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Management des organisations financières et bancaires

La gestion des risques dans les


banques islamiques
Réalisé par: sous la demande de:
-MOUSTARHAM Amine Mr. MOUTAHADDIB

-SALHI Soukayna
-OUMELLOUCHE Sara
- El GHAILASSI Samya
-EL BACHALI Sara
Année universitaire 2018/2019
PLAN
INTRODUCTIION

I- Les institutions financières islamique : nature et risque :

1. Risques encourus par les banques islamique


2. risques de contrepartie lies aux modes de financement islamiques

II- Les méthodes de gestion des risques en finance islamique

1. La gestion de risque de marché


2. La gestion de risque de crédit
3. La gestion de risque de liquidité

III- Réglementation et contrôle des institutions :

1. Les instances de contrôle


2. L’impact des accords de Bâle 3 sur les systèmes bancaires islamiques

conclusion
INTRODUCTION
I- Les institutions
financières islamique :
nature et risque
1. 1.Risques encourus par les banques
islamique
2. 2. Risques de contrepartie lies aux
modes de financement islamiques
I- LES INSTITUTIONS FINANCIÈRES
ISLAMIQUE : NATURE ET RISQUE
1. Risques encourus par les banques islamique:
Risque de crédit
Risque encourus par les BI

Risque opérationnel
Risques
traditionnels
Risque de liquidité

Risque de marché

Risque de charia

Risques
spécifiques Risque commercial translaté

Risque d’investissement
2. risques de contrepartie lies aux modes de financement
islamiques:

a. Financement MOURABAHA:

L’absence d’un cadre juridique


rigoureux

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b. Financement SALAM:

La livraison

Les couts
supplimentaire

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c. Financement ISTISNAA:

Non paiement

Non obligation

Non reception

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d. Financements MOUCHARAKA-MOUDARABA:

RISQUE DE CREDIT

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II- Les METHODES DE
GESTION DES
RISQUES EN FINANCE
ISLAMIQUE
1. 1.La gestion de risque de marché
2. 2. La gestion de risque de crédit
3. 3. La gestion de risque de liquidité
1.La gestion de risque de MARCHE:

La Value At Risk (VAR) 

La Value-At-Risk représente la perte potentielle maximale sur la


valeur d’un actif ou d’un portefeuille d’actifs financiers qui ne
devrait être atteinte qu’avec une probabilité donnée sur un horizon
donné. Représente le risque lié aux fluctuations de prix des actifs.

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Les paramètres de la VAR:

c'est la période de temps sur laquelle les


la période de

pertes potentielles sont considérées. une


mesure VaR à cinq jours sera supérieur
détention à une mesure VaR à un jour.


ce paramètre est à un indicateur de tolérance pour le

Le niveau de risque. le choix du seuil de confiance est un


paramètre capital de la mesure de risque. il s'agit de
spécifier la valeur critique de la mesure qui
confiance distingue entre le niveau acceptable et le niveau
inacceptable de risque.

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2.La gestion de risque de crédit:

Le RAROC (risque Adjusted Return On Capital)

 le RAROC qui est utilisé à 47,1 % par les banques islamiques


constituent une technique fiable et efficace pour atténuer le risque de
crédit et les pertes financières .Le RAROC est utilisé pour déterminer
le capital propre assigné aux différents modes de financements qui ont
des profils de risques différents.
 Le RAROC (risque Adjusted Return On Capital) était considéré comme
la principale méthode de mesure de performance et la meilleure
pratique standard au niveau des institutions financières. Il est
généralement utilisé comme outil de guidage des fonds propres
économiques.

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le RAROC présente plusieurs  avantages
pour l’institution financière qui l’utilise :

 Il permet de calculer le véritable cout du capital pour les différents


risques des activités de la banque

 Il indique d’une façon plus précise comment la performance des


activités se compare aux objectifs fixés par la banque.

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3.Le risque de liquidité:

 Le risque de liquidité est lié à la difficulté de vendre


rapidement un placement financier. Les banques classiques et
islamiques reçoivent des dépôts à court terme et octroient des
prêts à moyen ou à long terme. Cet écart de liquidités expose
les banques en cas de retraits massifs, est suivi par des
méthodes de Gestion Actif-Passif GAP.

 La majorité des emprunts et des facilités de la Banque


Centrale ne s’accommodent pas avec la Chari‘ah. Ainsi, en
raison de leur accès limité au marché interbancaire islamique
et aux facilités du prêteur en dernier ressort islamique, les
banques islamiques doivent « assurer » elles-mêmes leurs
activités et se prémunir contre les imprévus en conservant
d’importantes liquidités.
 Comparées aux banques conventionnelles, les banques islamiques
gardent 40% plus de liquidités. Cette détention de liquidités oisives
heurte leur objectif de rentabilité et affecte leur compétitivité.
 Dans ce contexte et face à ces différents défis, la banque islamique
doit jouir d’une position optimale de liquidité : se constituer une
réserve optimale de liquidité en guise de protection contre une
situation d’illiquidité (pénurie de liquidité) sans toutefois détenir des
liquidités oisives.
 A cet effet, dans le cadre d’une gestion ALM l’objectif réside dans la
détermination du montant de trésorerie optimale (les réserves) qui
permettra une protection contre des situations d’illiquidité sans
affecter la rentabilité de l’organisation.
Si on considère le bilan suivant :
Actif Passif
Réserves T  
  Dépôts D
Financement F  
 
Supposons que les dépôts d’investissement alloués aux financements F
de moudaraba
Les réserves constituent une trésorerie T ne produisant pas de
rendement. On suppose une seule période de temps.
Les retraits nets de dépôts sont représentés par une variable aléatoire X
distribuée de façon continue dans un intervalle donné.
Deux situations peuvent être envisagées :
 Si x la valeur réalisée de X est inférieure ou égale à T (T ≥ x), la
contrainte de liquidité est respectée. Dans ce cas, la banque n’a
pas besoin de se refinancer et ne subit aucun coût supplémentaire.

 Si x est supérieure au montant de réserves T, (T < x), la banque


aura un besoin de liquidité à cause des retraits de dépôts non
anticipés qui ne sont pas couverts par les réserves existantes. Dans
ce cas, la banque est en situation d’illiquidité et supporte un coût
de besoin de liquidité C(T)= (x-T).
III-Réglementation
et contrôle des
institutions :

1. Les instances de contrôle


2. L’impact des accords de Bâle 3 sur
les systèmes bancaires islamiques
Une
Les risques réglementation
Il y’a donc lieu de se demander si les banques
islamiques doivent être assujetties aux mêmes
réglementations internationales existantes. ou bien
serait-il nécessaire d’élaborer des normes
réglementaires plus appropriées ???
 Selon une étude de l’IIRF (institut islamique de recherche et de
formation) la réglementation internationale doit être appliquée
pour les banques islamiques pour plusieurs raisons:

La stabilité du système financier

L’acceptation des banques islamiques sur le marché


interbancaire international

L’intégration de la finance islamique dans le système financier mondial

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1. Les instances de contrôle :

IFSB

AAOIFI
IIFM

Réglementation
des IFI

IIRA LMC

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L’impact des accords de
Bâle 3 sur les systèmes
bancaires islamiques

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L’objectif du Comité de Bâle 3 étant de renforcer la solidité des
banques, en renforçant leur composition de fonds propres, les
accords de Bâle III introduisent une nouvelle sous composante du
Tier 1, le CET 1 (Common Equity Tier 1) pour remplacer le Core
Tier 1. Celui-ci regroupe les fonds propres les plus solides et les
plus restrictifs, destinés à absorber les pertes, tout en étant encore
plus sélectifs que son prédécesseur le Core tier 1. Bâle III a aussi
élargi la liste des déductions à faire sur le Tier 1 et sur le Tier 2, et a
supprimé le Tier 3.

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Ratio de de solvabilité :

26
Volant de conservation :

27
volant contra-cyclique:

qu’il laisse le soin de définir aux autorités locales de


réglementation, en tenant compte de la conjoncture économique.
Il est compris entre 0 % et 2,5 % du noyau dur des fonds propres
de la banque. Il est calibré en fonction des conditions
économiques nationales et vise à ce que les exigences en fonds
propres soient renforcées en phase haute du cycle économique

28
effet de levier :

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Conclusion
 
 Bibliographie :
Lévy, Aldo« Finance islamique : Opérations financières
autorisées et prohibées - Vers une finance humaniste»
Moussa DIOP «L'analyse des produits financiers
islamiques et la gestion des risques. Cas de la Moucharaka
et de la Mourabaha» Mémoire de Master 2 monnaie
finance et banque 2013
 Webographie :
www.lafinacepourtous.com
www.cairn.info/revue-d-economie-financiere-2013-3-page
-293.htm
www.challenge.ma/banques-participatives-comment-vont-
elles-gerer-les-depots-dinvestissement-80631/
http://concept-economique.blogspot.com/2011/07/finance-i
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Merci de votre
attention

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