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Y=c(Y-T)+Co+I+G
Y-cY=-c.T+Co+I+G=
(−cT + Co + I + G )
Y= (4)
(1 − c)
1.L’effet d’une variation des dépenses publiques
A partir de l’équation (4), envisageons une variation de
G (dG) et son impact sur le revenu (Y) soit (dY).
dY 1
= =k
dG (1 − c)
dY −c −c
= = kf et dY = dT
dT 1 − c 1− c
Kf est le multiplicateur fiscal
Deux remarques:
➢ -signe « - »: les variations de l’impôt et du revenu ont
lieu en sens inverses.
➢ │kf│<│k│;
c 1
(1 − c) (1 − c)
L’augmentation du revenu induite par une augmentation
des dépenses publiques est plus importante que celle qui
résulte d’une réduction d’un même montant des impôts et
taxes.
Exemple. L’Etat augmente les dépenses publiques d’un
montant égal à 100. La propension marginale à
consommer est de 0,75. Quel est l’effet d’accroissement
des dépenses publiques sur le revenu?
1 1
dY = dG = 100 = 4 100 = 400
(1 − c) (1 − 0,75)
On suppose à présent que l’Etat, au lieu d’augmenter
les dépenses publiques, préfère réduire les impôts et
taxes du même montant, soit 100.
− 0,75
dY = (−dT ) = − 0,75 (−100) = 300 ; kf=3
(1 − 0,75) 0,25
1− c
= dG
1− c
1− c
1− c est appelé multiplicateur du budget
équilibré
Théorème de Haavelmo : un budget équilibré n’est pas
neutre.
1− c
dY= 100=100
1− c
3.Cas des impôts non forfaitaires
Considérons que le montant total des recettes
fiscales se décompose en une partie forfaitaire (To)
et une partie variable (tY).
T=t.Y+To ; t: taux marginal d’imposition
La relation d’équilibre s’écrit alors:
Y=c(Y-T)+Co+I+G
Y=c[Y-(To+t.Y)]+Co+I+G
D’où Y-cY+ctY=-cTo+Co+I+G
Y(1-c+ct)=-cTo+Co+I+G
1
Y= (−cTo + Co + I + G )
(1 − c + ct )
Le multiplicateur de dépense publique est inférieur à
celui correspondant au cas où l’impôt serait
uniquement forfaitaire (T=To).
1 1
1 − c + ct 1 − c