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I/ ÉCONOMIE KEYNÉSIENNE
⇒ convergence vers l’équilibre (Y=D) par une variation du niveau de production (déstockage) et
non pas par variation du prix de vente
l’E diminue sa production tant que le stock est positif
output gap
output gap = indicateur mesurant la diff entre P réelle et P potentielle d’une économie
l’output gap permet donc de mesurer la pression inflationniste, il met en relation la dimension réelle
de l’économie et l’inflation.
Si l’output gap reste positif sur le LT, les prix augmentent sous l’effet de l’accroissement de la D sur
les principaux marchés.
Si l’output gap reste négatif sur le LT, les prix diminuent à cause du repli de la D sur les principaux
marchés.
l’écart déflationniste est lié à un output gap négatif : la P réalisée est inférieure à la P potentielle de
plein emploi. Il mesure de combien il faudrait augmenter la D pr permettre à la P réelle d’être égale
à la P potentielle de plein emploi.
Pour arriver à cet équilibre optimal, Keynes préconise une action des politiques publiques car
l’économie spontanément est en équilibre de sous-emploi, elle produit spontanément du chômage.
Équilibre avec écart inflationniste
L’écart inflationniste est lié à un output gap positif : la DG est supérieure à la P potentielle de plein
emploi (= supérieure à ce que l’éco pourrait produire si elle utilisait la totalité de ses capacités de
production). Il mesure de combien il faudrait baisser la DG pr permettre à la P réelle d’être égale à
la P potentielle de plein emploi.
Keynes préconisme
principe du X keynésien : toute augmentation de l’I entraîne une augmentation plus que
proportionnelle du revenu d’équilibre
on remarque que le X keynésien en éco fermée est plus forte que le X keynésien en éco ouverte ⇒
lorsque l’I augmente, le revenu augmente mais une part de ce revenu va être destinée à l’étranger et
non à l’économie nationale.
le X fiscal
ΔY = (-c)/(1-c) . ΔT
il mesure le rapport entre l’augmentation du revenu et la baisse des taxes sans modification du
niveau de G
le X fiscal et le X des transferts publics sont inférieurs au X des dépenses publiques, car une partie
de l’augmentation du revenu des agents est épargnée
la création de richesse (liée à baisse des impôts ou hausse des revenus de transferts) est moins
importante que celle liée à une augmentation des dépenses publiques
le X des G devient :
ΔY = 1/(1-c+ct) . ΔG
⇒ X des G avec impôts proportionnels < X des G avec impôts forfaitaires
X de budget équilibré
hypothèses :
impôts proportionnels doncT = r.Y + To
ΔG = ΔTo
on veut combiner les diff instruments de la politique publique pr relancer l’activité mais sans
aggraver le solde budgétaire.
Meilleur moyen = dépenses publiques limitées par une CB
en effet, en augmentant simultanément le nv des impôts et le nv des dépenses publiques d’un même
montant ⇒ on obtient un solde positif sur le revenu (augmentation de Y) avec un solde budgétaire
inchangé, les G sont financées par l’impôt
NB : ça marche pcq le X des G est supérieur au X fiscal
on obtient alors ΔY = ΔG
X publics et PB
Les X publics influencent le nv de l’activité via :
- des stabilisateurs automatiques = modif automatique du niveau des PO et des G du fait des
variations du cycle économique.
- des PB discrétionnaires = décision sur le nv de G et des PO pr faire varier le niveau de P° (via les
ménages ou les E)