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ANDRIASANTATRINIAINA Rotsiniaina Dialisoa n°03


HANTANIRINA Stacy Olivier n°04
RAZAFIMAHEFA Jacques Nyssene n°25

PIB DE MADAGASCAR

A PROPOS DE MADAGASCAR :
Continent : Africain
Population : 28 915 653 en 2021(source : datacatalog.worldbank.org)
Son PIB/ habitant reste l’un des plus faibles au monde, soit 521 USD
en 2021.
SITUATION ECONOMIQUE :
Le COVID-19 a freiné les quatre années de croissance économique à
Madagascar. Le pays est entré en récession en 2020 lorsque le PIB
réel a diminué de 4%.
Suite à la reprise des activités du secteur minier à travers le projet
AMBATOVY en fin Mars2021, le FMI prévoit une reprise de la
croissance : 3,2% et aussi la reprise du commerce extérieur en 2021.
C’est-à-dire :
o L’évolution du PIB sera soutenue par le secteur secondaire qui
connaîtra une forte relance de 4,9% grâce à ce secteur minier.
o Le secteur primaire reste résilient devant la crise (2,6%).
o Le secteur tertiaire devrait se relancer grâce au secteur TIC,
mais la reprise du tourisme tel que : l’hôtellerie, la restauration
et transports, reste incertaine.
A partir de juillet 2021, une reforme tarifaire de la compagnie
nationale d’électricité JIRAMA a été mise en place, c’est-à-dire les
factures d’eau et électricité.
De ce fait il y aura une baisse de tarifs pour 77% des clients de la
JIRAMA dans la classe moyenne et défavorisées, et une hausse des
tarifs pour 7% des clients appelés aussi grands consommateurs.
En 2020, la baisse du cours international du baril n’a pas été
répercutée sur le prix à la pompe.
Selon l’Organisation International du Travail, le salaire médian
s’élève à 45€/mois.
LE DEFICIT BUDGETAIRE ET LA DETTE PUBLIQUE EN 2021 :
Le déficit budgétaire est à 6,6% du PIB ; dû à la hausse des
dépenses publiques de 15,1% à 18,3% du PIB alors que la hausse
des recettes fiscales est moins forte soit de 8,9% à 10%.
Le déficit serait financé de 3,6% du PIB par des recettes externes et
de 3% du PIB par des recettes internes (sous forme d’émission de
bons du trésor).
La dette publique rapportée est majoritairement externe soit
34,7% du PIB et devrait augmenter à 46,9%.
LA BALANCE DES PAIEMENTS :
Le déficit commercial se réduit légèrement en 2021 soit -6,3% du
PIB, soutenu par une reprise des exportations (9,5%).
Les recettes d’exportations de produits miniers augmentent de 71%
en 2021 grâce à la reprise des activités d’Ambatovy et aussi les
exportations de vanille (+1%).
Les importations augmenteront également de 9,5% dû à
l’augmentation des achats de carburant (+32%) et des biens
d’alimentation (+12%).
Grâce au développement des activités d’externalisation comme le
call center, informatique, et la reprise du tourisme et des transports
internationaux, le déficit de la balance des services devrait se
résorber.
Le déficit courant soit -5,5% du PIB, devrait être compensé par
l’excédent de la balance financière, en raison de la hausse des
importations.
La devise locale connaît quelque appréciation de 2,8% face à l’euro,
soutenue par la reprise des exportations minières.
L’ENGAGEMENT RENFORCE DU FMI ET LES PARTENAIRES :
Le gouvernement malgache n’a pas encore adopté le Plan Emergence
de Madagascar (PEM).
84% des besoins sont financés sur financement public et 14% par des
financements privés.
Il y a 4 volets :
 Economique : les infrastructures, énergie, eau, agriculture et
industrialisation (72% des besoins,)
 Social et capital humain : éducation, santé, sport, culture,
emploi (21%)
 Bonne gouvernance : sécurité, lutte contre la corruption,
décentralisation (6%)
 Environnement (1%)
En faveur de Madagascar, le FMI a approuvé le financement d’un
programme de Facilité Elargie de Crédit (FEC).
Ses objectifs sont :
 L’atténuation de l’impact de la pandémie dans l’économie et le
rétablissement de la stabilité macroéconomique ;
 La relance du programme de réforme
 La reprise et progression du programme de réforme structurelle
et gouvernance.
EVOLUTIONS MACROECONOMIQUES ET FINANCIERES RECENTES :
Les perspectives sont favorables à un retour à la croissance du PIB
réel, avec des projections de 3,5% en 2021 et de 4,5% en 2022.
Malgré cela, l’impact de la crise restera visible sur les finances
publiques et le financement nécessaire à la reprise économique est à
820 millions de dollars US en 2021.
En raison de la crise de la COVID-19, les indicateurs de viabilité de la
dette se sont détériorés en 2020.
EN CONCLUSION : La question du changement économique et social
constitue actuellement des analyses centrales : les rôles des parties
prenantes qui se sont engagés et adhérés.
Cependant, jusqu’à quand le financement inclusif restera-t-il fiable ?

FIN

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