CONSOMMATION
Le droit de la consommation et de la concurrence peuvent être étudiés dans le
même cours car ils ont le même but : limiter les abus des entreprises dans le cadre
de leurs activités économiques.
- En droit de la consommation les personnes protégées sont les consommateurs.
- En droit de la concurrence, les entités protégées sont les concurrents.
A. Mission
I Le dénigrement
IV Le parasitisme
C. La sanction
II La discrimination
§3 : La facturation
La faute
1- Le préjudice
2- Le lien de causalité entre la faute et le préjudice
B- Les sanctions de l’action en concurrence déloyale
Le parasitisme
§2 : La sanction
Droit communautaire
1- Droit français
Droit communautaire
1- Droit français
2-
Ch. 1 Les Principales Institutions chargées de veiller aux Intérêts des Consommateurs
Section 1. LA DGCCRF
II Saisine
A. Les institutions :
B. Les associations de consommateurs :
Titre II. L’information du consommateur :
A. La publicité :
B. Les sanctions :
C. Les organismes vérificateurs :
D. L’information :
Posséder : soit une carte de résident ; soit un titre de séjour, une carte d’identité de
commerçant étranger et le principe de la réciprocité.
II Les lieux de vente
Entrepôts pour stocker les marchandises, fréquemment gérés par les CCI.
Règles de droit garantissent aux opérateurs la liberté de fixer les prix et l’absence
d’abus de « puissance économique ».
Les prix peuvent être réglementés par des décrets en raisons de difficultés durables
d’approvisionnement ou d’une situation de monopole.
Section 3. Institutions assurant le respect du principe de la liberté de
la concurrence
Peut être saisie : par toute autorité publique (fonction consultative) ; par le ministère
de l’économie, ou toute entreprise, ou toute collectivité professionnelle (fonction
contentieuse) ; peut se saisir d’office.
Notification des griefs à l’entreprise qui a 2 mois pour présenter des observations
écrites. CC choisi : procédure simplifiée (sanctions d’un montant maximum de
750.000€) ; recours devant la Cours d’Appel de Paris (peut faire l’objet d’un pourvoi
en cassation).
II La DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la
Répression des Fraudes)
Exerce au sein du Ministère EFI (de l’Economie, des Finances et de l’Industrie) une
mission de régulation à l’égard de l’ensemble des acteurs économiques (entreprises,
conso et élu locaux) et veille au fonctionnement loyal et sécurisé des marchés.
B. Mission de surveiller la qualité des produits et services et loyauté des
transactions
Détermine quelle qualité le consommateur est en droit d’attendre. Elabore des règles
d’étiquetage, de composition et de dénomination des marchandises. Contexte de
plus en plus communautaire ou mondial : Codex Alimentarius imposé à l’UE.
Les parties agissent sur les même marché vis-à-vis des même clients. La
concurrence déloyale englobe la concurrence déloyale « stricto sensu » (violation
des usages) et la concurrence illicite (sans intention de nuire). Il faut un lien entre la
faute (intentionnelle ou par négligence) et le dommage.
Grande utilité dans les domaines non couverts par une réglementation spéciale.
Beaucoup de commerçant préfère la réparation civile (l’entreprise victime saisit le
Tribunal de Commerce, se porte partie civile et perçoit des dommages et intérêts en
réparation du préjudice subit), à la répression pénale. Le droit pénal sanctionne
indirectement certains comportements déloyaux comme la contrefaçon.
I Le dénigrement
IV Le parasitisme
La position dominante doit être détenue soit par une entreprise, soit par un groupe
d’entreprise, qui jouit d’une situation de monopole, faussant les condition de l’offre
sur un marché donné.
Art. 8 de l’ordonnance de 1986 : lorsque « les activités de l’entreprise ont pour objet
ou peuvent avoir pour effet d’empêcher, de restreindre, ou de fausser le jeu de la
concurrence »
3) Le lien de causalité entre la position dominante et l’effet produit par le
comportement prohibé
Lorsque les conditions de commercialisation sont verrouillées par une entreprise, les
concurrents sont tenu de s’aligner sur les conditions qu’elle leur impose.
L’abus doit être susceptible d’affecter le commerce entre Etats Membres. Tout
comportement pouvant limiter le libre jeu de la concurrence sur le marché européen.
La loi du plus fort impose des conditions de commercialisation aux parties plus
faibles qui ne peuvent trouver de solution équivalente.
C. Les sanctions
- Droit national et droit communautaire appliqués en parallèle. La Commission
Européenne peut dessaisir le Conseil de la Concurrence en ouvrant ses propres
procédures et prononce des sanctions allant de l’injonction à l’amende.
- Le Conseil de la Concurrence peut, en marge des actions en dommages et
intérêts engagées par les victimes, infliger des sanctions pécuniaires
(maximum : 10% du CA annuel).
- Art. L420.3 du CC prévoit que tout engagement, convention, ou clause
contractuelle qui se rapporte à l’abus de position dominante est nul.
1) Le principe
Les actions concertées, les conventions, les ententes explicites ou tacites (pas d’acte
écrit) et les coalition, sont prohibées lorsqu’elles :
- limitent l’accès au marché ou le libre exercice de la concurrence,
- font obstacle à la libre fixation des prix du marché,
- limitent ou contiennent production, débouchés, investissements, progrès
technique.
Distinguer la bonne de la mauvaise entente qui a un effet réel sur la concurrence (en
droit français on parle d’effet éventuel), à l’échelle communautaire.
C. La sanction
- Droit interne :
- Selon l’Art L423 tout acte qui relate une pratique prohibée est nul
juridiction civile ou commerciale, dommages et intérêts.
- Selon l’Art L464-2 le Conseil de la Concurrence peut mettre fin au pratiques
anti-concurrentielles et les sanctions pécuniaires sont proportionnelles à l’activité
de l’entreprise (jusqu’à 10% du CA réalisé au cours du dernier exercice).
- L’Art L426 prévoit une peine d’emprisonnement de 4 ans et 75.000€
d’amende.
Tout acte qui entraîne le transfert de propriété ou de jouissance sur une partie ou sur
l’ensemble des biens d’une entreprise, ou tout acte qui permet à une entreprise
d’exercer une influence déterminante sur une autre entreprise. Il faut vérifier que ça
ne mette pas en risque la concurrence.
IV Les aides abusives
L’Etat peut être actionnaire au sein de sociétés et injecter des fonds publics pour
qu’elles honorent leurs engagement. Art. 87-1 du Traité de Rome condamne les
aides abusives qui faussent la concurrence et affecte les échanges au niveau
communautaire. La Commission Européenne peut autoriser les aides compatibles
avec les intérêts communautaires.
Droit interne, Art. L442-5 : fait pour toute personne d’imposer directement ou
indirectement un caractère minimal au prix de revient, puni d’une amende de
15.000€, car préjudiciable aux consommateurs. Droit communautaire : sanctionné
que dans la mesure où ça ne bénéficie pas aux consommateurs. Dans les deux cas :
toute clause d’un contrat imposant un prix minimal en nulle et entraîne la nullité du
contrat dans son ensemble.
Art. L442-2 « fait pour tout commerçant de revendre ou d’annoncer la revente […] à
un prix inférieur à son prix d’achat effectif ». Amende : 75.000€ à 375.000€ pour
personne morale.
Les dépenses publicitaire pour vanter le procédé sont punies d’une amende allant
jusqu’à la moitié des dépenses de publicité.
Ce n’est pas un délit pour : produits alimentaires dans un magasin <300 m2 (objectif
de s’aligner sur la concurrence voisine), produits périssables (mais pas de pub),
ventes volontaires ou forcées (motivées par la cessation ou le changement
d’activité), produits saisonniers (soldes).
Art. L425 « sont prohibés les […] prix […] abusivement bas par rapport aux coûts
[…], objet ou […] effet d’éliminer […] une entreprise ». But : attirer la clientèle pour
éliminer les concurrents. Situations : entreprise ayant une forte implantation et une
force commerciale capable d’évincer les concurrents ; caractère suffisamment
permanent et étendu ; mais pas applicable aux produits revendus en l’état. Il faut un
abus. Conseil de la Concurrence compétent. Sanctions pécuniaires variables.
Juridiction pénales et civiles compétentes pour punir le délit et réparer le préjudice.
II La discrimination
Art. L442.6 « […] rompre brutalement même partiellement une relation commerciale
établie, sans préavis écrit, tenant compte de la durée de la relation commerciale
[…] »
Titre 1 : La loyauté de la concurrence
§1 : La fixation des prix
Après la 2nd GM, le législateur a pratiqué une politique de contrôle des prix et
cette politique permettait au gouvernement de fixer les prix ou de les encadrer.
L’ordonnance du 1er décembre 1986 a mis fin a cette situation. Son article 1 devenu
article L410-2 du code de commerce énonce que sauf dans les cas où la loi en
dispose autrement les prix (des biens, produits, services) sont librement déterminés
par le jeu de la concurrence. Cette disposition est en harmonie avec le droit
communautaire. Celui-ci décide que si un Etat fixe d’une manière autoritaire les prix il
serait coupable d’une « restriction quantitative » puisqu’on estime qu’une telle
fixation pourrait empêcher le produit des autres Etats membres sur le territoire de
l’Etat qui prend la mesure. C’est de là que vient l’harmonie entre cette disposition et
le droit communautaire
L’article 410-2 prévoit que la loi peut en disposer autrement et il est vrai que le
législateur intervient dans un certain nombre de domaine pour fixer certains prix. Par
exemple, les loyers des baux commerciaux sont dans une certaine mesure
plafonnés. De même, certains prix agricoles sont fixés aussi par l’Etat. Ce qui est
encore plus significatif, c’est les prévisions de l’article 410-2. Dans son 2e alinéa il est
dit que dans les secteurs ou les zones où la concurrence par les prix est limité soit
en raison de situation de monopole ou de difficulté durable d’approvisionnement, soit
en raison de dispositions législatives ou réglementaires. Dans ce cas, un décret peut
réglementer les prix après consultation du conseil de la concurrence. Donc, une
possibilité d’intervention pour la réglementation des prix par le gouvernement dans
certains secteurs. A partir de là on relève l’existence de pareilles interventions dans
les secteurs les plus variés : médicaments, dans le domaine de la médecine
(honoraires), dans le secteur du gaz et de l’électricité (situation de monopole),
lorsqu’on se trouve dans une situation de crise l’Etat peut intervenir pour fixer les
prix : réclamations faites au gouvernement pour intervenir dans le domaine pétrolier
avec la hausse du prix du brut. Le gouvernement a refusé d’intervenir.
C- L’interdiction de la revente à prix imposé
Pourquoi cette disposition ? On estime qu’une fixation d’un prix minimum peut
constituer un frein à la concurrence. Le revendeur ne pourra plus s’adapter aux
exigences du marché si on fixe un prix minimum car il sera tenu de pratiquer au
moins le prix minimum qui lui a été imposé. Par ailleurs, cette interdiction est
imposée par le législateur parce que si on généralise le recours à un prix minimum
on risque d’engendrer par la même une inflation.
Ce qui est interdit par le texte c’est la fixation d’un prix minimum ; il n’interdit pas
l’imposition d’un prix maximum ou encore le prix conseillé. Quand un grossiste vend
ses produits à un commerçant qui veut lui-même les revendre, et bien ce grossiste
peut dans ce cas fixer un prix maximum que le commerçant revendeur ne doit pas
dépasser. Ou bien, le grossiste fixe un prix conseillé et donc le commerçant, le
détaillant, peut suivre ce prix conseillé comme il peut ne pas le suivre. Généralement
il ne le vend pas à plus et donc la pratique des prix conseillés peut être source de
freiner là aussi l’inflation, la hausse des prix. Pourquoi tout ca ? Pour ne pas amener
le commerçant à ne pas revendre à perte car elle est elle aussi interdite
D- L’interdiction de la revente à perte
Pourquoi le législateur condamne la revente à perte ? L’une des raisons est que
la revente à perte peut constituer l’instrument d’une politique commerciale agressive
que le petit ou le moyen commerçant ne peuvent se permettre. Seule la grande
distribution peut permettre de revendre à perte certains produits afin d’attirer la
clientèle. Cette grande distribution parviendra à évincer des concurrents qui ne
peuvent pas se livrer à de telles pratiques. C’est la raison pour laquelle le législateur
intervient pour interdire la revente à perte. Cette explication nous permet de
comprendre les dispositions de l’article 442-4 du Code de commerce.
On voit comment à travers cette fixation des prix notamment par ces
interdictions de revente à prix imposé, de revente à perte, comment le législateur
cherche à assurer une concurrence loyale. De même, le législateur cherche à
assurer cette concurrence loyale par une obligation d’information.
§3 : La facturation
L’article 441-3 du code de commerce énonce que tout achat de produit ou toute
prestation de service pour une activité professionnelle doit faire l’objet d’une
facturation. Cette facturation est destinée à assurer une transparence tarifaire qui
permet surtout de vérifier s’il y a ou non une vente à perte. Le texte précise les
mentions que la facture doit comporter. La facture doit mentionner les noms des
parties, leurs adresses, la date de la vente ou de la prestation de service, la quantité,
la dénomination précise et le prix unitaire hors taxe des produits vendus. Pourquoi ce
détail de la réglementation ? Pour obliger le commerçant à se conformer aux
dispositions législatives et pour pouvoir le contrôler, pour que le commerçant ne se
livre pas à des activités interdites.
La loyauté de la concurrence est assurée par une action en justice qui cherche
à réprimer la déloyauté. L’action en question s’appelle justement l’action en
concurrence déloyale.
Cette action est fondée sur les articles 1382 et 1383 du Code civil. Il s’agit de
ces textes de droit commun de la responsabilité civile extra contractuelle. Ces textes
permettent de sanctionner celui qui par sa faute cause un préjudice à autrui.
C- Les conditions de l’action en concurrence déloyale
L’article 1382 du code civil oblige à réparation celui par la faute duquel le
préjudice a été causé à autrui. L’article 1383 dit à peu près la même chose. Il suffit
de lire ces deux textes pour s’apercevoir qu’ils posent trois conditions. D’abord
l’existence d’une faute, ensuite l’existence d’un préjudice et enfin l’existence d’un lien
de causalité entre la faute et le préjudice.
3- La faute
4- Le préjudice
5- Le lien de causalité entre la faute et le préjudice
D- Les sanctions de l’action en concurrence déloyale
C’est la réparation du préjudice qui est subie. La première chose à faire c’est
d’évaluer ce préjudice. Comment évaluer ce préjudice ? La démarche la plus simple
consiste à vérifier la diminution du chiffre d’affaire pour prononcer une condamnation
en dommages et intérêts. La plupart du temps, les juges ne se contentent pas de
condamner l’auteur des agissements déloyaux à payer des dommages et intérêts. Ils
vont aussi obliger le concurrent à cesser le comportement déloyal ; par exemple si ce
commerçant se livre à un dénigrement de la victime, les juges vont lui arrêter ce
dénigrement et pour le contraindre, ils vont doubler leur sanction d’une astreinte si le
dénigrement n’a pas cessé. En plus, les juges peuvent prononcer la publication de
leur décision par voie de presse. C’est une sanction sévère car elle est de nature à
redonner à la clientèle une confiance en ce commerçant victime des agissements
déloyaux et va montrer que l’auteur des actes déloyaux est lui aussi déloyal.
A- La désorganisation
C’est l’un des actes de concurrence déloyal fréquent et qui consiste à se livrer à
une désorganisation interne de l’entreprise victime. Cette désorganisation elle-même
peut prendre plusieurs formes. Par exemple, une entreprise peut révéler les secrets
de fabrication d’une entreprise concurrente. C’est ce qu’on appelle l’espionnage
industriel. La désorganisation peut également prendre la forme du débauchage du
personnel. En lui-même le fait de débaucher le personnel d’un concurrent et le cas
échéant l’embaucher chez soi, n’est pas fautif, en vertu du principe de la liberté de
travail. Il arrive que le salarié soit lié à son employeur par une convention de non
concurrence : le salarié s’engage à ne pas travaillé au profit d’un concurrent en fin de
contrat de travail afin de protéger l’entreprise employeur contre la violation du secret.
La jurisprudence tempère cette clause parce que le salarié doit vivre donc doit
travailler. Le débauchage devient irrégulier si un commerçant aide le personnel d’un
autre commerçant à quitter l’entreprise alors qu’il y a une clause de non concurrence
ou sans respecter le délai de préavis.
B- Le dénigrement
Il consiste à jeter le discrédit sur une entreprise ou sur ses produits. Il y a des
procédés qui peuvent ressembler à un dénigrement mais qui ne le sont pas : la
publicité comparative. Cela consiste à comparer les prix des produits identiques dans
les mêmes conditions chez deux commerçants différents. Cette comparaison
contribue à assurer la transparence d’un marché qui est soumis à la concurrence. Et
en ce sens elle ne constitue pas un acte de concurrence déloyal donc ce n’est pas
un dénigrement à proprement parlé. Mais dans le Code de la consommation il est
prévu que cette publicité comparative ne peut entrainer le discrédit ou le
dénigrement.
C- La confusion
On peut utiliser une enseigne proche de celle d’un concurrent, on peut imiter la
marque du concurrent, le conditionnement des produits du concurrent. A nouveau la
jurisprudence rappelle que la confusion soit intentionnelle ou non.
D- Le parasitisme
C’est le fait de tirer profit des initiatives des efforts de la réputation d’un
concurrent afin de concourir ou d’entamer sa clientèle. Le parasitisme ne doit pas
être assimilé à la confusion. La confusion consiste en un risque de méprise chez la
clientèle donc je chercher à tromper la clientèle ; alors qu’ici on se place dans le
sillage d’un autre commerçant pour profiter des retombés sans chercher réellement à
s’approprier le nom d’autrui, le produit d’autrui…
Ce principe s’exprime par l’interdiction et la condamnation de nature à mettre en
échec ce principe. Il peut s’agir de comportements qui tendent à restreindre le jeu de
la concurrence. Il peut s’agir de comportements anti concurrentiels (concentrations)
E- Les comportements discriminatoires non justifiés
Ce qui est interdit c’est donc toute recherche ou l’obtention d’un avantage alors
qu’il y a en contrepartie aucun service réel. Le texte condamne tout rechercher ou
obtention d’un avantage qui soit manifestement disproportionné. Cela dit, parfois les
comportements discriminatoires peuvent être autorisée : la jurisprudence décide
qu’un traitement différencié ne constitue pas une pratique discriminatoire lorsque les
entreprises concernées opèrent sur des marchés distincts.
F- L’abus de dépendance
De plus, le texte énonce « Le fait de lier l’exposition à la vente de plus d’un
produit à l’octroi d’un avantage quelconque constitue un abus de puissance de vente
ou d’achat dès lors qu’il conduit à entraver l’accès des produits similaires des pts de
vente ».
G- La rupture brutale abusive
H- La violation de l’interdiction de revente hors réseau
I- Les conditions de règlements abusifs
§2 : La sanction
Deux types de sanctions qui sont prévus par l’article 442-6 : la nullité de
certaines clauses ou la responsabilité civile de l’auteur des comportements
répréhensibles
B- La nullité des clauses
Le grand II de l’article 442-6 déclare nulles les clauses par lesquelles une partie
cherche un avantage. De même l’avantage d’obtenir le paiement d’un droit d’accès
au référencement préalable à la passation de toute commande, ces clauses sont
frappées de nullité absolue. Autrement dit, ces comportements sont considérés
comme contraires à l’ordre public.
C- La responsabilité civile
La responsabilité civile est consacrée par l’article 442-6. Dès le début de cet
article, le législateur énonce que « l’auteur des comportements répréhensibles
engage sa responsabilité ». Cette responsabilité est fondée sur le droit commun
c'est-à-dire la plupart du temps sur les articles 1382 et suivants du Code civil. Ces
textes sont ceux qui consacrent avec leurs conditions, leurs effets, toutes les règles
sur la responsabilité extra contractuelle. L’action en responsabilité va elle aussi être
exercée selon les conditions et règles du même droit commun. Par exemple, elle
sera portée devant la juridiction civile ou commerciale selon la qualité des parties en
présence. De même pourra exercer cette action toute personne qui justifie d’un
intérêt.
C- Les ententes prohibées
3- Le droit communautaire
Ce qu’il faut retenir de ce texte c’est que cet article suppose pour l’entente soit
prohibée, la réunion de trois conditions : il faut un accord ou une pratique concertée ;
il faut ensuite que l’accord ait pour objet ou pour effet d’empêcher de restreindre ou
de fausser le jeu de la concurrence à l’intérieur du marché unique ; il faut que le
commerce entre les Etats membres soit affecté ou soit susceptible d’être affecté par
ces pratiques.
L’article 81 énonce que ces dispositions qui interdisent ces ententes prohibées
peuvent être déclarées inapplicables si les accords ou les pratiques contribuent à
améliorer la production ou la distribution des produits ou bien à promouvoir le
progrès économique, technique tout en réservant aux utilisateurs une partie
équitable aux profits qui en résultent. L’entente cessera d’être prohibées (ex. dans
les circuits de distribution, on ne peut pas parler d’entente prohibée).
4- Le droit français
L’entente suppose une pluralité d’entreprises qui vont se concerter entre elles
pour fausser le jeu de la concurrence. La preuve est libre. Elle peut résulter de
l’indice, de présomptions qui permettent d’établir l’existence d’une entente prohibée.
4- Le droit français
Cet abus a été introduit en France par l’ordonnance du 1er décembre 1986 dans
le but de protéger les fournisseurs eux-mêmes contre la grande distribution. Nous
retrouvons cet abus de dépendance économique dans l’article 420-2 al2. Ce texte
prohibe l’exploitation abusive par une entreprise ou un groupe d’entreprises de l’état
de dépendance économique dans lequel se trouve à son égard une entreprise
cliente ou fournisseur. Ce n’est plus un secret pour personne que la grande
distribution est concentrée entre les mains de quelques opérateurs. Il suffit que cette
grande distribution refuse de vendre un produit pour porter préjudice au fournisseur.
La loi d’aout 2005 a donc ajouté que les abus de dépendance économique peuvent
notamment consister en un refus de vente.
2- La nature des sanctions
Le règlement du 16 décembre 2002 complété par celui de 2004 les définit. Ces
règlements permettent à la commission de prononcer des amendes aux entreprises
si celles-ci commettent des infractions à l’article 81 ou 82. Le montant de l’amende
dépend de la gravité de l’infraction avec cette précision que cette amende ne doit
pas dépasser 10% du chiffre d’affaire total réalisé au cours de l’exercice précédent
l’infraction par chaque entreprise ayant participé à l’infraction. Parallèlement à
l’amende la commission dispose du pouvoir de contraindre les entreprises
contrevenantes à mettre fin aux infractions. Le procédé le plus courant consiste à
prononcer des astreintes.
D- Les sanctions en droit français
En France trois pouvoirs ont qualité pour prononcer des sanctions contre les
entreprises anti concurrentielles : le conseil de la concurrence – juridictions civiles et
commerciales – juridictions pénales
1- Le conseil de la concurrence
Articles 464-1 et suivants du code de commerce. L’article 464-1 nous dit
comment le conseil peut être saisi : à la demande du ministre de l’économie et à la
demande d’autres personnes qui sont mentionnées à l’article 462-1. Il s’agit des
entreprises elles-mêmes, il peut s’agir de toute collectivité territoriale, de toute
organisation professionnelle, de toute organisation syndicales, de toute organisation
de consommateurs agrées… A chaque fois on vérifie que la personne qui saisit le
conseil a intérêt à agir. Le conseil de la concurrence peut aussi se saisir lui-même s’il
a connaissance d’un comportement répréhensible.
L’article 464-1 décide que le conseil prend les mesures conservatoires qui lui
sont demandées ou sui lui paraissent nécessaires. Pour que ces mesures soient
prises, il faut que la pratique dénoncée porte une atteinte grave et immédiate à
l’économie générale ou à l’économie du secteur intéressé ou à l’intérêt des
consommateurs ou encore aux intérêts de l’entreprise plaignante. Le texte vise une
atteinte grave et immédiate. Exemple : les tribunaux décident que l’insertion dans un
contrat passé par une entreprise qui est en position dominante. L’insertion dans ce
contrat d’une clause d’exclusivité d’une durée d’un an avec une tacite reconduction,
peut justifier l’octroi de mesures conservatoires alors que cette pratique risque de
faire obstacle à l’ouverture du marché à de nouveaux entrants. Cependant, la même
jurisprudence décide qu’un éventuel manque à gagner pour une entreprise ne suffit
pas à lui seul pour caractériser l’atteinte grave et immédiate qui justifierait le
prononcé d’une mesure d’urgence. On voit apparaître ici une notion d’urgence qu’il
faut prendre en considération. Ces mesures conservatoires doivent être limitées à ce
qui est nécessaire pour faire face à l’urgence.
[Cet encadrement s’explique quand on sait que le principe est celui de la liberté
de la concurrence. L’atteint à cette liberté doit être strictement limitée et justifiée.
Cela explique ces textes, on parle de comportements répréhensibles mais on
encadre la sanction]
Le conseil peut adresser aux auteurs des actes répréhensibles des injonctions,
prononcer des sanctions.
Les sanctions pécuniaires : l’article 464-2 décide que ces sanctions tiennent
compte d’un faisceau d’éléments : on doit tenir compte de la gravité des faits
reprochés, de l’importance du dommage causé à l’économie, de la situation de
l’organisme ou de l’entreprise sanctionnée, la réitération des pratiques prohibées…
Le texte précise que les sanctions doivent être déterminées individuellement pour
chaque entreprise ou organisme sanctionné et de façon motivée pour chaque
sanction. Le texte va encore plus loin en précisant le montant de la sanction. Il fait
une distinction selon que le contrevenant ait ou non une entreprise. Si le
contrevenant n’est pas une entreprise, le montant de la sanction ne peut pas
dépasser 3 millions d’euros. Si le contrevenant est une entreprise, le montant
maximum de la sanction est de 10% du montant du chiffre d’affaire mondial le plus
élevé réalisé au cours d’un des exercices clos depuis l’exercice qui a précédé celui
au cours duquel des comportements répréhensibles se sont réalisés. Ces sanctions
peuvent être complétées par d’autres sanctions. Le conseil de la concurrence peut
ordonner la publication, la diffusion ou l’affichage de sa décision selon certaines
modalités. Il peut également ordonner l’insertion de la décision ou un extrait de la
décision dans le rapport qui est établi sur les opérations de l’exercice par les
dirigeants de l’entreprise elle-même. Comme cela existe en droit communautaire, il y
a des mesures de clémence qui permettent au conseil de la concurrence d’atténuer
la sanction. Ainsi si un opérateur ne conteste pas la réalité des comportements
répréhensibles qui lui sont reprochés et s’il s’engage à modifier ces comportements
pour l’avenir, le conseil de la concurrence pourra en tenir compte et le montant
maximum de la sanction sera réduit de 50%. Les décisions du conseil de la
concurrence sont susceptibles de recours devant la cour d’appel de Paris (art 464-8
du code de commerce).
2- Les sanctions prononcées par les juridictions civiles et commerciales
L’article 420-1 sanctionne par la nullité tout engagement, toute convention, toute
clause contractuelle qui se rapporte à une pratique prohibée par les articles 420-1 et
420-2. Ces textes prohibent tout accord ayant pour effet ou objet d’empêcher, de
restreindre ou de fausser le jeu de la concurrence sur un marché. Ils prohibent l’abus
de position dominante. Les juridictions civiles et commerciales doivent constater et
prononcer cette nullité. Ces juridictions peuvent être saisies par le ministère public,
par le ministre de l’économie et des finances ou par le conseil de la concurrence ou
encore par les victimes des comportements répréhensibles. S’il y a un préjudice subi
par l’un de ces demandeurs partiels, ce préjudice pourra être réparé par la juridiction
saisie qui réparera le préjudice sur le fondement des articles 1382 et suivants. Les
tribunaux ont le plus grand mal à chiffrer le préjudice.
3- Les juridictions répressives
Ce même article énonce que le tribunal peut ordonner que sa décision soit
publiée intégralement ou par extraits dans les journaux.
Le droit des concentrations est dominé par deux textes : en France, la loi du 15
mai 2001 et en droit communautaire, le règlement n°139/2004 du 20 janvier 2004.
Ces deux textes nous permettent de cerner la notion de concentration.
§1 : La notion de concentration
Aussi bien le règlement du 20 janvier 2004 que l’article 430-1 nous donnent une
définition de la concentration.
1- Droit communautaire
En droit français on a une conception qui est très analogue à celle que se fait le
droit communautaire de la notion de concentration. L’art 430-2 du Code de
commerce décide que la réglementation des concentrations sera applicable lorsque
trois conditions sont réunies. 1- Il faut que le chiffre d’affaire total mondial de
l’ensemble des entreprises ou du groupe de personnes (physiques ou morales)
parties à la concentration soit supérieur à 150 millions d’euros. 2- Le chiffre d’affaire
total réalisé en France par au moins deux des entreprises ou bien du groupe de
personnes morales ou physiques concernés, soit supérieur à 50 millions d’euros. 3-
L’opération ne doit pas entrer dans le champ d’application du règlement sur le
contrôle des opérations de concentration entre les entreprises (règlement du 20
janvier 2004). Il ne faut pas que la même réglementation tombe sous le coup de la
réglementation communautaire sinon le droit français ne pourra pas la prendre en
charge (rôle du droit communautaire). Cela dit, dans certaines versions du texte,
l’article 430-2 continue à viser un règlement du 21 décembre 1989. Il faut remplacer
ce règlement par celui du 20 janvier 2004.
- Pré notification et notification :
- Contrôle :
- Décision :
Soit elle déclare la concentration compatible avec le marché commun, soit elle l’a
déclare incompatible avec le marché commun, soit elle ordonne la déconcentration
dans le cas où l’opération notifiée aurait déjà été réalisée avant même d’avoir l’avis
et la décision de la commission (entreprises pressées qui notifient et se livrent
directement à l’opération sans attendre l’avis ou la décision de la commission).
2- Droit français
PARTIE
II : Le droit de la consommation
Depuis les années 70, la protection du consommateur s’est progressivement mise en
place. Un Code de la Consommation a était promulgué le 26 Juillet 1993. Il a était
modifié à plusieurs reprises.
Qu’est-ce qu’un consommateur ?
Le droit de la consommation concerne les règles applicables aux relations
entre professionnels et consommateurs. Mais le Code n’a pas défini le
consommateur. Depuis quelques années, la cours de Cassation refuse la
protection à celui qui conclu un contrat ayant un rapport direct avec l’exercice
de son activité professionnel. Ce rapport direct étant laisser à l’appréciation
des juges du fonds (= juges du 1er degré => TGI, TI,…).
Consommateurs doivent être informés : règles d’affichage des prix, des conditions de
vente, des caractéristiques… Ils doivent être assurés de la loyauté des pratiques
commerciales comme la pub, VAD, soldes…Ils sont protégés contre les clauses
abusives. DGCCRF veille sur les variations inhabituelles de prix.
Créé par décret du 27 mars 1997. Organisme consultatif placé auprès du Ministre de
la Consommation. Partenaire privilégié des pouvoir publics. DGCCRF en assure le
secrétariat. Composé de représentants des entreprises et des consommateurs.
Confrontation et concertation entre représentants des intérêts collectifs des
différents acteurs économique.
II Saisine
En cas d’accident ou de simple risque. Peut être saisie par toute personne physique
ou morale ou s’autosaisir. Procédure : adresser un courrier explicatif au Président de
la CSC. Autorité judiciaire peuvent demander son avis avant une décision de justice.
Loi Royer 27/12/73 : elles ont la possibilité d’agir en justice pour défendre l’intérêt
collectif de leurs adhérents.
Loi 5/01/88 : action préventive en matière de lutte contre les clauses abusives.
Ministère public défend l’intérêt général, les victimes leurs intérêts personnels.
L’association de consommateurs peut se porter partie civile lorsque l’intérêt collectif
des consommateurs est concerné et demander des dommages et intérêts.
Pas dans la loi. Message bref à l’attention des consommateurs qui atteste qu’un
produits présente des qualité. But promotionnel et informatif.
1) Les signes de qualité en droit interne
- Les appellations d’origine
- Les labels et certifications des produits agroalimentaires
2) Les signes de qualité en droit communautaire
- Les appellations d’origine protégée
- Le marquage CE
- Le label écologique ou éco-label
Suite à un démarchage, le consommateur n’est pas volontaire et donc pas prêt, pas
assez informé sur son achat.
Le refus de vente est également sanctionné par le Code Pénal (art. 225-1 à 225-4).
C’est considéré comme un délit, donc risque d’emprisonnement.
La plupart des contrats signés par les consommateurs sont des contrats d’adhésion (
pas à négocier par le consommateur) et le professionnel aura naturellement
tendance à protéger ses intérêts dans ce type de contrats clauses abusives.
Suppression des clauses abusives du contrat. Ce type de clause peut entraîner une
nullité partielle ou totale du contrat.
Le vice caché est : antérieur à la vente (le vendeur détenait la chose au moment de
la création du défaut) ; il est non apparent et non connu de l’acheteur (l’acheteur ne
peut se prévaloir d’un défaut qu’il connaissait) ; il est suffisamment important (le vice
caché rend la chose inutilisable) : le défaut doit faire obstacle à une utilisation
normale pour l’acquéreur de la chose vendue
L’acheteur qui est victime d’un vice caché devra se retourner contre le vendeur dans
un bref délais (5 jours à 2 ans). La jurisprudence donne un délais moyen de 3 mois
pour se retourner contre le vendeur. 2 cas de figure :
- le vendeur est un particulier et si le vice caché est avéré et que le délais est
respecté, il devra rembourser tout ou partie du bien (sans dommages et intérêts)
Elles sont accordées par le vendeur, mais ne sont pas obligatoires. Elles sont mises
en place pour 2 raisons : raisons commerciales = argument de vente (garantir le bon
fonctionnement en assurant la bonne réparation des pannes) ; pour éviter les
problèmes liés à l’obligation de garanties légales
Un ministère ou un secrétariat d’état est chargé depuis 1976 des intérêts des
consommateurs. Un comité interministériel de la consommation a était créé.
Un conseil national de la consommation organise la concertation entre
l’administration, les consommateurs et les producteurs.
L’Institut National de la Consommation (INC) joue un tripe rôle :
- Il procède à des expertises techniques avec le laboratoire d’essai.
- C’est un centre d’information et de documentation par ses
publication (ex : 60 millions de consommateurs)
- C’est un organe de réflexion.
B. Les associations de consommateurs :
Nombreuses, elles sont un contre-pouvoir vis-à-vis des entreprises. Il existe
deux grandes catégories :
- Les associations à vocation généraliste.
- Les association spécialisé (ex : défense des locataires).
Dix-huit associations sont actuellement agréées sur le plan national. Seul les
association agréée :
- Peuvent saisir le conseil de la concurrence.
- Sont représentés dans différents organismes officiels (dont l’INC)
- Peuvent agir en justice en exercent une action Civile devant les
tribunaux répressifs (ex : Elles pourront demander la suppression
d’une clause illicite dans un contrat ; demander la réparation d’un
préjudice subi par plusieurs consommateurs).
- Par l’action en représentation conjointe qui permet à l’association
d’agir au nom d’au moins deux consommateur victime (art. 422-1 du
Code de la Consommation).
- Publicité en ligne par télécopieur ou mobile (loi du 21 juin
2004) :
Trois conditions :
o Elle doit rendre clairement identifiable la personne physique ou
morale pour le compte de laquelle elle est réalisée.
o Est interdite la prospection utilisant les coordonnées d’une
personne physique qui n’a pas exprimé son consentement
préalable à recevoir des prospections directes par ces
moyens.
o Le destinataire doit se voir offrir la possibilité de s’opposer
sans frais à l’utilisation de ses coordonnées.
B. Les sanctions :
1. Pénales :
Amande de 37 500€, le maximum peut-être porté à 50% des dépenses
de la publicité.
2. Civiles :
C. Les organismes vérificateurs :
- Le BVP (Bureau de Vérification de la Publicité) : association crée
en 1953, exerce un contrôle préventif.
- Le CSA (Conseil supérieur de l’Audiovisuel) institué en 1989,
exerce un contrôle à posteriori sur les publicités à la télévision.
D. L’information :
Le commerçant doit renseigner de façon très précise le client :
1. Sur les produit :
Par un étiquetage informatif :
o poids
o Composition
o Conditions de conservation
o Date de fabrication et de péremption, …
La loi du 15 mai 2001 précise que l’étiquetage d’un produit vendu
sous marque de distributeur doit mentionner le nom et l’adresse du
fabricant. Elle précise également que pour certains produits la
mention relative à l’origine est inscrite en caractère d’une taille égale
à celle de l’indication du prix.
2. Sur le prix :
Il doit être mentionné par marquage, étiquetage ou affichage. Le prix
à l’unité de vente doit être indiqué. Quand des annonces de
réduction de prix (promotions) sont faite, l’annonce doit fixer une
période ou un nombre de produit et le vendeur est tenu de satisfaire
toutes les demandes pendant la période annoncée aussi longtemps
que le nombre publié n’a pas était atteint.
3. Sur les délais de livraison :
Ces obligations d’information sont étendues aux prestataire de
services.
Le professionnel à également une obligation de conseil.
Cette obligation de conseil comme l’obligation d’information du
professionnel est de plus en plus retenu par la jurisprudence et
découle de l’obligation générale de loyauté dans le contrat (Article
1134 du Code Civile).
Les conseils vont varier selon l’objet du contrat et les besoins du
consommateur.
4. Dans le cas de contrats tacitement reconductibles :
Depuis la loi du 8 janvier 2005, le professionnel prestataire de
services doit informer le consommateur par écrit de la faculté qu’il a
à ne pas renouveler son contrat au plus tôt 3 mois et au plus tard 1
mois avant le terme initialement prévu par la résiliation. A défaut
d’information le consommateur peut mettre fin gratuitement au
contrat à tout moment à compter de la date de reconduction du
contrat. Les avances effectuées après la dernière date de
reconduction doivent être remboursé dans un délai de 30 jours.
1. Protection dans les contrats :
Les clauses des contrats doivent êtres présentés de façon claire et
compréhensives et s’interprètent en cas de doute dans un sens
favorable au consommateur.
Le refus de vente et sanctionné pénalement quand il est exercé à
l’encontre d’un consommateur.
Certains procédés de vente sont interdis ou réglementés (ex : Les
soldes => Ne peuvent avoir lieu que deux fois par an et ne peuvent
excédés 6 semaines par période).
2. Le consommateur bénéficie dans certains contrats d’un délai :
Délais de réflexion avant la conclusion d’un contrat de 10 jours, mais il
bénéficie aussi d’un délais de rétractation de 7 jours après la signature
du contrat.
Le non respect de ces délais par les professionnel entraîne des
sanctions pénales.
3. Le fabricant ou le vendeur sont également tenu :
D’une obligation de sécurité si la chose objet du contrat cause des
dommages.
B. Protection contre les clauses abusives :
Dans le relations entre professionnels et consommateur, on est presque
toujours en présence de contrat d’adhésion. Donc, le législateur a souhaité
intervenir des 1978 pour sanctionner la pratique des clauses abusives.
1. Définition de la clause abusive et champ d’application :
Art L132-1 du Code de la Conso : « sont abusives les clauses qui
ont pour objet de créer au détriment du non professionnel un
déséquilibre significatif ». La loi précise que ce caractère s’apprécie
en se référent à toutes les circonstances qui entourent la conclusion
du contrat et aux autres clauses du contrat.
La question s’est posé de savoir si on pouvait assimilé à un
consommateur, un professionnel qui n’est pas de la même
spécialité que son co-contractant (ex : Un maçon qui achète de
tuiles ; Un agent immobilier qui fait l’acquisition d’un système
d’alarme ;…)
Dans un premier temps la jurisprudence a adopté une conception
large en adoptant la protection contre les clauses abusives au
professionnels qui pour le bien ou le service considéré « se trouvent
dans le même état d’ignorance que n’importe qu’elle autre
consommateur ».
Désormais la jurisprudence a une conception plus étroite si le
contrat a « un rapport directe avec l’activité du professionnel, la
protection est écarté ».
2. Lutte contre les clauses abusives :
La commission de clauses abusives est chargé d’analyser ces
contrats types proposés au consommateur et peut émettre des
recommandations. Bien sur ces recommandation n’ont pas de
valeur contraignante mais elles conduite souvent les professionnel à
modifier eux même leurs contrats. Si les professionnels ne change
pas cette clause d’eux même, les associations de consommateur
peuvent saisir les tribunaux pour demander la suppression de la
clause abusive contenu dans le contrat type