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L’une des raisons principales de l’échec de nouveaux produits ou de la faillite de petites entreprises tient dans
l’absence, ou les défauts, d’études de marché. Ce qui apparaît comme une excellente idée pour son concepteur
peut n’être qu’un gadget inutile pour nombre de clients potentiels. À l’entreprise de s’en apercevoir avant le
lancement, par le biais d’études.
I. Introduction :
Une étude de marché correspond au recueil et à l’exploitation d’informations par l’entreprise dans le but de
mieux comprendre le consommateur ou le marché.
Les études de marché sont particulièrement importantes pour une entreprise car elles permettent la
compréhension et la résolution de problèmes de marketing.
Une étude de marché s’avère très utile aussi bien en amont (avant le lancement d’un nouveau produit par
exemple) qu’en aval (pour comprendre la satisfaction des clients par exemple) d’une action de marketing. La
fonction études intervient donc comme fonction support dès lors qu’un problème de marketing ponctuel doit
être résolu ou comme aide à la prise d’une décision stratégique.
Internet offre de nouvelles opportunités en matière d’études de marché. Les enquêtes en ligne ont connu un
développement très important au cours des dernières années en raison de la pénétration croissante d’Internet,
des coûts de revient inférieurs, du raccourcissement des délais de réalisation et de réponse et de la possibilité
d’interroger des cibles rares.
II. Principales étape d’une étude mercatique :
Plusieurs études peuvent être employées conjointement ou séparément : sondages, études qualitatives et panels.
La complexité de la démarche demande que soient traitées séparément ces différentes études. La démarche ci-
dessous est relative au sondage.
Une étude mercatique se décompose en différentes étapes selon le schéma suivant :
Détermination de l’objet de l’étude
Préparation de Recherche documentaire
l’enquête
Etude qualitative préliminaire
Le plan de sondage
Terrain
Administration du questionnaire
Exploitation des
Dépouillement et traitement des résultats
résultats
Rédaction du rapport d’étude final
1. Détermination de l’objet de l’étude :
Une étude part d’un problème mercatique. L’entreprise, lors de réunions, détermine :
- Les aspects généraux du problème et la finalité de l’étude. Exemple : Opportunité de lancement d’un
nouveau produit et actions mercatiques à mettre en œuvre.
- Les objectifs de l’étude : il faut définir la liste des informations à recueillir compte tenu de la finalité de
l’étude. Exemple : Evaluation du nombre de clients potentiels, de leur intérêt pour le nouveau produit,
vérification de l’adaptation du produit aux attentes des clients potentiels.
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Un budget est également fixé, ainsi qu’un délai pour la réalisation de l’étude. Ces deux contraintes sont
importantes et ont des incidences sur certaines décisions (ex : taille de l’échantillon, méthode de collecte de
l’information…).
2. Recherche documentaire :
L’entreprise utilise des sources d’informations internes et externes afin d’obtenir le maximum de
renseignements à moindre frais.
3. Etude qualitative préliminaire :
Des entretiens qualitatifs menés avec des personnes représentatives de la population concernée permettront de
mettre au point le contenu de l’étude (le questionnaire, par exemple).
4. Le plan de sondage :
Il comprend la réalisation du questionnaire, la fixation de la taille de l’échantillon, la technique d’échantillonnage,
la technique d’échantillonnage, la méthode d’administration des questionnaires.
5. Administration du questionnaire :
Il peut s’effectuer par entretiens directs, par téléphone, par internet…
6. Dépouillement et traitement des résultats :
Il s’effectue à l’aide de logiciels de dépouillement automatique.
7. Rédaction du rapport d’étude final :
Le rapport de fin d’étude a pour intérêt de décrire la méthode avec laquelle on a procédé ainsi que les résultats
obtenus.
III. Les études documentaires :
La recherche documentaire peut être permanente (veille) ou ponctuelle, réalisée pour faciliter la résolution d’un
problème commercial. On distingue 4 types de veille :
L’entreprise utilise des sources d’informations afin d’obtenir le maximum de renseignements à moindre frais.
1. Le concept de l’information mercatique :
a. La définition de l’information mercatique :
Selon J.-M. Auriac, l’information est « l’ensemble des données utiles pour prendre une décision ». L’information
est transmise par un système de communication qui transforme les faits bruts en des informations directement
compréhensibles par l’utilisateur.
Pour Jean-Luc CHARRON et Sabine SEPARI, l’information est « tout élément susceptible de diminuer
l’incertitude ». L’information mercatique renseigne l’entreprise sur son environnement marketing.
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b. Les qualités d’une bonne information mercatique :
Pour être de qualité, l’information doit être :
Objective : Information impartiale qui ne peut être contestée. On peut vérifier ce critère en recoupant des
informations redondantes. Exemple : Relevé des prix de vente pratiqués par des concurrents.
Pertinente : Seules les informations intéressantes pour l’entreprise et en adéquation avec l’objet de la
recherche sont conservées. Exemple : Suivre l’avancement de la recherche dans le Domaine d’Activité
Stratégique (DAS) de l’entreprise.
Précise et fiable : On doit pouvoir la contrôler et en vérifier la source. Exemple : En se procurant directement
les informations à la source (ce que permet notamment l’Échange de Données Informatisées « EDI »).
Récente : L’information ne doit pas être trop ancienne sous peine d’être obsolète ou erronée. Il faut donc
veiller à la fréquence de mise à jour. Exemple : La législation en matière commerciale.
Disponible : L’information doit être facilement accessible afin d’accélérer le processus de prise de décision.
C’est le rôle notamment du système de veille mercatique.
c. Les sources d’information :
Il est usuel de distinguer les données primaires produites par l’entreprise spécialement pour résoudre un
problème ponctuel, des données secondaires qui sont des données préexistantes.
Une étude débute souvent par une phase de recueil de données secondaires. On différencie généralement les
données secondaires internes, qui sont des informations déjà produites par l’entreprise et qui peuvent être
trouvées en son sein, des données secondaires externes qui sont des données publiques.
Données secondaires
Données primaires
Internes Externes
- Entretiens d’experts - Documents comptables et - Littérature professionnelle (magazines,
- Entretiens de groupe statistiques de ventes quotidiens, revues, documents d’informations
de consommateurs - Remontées d’informations de divers)
- Entretiens auprès de la part de vendeurs - Documents émanant d’organismes publics
vendeurs - Données d’études de marché (HCP, Chambres de commerce et d’industrie,
- Sondages et panels précédentes etc.)
- Enquêtes – Documents de base de - Les sources privées : instituts d’études et
- Expérimentations données interne associations (Centre de recherche pour l’étude
et l’observation des conditions de vie
« Credoc », Centre d’étude des supports de
publicité « CESP », Interactive Advertising
Bureau « IAB », Obosco, Xerfi, etc.) et sociétés
mettant à disposition les textes intégraux de
revues scientifiques et professionnelles
(Ebsco, Science Direct, Wiley)
- Les annuaires et les moteurs de recherche.
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Le CRM ou gestion de la relation clients a une partie analytique, qui consiste à collecter tous types
d’information sur les clients et sur leur comportement d’achat. Une base de données considérable se
constitue que les entreprises peuvent ensuite chercher à exploiter par le biais de Data mining et qui
utilise d’autres types de techniques que les études de marché.
La multiplication des interactions directes avec les clients par le biais d’Internet fournit des masses
d’informations nouvelles : comportement en ligne sur le site Web de la marque, sur les espaces de la
marque dans les réseaux sociaux (que ce soit Internet fixe ou mobile) et données qu’on peut collecter sur
les clients et prospects sur Internet (notamment les propos des internautes relatives à la marque sur les
réseaux sociaux). Internet fournit donc aujourd’hui un très grand nombre de données, aussi bien
déclaratives que comportementales, qui peuvent être exploitées par les marques.
Le système comptable : C’est le système le plus ancien et le plus fondamental. Il sert à enregistrer les flux
physiques et financiers, et présente une source d’information très riche. Il s’articule autour du cycle
commande-livraison-facturation pour fournir ce qu’on appelle les données secondaires internes qui traitées,
fournissent une base régulière de l’information utile aux gestionnaires. Exemple de données provenant de ce
système avec leurs utilités :
Les achats, les ventes, les commandes, l’état des stocks renseignent sur les capacités de l’entreprise à
écouler sa production.
L’évolution et le suivi des ventes par activité et par régions informent sur la capacité de l’entreprise
à commercialiser ses produits.
La comptabilité générale permet de mesurer de façon systématique les flux d’entrée et de sortie. Il
permet également d’obtenir une vision synthétique de l’ensemble par le bilan, le compte de résultats,
et les soldes intermédiaires de gestion.
Le système d’intelligence marketing : Selon Philipe Kotler et Bernard Dubois « On appelle système
d’intelligence marketing l’ensemble des moyens qui permettent aux dirigeants de se tenir continuellement
informés sur l’évolution de leur environnement marketing ». A l’inverse du système comptable, celui
d’intelligence marketing renseigne sur les événements externes à l’entreprise. Il permet aux individus
participant à l’activité de l’entreprise de se maintenir informés sur la concurrence et l’évolution des
différentes variables des environnements économique, social, et politique, etc.
Le système de recherche marketing : Les données recueillies dans les précédents sous-systèmes peuvent
ne pas être suffisamment précises pour permettre une décision moins risquée. Dans ce cas, l’entreprise devra
réaliser ou faire réaliser des études spécifiques à caractère ponctuel. Ceci incombe au système de recherche
marketing. Ces études spécifiques sont menées, en général, pour résoudre un problème particulier, une
situation marketing bien précise.
Le système d’analyse : Les données recueillies par l'un des trois sous-systèmes ne permettent pas
généralement d'être utilisées telles quelles dans le cadre de la prise de décision et de la définition de l'action
marketing. Par conséquent elles doivent subir une série de traitements qui permette de les rendre utiles au
décisionnaire.
Méthodes
Principe
aléatoires
Méthode L’échantillon est constitué en tirant au sort totalement au hasard un nombre défini
aléatoire simple d’individus d’une base de données sur la population totale.
L’échantillon est constitué par tirage aléatoire par strates (groupes homogènes). Chaque
Méthode
strate est une division de la population totale obtenue à l’aide d’une ou plusieurs
aléatoire
informations. Les résultats sont ensuite obtenus par l’agrégation des résultats de chaque
stratifiée
strate.
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Les méthodes non aléatoires (ou empiriques) permettent de constituer un échantillon sur la base d’un nombre
limité de critères de sorte que cet échantillon ressemble le plus possible à la population réelle.
Méthodes non
Principe
aléatoires
L’échantillon est constitué à partir de critères ayant une distribution connue et jugés
importants par rapport à la problématique de l’étude.
Méthode des
C’est la méthode la plus utilisée en raison de son faible coût et de sa simplicité (elle ne
quotas
nécessite pas l’existence d’une base de sondage mais seulement d’informations
statistiques sur la population enquêtée).
L’échantillon est constitué par tirage aléatoire par strates (groupes homogènes). Chaque
Méthode du strate est une division de la population totale obtenue à l’aide d’une ou plusieurs
volontariat informations. Les résultats sont ensuite obtenus par l’agrégation des résultats de chaque
strate.
L’échantillon est constitué de manière aléatoire mais sans indiquer d’individus précis à
Méthode des
interroger. L’enquêteur doit suivre un itinéraire obligatoire, les rues ou les immeubles
itinéraires
ayant été tiré s au hasard.
Echantillonnage L’échantillon est constitué sur le lieu de l’enquête, toute personne présente pouvant être
sur place interrogée.
Type de
Principe Avantages Inconvénients
question
Ce format peut amener des
Le répondant possède une totale
Ce format favorise les réponses superficielles et suppose
Question liberté de réponse. Exemple : Que
réponses spontanées un traitement plus complexe des
ouverte souhaitez-vous que l’on améliore en
et approfondies. réponses a posteriori (codage des
propriété ?
réponses).
Le répondant doit choisir entre un
certain nombre de réponses Ce format facilite la Ce format pose problème si la liste
Question
prédéfinies. On distingue questions retranscription (pré- de réponses est incomplète ou
fermée
fermées à choix unique et questions codage). ambiguë.
fermée à choix multiple.
La forme la plus simple de question fermée est un choix binaire. Une forme plus complexe est l’existence d’une
échelle de réponses qui permet au répondant d’indiquer la position qui reflète le mieux son attitude. On
distingue :
L’échelle dichotomique : est une échelle à deux points qui présente des options absolument opposées. Ce type
d'échelle de réponse ne donne pas au répondant l'occasion d'être neutre sur sa réponse à une question.
Exemple : Oui – Non, Vrai – Faux, Juste – Injuste, D’accord – En désaccord.
L’échelle de classement par rangs : Il s’agit d’une échelle de mesure pour laquelle les chiffres n’ont d’autre rôle
que celui d’identifiant des éléments auxquels ils sont attribués. Exemple : Sur quoi aimeriez-vous que nous
fassions porter nos efforts. Classez de 1 à 5 les propositions suivantes : accueil, sécurité, propreté, confort de
l’attente…
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L’échelle sémantique différentielle (ou échelle d’Osgood) : Ce type d’échelle sert beaucoup à évaluer une image
de marque et se compose souvent de sept échelons. Il permet aussi d’évaluer certaines caractéristiques plus
personnelles : clients, salariés…
L’échelle de Stapel : Elle se compose de 10 catégories de réponses pour une échelle d’évaluation unipolaire. Les
répondants peuvent ainsi répondre en choisissant un chiffre allant de -5 à +5 correspondant à leur évaluation.
L’échelle est présentée de façon verticale, sachant que le nombre le plus élevé correspond à un accord total avec
le terme utilisé dans l’échelle, et vice-versa. Par exemple, on pourrait évaluer la qualité d’un produit, -5 signifiant
une qualité médiocre et +5 une qualité exceptionnelle.
L’échelle par icônes : Elle utilise des symboles visuels universels pour permettre à des illettrés, des enfants ou
des étrangers d'exprimer une opinion ou une attitude.
L’échelle de Likert ou d’opinion : Parfois appelée « échelle de satisfaction », l'échelle de Likert comprend cinq
ou sept options de réponse, qui couvrent le spectre d'opinions, d'un extrême à l'autre. Généralement, les
questions de type Likert prévoient une option modérée ou neutre. Exemple : A partir de votre expérience
pouvez-vous me dire si vous êtes : tout à fait d’accord, d’accord, plutôt d’accord, plutôt pas d’accord, pas d’accord
avec les phrases suivantes. Dans cette gare : je dispose d’informations claires et précises ; je peux
continuellement m’orienter ; je suis concidéré(e) comme un(e) client(e)…
L’échelle de notation : Les échelles de notation permettent de mesurer les réponses qui ne sont pas faciles à
quantifier, des ressentis, des perceptions, des intérêts et des préférences. Elles permettent également de mesurer
les réponses objectives et de les classer les unes par rapport aux autres. Exemple : Quelle note sur 10 attribuez-
vous au buffet de notre gare ?
Formulation des questions :
Il faut éviter de formuler incorrectement une question induit souvent des biais qui peuvent annihiler tout
l’intérêt des réponses apportées au questionnaire. De nombreux biais existent :
- Les termes peu compréhensibles ;
- Les termes imprécis ou ambigus ;
- Une formulation trop complexe ;
- Une réponse induite ;
- Les questions trop longues.
Ainsi, les questions doivent être formulées clairement dans un langage accessible.
Ordre des questions :
Le questionnaire doit apparaître logique tant au répondant qu’au concepteur. Les règles essentielles à respecter
sont les suivantes :
- La technique de l’entonnoir consiste à débuter le questionnaire par des questions d’ordre général pour
recentrer ensuite progressivement vers la problématique en allant des questions les plus simples aux plus
complexes ;
- Le découpage en plusieurs thématiques qui permet au répondant de savoir où il se trouve ;
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- La présence de questions filtres, au début du questionnaire afin d’éliminer les répondants ne rentrant pas dans
la cible de l’étude, ou au fil du questionnaire pour orienter certaines questions vers certains répondants
seulement ;
- Les caractéristiques sociodémographiques des répondants apparaissent généralement en fin de
questionnaire.
b. Recueil des données :
Chacune des méthodes de recueil des données possède des avantages et des inconvénients, leur choix dépendant
au final du budget de l’étude et de ses objectifs.
Le recueil de données par un enquêteur en face-à-face présente le plus d’avantages mais demeure le mode de
recueil le plus coûteux.
c. Traitement des données :
Suite à la phase de recueil des données, l’entreprise doit les analyser à l’aide d’outils statistiques qui lui
permettent de rendre intelligible un nombre conséquent d’informations. Les analyses statistiques menées
dépendent du format des variables : ces dernières peuvent être nominales, ordinales ou métriques.
Les variables nominales et métriques sont les plus couramment utilisées. En présence d’une variable nominale,
on étudie la fréquence de ses modalités. Le test du Khi² permet d’analyser les liens existants entre deux variables
nominales.
En présence d’une variable métrique, on s’intéresse à la moyenne et à l’écart type. Les relations entre une
variable métrique et une variable nominale sont mises au jour par le test de différence de moyenne.
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Enfin, l’analyse multivariée permet d’analyser les relations entre plus de deux variables. On distingue
généralement :
Les méthodes descriptives : analyse factorielle (ou ACP « analyse en composantes principales »),
typologie, analyse des correspondances (AFC « analyse factorielle des correspondances » et ACM
« analyse des correspondances multiples ») ;
Les méthodes explicatives : régression (simple ou multiple), analyse de variance, analyse discriminante,
analyse conjointe, modèles probabilistes, logit, probit, modèles log-linéaires, modèles de causalité.
d. Contrôle des résultats :
Le contrôle des résultats consiste essentiellement à s’assurer que ceux-ci ne sont entachés d’aucun biais et qu’ils
sont donc valides. En termes de validité d’une étude, on distingue :
La validité interne qui mesure le degré auquel une variation de l ’objet de l’étude n’est bien due qu’aux
variations des variables explicatives et à elles seules ;
La validité externe qui est le fait de pouvoir généraliser les résultats d’une étude particulière au monde
en général.
Après avoir vérifié la validité des résultats de l’étude, cette dernière doit être exploitée : le chargé d’études doit
alors émettre des recommandations qui vont participer à la prise de décisions.
2. Les avantages et les inconvénients des études quantitatives :
Avantages Inconvénients
- Permettre d’extrapoler des conclusions à une - Approche souvent laborieuse qui nécessite un gros travail
population plus grande (inférence statistique) de récolte de données et d’analyse.
- Les méthodes quantitatives peuvent se révéler stériles si
les questions sont mal posées (biais de formulations), des
échelles erronées sont utilisées
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Exemple :
- « Parlez-moi de la façon dont vous faites vos courses » (...) Si j’ai bien compris, c’est un moment qui vous fatigue.
- « J’aimerais que vous me parliez de vos voyages en avion… Pouvez-vous décrire votre dernier voyage… »
(relance sur la compagnie, la réservation de billet, le départ, l’aéroport, l’embarquement, le vol, l’arrivée).
« Maintenant, j’aimerais que vous me parliez plus spécifiquement de Barcelone (accueil, sécurité, fréquentation,
etc.). »
Les entretiens semi directif :
L’entretien individuel semi-directif accordé à des consommateurs se déroule à partir d’un guide d’entretien,
structuré d’un niveau large pour se diriger vers des points particuliers.
Exemple : Guide d’entretien semi-directif réalisé pour une marque d’eau de source.
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L'avantage principal de cette méthode est que le consommateur n'est le plus souvent pas conscient du fait qu'il
est observé. Cela permet d'observer des comportements aussi réels que possible, ce qui est pertinent dans le
cadre du développement d'un produit ou service.
2. La méthodologie :
Même si l’analyse d’un chiffre est, par nature, différente de l’analyse d’un mot, la variable métrique différente de
la variable textuelle, les étapes principales détaillées dans la partie précédente demeurent valables.
a. Elaboration du plan d’étude :
Elle comprend également 5 phases :
- Le recueil de données secondaires est encore plus courant dans le cadre d’études qualitatives car elles sont
souvent mises en œuvre dans des contextes exploratoires, où la variable étudiée est peu ou mal connue ;
- Le choix de la population se pose également, même si les objectifs de l’étude conduisent souvent à ne
s’intéresser qu’à une partie infime de la population ;
- La taille de l’échantillon importe moins que sa structure, la validité externe d’une recherche qualitative
dépendant surtout de la manière de choisir le terrain d’étude et de la manière d’analyser les données collectées ;
– La méthode d’échantillonnage conduit souvent à construire des échantillons de convenance (fondés sur la
facilité de recrutement ou le volontariat) ou des échantillons par choix raisonné (fondés sur le jugement a priori
de l’enquêteur) ;
- La rédaction du guide d’entretien est fondamentale. Il s’agit d’un ensemble de thèmes pré-testés ou conseillés
par un expert qui permet de normaliser les entretiens et de rendre ainsi des comparaisons possibles.
b. Recueil des données :
Il est primordial dans la mesure où l’interaction entre intervieweur et interviewé joue un rôle bien plus important
que pour un simple questionnaire. L’entretien est la forme la plus classique d’étude qualitative. L’entretien se
définit comme une technique destinée à collecter, dans la perspective de leur analyse, des discours.
c. Traitement des données :
Il peut être qualitatif ou quantitatif :
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3. Avantages et inconvénients des études qualitatives :
Avantages Inconvénients
- Permettre d’extrapoler des conclusions à une - Approche souvent laborieuse qui nécessite un gros travail
population plus grande (inférence statistique) de récolte de données et d’analyse.
- Les méthodes quantitatives peuvent se révéler stériles si
les questions sont mal posées (biais de formulations), des
échelles erronées sont utilisées
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b. Panel de consommateur :
C’est un échantillon permanent représentatif de consommateurs sur lequel des données de comportement
d’achat sont collectées à intervalles réguliers. Les achats des foyers sont enregistrés en continu grâce au scanner
à lecture optique dont ils sont équipés. Ce panel permet de répondre à des questions du type : qui consomme
quoi ? dans quelles quantités ? à quel prix ? avec quelle fréquence ? Ces données permettent de connaître le profil
des consommateurs de la marque et de développer des stratégies marketing adaptées.
Si la marque a un fort taux de pénétration, mais un faible taux de ré-achat, l’objectif sera de mettre en place des
actions de fidélisation. À l’inverse, si la marque touche peu de consommateurs qui achètent fréquemment, elle
devra revoir sa politique de communication.
Même si un panel de consommateurs permet une compréhension fine des comportements d’achats, il n’apporte
pas de réponses quant aux motivations d’achat, aux attentes des consommateurs ou aux usages des produits.
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