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DEMANDE EFFECTIVE ET MULTIPLICATEUR

I/ ÉCONOMIE KEYNÉSIENNE

hypothèses du modèle keynésien


- équilibre de sous-emploi : offre de L excédentaire
- approche macro : comportement des agents = somme des comportements individuels
- approche en termes de flux
- rigidité des prix à CT donc ajustement par les qtés pr atteindre l’équilibre

3 caractéristiques de l’économie keynésienne :


- économie de production : à partir de l’anticipation de la DG qui s’adresse à eux = la demande
effective, les E décident du niveau de production à mettre en œuvre. Et ce niveau de production
déterminera le niveau de l’emploi
⇒ remise en cause de la loi des débouchés : c’est la demande effective qui détermine l’OG
et le niveau de l’emploi et non pas le marché du L (classiques)
- économie monétaire : la monnaie n’est plus seulement l’intermédiaire des échanges, elle sert
d’étalon des valeurs et elle est demandée pour elle-même. Les agents ont une préférence pour la
liquidité qui résulte du caractère incertain de l’économie.
- économie incertaine

remise en cause de la TQM


Keynes met en évidence 3 variables susceptibles d’influencer le niveau de l’activité :
- la consommation anticipée qui dépend de la PmC telle qu’elle est perçue par les E
- la marge minimale de profit exigée par les E
plus la marge est élevée, plus les E vont demander un prix élevé pour leur production,
plus ??? baisse
- le niveau de l’I
une insuffisance de l’emploi est attribuée à une insuffisance de l’I sur lql les pouvoirs
publics peuvent agir (politique de relance)

classiques : ti détermine le niveau de l’I des E et le niveau de l’S des ménages


Keynes : le partage entre C et S n’est pas déterminé par le ti mais par la PMC, le ti détermine le
partage entre l’S oisive et l’S productive. Le ti ne rémunère par la renonciation à de la C°
immédiate mais la renonciation à la liquidité. Plus le ti est élevé, plus les agents accepteront de
sacrifier leur liquidité.

II/ DEMANDE EFFECTIVE ET ÉQUILIBRE DE SOUS-EMPLOI


Rôle central des anticipations des entrepreneurs qui déterminent :
- les dépenses à engager pour produire : donc l’OG
- les dépenses attendues des agents : donc la DG
D effective = niveau du revenu projeté par les producteurs qui permet d’égaliser OG et DG

équilibre sur le marché des BS


approche par le produit (= production nationale) : Y = C + I
- abscisse : qté de BS produits dans l’économie = revenu distribué suite à cette production
- ordonnée : dépenses projetées par les E (=anticipation de la DG par les E)
- fonction de demande globale = C + I (> fonction de consommation)
- bissectrice : égalité entre revendu distribué par la production et revenu dépensé (pas d’épargne)
- équilibre : intersection entre fonction de DG et bissectrice ⇒ détermine la production globale Y*
approche par le revenu (=emploi) : Y = C + S
à l’équilibre : Y = C+S = C+I = Y
donc S = I
- abscisse : qté de BS produits dans l’économie = revenu distribué suite à cette production
- ordonnée : ??
- fonction d’épargne globale
- droite : constante de l’investissement autonome
- équilibre : intersection entre fonction d’S globale et droite d’investissement autonome

convergence vers l’équilibre de sous-emploi


- situation initiale : déséquilibre entre O et D
- crise de surproduction : production > demande réelle donc Y > C + I
alors la variation de stock = Y – D est positive et correspond à de l’ I involontaire
face à l’augmentation des stocks et l’I supérieur à celui espéré ⇒ l’E diminue sa production
à la période suivante
- crise de sous-production : production < demande réelle donc Y < C + I
alors la variation de stock = Y – D est négative (déstockage)
face à la diminution des stocks et l’I inférieur à celui espéré ⇒ l’E augmente sa production à
la période suivante

⇒ convergence vers l’équilibre (Y=D) par une variation du niveau de production (déstockage) et
non pas par variation du prix de vente
l’E diminue sa production tant que le stock est positif

output gap
output gap = indicateur mesurant la diff entre P réelle et P potentielle d’une économie

il existe un output gap si le revenu d’équilibre est différent du revenu de plein-emploi :


- output gap négatif : si P réelle < P potentielle : existence de capacités excédentaires qui
s’expliquent par une insuffisance de la DG ⇒ écart déflationniste
- output gap positif : si P réelle > P potentielle : DG excessive ⇒ écart inflationniste

l’output gap permet donc de mesurer la pression inflationniste, il met en relation la dimension réelle
de l’économie et l’inflation.
Si l’output gap reste positif sur le LT, les prix augmentent sous l’effet de l’accroissement de la D sur
les principaux marchés.
Si l’output gap reste négatif sur le LT, les prix diminuent à cause du repli de la D sur les principaux
marchés.

Équilibre de sous-emploi : écart déflationniste


abscisse : revenu
ordonnée : nv de C et I
bissectrice
fonction de DG

l’écart déflationniste est lié à un output gap négatif : la P réalisée est inférieure à la P potentielle de
plein emploi. Il mesure de combien il faudrait augmenter la D pr permettre à la P réelle d’être égale
à la P potentielle de plein emploi.
Pour arriver à cet équilibre optimal, Keynes préconise une action des politiques publiques car
l’économie spontanément est en équilibre de sous-emploi, elle produit spontanément du chômage.
Équilibre avec écart inflationniste
L’écart inflationniste est lié à un output gap positif : la DG est supérieure à la P potentielle de plein
emploi (= supérieure à ce que l’éco pourrait produire si elle utilisait la totalité de ses capacités de
production). Il mesure de combien il faudrait baisser la DG pr permettre à la P réelle d’être égale à
la P potentielle de plein emploi.
Keynes préconisme

III/ MULTIPLICATEUR KEYNÉSIEN EN ÉCONOMIE FERMÉE


situation : équilibre de sous-emploi, PG = DG mais P réelle < P potentielle de PE

principe du X keynésien : toute augmentation de l’I entraîne une augmentation plus que
proportionnelle du revenu d’équilibre

impact d’une augmentation de l’I autonome :


commande de biens d’équipements
création d’emplois primaires et distribution de revenus supplémentaires
augmentation de la consommation
création d’emplois secondaires et distribution de revenus supplémentaires
augmentation (moindre) de la consommation
⇒ tarissement progressif de la création de revenu au cours du temps
⇒ retour de la production à sa valeur d’équilibre au cours du temps

le multiplicateur keynésien en économie fermée est :


ΔY = 1/(1-c) . ΔI = k. ΔI
k = multiplicateur de l’I = d’autant plus important que la PmC est forte donc que la PmS est faible

cas d’un I renouvelé à chq période :


- si l’I est non renouvelé dans le temps : l’effet positif de l’I va stagner
- si l’I est renouvelé dans le temps : l’augmentation du revenu à la dernière période tend vers le X
keynésien

IV/ MULTIPLICATEUR KEYNÉSIEN EN ÉCONOMIE OUVERTE


Y+M=C+I+X
X= constante
M = Mo + m.Y
au final, on a : Y + Mo + m.Y = c.Y + Co + Io + Xo

le multiplicateur keynésien en économie ouverte est :


ΔY = 1/(1-c+m) . ΔI
X est d’autant plus faible que la PmM est forte ⇒ plus la partie du revenu consacrée aux
importations sera grande, plus l’effet d’une relance sera faible sur la production d’équilibre

on remarque que le X keynésien en éco fermée est plus forte que le X keynésien en éco ouverte ⇒
lorsque l’I augmente, le revenu augmente mais une part de ce revenu va être destinée à l’étranger et
non à l’économie nationale.

V/ PRISE EN COMPTE DU SECTEUR PUBLIC


Y = C+ I + G = c.(Y – T + F) + Co + Io + Go

le multiplicateur keynésien avec secteur public :


ΔY = 1/(1-c) . ΔG
donc le X des G est égal au X de l’I ⇒ l’État peut se substituer aux E, s’il n’y a pas d’équilibre de
plein emploi, l’État peut augmenter les G.

le X fiscal
ΔY = (-c)/(1-c) . ΔT
il mesure le rapport entre l’augmentation du revenu et la baisse des taxes sans modification du
niveau de G

le X des transferts publics


ΔY = (c)/(1-c) .ΔF
il mesure le rapport entre l’augmentation du revenu et l’augmentation des transferts publics versés
aux agents par l’État sans modification du niveau de G

le X fiscal et le X des transferts publics sont inférieurs au X des dépenses publiques, car une partie
de l’augmentation du revenu des agents est épargnée
la création de richesse (liée à baisse des impôts ou hausse des revenus de transferts) est moins
importante que celle liée à une augmentation des dépenses publiques

X publics avec impôts proportionnels


désormais : T = r.Y + To

le X des G devient :
ΔY = 1/(1-c+ct) . ΔG
⇒ X des G avec impôts proportionnels < X des G avec impôts forfaitaires

le X fiscal devient aussi :


ΔY = (-c)/(1-c+ct) . ΔT
qui est de nouveau inférieur au X des G

X de budget équilibré
hypothèses :
impôts proportionnels doncT = r.Y + To
ΔG = ΔTo

on veut combiner les diff instruments de la politique publique pr relancer l’activité mais sans
aggraver le solde budgétaire.
Meilleur moyen = dépenses publiques limitées par une CB
en effet, en augmentant simultanément le nv des impôts et le nv des dépenses publiques d’un même
montant ⇒ on obtient un solde positif sur le revenu (augmentation de Y) avec un solde budgétaire
inchangé, les G sont financées par l’impôt
NB : ça marche pcq le X des G est supérieur au X fiscal

Politique de relance ⇒ augmentation de G pr relancer l’activité


Pr préserver le solde budgétaire ⇒ augmentation des taxes d’un même montant
2 effets :
- un positif lié à hausse de G
- un négatif lié à hausse des taxes
en additionnant ces 2 X, on a le X associé à cette politique qui est positif mais inférieur au X des G
seul
théorème de Haavelmo :
on considère que les impôts sont désormais forfaitaires
hypothèses :
impôts forfaitaires donc T = To
ΔG = Δto

on obtient alors ΔY = ΔG

X publics et PB
Les X publics influencent le nv de l’activité via :
- des stabilisateurs automatiques = modif automatique du niveau des PO et des G du fait des
variations du cycle économique.
- des PB discrétionnaires = décision sur le nv de G et des PO pr faire varier le niveau de P° (via les
ménages ou les E)

limites des politiques discrétionnaires :


- déficits budgétaires
- équivalence ricardienne impôt-emprunt : équivalence anticipée par les ménages entre
l’augmentation de la dette publique et l’augmentation des impôts dans le futur nécessaires pr
rembourser la dette et ses intérêts ⇒ les ménages vont donc avoir tendance à diminuer leur
consommation
- éviction de l’I privé : les titres publics remplacent les titres privés dans les portefeuilles des
ménages via un effet de substitution (car ils sont plus sûrs)
EP direct : augmentation de G entraîne augmentation de I privé (à S constante, le ti
augmente)
EP indirect : le ti augmente donc pr avoir une marge, les E augmentent leurs prix
effet de change indirect : qd le cours de monnaie se fixe librement, une a du ti entraîne un
afflux de K étrangers donc la monnaie nationale s’apprécie, elles est plus demandée donc la
compétitivité diminue

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