Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Lancé jeudi 27 juillet, le rapport évalue les performances économiques de 15 pays d’Afrique
de l’Ouest, en l’occurrence le Bénin, le Burkina Faso, le Cabo Verde, la Côte d’Ivoire, la
Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Libéria, le Mali, le Niger, le Nigeria, le
Sénégal, la Sierra Leone et le Togo.
Le rapport note que le produit intérieur brut moyen de l’Afrique de l’Ouest a ralenti, passant
de 4,4 % en 2021 à 3,8 % en 2022, ce qui implique que la reprise de la croissance après le
ralentissement de 2020 s’est ralentie.
Le rapport révèle en outre que les économies avancées ont également resserré leur
politique monétaire, ce qui a accru l’aversion au risque à l’échelle mondiale et augmenté les
pressions sur les taux de change.
Il note néanmoins que les perspectives de croissance du PIB de la région sont positives et
devraient augmenter légèrement pour atteindre 3,9 % en 2023 et 4,2 % en 2024.
Il faut s’attendre à ce que les retombés des prix de l’énergie soient disparates dans la région
vu que la hausse du prix du pétrole pourrait générer des revenus exceptionnels pour les huit
pays exportateurs de la région. Mais en ce qui concerne les autres pays qui sont plus des
importateurs, elle aggravera les déséquilibres commerciaux et augmentera les coûts de
transports et de la vie.
Même avec une reprise en 2024, cela complique énormément la création d’emploi, la lutte
contre le changement climatique et l’atteinte des objectifs de développement durable de la
région.
Protéger les ménages les plus vulnérables grâce à des transferts ou des subventions.
Contenir l’inflation sans trop peser sur la croissance, les banques centrales doivent se
tenir prêtent à relever leur taux d’intérêt si nécessaire.
Gérer l’ajustement des taux d’échange
Il faudra principalement :
Perspectives économiques en
Côte d'Ivoire
Développements macroéconomiques récents
Perspectives et risques