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Résumé
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Pour atteindre les sommets du pouvoir, il faut faire en sorte que “les maîtres” apparaissent
plus brillants qu’ils ne le sont. “Ceux qui sont au-dessus de nous doivent toujours se sentir
largement supérieurs.”
ne pas faire trop étalage de ses talents pour éviter de faire de l’ombre à ses supérieurs
Flatter l’orgueil des puissants
Jouer les naïfs et commettre de petites fautes sans conséquence afin de solliciter l’aide
du maître
Pour Robert Greene, on a plus à craindre de ses alliés que de ses adversaires. Un ancien
ennemi sera plus loyal qu’un ami parce qu’il devra faire ses preuves. Afin de mettre un
ennemi à son service, l’auteur conseille de viser la satisfaction réciproque des intérêts
personnels de chacun
La clé du pouvoir est d’entretenir l’incertitude et le flou en ne révélant jamais le but qui se
cache derrière nos actions. Si les gens n’ont aucune idée de ce que l’on prévoit, ils ne pourront
pas préparer de défense. Robert Greene suggère ainsi de faire profil bas pour ne pas attirer
l’attention.
Les personnages puissants impressionnent et intimident parce qu’ils sont peu loquaces. A
l’inverse, plus on parle, plus on a l’air banal et plus on a de risques de dire des bêtises. Il
convient donc de maîtriser ses paroles car une fois les mots sortis, il sera trop tard.
La réputation est la pierre angulaire du pouvoir. Elle est une protection dans le jeu dangereux
des apparences. C’est pourquoi, il faut veiller à ce qu’elle soit toujours impeccable.
Robert Greene suggère de se construire une réputation fondée sur de solides qualités (la
générosité, l’honnêteté, l’humilité). En parallèle, il conseille aussi d’apprendre à détruire ses
ennemis par leur réputation. Il suffit d’ouvrir une brèche, puis de se taire et laisser faire la
meute.
Le pouvoir impose de se faire remarquer car ce qui n’est pas visible ne compte pour rien. La
clé est de se faire plus grand et plus mystérieux que la masse. L’auteur partage plusieurs
recommandations à ce sujet :
Autrement dit, l’une des clés du pouvoir est d’utiliser la sagesse, le savoir et le travail des
autres pour faire avancer sa propre cause. L’idée est de ne jamais faire ce que les autres
peuvent faire à notre place. Ainsi il est précieux de s’entourer de collaborateurs qui ont la
compétence et la créativité dont on manque. On peut corréler cette loi à la citation d’Isaac
Newton : “monter sur les épaules des géants” (S’appuyer sur les exploits des autres pour ses
propres découvertes).
L’essence du pouvoir réside dans l’habileté à garder l’initiative, à obtenir des autres qu’ils
réagissent à nos actions et à les maintenir sur la défensive. Pour ce faire, Robert Greene
suggère de miser sur la tendance naturelle qu’ont les hommes à s’emporter quand ils sont
poussés ou appâtés. Il conseille d’apprendre à maîtriser ses émotions et à ne jamais agir sous
le coup de la colère.
Loi 9 : Remporter la victoire par ses actes et non par son discours
Les actions sont beaucoup plus convaincantes et significatives que des paroles en l’air. Un
pouvoir sera ainsi bien plus grand s’il s’obtient en faisant la preuve concrète de son idée. Car,
personne ne discute la matérialité d’un fait. A ce sujet, l’auteur recommande d’apprendre à
évaluer l’effet à long terme de ses actes.
Ceux avec qui on s’associe ont une importance cruciale. Les états d’âme sont contagieux. Les
malchanceux attirent l’adversité. Ainsi, il vaut mieux préférer la compagnie de ceux à qui tout
réussit. De plus, il est préférable de juger les gens sur les effets qu’ils ont sur le monde et non
sur les causes auxquelles ils imputent leurs malheurs.
Robert Greene explique qu’à chaque étape sur le chemin du pouvoir, il faut s’entraîner à se
mettre à la place de l’autre, à déchiffrer ses besoins et ses intérêts. Pour convertir quelqu’un
en allié, il vaut mieux insister sur ce qu’il a à gagner, plutôt que de lui rappeler l’aide qu’on
lui a apportée ou les services qu’on lui a rendus.
En découvrant les secrets et les intentions cachées des gens sans qu’ils s’en aperçoivent on
acquiert un avantage inestimable. L’auteur suggère de s’appuyer sur des tiers pour collecter
de précieuses informations sur ses ennemis. L’idéal reste d’espionner soit même par des
questions indirectes, voire laisser filtrer un secret inventé de toutes pièces afin d’observer
l’effet produit.
Pour l’auteur, on a beaucoup plus à perdre en faisant preuve de clémence qu’en éliminant
entièrement son ennemi. Le but du pouvoir est de contrôler totalement ses adversaires, de les
forcer à obéir. En leur laissant une alternative, ils risquent de chercher à se venger. S’il
subsiste ne serait-ce qu’une faible braise, un feu peut reprendre.
La rareté augmente la valeur d’une chose. A l’inverse, plus on est visible et présent plus on
semble ordinaire. Pour accéder au pouvoir, il convient donc d’apprendre à s’éloigner de
temps en temps pour jouer sur le sentiment d’absence.
Le fait de se comporter sans rime ni raison est un puissant levier pour déstabiliser les gens.
Être délibérément imprévisible permet de :
Mieux vaut se mêler aux autres car en s’isolant, on se prive d’informations importantes, on
devient une cible facile et l’objet de tous les soupçons. Robert Green explique que la stratégie
des puissants consiste à s’entourer, se rendre accessibles et d’être capable d’intégrer et
d’évoluer dans toutes sortes de cercles et de milieux.
Les gens ne réagissent pas de la même manière. Par exemple, lorsque certains sont trompés ou
manipulés, ils passent le reste de leur vie à chercher une occasion de vengeance. C’est
pourquoi l’auteur conseille de ne pas malmener n’importe qui. Il recommande d’éviter de se
mesurer à cinq types de profil : l’arrogant, l’hésitant chronique, le soupçonneux, le serpent à
la mémoire d’éléphant et le brute idiote.
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Comme il est écrit : “Stupide est celui qui aliène sa liberté à un parti.” L’une des clés du
pouvoir est de garder son indépendance en étant sa propre et unique cause. Il faut ainsi éviter
de tomber dans le piège de se dresser les uns contre les autres. Il vaut mieux rester en retrait
afin de susciter une sorte de respect. En demeurant insaisissable, on paraît immédiatement
puissant.
L’auteur conseille d’apprendre à feindre de ne pas savoir. Ce stratagème fait que les autres
auront tendance à se croire plus intelligents. Et, une fois convaincus de notre ignorance, ils
auront tendance à moins se méfier.
L’auteur constate que le pouvoir est toujours concentré. Dans toutes organisations, c’est
généralement un petit groupe qui tient les rênes. La source du pouvoir ne réside pas dans la
quantité mais dans la qualité. Ainsi, mieux vaut concentrer ses forces et ne pas les disperser.
“L’intensif l’emporte toujours sur l’extensif”.
Robert Green partage une douzaine de principes sur lesquels s’appuient le jeu de la cours, du
pouvoir et de la politique :
Éviter l’ostentation
Pratiquer la nonchalance
Flatter avec parcimonie
S’arranger pour être remarqué
Moduler son style et son langage en fonction de son interlocuteur
Ne pas être le messager des mauvaises nouvelles
Ne pas faire preuve de familiarité déplacée avec son maître
Ne jamais critiquer ses supérieurs directs
Demander rarement des faveurs à ses supérieurs
Ne jamais plaisanter ni sur le physique ou le goût de quiconque
Ne pas être systématiquement cynique
Savoir se juger
Garder son sang froid
Etre dans l’air du temps
Être source de plaisir
L’une des clés du pouvoir réside dans la capacité à se modeler et être maître de son image.
Robert Greene recommande d’apprendre de nombreux rôles pour incarner celui qu’il faut au
moment voulu. Car, en sachant s’accommoder à toute sorte de gens, on gagne tous les cœurs.
Comme le dit le dicton, qui se ressemble s’assemble.
Les êtres humains ont un besoin irrésistible de croire en quelque chose. Il s’agit donc de
développer un système de croyance ou une cause à soutenir qui rassemblent. Robert Greene
partage cinq conseils pour réussir l’exercice :
Tout le monde admire l’audacieux et personne n’honore le timoré. C’est pourquoi il faut oser
faire preuve de bravoure. A ce propos, l’auteur explique que pour rectifier les erreurs
commises à cause d’un manque de courage, il faut faire preuve d’encore plus de courage.
Le pouvoir appartient à ceux qui ont la capacité d’ignorer les dangers et de différer le plaisir
en ayant une vision long terme. Pour ce faire, la clé est de prévoir les étapes qui mènent au
dénouement souhaité en tenant compte de leurs éventuelles conséquences, des obstacles qui
risquent de surgir et des revers qui pourraient anéantir ses efforts.
Il faut donner l’impression d’agir toujours en souplesse, comme si l’on pouvait faire beaucoup
plus. Les actes doivent paraître naturels et exécutés avec aisance. Il convient donc de masquer
le dur labeur derrière chaque tâche.
Les puissants laissent l’impression aux gens qu’ils maîtrisent la situation alors qu’ils ne sont
que des marionnettes. La meilleure stratégie est de laisser le choix en proposant des
alternatives qui joueront en notre faveur quelle que soit l’issue.
La capacité à savoir exploiter l’imagination des masses est un grand pouvoir. Lorsque la
vérité est laide et déplaisante, nous avons tendance à la fuir et haïr les porteurs de mauvaises
nouvelles. Ainsi, ceux qui sont capables d’enjoliver la réalité par de belles histoires auront
l’attention du public. La clé est de laisser les gens s’en approcher assez près pour être tenté,
mais en les maintenant assez loin pour qu’il continue à rêver.
Celui qui découvre le point faible de quelqu’un acquiert du pouvoir sur lui. Robert Greene
partage plusieurs astuces pour identifier la faiblesse d’un individus :
Tout le monde est sensible à une image frappante ou un geste symbolique et fort. Pour créer
une aura de pouvoir, il faut se mettre en scène et choisir des symboles qui attirent l’attention.
Robert Greene explique que les gens n’apprécient pas (voire combattent) ceux qui affichent
des opinions contraires et à contre-courant des leurs. Ainsi, il peut être judicieux de se fondre
dans la masse, de dire aux gens ce qu’ils veulent entendre et veiller à ne pas les heurter, tout
en masquant ses propres opinions.
Celui qui est capable de toujours garder son calme et rester objectif acquiert un pouvoir
considérable. Pour déstabiliser un adversaire, il suffit de le mettre en colère tout en conservant
son sang froid. Le fait de rester calme en toute circonstance est un avantage décisif. La colère
est stratégiquement contre-productive.
Ce qui est gratuit est suspect car cela cache souvent un piège ou une obligation
Une fois le juste prix acquitté on ne demeure plus l’obligé de la personne
Ce qui a de la valeur mérite d’être payé
La générosité pure est un signe et un aimant du pouvoir.
Le premier arrivé paraît toujours plus éclatant et plus original que celui qui prend sa suite.
Celui qui succède à un grand homme doit fournir plus d’effort pour s’extraire de l’ombre de
son prédécesseur. Lorsqu’on prend la relève, il convient donc d’affirmer son identité en
changeant radicalement de trajectoire.
Comprendre qui contrôle la dynamique du groupe est crucial dans le jeu du pouvoir. L’auteur
explique que les problèmes viennent souvent d’un seul fauteur de troubles. Pour neutraliser
son influence, il faut l’isoler ou l’exclure. Une bonne stratégie consiste simplement à le
démasquer puis le désigner aux autres.
L’une des clés du pouvoir est de séduire pour donner à l’autre l’envie d’aller dans notre sens.
Pour ce faire, il faut agir sur la psychologie de chacun en jouant sur les émotions et/ou en
exploitant les faiblesses intellectuelles.
Robert Greene suggère d’utiliser la stratégie du mimétisme. D’une part, le fait de mimer les
comportements/ actions de son adversaire peut donner l’illusion que l’on est similaire et que
l’on partage les mêmes désirs et valeurs. D’un autre côté, le mimétisme renvoie à l’autre
l’image de ses propres comportements.
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Le changement est salutaire mais trop d’évolution simultanées traumatisent. Ainsi, le jeu du
pouvoir impose de respecter les traditions et d’être capable de faire passer un changement
nécessaire pour une légère amélioration du passé.
Paraître sans défaut ni faiblesse est périlleux car cela attire la jalousie des envieux. Pour éviter
ce désagrément, il convient d’afficher quelques défauts, faiblesses et vices sans conséquences.
Un technique consiste à tempérer son mérite et accentuer l’importance de la chance dans son
succès.
En allant au-delà du but que l’on s’est fixé, on prend le risque de s’exposer à des situations
non anticipées et ainsi de tomber dans l’inconnu. Rien ne remplace une bonne stratégie et une
planification prudente. C’est pourquoi il est mieux se fixer un but, et s’arrêter lorsqu’il est
atteint.
Du fait que tout change, il faut rester adaptable et mobile. En suivant un plan fixe, en se
reposant sur la stabilité, on devient prévisible et vulnérable. Le pouvoir, c’est comprendre que
rien n’est immuable et donc d’agir avec fluidité.