MACROÉCONOMIQUES 2022 LES HYPOTHES DE LA LOI DE FINANCES 2022 :
- TAUX DE CROISSANCE DU PIB 3,2%
- TAUX DE DÉFICIT BUDGÉTAIRE (%PIB) 5,9%
- COURS MOYEN DU GAZ BUTANE (LA TONNE) 450 $
- TAUX D’INFLATION MOINS DE 1,2%
LES CHARGES DU BUDGET DE L’ETAT :
-UNE AUGMENTATION DES CHARGES DE L’ETAT PAR
RAPPORT A 2021 DE 9,29 %
STRUCTURE DES CHARGES DU BUDGET DE L’ETAT :
-LES CHARGES DE FONCTIONNEMENT 46,5%
-LES CHARGES D’INVESTISSEMENT 16,8%
-INTERETS ET COMMISSIONS DE LA DETTE 5,6%
-AMORTISSEMENT DE LA DETTE 11,8%
DES CHIFFRES IMPORTANTS DU BUDGET DE L’ETAT :
- DEPENSES DE PERSONNEL 35 %
- DETTE PUBLIQUE : 5,72 % COMME DETTE EXTERIEURE
ET 15,77% COMME DETTE INTERIEURE
LA MASSE SALARIALE :
La part des dépenses de personnel dans le PIB s’est stabilisée aux
alentours de 10% (compte non tenu des cotisations de l’Etat au titre de la prévoyance sociale et de la retraite), sachant que ces dépenses demeurent prédominantes dans les dépenses publiques, enregistrant 30,30% du budget général au titre de la Loi de Finances pour l’année 2022.
[D’où l’importance que revêt actuellement la réforme des
régimes de retraite et de la prévoyance sociale]
LES DEPENSES D’INVESTISSEMENT :
Une augmentation de 13,21 % par rapport à 2021
LES DEPENSES DE LA DETTE :
Les dépenses de la dette publique se sont établies au titre de la
Loi de Finances pour l’année 2022 à 90,212 MMDH.
Rapporté au PIB, l’encours de la dette du Trésor marque une
hausse de 11,6 points de PIB, après une stabilisation autour de
65%, soit actuellement un pourcentage de 79,4%.
LES RESSOURCES :
- UNE DIMINUTION DE 6,73%
LA STRUCTURE DES RESSOURCES DE L’ETAT :
-RECETTES FISCALES
Impôts directs et taxes assimilés 27,13 %
Impôts Indirects 29,45 %
Droits de douane 3,28 %
-RECETTES NON FISCALES
Produits de cession des participations de l’Etat 1,39 %
Produits de monopoles et de participations financières 3,88 %
Revenus du domaine de l’Etat 0,10 %
[Les recettes fiscales et non fiscales font partie des recettes
ordinaires de l’Etat] ANALYSE IMPORTANTE DU DEFICIT BUDGETAIRE
Dans le cadre de la réforme des finances publiques, les politiques
budgétaires se sont focalisées, ces dernières années, sur la mobilisation de nouvelles marges budgétaires, à travers l’amélioration du recouvrement des recettes fiscales et l’optimisation des recettes non fiscales, ainsi que la rationalisation des dépenses publiques grâce à la poursuite de la réforme de la compensation, la maîtrise des dépenses de fonctionnement et des transferts aux établissements publics et la rationalisation de l’investissement.
Ainsi la situation économique s’est améliorée ces dernières années,
particulièrement en ce qui concerne le maintien des équilibres macroéconomiques, dans la perspective de ramener le déficit budgétaire de 4,3% du PIB en 2016 à 3,6% en 2019.
Toutefois, compte tenu des défis et des contraintes, que le monde a
connus au cours des trois dernières années, liés principalement à l’intensification de la pression sur les finances publiques due à l’accroissement des exigences économiques et sociales, ainsi qu’à la fluctuation des prix des produits énergétiques sur le marché mondial, ce qui a entrainé des charges supplémentaires pour le budget de l’Etat.
Cette situation a été aggravée par les effets de la pandémie de la Covid-
19 qui ont déstabilisé l’économie nationale et mondiale, ce qui a augmenté le déficit budgétaire à 7,6% du PIB en 2020. ANALYSE IMPORTANTE DU DEFICIT BUDGETAIRE
A la suite des efforts déployés pour établir l’équilibre nécessaire entre la
mobilisation des ressources nécessaires pour la mise en œuvre des grands projets de réforme et de développement, lancés par Sa Majesté le Roi, qui constituent les axes majeurs du Nouveau Modèle de Développement, principalement la généralisation de la protection sociale, la relance de l’économie et la réforme du secteur public ainsi que la maîtrise des contraintes budgétaires qui impactent négativement l’équilibre structurel des finances publiques, le taux de déficit budgétaire s’est ramené à 6,5% du PIB en 2021, et devrait atteindre 5,9% du PIB en 2022.