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Introduction

Secteur stratégique pour l’économie marocaine, le secteur touristique, avant la crise sanitaire du COVID-19,
était la 1ère source de recettes d’exportation prenant un peu d’avance sur des secteurs tels que l’automobile, et
l’agroalimentaire. Il s’agit d’un secteur à forte valeur ajoutée créant un nombre d’emplois considérables
Durant le premier semestre de l’année 2019, le nombre des touristes a augmenté de 7,1%, ainsi que le
nombre des nuitées dans les établissements touristiques classés a vu un accroissement de 5% par rapport à la
même période de l’année précédente (2018). En fin 2019, Selon les données publiées par l’office des changes,
les recettes voyages ont atteint 78 654 millions de Dirhams soit une augmentation de 5615 millions
l’équivalent de 7,7% par rapport à 2018 qui a réalisé des recettes de 73 039 millions de Dirhams.
A partir du mois de Mars 2020, ce secteur a été frappé de plein fouet par la pandémie COVID-19 et ce à
cause des décisions de fermeture du pays et de confinement général prisent par le gouvernement Marocain.
Ces décisions ont causé des conséquences néfastes sur l’économie marocaine qui se sont traduites par l’arrêt
définitif ou provisoire de 53% des entreprises au Maroc opérant dans différents secteurs notamment le
secteur touristique dont le secteur hôtelier.

C’est dans ce sens que nous avons choisi de formuler la problématique suivante dans le but d’apporter des
éléments de réponses vers la fin du présent article.

Dans quelle mesure la crise sanitaire mondiale du COVID 19 a impacté la performance


organisationnelle des établissements touristiques?

Pour mieux cerner ce thème, nous installerons nos réflexion sur les questions suivantes :
 Quelles sont les tendances du marketing digital que les entreprises immobilières doivent surveiller?
 Quel est l’impact des pratiques du marketing digital sur la promotion immobilière marocaine ?

Dans ce rapport de stage, notre démarche sera fonctionnée en trois parties distinctes :
Premièrement, j’étudierai le marketing digital, et les concepts qui lui sont attachés et attarder sur les pratiques du
marketing digital dans le secteur immobilier
Ensuite une présentation de démarche de l’étude réalisée et de la société konouz immobilier va être accordée
La troisième et dernière partie traitera les résultats obtenus lors d’enquête.
CHAPITRE I :
Section 1 : Le Covid-19 :
I. Définitions :
Covid-19 est le nom donné par l'OMS le 11 février 2020 à une nouvelle maladie infectieuse
respiratoire apparue en décembre 2019, en Chine, et causée par le coronavirus SARS-CoV-2.
"Co" pour "corona",
"vi" pour "virus"
"D" pour " disease" ("maladie" en anglais).
19 pour l'année de son apparition : 2019.
Elle s'est rapidement propagée, d'abord dans toute la Chine, puis à l'étranger provoquant une
épidémie mondiale.
Le Covid-19 est une maladie respiratoire pouvant être mortelle chez les patients fragilisés
par l'âge ou une autre maladie chronique. Elle se transmet par contact rapproché avec des
personnes infectées. La maladie pourrait aussi être transmise par des patients
asymptomatiques mais les données scientifiques manquent pour en attester avec certitude2.
Ce qui est dangereux dans cette maladie c’est qu’il n’existe pas encore un vaccin d’anti-
Corvidé- 19 et ses symptômes sont les suivantes :
Les manifestations de la maladie Covid-19 sont maintenant bien reconnues : elles concernent
notamment le poumon, le rein, le système nerveux (y compris manifestations psychiatriques),
le coeur, la peau, l'appareil digestif et la sphère ORL. Contrairement à la grippe qui s'installe
brutalement, une infection par le coronavirus "se fait progressivement sur plusieurs
jours" indique l'Institut Pasteur. Des malades rapportent des symptômes qui apparaissent sur
une semaine et un temps de guérison assez long.

les impacts économiques du Covid-19 au Maroc au 26/03/2020


En tant qu'économie axée sur la consommation, le commerce et le tourisme, le Maroc pourrait connaître des
pertes importantes en 2020. Jusqu'à présent, les principaux secteurs touchés sont le tourisme, l'automobile et
le textile.
I. Impact sur l’économie nationale : A. Au niveau de la croissance : Suite à la réunion trimestrielle de son
conseil d’administration le 17 mars, la Banque centrale marocaine a revu à la baisse ses prévisions de
croissance nationale pour 2020 de 3,8% à 2,3% compte tenu de l’effet conjugué de la mauvaise récolte
céréalière et de la propagation au niveau mondial de la pandémie. “Les conditions actuelles suggèrent que
nous nous acheminons vers la plus faible croissance des 20 dernières années”, selon le Haut Commissaire au
Plan. Bank Al-Maghrib a par conséquent décidé de réduire son taux directeur de 25pbs à 2% afin de soutenir
l’activité économique nationale. Le Centre Marocain de Conjoncture table, pour sa part, sur une croissance
limitée à 0,8% en 2020. B. Au niveau de la consommation et de l’investissement : Compte tenu du gel des
activités des entreprises, de la hausse attendue du taux de chômage ainsi que des mesures sanitaires
entreprises (confinement, fermeture de restaurants, de cafés, d’usines, etc.), une baisse de la consommation
des ménages (hors produits de première nécessité) et de l’investissement devrait être attendue.
C. Au niveau du commerce : L’impact actuel sur le commerce semble contenu au vu des conditions
normales observées de transit et de transport des marchandises. Des risques d’approvisionnement au
niveau du marché marocain en intrants importés et de baisse de la demande étrangère restent,
néanmoins, envisageables. En effet, la crise pourrait impacter le commerce extérieur du Maroc qui
représente 32% du PIB. D’après une étude de CFG Bank, une baisse de 20% des volumes totaux de
biens échangés est attendue, équivalant à une perte de 2,6 millions tonnes chaque mois à partir de mars
2020. Au niveau de la balance commerciale, un ralentissement des exportations reste probable au vu de
la perturbation des chaînes d’approvisionnement, de l'allongement des délais de traitement des dossiers
et de la baisse de la demande étrangère adressée au Maroc. En parallèle et étant donné la mauvaise
récolte céréalière actuelle, le pays est contraint d’importer massivement des produits de première
nécessité comme le blé ou le maïs. A ce titre, un décret en cours d’adoption, prévoit la suspension des
droits de douane à l’importation jusqu’au 15 juin du blé tendre, du blé dur et des légumineuses
(poischiche, lentilles, fèves, haricot blanc) jusqu’à nouvel ordre. Cette hausse des importations pourrait
être compensée par le déclin des cours du pétrole (actuellement à moins de USD 30 le baril) devant
permettre au pays de réduire sa facture énergétique. Au vu des tensions qui semblent émerger sur les
réserves en devises, le Directeur Général des Douanes a adressé une demande à l'Association des
importateurs de véhicules AIVAM afin de réduire au strict minimum les importations en négociant
avec les fournisseurs le report de celles-ci. A noter que dans le cadre des mesures entreprises dans le
cadre de la crise du Covid-19, les expéditions de masques chirurgicaux, de préparations antiseptiques et
de masques de protection ont été soumises à licence. Une entreprise européenne a signalé avoir
rencontré des restrictions à l’exportation depuis le Maroc de produits pharmaceutiques (la Délégation
vérifie si le problème touche plus d’une entreprise). Globalement, l’impact du Covid-19 sur le
commerce varie par secteur. Alors que certains secteurs exportateurs, tels que le textile et l’automobile
pâtissent des conséquences de la crise (détails dans la section suivante), d’autres, notamment le secteur
des fruits et légumes, en bénéficient.

A. Au niveau du Tourisme : La Confédération nationale du tourisme (CNT) a évalué l'impact de la


crise Covid-19 à MAD 34,1 Md de perte en termes de chiffre d'affaires touristiques en 2020 et
de MAD 14 Md de perte en termes de chiffre d'affaires pour l'hôtellerie, pour une chute globale
de près de 6 millions de touristes (-98%), qui occasionneront une perte totale de 11,6 millions de
nuitées. Pas moins de 500 000 emplois et 8 500 entreprises seraient menacées, dont des
entreprises d'hébergement touristiques classées, des entreprises de restauration touristique, des
agences de voyages, des sociétés de transport touristique et des sociétés de location de voitures
La banque CFG a, pour sa part, estimé les effets d’une baisse des arrivées touristiques à 39% en 2020
(soit 5 millions de touristes en moins) et des nuitées à 30% par rapport à 2019, en supposant que la
contre-performance des touristes étrangers serait partiellement compensée par la performance des
touristes nationaux.

1-Statistique sanitaire :

Section 2 : Généralités sur le tourisme :

Nous allons tout d’abord présenter le secteur touristique dans lequel nous évoluons tout en mettant
l’accent sur les retombées de la crise de la Covid 19 sur ce dernier. Ensuite, nous nous intéresserons à la
performance organisationnelle.

I. Définitions :

Des millions de personnes dépendent du tourisme pour leurs moyens de Subsistance et des milliards d’autre
peuvent grâce au tourisme apprécier leurs propres cultures et celles des autres, ainsi le monde naturel.
L’importance du tourisme pour la création d’emplois et la réduction de la pauvreté dans les zones rurales des
pays en développement et des pays moins avancés (PMA) ne doit pas être sous-estimée. Le tourisme est de
plus en plus reconnu comme une source majeure de croissance économique, en particulier dans les pays
pauvres.
« Le Tourisme comprend les activités déployées par les personnes au cours de leurs voyages et de leurs
séjours dans les lieux situés en dehors de leur Environnement habituel pour une période consécutive qui ne
dépasse pas Une année, à des fins de loisirs, pour affaires et autres motifs non liés à L’exercice d’une activité
rémunérée dans le lieu visité ».

Le tourisme est défini comme l’ensemble des activités de personnes qui voyagent vers et séjournent en des
lieux extérieurs à leur environnement habituel pendant un maximum d’une année consécutive pour leurs
loisirs, pour leurs affaires ou à d’autres fin.
Partout dans le monde, le tourisme est l’un des secteurs économiques qui se développent le plus rapidement.
C’est une activité à forte intensité de main-d’œuvre et une source importante de développement et d’emploi,
notamment pour les personnes ayant un accès limité au marché du travail, comme les femmes, les jeunes, les
travailleurs migrants et les populations rurales. Ils peuvent contribuer notablement au développement social et
économique et à la réduction de la pauvreté.

2. Etude comparative : situation du secteur touristique pré et post-covid

Depuis la fin des années 1960, le Maroc est fier de son industrie touristique dans ses
politiques de développement. Par conséquent, le tourisme est considéré comme un secteur
stratégique qui encourage le développement social et économique du Pays, dont il représente
6% a 10% du PIB du Maroc.
Ce dernier est connu pour son climat, sa culture unique, et sa situation géographique. Le Maroc tient
un positionnement très confortable en ce qui concernele tourisme continental ou il rejoint le trio de
tête avec l’Egypte et l’Afrique du Sud.
Le tourisme est un élément important du développement sain de l'économie nationale, et il est
fortement impliqué dans la création d'emplois et la croissance économique.
Le tourisme occupe une dimension stratégique au coeur du tissu économique marocain, il est
considéré comme étant une source de développement de la réserve nationale de devises ainsi
qu’un facteur favorisant la création d’emploi.
La récession économique mondiale causée par le Covid-19 a mis en évidence l'importance du
Maroc et de l'industrie touristique internationale. Gravement touchée par la crise sanitaire,
l'industrie touristique marocaine est confrontée à une baisse de ses recettes en devises. On
estime que son chiffre d'affaires a baissé de 78% depuis début 2020.

Nous allons essayer de voir l’état du tourisme au Maroc avant et après la Covid-19 et essayer
de voir l’impact qu’a eu cette crise sur ce secteur ainsi des pistes de relance qui vont aider le
Maroc à s’en sortir petit a petit et de revivre le tourisme.

2.1. Tourisme au Maroc pré- Covid

La principale source de revenue d’exportation du Maroc avant l’alimentation, l’informatique,


le pétrole et aussi les voitures était le tourisme. Etant un pays au potentiel illimité et l’une des
destinations méditerranéennes appréciées par les touristes étrangers. Le Maroc a lancé un plan
stratégique en 2001 nommé « vision 2010 » dans le but d’atteindre 10 millions de touristes
dans les 10 années qui suivent. Effectivement ce plan a donné ses fruits après 10 ans dont le
nombre de touristes a doublé de 4,4 millions en 2001 à 9,3 millions millions en 2010, ainsi
que les recettes touristiques étaient de 31 millions de dirhams à 60 millions de dirhams.
Le Maroc a réitéré un nouveau plan stratégique nommé « vision 2020 »en 2010 avec un but
plus ambitieux qui est d’attirer 20 millions de touristes jusqu’à 2020 .Evidemment de 2010 a
2019, le taux de croissance annuelle du nombre de touristes a été de 3.7% alors que le nombre
de nuitées en hébergement touristiques était de 3.9%.Effectivement , après la mise en oeuvre
de cette stratégie, les buts attendus restent encore loin d’être atteints et les résultats obtenus du
plan « vision 2020 » sont atténués.
Cependant, en 2019, les revenus des non-résidents séjournant au Maroc (hors transport
international) étaient proches de 78,6 milliards d'AED. Ces recettes en devises ont représenté
près de 19 % des exportations de biens et services cette année-là. En conséquence, le Maroc a
reçu 12,9 millions de touristes aux postes frontières en 2019.
L'industrie touristique du Maroc contribue à 7% du PIB et à 20% aux exportations de biens et
services. En ce qui concerne l'emploi, il est estimée à 550 000 personnes, soit 5 % de la
population active. Le comité de planification avancée a exploré l’avenir de l’industrie dans sa
« vision Maroc 2030 » dans le but de comprendre les facteurs , les atouts et les menaces qui
peuvent influencer l’industrie.
L’étude a pour objectif de soutenir les plan stratégiques qui ont déjà été élaboré et à mettre en
évidences les tendances passées afin d’identifier tous les changements dans les activités
touristiques du Maroc d’ici 2030.
Figure N°1 : Situation du tourisme avant la covid-19

2.2. Tourisme au Maroc « post-covid »


Le tourisme au Maroc est certes , passé par des phases critiques .Cependant avec la crise
sanitaire, cela n’a fait qu’empirer cette situation que ce soit d’un point de vue économique ou
social. En effet, à cause des restrictions imposées au transport aérien et maritime, les
commerces (tels que les magasins, restaurants, hotels,etc.) ont connus une chute d’activités
très sévère. L’été 2020 a connu une crise économique sans précédent selon le rapport des
statistiques du tourisme au Maroc. Depuis le début de la crise sanitaire jusqu'au début de
2021, les indicateurs globaux d'activité ont chuté d'environ 65%. L'industrie touristique
marocaine perdra près de 2,2 milliards de touristes et en raison de la baisse de la demande de
chambres d'hôtel, les recettes touristiques ont chuté de 69%.
Au premier trimestre 2020, la valeur ajoutée de l'industrie a baissé de 7%, tandis que la
croissance en 2019 était de 2,9%. Même après la levée des restrictions, la crise s'est
poursuivie, entraînant une forte baisse des revenus, avec une baisse cumulée de 71% au
deuxième trimestre, soit une perte de 11 milliards de dirhams (milliards de dirhams). En six
mois, cette baisse a été de 33,2%, soit 11 milliards de dirhams.
En raison de la fragilité des infrastructures de santé, la politique de restriction budgétaire des
services sociaux menée depuis des décennies a été remise en cause. Selon le chef du
gouvernement, il n'y a que 250 lits de réanimation dans les hôpitaux à travers le Maroc. Face
à la polémique suscitée par ses propos, il a affirmé qu'il y a en réalité 1 600 lits de soins
intensifs dans le pays. Pour les "près de 1,9 million de personnes" qui se sont retrouvées "au
chômage", l'impact social de l'épidémie a été désastreux. Ce nombre est indicatif car il est
d'environ "5 millions si l'on inclut cette population active dans le secteur informel". Avec
l'arrivée de la crise du coronavirus en année de sécheresse, la situation au Maroc est encore
plus préoccupante, ce qui rend la situation agricole très instable. L'expert économique Najib
Akesbi a déclaré: "Nous avons vécu deux chocs en même temps. Nous l'avons vu avant le
coronavirus.
Dans la situation actuelle marquée par de grands bouleversements, il est difficile d'évaluer les
multiples impacts de la crise du coronavirus sur l'industrie du tourisme. De nombreuses
conséquences ont suivies la crise et qui continuent à s’étendre jour après jour, dont 89% des
entreprises touristiques dont les hôtels et restaurants qui ont arrêté leurs activités, ce qui a
entraîné une augmentation du taux de licenciement de 31% et 26% .La CGBM a montré dans
son enquête que l’emploi a baissé de 78 ,18% tandis que le chiffre d’affaire s’est atténué de
71,41% .Les spécialistes en ce domaines ont pris des précautions solidaire a grande echelle
malgré cette situation incohérente ou : les prestataires de restauration s'engagent à fournir des
services de restauration aux équipes médicales ou à renouveler des unités hôtelières. La santé
dans tout le Maroc, avec un total de 12 378 chambres .Dans le dernier baromètre de mai 2020,
l'Administration mondiale du tourisme indiquait que si les activités reprennent en juillet 2020,
la perte du secteur international sera comprise entre 60% et 80% (s'il y a une coupure de
courant en fin d'année). Ainsi, sans calculer les effets collatéraux négatifs de la crise sur les
secteurs connexes (comme l'artisanat et le transport aérien), le premier constat que l'on peut
relever est le suivant :
a) La contribution du tourisme au produit national brut est menacée. Rappelons que cette
contribution était d'environ 6,9 % en 2018 (HCP, 2018) ; b) L'instabilité des salariés de cette
industrie : Sur les 750 000 emplois menacés, nous
trouvons que seul 126 000 ont été déclarés à la CNSS , cela veut dire que 624 000 salariés
n'ont pas le droit de gérer la pandémie de COVID-19. Dans le meilleur des cas, certaines
personnes recevront des aides réservées au secteur informel.
c) Perte de devises : on a estimé qu’elle équivaudra à 2 milliards de dollars américains
(19,978 milliards de dirhams) (Office des Changes, 2020). Si le tourisme étranger ne reprend
pas d'ici fin décembre, il sera de 7,8 milliards de dollars américains (78,65 milliards de
dirhams) par rapport aux données de 2019 (Observatoire du tourisme, 2019). D'ici 2022, cette
perte pourrait atteindre 14 milliards de dollars américains
Pour résumer le tout , nous constatons que Le chiffre d'affaires a fortement baissé, notamment
dans la structure des hébergements classés ; le retard et/ou la lente reprise des activités de
divertissement et des voyages d'affaires, du sport et de la culture ; et quelques points positifs
dans la restauration à travers les services de livraison e-commerce. Une telle situation
chaotique conduira à terme à la modification du plan d'investissement de l'opérateur et à la
réduction des recettes fiscales, y compris les taxes locales.
Avec la fermeture forcée ou temporaire, le plus important est de prendre des mesures
d'envergure : aide à la déclaration des salariés, allègement de la dette bancaire, prêts garantis
par le mécanisme Caisse Centrale de Garantie, soutien à la CNSS et financement des charges
sociales, fiscalité reports, etc. Cependant, au moment de la rédaction du présent rapport, bien
que le Comité d'observation économique ait tenu huit réunions régulières, il n'a pas encore
accordé de mesures spécifiques à l'industrie du tourisme
Figure N°2 : Situation du tourisme pendant et après la covid-19
Section 1 : Problématique de l’étude

L’ampleur de la crise du secteur hôtelier est sans précédent. Des hôteliers se trouvent avec des recettes
en forte baisse et des coûts fixes importants.
Le tourisme a été mis à genou par la pandémie du COVID-19, au point de devenir le secteur le plus
touché par la crise sanitaire, ce qui implique des répercussions majeures dans la mesure où il représente
10% du PIB mondial.
Face à la pandémie du COVID-19, un plan d’action a été établi, sur le plan économique, la création du
fond spécial pour la gestion de la pandémie du coronavirus.
Il nous a donc semblé intéressant d’engager un travail de recherche autour de notre thématique afin de
répondre à une interrogation principale qui fait l’objet de notre problématique intitulée :

« Dans quelle mesure les actions commerciales engagées par les hôtels ont atténué l’impact de la
pandémie ? »

De cette problématique découle les questions suivantes :


 Question 1 : Est-ce que les consommateurs intéressés à la pandémie covid-19?
 Questions 2 : A quel niveau la pandémie covid-19 a touché les agences touristiques?
 Questions 3 : quels sont les décisions prises par les agences touristiques pour faire face à l’impact de
la pandémie ?

Objectif de l’étude :
Les conséquences actuelles du virus COVID -19, combinées à la crise économique qui en découle, sont
inédites et leur impact sur la consommation touristique demeure à ce jour incommensurable.
Le tourisme, l’un des secteurs les plus dynamiques et les plus créateurs d’emplois de notre époque, a
été l’un des plus durement touchés par la crise actuelle. Donc l’enjeu principal de ce projet est
améliorer la situation des hôtelleries marocaine est de ce secteur globalement, ainsi encourager le
relèvement du secteur du tourisme selon les trois perliers du dispositif d’assistance technique pour la
relance du tourisme dans le sillage de la COVID-19.
Cette étude fait l’objet de la rédaction d’un guide d’entretien destiné à l’hôtel SENATOR, afin
d’améliorer la situation.

2. Les hypothèses :
Après avoir déterminé les objectifs de notre projet de fin d’études, nous essayerons de répondre à notre

problématique en élaborant quelques hypothèses qui seront vérifiées sur la base des résultats de notre

étude. Ainsi les hypothèses formulées sont les suivantes :

 Hypothèse 1 : - les touristes ne sont pas intéressés à la pandémie covid19

 Hypothèse 2 : - la pandémie covid-19 a freiné les touristes

 Hypothèse 3 : - les efforts et les actions prises par les hôtels ont atténuées l’impact de la pandémie

covid-19 et ont encouragés les touristes.

 Hypothèse 4 : - La pandémie covid-19 est la cause principale sur la crise de secteur touristique

 Hypothèse 5 : -Le secteur touristique est toujours souffre de plusieurs problèmes avant la pandémie.
Section 2 : Contexte et motivation du choix du sujet, du champ d’application

1 Motivation du choix du sujet :

En tant qu’étudiants en technique de commercialisation et de communication, Le tourisme est trop

souvent vu simplement à partir de sa finalité économique, c’est-à-dire l’industrie touristique. Pourtant,

il recèle des dimensions humaines et sociales importantes.

Nous avons opté pour l’étude de l’impact du COVID-19 sur le secteur touristique comme thème de

notre projet de fin d’étude , afin d’approfondir nos connaissances dans ce domaine , nous avons décidé

de choisir l’HÔTELS SENATOR D’AGADIR comme champ d’application parce que le tourisme est

une activité de loisir , ce voyage touristique se réalise en dehors de la vie quotidiennes , dans une sorte

d’état second de défoulement , et de libération , elle a comme fonction social la rencontre et la cohésion

sociale car il suppose la compagnie des autres . Pour riposter immédiatement à la crise, il est essentiel

que les gouvernements, avec le soutien des partenaires de développement, envisagent de se pencher sur

la contribution du secteur du tourisme aux moyens de subsistance et aux possibilités d’emploi de

millions de personnes dans le monde.

2 Motivation du choix du champ d’application :

Nous avons choisi hôtel SENATOR comme champ d’application parce que c’est l’une des

établissements commerciaux qui offre un service d’hébergement à haut qualité, ainsi c’est l’un des plus

productifs en terme d’animation commerciale et donc de recettes fiscales, locales et nationales, Outre il

concrétise l’attractivité de la ville auprès de toutes les catégories de client. Il sert à donner accès à des

logements à prix raisonnables favorisera le pouvoir d’achat des ménages plus modestes qui ne doivent

pas être exclus de la ville.

Section 3 : Méthodologie de travail

Nous allons présenter ici l’approche méthodologique tout en indiquant les outils de collecter des

informations concernant notre étude et ses axes. Pour répondre à l’ensemble des sous questions posées

précédemment nous avons opté pour deux outils : un questionnaire adressé aux consommateurs
marocains qui ont pour objectif de réunir l’ensemble des données nécessaires pour la résolutions de

notre problématique et la validation de nos hypothèses , et un guide d’entretien adressé au responsable

commercial au sein de SENATOR HÔTELS , qui vont nous permettre de réunir l’ensemble des

données nécessaires pour le traitement de notre problématique et la validation de nos hypothèses .

1 Méthode qualitative : Le guide d’entretien

On l’appelle aussi un entretien semi-directif, cet entretien nous permettra d’avoir des réponses directes,

et qui peuvent être discuté puisqu’elles sont plus importantes en tant qu’informations qui déterminent la

politique suivie par les responsables en ce qui concerne la démarche adopte pour réduire l’impact du

covid-19 sur le secteur touristique.

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