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Rapport de Stage
Présenté pour l’obtention du diplôme de
Licence Appliquée en gestion
1
Année universitaire 2019 - 2020
Dédicaces
À ma Mère,
Tous les mots ne sauraient exprimer la gratitude, l’amour, le respect, la
reconnaissance. Aussi, c’est tout simplement que :
je dédie ce mémoire à …..
A mon père
Aucune dédicace ne serait exprimer l’amour, l’estime, le dévouement et le
respect que j’ai toujours eu pour vous.
Votre confiance et votre sacrifice m’a toujours poussée en avant. Rien au monde
ne vaut les efforts fournis jour et nuit pour mon éducation et mon bien être.
A ma sœur
Aucune dédicace ne peut exprimer mon amour et ma gratitude de t’avoir comme
sœur…
A mon frère
Mon cher, en signe de l’affection et du grand amour que je vous porte, les mots
sont insuffisants pour exprimer ma profonde estime.
2
Remerciements
C’est avec un grand plaisir que nous réservons ces lignes en terme de gratitude
et de reconnaissance en vers mon encadreur : Monsieur Racem GASSARA et lui
exprimer toute ma reconnaissance pour sa patience, ses encouragements et ses
précieux conseils qu’il m’a prodigué tout au long de la rédaction de ce rapport
de stage.
Je profite par ailleurs de l’occasion pour exprimer ma gratitude à tous mes
enseignants de L’ISSAS et tous ceux qui m’ont guidé sur les chemins sinueux
du savoir.
Mes salutations s’adressent à l’ensemble des membres de jury pour avoir
accepté de juger mon travail et qui m’ont fait l’honneur d’en faire partie et
d’évaluer ce rapport de stage.
3
Sommaire
Introduction générale.............................................................................................................................5
Conclusion............................................................................................................................................40
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Introduction générale
La complexité des entreprises, la diversité des activités et les enjeux liés aux échanges
économiques et financiers entre eux nécessitent que leurs actionnaires, bailleurs de fonds,
clients, fournisseurs et différents tiers soient assurés de la fiabilité et sincérité des
informations financières qui retracent l’ensemble des activités.
L’audit est la technique par laquelle un expert indépendant, l’auditeur remplit cette mission
contractuelle à l’origine et qui tend à devenir institutionnelle.
Quand on parle d’audit dans ce contexte bien précis, il s’agira d’un examen mené par un
professionnel sur la manière dont est exercée une activité par rapport à des critères spécifiques
à cette activité. L’audit peut être effectué par une personne interne à l’entreprise ou par un
externe.
Les responsabilités de la fonction achat se sont accrues fortement depuis plusieurs années,
l’objectif principal étant toujours la capacité à bien négocier avec les fournisseurs et
d’optimiser la gestion des approvisionnements. L'audit du cycle achats - fournisseurs permet à
l'entreprise d'optimiser son processus d'achat et d'être plus compétitif.
De ce fait, le cycle achat fournisseurs revêt un caractère vital pour l’entreprise sans lequel une
estimation exacte de ses besoins ne peut être faite.
Durant cette période de stage, j’étais affecté en tant qu’assistant stagiaire à plusieurs missions,
soit dans le cadre d’un audit, soit dans le cadre d’une révision contractuelle. J’ai eu l’occasion
de réaliser des évaluations du contrôle interne de plusieurs circuits significatifs, d’auditer des
comptes annuels et d’établir des synthèses d’audit. Parmi les circuits que j’ai eu à contrôler et
auditer, le circuit des achats représentait souvent un cycle important pouvant comporter un
risque d’erreur élevé. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de faire de l’étude d’audit du
cycle Achat-fournisseurs le thème de mon rapport de stage.
L’objectif de ce travail est d’approcher le plus possible la démarche d’audit d’un cycle
spécifique à savoir Achats/ Fournisseurs, d’en montrer la différence avec la démarche
théorique et de relever les différences relatives à la spécificité de l’entité auditée. Ainsi mon
travail se présente comme suit.
Dans le premier chapitre j’ai présenté le lieu du stage le cabinet de monsieur WALDI
MAJDOUB.
Dans un deuxième chapitre, j’ai expliqué le rôle de la fonction achat au sein de l’entreprise
puis la procédure d’audit du cycle Achat.
Dans le dernier chapitre j’ai présenté l’étude de cas de société X construction.
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Chapitre 1er : Présentation du lieu de
stage
Dans ce chapitre, j’ai présenté le lieu de mon stage le cabinet CWM, son domaine
d’intervention, l’objectif, l’organigramme et sa structure.
Le cabinet <<Walid MEJDOUB>> est une entreprise d’expertise comptable inscrite au
tableau de l’ordre des Experts Comptables de Tunisie qui accompagne les entreprises dans
leur développement en leur proposant des services sur l’ensemble des métiers de l’expertise
comptable et de l’audit.
Le cabinet « CWM » intervient actuellement auprès des sociétés exerçant leurs activités sous
formes juridiques les plus diverses et relevant de la plupart des secteurs d’activités :
Bâtiment
Professions libérales
Commerçants
Artisans
Immobilier
Services
Industrie
Production audiovisuel
Conseils
Holdings etc.….
Au-delà des activités traditionnelles de l’expertise comptable, le cabinet « CWM » Se
positionne aussi sur des missions en phase avec l’évolution de chaque entreprise :
Audit d’acquisition
Transmission
Conseil en gestion
Compte consolidés
Optimisation fiscale
En matière de commissariat aux comptes, le cabinet « CWM » est également compétent pour
toutes les missions d’audit légal ou contractuelle.
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L’objectif du cabinet <<CWM>> est de viser la qualité et l’excellence dans les travaux
d’audit et de comptabilité, afin de promouvoir une image parfaite auprès des clients et de
respecter les normes.
Adresse sociale : 51, rue Ali Belhouène immeuble Ennaim 1er étage
Ville et pays : Sfax- Tunisie
Le cabinet est composé d’une équipe pluridisciplinaire de professionnels à l’écoute de tous les
clients pour les conseiller, construire, développer, pour répondre à l’ambition d’assurer un
service de qualité et réactif.
Pour répondre à ces exigences, le cabinet « CWM » s’appuie sur :
La compétence et l’expérience de son dirigeant, expert comptable et commissaire aux
comptes.
Une grande implication et rigueur des collaborateurs garants de réponses rapides et conformes
à vos besoins.
Mais également sur le strict respect de notre déontologie professionnelle, fondement de notre
éthique.
Les membres de l’équipe composant le cabinet se présente comme indiqué sus dessous avec
indication de leurs diplômes et la date d’obtention :
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Nom et Prénom Diplôme Date d’obtention
Walid MEJDOUB Expert comptable 2009
Mustapha FAKHFEKH Comptable-auditeur 2007
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Chapitre 2 : Audit cycle achat
fournisseur
Section 1ère : Cycle achat -fournisseurs
L’examen de chaque cycle passe par une prise de connaissance effectuée par la consultation
des manuels de procédures internes à l’entreprise et par des entretiens avec chaque membre
du personnel de l’entreprise ayant un rôle dans le déroulement du cycle concerné. Le but est
de connaître la réalité concrète des circuits d’informations et des données depuis l’existence
d’une transaction avec un tiers jusqu’à sa saisie comptable et sa restitution dans les comptes.
Les entretiens pourront concerner tous les niveaux hiérarchiques.
Cette partie, s’inscrit dans le cadre de la première phase de mon rapport, il s’agit d’une
description du rôle de la fonction achat au sein des entreprises.
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En effet, la détermination des services intervenants est la vérification de la séparation des
fonctions est l’un des principes du contrôle interne.
On peut résumer les étapes du processus d'achat dans quatre grandes phases, à savoir :
• Déclenchement de la commande;
• Acceptation et traitement des livraisons;
• Enregistrements des dettes;
• Paiement des factures.
2.1. L'approvisionnement
C’est une fonction d'exécution tournée vers l'intérieur de l'entreprise. La relation fournisseur
est à court terme.
Les missions de la fonction Approvisionnements sont:
Exploitation du calcul des besoins ;
Traitement des demandes d'achats ;
Passation des commandes de réapprovisionnement ;
Passation des commandes de dépannage ;
Suivi des contrats ;
Relance des livraisons ;
Suivi des litiges ;
Contrôle des performances des fournisseurs ;
Gestion des stocks ;
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Gestion de la sous-traitance de charges.
2.2. L'achat
C’est une fonction d'acquisition de ressources matérielles de l'entreprise tournée vers
l'extérieur. La relation fournisseur est à moyen terme.
Les missions de la fonction Achat sont:
Elaboration d'une politique d'achats
Elaboration du budget achats
Détermination des objectifs
Evaluation des fournisseurs et consultation
Négociation des marchés
Rédaction des accords
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Définir une stratégie d'achat en fonction des risques et profits estimés sur le type d'achat
généré par l'innovation.
3. Principes comptables
L’opération d’achat créant une situation réciproque par rapport à l’opération de ventes, on
remarquera les similitudes entre les principes comptables relatifs à ces deux types
d’opérations. Toutefois, en application du principe de prudence, les charges probables sont
constatées, alors que, au contraire, les produits sont constatés uniquement lorsqu’ils sont
certains.
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- Les charges ne correspondant pas à des consommations de l’exercice (charges payées ou
comptabilisées d’avance) doivent être soustraites des charges de l’exercice par l’intermédiaire
du compte de régularisation-actif.
- Les consommations (ou les réceptions de marchandises) de l’exercice non comptabilisés au
cours de l’exercice pour des raisons diverses (en particulier, factures non reçues) constituent
des charges à payer qu’il convient d’inclure dans les charges de l’exercice par l’intermédiaire
d’un compte de régularisation-passif.
- Les charges reportées ne sont pas comprises dans les charges de l’exercice. En effet, elles
concernent des services déjà rendus, mais dont les effets doivent se faire sentir sur les
exercices ultérieurs. Ces charges reportées sont normalement comptabilisées dans les frais
d’établissement et rattachées aux charges d’exploitation par le processus de l’amortissement.
Le rattachement des charges d’exploitation à un exercice, hormis le cas où il s’effectue par le
processus de l’amortissement, peut se faire soit par l’inscription au compte du créancier, soit
par l’inscription dans un compte de régularisation, soit enfin par l’inscription dans un compte
de provision.
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Des comptes du poste 3413 pour les éléments constitutifs du coût de production des
opérations en maîtrise d’ouvrage directe pour le montant hors taxes récupérables ;
Du compte 3455 « Etat, TVA récupérable » pour le montant des taxes récupérables;
Le compte 4411 « Fournisseurs » :
Ce même compte est débité par le crédit :
D’un compte de trésorerie lors des règlements des factures aux fournisseurs ;
Du compte 4415 « Fournisseurs – effets à payer » en cas d’acceptation d’une lettre de
change ou de l’émission d’un billet à ordre par l’entreprise ;
Du compte de stocks ou 6119, 6129 ou 6149 « Rabais, remises et ristournes obtenus » pour
le montant des réductions obtenues hors factures ;
Du compte 3411 « Fournisseurs, avances et acomptes versés sur commandes
d’exploitation» pour solde de ce compte, le cas échéant.
Le compte 4413. « Fournisseurs, retenues de garantie ».
Le compte 4417. « Fournisseurs – factures non parvenues ».
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2. Objectifs du contrôle interne du cycle achat fournisseur
L’analyse du système du contrôle interne de la fonction achats- fournisseurs doit permettre de
s’assurer que :
Les séparations de fonctions sont suffisantes.
Tous les achats de l’entreprise sont correctement autorisés et comptabilisés.
Les achats comptabilisés correspondent à des dépenses réelles de l’entreprise.
Ces dépenses sont faites dans l’intérêt de l’entreprise et conformément à son objet.
Tous les achats enregistrés sont correctement évalués.
Tous les avoirs à obtenir sont enregistrés.
Toutes les dettes concernent les marchandises et services reçus sont enregistrées dans la
bonne période.
Paiement des factures.
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Les fonctions ayant trait aux commandes doivent être distinctes de celles de réception, de
stockage, d'expédition, de tenue de l'inventaire permanent, de l'enregistrement comptable et
du règlement des factures ;
Les personnes autorisées à émettre des bons de commande sont désignées par écrit et un
montant maximum autorisé est défini ;
Les quantités à commander sont déterminées en fonction des besoins de l'entreprise.
Les besoins de réapprovisionnement peuvent, par exemple, être déterminés par les
magasiniers en fonction d'un niveau minimal de stocks par produit déterminé à l'avance, ou
par le service "Approvisionnement" en fonction des besoins de production.
La date de passation de la commande et les quantités à commander dépendent
essentiellement des quantités en stock, des consommations et des délais de livraison.
Une procédure particulière doit être envisagée afin de procéder à la relance des
commandes des marchandises non livrées à la date prévue.
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Les livraisons sont faites selon les spécifications de la commande.
Pour une organisation satisfaisante d’acceptation des livraisons il faut avoir :
Un bon d'entrée (ou de réception) établi pour chaque réception. Il est particulièrement utile
que ces bons soient pré-numérotés
Un contrôle des réceptions est prévu. Les livraisons ne doivent être acceptées que dans la
mesure où la réception correspond à un bon de commande de l'entreprise.
Pratiquement, il est nécessaire que le service chargé de la réception possède une copie de
l'ordre d'achat l'autorisant à effectuer une entrée de marchandises. Sur cette copie, il est
souhaitable que les quantités soient oubliées.
Un certain nombre de vérifications doivent être effectuées ; elles sont généralement faites
en deux temps :
Contrôle de spécification et de quantité par rapprochement entre le bon de commande et le
bon de réception ;
Contrôle de qualité de la marchandise reçue ; il ne peut être fait que par une personne
compétente (en général un technicien) qui procédera soit de manière effectué, soit par
sondages.
Les vérifications de qualité et de quantité doivent être matérialisées sur le bon de réception.
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Celle-ci peut alors sans risque les transmettre aux différents services qui peuvent avoir à
les utiliser (par exemple au service "Achats" pour vérification des prix facturés). De plus, les
délais de circulation dans les différents services et les litiges éventuels ne doivent pas faire
obstacle à la récupération de la T.V.A. dans les délais normaux ;
Les confusions dans la tenue des comptes fournisseurs qui peuvent donner lieu à des
litiges et détériorer l'image de marque de l'entreprise ;
Les retards de règlement qui peuvent se traduire par le versement d'indemnités ;
L’enregistrement incorrect des charges nées de ces opérations.
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de l’information financière présentée par une entreprise au regard de l’obligation qui lui est
faite de donner en toutes circonstances, dans le respect des règles de droit et des principes
comptables en vigueur, une image fidèle de son patrimoine, de sa situation financière et de ses
résultats ».
Afin de décrire et d’évaluer le niveau de qualité de l’information financière, le plan comptable
précise : « Afin de présenter des états financiers reflétant une image fidèle de la situation et
des opérations de l’entreprise, la comptabilité doit satisfaire, dans le respect de la règle de
prudence, aux obligations de régularité et de sincérité ».
Ainsi, l’audit vise à exprimer une opinion sur la qualité des principales informations
financières fournies. Cette qualité s’apprécie par rapport à des critères précis. En matière
d’information financière, les critères retenus sont : la Régularité, la Sincérité et la Fidélité de
l’image donnée. Ces notions qui méritent d’être précisées sont en effet complémentaires.
1.1.La régularité :
Elle est définie par le plan comptable général : « la régularité est la conformité aux règles et
procédures en vigueur ».
Elle s’apprécie par rapport à des règles fixées par la loi, la jurisprudence, le conseil national
de la comptabilité et les organisations professionnelles compétentes. En effet, les informations
financières publiées doivent être lues et comprises par tous, sans ambiguïté et de la même
façon, ce qui suppose l’existence d’un référentiel comptable prédéfini.
1.2 . La sincérité :
« La sincérité est l’application de bonne foi de ces règles et procédures en fonction de la
connaissance que les responsables des comptes doivent normalement avoir de la réalité et de
l’importance des opérations, événements, situations ».
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« L’image fidèle, c’est donc l’image aussi objective que possible de la réalité de l’entreprise».
L’image fidèle apparaît ainsi, non comme un principe comptable fondamental et
supplémentaire, mais comme la convergence des sept principes retenus, à savoir :
• La continuité d’exploitation,
• La permanence des méthodes,
• Le coût historique,
• La spécialisation des exercices,
• La prudence,
• La clarté,
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Circuit des demandes d’achat
Etablissement des bons de commande
Réception de la marchandise
Traitement et circuit des factures
Règlement des factures fournisseurs
Réception des marchandises et services.
Contrôle des factures
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De plus, l’auditeur vérifie que les informations présentées sur les états financiers sont
justifiées, et que les explications données en annexes facilitent la compréhension des lecteurs
de ces états.
Il s’agit précisément d’explication sur changement de méthode de présentation, du système
d’évaluation des stocks, de certains événements intervenus après la clôture et qui peuvent
avoir une incidence sur l’interprétation des états financiers.
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performant et ayant un bon comportement ?
5. Les règles d'éthique et d'intégrité sont-elles clairement
communiquées au personnel et aux fournisseurs ?
6. La qualité de la communication des approvisionnements est-
elle satisfaisante :
- au sein du service ?
- avec les autres services de l'entreprise ?
- avec les fournisseurs et les autres tiers ?
7. Le personnel du service achat fait-il l'objet d'une enquête
périodique de bonne moralité ?
III- Expression des besoins d'achat
8. Etablit-on un budget des achats ?
9. Le budget des achats est-il régulièrement comparé aux
réalisations ?
10. Les achats de biens ou de services sont-ils commandés
seulement sur la base de demandes d'achat établies par des
personnes habilitées (tels que chefs de service) ?
IV- Choix des fournisseurs et appel à la concurrence
11. Existe-t-il un fichier fournisseurs auquel il est fait référence
pour le choix du fournisseur ?
12. Cette liste est-elle régulièrement revue pour déterminer si
les prix payés ne sont pas au-dessus des prix du marché ?
13. Les achats non courants font-ils l'objet d'appels à la
concurrence (au moins au-dessus d'un certain plafond) ?
14. Une personne indépendante du service des achats examine-
t-elle parfois les critères de choix des fournisseurs et la validité
des conditions acceptées ?
V- Commendes aux fournisseurs
15. Les bons de commandes sont-ils :
- pré numérotés ?
- établis en quantités et en valeur ?
- signés par un responsable, au vu de la demande d'achat ?
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16. Le système permet-il de connaître à tout moment les
commandes non encore livrées, celles qui le sont partiellement,
celles qui sont réalisées, et celles qui sont annulées ?
17. Les commandes en cours sont-elles régulièrement évaluées
pour déterminer les engagements pris par l'entreprise ?
18. Y a-t-il une procédure de relance des fournisseurs en retard
de livraison ?
VI- Réception des commandes
19. Le service réception reçoit-il un exemplaire des bons de
commandes passées, mentionnant les quantités et qualités ?
20. Les marchandises reçues sont-elles rapprochées des BC en
ce qui concerne :
- les quantités ?
- la qualité ?
21. Le contrôle qualité est-il efficace et matérialisé par écrit Visa du
pour une compétence désignée ? contrôle
qualité
22. Les bons de réception sont-ils édités systématiquement ?
23. Si oui, sont-ils signés et datés par le réceptionniste ?
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VIII- Comptabilisation
26. Le service comptable utilise-t-il les séquences numériques
des documents suivants pour s'assurer qu'il reçoit toutes les
informations nécessaires :
- bons de commande ?
- bons de réception ?
- bons de retour et bons de réclamation ?
- factures et avoirs reçus ?
27. Les factures et avoirs fournisseurs sont-ils vérifiés pour :
- les quantités, qualités, prix et conditions de paiement avec les
BC et les BR ou tout autre justificatif pour les services et frais
annexes ?
- les fiches de réclamation ?
- l'exactitude arithmétique ?
- les remises et bonifications dues ?
- les taxes : TVA, etc. ?
28. Ces vérifications sont-elles indiquées sur les factures ?
29. Si des factures sont envoyées aux services utilisateurs pour
approbation :
- sont-elles accompagnées des pièces justificatives ?
- la comptabilité garde-t-elle trace de ces envois ?
30. L'usage de photocopie comme pièce justificative est-il
interdit?
31. Tient-on des comptes individuels fournisseurs ?
32. Lorsque des fournisseurs adressent des relevés de comptes
à la Sté :
- ces relevés sont-ils comparés avec les soldes des comptes en
comptabilité ?
- les différences sont-elles recherchées et apurées ?
- ces ajustements sont-ils approuvés par un responsable ?
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IX- Paiement
33. La facture n'est-elle payée qu'au vue d'un ordre de paiement
signé par le responsable en question et de l'original de la
facture ?
34. L'ordre de paiement est-il délivré par le service responsable
par écrit ?
35. L'ordre de paiement est-il établi après approbation des
différents contrôles ?
36. Les originaux des factures sont-ils annulés après Cachet payé
paiement ?
X- Remises, escomptes et ristournes
37. Les approvisionnements sont-ils efficaces en matière de
remises, escomptes et ristournes ?
38. Le pilotage de l'encaissement des remises, escomptes et
ristournes est-il efficace ?
XI- Prévention des litiges, retours et réclamations
39. Insère-t-on une clause compromissoire pour recourir à
l'arbitrage institutionnel en cas de litige ?
40. Les marchandises ou emballages retournés aux fournisseurs
font-ils l'objet d'un bon de retour pré numéroté ?
41. Les bons de retours et les bons de réclamations sont-ils
transmis aux personnes chargées d'obtenir les avoirs ?
42. Est-il procédé régulièrement à une tenue des retours et des
réclamations non recoupés avec des avoirs ?
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Chapitre 3 : Cas pratiques Société X
Section 1ère. Présentation de l’entreprise :
« X Constructions » est une société anonyme
Le capital de la société est composé de 20.000 actions
Ses activités comprennent :
Les bâtiments et travaux publiques,
L’immobilier, elle couvre tous les domaines de la promotion : appartements,
maisons groupées, bureaux, locaux commerciaux et lots à bâtir...
Les routes : la construction des routes par « X Constructions » est complétée
par la production et la distribution d’agrégats, d’enrobés et de liants.
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• Les séparations de fonctions sont suffisantes.
• Tous les achats de l’entreprise sont correctement autorisés et comptabilisés.
• Les achats comptabilisés correspondent à des dépenses réelles de l’entreprise.
• Ces dépenses sont faites dans l’intérêt de l’entreprise et conformément à son objet.
• Tous les achats enregistrés sont correctement évalués.
• Tous les avoirs à obtenir sont enregistrés.
• Toutes les dettes concernant les marchandises et services reçus sont enregistrées dans la
bonne période.
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• Annulation des pièces justificatives.
• Approbation des opérations diverses relatives aux achats et comptes fournisseurs - créditeurs
divers.
• Accès à la comptabilité générale.
2.3. Commande :
• Existe-t-il un système de déclenchement automatique des commandes lorsque les stocks
arrivent à une quantité minimum ?
• Si oui, les quantités minima sont elles revues régulièrement en fonction des besoins réels de
la fabrication ?
• Les commandes de biens et de services ne sont elles passées que sur la base de demandes
d’achats établies par des personnes habilitées ?
• chaque service demandeur dispose-t-il d’un budget de dépenses prévisionnelles ?
• Si oui, la consommation de ces budgets est-elle suivie régulièrement pour éviter les
dépassements ?
• Ce suivi tient-il compte des commandes engagées mais non encore facturées ?
• Des bons de commandes sont-ils établis systématiquement ?
• Si oui, sont-ils :
• Pré numérotés ?
• Etablis en quantité et en valeur ?
• Signés par un responsable, au vu de la demande d’achat ?
• Existe-t-il une liste des fournisseurs autorisés pour les achats courants ?
• Si oui, est-elle :
• approuvée par un responsable ?
Les prix proposés sont ils comparés avec le marché ?
• Les autres achats font ils l’objet d’appel d’offres, au moins au dessus d’un certain montant ?
• Existe-t-il une procédure permettant d’éviter les commandes excessives ?
• Si des bons de commandes prénumérotés sont utilisés, leur séquence numérique est-elle
utilisée pour :
¬ enregistrer les engagements pris par l’entreprise ?
¬ identifier les retards d’exécution ?
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• Existe-t-il une procédure de relance des fournisseurs en retard de livraison ? ces fournisseurs
sont-ils soumis à des pénalités ?
• Un exemplaire des bons de commandes est-il communiqué :
¬ au service de réception
¬ à la comptabilité
• Si oui, ces services s’assurent-ils qu’ils les reçoivent tous ?
• La société exerce-t-elle un contrôle sur les cadeaux et autres avantages accordés aux
acheteurs par les fournisseurs ?
• Les procédures de contrôle des achats sont elles revues périodiquement par les auditeurs
internes ou autres personnes indépendantes du service achat pour s’assurer que la politique de
la société est bien appliquée
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• Les factures et avoirs sont-ils transmis directement par le service courrier à la comptabilité ?
• Le service comptable attribue-t-il un numéro d’ordre chronologique aux factures et avoirs
reçus avant de les transmettre aux personnes chargées de les vérifier ?
• Si oui, garde-t-il une trace de ces numéros pour suivre le retour des factures et relancer le
service concerné ?
• Les doubles de factures et avoirs sont-ils annulés, par apposition d’un tampon « duplicata
»?
• Les factures reçues sont-elles vérifiées avec les bons de commande et de réception en ce qui
concerne :
o Les quantités ?
o La qualité ?
o Les prix unitaires ?
o Les conditions financières ?
• Les anomalies constatées font-elles l’objet de bons de contestation ? si oui, suivent-elles les
mêmes règles que celles émises à réception (prénumérotation...).
• Les avoirs reçus sont-ils contrôlés avec les bons de retours et les factures d’origine en ce qui
concerne :
o Les quantités ?
o Les prix ?
• Les factures et avoirs reçus sont-ils contrôlés en ce qui concerne :
o Les multiplications ?
o Les additions ?
o Le montant de la TVA ?
o La déduction des avances, acomptes, remises ?
• Les contrôles effectués sur les factures et avoirs sont-ils clairement matérialisés pour
permettre une vérification a posteriori qu’ils ont été effectués ?
• Les imputations sont-elles :
o Données par des personnes compétentes disposant des documents nécessaires ?
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o Des bons de réception (marchandises et services) ?
o Des bons de retour ou de contestation ?
• Si oui, en contrôle-t-elle l’exhaustivité ?
• Les numéros manquants sont-ils réclamés ?
• Un rapprochement est-il fait entre les factures et avoirs reçus et les bons de réception et de
retour ?
• Existe-t-il un contrôle permettant de s’assurer que toutes les factures et tous les avoirs reçus
sont comptabilisés :
o Dans le journal des achats ?
o Aux comptes individuels fournisseurs ?
o Et correctement imputés ?
• Les factures et avoirs comptabilisés sont-ils annulés pour éviter un double enregistrement ?
• La comptabilisation de duplicata est elle interdite ou soumise à autorisation particulière ?
• Les règles de récupération de TVA sont-elles respectées, en particulier si les fournisseurs
payent la TVA sur les encaissements ?
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Afin d’acquérir une meilleure compréhension des circuits de traitement des informations, j’ai
se basé sur les données collectées par des entretiens avec :
∗ Le Directeur Financier de l’entreprise « X Constructions » (afin d’obtenir une vue
d’ensemble du circuit)
∗ L’ensemble des intervenants dans le circuit afin d’avoir une vue plus détaillée du circuit.
L’ensemble des constatations et affirmations telles qu’exprimées par les responsables nous
ont permis de rédiger le narratif suivant :
2.8.1.1. La numérotation :
L’émission des D.A se fait par ordre chronologique par le service achat.
Cependant des séries spéciales peuvent être demandées par note dactylographiée.
Exp : numérotation précédée d’un C pour le chantier de la Cité.
La tenue par le service achat d’un registre par numéro de série permet le suivi des
numérotations.
2.8.1.2. Imputations :
Des codes analytiques permettent d’affecter chaque dépense à un budget. Ils sont choisis sur
la base du plan analytique de la société par le responsable d’imputation concerné.
La direction Travaux doit remplir obligatoirement la D.A de la façon suivante :
∗ Nom du chantier
∗ Centre d’imputation
∗ Codes analytiques
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∗ Zone d’activité
∗ Visa pour accord.
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• Original : conservé par ordre chronologique pour archivage par le service Achats.
• Exemplaire blanc : transmis éventuellement au responsable magasin pour le contrôle des
livraisons.
• Exemplaire bleu : conservé par le service Achats pour acheminer le dossier de la commande
à la facturation.
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Lors de l’arrivée de la marchandise, le magasinier compare la livraison avec l’exemplaire
blanc de la demande d’achat avant de l’acheminer au service émetteur de cette demande.
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Toute facture conforme est saisie sur ordinateur (existence d’un logiciel interne de
comptabilité). Il en résulte l’édition d’un document comptable interne appelé A.P
(Autorisation de Paiement).
1- Saisie et édition de l’A.P (Autorisation de paiement) :
Ce document comptable interne est édité en 2 exemplaires :
Classement :
Un exemplaire A.P + un double de la facture + éventuellement 1 copie bon d’acompte sont
agrafés et classés par ordre chronologique du numéro de l’A.P.
Le numéro de l’A.P rappelle : le mois de l’exercice concerné pour les deux premiers
caractères et le numéro d’ordre de saisie des factures pour les 4 derniers.
Circuit :
Un exemplaire A.P (de même numéro) + original facture + bon de commande + original bon
d’acompte sont distribués dans un parapheur aux divers responsables de l’affaire concernée, et
ceci dans l’ordre des signataires.
∗ L’émetteur de l’A.P : la comptabilité.
∗ Le service Achats : contrôle des P.U et quantités facturées.
∗ Le service Gestion : contrôle des imputations analytiques.
∗ Le service Travaux : accord pour paiement.
∗ La Direction du Projet : accord pour paiement.
2.8.6.1. Le chèque :
Est utilisé pour le règlement des factures « payées au comptant », ou dont les échéances sont
échues.
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2.8.6.2. L’effet de commerce :
Est utilisée pour des paiements dont l’échéance est différée.
2.8.6.4. Classement :
Le classement se fait :
∗ Par ordre de numérotation des pièces,
∗ Par mois.
On trouve les boîtes archives suivantes :
∗ Effets payés (regroupés par trimestre) : sont classées dans cette boîte toutes les O.D et
doubles des lettres d’accompagnement ayant soldé par effet les fournisseurs.
∗ Pièces de banque (regroupées par mois) : sont classés dans cette boîte tous les règlements
par chèque ou encaissement du mois : pièce de banque + lettre d’accompagnement.
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∗ Factures fournisseurs réglées (regroupées par mois) : sont classés dans cette boîte tous les
doubles des factures avec A.P visées et tamponnées.
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Conclusion
Pendant mes études à l’ISAAS de Sfax, j’ai pu acquérir plusieurs connaissances théoriques
sans applications pratiques. Ce stage m’a permis de faire la comparaison entre la théorie et la
pratique. Aussi, il m’a offert l’occasion de tester mes capacités d’analyse et de synthèse.
De ce fait, la véritable importance des connaissances théoriques ne peut être démontrée qu’à
partir de la pratique qui les met en valeur et qui donne à l’étudiant l’opportunité d’exploiter
les connaissances acquises au cours de ses études.
Comme nous l’avons déjà présenté dans ce rapport, l’audit permet d’analyser et d’évaluer les
systèmes d’information et de contrôle interne mis en place au sein des sociétés. De même,
l’audit aide à expliquer et à mesurer les écarts entre les faits constatés par rapport aux
référentiels grâce à des indicateurs de conformité, de pertinence, de cohérence, de faisabilité,
d’efficacité, etc.
Spécifiquement, notre intérêt a porté sur l’audit de la fonction « achat ». Ce choix est justifié
par l’importance de cette fonction en effet, les entreprises ont de plus en plus besoin que cette
fonction soit performante puisque toute réduction du cout d’achat se répercute sur la capacité
bénéficiaire de l’entreprise avec un effet de levier considérable. Ainsi, la fonction « achats »
occupe une place centrale dans les préoccupations des responsables de l’entreprise. Ce rapport
de stage examine donc les différents aspects de l’audit des achats en décrivant à chaque fois
une situation idéale qui pourra servir de référentiel à l’auditeur.
Lorsqu’il est en mission, l’auditeur doit évaluer la distance entre la réalité « telle qu’elle est »
et « telle qu’elle devrait être ».
Enfin, l’audit est aussi un outil pour aider le pouvoir décisionnel de l’entreprise en fournissant
des constats, des analyses objectives, des recommandations et des commentaires utiles en
faisant apparaître des risques de différentes natures tels que le non-respect des lois et
réglementations en vigueur.
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Table des matières
Introduction générale
Chapitre 1 : Présentation du lieu de stage
Chapitre 2 : Audit cycle achat fournisseur
Section 1 : Cycle achat -fournisseurs
Section 2 : Contrôle interne du cycle achat fournisseur
Section 3 : Audit de cycle Achat-Fournisseurs
Chapitre 3 : Cas pratiques Société X Construction
Section 1ère : Présentation de l’entreprise :
Section 2 : Le questionnaire du circuit des Achats :
Section 3 : Description du circuit des achats :Cas de la société « X Constructions ».
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