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COMMENT NE PAS SUBIR LE NAUFRAGE

DE VOTRE BANQUE

Par Pierre Maumont


Conseil en investissement financier - Orias 09047708
Certification AMF
pmaumont@hotmail.fr

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Pourquoi nos banques peuvent faire faillite en 2021

Les banques sous perfusion de la BCE

Sans l’injection de milliers de milliards dans leurs bilans par la Banque Centrale
Européenne, elles sombreraient avec la crise économique déclenchée par le
Covid.

Entres Mars et Mai la BCE a octroyé aux banques de l’UE une aide totale de
1900 Milliards.

Ces montants pharaoniques, qui dépassent au total le PIB de l’Italie, signifient


simplement que les banques de l’UE sont en état de mort clinique. Il faut savoir
que leur agonie dure depuis au moins la crise de 2008.

Cette situation résulte de l’environnement des taux négatifs, dans lequel le


modèle des bancaire classique ne peut pas fonctionner.

Que les autorités monétaires voire politiques décident d’arrêter l’impression de


monnaie parce que cela détruit leur valeur, les banques s’effondrent dans les
semaines qui suivent.
Le risque de crise bancaire augmente avec l’impact financier du covid sur les
créances des banques

Les 160 milliards déversés dans l’économie pour soutenir les entreprises et la
consommation à travers les aides aux ménages n’ont que différé la survenance
des faillites.

Beaucoup d’entreprises sont, malgré les soutiens, cassées par l’affaissement de


la demande des ménages.

Quand les aides cesseront les entreprises qui ne fonctionnent plus tomberont
comme les feuilles à l’automne ! Les conjoncturistes de l’économie anticipent
un mouvement puissant de faillites d’entreprises dans les mois qui viennent.

Faillites d’entreprises-----→ prêts bancaires non remboursés -----→ pertes pour


les banques ---→ nouvelle détérioration de leurs bilans.

On ne pourra pas sauver les banques tous les 6 mois


S’il s’avérait dans les prochains mois que de nouveaux les banques glissent sur
la pente de la faillite, il faut se demander si l’injection massive de liquidités du
printemps pourra être réitérée.

En effet créer 2000 Milliards d’Euros à partir de rien, demande à y réfléchir à 2


fois, tant les conséquences sont délétères pour la monnaie.

La réponse sera décisive :

- Si c’est oui, c’est une avancée à marche forcée vers la dévaluation de


l’Euro, c’est-à-dire la concrétisation de l’appauvrissement des
populations Européennes.

- Si c’est non, il faudra sauver les banques en faisant payer les clients (loi
du Bail in) ou les contribuables.

- Il faut envisager une 3eme issue : celle d’une « nationalisation » du crédit


par la BCE. Les banques cesseraient d’être privées, et deviendraient des
guichets décentralisés de la BCE.
Et même une 4eme solution : la nationalisation par l’état après
renflouement par les clients ou/et les contribuables.

Cela présenterait au moins l’avantage de mettre fin à la fiction d’un


système bancaire privé dans un monde de taux négatifs.

Les probabilités que la situation tourne au détriment des


déposants sont donc majoritaires

En mettant en œuvre la politique des taux nuls puis négatif, la BCE acceptait
implicitement le sacrifice des banques universelles.

La destruction des banques pose aussi en creux une question : qui va payer
pour les renflouer ?
Parmi les heureux nominés pour payer, les déposants, et les contribuables sont
en première ligne.

Il faut considérer la situation actuelle, accepter de la regarder en face, et


s’interdire toute tentation de déni.

On peut se prémunir sinon totalement, avec une grande efficacité, contre ces
risques en prenant diverses mesures, qui une fois connues ne présentent pas
de difficultés insurmontables dans leur réalisation.

Les précautions de bon sens

L’idée est de réduire le plus possible nos dépôts dans les banques
universelles.

Cela concerne tous les types de dépôts, notamment :


- Comptes courants
- Comptes à terme
- Dépôts à terme
- Livrets bancaires

Il faut aussi éviter d’être actionnaire de sa banque. Les actions bancaires sont
devenues spéculatives, elles ne sont pas un placement qu’on peut mettre en
portefeuille pour le long terme sans s’en occuper.

Sont aussi proscrites les émissions obligataires des banques. En cas de faillites,
les obligataires (les porteurs d’obligations), ils sont en fait des prêteurs, ne sont
pas remboursés.

Il faut diversifier nos banques

Avantages :

- Cela divise le risque de perte totale (« pas tous les œufs dans le même
panier »)
- Et permet d’avoir plus d’avoirs en banque sans courir beaucoup plus de
risques.

Il faut avoir du cash à la maison

L’idée est de posséder une réserve d’autonomie de trésorerie qui permette de


continuer à fonctionner en cas de faillites bancaires (et probablement de
fermeture de banques).

Chacun estimera la durée souhaitable. 2 mois est un minimum.

Les dispositions moins connues du public

Diversifier les banques par nature de modèle économique

La raison de cette mesure est que le modèle de banque le plus menacé est celui
des banques classiques.
Malheureusement, c’est le modèle dominant en France.
Dans ce modèle, les banques tirent une part essentielle de leur « produit net
bancaire » de l’activité de prêteur.
C’est justement ce métier qui est invalidé par les taux négatifs !
Il s’agit des grandes banques Françaises : BNPP, SG, CA, BPCE, pour citer les
plus grandes en France. Leurs homologues de l’UE sont dans la même
situation.

Les alternatives aux banques classiques

Ce sont des banques dont l’équilibre des sources de revenus est différent.

- Les « banques privées ». Elles font surtout de la gestion de fortune. Leurs


revenus sont des commissions et des honoraires.
Elles ont un (gros) inconvénient : elles s’adressent à une clientèle
fortunée, donc restreinte.
Pour les ménages aisés, il peut être intéressant de prendre contact avec
des établissements.

- Les néo-banques indépendantes : elles ne font pas ou peu de prêts, c’est


le modèle économique de la tirelire.
Sauf malversations (mais le secteur bancaire est très surveillé en U.E.)
leur risque de faillite est faible.

Les plus fameuses sont étrangères (N26, Revolut sont les plus
importantes). Mais leur clientèle est internationale.
Les résidents Français y ouvrent des comptes sans difficulté.

Géo-diversifier nos comptes = ouvrir des comptes à l’étranger

Cette disposition, permet de diversifier le risque pays.


En théorie le bail in s’applique dans tous les états de l’UE. Mais en pratique il y
aura sans doute des différences importantes selon les pays.

C’est le 1er intérêt de la diversification géographique.


Il y en a d’autres :
- Mettre nos avoirs bancaires hors de porté des longues mains de l’état.
- Accéder à quelques banques privées assez accessibles
- Détenir des placements dans des structures hors de portée de notre état

Je développe les aspects pratiques de cette solution dans Ma formation à


la protection de l’épargne par les comptes multidevises à l’étranger.

Une astuce radicale

On peut avoir un compte hors du système bancaire

Il n’y a pas que les banques qui proposent des comptes. D’autres acteurs de la
finance peuvent le faire.

Parmi les solutions possibles, on peut en citer une qui a de bons retours clients

- La système de paiement « Véra cash » de la société de négoce en or : Au


coffre .com

Son principe est simple.


A partir de l’or acheté chez Au coffre.com, stocké en coffres sécurisés
hors système bancaire, via cette société, les clients peuvent effectuer des
paiements en devises.
Ils peuvent aussi obtenir une carte de paiement Mastercard.

Le secret de la résilience c'est la préparation !

Peux t on élargir le champ de recherches de solutions du côté des certaines


Fintech comme par exemple Transferwise ?
L’intérêt sécuritaire de leur modèle, une super tirelire multidevises, est que ces
entreprises ne prêtent pas les dépôts de leurs clients.
Mais la réglementation financière les oblige à déposer ces fonds dans des …
banques dépositaires.
Au bout du système l’argent des déposants de retrouve donc dans des
banques, ce qui est justement ce que nous cherchons à éviter !

Il faut élargir le cadre de la réflexion en prenant en compte ce qui se passerait


dans l’environnement économique.

La survenance de faillites bancaires en série s’accompagne d’une période de


chaos financier, qui met en péril la sécurité des patrimoines, qu’il faut donc
protéger.

On l’a vu à Chypres, en Grèce, et au Vénézuéla plus récemment.

Dans un tel contexte, la crise sociale et politique est une menace immédiate.
La détention d’or devient une nécessité incontournable.

Ma formation Protéger son patrimoine en sachant acheter l’or qu’il faut


explique concrétement la stratégie à suivre, et comment faire.

Nous ne pouvons pas connaître l’avenir avec certitude ; mais nous pouvons
imaginer les formes possibles qu’il peut prendre et nous préparer à défendre
nos intérêts essentiels dans ces divers scénarios.

C’est l’objectif de ce rapport, j’espère qu’il vous sera très utile !

Chers amis le monde nouveau est là, sachons nous y adapter.

Le 10/11/2020

Pierre Maumont
Conseil en investissement financier - Orias 09047708
Certification AMF
pmaumont@hotmail.fr

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P.S. Comme vous le savez hier, les laboratoires Pfizer annoncent avoir trouvé
un vaccin efficace à 90% contre le Covid.

Si cela se confirme (les marchés financiers y croient si on juge par leurs fortes
hausses), la dimension d’aggravation due au confinement de la situation
bancaire est vouée à disparaître.

Restons prudent sur la portée de cette annonce, pour plusieurs raisons.

- Une vaccination de masse n’est pas acquise, tant le public à juste titre
n’a confiance dans les autorités politiques, et les laboratoires !

- Même si la vaccination connaissait une large diffusion, Les perturbations


« Covidiennes » vont encore durer au moins en 2021, (il faudra sans
doute plus d’un an pour vacciner les quelques milliards d’individus
physiquement connectés avec nous).

- On ne connait pas encore les suites à moyen terme du vaccin proposé


par Pfizer, mais on sait déjà que sa technologie est réputée dangereuse.

- La fin de la crise du Covid, signifierait un retour à la situation de 2019, où


les banques Européennes étaient déjà au bord de l’effondrement.

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