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FAILLITES BANCAIR

Faillites bancaires : comment protéger votre épargne ?

Banques, États… tout ce beau monde est « trop gros pour faire faillite » dit-on pour justifier
l’injustifiable – et notamment une taxe arbitraire sur les dépôts – mais un jour il faudra quand
même acter les pertes.

Qu’adviendra-t-il de votre banque, de vos comptes courants, de vos livrets, de votre assurance-vie
si un pays, si votre banque est en proie à une crise de liquidité ou de solvabilité ? Comment répartir
judicieusement vos dépôts ? Une banque trop grosse pour faire faillite ou au contraire une petite
banque à l’abri des dérivés ou des scandales de trading ? Dans votre épargne, comment repérer les
produits dangereux, susceptibles de se volatiliser ?

Comprendre les vices du système actuel


Pour pouvoir pleinement mettre à profit les réponses que nous vous donnons, vous devez vous
familiariser avec les vices du système actuel. Nous avons aujourd’hui un système financier qui ne
fonctionne plus normalement avec une Banque centrale dans une position inédite :

• une banque centrale prêteuse en dernier ressort car le marché monétaire ou interbancaire ne
fonctionne plus (les LTRO remplacent les MRO, la liquidité ne circule plus) ;

• une banque centrale acheteuse en dernier ressort des dettes souveraines des pays en danger
car le marché obligataire secondaire de ces dettes ne fonctionne plus ;

• une banque centrale qui use et abuse de deux privilèges : émission de monnaie, donc de dette
non exigible, et absence de valorisation des actifs en valeur de marché comme pour une
banque de « droit commun ».

Il n’y a pas de limite technique à cette situation, mais il y a tout simplement des limites économiques
et financières évidentes : risques d’inflation à terme et de fuite devant la monnaie.

Ces risques, vous devez les connaître précisément pour être capable de sentir le vent tourner et
prendre les bonnes dispositions. Il est important que vous connaissiez les points faibles de la banque
qui abrite vos dépôts, votre épargne. Il est vital que vous sachiez ce qui se love dans vos produits
d’épargne et les risques de contrepartie qui pèsent dessus.

Le fonctionnement bancaire altéré de la zone euro


La zone euro ne fonctionne plus correctement car les capitaux des épargnants allemands ne sortent
plus vraiment d’Allemagne pour aller financer les déficits des pays du sud de la zone.

La BCE fait office d’intermédiaire selon le mécanisme suivant : l’excédent d’épargne des Allemands
alimente des dépôts bancaires à la BCE et explique le solde créditeur de la Bundesbank à la BCE.
Par ailleurs, la BCE a essentiellement financé les pays déficitaires par les LTRO.

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Il y a bien au final transfert d’épargne :

¾ la BCE a prêté aux banques espagnoles et italiennes qui ont utilisé une partie importante de
ce cash pour acheter des titres d’État de leurs pays ;

¾ ces emprunts financent les dépenses publiques et les importations en provenance d’Allemagne
et des pays excédentaires du nord de la zone ;

¾ ce qui à son tour vient accroître les dépôts allemands dans leurs banques et donc les dépôts
des banques allemandes auprès de la BCE.

La situation devient insoutenable parce que vis-à-vis du système inter-banques centrales nationales
de la zone euro (appelé TARGET 2 pour Trans-European Automated Real-time Gross settlement
Express Transfer), les soldes créditeurs des banques centrales nationales des pays excédentaires et
les soldes débiteurs des banques centrales nationales des pays déficitaires ne font que s’accroître.

Le risque systémique au cœur de la banque


Quels sont les risques naturels de l’activité bancaire ? Sans catastrophisme nuisible, il faut
comprendre si les risques de votre banque sont maîtrisés.

Il faut aborder ce que l’on appelle très pompeusement le risque systémique. Que recouvre ce type
de risque ? Eh bien, que le système économique et financier tout entier est en danger.

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Pourquoi l’activité bancaire est-elle dite systémique ?


L’activité bancaire irrigue toute l’économie.

¾ Parce que l’économie ne peut se développer sans crédit, le crédit qui finance la vraie création
de richesses. Les banques réalisent une adéquation entre l’offre et la demande de crédit
nécessaire à la croissance économique.

¾ Parce qu’elle sécurise les dépôts et de manière générale l’épargne. Une chute de la valeur de
l’épargne aurait des conséquences négatives pour la consommation future et l’investissement
futur. La bonne circulation de l’argent facilite les échanges et donc la vie économique.

¾ Parce qu’avec la mondialisation et la libre circulation des capitaux, les risques se propagent
plus facilement qu’auparavant.

À la différence de la grande crise des années 1930 et de nombreuses crises du xxe siècle, nous vivons
aujourd’hui dans un système économique beaucoup plus instable pour au moins 3 raisons :
– plus de sophistication et de complexité des instruments financiers avec toujours plus
d’innovations financières, que les régulateurs ne maîtrisent pas complètement… ;
– mondialisation et interactions entre les acteurs avec plus de risques de voir survenir une
contagion ;
– normes comptables et prudentielles qui peuvent accentuer les périodes de dépression ou, à
l’opposé, le gonflement des bulles. Ceci crée des risques permanents de crise de solvabilité
pour tous (les entreprises, les ménages, les États…) lorsque les bulles éclatent et que les prix
d’actifs financiers surévalués se retournent violemment.

Voici quelques exemples permettant de comprendre cet aspect de la mondialisation des crises et
de leur diffusion.

¾ Il y a la contagion entre actifs liés au besoin de cash. Un investisseur institutionnel dans


l’incapacité de vendre des actifs pourris et illiquides est confronté à des besoins de liquidités
(respect de ratios réglementaires, anticipations de demandes de remboursement de la part
de clients). Cet investisseur sera alors forcé de vendre des actifs sains et liquides, accélérant
la déconnexion entre le prix de cet actif et sa valeur fondamentale et la propagation d’un
choc local en crise globale.

¾ Il y a la contagion entre actifs pour des raisons prudentielles et réglementaires. Tel établissement
va vendre par exemple des titres dont la note est dégradée et/ou qui consomment trop de
fonds propres ce qui dégrade ses ratios de solvabilité. Là encore, un choc local peut alors
vite se transformer en crise globale.

¾ Dans le prolongement de la contagion précédente, il y a la contagion entre actifs pour des


raisons comptables. Dans le cadre du pilotage semestriel et surtout annuel, on voit très souvent
des investisseurs ou des banques vendre des actifs sains sur lesquels ils peuvent encore réaliser
des plus-values qui viendront compenser les moins-values latentes ou réalisées sur d’autres
actifs. Là encore la valeur de certains actifs se déconnectera des fondamentaux.

Les difficultés du secteur bancaire sont contagieuses et de nature à mettre en péril l’économie et la
société dans son intégralité.

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Qu’est-ce que l’aléa moral ?


Ces risques servent de prétexte à justifier ce que l’on appelle l’aléa moral.

L’aléa moral consiste à dire : « telle faillite serait tellement cataclysmique qu’il y aura toujours des
sauvetages en dernier ressort (mécanismes de mutualisation avec de l’argent public ou/et de la
création de monnaie banque centrale) ».

Ainsi le problème du défaut d’un grand État souverain ou d’une grande banque (ce que l’on va
qualifier de risques extrêmes) est vite évacué sur l’autel de l’aléa moral.

Naturellement, les stress-tests qui ont été organisés ces dernières années pour vérifier la solidité
des banques européennes et américaines n’ont pas vocation à simuler un scénario de fin du monde
puisque cela reviendrait à créer un cercle vicieux de prophéties auto-réalisatrices.

L’objectif des stress-tests est de recapitaliser les maillons les plus faibles, pas de les casser. La difficulté
de ce type d’exercice est de trouver le juste équilibre afin d’être suffisamment crédible. L’aléa moral
pose néanmoins de sérieux problèmes avec un report dans le futur des crises : finances publiques
de plus en plus dégradées, pressions fiscales de plus en plus insupportables, perte de crédibilité de
plus en plus forte des banques centrales, etc.

Les banques recourent de plus en plus fréquemment à l’intervenant de dernier ressort : les banques
centrales. Contrairement aux banques en situation de baisse des fonds propres provoquée par des
moins-values latentes ou réalisées sur certains actifs détenus, une banque centrale n’est pas dans
l’obligation de se recapitaliser. Mais l’absurdité de la situation, c’est que s’il fallait recapitaliser la
BCE, ceci serait fait par les États de la zone euro à hauteur du poids de ceux-ci dans le capital de
la BCE. Ubuesque non ? La banque centrale sauve des États en achetant leur dette qui servirait
pour partie à la recapitaliser.

On surnage en pleine finance de crise : le malade est pris en charge par un médecin lui-même soigné
par le malade qu’il cherche à guérir.

En résumé, nous sommes aujourd’hui dans un système qui ne fonctionne plus normalement avec
une dépendance inédite à la Banque centrale.

¾ Une banque centrale prêteuse en dernier ressort car le marché monétaire ou interbancaire ne
fonctionne plus (les LTRO remplacent les MRO, la liquidité ne circule plus).

¾ Une banque centrale acheteuse en dernier ressort des dettes souveraines des pays en danger
car le marché obligataire secondaire de ces dettes ne fonctionne plus.

¾ La banque centrale use et abuse de deux privilèges : émission de monnaie, donc de dette non
exigible, et absence de valorisation des actifs en valeur de marché comme pour une banque
de « droit commun ».

Il n’y a pas de limite technique à cette situation, mais il y a tout simplement des limites économiques
et financières évidentes : risques d’inflation à terme et de fuite devant la monnaie.

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Les quatre bons réflexes


pour construire votre stratégie défensive
¾ Premier réflexe : la diversification des contreparties bancaires.

¾ Deuxième réflexe : parmi cette diversification, évitez les établissements ayant aujourd’hui une
activité de trading de taille trop importante… En cas de difficulté, il peut être difficile pour
cette banque d’être renflouée.

¾ Troisième réflexe : il faut suivre le fonctionnement de la zone euro et notamment l’évolution


des soldes débiteurs et créditeurs des banques auprès de leurs banques centrales nationales
(système Target).

¾ Quatrième réflexe : allouez votre épargne entre :

– celle que vous allez confier aux banques, c’est ce que l’on appelle l’épargne intermédiée ;
– et celle qui sera investie sur les marchés en gestion déléguée (OPCVM, Assurance-vie) ou en
gestion directe (trackers, futures, forex…) ; ce que l’on va appeler l’épargne désintermédiée
au sens large.

Votre stratégie défensive


en termes de produits d’épargne
Le tableau ci-dessous vous permet d’organiser la diversification de vos produits d’épargne en limitant
le cas échéant vos avoirs par établissement au niveau des plafonds garantis.

Nature de l’épargne
Epargne réglementée type Livret A, LDD, LEP centralisée à la CDC
(Groupe Caisse des Dépôts ou dans le bilan de la Banque)
Intermédiaire
Banque
Où va votre argent
CDC (Groupe Caisse des dépôts) ou banque
Risques
Défaut de la CDC (Groupe Caisse des Dépôts) ou faillite de la banque
Garanties
Fonds de garantie des dépôts (FGD) avec plafond de 100 K€ par déposant et par établissement

Nature de l’épargne
Epargne non réglementée et dépôts
Intermédiaire
Banque
Où va votre argent
Banque
Risques
Faillite de la banque
Garanties
Fonds de garantie des dépôts (FGD) avec plafond de 100 K€ par déposant et par établissement

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Nature de l’épargne
Obligations, TCN
Intermédiaire
Banque
Où va votre argent
Émetteur des titres (la banque est simplement dépositaire et donc vous restez propriétaire
de vos titres mais avez un risque de contrepartie sur l’émetteur des titres
Risques
Défaut émetteur
Garanties
Fonds de garantie des dépôts titres (FGD) avec plafond de 70 K€ par investisseur
et par établissement (en cas de fraude). Mais pas de garantie en cas de faillite d’un émetteur
(se couvrir avec CDS)
Autres risques
Utilisation frauduleuse de vos titres par la banque dépositaire

Nature de l’épargne
Obligations
Intermédiaire
Banque
Où va votre argent
Émetteur des titres (la banque est simplement dépositaire et donc vous restez propriétaire
de vos titres mais avez un risque sur l’émetteur)
Risques
Défaut émetteur
Garanties
Fonds de garantie des dépôts titres (FGD) avec plafond de 70 K€ par investisseur
et par établissement (en cas de fraude). Mais pas de garantie en cas de faillite d’un émetteur
(se couvrir avec CDS)
Autres risques
Utilisation frauduleuse de vos titres par la banque dépositaire

Nature de l’épargne
Actions
Intermédiaire
Banque
Où va votre argent
Émetteur des titres (la banque est simplement dépositaire et donc vous restez propriétaire
de vos titres mais avez un risque sur l’émetteur des actions)
Risques
Défaut émetteur
Garanties
Fonds de garantie des dépôts titres (FGD) avec plafond de 70 K€ par investisseur
et par établissement (en cas de fraude). Mais pas de garantie en cas de faillite d’un émetteur
(se couvrir avec dérivés actions)
Autres risques
Utilisation frauduleuse de vos titres par la banque dépositaire

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Nature de l’épargne
Assurance-vie (fonds en euros)
Intermédiaire
Banque ou assureur
Où va votre argent
Assureur
Risques
Faillite de l’assureur uniquement puisque le capital est garanti par la compagnie
Garanties
Fonds de garantie des assurances de personnes avec plafond de 70 K€ par assuré
et compagnie d’assurance

Nature de l’épargne
Assurance-vie (fonds en UC)
Intermédiaire
Banque ou assureur
Où va votre argent
Émetteurs des unités de compte
Risques
Faillite de l’assureur mais aussi défaut de remboursement des émetteurs de titres obligataires
et faillite des émetteurs d’actions
Garanties
Pas de garantie explicite en cas de défaut des émetteurs. Sauf options pour les garanties
plancher vie ou décès

Comment choisir les contreparties (banque, courtier, assureur)


auxquelles vous allez confier votre argent

Si les banques se retrouvent en difficulté pour financer l’économie à long terme, de nouveaux acteurs
vont alors se substituer aux acteurs traditionnels : des assureurs, des fonds de pension, banques
émergentes qui ont moins de contraintes de liquidité et de risque de transformation.

Nous assistons déjà à la création de nouveaux partenariats ou de nouveaux fonds :

¾ entre banques et assureurs tels celui du Crédit Agricole avec Axa. Il s’agit ici de profiter
des plus grandes marges de manœuvre de l’assureur en termes de liquidité pour lui faire
souscrire entre 70 % et 80 % des montants de prêts octroyés par la banque sur une opération
spécifique ;

¾ dans le même esprit, les fonds spécialisés dans le financement à long terme immobilier de
qualité de type bureaux et commerces, infrastructures se multiplient : Groupama AM (pour
asset management), La Banque Postale AM, Natixis AM, La Française AM ;

¾ nous voyons renaître également une titrisation raisonnable et maîtrisée sur certains marchés
spécialisés tels que les PME ou les collectivités locales. Le Crédit Mutuel a su récemment
désintermédier le financement de clients du secteur public territorial par la création d’un
fonds commun de titrisation.

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Avantage – inconvénients des placements


intermédiés (en banque)

L’intermédiation financière fait porter le risque à l’intermédiaire. Vous endossez moins de risques
donc vous avez moins de gains.

La banque utilise en partie les dépôts pour accorder des crédits (financement externe intermédié
sans création monétaire) mais elle supporte le risque de crédit. Ce n’est donc pas parce que votre
banque ne récupère pas ses créances auprès de ses emprunteurs ou fait des pertes sur les marchés
financiers qu’elle peut décider de ne plus payer ses dettes envers les déposants, c’est-à-dire vous.
En tant que déposant vous ne profitez pas directement de la rentabilité de votre banque puisque
vous ne supportez pas le risque.

Les placements intermédiés bénéficient de deux écrans de protection.

¾ Le premier écran est l’intermédiaire lui-même. En cas de pertes financières de ce dernier, les
placements intermédiés ne sont pas touchés sauf en cas de défaut. Seule la rémunération
peut être éventuellement abaissée. Il y a transfert du risque de l’épargnant sur l’intermédiaire
bancaire.

¾ Le second écran est le fonds de garantie des dépôts (FGD) ou le fonds de garantie des
assurances de personnes (FGAP) financés par les banques, les assureurs et par l’État en
dernier recours. Il y a transfert du risque des épargnants et des intermédiaires bancaires sur
les fonds de garantie ou l’État.

En période de crise économique classique les placements intermédiés seraient plutôt défensifs pour
sécuriser votre patrimoine financier. Mais évidemment ce n’est plus le cas dans la crise de système
que nous connaissons.

Exemples de placements intermédiés : épargne sur les livrets bancaires, les comptes à terme, les PEL.

Avantages – inconvénients des placements


désintermédiés

Classiquement, en période de croissance et d’assez bonne visibilité sur les marchés financiers les
placements dits désintermédiés sont plus favorables. En effet, vous allez endosser plus de risques,
donc plus de gains.

Si les placements intermédiés vous protègent en tant que déposant ou assuré en cas de pertes de
l’intermédiaire et d’activation normale des fonds de garantie, elle ne va pas vous permettre de
bénéficier à plein, de l’éventuelle rentabilité des marchés.

Le moyen de profiter d’une rémunération plus élevée est donc d’utiliser les placements désintermédiés.

Le financement désintermédié va se développer pour certains émetteurs qui vont devoir se financer
de plus en plus sur le marché (émission d’actions, émissions obligataires) et de moins en moins via
le crédit bancaire.

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En tant qu’investisseur vous allez alors pouvoir trouver des opportunités d’investissement qui
vous permettront de profiter directement de la bonne santé d’émetteurs tout en en supportant
directement le risque.

Exemples de placements désintermédiés : actions, obligations, unités de compte des contrats


d’assurance-vie, parts de fonds qui vont financer des acteurs économiques qui auront moins accès
au crédit bancaire.

Équilibre à adopter

Au-delà de votre allocation d’actifs, équilibrez votre épargne entre placements intermédiés et
placements désintermédiés.

Par exemple, 40 % d’épargne intermédiée (en banque) : Comptes à terme boostés sur 12-24 mois
(les banques ont besoin d’épargne de bilan pour gérer leurs futurs ratios), PEL à 3,2 %, Livrets
autour de 3 %.

60 % d’épargne désintermédiée (hors banque)

 20 % d’actifs financiers : actions, obligations émises par des entreprises, parts de fonds diversifiés :
financement immobilier, titrisations transparentes… ;

 40 % d’actifs « réels » (or physique, SCPI,...).

Vous avez ainsi une triple diversification :


h Au niveau des classes d’actifs ;
h Au niveau des supports garantis ;
h Au niveau du type d’épargne (risque sur intermédiaire ou risque sur dépositaire).

Nous vous conseillons toujours de sous-pondérer l’assurance-vie compte tenu de nos scénarios de
krach obligataire.

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