer soi-même dans la
pauvreté augmente de 3 points par rapport à l’année dernière.
Un français sur quatre a déjà restreint les quantités dans son
assiette, et un Français sur sept sautes des repas. En bas de
l’échelle, ces chiffres sont de 46% et de 38%.

-les cas, les décès, les hospitalisations liées au COVID-19 en


France.

Le gouvernement espagnol a adressé à l’union européenne son


plan de stabilité et son plan national de réforme. Le document
présente les prévisions économiques liées à l’impact de la crise
sanitaire, dont une chute du PIB de 9,2%. 

Chaque année au mois d’avril, les Etats membres de l’UE doivent


présenter à Bruxelles leur programme de stabilité et leur
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programme national de réforme, qui définissent la trajectoire des
finances publiques nationales. Ces programmes participent à la
coordination des politiques économiques et budgétaire entre les
Etats membres. Cette année, les prévisions sont pessimiste
compte tenu d’une situation jamais vécue jusqu’à présent. La
crise sanitaire du COVID-19 aura un fort impact sur le tissu
économique espagnole, qui se remettait à peine de la précédente
crise.

Les conséquences du confinement sur le marché de l’emploi sont


désastreuses : les chiffres du chômage atteignent des records avec
3,8millions de chômeurs en pleines crise du covid. Ces données
semblent toutefois logiques, compte tenu de la suspension des
activités durant l’état d’alerte. En effet, durant les mois qui
succèderont l’état d’alerte l’économie devrait supposément vivre
une phase d’hibernation temporaire  qui engendra un choque
directe sur l’emploi.

De nombreux secteurs voient leur activité paralysée, et la baisse


de la demande devait naturellement perdurer un certain temps,
limitée par des mesures de restrictions de déplacement et de
consommation. Sur les trois premiers mois de l’année, plus de
285000 postes de travail ont été supprimés, dont une grande
partie de contrats à durée déterminée.

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Juillet, déjà avait été un mois désastreux, ou les arrivées avaient
chuté de 75%. L’Espagne, deuxième destination touristiques
mondiale, a aussi vue le nombre de touristes étrangers
s’effondrer de 76% en aout sur un an, selon les données publiées
par l’institut national de la statistique.

Seuls 2,4 millions de touristes étrangers se sont rendus en


Espagne en aout, mois marqué par une accélération de
l’apparition de nouveaux cas de Covid-19. Le 27 juillet, le
Royaume-Uni avait décidé d’imposer une quarantaine à tous les
voyageurs revenant d’Espagne. Un coup dur alors que les
Britanniques représentent habituellement le premier contingent
de visiteurs étrangers dance ce pays. Leur nombre a chuté de 88%
en aout sur an, tandis que celui du touriste allemand a baissé de
74%. Les Français ont été les premiers visiteurs étrangers en Aout,
avec environ 860 000 touristes (35 % du total), même si leur
nombre a chuté de moitié par rapport à aout 2019. Sur les 8
premiers mois de l’année 2020, le nombre total de touristes
étrangers a chuté e 73% en Espagne à 15,7 millions.

Le tourisme est l’un des piliers de l’économie espagnole et pèse


12% du PIB. Le mois d’aout était en principe le deuxième mois de
retour à la normale après la fin du confinement le 21 juin, mais il a
été marqué par le retour de certaines restriction destinées à

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tenter d’endiguer la hausse des cas, notamment en Catalogne,
dont les plages sont très prisées des étrangers.

Les arrivées des visiteurs ont baissé de 80% sur un an dans cette
région, comme dans l’archipel des Baléares et de près de 90%
dans la région de Madrid. La pandémie a causé plus de 31 000
décès en Espagne. Pays qui compte actuellement le plus grand
nombre de cas par rapport à sa population de toute l’union
européenne.

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CHAPITRE2 : la situation économique du tourisme au MAROC

SECTION1 : La vie touristique avant la crise

Depuis 2003, le MAROC a connu un taux de croissement annuel


moyen de 18,02% des IDE drainé, passant de 1359 ,8 millions de
DH durant l’année 2015. Plus précisément, à partir de 2011, le
MAROC pu, difficilement remonté les effets de crise économique
de 2008 via la relance de l’investissement touristique qui connut
une croissance moyenne de 6,8%, en dépit de la conjoncture
économique et financière qui continue à émettre des ondes
défavorables. Il a réussi à mettre en place une plateforme
touristiques regroupant plus de 8600 investisseurs sans compter
les restaurants, avec une prédominance des établissements
d’hébergements (EHTC) dépassant la proportion de 40%. Soit un
taux d’évolution d’environ 33% de la capacité litière
d’hébergement.

Malgré la diversité, cet exploit est dû à un effort considérable en


matière de mise en place d’un cadre incitatif plus performant et
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adaptif au contexte mondialisé. L’exonération des droits
d’importation pour tous les biens d’équipement nécessaires pour
la promotion et le développement du projet touristique ainsi que
la mesure d’exonération de la TVA sur les biens d’équipements ;
matériels et outillages acquis au MAROC pendant une durée de 24
mois à compter du démarrage de l’activité de la société, se sont
avérés d’un grand secours. En outre, l’exonération de la TVA à
l’importation pour une durée de 36 mois pour les biens
d’équipements, matériels et outillages acquis à l’importation, a
permis une bouffée d’oxygène à l’entreprise touristique.

Deux autres mesures étaient nécessaires pour redynamiser le


secteur touristique au Maroc . La première consiste en
l’exonération total de l’IS pour le montant de chiffre d’affaires

Réalisé en devises des entreprises hôtelière et ce pendant une


période de 5 ans à compter de l’exercice au cours duquel la
première opération d’hébergement a été réalisé en devises et une
réduction de 17,5% au-delà de cette période. La deuxième,
concerne l’exonération totale de l’IR pour le montant du chiffre
d’affaires réalisé en devises par les entreprises hôtelières et
cependant une réduction de 50% au-delà de 96 cette période. De
telle mesures étaient relativement suffisantes pour réaliser une
relance additionnelle d’une capacité d’hébergement de l’ordre de

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32098 lits installés pour la période de 2010-2015. Les marchés de
Marrakech ; Agadir, Tanger, Casablanca et Fès ont raflé plus de
80% de cette capacité. La crise de COVID-19 a montré que ces
marchés sont les plus vulnérables en matière de prolifération de
Coronavirus. Il faut donc repenser à comment élargir la diversité
et à diversifier le champ touristique marocain après la pandémie.
Ceci en interpelant les institutions marocaines à se mobiliser pour
le financement du tourisme grâce à l’activation des fonds
d’investissement dédiés depuis 2004 déjà au tourisme. Certaines
autres mesures comme l’amélioration des procédures en ligne
ainsi que la performance administrative et l’introduction des
nations de crédit ont permis de consolider et d’élargir le rôle des
actionnaires dans la direction de l’entreprise, l’amélioration de la
soumission et du traitement électronique des documents
d’importation. Tous ces efforts ont permis au Maroc de garder le
cap à un moment ou d’autres destinations maghrébines et ou
africaines n’ont pas pu résister. Le classement du Maroc selon le
Doping Business 2017, rend compte de ces efforts. En plein
période de crise économique, le royaume se situe à la 18ème
place au niveau de son urbanisme touristique, à la 40 et 41 place
en matière de création d’entreprises touristique et
d’acquittement des impôts et taxes. A la 68 et 101ème place
respectivement en termes de facilité de faire des affaires et
d’obtention au Maroc.
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Section2 : les impacts néfastes suite à la crise *

L’économie mondiale devrait enregistrer une des


contreperformances des plus notables dans l’Histoire. Les
perspectives économiques du FMI au titre du mois d’avril ne sont
guère optimistes. Après avoir prévu un accroissement du PIB
mondiale en janvier 2020, l’institut de Bretton Wood table désormais
sur un recul de 2,9% de celui-ci pour cette année avec des récessions
brutales dans la zone euro, Espagne et en Italie notamment. Pour
2021, les économies de ces pays devraient rebondir, enregistrant des
taux de croissance qui oscillent entre 4,3% et 5,2%. L’OCDE fait état
d’une perte de croissance annuelle de 2 points de pourcentage pour
chaque mois de confinement et de 4 à 6 points de pourcentage sur
un trimestre chez les pays avancés et émergents. Ces chiffres doivent
être pris avec prudence aux vues de l’incertitude qui pèse sur la
conjoncture internationale, l’espoir étant de pouvoir trouver une
solution médicale dans un horizon court, facilitant une reprise
complète de l’activité. Dans les pays émergents et en
développements, l’image n’est pas plus rassurante. Le FMI table sur
une récession avec un recul du PIB du groupe de 1% en 2020.En
2021, l’institution prévoit une croissance rapide à 6,6%. Le secteur

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manufacturier a montré des signes de ralentissement avant même la
mise en place des mesures de confinement. Cela pourrait signifier un
impact plus prononcé pour le mois courant, voire les mois à venir.
L’impact réel est exacerbé par la fuite vers les actifs de qualité,
réaction classique dans ces moments d’incertitude. Cette attitude des
investisseurs se manifestent instantanément par l’élargissement des
spreads, soit un accroissement des taux d’intérêts adossés aux titres
des pays émergents. Au terme des trois premiers mois de l’année,
les sorties nettes de capitaux de portefeuille ont culminé à
87milliards de dollars , quatre fois plus grand que le montant
enregistré à la même période en 2008. Le corollaire de cette quête
des actifs à moindre risque est une appréciation sensible du dollar
vis-à-vis des monnaies mondiales, qui devrait peser sur les bilans
d’entreprises gourmandes en actifs en dollars.

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Section 3 : les différentes actions engagées

Face à la pandémie du COVID, un plan d’action a été établi


autour de trois axes : santé, économie et ordre social. Dans chacun
de ces champs, le concours des institutions publiques, du secteur
privé et des membres de la société civile a permis jusque-là de limiter
les dégâts et d’avoir un certain contrôle sur la pandémie.

Les mesures d’aides aux entreprises.

Le choc sanitaire impacte à la fois l’offre et la demande (CEPR


2020, EL Jai 2020). Or, pour comprendre l’intérêt de la réponse
adoptée par la nature inédite du mal qui touche notre économie.
Même si l’impact est plus prononcé sur certains secteurs, au niveau
individuel, certaines distorsions amplifient la diffusion d’un secteur à
l’autre au niveau de l’offre, et le compte tenu des préférences de l’un
et de l’autre des consommateurs, il est évident que tous ne peuvent
pas facilement changer leurs habitudes de consommation. La
conjonction de ces élément s tend à amplifier l’impact du choc au
niveau agrégé entrainant une baisse prononcée du revenu nationale
et de l’emploie (Guerrier et al,2020). Quelle réponse alors apporter ?
le choc étant multiforme, il parait sensé d’apporter à la fois des aides
coté demande. Cela peut prendre la forme d’une mobilisation du
secteur public qui viendrait soutenir la demande nationale. Du côté
de l’offre, les entreprises peuvent recevoir des incitations fiscales
pour sauvegarder les emplois. De la même manière qu’il n’épargne

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pas la demande, le choc économique lié au COVID touche également
à l’ordre et au premier ordre.la stratégie de confinement strict
adoptée par les autorités marocaines a conduit à l’arrêt de certaines
activités d’entreprises traversant des difficultés, en particulier le tissu
des très petites, petite et moyennes entreprises. Si on ne dispose pas
d’un chiffrage exact du nombre d’entreprises en cessation d’exercice,
le nombre de salariés ayant déclaré un arrêt d’activité (plus de 800
000 personnes en fin d’avril) peut nous en donner une
approximation. Celles en activité ne seront pas non plus épargnées et
devront faire face à des problèmes de trésorerie. Pour limiter
l’ampleur du choc sur le tissu productif, les autorités ont eu recours à
une batterie de mesures :

Pour assurer la continuité de la production et de


sauvegarder les emplois, la CNSS a acté un report du paiement des
cotisations sociales employeur pour les mois de mars au mois de
juin sans pénalité.

Afin de permettre aux entreprises de répondre à leurs


besoins de trésorerie et donc d’assurer la continuité des chaines de
valeurs domestiques deux mesures ont été prises : sous l’égide du
GPBM et de Bank Al Maghrib (BAM), un moratoire sur les crédits
bancaires a été mis en place jusqu’au 30 juin 2020 sans pénalité

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Le ministre de l’économie, des finances et de la réforme de
l’administration a également appelé à la régularisation de tous les
arrêtés de paiement au bénéfice des TPE et PME

Comme comparaison entre le Maroc et les autres pays nous pouvons


dire le Maroc sur le plan sanitaire, en adoptant un monitoring en
temps réel de l’évolution de la pandémie et en renforçant
l’infrastructure sanitaire. Sur le plan social et économique, en
apportant une aide précieuse aux catégories précaires et aux
entreprises en difficulté affecté par la crise économique.

Sur le plan communication, en présentant de manière sobre le bilan


quotidien de la gestion de la pandémie selon les paramètres de
l’OMS.

Sur le plan diplomatique, en collaborant très tôt avec les


représentations diplomatiques ainsi que via un échange d’expertises
avec les pays ou la pandémie s’est initialement manifesté.

Dans les autres pays comme la CHINE la banque centrale chinoise, qui
a débloqué fin février des extensions ou des renouvellements de
prêts aux entreprises, a annoncé le13 mars une baisse de ratio

De réserve obligatoire des banques, libérant 550milliard de yuan


(70,6 milliards d’euros) pour soutenir l’économie.

Pour l’Espagne elle va garantir jusqu’à 100 milliards d’euros de prêt


aux entreprises, a annoncé le chef du

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CONCLUSION

Le tourisme, représente un domaine très important, c’est un secteur


qui englobe plusieurs sous branches d’activités. Elle génère la
création d’emplois et a été touchée par la crise COVID-19. Il
représente le moyen de survie de millions de personnes et
d’entreprises sont en jeu et doivent être assurés. Toute fois en
attentant que les autres pays lèvent progressivement les restrictions
aux voyages et la reprise du tourisme qui se fera lentement dans les
différents pays du monde.

23
BIBLIOGRAPHIE

Kevin Rivaton (Blogs.mediapart.fr)

Décidement sinistré (capital.fr)

En raison de la pandémie de covid-19(capital.fr)

Manque à gagner(capital.fr)

Réchauffement climatique(futura-sciences.com)

Corona(l’internaute)

Data. Gouv (Dashboard. covid19.data)

Nouveaux cas de covid (le parisien)

La tribune.fr

Dispositif-analytique

Politique- monétaire

Cadre d’analyse et de provision

www.bkam.ma

WWW.visitmorocco.com

www.partir.com

générationvoyage.fr

journals.opénédition.org

www.icao.int

24
www.Ostélea.ma

fr.m.wikipedia.org

mtaess.GOV .ma

www .TripAdvisor .Fr

25
ENTRETIENTS
- M.MOHAMED HICHAM (portier à Riad AKKA
Marrakech)
- M.YOUSEPH AMIR (concierge à la plage Jamaa et
fna)

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