DE VOTRE BANQUE
Sans l’injection de milliers de milliards dans leurs bilans par la Banque Centrale
Européenne, elles sombreraient avec la crise économique déclenchée par le
Covid.
Entres Mars et Mai la BCE a octroyé aux banques de l’UE une aide totale de
1900 Milliards.
Les 160 milliards déversés dans l’économie pour soutenir les entreprises et la
consommation à travers les aides aux ménages n’ont que différé la survenance
des faillites.
Quand les aides cesseront les entreprises qui ne fonctionnent plus tomberont
comme les feuilles à l’automne ! Les conjoncturistes de l’économie anticipent
un mouvement puissant de faillites d’entreprises dans les mois qui viennent.
- Si c’est non, il faudra sauver les banques en faisant payer les clients (loi
du Bail in) ou les contribuables.
En mettant en œuvre la politique des taux nuls puis négatif, la BCE acceptait
implicitement le sacrifice des banques universelles.
La destruction des banques pose aussi en creux une question : qui va payer
pour les renflouer ?
Parmi les heureux nominés pour payer, les déposants, et les contribuables sont
en première ligne.
On peut se prémunir sinon totalement, avec une grande efficacité, contre ces
risques en prenant diverses mesures, qui une fois connues ne présentent pas
de difficultés insurmontables dans leur réalisation.
L’idée est de réduire le plus possible nos dépôts dans les banques
universelles.
Il faut aussi éviter d’être actionnaire de sa banque. Les actions bancaires sont
devenues spéculatives, elles ne sont pas un placement qu’on peut mettre en
portefeuille pour le long terme sans s’en occuper.
Sont aussi proscrites les émissions obligataires des banques. En cas de faillites,
les obligataires (les porteurs d’obligations), ils sont en fait des prêteurs, ne sont
pas remboursés.
Avantages :
- Cela divise le risque de perte totale (« pas tous les œufs dans le même
panier »)
- Et permet d’avoir plus d’avoirs en banque sans courir beaucoup plus de
risques.
La raison de cette mesure est que le modèle de banque le plus menacé est celui
des banques classiques.
Malheureusement, c’est le modèle dominant en France.
Dans ce modèle, les banques tirent une part essentielle de leur « produit net
bancaire » de l’activité de prêteur.
C’est justement ce métier qui est invalidé par les taux négatifs !
Il s’agit des grandes banques Françaises : BNPP, SG, CA, BPCE, pour citer les
plus grandes en France. Leurs homologues de l’UE sont dans la même
situation.
Ce sont des banques dont l’équilibre des sources de revenus est différent.
Les plus fameuses sont étrangères (N26, Revolut sont les plus
importantes). Mais leur clientèle est internationale.
Les résidents Français y ouvrent des comptes sans difficulté.
Il n’y a pas que les banques qui proposent des comptes. D’autres acteurs de la
finance peuvent le faire.
Parmi les solutions possibles, on peut en citer une qui a de bons retours clients
Dans un tel contexte, la crise sociale et politique est une menace immédiate.
La détention d’or devient une nécessité incontournable.
Nous ne pouvons pas connaître l’avenir avec certitude ; mais nous pouvons
imaginer les formes possibles qu’il peut prendre et nous préparer à défendre
nos intérêts essentiels dans ces divers scénarios.
Le 10/11/2020
Pierre Maumont
Conseil en investissement financier - Orias 09047708
Certification AMF
pmaumont@hotmail.fr
Si cela se confirme (les marchés financiers y croient si on juge par leurs fortes
hausses), la dimension d’aggravation due au confinement de la situation
bancaire est vouée à disparaître.
- Une vaccination de masse n’est pas acquise, tant le public à juste titre
n’a confiance dans les autorités politiques, et les laboratoires !