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RDIOUAT NADIA 

Introduction

MASRANE Adil :

Les secteurs ne sont pas endaommagés du meme facon, car le fonctionnement de base de chaque
secteur présente l’élément principal qui détérmine le degré d’impact.Lorsqu’on parle d’un bien, un dit
un produit qu’on peur l’acheter avant et au cours de la crise, il faut juste respecter les gestes barieres et
le temps légal surtout pendant le confinnement, alors que le secteur des biens n’est pas tellement
impacté surtout que les commerçants n’ont pas cessé de travailler ainsi que les marchés et les
supermarchés.Mais lorsqu’on parle du secteur des service avec un fonctionnement qui repose sur
l’existance des clients, c’est un peu compliqué, car la majorité est confinée,donc comment bénéficier
d’un service, le pire est que les agences de services étaient obligés de fermer.Sans oublier la relation des
banques avec l’ensemble des autres secteurs, car c’est la source principale de financement, alors si leurs
partenairs sont impactés, les banques aussi.

OUIROUANE Hanane et MAALI meryeme

Analyse de l’impact économique au maroc

L’économie du Maroc est d’ores et déjà affectée par l’effondrement économique global, qui touche
notamment l’Europe, son principal partenaire commercial. Les mesures de confinement pour faire face à
la propagation de la pandémie montrent elles aussi des effets négatifs rapides sur l’économie.

Selon le HCP, la croissance économique n’a pas dépassé 0,1% au premier trimestre de l'année. Cette
faible croissance est imputable à l'accentuation de la baisse de la valeur ajoutée agricole à -5% et au
ralentissement de l’industrie et des services marchands. Au deuxième trimestre 2020, l’économie
marocaine, sous confinement strict de la population pendant près de 10 semaines sur 13, a été
confrontée à une baisse de la demande intérieure. La demande extérieure aurait également flanché,
entraînant une baisse de 25,1% du volume des exportations. Les importations se seraient, pour leur part,
infléchies de 26,7%, impactées par le recul des achats des biens d'équipement, des produits
énergétiques, des biens de consommation, des produits bruts et des demi-produits. Dans ces conditions,
le repli du PIB aurait atteint -13,8% par rapport à la même période de 2019.

Selon l’enquête premier passage, réalisée par le HCP en avril 2020 auprès des entreprises, 57% des
entreprises ont affirmé avoir arrêté temporairement ou définitivement leurs activités. Les entreprises qui
ont dû suspendre temporairement leurs activités représentent 54 % tandis que 3% uniquement ont dû
cesser leurs activités de manière définitive. (Fig. 1)Selon la même enquête, 72% et 26% respectivement
des unités de production en arrêt d’activité de façon temporaire ou définitive en avril ont été des TPE
(très petites entreprises) et des PME (petites et moyennes entreprises).

Sur les 57% d’entreprises en arrêt provisoire ou définitif, il avèrerait évident que les secteurs liés au
tourisme et restauration aient été les plus touchés par cette crise avec un pourcentage de 89%
d’entreprises en arrêt. Il se suit par le secteur des industries textiles et du cuir avec 76%, les industries
métalliques à hauteur de 73% ainsi que le secteur BTM avec près de 60% des entreprises en arrêt.
Au troisième trimestre 2020, le repli de l’activité s’atténuerait progressivement, pour se situer à -4,1%,
au lieu de -13,8% au deuxième trimestre. Ce mouvement serait principalement attribuable à la reprise
des activités du commerce, du transport et des industries manufacturières. Au mois de juillet 2020, la
deuxième enquête réalisée par le HCP auprès des entreprises a révélé que 86% de celles qui ont arrêté
leurs activités pendant le confinement ont repris totalement et/ou partiellement leurs activités après le
déconfinement. La reprise d’activité en rythme normal a concerné 40% des grandes entreprises, 35% des
PME et 31% des TPE.

Au quatrième trimestre 2020, l’activité économique aurait poursuivi son repli à un rythme moins
accentué qu’au trimestre précédent. L’économie nationale aurait régressé de 5,5%, au lieu de -7,2%, au
troisième trimestre 2020

Sur l’ensemble de l’année 2020, l’économie marocaine a connu une récession, la première depuis plus
de deux décennies, sous l’effet conjugué de la sécheresse et de la pandémie.

DOUNIA MAGFOULI et HICHAM MOUATE :

Tourisme

Le secteur touristique constitue un élément essentiel à la bonne santé de notre économie nationale,
elle participe fortement dans la génération d’emploi et dans la croissance économique.C’est un Secteur
stratégique pour l’économie marocaine, le secteur du tourisme a été frappé de plein fouet par la crise
sanitaire liée au Covid-19. Une situation qui n’a pas épargné d’autres branches d’activités qui croulent à
cause d’un marasme économique des plus sévères

Délégation de l’Union européenne au Maroc La Confédération nationale du tourisme (CNT) a évalué


l'impact de la crise Covid-19 àMAD 34,1 Md de perte en termes de chiffre d'affaires touristiques en 2020
et deMAD 14 Md de perte en termes de chiffre d'affaires pour l'hôtellerie, pour une chute globale de
près de 6 millions de touristes (-98%), qui occasionneront une perte totale de11,6 millions de nuitées.

En effet, les dernières statistiques font montre que le secteur touristique a connu une baisse de sa valeur
ajoutée de 7% au premier trimestre 2020, après une hausse de 2,9% il y a une année. Malgré le
déconfinement, le secteur du tourisme continue d’afficher des retraits importants au niveau de ses
recettes. Il s’avère que celles-ci ont cumulé une baisse de 71,7% au titre du deuxième trimestre soit une
perte de 11,1 Mds de DH.

TRANSPORT

Malgré l’état d’urgence sanitaire, le secteur de transport portuaire continue d’afficher un comportement
favorable au terme des cinq premiers mois de 2020, malgré les conditions de la crise sanitaire.

Trafic total des 4 premiers moi 2019-2020

Sur le plan mensuel dont nous ne disposons que des statistiques des quatre premiers mois de l’année
2020(ANP,2020(a)), comme à l’accoutumé, il est à constater que ce trafic dénote une évolution
progressive pour atteindre son maximum en mois d’avril, et que l’année 2020 a enregistré un
accroissement soutenu par rapport à l’année 2019 pour tous les moisConcernant l’activité de transport
ferroviaire,
La crise sanitaire a fortement impacté les performances du transporteur ferroviaire national au 1er
semestre. Le nombre de voyageurs transportés par l’ONCF est en baisse de 44% comparativement à la
même période de l’année dernière.

L’Office national des chemins de fer (ONCF) a vu ses performances fortement impactées par la crise
sanitaire et son lot de restrictions. Ainsi, au terme du premier semestre 2020, le nombre de voyageurs
transportés par l’ONCF s’est établi à 9,4 millions, en baisse de 44% par rapport à la même période de
2019. Il va sans dire, que le chiffre d’affaires généré à cette date par l’activité Voyageurs est également
en repli de 43% par rapport à la même période de l’année,  à 409 millions de DH

Au niveau de l’activité autoroutière, Le chiffre d’affaires consolidé de la Société Nationale des Autoroutes
du Maroc (ADM) a augmenté durant le premier trimestre 2020 de 3%, à 836 millions de dirhams. A noter
que le chiffre d’affaires d’exploitation a accusé un retrait de 4%, en raison de la régression du trafic sur le
réseau autoroutier au cours du mois de mars 2020 à lui seul, dû aux mesures de l’état d’urgence
sanitaire mises en place à partir du 20 mars 2020.

Quant à l’activité aérienne, Le chiffre d’affaires de l’Office National des Aéroports a marqué une baisse
de 9,5% au terme des trois premiers mois de 2020, à 916 millions de dirhams, incorporant un recul des
redevances de survol de 15% et des redevances aéroportuaires de 8%. En termes de trafic, cette
évolution est la résultante du repli du trafic des passagers de 12,6%, après une croissance de 11,6% un
mois plus tôt, suite à une chute de 54,6% pour le mois de mars à lui seul, ayant connu une suspension
des vols internationaux à partir du 15 mars 2020. Pour ce qui est du tonnage du fret aérien, il a baissé de
4,6% à fin mars 2020.

A son tour, le mouvement des avions s’est réduit de 50% en glissement annuel au 17 juin 2020,
recouvrant une baisse de 10,9% au terme du premier trimestre 2020 et de 95,5% sur la période du
premier avril au 17 juin 2020, comparativement à la même période de l’année précédente.

ASSURANCE

Malgré l'ampleur des effets de cette crise sans précédent, le secteur de l'assurance au Maroc  reste
solide et continue de couvrir l'exigence de marge de solvabilité.

Rappelons que les primes émises ont accusé une baisse de 13% s'établissant à 3,08 milliards de DH
contre 3,5 Mds de DH à fin 2019.Par branche, on note que assurance de vie&capitalisation à chuté
17,3%.L'assurance non vie a dévissé de 9,1% à cause de l'épargne qui à son tour régresse de 31,8% à fin
de mars 2020 s'établissant à 957,7 millions de DH, contre 1409,9 millions de Dh à fin mars 2019.

RAZZOUQ Nouzeha :

Établissement de crédit :

présentation de les établissements de crédit :

La loi bancaire103-12 du 24.12.2014, à l'instar de celle de 1993, fait une distinction entre deux
familles d'établissements de crédit : d'une par les banques et d'autre par tles sociétés de financement .
Article 10 .Ces deux catégories d'établissements sont différenciées par rapport aux critères essentiels
suivants :
➢La possibilité qui leur est conférée de recevoir ou non des dépôts à vue ou d'un terme court,
n'excédant pas deux ans.

➢La faculté d'effectuer librement ou de manière restrictive les différentes opérations prévues par la loi.

Les établissements de crédit et organismes assimilés :

Selon l'article 11 de la loi 103-12, sont considérés comme établissements de crédit ,les personnes
morales exerçant au Maroc les activités suivantes :

▪Laréceptiondefondsdupublic.

▪Lesopérationsdecrédit.

▪La mise à la disposition de leur clientèle de tous moyens de paiement ou leur gestion.

Structure du système bancaire :

Le nombre d’établissements de crédit et organismes assimilés agréés au Maroc s’établit à 83


établissements,dont :

18 banques.

34 sociétés de financement.

06 banques offshore.

13 associations de microcrédit.

10 établissements de paiement, sociétés intermédiaires en transfert de fonds.

la Caisse de Dépôt et de Gestion.

la Caisse Centrale de Garantie.

Quelles sont les impacts de crise sanitaire sur le secteur bancaire?

Tout d'abord, dû la part de la crise sanitaire, le gouvernement marocain à été mise en œuvre des
plusieurs mesures adaptées pour faire face au la pandémie de coronavirus, parmi ces mesures est de
confiner les habitants et de fermer tous les frontières avec le monde entier. Cette décision à engendre
plusieurs conséquences négatifs pas seulement pour les entreprises mais aussi pour les particuliers, et
évidemment sur la vie économique de pays et donc en parle de la crise économique.

Alors quelles sont ces conséquences ?

 Liées aux entreprises : quelque soit les (TPE/PME) à cause de ces mesures sanitaires ils ont soit
fermés ses portes, ou minimise leurs activités par la baisse de volume de production et alors la
dégradation de leurs profit et par conséquence de sacrifié d'une partie importante de main
d'œuvre.
 Liées aux ménages : on parle à des gens qu'ils ont perdus leurs travail et ainsi pour ceux qui ne
l'ont pas perdus, ils ont perdus la moitié de leur salaire, et donc la chute de leur pouvoir d'achat
et la à cause de la baisse de leur revenus
À cause de ça, on trouve que les crédits des citoyens ont pas encore payé, et donc des créances en
souffrence.

Et aussi les gens qui ont des comptes d'épargne étaient retiré leurs argent pour répondent à leurs
besoins.

Alors, les banques ont envisager à un besoin de liquidité bancaire

Selon les dernières statistiques monétairespubliées par Bank Al-Maghreb (BAM), le portefeuille des
créances en souffrances détenu par les banques s’élève à 75 milliards de dirhams (MMDH) à fin juin
2020, en augmentation de 11,9% en glissement annuel. Par catégorie de clientèle, les sociétés non
financières privées sont à l’origine de 42,58 MMDH (+9,5%) de cet encours alors que les ménages
enregistrent 32,44 MMDH de créances en souffrance avec une progression annuelle plus alarmante.

Alors on constate que les banques sont envisage à une situation très difficile, caractérisé par
l'augmentation de taux de risques, et une besoin de liquidité, de a peut près de 96 milliards dhsen 2ème
trimestre après 71,4 milliards dhs au 1er trimestre

Aussi à cause ce besoin plusieurs agents ayant des placements bancaires ont retiré leur argent car l'ont
pas encore la confiance chez les banques, et danc ça va améliorer le risque et par la suite une crise
bancaire.

MAROUANE AICHA :

Les différents produits des banques participatives :

Les banques participatives également quasiment tous les services des banques conventionnelles
,notamment l’ouverture de comptes courants et des comptes d’épargne , à travers les dépôts
d’investissements

la mise en place de la finance participative permettre aux particuliers et entreprises des modalités de
financement plus diversifiées venant pour complété l'offre des banques classiques

Les banques participatives autorise la commercialisation de cinq principaux produits :

 MOURABAHA :C’est le plus connu et le plus ancien des cinq produits et le seul produit
commercialisé par les banques islamiques aux maroc, il consiste en un contrat de vente par
lequel la banque participative vend un bien meuble ou immobilier de sa propriété à un client
moyennant une commission. Le prix de vente peut être payé en une seule fois ou sur plusieurs
tranches. Ce point est laissé à la discrétion des deux contractants à la condition de le préciser sur
le contrat. Les unités monétaires, l’or et l’argent sont exclus des contrats "Mourabaha" si le
règlement de la transaction ne se fait pas au moment de la conclusion de l'accord.La loi permet
également à la banque participative d’acheter un bien spécifique sur la demande d’un client en
vue de le lui vendre. Dans ce cas de figure, la circulaire de Bank Al Maghrib autorise le client à
fournir une promesse d’achat à la banque. Cet acte précède naturellement le contrat
Mourabaha et permet à la banque participative d’être assurée que le client honorera sa
promesse. D’ailleurs ce produit détient la grande part du total des investissements islamiques
dans le monde .
 Ijara : En français, "mise en location", c’est comme son nom l’indique un contrat par lequel la
banque participative met en location un bien en sa possession pour le compte d’un client en
contrepartie d’un loyer fixe ou variable.
 Moucharaka : Ce produit permet à l'établissement de mettre à la disposition d’un client une
somme d’argent pour la réalisation d’un projet. La responsabilité de la gestion de ce dernier
revient au client. Contrairement à Moucharaka, les bénéfices sont partagés, mais les pertes sont
entièrement à la charge de la banque sauf dans un cas avéré de négligence, mauvaise gestion,
fraude, etc.
 Moudaraba : Une technique par laquelle une banque participative appelée “Rab El mal “ apporte
le capitale nécessaire à un entrepreneur le “Moudarib “ en vue de la réalisation d’un projet . Ce
dernier il n’apporte que son art et son expertise , en cas de succés les bénéfices sont répartis
entre la banque et l’entrepreneur et dans le cas d’échec la banque assume la totalité des pertes
subies sauf cas de fraude , mauvaise getion , négligence ..
 Salam : Ce contrat permet à la banque islamique d’accorder un montant donné, en sa qualité
"d’acheteur", à un client en sa qualité de vendeur. Ce dernier s’engage en contrepartie à livrer
ultérieurement à l’établissement une marchandise dont les spécificités et le délai de livraison
sont précisés sur le contrat

Oguir nadya :

Les avantages des banques participatives:

 Attirer des gens qui n'ont pas mis leur argent en banque
 Le partage de risque comme profit: la finance islamique repose sur la notion de partage entre les
trois personnes qui participent dans le projet (investisseur,entrepreneur,banque) les bénéfices
comme les paertes sont partagés dans le système financier islamique
 l'absence de taux d'intérêts constitue comme un avantage
 marché bien maitrisé; cout du risque faible

Les inconvénients des banques participatives

 la marge bénéficiaire plus élevé


 La durée est vraiment courte

L'impact de la crise sanitaire sur les banques participatives

Le secteur des banques participatives essayé des paertes sur les six premiers mois de l'année

 les banques participatives ,n'a pas été épargnée par la pandémie de covid19,nous apprend
aujourd’hui le Maroc dans sa livraison en kiosque ,ce vendredi selon le journal au cour du
premier semestre 2020 ,les banques et fenêtres participatives marocains ont dégagé un PNB de
l'ordre de 140 millions de DH
 les en cours de financement à fin de juin 2020,les créances Mourabaha ont connu un
accroissement de plus de 17% par rapport à leur niveau de fin décembre 2019 ,avec un total
enregistré dépassant le 10,690Milliards de DH
 les financements de l'immobilier continuent d'accaparer la plus grande proportion de 82%suivi
de financement à la consommation(acquisition de voitures)à un peu moins de 10%
 les banques participatives soupçonnées de pratiques anticoncurrentiellesImmobilier:
doublement en un an des crédit distribuer par les banques participativesAgriculture: les banques
participatives pourront désormais financier du matériel l'agricole
 Banques participatives des pertes cumulées estimées à 377 million de DH

HOUDA NOUOUIRAS :

Tout d'abord, après une longue hésitation,la banque centrale marocaine s'apprête à autoriser les
banques islamiques au Maroc sous l'appellation, toutefois, les banques participatives.

Une banque participative est une banque qui applique la charia qui interdit tout placement lié à
l'alcool,au tabac, à l'armement, au jeux d'argent,ect...elle condamne aussi l'intérêt sur l'argent placé et
l'usure.

Le mode de fonctionnement et les principes sur lesquels reposent les banques islamiques sont
identiques . cependant il ne leur pas accordé une définition universelle.l'union international des banques
islamiques ,fait référence à la définition des banques islamiques comme suit :

Des institutions dont la loi et le statut prévoient expressément le respect des principes de la charia et
dont le travail s'éloigne les transactions basées sur les intérêts .

À l'inverse ,c'est juste un outil marketing pour attirer une certaine population,les intérêts sont toujours
présent .

MARDOUCHE BADR :

Et comme on sait tous, chaque action aura sa réaction chez nous l’action est l’impact de ce fléau, donc la
réaction sera l’intervention de l’Etat marocaine, aussi que de la société.

Et lorsqu’ on parle d l’intervention de l’Etat marocaine il faut bien savoir que cette dernière était
l’une des nations leader dans tous ce qui concerne les actions préventives ayant pour but contrecarré la
propagation du covid, après avoir tiré, avec profit les leçons de la pandémie qui ravage le monde entier,
car le Maroc se positionne l’une des nations les plus innovantes en matière de lutte contre le Covid-19.

À vrais dire les chiffres parle de lui-même, en comparant les statistiques des pays européens ou du
monde entier par rapport au Maroc, on aura l’honneur de bien appartenir à ce pays car les autorités
marocaines ont vraiment montré l’importance et l’ampleur des citoyens chez eux, donc ce n’est pas par
hasard que l’union européenne et des pays de tout le monde ont salué les efforts fertiles des autorités
marocaine et de la nation marocaine entière.

Lors des débuts du covid toute la population marocaine a eu craint de se trouver en crise car tous les
indicateurs donnaient l’impression qu’une gigantesque crise qui apparait à l’horizon, et c’est là où se
figurait la version robbin-hood de la nation marocaine, car on trouve que cette dernière a intervenu dans
3 volets à savoir : juridique, financier et au niveau de la solidarité

 Juridiquement le Maroc à déclarer un état d’urgence sanitaire, d’après l’article 1 et 2 de B.O. n°


6867 bis, du 24 mars 2020 (pp. 1783-1784)

Le législateur marocain à donner une définition bien déterminée de l’état d’urgence sanitaire. Et En
application des dispositions du décret-loi du 28 rajab 1441 (24 mars 2020), notamment son article
deuxième, il est déclaré un état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national ; et ce, en vue
de faire face à la propagation du Coronavirus – Covid19.

Article premier:

et en ce qui concerne cette période le législateur a donné des pouvoir au gouvernement AUSSI QU au d
autre partie juste pour faire face au impact et pour bien réduire la propagation du virus , ces pouvoirs
figurent dans l’article 3 et l’article 5 de la loi 2.20.292 de B.O. n° 6867 bis, du 24 mars 2020 (pp. 1783-
1784) En application des dispositions de l’article deuxième ci-dessus, les walis de régions et les
gouverneursDe préfectures ou de provinces prennent, en vertu des attributions qui leur sont dévolues
Conformément aux textes législatifs et réglementaires, toutes les mesures exécutives que requiert-
laPréservation de l’ordre public sanitaire dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire déclaré pour bien
Contrôler et réduire la propagation du virus, ces pouvoir figurent dans l’article 3 et l’article 5 de la loi
2.20.292 de B.O. n° 6867 bis, du 24 mars 2020 (pp. 1783-1784)

Article troisième

Aussi qu’une annulation de tous les délais qui figure dans les articles législatifs et organisationnels sauf
des exceptions qui ont un caractère d’urgence (le cas des personnes de suivi en état d'arrestation, ainsi
que pour Mise en garde à vue et détention provisoire ; Et selon l’article 6 de B.O. n° 6867 bis, du 24 mars
2020 (pp. 1783-1784)

Article sixième

Et là on arrive à une hypothèse ou une question qui est fréquemment posé, et c’est le cas de une Sté X
qui n’a pas respecter les mesures sanitaire concernant ses salariés, et cela provoque une contamination
total de toute la Sté puis malheureusement un taux de mortalité très effrayant, donc est ce qu’ on peut
lier ce cas à l’article 392 et 393 du code pénal ? Autrement dit est ce qu’on peut dire que ce cas est lié à
homicide, Article 392 Quiconque donne intentionnellement la mort à autrui est coupable de meurtre et
puni de la réclusion perpétuelle.Toutefois, le meurtre est puni de mort :Lorsqu'il a précédé, accompagné,
ou suivi un autre crime;Lorsqu'il a eu pour objet, soit de préparer, faciliter ou exécuter un autre crime ou
un délit, soit de favoriser la fuite ou d'assurer l'impunité des auteurs ou complices de ce crime ou de ce
délit.

Article 393Le meurtre commis avec préméditation ou guet-apens est qualifié assassinat et puni de la
peine de mort.Et tant que notre sujet s'articule sur le secteur de services et plus particulièrement sur le
secteur de service bancaire , c’est obligatoire de citer 3 nouvelles article qui ont vu naissance pendant la
période de covid et dans loi des DOC, ces articles sont pour but de réglementer la contractualisation en
ligne en vue de facilité les activités des établissement de crédit aussi que des société de service bien
évidement que des individus , cela figure dans les articles 65-3/65-4/65-5; Article 65-3 :Ajouté par
l'article 3 de la loi n° 53-05 promulguée par le dahir n° H1-07-129H du 30novembre 2007 - 19 kaada 1428
; B.O. n° 5584 du 6 décembre 2007).

La voie électronique peut êtreutilisée pour mettre à disposition du public des offres contractuelles ou
des informations sur des biensou services en vue de la conclusion d'un contrat.Les informations qui sont
demandées en vue de la conclusion d'un contrat ou celles qui sont adresséesau cours de son exécution
peuvent être transmises par courrier électronique si leur destinataire aaccepté expressément l'usage de
ce moyen.Les informations destinées à des professionnels peuvent leur être transmises par courrier
électronique,dès lors qu'ils ont communiqué leur adresse électronique.Lorsque les informations doivent
être portées sur un formulaire, celui-ci est mis, par voie électronique, àla disposition de la personne qui
doit le remplir.

Pour qu’un contrat soit valable il faut respecter certaines conditions de contenu et aussi des
caractéristiques spécifiques qui se trouvent respectivement dans les articles 65-4 et 65-5.Article 65-4 .
Quiconque propose, à titreprofessionnel, par voie électronique, la fourniture de biens, la prestation de
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conditions contractuellesapplicables d'une manière permettant leur conservation et leur reproduction.
Sans préjudice des conditions de validité prévues dans l'offre, son auteur reste engagé par celle-ci,
soitpendant la durée précisée dans ladite offre, soit, à défaut, tant qu'elle est accessible par
voieélectronique de son fait.

L'offre comporte, en outre :

1. les principales caractéristiques du bien, du service proposé ou du fonds de commerce


concerné oul'un de ses éléments ;
2. - les conditions de vente du bien ou du service ou celles de cession du fonds de
commerce ou l'un deses éléments ;
3. - les différentes étapes à suive pour conclure le contrat par voie électronique et
notamment lesmodalités selon lesquelles les parties se libèrent de leurs obligations
réciproques ;
4. - les moyens techniques permettant au futur utilisateur, avant la conclusion du contrat,
d'identifier leserreurs commises dans la saisie des données et de les corriger ;
5. - les langues proposées pour la conclusion du contrat ;
6. - les modalités d'archivage du contrat par l'auteur de l'offre et les conditions d'accès au
contrat archivé,si la nature ou l'objet du contrat le justifie ;
7. - les moyens de consulter, par voie électronique, les règles professionnelles et
commercialesauxquelles l'auteur de l'offre entend, le cas échéant, se soumettre.Toute
proposition qui ne contient pas l'ensemble des énonciations indiquées au présent article
ne peutêtre considérée comme une offre et demeure une simple publicité et n'engage
pas son auteur.

Article 65-5 :Pour que le contrat soitvalablement conclu, le destinataire de l'offre doit avoir eu la
possibilité de vérifier le détail de son ordre etson prix total et de corriger d'éventuelles erreurs, et ce
avant de confirmer ledit ordre pour exprimer sonacceptation.

L'auteur de l'offre doit accuser réception, sans délai injustifié et par voie électronique, de l'acceptation
del'offre qui lui a été adressée.

Le destinataire est irrévocablement lié à l'offre dès sa réception.L'acceptation de l'offre, sa confirmation


et l'accusé de réception sont réputés reçus lorsque les partiesauxquelles ils sont adressés peuvent y avoir
accès

MAQALA HALIMA :

Les mesures prises pa la banque centrale :


Dans ce contexte, les banques sont à la fois directement impactées par les effets de cette crise , et
appelées à assurer un rôle essentiel dans l’accompagnement des entreprises en difficulté, notamment
par la distribution des nouveaux prêts garantis par l’état et plus globalement en transmettant à
l’économie l’effet de l’assouplissement monétaire actionné par la Banque Centrale .Parmis les décisions
principales prises :

introduit davantage de flexibilité en particulier dans l’exercice de classification des crédits pour
les clients qui n’avaient pas de difficultés financières avant l’émergence du Covid-19 . Ainsi
incite les banques à distribuer des crédits, notamment en permettant un relâchement
temporaire des règles comptables ;
Baisse du taux directeur de la banque centrale à 2% : Cette baisse des taux se propage dans
toute l’économie via les banques, ce qui soutient les agents économiques endettés (ménages,
entreprises,…)
Fournir une liquidité abondante aux banques et à les inciter davantage à répercuter cet apport
sur leur clientèle.
ouverture d’un fonds spécial pour la gestion de la pandémie financé par des dons qui peuvent
être déposés sur un compte bancaire à la Bank Al-Maghrib de Rabat.Depuis la propagation du

le télétravaile (nouvelle norme) décret 2.20.343 :

Coronavirus, le télétravail est devenu la nouvelle norme. Et dans le cadre des efforts continus du
gouvernement dans le domaine de la réforme de la gestion, notamment en développant des méthodes
de travail dans les services publics et en encourageant la numérisation des procédures et des outils de
travail dans ces établissements.

Un projet de décret 2.20.343 sur le travail à distance a été élaboré dans les administrations publiques .

Le contenu de ce décret s’articule principalement autour de ce qui suit :

- Définition du concept de système de travail à distance dans les administrations publiques ;


- Types de système de travail à distance ;
- Renvoi à une décision à l’autorité gouvernementale compétente, indiquée par l’autorité
gouvernementale en charge du service public, pour définir le cadre général du travail à distance
pour ses intérêts ;Conditions générales de travail à distance ;Droits et devoirs liés au travail à
distance ;
- Indiquer la nécessité d’évaluer le travail à distance ;
- Les événements d’un comité national de suivi et d’évaluation du travail à distance dans les
administrations publiques préparent un rapport annuel à soumettre à la présidence du
gouvernement.

QAISSOUM Elmostafa:

Le côté financier

1. L'approche financière
2. Décryptage
3. Les recommandations

Parmis les impacts on trouve la hausse des crédits bancaires risque de freiner le financement
La créance en souffrance par 45% ,des produits net bancaire par 43% ,encours des crédits aux
particuliers par 29% , encours de crédits aux entreprises avec 29% encours de dépôt avec 71%

Plus de 400000 .report de crédit,9000 demandes de prêt

1. Le développement d'un nouveau modèle


2. Voir la crise comme une opportunité pour démarrer la régionalisation avancée
3. Renforcer le rôle de l'association civile
4. Investir dans la continuité des services

HAFSA OUMIA et  MERTALI FATIMAEZZAHRA :

LES MESURES SOLIDAIRES

Dans le cadre de la gestion de la crise du covid19 et pour faire face aux dépenses sanitaires
exceptionnelles et soutenir les secteurs sinistrés par la crise, l’état à faire plusieurs interventions d’une
manière solidaires pour soutenir les populations les plus touchées pour le ralentissement de l’activité
économique.

Les mesures sociales prises par le Maroc contre la pandémie covid-19

En application des Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed ꓦꓲ, que Dieu l’assiste un fonds
spécial doté de 10 milliards de dirhams qui sera mobilisée par le budget général de l’Etat a été créé ,
Mais il a dépassé 33 milliards de dirhams, grâce aux dons d'entreprises privées et de particuliers, ce
fonds sera réservé d’une part 2 milliards de dirhams à la prise en charge des dépenses de mise à niveau
du dispositif médical en termes d’infrastructures adaptées et de moyens supplémentaires à acquérir ,
dans l’urgence, et d’autre part au soutien de l’économie nationale, à travers une batterie de mesures qui
seront proposées par le Comité de Veille Économique, notamment en termes d’accompagnement des
secteurs vulnérables aux chocs induits par la crise du Coronavirus, ainsi qu’en matière de préservation
des emplois et d’atténuation des répercussions sociales de cette crise.

Ménage en situation de précarité

1. Mesures au profit des salariés :

Le comité de veille économique a proposé deux mesures principales au profit des salariés :

- Allocation d’une indemnité forfaitaire mensuelle nette de 2000 dirhams, au profit des salariés, des
personnes recrutées par contrat d’insertion, des marins pêcheurs, en arrêt d’activité, travaillant pour des
entreprises affiliées à la CNSS qui sont en difficulté et déclarés au mois de février 2020. Cette indemnité
porte sur la période du 15 mars au 30 juin 2020 (l’indemnité portant sur la période du 15 mars au 31
mars a été fixée à 1000 DH)

- Ces salariés pourront également bénéficier des allocations familiales et des prestations de l’AMO au
titre de la même période.

2. Soutien des ménages opérant dans le secteur informel :

A l’instar des salariés, le gouvernement a décidé d’apporter un soutien à cette catégorie, en deux étapes
 Première étape : les ménages ramidistes opérant dans l’informel qui n’ont plus de revenus du
fait du confinement obligatoire. La distribution des aides a effectivement commencé le lundi 6
avril 2020. Les bénéficiaires ont effectivement commencé à percevoir cette aide, et grâce à la
conjugaison des efforts de tous, la moyenne quotidienne des bénéficiaires a atteint 200.000
personnes et l’accent sera mis désormais sur la couverture des zones rurales au moyen
d’agences mobiles
 Deuxième étape : concerne les ménages non-ramidistes, opérant dans l’informel qui ont perdu
leurs revenus à cause du confinement. Et déclarations relatives à cette catégorie ont commencé
à être réceptionnées à partir du 10 avril 2020 à travers une plateforme électronique dédiée. A
l’issue de la période de réception des demandes, la remise effective des aides débutera au
cours des prochains jours.
 Les aides ont été fixées pour les deux catégories comme suit :
 800 dirhams pour les ménages de deux personnes ou moins
 1000 dirhams pour les ménages formés de trois à quatre personnes
 1200 dirhams pour les ménages de plus de quatre personnes

Mise en place de « DAMANE OXYGEN »

 Mise en place d’un nouveau mécanisme de garantie « DAMANE OXYGENE », qui vise la
mobilisation des ressources de financement en faveur des entreprises dont la trésorerie s’est
dégradée à cause de la baisse de leur activité.
 La garantie DAMANE OXYGENE couvre 95% du montant du crédit et permet aux banques de
mettre en place des découverts exceptionnels pour financer le besoin en fonds de roulement
des entreprises suivantes :
- TPME impactées par la crise, dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas 200 MDH.
- Entreprises de taille intermédiaire réalisant un chiffre d’affaires entre 200 et 500 MDH
et dont l’activité a été impactée par la crise.
- Entreprises opérant dans le secteur de l’immobilier.

Le nombre de Marocains couverts par le soutien de l'État en raison de la crise du virus Corona :

A ce jour, ce sont près de

 18.000 entreprises qui ont obtenu des crédits bancaires garantis par l’Etat « Daman Oxygène »
 Plus de 134.000 entreprises qui ont bénéficié des mesures de soutien de l’Etat
 950.000 salariés inscrits à la CNSS ont perçu des indemnités de pertes d’emploi (le tiers du
nombre total de salariés inscrits)
 Et plus de 4 millions de ménages dans l’informel ont bénéficié des aides financières directes.

MESSAOUDI KHAOULA

LES SOLUTIONS PRISE POUR CONTRARIER ĽIMPACT DE LA CRISE SANITAIRE

LES SOLUTIONS ECONOMIQUE À CARACTÉRE BANCAIRE :

1) Report des échéances bancaires :

Report des échéances de crédit bancaire et de leasing des entreprises en difficultés jusqu'au 30 juin sans
frais ni pénalités .les intérêts intercalaires sont maintenus.
Renouvellement sur demande une fois pour la même durée

2) Report des échéances de crédits des particuliers :

Report sur demande des échéances des crédits bancaire et leasing jusqu'au 30.06.2020Mesure étendue
au ménagePas de pénalités ni frais de dossier

LES SOLUTIONS ECONOMIQUE À CARACTÉRE FISCALE ET FINACIER :

 Report des échéances fiscales Report jusqu'au 30.06.2020 pour les entreprises ayant un CA
inférieur à 20 millions de dirhams marocains Report au 30.06.2020 de la déclaration du résultat
et du paiement de l’impôt sur le revenu
 Report des contrôles fiscaux Suspension des contrôles fiscaux jusqu'au 30 juin.2020Suspension
des avis à tiers détenteur jusqu'au 30 juin 2020
 Exonération d’impôt sur le revenu de l’indemnité ďassistance :Exonération de l’impôt sur le
revenu de indemnité ďassistance versé par l’employeur en complément de ľindémnité CNSS
 Report des échéances de changes :Report des déclarations annuelles des opérations de changes
jusqu'au 30 juinLe report concerne les déclarations des personnes physiques et morales
 Paiements des marchés publics Accélération des paiements au profits des très petits entreprises
et petits moyens entreprises Circulaire de ministère de l’économie adressée à tous les
départements ministériels et directeurs d’établissement et entreprises publiques

LES SOLUTIONS ÉCONOMIQUES À CARACTÉRE MANAGÉRIAL ET SOCIAL :

-Report des échéances social :

Report des échéances sociales des mois mars , avril mai et juin 2020Paiement dans les 8 mois qui
suivent la levée de ľétat d’alerte sanitaire

-Travaux des organes de directionPossibilité de tenue à distance par visioconférence des conseils
d’administration et assemblés générales des sociétés anonymes en relation. Avec ľarrête des
comptes

OUASSIR CHAIMAE

LES SOLUTIONS DU SECTEUR BANCAIRE

Les mesures du secteur bancaire pour soutenir les ménages et les entreprises impactées par la
pandémie du CORONAVIRUS :

Les établissements bancaires attendent de la BAM que celle-ci mettre des nouvelles mesures de
politique monétaire et prudentielles On premier mesure est :

•la baisse du taux directeur de 2%

•le triple de la capacité de refinancement des banques

•l’allongement de la durée de ces refinancements Le groupement professionnel des banques du


Maroc (GPBM) réaffirme la mobilisation du secteur bancaire pour aider les ménages et les entreprises
face aux conséquences de la pandémie de CORONAVIRUS.
Ce groupement a notamment proposé de mesure :

•Différé l’échéance des crédits (sans frais, ni pénalité)

•limiter la baisse de leur consommation

• la baisse du cout de financement

• versement des salaires ou salarié

• couvrir les charges des fonctionnements

La BMCI lance des crédits ‟ DAMANE TPE ” et ‟DAMANE RELANCE ” pour ces clientes entreprises :

La différence entre ‟ Relance TPC ” et ‟ Damane Relance ”

-C’est que le produit DAMANE RELANCE inclus tout type des entreprises petite moyenne et grande
entreprises qui réaliser un chiffre d’affaire de 10 MD, plafonnée à100 MD Quel que soit leur secteur
d’activité Il s’adosse à la garantie de la (CCG) couvrant 80 à 90 % de MT du crédit selon chiffre d’affaire
de l’entreprise

-Alors que le produit RELANCE TPE inclus Just les très

Petites entreprises qui affecté par cette crise, il garantit à hauteur de 95% a été pensé pour celles dont le
CA est inférieur à 10 MD est plafonné à 1 million  

Nigrou abdelhaq

La stratégie des banques pour éviter le risque

Il existe plusieurs moyens pour limiter les risques de crédit bancaire. Ces moyens varient en fonction des
suggestions des différents auteurs. présente quatre moyens pour limiter les risques de crédit bancaire :

1- la diversification des portefeuilles de crédit;


2- études approfondies du futur débiteur ;
3- la surveillance constante de la solvabilité ;
4- la prise des garanties.

Il propose les moyens pour réduire le risque de taux d'intérêt en fonction des aléas qui surviennent au
niveau de la conjoncture économique nationale et internationale.

* La diversification des portefeuilles de crédit

La banque peut diversifier des crédits. En effet, il est périlleux pour une banque de concentrer ces crédits
sur quelques gros bénéficiaires. Plus les crédits sont répartis entre un grand nombre de bénéficiaires et
d'émetteurs, plus la probabilité de non remboursement est faible. La division des risques constitue l'un
des fondements de la fonction d'intermédiaire financier. De même le financement exclusif d'un seul
secteur de l'activité économique et /ou une zone géographique expose la banque à des difficultés
élevées en cas de récession de ce secteur ou cette zone.

* Les études approfondies du futur débiteur


La banque réduira les risques du crédit en décidant de n'octroyer des prêts qu'aux personnes présentant
un faible risque de défaillance.

La banque doit vérifier que le montant des remboursements et intérêts demandés est en
correspondance avec les revenus actuels et futurs du débiteur. Elle doit également s'assurer que le client
a le réel désir d'honorer ses engagements ; elle peut pour cela, consulter les fichiers d'incidents de
paiement et de remboursement.

La banque a également la possibilité de sélectionner ses clients à partir de leur situation familiale, de leur
niveau de revenu et de tous autres éléments servant à différencier les clients défaillants des non
défaillants. La décision d'octroyer ou non un crédit à une entreprise est prise au vu d'études de
conjoncture de son secteur économique et après examen de sa situation financière.

* La surveillance constante de la solvabilité

La solvabilité est une chose qu'il faut surveiller continuellement. Il y a des gens solvables à un moment
donné et qui ne le sont plus ensuite. Cette solvabilité se rattache à la notion du patrimoine. Elle dépend
aussi des sûretés stipulées. Faute de sûreté particulière, c'est l'ensemble du patrimoine du débiteur qui
constituera sa garantie.

Il faut se défier, il y a des richesses plus ou moins sécurisantes pour le créancier. Le créancier prudent ne
dormira tranquille que si les biens de son débiteur sont disponibles, faciles à dessaisir. Il comparera les
disponibilités avec les exigibilités pour savoir si d'autres créances ne mettent pas son débiteur en
difficulté.

Il sait enfin que certains biens comme le fonds de commerce sont susceptibles de s'évanouir d'eux-
mêmes si le débiteur relâche ses efforts. Il y a aussi des gens extrêmement riches qui ne paient pas leurs
dettes. D'autres fortunes sont peut-être des biens insaisissables.

* La prise des garanties

Pour améliorer la sécurité de ces engagements, et surtout pour se couvrir du risque de non
remboursement, il que le banquier recueille des garanties.

On distingue les garanties réelles et les garanties personnelles

#- Les garanties réelles

La garantie réelle est un engagement qu'une entreprise met à la disposition de sa banque sous forme
d'un bien mobilier ou immobilier. On distingue deux formes de garanties réelles :

a) Le nantissement

Le nantissement est l'acte par lequel le débiteur remet au créancier un bien en garantie de sa créance. Si
le bien remis en garantie est meuble, on parle de gage ; s'il s'agit des revenus d'immeuble, on appelle
cela l'antichrèse.

b) L'hypothèque ou sûreté réelle immobilière


L'hypothèque est une garantie coûteuse comparativement au nantissement, elle est sollicitée en
couverture de crédit d'investissement. L'hypothèque se définit comme étant l'acte par lequel le débiteur
accorde au créancier un droit sur un immeuble sans dessaisissement et avec publicité.

#- Les garanties personnelles

Appelé aussi « sûretés personnelles ». Ces garanties sont constituées par l'engagement d'une ou
plusieurs personnes de rembourser le créancier en cas de défaillance du débiteur principal. Elles se
réalisent sous les formes juridiques de cautionnement et de l'aval.

- Le cautionnement : le cautionnement est l'engagement pris par un tiers, appelé caution, de s'exécuter
en cas de défaillance du débiteur.

- L'aval : l'aval est l'engagement apporté par un tiers sur un effet de commerce pour en garantir le
paiement. L'avaliste est donc solidaire du débiteur principal. L'aval peut être donné sur l'effet ou par acte
séparé.

Ouhammou Karim

 La vision des banques pour 2021

« Les premiers chiffres que nous avons montrent que la rentabilité des banques a baissé de moitié en
2020 par rapport à 2019 », a révélé le Wali de Bank Al Maghrib. Qu’est ce que cela veut dire?

Cette donnée ne concerne pas uniquement la corporation des banques mais ce chiffre signifie aussi que
si la rentabilité et la solidité des banques sont menacées, elle seront incapable d’accompagner la relance
en 2021

o Les banques sont incapable d’accompagner la relance en 2021.

Avec la montée des risques et le surendettement de la majorité des entreprises qui ont recouru
massivement aux dettes pour se maintenir à flot en 2020, donc il est plus probable que les banques
arrêtent l’octroi des crédits pour ne pas se fragiliser davantage

o Les banques ne pourront pas continuer à financer l’économie au même rythme qu’en 2020.

Mais il ya d’autres options que Abdellatif Jouahri a proposées:

o Ne pas distribuer les dividendes pour renforcer leurs niveau de fonds propres.

Dans l’objectif de préserver leur capacité d’octroi de financement et de réorienter les efforts vers les
entreprises en difficulté.

o Continuer à exécuter des opérations de haut de bilan de leurs clients, en faisant par exemple
des programmes de rééchelonnement de la dette.

Ces opérations vont permettre aux entreprises d’éviter le défaut du paiement et peut rendre les bilans
des entreprises plus sains pour que les banques puissent continuer à les financer

Les défauts de paiement qui risquent de freiner l’action des banques ne sont pas le seul problème
auquel le secteur est confronté. A côté des risques sur la solvabilité et la capacité de continuer de servir
l’économie s’est ajouté une autre donnée assez exceptionnelle : les sorties massives de cash, qui sur les
sept premiers mois de l’année ont totalisé la somme de 65 milliards de dirhams, soit trois fois et demi les
sorties enregistrées sur toute l’année 2019.

Pour moi il y a deux causes à ce phénomène:

1-La manque de confiance: quand le futur est inconnu et imprévisible les gens ne font plus confiance aux
banques, donc les banques doivent améliorer leurs relations avec les clients bancaires.

2-un retard technologique: les gens n’utilise pas les applications mobile bancaires, alors il faut y avoir
une stratégie pour les encourager à les utiliser (on peut prendre la chine comme exemple qui a exécuté
une transition, en 3 années, de l’utilisation du cashs à l’utilisations des applications mobiles et les codes
QR pour le paiement des biens et services) cela nous conduisent aux suggestions suivantes;

Quantik (un leader dans l’information de crédit aux particuliers et aux entreprises en Asie du Sud, en
Afrique et au Moyen Orient.) propose qu’il faut privilégier la prévention à la réaction dans la politique de
gestion du risque.Et qu’il faut utiliser les applications mobiles bancaires pour récupérer la data qui va
servir à anticiper les comportements des clients au futur,surtout durant des crises prochaine

Elmehdi Rhamoudi :

Donc pour conclure cette crise sanitaire a des grandes impacts sur l'économie marocaine en général et
surtout sur le marché des services et l'établissement financière d'abord ce qui cançerne l'impact sur
l'économie générale le covid altéré le système productif par double choc de l'offre et la demande Et un
nombre très important des entreprises déclaré une baisse entre 30% et 50 % de leur chiffre d'affaires
ensuite ce qui cançerne les banques connaît une hausse de sinistrabilité et une réduction de résultats
c'est ce qui déduit la banque centrale l'exercice de macro stress test .

Pour le marché des services le covid impacté négativement plusieurs services par exemple ( transport
routier, les hôtels , transport ferroviaire ..ect )

D'autre part la service qui connait une succès dans cette crise sanitaire c'est la livraison á domicile .

Et en fin ,En définitive, la riposte du Maroc est teintée de lucidité et les réponses apportées apparaissent
en adéquation avec les enjeux que pose cette crise sanitaire. Bien que l’on n’ait toujours pas vu le bout
du tunnel, des enseignements peuvent être tirés.

La capacité à mobiliser des solutions digitales pour répondre à la détresse sociale et assurer la continuité
de l’éducation témoigne de l’appropriation croissante des nouvelles technologies du digital par les
Marocains. Cette crise a montré également la nécessité de préparer un plan de riposte aux catastrophes
naturelles et pandémies et de mener des campagnes de sensibilisation auprès des citoyens.

Et je vous laisse une question ouverte : quelle sont les stratégies futur qui prépare par les banques et les
entreprises des services pour les crises prévu .

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