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SCIENCES
ÉCONOMIQUES
Licence II
Semestre 1
Liste de conseils pour tout savoir sur vos partiels
Nous vous avons concocté une liste de conseils pour tout savoir sur vos partiels :
- Vérifier la salle d’examen sur la convocation.
- Regarder si vous avez un placement attribué.
- Vérifier que vous avez bien votre carte étudiante ou une pièce d’identité.
- Vous renseigner sur les documents/appareils autorisés lors de l’épreuve : calculatrice,
dictionnaire pour les étudiants étrangers, etc.
è Lors de l’examen :
L’anonymat des copies : il vous est garanti pour chaque épreuve écrite. Les copies doivent
être anonymes : soit via un coin à rabattre, soit via un code barre.
Tiers-temps : ceux d’entre vous en ayant fait la demande au préalable doivent se rendre dans
la salle d’examen indiquée sur leur convocation, salle qui réunit toutes les personnes
bénéficiant de temps supplémentaire.
Le retard à une épreuve : vous ne pouvez pas vous voir refuser l’accès à la salle d’examen
avant que le premier tiers temps de l’épreuve ne soit écoulé. Mieux vaut partir en avance,
surtout si votre centre d’examen est hors de Paris.
L’usage du téléphone est interdit, celui-ci doit être rangé et éteint. La possession d’un appareil
électronique pendant l’épreuve (smartphone, MP3, autre), constitue un soupçon de fraude,
même si vous ne l’utilisez pas.
Le droit de finir votre épreuve ne peut pas être retiré. C’est essentiel : si vous n’êtes pas
reconnu coupable de fraude, votre épreuve sera notée comme tout le monde et cette note
figurera à votre dossier universitaire.
Bien entendu, mieux vaut ne pas tricher. Cependant, si vous vous trouvez suspecté de fraude
(chose qui peut arriver même lorsqu’on n’a pas fraudé), n’hésitez pas à nous joindre au plus
vite à l’adresse representation.fedeparis1@gmail.com afin que nous vous assistions pendant
la procédure disciplinaire qui s’ensuivra.
L’ADES
UFR 02 SCIENCES ECONOMIQUES Annales de sujets d’examen
Licence 2 Semestre 1
❏ Sujet 1 : 2017-2018
❏ Sujet 2 : 2016-2017
❏ Sujet 3 : 2016-2017
❏ Sujet 1 : A. 2018-2019
❏ Sujet 2 : B. 2018-2019
❏ Sujet 3 : 1. 2017-2018
❏ Sujet 4 : 2. 2017-2018
❏ Sujet 5: 3. 2017-2018
❏ Sujet 6 : 4. 2017-2018
❏ Sujet 7 : A. 2016-2017
❏ Sujet 8 : B, 2016-2017
❏ Sujet 9 ; C. 2016-2017
❏ Sujet 10 : D. 2016-2017
❏ Sujet 11 : 2015-2016
❏ Sujet 12 : 2015-2016
❏ Sujet 13 : 2014-2015
❏ Sujet 14 : 2013-2014
❏ Sujet 1 : 2019-2020
❏ Sujet 2 : 2017-2018
❏ Sujet 3 : 2017-2018
❏ Sujet 4 : 2016-2017
❏ Sujet 5 : 2015-2016
❏ Sujet 6 : 2014-2015
❏ Sujet 7 : 2013-2014
❏ Sujet 8 : 2013-2014
❏ Sujet 9 : 2012-2013
❏ Sujet 10 : 2012-2013
❏ Sujet 11 : 2011-2012
❏ Sujet 12 : 2011-2012
❏ Sujet 13 : 2010 -2011
Les calculatrices et autres appareils électroniques sont interdits. Le barème est indicatif.
I. Questions (4 pts)
Répondre par vrai ou faux et justifier précisément votre réponse (0 pour toute réponse non
justifiée)
FAUX. Une appréciation du taux de change réel, qui correspond à une baisse de q(= EP ∗ /P ,
prix relatif des biens étrangers en termes de biens domestiques), rend les biens étrangers
relativement plus compétitifs, ce qui relance le volume des importations et réduit le volume
des exportations, donc dégrade la balance commperciale [0,5]. Mais elle réduit également
le coût des importations en termes de biens domestiques, ce qui améliore la balance com-
merciale [0,5]. L’effet est donc a priori ambigu : si les effets volume l’emportent, alors la
balance commerciale se dégrade, mais si c’est l’effet prix, alors elle s’améliore [1].
VRAI. Le taux de chômage naturel est le taux de chômage qui se réalise quand les anticipa-
tions de prix sont vérifiées. Il ne dépend que des caractéristiques structurelles de l’économie,
dotations en facteurs et imperfections sur les marchés des biens et du travail. [1]
Il est indépendant des caractéristiques de la demande globale de biens. Or la politique moné-
taire agit sur la demande globale de biens, elle est donc sans effet sur le taux de chômage
naturel. [1]
C = c(Y − T ) 0<c<1
I = −αi + I0
T = tY 0<t<1
G = G0
1
A l’équilibre du marché des biens, la production est égale à la demande de biens :
1
Y =C +I +G⇔Y = (−αi + I0 + G0 ) [1]
1 − c(1 − t)
i = Y − (M − P )
où M est la masse monétaire exogène et P le niveau général des prix exogène. Déterminez
l’expression du revenu d’équilibre macroéconomique. [1 pt]
3. Déterminez l’impact d’une politique de dépenses publiques expansionniste dG0 > 0 sur
le revenu d’équilibre macroéconomique. En présentant les différents mécanismes à l’origine
de cet impact, expliquez l’influence du paramètre α sur cet impact. [1,5 pts]
Donc suite à une relance budgétaire (dG0 > 0), le revenu d’équilibre augmente mais d’autant
moins que α, qui représente la sensibilité de l’investissement par rapport au taux d’intérêt,
est grand.
En effet, une hausse des dépenses publiques accroît la demande de biens et donc le revenu.
Sur le marché de la monnaie, cette hausse du revenu accroît la demande de monnaie et crée
un excès de demande qui pousse le taux d’intérêt à la hausse. La hausse du taux d’intérêt
conduit les entreprises à réduire leur demande d’investissement, et ce d’autant plus que α
est grand. [0,5]. C’est l’effet d’éviction qui va réduire l’efficacité de la relance budgétaire et
ce d’autant plus que α est grand. [0,5]
Une relance monétaire dM > 0, accroît donc le revenu d’équilibre et ce d’autant plus que α
est grand.
2
En effet, une hausse de l’offre nominale de monnaie crée un excès d’offre sur le marché
de la monnaie qui pousse le taux d’intérêt à la baisse [0,5]. Cette baisse du taux d’intérêt
relance l’investissement, et donc la demande de biens et le revenu, et ce d’autant plus que
α est grand.[0,5]
5. Déterminez l’impact d’un choc exogène négatif d’investissement dI0 < 0 sur le revenu
d’équilibre macroéconomique. En présentant les différents mécanismes à l’origine de cet im-
pact, expliquez l’influence du paramètre t sur cet impact. Vous expliquerez les conséquences
budgétaires (pour l’Etat) de ce choc. [2 pts]
Suite au choc, les recettes fiscales diminuent pour un niveau de dépenses G0 inchangé,
le déficit budgétaire (G − T ) se creuse. [0,5]
6. Supposons dorénavant que le niveau général des prix devienne endogène (prix et salaires
flexibles). Montrez que l’équation de la demande globale s’écrit sous la forme suivante :
Y = a1 (M − P ) + a2 (G0 + I0 ). Vous donnerez l’expression de a1 et a2 . [1 pt]
P = P e + γ(Y − Yn )
La courbe d’offre globale donne le niveau de prix fixé par les entreprises à l’équilibre du
marché du travail.
Quand les anticipations de prix sont vérifiées, les entreprises produisent au niveau de
revenu naturel. Si la demande augmente au-dessus de ce niveau naturel, alors les entreprises
vont ajuster leur production, le chômage diminue. Sur le marché du travail, le pouvoir de né-
gociation des salariés s’améliore et le salaire nominal négocié augmente [1]. Les entreprises
pour maintenir leur profit répercutent cette hausse du salaire sur les prix qui font alors
3
baisser le niveau de la demande globale et du revenu.[1]
a1 a2
Y = (M − P e + γYn ) + (I0 + G0 ) [1]
1 + γa1 1 + γa1
9. Déterminez l’impact d’une politique de dépenses publiques expansionniste sur le revenu
d’équilibre macroéconomique. En présentant les différents mécanismes à l’origine de cet
impact, expliquez l’influence de a1 et γ sur cet impact. [2 pts]
a2
D’après 8, dY /dG0 = 1+γa 1
> 0 [0, 5]. Une relance budgétaire va donc accroître le
revenu d’équilibre mais d’autant moins que a1 et γ sont grands.
Un relance budgétaire accroît la demande globale de biens pour P donné, comme on l’a
vu en 3. Les entreprises vont réagir à la hausse de la demande en augmentant leurs prix
comme décrit en 7, et ce d’autant plus que γ est grand [0,5]. La hausse des prix va à son tour
réduire la demande et donc le revenu, c’est l’éviction par les prix, qui est d’autant plus forte
que a1 est grand [0,5]. Au total, le revenu va augmenter mais il augmentera d’autant moins
que la relance budgétaire induira une forte hausse des prix (γ grand) et un forte éviction de
la demande (a1 grand) [0,5].
10. Déterminez l’impact d’une politique monétaire expansionniste sur le revenu d’équilibre
macroéconomique. En présentant les différents mécanismes à l’origine de cet impact, ex-
pliquez l’influence des paramètres a1 et γ sur cet impact. [2 pts]
a1 1
D’après 8, dY /dM = 1+γa1
= 1
+γ
>0 [0,5]. Une relance monétaire va donc accroître
a1
le revenu d’équilibre et ce d’autant plus que a1 est grand et γ petit. [0,5]
En effet, une relance monétaire accroît la demande globale de biens pour P donné,
comme on l’a vu en 4 et ce d’autant plus que a1 est grand [0,5]. Les entreprises vont réagir
à la hausse de la demande en augmentant leurs prix (comme vu en 7) et ce d’autant plus
que γ est grand, l’éviction par les prix sera alors d’autant plus forte [0,5]. Au total, le calcul
du multiplicateur nous montre que le revenu va augmenter d’autant plus que a1 est grand
et γ petit.
11. Quel est l’impact de ces politiques budgétaires et monétaires sur le revenu d’équilibre
macroéconomique lorsque P e = P ? [1 pt]
Si les anticipations de prix sont vérifiées alors le revenu est égal au revenu naturel qui
est indépendant des chocs de demande comme vu à la question de cours 1. [1]
4
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
UFR 02
L2
Les calculatrices et autres appareils électroniques sont interdits. Le barème est indicatif.
Répondre par vrai ou faux et justifier précisément votre réponse (0 pour toute
réponse non justifiée) [4 pts]
VRAI. Une appréciation de l’euro parce qu’elle renchérit les biens domestiques par rap-
port aux biens étrangers accroît le volume des importations et réduit le volume des exporta-
tions mais elle réduit également le prix des importations en termes de biens domestiques. Si
les effets volume l’emportent sur l’effet prix (condition de Marshall-Lerner vérifiée), le solde
de la balance courante se détériore et donc la demande de biens diminue. Les entreprises
s’ajustent en réduisant leur production et donc l’emploi.
2. Un pays pauvre va nécessairement rattraper les pays plus riches à l’avenir. [2 pts]
FAUX. Tout dépend des caractéristiques structurelles du pays pauvre/ aux pays riches :
• s’il est pauvre pour des raisons structurelles, parce que son taux d’épargne est plus
faible que celui des pays plus riches, et donc son niveau de revenu/tête d’état station-
naire est faible, il restera plus pauvre s’il n’y a pas de choc à la hausse sur son taux
d’épargne ;
• s’il est structurellement identique à d’autres pays mais qu’il est pauvre parce que son
stock de capital courant est plus faible et donc plus éloigné de son état stationnaire,
alors il aura un taux de croissance plus élevé.
y = a1 g − a2 t (IS)
i = y − a3 (m − p) (LM)
1
où y, m, p, g, t, i sont respectivement la production (revenu), la masse monétaire exogène,
le niveau général des prix exogène, les dépenses publiques et les impôts exogènes, le taux
d’intérêt. Les coefficients a1 , a2 et a3 sont des réels positifs.
1. Commenter la courbe (IS) en donnant une explication à sa forme particulière. [1 pt]
La courbe IS est indépendante du taux d’intérêt, ce qui indique que la demande (l’investissement)
ne dépend pas du taux d’intérêt, la courbe IS est donc verticale dans le repère (y, i).
2. Interpréter économiquement les paramètres a1 et a2 . Pourquoi peut-on penser que
a1 > a2 ? [1 pt]
a1 est le multiplicateur budgétaire qui mesure l’effet sur le revenu d’équilibre d’une unité
supplémentaire de dépenses publiques et a2 le multiplicateur fiscal qui mesure l’effet sur le
revenu d’équilibre d’une baisse de 1 des impôts. Les dépenses publiques ont un impact direct
sur la demande de biens alors que les impôts eux agissent indirectement sur la demande via
la fonction de consommation. Une hausse de 1 de g accroît la demande et donc le revenu
de 1 alors que’une baisse de 1 de t accroît le revenu disponible des ménages de 1 ce qui
les conduit à accroître leur consommation de la propension marginale à consommer qui est
inférieure à 1. L’impact de la politique fisacle sur la demande et donc le revenu sera donc
plus faible : a1 > a2 .
3. Pourquoi peut-on penser que a1 > 1 ? [1 pt]
Du fait de l’effet multiplicateur. Si les dépenses publiques augmententent de 1, la de-
mande augmente directement de 1 mais aussi indirectement. En effet, les entreprises répon-
dent à la hausse initiale de la demande en augmentant leur production, elles distribuent
plus de revenu. Le revenu disponible des ménages augmente donc, ils vont donc pouvoir
consommer plus, ce qui accroît à nouveau la demande, et donc la production, etc. La hausse
de la production sera donc au final supérieure à la hausse des dépenses publiques : a1 > 1.
4. Calculer y et i à l’équilibre macroéconomique et représenter graphiquement cet équilibre
dans le plan (y, i). Commenter. [1 pt]
A l’équilibre macroéconomique, tous les marchés sont équilibrés. L’équilibre est déter-
miné à l’intersection des courbes IS et LM. La courbe IS suffit ici à déterminer le revenu
d’équilibre qui est indépendant du marché de la monnaie et est donné par y ∗ = a1 g − a2 t.
On obtient le taux d’intérêt d’équilibre en remplaçant y par son expression d’équilibre dans
LM : i∗ = a1 g − a2 t − a3 (m − p).
+ figure 1.
5. Mesurer l’effet d’éviction suite une hausse des dépenses publiques (dg > 0). [1 pt]
L’effet d’éviction est la perte d’efficacité de la politique budgétaire liée à la hausse induite
du taux d’intérêt. Ici l’effet d’éviction est nul car la demande ne dépend pas du taux
d’intérêt. Suite à la hausse de g, sur le marché des biens, le revenu augmente de dy/dg = a1 .
Cette hausse de revenu provoque sur le marché de la monnaie une hausse du taux d’intérêt
de di/dg = a1 , mais cette hausse ne rétroagit pas sur le revenu car la demande ne dépend
pas du taux d’intérêt.
2
6. L’économie est maintenant caractérisée par les courbes IS et LM suivantes :
y = a1 g − a2 t − a4 i (IS)
i = y − a3 (m − p) (LM)
a1 g − a2 t + a4 a3 (m − p)
y∗ = .
1 + a4
+ figure 2.
7. Suite à une hausse des dépenses publiques (dg > 0), mesurer l’effet d’éviction. Dans
quel cas est-il le plus élevé ? Expliquer. [1 pt]
Suite à la hausse de g, sur le marché des biens, d’après IS, le revenu augmente de a1 dg à
taux d’intérêt donné. Mais cette hausse du revenu provoque une hausse du taux d’intérêt sur
le marché de la monnaie qui réduit la demande et réduit donc l’effet de relance. Au total le
a1
revenu d’équilibre, d’après son expression déterminée en 6., n’augmente que de 1+a 4
dg < a1
! "
1 a1
(car a4 > 0 et donc 1+a 4
< 1). L’effet d’éviction est donc égal à 1+a 4
− a1 dg < 0. L’effet
d’éviction est d’autant plus important que a4 est grand, i.e. que la demande est sensible au
taux d’intérêt.
Parce que la demande est maintenant sensible au taux d’intérêt. La politique monétaire
qui agit sur le taux d’intérêt va donc influencer la demande et donc le revenu.
9. Le niveau général des prix devient endogène et il est déterminé par l’équation d’offre
globale (AS) suivante :
p = y + pe − b (AS)
Parce que les firmes fixent leur prix en fonction de leur coût marginal de production, égal
à coût terme au salaire nominal, qui dépend lui même négativement du niveau du chômage,
et donc positivement du revenu, et positivement du niveau des prix anticipés. En effet, lors
3
de la négociation salariale, ce qui intéresse les agents, c’est le salaire réel, ils négocieront
donc un salaire nominal d’autant plus élevé qu’ils anticipent un niveau de prix élevé pour
la période. Par ailleurs, le pouvoir de négociation relatif des salariés dépend du taux de
chômage car plus le chômage est élevé, plus les ménages se font concurrence pour un emploi
et moins ils seront à même de négocier un salaire élevé. Comme le chômage et le revenu
sont liés par une relation inverse, le salaire nominal va dépendre positivement du revenu.
10. Quand la courbe (IS) est celle donnée dans la question 1., quelle est la courbe de de-
mande globale ? Déterminer y à l’équilibre macroéconomique et représenter graphiquement
l’équilibre macroéconomique dans le plan (y, p). [2 pts]
La demande globale AD donnée par le revenu d’équilibre IS-LM est ici indépendante
du niveau des prix, elle est verticale dans le repère (y, i). Le revenu d’équilibre est entière-
ment déterminé par la demande de biens, indépendamment de l’offre globale : y ∗ = a1 g−a2 t.
+ figure 3.
11. Dans l’équilibre macroéconomique précédent, pourquoi pe n’a-t-il aucune influence sur
la production ? [1 pt]
Parce que le revenu d’équilibre est entièrement déterminé par le niveau de la demande, il
est indépendant du niveau de l’offre globale, seul le niveau des prix en dépend, dy/dpe = 0.
12. Quand la courbe (IS) est celle donnée dans la question 6., quelle est la courbe de de-
mande globale ? Déterminer y à l’équilibre macroéconomique et représenter graphiquement
l’équilibre macroéconomique dans le plan (y, p). [2 pts]
4 a3 (m−p)
Dans ce cas la demande globale AD, donnée par la solution IS-LM y = a1 g−a2 t+a1+a4
est décroissante de p et le revenu d’équilibre est la solution du système AS-AD. On remplace
p par son expression donnée par AS dans AD et on obtient le revenu d’équilibre :
a1 g − a2 t + a3 a4 (m − pe + b)
y∗ = .
1 + a4 (1 + a3 )
+ figure 4.
13. Dans cet équilibre macroéconomique, décrire l’effet d’une hausse de pe . [1 pt]
Si les agents révisent à la hausse leurs anticipation de prix, alors ils vont renégocier à
la hausse les salaires et les firmes vont répercuter cette hausse sur les prix. La hausse des
prix parce qu’elle réduit la valeur réelle des encaisses monétaires crée un excès de demande
sur le marché de la monnaie et le taux d’intérêt s’ajuste à hausse pour restaurer l’équilibre
moéntaire. Cette hausse du taux d’intérêt va réduire la demande et les entreprises vont
réduire leur production.
4
Si p = pe alors l’équation d’offre s’écrit p = y + p − b ⇔ y = b. Le paramètre b corre-
spond donc au niveau de produit naturel. Il est indépendant des facteurs de demande et
dy/dg = 0. Suite à une hausse des dépenses publiques l’éviction est totale.
+ figure 5.
5
Figure 1.
IS :
LM :
Figure 2.
LM :
IS :
∗
Figure 3.
AD ∶
AS :
Figure 4.
AS :
AD :
Figure 5.
AS :
AD :
∗
CALCUL MATRICIEL
ET OPTIMISATION
Mathématiques L2 - Examen du 8 janvier 2019 – SUJET 1 - TOUTES LES REPONSES DOIVENT ETRE JUSTIFIEES
Partie A (9 points)
1 −1
Soient 𝑈1 = ( 1 ) et 𝑈2 = ( 1) deux vecteurs de ℝ3 .
0 1
1. Déterminer l’ensemble E des vecteurs de ℝ3 orthogonaux à 𝑈1 et à 𝑈2 .
Deux vecteurs de ℝ𝑛 sont orthogonaux si et seulement si leur produit scalaire est nul.
𝑥
𝑋 ∗ 𝑈1 = 0 𝑥+𝑦 =0 𝑦 = −𝑥
E est donc l’ensemble des vecteurs 𝑋 = (𝑦) 𝑡𝑒𝑙𝑠 𝑞𝑢𝑒 { ⟺{ ⟺{
𝑋 ∗ 𝑈2 = 0 −𝑥 + 𝑦 + 𝑧 = 0 𝑧 = 2𝑥
𝑧
𝑥 1
D’où E = {(−𝑥 ) , 𝑥 ∈ ℝ}. C’est le sous-espace vectoriel de ℝ3 engendré par {(−1)}.
2 2
−1
2. Montrer que 𝑈3 = ( 1) appartient à E, puis que ℬ1 = {𝑈1 , 𝑈2 , 𝑈3 } est une base de ℝ3 dont les vecteurs
−2
sont orthogonaux deux à deux.
𝑦 = −𝑥 1 = −(−1)
Dans 𝑈3 , on a bien { ⟺{
𝑧 = 2𝑥 −2 = 2 × (−1)
Les vecteurs sont donc bien orthogonaux deux à deux ce qui implique qu’ils sont linéairement indépendants.
Les vecteurs de ℬ1 sont donc 3 vecteurs libres de ℝ3 . Ils forment une base de ℝ3 .
1 −1 −1 1 1 0 1 1 0 1 −1 −1 2 0 0
𝐌 = (1 1 1) , 𝐌′ = (−1 1 1 ) 𝑒𝑡 𝐌 ′
𝐌 = (−1 1 1) (1 1 1) = (0 3 0)
0 1 −2 −1 1 −2 −1 1 −2 0 1 −2 0 0 6
4. En déduire :
a. l’inverse de la matrice 𝐌, notée 𝐌 −1 ,
On voit que 𝐌′𝐌 est diagonale, on n’est pas loin de la matrice identité. Si on divise la première ligne de 𝐌′ par 2, la
1 1
2 2
0
1 1 1
seconde par 3 et la troisième par 6, on obtient −3 et le calcul du produit devient :
3 3
1 1 1
− −
( 6 6 3)
Mathématiques L2 - Examen du 8 janvier 2019 – SUJET 1 - TOUTES LES REPONSES DOIVENT ETRE JUSTIFIEES
1 1
0
2 2
1 1 1 1 −1 −1 1 0 0
− (1 1 1 ) = ( 0 1 0)
3 3 3 0 1 −2 0 0 1
1 1 2
−
( 6 − )
6 6
1 1
2 2
0
1 1 1
D’où 𝐌 −1 = −3
3 3
.
1 1 2
−6 −6
( 6 )
b. les normes des vecteurs 𝑈1 , 𝑈2 et 𝑈3 .
D’après le produit matriciel 𝐌′𝐌, on voit que 𝑈1′ 𝑈1 = 2. Or ‖𝑈1 ‖ = √𝑈1′ 𝑈1 . On en déduit que ‖𝑈1 ‖ = √2.
De même, ‖𝑈2 ‖ = √𝑈2′ 𝑈2 = √3 et ‖𝑈3 ‖ = √𝑈3′ 𝑈3 = √6.
5. Déduire des questions 2 et 4 une base orthonormée de ℝ3 . On notera ℬ2 = {𝑉1 , 𝑉2 , 𝑉3 } cette base.
Une base orthonormée est une base dont les vecteurs sont orthogonaux deux à deux et de norme unitaire.
En divisant chacun des vecteurs de ℬ1 par sa norme, on obtient une base formée de vecteurs orthogonaux deux à
deux (puisque chacun est proportionnel au vecteur d’origine) et de norme unitaire.
√3 √6
√2 − −
3 6
2
√3 √6
On a donc ℬ2 = √2 , ,
3 6
2
( ) √3 √6
{ 0 ( 3) (− 3 ) }
1 −1 −1 2 𝐿1
⟺ (0 2 2|0) 𝐿′2
(2nd pivot)
0 0 −6 6 𝐿′3= 2𝐿3 − 𝐿′2
1 −1 −1 2 𝐿1 (pivot)
⟺ (0 2 2|0) 𝐿′2
= 𝐿2 − 𝐿1
0 0 −6 6 𝐿′3= 2𝐿3 − 𝐿′2
𝑦1 − 𝑦2 − 𝑦3 = 2 𝑦1 = 2
⟺ { 2𝑦2 + 2𝑦3 = 0 ⟺ { 𝑦2 = 1
−6𝑦3 = 6 𝑦3 = −1
2
Les coordonnées du vecteur 𝑋 dans la base ℬ1 sont donc données par le vecteur 𝑌 = ( 1)
−1
0
Les coordonnées de 𝐀𝑈2 dans la base ℬ1 sont données par le vecteur ( 6 )
0
0
Les coordonnées de 𝐀𝑈3 dans la base ℬ1 sont données par le vecteur ( 0 )
0
9. Comment peut-on appeler les vecteurs 𝑈2 et 𝑈3 relativement à la matrice 𝐀 ? Même question pour les
vecteurs 𝑉1 , 𝑉2 et 𝑉3 .
Le vecteur 𝑈2 est un vecteur propre de 𝐀 associé à la valeur propre a2 =6 puisque 𝐀𝑈2 = 6𝑈2
Le vecteur 𝑈3 est un vecteur propre de 𝐀 associé à la valeur propre a3 =0 puisque 𝐀𝑈3 = 0𝑈3
10. Déduire des questions précédentes la matrice B représentative de l’application linéaire 𝑓(⋅) par rapport à
la base ℬ1 .
Les colonnes de la matrice représentative de l’application linéaire 𝑓(⋅) par rapport à la base ℬ1 sont par
définition les coordonnées dans ℬ1 des images par 𝑓(⋅) des vecteurs de ℬ1 . On a défini ces coordonnées
dans les questions 6 et 8. On a donc :
6 0 0
𝐁 = (0 6 0)
0 0 0
√2 √3 √6
− −
2 3 6
3√2 3√2 0 5 1 −2
√2 √3 √6 (
−2√3 2√3 2√3) = ( 1 5 2)
2 3 6 −2 2 2
0 0 0
√3 √6
(0 3
− )
3
√2 √3 √6
− −
2 3 6
√2 √3 √6
Or, on a vu que la matrice 𝐍 = est une matrice de vecteurs propres de 𝐀 et que 𝐍 −𝟏 = 𝐍′.
2 3 6
√3 √6
(0 3
− 3)
6 0 0
En notant 𝐃 = (0 6 0), la matrice diagonale des valeurs propres correspondante, on a simplement obtenu le
0 0 0
résultat 𝐀 = 𝐍𝐃𝐍 −1
Mathématiques L2 - Examen du 8 janvier 2019 – SUJET 2 - TOUTES LES REPONSES DOIVENT ETRE JUSTIFIEES
Partie A (9 points)
0 2
Soient 𝑈1 = ( 1 ) et 𝑈2 = (−1) deux vecteurs de ℝ3 .
1 1
1. Déterminer l’ensemble E des vecteurs de ℝ3 orthogonaux à 𝑈1 et à 𝑈2 .
Deux vecteurs de ℝ𝑛 sont orthogonaux si et seulement si leur produit scalaire est nul.
𝑥
𝑋 ∗ 𝑈1 = 0 𝑦+𝑧 =0 𝑦 = −𝑧
E est donc l’ensemble des vecteurs 𝑋 = (𝑦) 𝑡𝑒𝑙𝑠 𝑞𝑢𝑒 { ⟺{ ⟺{ ⟺
𝑋 ∗ 𝑈2 = 0 2𝑥 − 𝑦 + 𝑧 = 0 2𝑥 = −2𝑧
𝑧
𝑦 = −𝑧
{ .
𝑥 = −𝑧
−𝑧 −1
D’où E = {(−𝑧) , 𝑧 ∈ ℝ}. C’est le sous-espace vectoriel de ℝ3 engendré par {(−1)} ou, ce qui revient au même,
𝑧 1
−1
l’ensemble des homothétiques du vecteur (−1).
1
1
2. Montrer que 𝑈3 = ( 1) appartient à E, puis que ℬ1 = {𝑈1 , 𝑈2 , 𝑈3 } est une base de ℝ3 dont les vecteurs
−1
sont orthogonaux deux à deux.
1 −1 −1
𝑈3 = ( 1) = − (−1) . C’est donc bien un homothétiques du vecteur (−1), autrement dit un élément de E.
−1 1 1
3 3
Tout ensemble libre de trois vecteurs de ℝ forme une base de ℝ .
Le vecteur 𝑈3 est orthogonal à 𝑈1 et à 𝑈2 par construction
Le vecteur 𝑈1 est orthogonal à 𝑈2 car 𝑈1 ∗ 𝑈2 = 0 × 2 + 1 × (−1) + 1 × 1 = 0
Les vecteurs sont donc bien orthogonaux deux à deux ce qui implique qu’ils sont linéairement indépendants.
Les vecteurs de ℬ1 sont donc trois vecteurs libres de ℝ3 . Ils forment une base de ℝ3 dont les vecteurs sont en
outre orthogonaux deux à deux.
0 2 1 0 1 1 0 1 1 0 2 1 2 0 0
𝐀 = (1 −1 1) , 𝐀′ = (2 −1 1) 𝑒𝑡 𝐀′ 𝐀 = (2 −1 1) (1 −1 1) = (0 6 0)
1 1 −1 1 1 −1 1 1 −1 1 1 −1 0 0 3
4. En déduire :
a. l’inverse de la matrice 𝐀, notée 𝐀−1 ,
Mathématiques L2 - Examen du 8 janvier 2019 – SUJET 2 - TOUTES LES REPONSES DOIVENT ETRE JUSTIFIEES
On voit que 𝐀′𝐀 est diagonale, on n’est pas loin de la matrice identité. Si on divise la première ligne de 𝐀′ par 2, la
1 1
0
2 2
1 1 1
seconde par 6 et la troisième par 3, on obtient 3
−6 6
et le calcul du produit devient :
1 1 1
−3
(3 3 )
1 1
0
2 2
1 1 1 0 2 1 1 0 0
− (1 −1 1 ) = (0 1 0 )
3 6 6 1 1 −1 0 0 1
1 1 1
(3 − )
3 3
1 1
0 2 2
1 1 1
D’où 𝐀−1 = 3
−
6 6
.
1 1 1
−3
(3 3 )
b. les normes des vecteurs 𝑈1 , 𝑈2 et 𝑈3 .
D’après le produit matriciel 𝐀′𝐀, on voit que 𝑈1′ 𝑈1 = 2. Or ‖𝑈1 ‖ = √𝑈1′ 𝑈1 . On en déduit que ‖𝑈1 ‖ = √2.
De même, ‖𝑈2 ‖ = √𝑈2′ 𝑈2 = √6 et ‖𝑈3 ‖ = √𝑈3′ 𝑈3 = √3.
5. Déduire des questions 2 et 4 une base orthonormée de ℝ3 . On notera ℬ2 = {𝑉1 , 𝑉2 , 𝑉3 } cette base.
Une base orthonormée est une base dont les vecteurs sont orthogonaux deux à deux et de norme unitaire.
En divisant chacun des vecteurs de ℬ1 par sa norme, on obtient une base formée de vecteurs orthogonaux deux à
deux (puisque chacun est proportionnel au vecteur d’origine) et de norme unitaire.
√6 √3
0
3 3
√2
√6 √3
On a donc ℬ2 = 2 , − ,
6 3
√2
√6 √ 3
( )
{ 2 ( 6 ) (− 3 ) }
On résout 𝐀𝑌 = 𝑋.
02 1 𝑦1 −1
(1
−1 1 ) (𝑦2 ) = ( 4)
11 −1 𝑦3 0
0 2 1 −1 𝐿1 1 1 −1 0 𝐿3
La matrice élargie du système est (1 −1 1| 4) 𝐿2 ⟺ (1 −1 1| 4 ) 𝐿 2
1 1 −1 0 3 𝐿 0 2 1 −1 𝐿1
1 1 −1 0 𝐿3 𝑃𝑖𝑣𝑜𝑡 1 1 −1 0 𝐿3
⟺ (0 −2 ′
2| 4) 𝐿2 = 𝐿2 − 𝐿3 ⟺ (0 −2 2|4) 𝐿′2 (𝑃𝑖𝑣𝑜𝑡 2)
0 2 1 −1 𝐿1 0 0 3 3 𝐿1 + 𝐿′2
𝑦1 + 𝑦2 − 𝑦3 = 0 𝑦1 = 2
⟺ { −2𝑦2 + 2𝑦3 = 4 ⟺ {𝑦2 = −1
3𝑦3 = 3 𝑦3 = 1
−1 2
Les coordonnées du vecteur ( 4) dans la base ℬ1 sont donc données par le vecteur 𝑌 = (−1)
0 1
2√2
Les coordonnées du vecteur 𝑋 dans la base ℬ2 sont donc données par le vecteur (−√6).
√3
Une base de 𝐼𝑚𝑓 est donc formée par deux vecteurs libres de 𝐼𝑚𝑓. Or on sait que les colonnes de 𝐌 sont des
vecteurs de 𝐼𝑚𝑓 et les deux premières ne sont pas proportionnelles. On peut donc choisir comme base de 𝐼𝑚𝑓 le
2 2
système ℬ𝐼𝑚𝑓 = {( 2) , (5)}
−2 1
4. Déterminer la dimension de l’ensemble 𝐾𝑒𝑟𝑓 puis en donner une base.
D’après le théorème des dimensions, en notant 𝐸 = ℝ3 l’ensemble de départ de 𝑓(⋅), 𝑜𝑛 𝑎 ∶
𝑑𝑖𝑚𝐾𝑒𝑟𝑓 = 𝑑𝑖𝑚𝐸 − 𝑑𝑖𝑚𝐼𝑚𝑓.
On en déduit que :
𝑑𝑖𝑚𝐾𝑒𝑟𝑓 = 3 − 𝑟𝑎𝑛𝑔𝑓 = 3 − 2 = 1.
𝑥1
Une base de 𝐾𝑒𝑟𝑓 est donc composée d’un vecteur non nul de 𝐾𝑒𝑟𝑓 c’est-à-dire d’un vecteur 𝑋 = (𝑥2 ) tels que
𝑥3
0
𝐌𝑋 = (0).
0
On résout le système en appliquant la méthode du pivot à la matrice élargie :
2 2 −2 0 𝐿1 2 2 −2 0 𝐿1 (pivot) 2 2 −2 0 𝐿1
′
( 2 5 1|0) 𝐿2 → (0 3 3|0) 𝐿2 = 𝐿2 − 𝐿1 → (0 3 3|0) 𝐿′2 (2nd pivot)
−2 1 5 0 𝐿3 0 3 ′
3 0 𝐿3 = 𝐿3 + 𝐿1 0 0 0 0 𝐿′′3 = 𝐿′3 − 𝐿′2
0 2𝑥1 + 2𝑥2 − 2𝑥3 = 0 𝑥1 = 2𝑥3
𝐷 ′ 𝑜ù: 𝐌𝑋 = (0) ⟺ { 3𝑥2 + 3𝑥3 = 0 ⟺ { 𝑥2 = −𝑥3
0 0=0
2
Le vecteur 𝑋 = (−1) est une des solutions de ce système. C’est donc un vecteur de Kerf.
1
2
Une base de 𝐾𝑒𝑟𝑓 est donc formée par le système ℬ𝐾𝑒𝑟𝑓 = {(−1)}
1
Remarque :
on peut obtenir ce résultat intuitivement en remarquant que les colonnes de 𝐌 sont telles que 𝐶2 = 2𝐶1 + 𝐶3.
2 2 −2 2 0 2
𝐌𝑈2 = ( 2 5 1) (−1) = ( 0 ) = 0 (−1) = 0 × 𝑈1 + 0 × 𝑈2 + 0 × 𝑈3
−2 1 5 1 0 1
2 2 −2 1 6 1
𝐌𝑈3 = ( 2 5 1) ( 1) = ( 6 ) = 6 × ( 1) = 0 × 𝑈1 + 0 × 𝑈2 + 6 × 𝑈3
−2 1 5 −1 −6 −1
0
Les coordonnées de 𝐌𝑈2 dans la base ℬ1 sont données par le vecteur ( 0 )
0
0
Les coordonnées de 𝐌𝑈3 dans la base ℬ1 sont données par le vecteur ( 0 )
6
9. Comment peut-on appeler les vecteurs 𝑈2 et 𝑈3 relativement à la matrice 𝐌 ? Même question pour les
vecteurs 𝑉1 , 𝑉2 et 𝑉3 .
Le vecteur 𝑈2 est un vecteur propre de 𝐌 associé à la valeur propre 𝑚2 = 0 puisque 𝐌𝑈2 = 0𝑈2
Le vecteur 𝑈3 est un vecteur propre de 𝐌 associé à la valeur propre 𝑚3 = 6 puisque 𝐌𝑈3 = 6𝑈3
10. Déduire des questions précédentes la matrice N représentative de l’application linéaire 𝑓(⋅) par rapport à
la base ℬ1 .
Les colonnes de la matrice représentative de l’application linéaire 𝑓(⋅) par rapport à la base ℬ1 sont par
définition les coordonnées dans ℬ1 des images par 𝑓(⋅) des vecteurs de ℬ1 . On a défini ces coordonnées
dans les questions 6 et 8. On a donc :
6 0 0
𝐍 = (0 0 0 )
0 0 6
√6 √3 √2 √2 √6 √3
0 0 0
3 3 2 2 3 3
6 0 0 0 3√2 3√2
√2 √6 √3 ( √6 √6 √6 = √2 √6 √3 (
− 0 0 0) − − 0 0 0 )
2 6 3 0 0 6 3 6 6 2 6 3
2√3 2√3 −2√3
√2 √6 √3 √3 √3 √3 √2 √6 √3
(2 − ) (3 − ) ( − )
6 3 3 3 2 6 3
2 2 −2
=( 2 5 1)
−2 1 5
− 1⁄2 0 1⁄
2
−1 1 1
M=( 0 1 −2) et N = ( 1⁄3 1⁄
3
1⁄ ).
3
1 1 1 1⁄ − 1⁄3 1⁄
6 6
On a donc : 𝐷𝑒𝑡(𝐴) = 2𝑎 − 2
2. En déduire :
a. la (ou les) valeur(s) de a pour laquelle (lesquelles) 0 est valeur propre de la matrice A. (0,5 point)
0 est une valeur propre de A si 𝐷𝑒𝑡(𝐀 − 0𝐈𝟑 ) = 𝐷𝑒𝑡(𝐀) = 0 ce qui est le cas si 𝑎 = 1.
b. la (ou les) valeur(s) de a pour laquelle (lesquelles) l’application f(∙) est injective, surjective, bijective. (1 point)
Comme l’application 𝑓(⋅) a le même espace d’arrivée que de départ (on dit que c’est un isomorphisme), elle est
injective, surjective et bijective aux mêmes conditions. Il faut pour cela que la matrice soit de plein rang, c’est-à-
dire que son déterminant soit non nul. On doit donc avoir 𝑎 ≠ 1.
METHODE 2
De : f(X) = −2𝑋, ou encore, de AX = −2𝑋,
on déduit :
[1] ⃗
(A + 2I)X = 0
L’ensemble E est donc ker(A+2I). C’est donc un sous-espace vectoriel de l’espace de départ de l’application
linéaire g(∙) définie par g(X) = (A + 2I)X, qui est IR3 puisque A + 2I a trois colonnes.
b. Quelle est la dimension de cet espace vectoriel ? (0,5 point)
Suite la de méthode 2 de la question prédécente :
Comme :
2 1 2 𝐿1 2 1 2 𝐿1 ∶ 𝑝𝑖𝑣𝑜𝑡
Rang(A + 2I) = rang (1 3 1) 𝐿2 = rang (0 5 0) 𝐿′2 = 2𝐿2 − 𝐿1
2 1 2 𝐿3 0 0 0 𝐿′3 = 𝐿3 − 𝐿1
Rang(A + 2I)<3 car la matrice triangulaire obtenue par la méthode du pivot de Gauss comporte un zéro
Rang(A + 2I)≥ 2 car ses deux premières colonnes ne sont pas proportionnelles
9. Calculer la trace de la matrice A et vérifier sur le résultat que vous obtenez est cohérent avec vos résultats
précédents. (1 point)
𝑇𝑟(𝐀) = 0 + 1 + 0 = 1 (somme des termes de la diagonale principale de A)
Comme A est une matrice d’ordre 3, elle a trois valeurs propres. La somme des valeurs propres de A est donc
0 + 3 − 2 = 1(trois valeurs propres déterminées dans les questions précédentes).
L’égalité somme des valeurs propres = trace est donc bien vérifiée.
10. Montrer que les colonnes de la matrice M étudiée dans l’exercice 1 sont des vecteurs propres de A en précisant pour
chacun d’eux la valeur propre de A à laquelle il est associé. (1,5 point)
0 1 2 −1 2 −1
(1 1 1) ( 0 ) = ( 0 ) = −2 ( 0 ).
2 1 0 1 −2 1
−1
Le vecteur ( 0 ) est donc un vecteur propre de A associé à la valeur propre -2.
1
0 1 2 1 3 1
(1 1 1) (1) = (3) = 3 (1).
2 1 0 1 3 1
1
Le vecteur (1) est donc un vecteur propre de A associé à la valeur propre 3.
1
0 1 2 1 0 1
(1 1 1) (−2) = ( 0 ) = 0 (−2)
2 1 0 1 0 1
1
Le vecteur (−2) est donc un vecteur propre de A associé à la valeur propre 0.
1
−1 1 1
Les trois colonnes ( 0 ), (1) et (−2) de la matrice M sont donc bien des vecteurs propres de A
1 1 1
associés aux valeurs propres – 2, 3 et 0 respectivement.
11. En déduire que l’on peut écrire A sous la forme : MDN, où M et N sont les matrices de l’exercice 1 est où D est une
matrice diagonale que l’on précisera. (1 point)
La matrice A on l’a vu est diagonalisable puisqu’elle est symétrique.
On a donc A = MDM – 1, où D est une matrice diagonale des valeurs propres de A et où M est une matrice
de vecteurs propre de A correspondante.
On a vu que la matrice M de l’exercice 1 était une matrice de vecteur propres de A. Comme la matrice N
de l’exercice 1 est l’inverse de M, on a donc : A = MDN.
Pour déterminer D il faut prendre garde à l’ordre des valeurs propres en cohérence avec l’ordre des
vecteurs propres dans M :
−2 0 0
𝐃 = ( 0 3 0)
0 0 0
12. Peut-on écrire : A = PD𝐏′ où P est la matrice définie dans l’exercice 1 et P’ sa transposée? (0,5 point)
Si M est une matrice de vecteurs propres de A, alors P l’est aussi car chacune de ses colonnes est définie
proportionnellement à la colonne correspondante dans M. On a donc bien 𝐀 = 𝐏𝐃𝐏 −𝟏 et comme
𝐏 −𝟏 = 𝐏′ (voir exercice 1), on peut écrire 𝐀 = 𝐏𝐃𝐏 ′ .
SUJET 2
1 1 1 1 −1⁄
{( ⁄6 ) 3 (1⁄6)}
1
b. Les coordonnées du vecteur U = (0) dans chacune de ces bases. (1 point)
2
Soit V le vecteur des coordonnées de U dans BA, il est tel que : 𝐀𝑉 = 𝑈.
Or 𝐀𝑉 = 𝑈 ⟺ 𝑉 = 𝐀−𝟏 𝑈 = 𝐁𝑈.
1⁄ 1⁄ 1⁄ 1
3 3 3 1 1
On en déduit : 𝑉 = − 1⁄2 0 1⁄2 (0) = ( 2 )
1
1 1 1 2
( ⁄6 − ⁄3 ⁄6) 2
−1
‖( 0 )‖ = √(−1)2 + 02 + 12 = √2
1
1
‖(−2)‖ = √12 + (−2)2 + 12 = √6
1
5. En déduire :
a. une base orthonormée de IR3. (0,5 point)
Une base orthonormée est une base dont les vecteurs sont orthogonaux deux à deux et de norme unitaire.
Les vecteurs de BA sont orthogonaux deux à deux, mais leur norme n’est pas égale à 1.
Pour obtenir une base orthonormée, on divise chacun des vecteurs de BA par sa norme. On en déduit la base
orthonormée :
√3 √6
√2
3 −2 6
√3 √6
B= , 0 , −
3 3
√2
√3 ( 2 ) √6
{( 3 ) ( 6 )}
1
b. Les coordonnées du vecteur U = (0) dans cette base. (0,5 point)
2
Notons 𝑉1 , 𝑉2 𝑒𝑡 𝑉3 les trois vecteurs de BA respectivement, et 𝑊1 , 𝑊2 𝑒𝑡 𝑊3 les trois vecteurs de B respectivement.
On a :
𝑉1
𝑊1 = , et donc 𝑉1 = √3𝑊1
√3
𝑉2
𝑊2 = , et donc 𝑉2 = √2𝑊2
√2
𝑉3
𝑒𝑡 𝑊3 = , et donc : 𝑉3 = √6𝑊3 .
√6
1 1
On sait (question 2b) que 𝑈 = 𝑉1 + 𝑉2 + 𝑉3 .
2 2
√2 √6
On en déduit que 𝑈 = √3𝑊1 + 𝑊2 + 𝑊3
2 2
√3
√2
Les coordonnées de U dans la base B sont donc données par le vecteur 2
√6
( 2 )
c. Une matrice C telle que C – 1 = 𝐂′. (0,5 point)
Les vecteurs d’une base orthonormée forment une matrice orthogonale dont l’inverse est égale à la transposée. On
a donc :
√3 −√2 √6
3 2 6
𝐂 = √3 0 −
√6
3 3
√2 √2 √6
( 2 2 6 )
EXERCICE 2 (14 points)
−1 −2 𝑎
Soit f(∙) l’application linéaire de IR3 dans IR3, définie par f(X) = MX, avec M = (−2 0 −2).
−1 −2 −1
On a donc : 𝐷𝑒𝑡(𝑀) = 4 + 4𝑎
2. En déduire :
a. la (ou les) valeur(s) de a pour laquelle (lesquelles) 0 est valeur propre de la matrice M. (0,5 point)
0 est une valeur propre de M si 𝐷𝑒𝑡(𝑀 − 0𝐼3 ) = 𝐷𝑒𝑡(𝑀) = 0 ce qui est le cas si 𝑎 = −1.
b. la (ou les) valeur(s) de a pour laquelle (lesquelles) l’application f(∙) est injective, surjective, bijective. (1 point)
Comme l’application 𝑓(⋅) a le même espace d’arrivée que de départ (on dit que c’est un isomorphisme), elle est
injective, surjective et bijective aux mêmes conditions. Il faut pour cela que la matrice soit de plein rang, c’est-à-
dire que son déterminant soit non nul. On doit donc avoir 𝑎 ≠ −1.
METHODE 2
De : f(X) = −4𝑋, ou encore, de MX = −4𝑋,
on déduit :
[1] (M + 4I)X = ⃗0
L’ensemble E est donc ker(M + 4I). C’est donc un sous-espace vectoriel de l’espace de départ de l’application
linéaire g(∙) définie par g(X) = (M + 4I)X, qui est IR3 puisque M + 4I a trois colonnes.
e. Quelle est la dimension de cet espace vectoriel ? (0,5 point)
Suite la de méthode 2 de la question prédécente :
Comme :
3 −2 −1
Rang(M + 4I) = rang (−2 3 −2) = 2 car
−1 −2 3
9. Calculer la trace de la matrice M et vérifier sur le résultat que vous obtenez est cohérent avec vos résultats
précédents. (1 point)
𝑇𝑟(𝐌) = −1 + 0 − 1 = −2 (somme des termes de la diagonale principale de M)
Comme M est une matrice d’ordre 3, elle a trois valeurs propres. La somme des valeurs propres de M est
donc 0 + 2 − 4 = −2(trois valeurs propres déterminées dans les questions précédentes).
L’égalité somme des valeurs propres = trace est donc bien vérifiée.
10. Montrer que les colonnes de la matrice A étudiée dans l’exercice 1 sont des vecteurs propres de M en précisant pour
chacun d’eux la valeur propre de M à laquelle il est associé. (1,5 point)
−1 −2 −1 1 −4 1
(−2 0 −2) (1) = (−4) = −4 (1).
−1 −2 −1 1 −4 1
1
Le vecteur (1) est donc un vecteur propre de M associé à la valeur propre -4.
1
−1 −2 −1 −1 0 −1
(−2 0 −2) ( 0 ) = (0) = 0 ( 0 )
−1 −2 −1 1 0 1
−1
Le vecteur ( 0 ) est donc un vecteur propre de M associé à la valeur propre 0.
1
−1 −2 −1 1 2 1
(−2 0 −2) (−2) = (−4) = 2 (−2)
−1 −2 −1 1 2 1
1
Le vecteur (−2) est donc un vecteur propre de M associé à la valeur propre 2.
1
1 −1 1
Les trois colonnes (1) , ( 0 ) et (−2) de la matrice A sont donc bien des vecteurs propres de M
1 1 1
associés aux valeurs propres – 4, 0 et 2 respectivement.
11. En déduire que l’on peut écrire M sous la forme : ADB, où A et B sont les matrices de l’exercice 1 est où D est une
matrice diagonale que l’on précisera. (1 point)
La matrice M on l’a vu est diagonalisable puisqu’elle est symétrique.
On a donc M = ADA – 1, où D est une matrice diagonale des valeurs propres de M et où A est une matrice
de vecteurs propre de M correspondante.
On a vu que la matrice A de l’exercice 1 était une matrice de vecteur propres de M. Comme la matrice B
de l’exercice 1 est l’inverse de A, on a donc : M = ADB.
Pour déterminer D il faut prendre garde à l’ordre des valeurs propres en cohérence avec l’ordre des
vecteurs propres dans A :
−4 0 0
𝐃 = ( 0 0 0)
0 0 2
12. Peut-on écrire : M = CD𝐂′ où C est la matrice définie dans l’exercice 1 et 𝐂′ sa transposée ? (0,5 point)
Si A est une matrice de vecteurs propres de M, alors C l’est aussi car chacune de ses colonnes est définie
proportionnellement à la colonne correspondante dans A. On a donc bien M = CD𝐂 −𝟏 et comme C – 1 = 𝐂′
(voir exercice 1), on peut écrire M = CD𝐂 ′ .
SUJET 3
1
‖(1)‖ = √12 + 12 + 12 = √3
1
−1
‖( 0 )‖ = √(−1)2 + 02 + 12 = √2
1
5. En déduire :
a. une base orthonormée de IR3. (0,5 point)
Une base orthonormée est une base dont les vecteurs sont orthogonaux deux à deux et de norme unitaire.
Les vecteurs de BM sont orthogonaux deux à deux, mais leur norme n’est pas égale à 1.
Pour obtenir une base orthonormée, on divise chacun des vecteurs de BM par sa norme. On en déduit la base
orthonormée :
√6 √3
√2
6 3 −2
√6 √3
B= −3 , 3 , 0
√2
√6 √3 ( 2 )
{( 6 ) ( 3 ) }
0
b. Les coordonnées du vecteur U = (1) dans cette base. (0,5 point)
2
Notons 𝑉1 , 𝑉2 𝑒𝑡 𝑉3 les trois vecteurs de BM respectivement, et 𝑊1 , 𝑊2 𝑒𝑡 𝑊3 les trois vecteurs de B respectivement.
On a :
𝑉1
𝑊1 = , et donc 𝑉1 = √6𝑊1
√6
𝑉2
𝑊2 = , et donc 𝑉2 = √3𝑊2
√3
𝑉3
𝑒𝑡 𝑊3 = , et donc : 𝑉3 = √2𝑊3 .
√2
On sait (question 2b) que 𝑈 = 0𝑉1 + 𝑉2 + 𝑉3 .
On en déduit que 𝑈 = √3𝑊2 + √2𝑊3
0
Les coordonnées de U dans la base B sont donc données par le vecteur ( √3 )
√2
c. Une matrice P telle que P – 1 = 𝐏′ où P’ est la transposée de P. (0,5 point)
Les vecteurs d’une base orthonormée forment une matrice orthogonale dont l’inverse est égale à la transposée. On
a donc :
√6 √3 √2
6 3 2
𝐏= − √6 √3
0
3 3
√6 √3 √2
( 6 3 2 )
EXERCICE 2 (14 points)
1 2 1
Soit f(∙) l’application linéaire de IR3 dans IR3, définie par f(X) = AX, avec A = (2 0 2) .
1 2 𝑎
2. En déduire :
a. la (ou les) valeur(s) de a pour laquelle (lesquelles) 0 est valeur propre de la matrice A. (0,5 point)
0 est une valeur propre de A si Det(𝐀 − 0𝐈𝟑 ) = Det(𝐀) = 0 ce qui est le cas si 𝑎 = 1.
b. la (ou les) valeur(s) de a pour laquelle (lesquelles) l’application f(∙) est injective, surjective, bijective. (1 point)
Comme l’application 𝑓(⋅) a le même espace d’arrivée que de départ (on dit que c’est un isomorphisme), elle est
injective, surjective et bijective aux mêmes conditions. Il faut pour cela que la matrice soit de plein rang, c’est-à-
dire que son déterminant soit non nul. On doit donc avoir 𝑎 ≠ 1.
METHODE 2
De : f(X) = 4𝑋, ou encore, de AX = 4𝑋,
on déduit :
[1] ⃗
(A -4I)X = 0
L’ensemble E est donc ker(A-4I). C’est donc un sous-espace vectoriel de l’espace de départ de l’application
linéaire g(∙) définie par g(X) = (A -4I)X, qui est IR3 puisque A – 4I a trois colonnes.
b. Quelle est la dimension de cet espace vectoriel ? (0,5 point)
Suite la de méthode 2 de la question prédécente :
Comme :
−3 2 1
Rang(A -4I) = rang ( 2 −4 2) = 2 car
1 2 −3
9. Calculer la trace de la matrice A et vérifier sur le résultat que vous obtenez est cohérent avec vos résultats
précédents. (1 point)
𝑇𝑟(𝐀) = 1 + 0 + 1=2 (somme des termes de la diagonale principale de A)
Comme A est une matrice d’ordre 3, elle a trois valeurs propres. La somme des valeurs propres de A est donc
0 − 2 + 4 = 1(trois valeurs propres déterminées dans les questions précédentes).
L’égalité somme des valeurs propres = trace est donc bien vérifiée.
10. Montrer que les colonnes de la matrice M étudiée dans l’exercice 1 sont des vecteurs propres de A en précisant pour
chacun d’eux la valeur propre de A à laquelle il est associé. (1,5 point)
1 2 1 1 −2 1
(2 0 2) (−2) = ( 4 ) = −2 (−2).
1 2 1 1 −2 1
1
Le vecteur (−2) est donc un vecteur propre de A associé à la valeur propre -2.
1
1 2 1 1 4 1
(2 0 2) (1) = (4) = 4 (1).
1 2 1 1 4 1
1
Le vecteur (1) est donc un vecteur propre de A associé à la valeur propre 4.
1
1 2 1 −1 0 −1
( 2 0 2) ( 0 ) = ( 0 ) = 0 ( 0 )
1 2 1 1 0 1
−1
Le vecteur ( 0 ) est donc un vecteur propre de A associé à la valeur propre 0.
1
1 1 −1
Les trois colonnes (−2), (1) et ( 0 ) de la matrice M sont donc bien des vecteurs propres de A
1 1 1
associés aux valeurs propres – 2, 4 et 0 respectivement.
11. En déduire que l’on peut écrire A sous la forme : MDN, où M et N sont les matrices de l’exercice 1 est où D est une
matrice diagonale que l’on précisera. (1 point)
La matrice A on l’a vu est diagonalisable puisqu’elle est symétrique.
On a donc A = MDM – 1, où D est une matrice diagonale des valeurs propres de A et où M est une matrice
de vecteurs propre de A correspondante.
On a vu que la matrice M de l’exercice 1 était une matrice de vecteur propres de A. Comme la matrice N
de l’exercice 1 est l’inverse de M, on a donc : A = MDN.
Pour déterminer D il faut prendre garde à l’ordre des valeurs propres en cohérence avec l’ordre des
vecteurs propres dans M :
−2 0 0
𝐃 = ( 0 4 0)
0 0 0
12. Peut-on écrire : A = PD𝐏′ où P est la matrice définie dans l’exercice 1 et P’ sa transposée ? (0,5 point)
Si M est une matrice de vecteurs propres de A, alors P l’est aussi car chacune de ses colonnes est définie
proportionnellement à la colonne correspondante dans M. On a donc bien 𝐀 = 𝐏𝐃𝐏 −𝟏 et comme 𝐏 −𝟏 = 𝐏′ (voir
exercice 1), on peut écrire 𝐀 = 𝐏𝐃𝐏 ′ .
SUJET 4
−1 1 1
− 1⁄2 0 1⁄
2
A=( 0 −2 1) et B = ( 1⁄ − 1⁄3 1⁄ ).
6 6
1 1 1 1⁄ 1⁄ 1⁄
3 3 3
1
‖(1)‖ = √12 + 12 + 12 = √3
1
5. En déduire :
a. une base orthonormée de IR3. (0,5 point)
Une base orthonormée est une base dont les vecteurs sont orthogonaux deux à deux et de norme unitaire.
Les vecteurs de BA sont orthogonaux deux à deux, mais leur norme n’est pas égale à 1.
Pour obtenir une base orthonormée, on divise chacun des vecteurs de BM par sa norme. On en déduit la base
orthonormée :
√6 √3
√2
− 6 3
2
√6 √3
B= 0 , − ,
3 3
√2
√6 √ 3
( 2 ) (
{ 6 ) ( 3 )}
1
b. Les coordonnées du vecteur U = (2) dans cette base. (0,5 point)
0
Notons 𝑉1 , 𝑉2 𝑒𝑡 𝑉3 les trois vecteurs de BA respectivement, et 𝑊1 , 𝑊2 𝑒𝑡 𝑊3 les trois vecteurs de B respectivement.
On a :
𝑉1
𝑊1 = , et donc 𝑉1 = √2𝑊1
√2
𝑉2
𝑊2 = , et donc 𝑉2 = √6𝑊2
√6
𝑉3
𝑒𝑡 𝑊3 = , et donc : 𝑉3 = √3𝑊3 .
√3
1 1
On sait (question 2b) que 𝑈 = − 𝑉1 − 𝑉2 + 𝑉3 .
2 2
√2 √6
On en déduit que 𝑈 = − 𝑊1 − 𝑊2 + √3𝑊3
2 2
√2
−
2
Les coordonnées de U dans la base B sont donc données par le vecteur √6
−
2
( √3 )
c. Une matrice C telle que C–1
= 𝐂′ où C’ est la transposée de C. (0,5 point)
Les vecteurs d’une base orthonormée forment une matrice orthogonale dont l’inverse est égale à la transposée. On
a donc :
√2 √6 √3
−
2 6 3
𝐂= √6 √3
0 −
3 3
√2 √6 √3
( 2 6 3 )
EXERCICE 2 (14 points)
2 1 0
Soit f(∙) l’application linéaire de IR3 dans IR3, définie par f(X) = MX, avec M = (1 1 𝑎).
0 1 2
On a donc : 𝐷𝑒𝑡(𝐌) = 2 − 2𝑎
4. En déduire :
a. la (ou les) valeur(s) de a pour laquelle (lesquelles) 0 est valeur propre de la matrice M. (0,5 point)
0 est une valeur propre de M si Det(𝐌 − 0𝐈𝟑 ) = Det(𝐌) = 0 ce qui est le cas si 𝑎 = 1.
b. la (ou les) valeur(s) de a pour laquelle (lesquelles) l’application f(∙) est injective, surjective, bijective. (1 point)
Comme l’application 𝑓(⋅) a le même espace d’arrivée que de départ (on dit que c’est un isomorphisme), elle est
injective, surjective et bijective aux mêmes conditions. Il faut pour cela que la matrice soit de plein rang, c’est-à-
dire que son déterminant soit non nul. On doit donc avoir 𝑎 ≠ 1.
METHODE 2
De : f(X) = 3𝑋, ou encore, de MX = 3𝑋,
on déduit :
[1] ⃗
(M -3I)X = 0
L’ensemble E est donc ker(M -3I). C’est donc un sous-espace vectoriel de l’espace de départ de l’application
linéaire g(∙) définie par g(X) = (M -3I)X, qui est IR3 puisque M -3I a trois colonnes.
e. Quelle est la dimension de cet espace vectoriel ? (0,5 point)
Suite la de méthode 2 de la question prédécente :
Comme :
−1 1 0
Rang(M -3I) = rang ( 1 −2 1) = 2 car
0 1 −1
9. Calculer la trace de la matrice M et vérifier sur le résultat que vous obtenez est cohérent avec vos résultats
précédents. (1 point)
𝑇𝑟(𝐌) = 2 + 1 + 2 = 5 (somme des termes de la diagonale principale de M)
Comme M est une matrice d’ordre 3, elle a trois valeurs propres. La somme des valeurs propres de M est
donc 0 + 2 + 3 = 5(trois valeurs propres déterminées dans les questions précédentes).
L’égalité somme des valeurs propres = trace est donc bien vérifiée.
10. Montrer que les colonnes de la matrice A étudiée dans l’exercice 1 sont des vecteurs propres de M en précisant pour
chacun d’eux la valeur propre de M à laquelle il est associé. (1,5 point)
2 1 0 −1 −2 −1
(1 1 1) ( 0 ) = ( 0 ) = 2 ( 0 ).
0 1 2 1 2 1
−1
Le vecteur ( 0 ) est donc un vecteur propre de M associé à la valeur propre 2.
1
2 1 0 1 0 1
(1 1 1) (−2) = (0) = 0 (−2)
0 1 2 1 0 1
1
Le vecteur (−2) est donc un vecteur propre de M associé à la valeur propre 0. (mais on avait déjà
1
rencontré ce vecteur plus haut).
2 1 0 1 3 1
(1 1 1) (1) = (3) = 3 (1)
0 1 2 1 3 1
1
Le vecteur (1) est donc un vecteur propre de M associé à la valeur propre 3.
1
−1 1 1
Les trois colonnes ( 0 ) , (−2) et (1) de la matrice A sont donc bien des vecteurs propres de M
1 1 1
associés aux valeurs propres 2, 0 et 3 respectivement.
11. En déduire que l’on peut écrire M sous la forme : ADB, où A et B sont les matrices de l’exercice 1 est où D est une
matrice diagonale que l’on précisera. (1 point)
La matrice M on l’a vu est diagonalisable puisqu’elle est symétrique.
On a donc M = ADA – 1, où D est une matrice diagonale des valeurs propres de M et où A est une matrice
de vecteurs propre de M correspondante.
On a vu que la matrice A de l’exercice 1 était une matrice de vecteur propres de M. Comme la matrice B
de l’exercice 1 est l’inverse de A, on a donc : M = ADB.
Pour déterminer D il faut prendre garde à l’ordre des valeurs propres en cohérence avec l’ordre des
vecteurs propres dans A :
2 0 0
𝐃 = (0 0 0 )
0 0 3
12. Peut-on écrire : M = CD𝐂′ où C est la matrice définie dans l’exercice 1 et C’ sa transposée ? (0,5 point)
Si A est une matrice de vecteurs propres de M, alors C l’est aussi car chacune de ses colonnes est définie
proportionnellement à la colonne correspondante dans A. On a donc bien M = CD𝐂 −𝟏 et comme C – 1 = 𝐂′
(voir exercice 1), on peut écrire M = CD𝐂 ′ .
UNIVERSITE PARIS 1 PANTHEON-SORBONNE
Licence de Sciences Economiques – deuxième année
Examen du 13 janvier 2017 – 15h-17h
SUJET 1
Eléments de correction
Exercice 1
1 3 1
Soit la matrice " = $−2 −4 −1+.
2 3 0
3. Définir l’image d’une application linéaire. Quelle est l’image de ,(⋅) ? (1 point)
L’image d’une application linéaire ,(⋅) est l’ensemble des images par ,(⋅) des vecteurs de son
ensemble de départ (ou l’ensemble des vecteurs de l’ensemble d’arrivée qui ont au moins un
antécédent par ,(⋅)). C’est un sous-espace vectoriel de l’ensemble d’arrivée (ici ℝ5 ).
Ici, 34565, = -./0, = 3 78 345ℝ5 = 3 : on en déduit que 65, est l’ensemble d’arrivée ℝ5 tout
entier. 65,= ℝ5 .
4. Définir le noyau d’une application linéaire. Quel est le noyau de ,(⋅) ? (1 point)
Le noyau d’une application linéaire ,(⋅) est l’ensemble des vecteurs de l’ensemble de départ qui ont
pour image par ,(⋅) le vecteur nul. C’est donc l’ensemble des vecteurs X vérifiant le système
"2 = 3045. D’où : 97-, = { 0
345 } (voir réponse à la question 1.).
1 0
Une base de 97-, est donc ℬJ)KL = *$ 0+ , $ 1+N
−2 −3
4. Quel est le lien entre la dimension du sous-espace propre OP associé à la valeur propre Q et
l’ordre de multiplicité de Q ? (0,5 point)
345OP = 34597-(" − QD) ≤ordre de multiplicité de Q
0 −1 0 0 −1 0
On considère le système S = *$ 1+ , $ 1+ , $ 0+N et la matrice ] = $ 1 1 0+
−3 −1 −1 −3 −1 −1
1. Calculer le déterminant de ] en utilisant une autre méthode que celle de Sarrus. (0,5 point)
Méthode des cofacteurs en développant par rapport à la colonne 3 :
0 −1
Sé8(]) = ?55 H55 = −1 × (−1)5^5 × Sé8 _ ` = −1 × 1 = −1
1 1
0 1 3 1 0 −1 −1 0 0
• , $ 0+ = $−2 −4 −1+ $ 0+ = $ 1+ = 1 × $ 1+ − 1 $ 0+ ⟹ d5 = $ 1+
−1 2 3 0 −1 0 −1 −1 −1
−1 0 0
On a donc c = $ 0 −1 1+
0 0 −1
1 1 0
4. Effectuer le produit ]f, où f = $−1 0 0+. Qu’en déduisez-vous ? (1 point)
−2 −3 −1
0 −1 0 1 1 0 1 0 0
]f = $ 1 1 0+ $−1 0 0+ = $0 1 0+
−3 −1 −1 −2 −3 −1 0 0 1
On en déduit que f = ] T7
Exercice 2 (5 points)
1
Soit le vecteur g7 = $1+.
0
w √2 √3 √6 Ä
u
uz 2 } z 3} z 6 }u u
y | y |
ℬ= y √2|
y | , y− √3| , y− √6|
vy 2 | y 3| y 6 |ü
u
u √3 √6 uu
tx 0 { x 3{ −
x 3 {~
UNIVERSITE PARIS 1 PANTHEON-SORBONNE
Licence de Sciences Economiques – deuxième année
Examen du 13 janvier 2017 – 15h-17h
SUJET 2
Eléments de correction
Exercice 1
−1 3 1
Soit la matrice " = $−2 −6 −1*.
2 3 −2
I. Etude de l’application linéaire +(∙), de ℝ0 dans ℝ0 , définie par +(1) = "1. (4 points)
1. Déterminer la (les) solution(s) du système "2 = 0 456 . (1 point)
−1 3 1 78 0
On applique la méthode du pivot à la matrice élargie du système $−2 −6 −1* $79 * = $0* de
2 3 −2 76 0
façon à diagonaliser la matrice des coefficients dans la matrice élargie :";0 456 <:
−1 3 1 0 >8 −1 3 1 0 >8 ∶ pivot −1 3 1 0 >8 ∶ pivot
'
$−2 −6 −1=0* >9 → $ 0 −12 −3=0* >9 = >9 − 2>8 → $ 0 −12 −3=0* >'9 ∶ 2é*+ pivot
2 3 −2 0 >6 0 9 0 0 >'6 = >6 + 2>8 0 0 −9 0 >''6 = 4>'6 + 3 >'9
On revient à l’écriture sous forme de système :
−78 + 379 + 76 = 0 78 = 0
- −1279 − 376 = 0 ⟹ -79 = 0
−976 = 0 76 = 0
Le système "2 = 4056 admet une solution unique 2 = 0 456 .
3. Définir l’image d’une application linéaire. Quelle est l’image de /(∙) ? (1 point)
L’image d’une application linéaire /(⋅) est l’ensemble des images par /(⋅) des vecteurs de son
ensemble de départ (ou l’ensemble des vecteurs de l’ensemble d’arrivée qui ont au moins un
antécédent par /(⋅)). C’est un sous-espace vectoriel de l’ensemble d’arrivée (ici ℝ6 ).
Ici, 56787/ = 0123/ = 3 9: 567ℝ6 = 3 : on en déduit que 87/ est l’ensemble d’arrivée ℝ6 tout
entier. 87/= ℝ6 .
4. Définir le noyau d’une application linéaire. Quel est le noyau de /(∙) ? (1 point)
Le noyau d’une application linéaire /(⋅) est l’ensemble des vecteurs de l’ensemble de départ qui ont
pour image par /(⋅) le vecteur nul. C’est donc l’ensemble des vecteurs X vérifiant le système
"2 = 4056 . D’où : ;90/ = { 0
456 } (voir réponse à la question 1.).
1 0
Une base de ;90/ est donc ℬN+OP = -$ 0* , $ 1*R
−2 −3
4. Quel est le lien entre la dimension du sous-espace propre ST associé à la valeur propre λ et la
multiplicité algébrique de λ ? (0,5 point)
567ST = dim ;90(" − UF) ≤ multiplicité algébrique de U
1 −1 0 1 −1 0
On considère le système S = -$ 0* , $ 1* , $ 0*R et la matrice c = $ 0 1 0*
−2 −1 −1 −2 −1 −1
1. Calculer le déterminant de c en utilisant une autre méthode que celle de Sarrus. (0,5 point)
Méthode des cofacteurs en développant par rapport à la colonne 3 :
1 −1
Wé:(c) = 566 L66 = −1 × (−1)6d6 × Wé: e f = −1 × 1 = −1
0 1
1 1 0
4. Effectuer le produit ck, où k = $ 0 1 0*. Qu’en déduisez-vous ? (1 point)
−2 −3 −1
1 −1 0 1 1 0 1 0 0
ck = $ 0 1 0* $ 0 1 0 * = $ 0 1 0*
−2 −1 −1 −2 −3 −1 0 0 1
Exercice 2 (5 points)
−1
Soit le vecteur l8 = $ 2*.
0
1. Déterminer l’ensemble S8 des vecteurs de ℝ6 orthogonaux à l8. (1 point)
78
7
Les vecteurs de ℝ orthogonaux à l8 sont les vecteurs 2 = $ 9 * tels que 2 ∗ l8 = 2 ' l8 = 0, c’est-à-
6
76
dire les vecteurs tels que −78 + 279 = 0, à savoir tels que : 78 = 279 .
279 2 0
2 ∈ S8 ⟺ 2 = $ 79 * = 79 $1* + 76 $0*
76 0 1
2 0
On en déduit que S8 est le sous-espace vectoriel de ℝ6 engendré par -$1* , $0*R
0 1
0
2. Vérifier que l9 = $0* ∈ S8 . (0,5 point)
2
l8 ∗ l9 = (−1) × 0 + 2 × 0 + 0 × 2 = 0. donc l9 ∈ S8
Exercice 1
3 3 1
Soit la matrice " = $−2 −2 −1).
2 3 2
I. Etude de l’application linéaire *(∙), de ℝ/ dans ℝ/ , définie par *(0) = "0. (4 points)
1. Déterminer la (les) solution(s) du système M1 = 3045 . (1 point)
3 3 1 67 0
On applique la méthode du pivot à la matrice élargie du système $−2 −2 −1) $68 ) = $0) façon
2 3 2 65 0
à diagonaliser la matrice M des coefficients dans la matrice élargie 9":0345 ; :
3 3 1 0 =7 3 3 1 0 =7 ∶ pivot 3 3 1 0 =7 ∶ pivot
&
$−2 −2 −1<0) =8 → $0 0 −1<0) =8 = 3=8 + 2=7 → $0 3 4<0) =&5
&
2 3 2 0 =5 0 3 4 0 =5 = 3=5 − 2=7 0 0 −1 0 =&8
On revient à l’écriture sous forme de système :
367 + 368 + 65 = 0 67 = 0
( 368 + 465 = 0 ⟹ (68 = 0
−65 = 0 65 = 0
34
Le système "1 = 05 admet une solution unique 1 = 05 . 34
3. Définir l’image d’une application linéaire. Quelle est l’image de *(∙) ? (1 point)
L’image d’une application linéaire *(⋅) est l’ensemble des images par *(⋅) des vecteurs de son
ensemble de départ (ou l’ensemble des vecteurs de l’ensemble d’arrivée qui ont au moins un
antécédent par *(⋅)). C’est un sous-espace vectoriel de l’ensemble d’arrivée (ici ℝ5 ).
Ici, 01232* = +,-.* = 3 45 012ℝ5 = 3 : on en déduit que 32* est l’ensemble d’arrivée ℝ5 tout
entier. 32*= ℝ5 .
4. Définir le noyau d’une application linéaire. Quel est le noyau de *(∙) ? (1 point)
Le noyau d’une application linéaire *(⋅) est l’ensemble des vecteurs de l’ensemble de départ qui ont
pour image par *(⋅) le vecteur nul. C’est donc l’ensemble des vecteurs X vérifiant le système
"1 = 3045 . D’où : 64+* = { 0
345 } (voir réponse à la question 1.).
4. Quel est le lien entre la dimension du sous-espace propre QR associé à la valeur propre λ et la
multiplicité algébrique de λ ? (0,5 point)
012QR = 01264+(" − SB) ≤ multiplicité algébrique de λ
7. Vos résultats sont-ils compatibles avec le déterminant de " (que vous calculerez en utilisant
la méthode de Sarrus) ? (1,5 point)
Calcul du déterminant :
3 3 1
Ué5 $−2 −2 −1) = 3 × (−2) × 2 + 3 × (−1) × 2 + 1 × (−2) × 3
2 3 2
−1 × (−2) × 2 − 3 × (−1) × 3 − 3 × (−2) × 2
= −12 − 6 − 6 + 4 + 9 + 12 = 1
Conclusion :
Par propriété (le produit des valeurs propres d’une matrice est égal au déterminant de cette
matrice), on a : Ué5(") = λ7 × λ8 × λ5 . D’où (ici) : Ué5(") = 1 × 1 × 1 = 1 : résultat cohérent
III. Matrice représentative de *(∙) par rapport à une autre base (5 points)
0 1 0 0 1 0
On considère le système ($ 1) , $−1) , $0)O et la matrice Z = $ 1 −1 0)
−3 1 1 −3 1 1
1. Calculer le déterminant de Z en utilisant une autre méthode que celle de Sarrus. (0,5 point)
Méthode des cofacteurs en développant par rapport à la ligne 1 :
1 0
Ué5(Z) = <78 H78 = 1 × (−1)7[8 × Ué5 \ ] = 1 × (−1) × 1 = −1
−3 1
0 3 3 1 0 0 1 1
• * $ 1) = $−2 −2 −1) $ 1) = $ 1) = 1 × $ 0) ⟹ a7 = $0)
−3 2 3 2 −3 −3 −2 0
1 3 3 1 1 1 1 0
• * $−1) = $−2 −2 −1) $−1) = $−1) = 1 × $−1) ⟹ a8 = $1)
1 2 3 2 1 1 1 0
0 3 3 1 0 1 1 0 0
• * $0) = $−2 −2 −1) $0) = $−1) = 1 × $−1) + 1 $0) ⟹ a5 = $1)
1 2 3 2 1 2 1 1 1
1 0 0
On a donc ` = $0 1 1)
0 0 1
1 1 0
4. Effectuer le produit Zb, où b = $1 0 0). Qu’en déduisez-vous ? (1 point)
2 3 1
0 1 0 1 1 0 1 0 0
Zb = $ 1 −1 0) $1 0 0) = $0 1 0). D’où D = B – 1.
−3 1 1 2 3 1 0 0 1
Exercice 2 (5 points)
1
Soit le vecteur c7 = $ 0).
−1
1. Déterminer l’ensemble Q7 des vecteurs de ℝ5 orthogonaux à c7. (1 point)
67
Les vecteurs de ℝ orthogonaux à c7 sont les vecteurs 1 = $68 ) tels que 1 ∗ c7 = 1 & c7 = 0, c’est-à-
5
65
dire les vecteurs tels que 67 − 65 = 0 ⟹ 65 = 67 .
67 1 0
1 ∈ Q7 ⟺ 1 = $68 ) = 67 $0) + 68 $1)
67 1 0
1 0
On en déduit que Q7 est le sous-espace vectoriel de ℝ5 engendré par ($0) , $1)O
1 0
1
2. Vérifier que c8 = $−1) ∈ Q7 . (0,5 point)
1
c8 ∗ c7 = 1 × 1 − 1 × 0 + 1 × (−1) = 0. Donc c8 ∈ Q7
3. Déterminer un vecteur c5 de Q7 orthogonal à c8 . (1 point)
67
c ∈ Q7 ⟺ 67 − 65 = 0
c5 = $68 ) tel que j 5
65 c5 ⊥ c8 ⟺ c5 ∗ c8 = 0 ⟺ 67 − 68 + 65 = 0
6 − 65 = 0
c5 vérifie donc le système j 7
67 − 68 + 65 = 0
65 = 67
Ce qui donne : l6 = 6 + 6 = 26
8 7 5 7
Par exemple, pour 65 = 1, on a 67 = 1 et 68 = 2, ce qui donne :
1
c5 = $2)
1
Exercice 1
4 3 1
Soit la matrice " = $−2 −1 −1*.
2 3 3
I. Etude de l’application linéaire +(∙), de ℝ0 dans ℝ0 , définie par +(1) = "1. (4 points)
1. Déterminer la (les) solution(s) du système BX = 0 567 . (1 point)
4 3 1 89 0
On applique la méthode du pivot à la matrice élargie du système $−2 −1 −1* $8: * = $0* façon
2 3 3 87 0
à diagonaliser la matrice B des coefficients dans la matrice élargie ;"<0 567 = :
4 3 1 0 ?9 4 3 1 0 ?9 ∶ pivot 4 3 1 0 ?9 ∶ pivot
$−2 −1 −1>0* ?: → $0 1 −1>0* ?: = 2?: + ?9 → $0 1 −1>0* ?(:
(
3. Définir l’image d’une application linéaire. Quelle est l’image de .(∙) ? (1 point)
L’image d’une application linéaire .(⋅) est l’ensemble des images par .(⋅) des vecteurs de son
ensemble de départ (ou l’ensemble des vecteurs de l’ensemble d’arrivée qui ont au moins un
antécédent par .(⋅)). C’est un sous-espace vectoriel de l’ensemble d’arrivée (ici ℝ7 ).
Ici, 45676. = /012. = 3 89 456ℝ7 = 3 : on en déduit que 76. est l’ensemble d’arrivée ℝ7 tout
entier. 76.= ℝ7 .
4. Définir le noyau d’une application linéaire. Quelle est le noyau de .(∙) ? (1 point)
Le noyau d’une application linéaire .(⋅) est l’ensemble des vecteurs de l’ensemble de départ qui ont
pour image par .(⋅) le vecteur nul. C’est donc l’ensemble des vecteurs X vérifiant le système
"- = 0 567 . D’où : :8/. = { 0
567 } (voir réponse à la question 1.).
4. Quel est le lien entre la dimension du sous-espace propre WX associé à la valeur propre λ et la
multiplicité algébrique de λ ? (0,5 point)
456WX = 456:8/(" − YG) ≤ multiplicité algébrique de Y
7. Vos résultats sont-ils compatibles avec le déterminant de " (que vous calculerez en utilisant la
méthode de Sarrus) ? (1,5 point)
Calcul du déterminant :
4 3 1
[é9 $−2 −1 −1* = (4 × (−1) × 3) + (3 × (−1) × 2) + (1 × (−2) × 3)
2 3 3
−(1 × (−1) × 2) − (4 × (−1) × 3) − (3 × (−2) × 3)
= −12 − 6 − 6 + 2 + 12 + 18 = 8
Conclusion :
Par propriété(le produit des valeurs propres d’une matrice est égal au déterminant de cette matrice),
_
on a : [é9(") = λ9 × λ: × λ7 d’où Y7 = (X )
= 2 : résultat cohérent
` ×Xa
III. Matrice représentative de +(∙) par rapport à une autre base (5 points)
−1 0 0 −1 0 0
On considère le système S = +$ 1* , $−1* , $ 0*U et la matrice b = $ 1 −1 0*
−1 3 −1 −1 3 −1
1. Calculer le déterminant de b en utilisant une méthode différente de celle de Sarrus. (0,5
point)
Matrice triangulaire dont le déterminant est en conséquence égal au produit de ses termes diagonaux :
[é9(b) = −1 × (−1) × (−1) = −1
−1 4 3 1 −1 −2 −1 2
• . $ 1* = $−2 −1 −1* $ 1* = $ 2* = 2 × $ 1* ⟹ f9 = $0*
−1 2 3 3 −1 −2 −1 0
0 4 3 1 0 0 0 0
• . $−1* = $−2 −1 −1* $−1* = $−2* = 2 × $−1* ⟹ f: = $2*
3 2 3 3 3 6 3 0
0 4 3 1 0 −1 −1 0 1
• . $ 0* = $−2 −1 −1* $ 0* = $ 1* = 1 × $ 1* + 2 $ 0* ⟹ f7 = $0*
−1 2 3 3 −1 −3 −1 −1 2
2 0 1
On a donc e = $0 2 0*
0 0 2
1 0 0
4. Effectuer le produit bS, où S = $−1 −1 0*. Qu’en déduisez-vous ? (1 point)
−2 −3 −1
1 0 0 1 0 0 1 0 0
bS = $−1 −1 0* $−1 −1 0* = $0 1 0*. D’où M = A – 1.
1 3 −1 −2 −3 −1 0 0 1
Exercice 2 (5 points)
1
Soit le vecteur g9 = $ 1*.
−1
1. Déterminer l’ensemble W9 des vecteurs de ℝ7 orthogonaux à g9. (1 point)
89
8
Les vecteurs de ℝ orthogonaux à g9 sont les vecteurs - = $ : * tels que - ∗ g9 = - ( g9 = 0, c’est-à-
7
87
dire les vecteurs tels que 89 + 8: − 87 = 0 ⟹ 87 = 89 + 8: .
89 1 0
- ∈ W9 ⟺ - = $ 8: * = 89 $0* + 8: $1*
89 + 8: 1 1
1 0
On en déduit que W9 est le sous-espace vectoriel de ℝ7 engendré par +$0* , $1*U
1 1
0
2. Vérifier que g: = $2* ∈ W9 . (0,5 point)
2
g9 ∗ g: = 1 × 0 + 1 × 2 − 1 × 2 = 0. Donc g: ∈ W9
−1 −1 2 1 −1 1
Soient les matrices ! = #−1 2 −1' ; ( = #1 2 0'
2 −1 −1 1 −1 −1
Partie I-
1. Déterminer le rang de la matrice !.
−1 −1 2 /0 −1 −1 2 /0 −1 −1 2 /0
+,-. #−1 2 −1' /1 = +,-. # 0 3 −3' /41 = /1 − /0 = +,-. # 0 3 −3' /41
2 −1 −1 /2 0 −3 3 /42 = /2 + 2/0 0 0 0 /442 = /42 + /41
On en déduit que +,-. ! = 2 car
a) La méthode du pivot appliquée à la matrice ! aboutit à une matrice triangulaire comportant un
zéro sur la diagonale principale, ce qui implique que +,-.! < 3 ;
b) Le deux premières colonnes ne sont par proportionnelles donc +,-.! ≥ 2.
On pouvait aussi, sans calcul constater que la somme des trois colonnes donnait le vecteur nul, ce qui
implique que les colonnes sont linéairement dépendantes et que +,-.! < 3.
2. En déduire le déterminant de la matrice !.
Lorsqu’une matrice carrée est singulière (colonnes linéairement dépendantes ou liées), son déterminant
est nul. On déduit donc de ce qui précède que 9é;! = 0
3. Calculer le déterminant de la matrice (.
1 −1 1 /0 1 −1 1 /0
9é; #1 2 0 ' 1 = 9é; #0 3 −1' /41 = 1 × /1 − /0 car le déterminant d’une matrice est égal au
/
1 −1 −1 /2 0 0 −2 /42 = 1 × /2 − /0
déterminant de la matrice obtenue en remplaçant une ligna par une combinaison linéaire d’elle-même
(avec le coefficient 1) et des autres lignes.
Le déterminant d’une matrice triangulaire est égal au produit des termes de sa diagonale principale. On en
déduit que 9é;( = 1 × 3 × =−2> = −6
4. En déduire le rang de la matrice (.
Lorsque le déterminant d’une matrice carrée est non nul, celle-ci est de plein rang (régulière). On peut
donc en déduire que +,-.( = +!+"( = 3.
5. Notons #$ le système de vecteurs formé par les colonnes de ! et #% le système de vecteurs
formé par les colonnes de (. Lequel de ces deux systèmes forme une base de ℝ' ?
Pour former une base de ℝ2 , il faut trois vecteurs linéairement indépendants de ℝ2 .
- Les deux systèmes de vecteurs #$ et #% sont bien formés de 3vecteurs de ℝ2 (vecteurs à trois
coordonnées) ;
- Les vecteurs de #$ sont liés : #$ ne forme donc pas une base de ℝ2 ;
- Les vecteurs de #% sont libres : #% forme une base de ℝ2 .
6. Laquelle des deux matrices est représentative d’une application linéaire bijective ?
Les matrices ! et ( sont d’ordre 3 et représentent donc des applications linéaires de ( = ℝ2 (ensemble de
départ) dans ) = ℝ2 (ensemble d’arrivée).
Une application linéaire *=∙> est bijective lorsque +,-.* = !,-( = !,-), où +,-.* est le rang de la
matrice représentative de *=∙>.
Ici, pour que *=∙> soit bijective, il faut donc que le rang de la matrice soit égal à 3. On en déduit que la
matrice ( est représentative d’une application linéaire bijective mais pas la matrice !.
7. Soit l’application linéaire *=.> = /.. En utilisant les résultats précédents et le théorème des
dimensions, déterminer la dimension de 0"+*.
On considère ici une application linéaire de ( = ℝ2 dans ) = ℝ2 (car +!+" ! = 3>.
Le théorème des dimensions énonce que
!,-( = +,-.* + !,-0"+* ou encore !,-( = +,-.! + !,-0"+!
On en déduit que !,-0"+* = !,-0"+! = 3 − 2 = 1
8. Donner une base de 0"+*.
Puisque !,-0"+* = 1, pour former une base de 0"+*, il faut un vecteur non nul de 0"+*, c’est-à-dire un
892 .
vecteur . ∈ ℝ2 tel que /. = 0
On remarque que la somme des trois colonnes de : donne le vecteur nul :
−1 −1 2 0 −1 −1
2 1 0
1 × #−1' + 1 × # 2 ' + 1 × #−1' = #0' ⟺ #−1 −1' #1' = #0'
2
2 −1 −1 0 2 −1
−1 1 0
1 1
Le vecteur #1' forme donc une base de 0"+*. On peut noter cette base <=>?@ = A#1'B.
1 1
D
On pourrait également utiliser les calculs effectués dans la question 1 pour dire que si . = CEG est un
F
vecteur de 0"+*, alors :
−1 −1 2 D 0 −D − E + 2F = 0 D = 2F − E = F
#0 3 −3' CEG = #0' ⟺ H0D + 3E − 3F =0 ⟺ AE = F
0 0 0 F 0 0D + 0E + 0F =0 F ∈ ℝ
F 1 1
Les vecteurs de 0"+* sont donc de la forme . = CFG = F #1' et le vecteur #1' forme une base de 0"+*.
F 1 1
^ = ` ]0 . ⟺ . = `^ : le vecteur ^ est donc le vecteur donnant les coordonnées de . dans la base formée
par les colonnes de la matrice Z.
Partie III-
1. Justifier que a = 0 est une valeur propre de la matrice !.
On a vu que 9é;! = 0, ce qui implique que 9é;=! − 0b2 > = 0 : a = 0 est donc bien une valeur propre de !
2. Calculer la matrice c = =! + 3b2 >. Pourquoi peut-on affirmer sans calcul cette matrice est
singulière ?
−1 −1 2 3 0 0 2 −1 2
c = #−1 2 −1' + #0 3 0' = #−1 5 −1'
2 −1 −1 0 0 3 2 −1 2
Les colonnes 1 et 3 de la matrice c sont identiques. Elle est donc singulière (pas de plein rang) et son
déterminant est nul.
3. En déduire une valeur propre de la matrice !.
La matrice c = =! − ab2 > avec a = −3 est singulière : a = −3 est donc une valeur propre de !.
4. Calculer la trace de la matrice !.
La trace de ! est la somme des termes de sa diagonale principale : e+! = −1 + 2 − 1 = 0
5. En déduire la troisième valeur propre de la matrice !.
La somme des valeurs propres d’une matrice est égale à sa trace : a0 + a1 + a2 = 0 avec a0 = 0 et a1 = −3.
On en déduit que a2 = 3
6. Montrer que la matrice ( est une matrice de vecteurs propres de la matrice !.
−1 −1 2 1 0
!Q0 = #−1 2 −1' #1' = #0' = 0 × Q0 : on en déduit que Q0 est un vecteur propre de ! associé à
2 −1 −1 1 0
la valeur propre a0 = 0.
−1 −1 2 −1 −3
!Q1 = #−1 2 −1' # 2 ' = # 6 ' = 3 × Q1 : on en déduit que Q1 est un vecteur propre de !
2 −1 −1 −1 −3
associé à la valeur propre a2 = 3.
−1 −1 2 1 −3
!Q2 = #−1 2 −1' # 0 ' = # 0 ' = −3 × Q0 : on en déduit que Q0 est un vecteur propre de !
2 −1 −1 −1 3
associé à la valeur propre a1 = −3.
7. Déduire de ce qui précède une matrice diagonale f telle que # = %f%]' .
Ce qui compte ici c’est de bien comprendre que l’ordre des valeurs propres dans la matrice diagonale doit
correspondre à l’ordre des vecteurs propres.
a' 0 0 0 0 0
On aura donc f = ( 0 a+ 0 - = (0 3 0 -.
0 0 a, 0 0 −3
UNIVERSITE PARIS 1 PANTHEON-SORBONNE
Licence de Sciences Economiques – deuxième année
Examen du 15 janvier 2016 – 17h-19h
Indiquez votre numéro de TD sur votre copie
A=( )
2. En déduire :
a. que la matrice A est inversible (0,5 point)
La matrice A est de plein rang puisque son déterminant est non nul. On peut en déduire
que A est inversible.
b. que les colonnes de A forment une base de IR3. On notera B1 cette base. (0,5 point)
Comme la matrice A comporte 3 colonnes linéairement indépendantes, les colonnes de A
forment une base de IR3 .
3. Donner les coordonnées du vecteur ( ) dans la base B1. En déduire la matrice inverse de
A. (1,5 point)
( ) ( ) ( ) ( )
( | ) { {
( ) ( ) ( ) d’où il vient ( )
4. On note C1, C2 et C3 les trois vecteurs de la base B1. Calculer les produits scalaires : C1*C2,
C2*C3 et C1*C3. Commenter. (1 point)
M=( )
1. Sans effectuer aucun calcul, peut-on dire si la matrice M est diagonalisable ? (0,5 point)
La matrice M est symétrique. Elle est donc diagonalisable.
2. On pose N = M – I3, où I3 est la matrice identité d’ordre 3.
a. Déterminer le rang de N. (1 point)
( )
{( ) ( )}
d. Déterminer quelle condition doivent remplir les coordonnées du vecteur Y pour que
le système NX = Y admette au moins une solution, pour qu’il n’admette aucune
solution. (2 points)
Deux possibilités :
- Comme l’application n’est pas surjective, le système NX=Y admet au moins une
( ) ( ) ( )
Méthode des cofacteurs en développant par rapport à la deuxième colonne (ou ligne)
( ) ( ) ( ) ( ) ( )( )
On en déduit que ( ) ( )( )( )
Ce qui confirme que 1 est une valeur propre double et -1 une valeur propre simple.
6. Montrer que la matrice A de l’exercice I est une matrice de vecteurs propres de M. (1
point)
Si A est une matrice de vecteurs propres de M, alors, on doit avoir v c
pour chacune des colonnes de A. Vérifions le :
rapport à la base canonique de IR3, puis par rapport à la base B1, puis par rapport à la
base B2 de l’exercice I. (1 point)
( ) ( ) ( )( ) ( )
EXERCICE 1 –
1 −1 0
1. Soit la matrice ! = #−1 2 −1(.
0 −1 1
a. Définir le rang d’une matrice puis déterminer le rang de la matrice !. (1 point)
1 −1 0 ./ 1 −1 0 ./ 1 −1 0 ./
)*+, #−1 2 −1( .0 = )*+, #0 1 −1( .20 = .0 + ./ = )*+, #0 1 −1( .20
0 −1 1 .1 0 −1 1 .1 0 0 0 .21 = .1 + .0
- Il y a un zéro sur la diagonale de matrice triangulaire donc le rang est strictement inférieur à 3
- La sous-matrice d’ordre 2 rouge est triangulaire sans aucun zéro sur la diagonale, son rang est donc 2
- Le rang de ! est supérieur ou égal à celui d’une de ses sous-matrices
- On en conclut que )*+,! = 2
- La somme des trois colonnes de ! est le vecteur nul, les colonnes sont donc liées et )*+,! < 3
- Les deux premières colonnes de ! ne sont pas proportionnelles donc )*+,! ≥ 2
- On en conclut que )*+,! = 2
b. En déduire la valeur de son déterminant. (0,5 point)
La matrice ! n’est pas de plein rang ; son déterminant est donc nul
Pour former une base de IR3, il faut 3 vecteurs linéairement indépendants de IR3 or dans ! on
peut trouver au maximum 2 colonnes libres : les colonnes de ! ne forment pas une base de IR3.
;<7 est le sous espace vectoriel engendré par les colonnes de !. C’est donc le sous-espace
1 −1 0
vectoriel de IR3 engendré par = = >#−1( , # 2( , #−1( . dim ;<7 = )*+,! = 2. On peut
0 −1 1
extraire de = une base de ;<7 composée de deux vecteurs de =, par exemple
1 −1
$ = >#−1( , # 2( .
0 −1
Théorème des dimensions : dim ;<7 + dim ())7 = dim )*+*,) &) &é+*).
Pour former une base de ())7 il suffit de trouver un vecteur 9 de l’espace de départ IR3 tel que
3/ 0 1 −1 0 0
01
!9 = /1 ⟺ ! #30 ( = #0( ⟺ 3/ #−1( + 30 # 2( + 31 #−1( = #0(. Ici, par exemple, on peut
31 0 0 −1 1 0
1
prendre 9 = 3/ #1( car la somme des trois colonnes de ! est égale au vecteur nul de l’espace
1
d’arrivée IR3.
L’application 78. :
1 1 1
2. Soit la matrice $ = #1 0 −2(.
1 −1 1
a. Calculer le déterminant de la matrice $. (1 point)
Le déterminant d’une matrice ne change pas lorsqu’on ajoute à une des lignes de la matrice un
homothétique d’une autre ligne. En appliquant cette règle à la matrice $, on obtient :
1 1 1 ./ 1 1 1 ./ 1 1 1 ./
7). #1 0 −2( .0 = 7). #0 −1 −3( .20 = .0 − ./ = 7). #0 −1 −3( .20
1 −1 1 .1 0 −2 0 .21 = .1 − ./ 0 0 6 .221 = .21 − 2.20
Le déterminant d’une matrice triangulaire est égal au produit des termes de sa diagonale principale et on
a donc : 7).$ = −6
Pour former une base de IR3, il faut 3 vecteurs linéairement indépendants de IR3 or les trois
colonnes de $ sont des vecteurs linéairement indépendants de IR3 : elles forment donc bien une
base de IR3.
3
c. Quel est le nombre de solution du système $9 = #0( ? (1 point)
3
La matrice B étant de plein rang, quel que soit le système $9 = 9, la matrice élargie 8$|9: sera
également de rang 3.
- On a donc )*+,8$|;: = )*+,8$: ce qui implique que le système admet au moins une
solution.
- Par ailleurs, )*+,$ = 3 = nombre d’inconnues : le système admet donc au plus une solution.
- On peut en conclure que le système admet une solution unique.
On peut aussi dire que comme $ est de plein rang elle est inversible : le système admet donc une
solution unique définie par 9 = $</ 9
On peut enfin dire que comme les colonnes de $ forment une base de IR3, tout vecteur U de IR3
peut s’écrire sous la forme d’une combinaison linéaire unique de ces colonnes. Autrement dit, le
système BX = U a une solution unique.
/ / /
1 1 1
@/ /D
3. Soit la matrice = = ?0 0 − 0C.
/ / /
−1
>A AB
a. Calculer le produit $=. Commenter. (1 point)
/ / /
1 1 1 @1 1 1 1 0 0
/ /D
#1 0 −2( ?0 0 − 0C = #0 1 0( On peut en déduire que = = $</
1 −1 1 / / / 0 0 1
−1
>A AB
3
b. En déduire la solution du système $9 = #0(. (1 point)
3
3 3 2
La solution du système est donc 9 = $</ #0( = = #0( = #0(
3 3 1
3 1 1 1
c. En déduire les coordonnées du vecteur #0( dans la base >#1( , # 0 ( , #−2( . (1 point)
3 1 −1 1
3 1 1 1 3/
3
Les coordonnées du vecteur #0( dans la base >#1( , # 0 ( , #−2( sont les réels # 0 ( tels que
3 1 −1 1 31
3 1 1 1
#0( = 3/ #1( + 30 # 0 ( + 31 #−2(
3 1 −1 1
3/ 3 3/ 2
#30 ( est donc la solution du système $9 = #0( à savoir #30 ( = #0(
31 3 31 1
Soit M une matrice d’ordre n, on dit que le nombre EF est une valeur propre de M s’il existe
un vecteur non nul GF tel que HIJ = KJ IJ .
1 −1 0 1 1 1 0 1 3
!$ = #−1 2 −1( #1 0 −2( = #0 0 −6(
0 −1 1 1 −1 1 0 −1 3
La matrice ! est d’ordre 3 et admet 3 valeurs propres distinctes : elle est donc diagonalisable, ce
qui signifie que l’on peut l’écrire sous la forme ! = G7G</ où 7 est une matrice diagonale dont
les termes diagonaux sont les valeurs propres de ! et où G est une matrice de vecteurs propres
associés aux valeurs propres de !.
0 0 0
On déduit de la question précédente que 7 = #0 1 0(, G = $ et G</ = $</ = =
0 0 3
10. Montrer que les colonnes de B sont orthogonales deux à deux. (1 point)
Calculons :
1
- =/2 =0 = 81 1 1: # 0( = 0 donc =/ ⊥ =0
−1
1
- =/2 =1 = 81 1 1: #−2( = 0 donc =/ ⊥ =1
1
1
- =02 =1 = 81 0 −1: #−2( = 0 donc =0 ⊥ =1
1
1 1 1
On en déduit : R#1(R = √3 ; R# 0 (R = √2 et R#−2(R = √6
1 −1 1
Les colonnes de $ sont orthogonales 2 à 2. Pour former une base orthonormée de IR3 à partir de
$, il suffit de diviser chacune de ses colonnes par sa norme. On obtient alors la base
/ /
/
Y √1 √A ^
W@ / D √0 @<0DW
orthonormée ℬ = ? 1C , Z 0 [ , ? A C
X √/ </ √
/ W
]
W √0
V>√1B >√A B\
Eléments de corrigé 0123
2 1 &1
C1 = !1%, C2 = !0% et C3 = ! 1%.
0 1 &2
b. que l’application linéaire f(∙), de IR3 dans IR3, définie par : f(X) = MX est bijective. (1 point)
Une application linéaire est bijective lorsque son rang est égal à la dimension de son espace de
départ et à celle de son espace d’arrivée.
La dimension de IR3, espace de départ et d’arrivée de f(∙), étant égale à 3, l’application f(∙) est bijective
si et seulement si son rang est égal à 3.
Comme : rangf = rangM
et comme : rangM = 3 (puisque le rang d’une matrice est égal au nombre maximum de colonnes
linéairement indépendantes que cette matrice comporte et que les trois colonnes de M sont
linéairement indépendantes),
on a : rangf = 3. En conséquence, l’application linéaire f(∙) est bijective.
c. le nombre de solutions du système [1] :
[1] MX = U, où U est un vecteur quelconque de IR3. (1 point)
L’application f(∙) étant bijective, quel que soit le vecteur U de IR3, il existe un unique vecteur X de IR3
tel que f(X) = U, autrement dit tel que MX = U : le système MX = U a une solution unique.
(On peut aussi passer par le fait que B est une base et que les coordonnées d’un vecteur dans une base
sont uniques).
3. Soit la matrice N :
1 &1 &1
N = !&2 4 3%.
&1 2 1
a. Effectuer le produit NM. Commenter. (1 point)
1 &1 &1 2 1 &1 1 0 0
NM = !&2 4 3 % !1 0 1% ' !0 1 0%. (0,5 point)
&1 2 1 0 1 &2 0 0 1
La matrice N est donc l’inverse de la matrice M. (0,5 point)
2
Eléments de corrigé 0123
2
b. En déduire les coordonnées du vecteur U = !1$ dans la base B… (1 point)
1
&
Les coordonnées du vecteur U dans la base B sont données par le vecteur colonne X = %') vérifiant :
(
U = xC1 + yC2 + zC3,
autrement dit vérifiant : U = MX.
Or, de U = MX, on déduit NU = NMX, et donc NU = X.
1 *1 *1 2 0
On a donc : X = NU = !*2 4 3$ !1$ - !3$.
*1 2 1 1 1
2 0
Les coordonnées du vecteur U = !1$ dans la base B sont données par le vecteur : !3$.
1 1
*1 *2 *1 *1 1 *1
Comme AC3 = !*1 0 1$ ! 1$ - !*1$ - *1 ! 1$, le réel *1 est valeur propre de A et le
2 *4 *4 *2 2 *2
vecteur C3 l’un de ses vecteurs propres associés.
0
Eléments de corrigé 0123
d. … ainsi que la matrice de l’application linéaire g(∙) par rapport à la base B. (1 point)
Les trois colonnes de cette matrice sont les coordonnées dans B des images par g(∙) des trois
vecteurs de B respectivement (i.e. de g(C1), de g(C2) et de g(C3) respectivement).
7
Eléments de corrigé 0123
0
U 1 V = (1 2 – 2) !1$ - 1304 5 2314 * 2314 - 0. (0,5 point)
1
Les vecteurs (ou matrices) colonnes U et V sont donc orthogonaux. (0,5 point)
2. Déterminer l’ensemble des matrices colonnes de IR3 orthogonales à U et à V. On notera W l’une de ces
matrices colonnes.
&
L’ensemble des matrices colonnes %') orthogonales à U et à V vérifient le système :
(
&
9: 1 % ' ) - 0
7
( ,
&
8 1
7 %' ) - 0
6 (
autrement dit le système :
& 5 2' * 2( - 0
! ,
'5( -0
dont la solution est :
& - *2' 5 2( - 4(
! .
' - *(
& 4
L’ensemble des matrices colonnes %') orthogonales à U et à V est donc : "( !*1$ , ( ∈ %&'.
( 1
*4
3. La matrice colonne W = ! 1$ appartient-elle à cet ensemble ? (0,5 point)
*1
4 4 4
W = !*1$ = 1!*1$ il est donc bien de la forme ( !*1$.
1 1 1
4. Déterminer ‖U‖, ‖V‖ et ‖W‖.
&
Comme +%')+ - ,& - 5 ' - 5 ( - (0,25 point), on a :
(
‖U‖ = ,1 5 2- 5 3*24- - √9 - 3 (0,25 point),
-
3
Eléments de corrigé 0123
1 0 4
C=! 2 1 1$
*2 1 *1
La matrice C – 1 vérifie C – 1C = I (la matrice identité d’ordre 3).
Comme les colonnes de C sont orthogonales deux à deux, on a :
‖U‖- 0 0 :1
-
C’C = 5 0 ‖V‖ 0 7, où C’ est la transposée de C : C’ = ! 1 $.
0 0 ‖W‖- 81
En divisant la première ligne de C’ par ‖U‖- = 9, la deuxième, par ‖V‖- - 2 et la troisième, par
‖W‖- - 18, on obtient donc la matrice C – 1. D’où :
: 1 /9 1/9 2/9 *2/9
C – 1 = 5 1 /2 7 - ! 0 1/2 1/2 $
1 2/9 *1/18 1/18
8 /18
*
MONNAIE BANQUE
FINANCE :
ECONOMIE MONÉTAIRE
ET FINANCIÈRE
4 0
D P Q LU
E D LU
U LU
IIU U D LD
RQ RIIU U LU
D P DU LP UO OO D L PL
E / RPSDU LP Q UO O O D LRQ RQ U Q
8Q RPSDU LP Q SO QDPL O PDU RQ DLU
8 P DU LP P L DPL O PDU DLU
/ RPSDU LP Q L IDL OD OL L L PDU
8Q D LRQ
D 8 LU U UL
E 8Q LU
8Q LU L UDSSRU LQ U
8 LU L UD U L L
D LPL L
E P Q S L
( U DEO S L
3
4 0
8Q L U U DQ Q R LDEO
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Université Paris 1 (Panthéon-Sorbonne)
EXAMEN ANNÉE 2017-2018
Session de janvier 2018
IMPORTANT
- Rédigez vos réponses en bon français (évitez le style télégraphique et les abréviations) et
soignez la présentation. Une très mauvaise orthographe sera pénalisée (les étudiants étrangers
peuvent l’indiquer sur la copie).
- Les calculatrices et les téléphones portables sont strictement interdits.
- Chaque question est notée sur 5 points
___________________________________________________________________________
MARCHÉS FINANCIERS
Question 1 : A quoi sert le marché des changes ? Qui intervient sur ce marché ? Le volume
annuel des opérations est-il en rapport avec celui du commerce international ?
TAUX D’INTÉRÊT
Question 2 : Les retournements conjoncturels sont-ils prévisibles à partir de la courbe des taux ?
Comment la courbe des taux se déforme-t-elle pendant une crise ? Que se passe-t-il lorsque la
croissance revient ?
MONNAIE
POLITIQUE MONÉTAIRE
IMPORTANT
- Rédigez vos réponses en bon français (évitez le style télégraphique et les abréviations) et
soignez la présentation. Une très mauvaise orthographe sera pénalisée (les étudiants étrangers
peuvent l’indiquer sur la copie).
- Les calculatrices et les téléphones portables sont strictement interdits.
- Chaque question est notée sur 5 points
___________________________________________________________________________
MARCHÉS FINANCIERS
TAUX D’INTÉRÊT
MONNAIE
POLITIQUE MONÉTAIRE
Question 4 : La banque centrale européenne peut-elle mettre fin au quantitative easing ? Vous
rappellerez au préalable en quoi consiste le quantitative easing, depuis quand il est mis en œuvre
dans la zone euro, et dans quel but ?
Université Paris 1 (Panthéon-Sorbonne)
EXAMEN ANNÉE 2016-2017
Session de janvier 2017
IMPORTANT
- Rédigez vos réponses en bon français (évitez le style télégraphique et les abréviations) et
soignez la présentation. Une très mauvaise orthographe sera pénalisée (les étudiants étrangers
peuvent l’indiquer sur la copie).
- Les calculatrices et les téléphones portables sont strictement interdits.
- Chaque question est notée sur 5 points
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MARCHÉS FINANCIERS
Question 1 : Quel serait l’effet d’une remontée des taux américains sur le cours des obligations.
Que pourrait-on craindre ?
TAUX D’INTÉRÊT
Question 2 / Exercice : Soit une obligation à 5 ans d’échéance émise au pair. La valeur nominale
est égale à 1000 euros. Son taux facial est égal à 2%. La fréquence des coupons est annuelle.
MONNAIE
POLITIQUE MONÉTAIRE
IMPORTANT
- Le barème utilisé pour la notation est précisé pour chaque question posée.
- Rédigez vos réponses en bon français (évitez le style télégraphique et les abréviations) et
soignez la présentation. Une très mauvaise orthographe sera pénalisée (les étudiants étrangers
peuvent l’indiquer sur la copie).
- Les calculatrices et les téléphones portables sont strictement interdits.
___________________________________________________________________________
MARCHES FINANCIERS
Question 1 (3 points) : Qu’est-ce que le marché monétaire ? Quels en sont les principaux
intervenants (côté émetteurs et côté investisseurs) ?
Question 2 (3 points) : Qu’est-ce qu’un actif liquide ? Qu’est-ce qu’un marché liquide ?
TAUX D’INTERET
Question 3 (3 points) :
a) Expliquez « l’effet balançoire »
b) Quelle est la relation entre taux nominal et taux réel ?
c) Un taux d’intérêt nominal peut-il être négatif ? Justifiez votre réponse et donnez des
exemples.
Question 4 (3 points) : D’après la théorie de Knut Wicksell, que se passe-t-il lorsque le taux
monétaire ne correspond pas au taux naturel (notions dont vous rappellerez les définitions
respectives) ? Dans quelle configuration est-on aujourd’hui ?
MONNAIE
Question 5 (4 points) : Expliquez l’expression « les crédits font les dépôts ». Est-ce à dire que les
banques créent autant de monnaie qu’elles le souhaitent ?
POLITIQUE MONETAIRE
Question 6 (4 points) : La Réserve fédérale américaine a décidé de relever son taux directeur de
25 points de base le 16 décembre 2015 tandis que la BCE a quelques jours avant décidé de
prolonger de 6 mois son programme d’achats d’actifs. Expliquez en quoi ont consisté les
politiques monétaires pendant la crise et pourquoi celles-ci divergent aujourd’hui aux Etats-Unis
et dans la zone euro ?
Université Paris 1 (Panthéon-Sorbonne)
EXAMEN ANNÉE 2014-2015
Session de juin 2015
IMPORTANT
- Chaque question est notée sur cinq points.
- Rédigez vos réponses en bon français (évitez le style télégraphique et les abréviations) et soignez la présentation.
Une très mauvaise orthographe sera pénalisée (les étudiants étrangers peuvent l’indiquer sur la copie).
- Les calculatrices et les téléphones portables sont strictement interdits.
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MARCHES FINANCIERS
Question 1 : Expliquez pourquoi le cours des obligations augmente quand les taux d’intérêt baissent. En va-t-il de
même pour le cours des actions ? Pourquoi ?
TAUX D’INTERET
Question 2 : Qu’est-ce qu’une courbe de taux ? Quelle est sa forme normale ? Comment se déforme-t-elle avant une
crise ? Même question pendant et après une crise ?
MONNAIE
Question 3 : Les banques centrales ont émis beaucoup de monnaie centrale depuis la crise enclenchée en 2007-2008.
Expliquez par quels types d’opérations et analysez les effets sur le taux d’inflation, sur la croissance. Vous pourrez
vous concentrer sur le cas des Etats-Unis et de la zone euro.
POLITIQUE MONETAIRE
IMPORTANT
- Le barème utilisé pour la notation est précisé pour chaque question posée.
- Rédigez vos réponses en bon français (évitez le style télégraphique et les abréviations) et
soignez la présentation. Une très mauvaise orthographe sera pénalisée (les étudiants étrangers
peuvent l’indiquer sur la copie).
- Les calculatrices et les téléphones portables sont strictement interdits.
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MARCHES FINANCIERS
Question 1 (3 points) : Expliquez la différence entre un marché organisé et un marché de gré à
gré.
Question 2 (3 points) : Les transactions ont globalement peu baissé sur les marchés dérivés
pendant la crise. Expliquez pourquoi.
TAUX D’INTERET
Question 1 (3 points) : Soit une obligation classique, nommée A, de 100€ émise à période 1 et
donnant lieu à versement de 5€ par an. À la période 2, les conditions du marché ont changé et les
obligations, nommées B, rapportent désormais 10€ par an pour 100€ de valeur faciale.
a/ Quel est le cours auquel s'échange désormais (en période 2) l'obligation de type A ?
Détaillez le calcul.
b/ Expliquez en détail les mécanismes d'ajustement par lesquels on aboutit à ce résultat.
c/ En période 3, les obligations C émises à 100€ de valeur faciale rapportent seulement
2,5€ par an. Que se passe-t-il pour les obligations de type A et B ? Détaillez les mécanismes et les
calculs.
Question 2 (3 points) : Expliquez la préférence pour la liquidité chez Keynes comme fondement
théorique du taux d'intérêt.
MONNAIE
Question 1 (2 points) : Qu'est-ce que la neutralité monétaire ? En quoi ce principe peut-il être mis
en doute ?
Question 2 (2 points) : Que peut-on dire de la distinction entre monnaie et titres ?
POLITIQUE MONETAIRE
Question 1 (4 points) : En 1969, Milton Friedman affirmait : « Pour soigner la déflation, il suffit
de jeter de la monnaie d’un hélicoptère ». Qu’en pensez-vous à l’aune de la crise actuelle ?
Université Paris 1 (Panthéon-Sorbonne)
EXAMEN ANNÉE 2013-2014
Session de juin 2014
IMPORTANT
- Le barème utilisé pour la notation est précisé pour chaque question posée.
- Rédigez vos réponses en bon français (évitez le style télégraphique et les abréviations) et
soignez la présentation. Une très mauvaise orthographe sera pénalisée (les étudiants étrangers
peuvent l’indiquer sur la copie).
- Les calculatrices et les téléphones portables sont strictement interdits.
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MARCHES FINANCIERS
TAUX D’INTERET
Question 1 (5 points) : Les anticipations de taux court suffisent-elle à expliquer le niveau des taux
longs ?
MONNAIE
POLITIQUE MONETAIRE
Question 1 (5 points) : Quelles sont les marges de manœuvre de la politique monétaire quand les
taux directeurs sont au plancher ?
Université Paris 1 (Panthéon-Sorbonne)
EXAMEN ANNÉE 2012-2013
Session de décembre 2012
IMPORTANT
- Le barème utilisé pour la notation est précisé pour chaque question posée.
- Rédigez vos réponses en bon français (évitez le style télégraphique et les abréviations) et
soignez la présentation. Une très mauvaise orthographe sera pénalisée (les étudiants étrangers
peuvent l’indiquer sur la copie).
- Les calculatrices et les téléphones portables sont strictement interdits.
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MARCHES FINANCIERS
Question 1 (3 points) : Qu’est-ce que le « trading à haute fréquence ». Cette innovation a-t-elle
amélioré le fonctionnement des marchés financiers ?
Question 2 (3 points) : Quelle a été l’évolution du marché des changes au cours des dernières
décennies. Indiquez quelques ordres de grandeur. Cette évolution a-t-elle été en phase avec celle
de l’économie réelle ?
TAUX D’INTERET
MONNAIE
Question 1 (3 points) : D’après la théorie quantitative de la monnaie, quel est l’effet d’une forte
hausse de l’offre de monnaie sur l’inflation ? Est-ce le cas depuis la crise ?
POLITIQUE MONETAIRE
Question 1 (3 points) : Quelles sont les limites de la règle de Taylor au regard de la crise
actuelle ?
Question 2 (3 points) : Pourquoi les banques centrales ont-elles dû recourir à des mesures non
conventionnelles de politique monétaire pendant la crise ? Expliquez en quoi consistent ces
mesures et quels sont leurs objectifs ?
Université Paris 1 (Panthéon-Sorbonne)
EXAMEN ANNÉE 2012-2013
Session de juillet 2013
IMPORTANT
- Le barème utilisé pour la notation est précisé pour chaque question posée.
- Rédigez vos réponses en bon français (évitez le style télégraphique et les abréviations) et
soignez la présentation. Une très mauvaise orthographe sera pénalisée (les étudiants étrangers
peuvent l’indiquer sur la copie).
- Les calculatrices et les téléphones portables sont strictement interdits.
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MARCHES FINANCIERS
Question 2 (4 points) : Quels sont les avantages et les limites d’une taxation sur les transactions
financières, comme par exemple celle décidée par la Commission européenne en février 2013 ?
TAUX D’INTERET
MONNAIE
Question 1 (3 points) : Le degré de concentration du secteur bancaire a-t-il une incidence sur la
capacité de création monétaire des banques ?
POLITIQUE MONETAIRE
Question 2 (3 points) : Pourquoi les politiques monétaires non conventionnelles menées par les
banques centrales pour gérer la crise n’ont pas provoqué d’inflation jusqu’à présent?
Université Paris 1 (Panthéon-Sorbonne)
EXAMEN ANNÉE 2011-2012
Session de janvier 2012
IMPORTANT
- Le barème utilisé pour la notation est précisé pour chaque question posée.
- Rédigez vos réponses en bon français (évitez le style télégraphique et les abréviations) et
soignez la présentation. Une très mauvaise orthographe sera pénalisée (les étudiants étrangers
peuvent l’indiquer sur la copie).
- Les calculatrices et les téléphones portables sont strictement interdits.
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MARCHES FINANCIERS
Question 1 (3 points) : Expliquez ce qu’est un CDS et en quoi ces produits financiers peuvent
s’avérer problématiques.
Question 2 (3 points) : Indiquez l’impact de la crise sur les segments de marché suivants : marché
monétaire, marché boursier, marché obligataire, marchés dérivés.
TAUX D’INTERET
MONNAIE
POLITIQUE MONETAIRE
IMPORTANT
- Le barème utilisé pour la notation est précisé pour chaque question posée.
- Rédigez vos réponses en bon français (évitez le style télégraphique et les abréviations) et
soignez la présentation. Une très mauvaise orthographe sera pénalisée (les étudiants étrangers
peuvent l’indiquer sur la copie).
- Les calculatrices et les téléphones portables sont strictement interdits.
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MARCHES FINANCIERS
Question 1 (3 points) : Les obligations d’Etat sont-elles encore des actifs sans risque ?
Question 2 (3 points) : Expliquez le rôle des agences de notation.
TAUX D’INTERET
Question 1 (2 points) : Expliquer la relation entre le niveau des taux d’intérêt et le prix des titres
Question 2 (2 points) : Une baisse du taux d’intérêt entraine-t-elle une chute de l’épargne ?
MONNAIE
POLITIQUE MONETAIRE
L2 Sciences Economiques
Théories et mécanismes monétaires
Jézabel Couppey-Soubeyran (division 1) et Dany Lang (division 2)
Durée : 2 heures
IMPORTANT
- Le barème utilisé pour la notation est précisé pour chaque question posée.
- Rédigez vos réponses en bon français (évitez le style télégraphique et les abréviations) et
soignez la présentation. Une très mauvaise orthographe sera pénalisée (les étudiants étrangers
peuvent l’indiquer sur la copie).
- Les calculatrices et les téléphones portables sont strictement interdits.
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SYSTEMES FINANCIERS
TAUX D’INTERET
MONNAIE
Question 1 (3 points) : Pourquoi, dans la théorie classique, le seul motif de détention monétaire
est-il nécessairement le motif de transaction ? Quelles sont les limites de cette vision de la
détention monétaire ?
Question 2 (3 points) : La banque centrale contrôle-t-elle la quantité de monnaie en circulation ?
POLITIQUE MONETAIRE
Nom :
Prénom :
Numéro d’identification :
Signature :
1. L’Insee estime à 59,2 % la part des dépenses publiques dans le PIB en 2021. (2 points)
a) Quelles sont les 4 catégories de dépenses qui sont additionnées pour estimer ce ratio ?
b) Expliquer précisément 1 des problèmes posés par cet indicateur ? De quoi cet indicateur
rend-il compte finalement ?
3. Le graphique 2 décrit les évolutions de 3 indicateurs de la place des APU dans l’économie
correspondant aux trois approches du PIB. (1,5 points)
a) Quels sont ces indicateurs ? Comment les interpréter pour rendre compte de la place des
APU dans l’économie ?
b) Associer chacun de ces indicateurs au numéro de la courbe décrivant son évolution dans
le graphique 2.
4. Commenter les évolutions de ces 5 indicateurs. Vous devez être précis en mettant en
évidence différentes périodes et en vous appuyant sur des exemples. (2 points)
Exercice 2. Progressivité de l’impôt
On considère 3 ménages A, B et C dont la composition, le revenu annuel imposable et
l’imposition sur le revenu sont décrits dans le tableau ci-dessous.
A B C
Ménage Couple sans enfant Couple sans enfant Couple avec 2 enfants
Revenu net imposable 57 000 € 114 000 € 57 000 €
Impôt à payer 4 944 € 22 044€ 2 896 €
Taux moyen d’imposition 8,7% 19,3% 5,1%
Chapitre 1
1/ Est‐il justifié de prétendre que, pour les classiques, l’Etat se cantonne aux fonctions régaliennes
mais ne joue pas vraiment de rôle économique ?
2/ En quoi peut‐on affirmer que les classiques ont une approche en terme d’Etat bienveillant ?
4/ Exposez en quoi le rôle de l’Etat dans la théorie de l’EGCP se caractérise par une contradiction
fondamentale.
5/ Théorie de l’Etat : exposez les points communs et les différences principales entre l’école marxiste
et l’école du public choice.
7/ Est‐il justifié de dire que la pensée de Keynes repose sur une conception de l’Etat bienveillant ?
Chapitre 2
1/ Impôts : Pourquoi n’y a‐t‐il pas indépendance entre le niveau et la structure des prélèvements ?
3/ En quoi la Flat tax symbolise‐t‐elle l’orientation des réformes fiscales depuis les années 1980 ?
5/ Dans l’approche de la taxation optimale des biens, vaut‐il mieux taxer les biens dont la demande
(ou l’offre) est inélastique ou élastique ? Pourquoi ?
6/ Quelle critique pouvez‐vous apporter à l’hypothèse selon laquelle les effets d’offre dominent dans
l’approche de la taxation optimale des revenus ?
Chapitre 3
2/ Selon Keynes, quel est le problème de coordination que la politique budgétaire permet de
résoudre dans une économie décentralisée ?
3/ Expliquez le rôle joué par la politique monétaire dans l’effet d’éviction de l’investissement privé
par la dépense publique dans le modèle IS‐LM.
Rq : en abscisse taux de croissance réel du PIB, en ordonnée : taux de croissance réel des dépenses
publiques
7/ Quel constat pouvez‐vous faire à la lecture de ce graphique construit sur les données
« historiques » dans 6 pays (Allemagne, France, Italie, Royaume‐Uni, Japon, Etats‐Unis) ? En quoi
remet‐il en cause les hypothèses du courant de l’austérité expansionniste ?
Rq : en abscisse taux de croissance réel dépenses publiques, en ordonnée : solde budgétaire des APU
/PIB
Chapitre 4
5/ Quelles sont les contreparties de la dette publique qui sont transférées d’une génération à une
autre et quelles sont celles qui ne le sont pas ? Argumentez.
1. Smith pense que l’État doit assumer les dépenses concernant les « travaux et
établissements publics » : pour quelles raisons, selon lui, ces dépenses sont-elles utiles
et nécessaires et comment ces dépenses doivent-elles être financées ? (2 points)
2. Comment la théorie néoclassique définit-elle un bien public ? (2 points)
3. La conception marxiste de l’Etat capitaliste : quelle est l’idée centrale ? (2 points)
1. En quoi le ratio dépenses publiques / PIB est-il un indicateur peu satisfaisant ? (2 points)
2. Donnez un exemple d’un autre indicateur que l’on pourrait construire pour rendre compte
du poids macro-économique des administrations publiques, ainsi qu’un ordre de grandeur.
(1 point)
3. La part socialisée du revenu ajusté des ménages a augmenté depuis un demi-siècle.
Détaillez le contenu de ces évolutions. (2 points)
1. Peut-on dès aujourd’hui emprunter de l’argent à des agents qui ne sont pas encore nés ?
Peut-il exister des transferts financiers inter-générationnels ? Justifiez votre réponse ? (2
points)
2. Quelle est la contrepartie financière d’une hausse de la dette publique ? Pour simplifier, on
raisonne en économie fermée. (1 point)
3. Quels sont les trois niveaux de contrepartie non financière à la dette publique que l’on peut
identifier ? Expliquez. (2 points)
UNIVERSITE PARIS 1 – UFR D’ECONOMIE - ANNEE UNIVERSITAIRE 2017-2018
L2 – 1ère session - Économie du budget, de la fiscalité et de la protection sociale –
Mercredi 10 janvier 2018 - 18h-20h
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a. Quelles sont les caractéristiques des biens publics purs et impurs ? Donnez des exemples
pour chaque situation. (2 points)
b. Que retenir de la théorie néoclassique à propos des fondements de l'action publique, dans
son analyse des biens publics ? (3 points)
a. Quelles sont les caractéristiques d’un impôt redistributif ? Vous distinguerez ce qui relève
de la redistribution verticale et de la redistribution horizontale en prenant l’exemple de
l’impôt sur le revenu en France. (2 points)
b. Pour quelles raisons Keynes se déclare-t-il favorable à la redistribution ? Quelle politique
fiscale préconise-t-il ? (3 points)
Soit l’évolution des différentes composantes de la socialisation du revenu disponible ajusté des
ménages en France sur la période 1959-2016.
a. Comment le revenu disponible ajusté brut des ménages est-il calculé ? Donnez la définition
du taux de socialisation du revenu disponible ajusté brut. (1 point)
b. Donnez les trois indicateurs associés à chacune des courbes numérotées 1, 2 et 3. Donnez un
exemple pour chacun. (2 points)
c. En vous appuyant sur le texte de R. Castel, expliquez en quoi le développement des deux
pôles de la « propriété sociale » s’est inscrit dans la logique de l’intervention croissante de
l’Etat social. (3 points)
Question 1 (4 points)
En quoi la structure des prélèvements obligatoires a-t-elle un impact sur le ratio d'endettement public ?
Détaillez les mécanismes.
Question 2 (5 points)
a. Quelle est la contrepartie financière de la dette publique ? Précisez sa place dans les bilans de ceux qui la
détiennent. (2 points)
b. Quelles sont les contreparties réelles de la dette publique ? Prenez le soin de les classer et les expliquer en
trois niveaux différents. (3 points)
Question 3 (8 points)
!" $"%&' *+, $"%&'-,)+, $"%&'
Soient les 3 indicateurs suivants calculés pour la France de 1959 à 2015 : , , Taux
%() %()
de socialisation du revenu des ménages
a. Définissez le taux de socialisation du revenu des ménages. (1 point)
b. De quelle(s) fonction(s) des APU chacun des 3 indicateurs permet-il de rendre compte ? Justifiez votre
réponse (3 points)
c. Soit l’évolution des 3 indicateurs sur le graphique ci-dessous. Associez chacun des indicateurs au n° de
sa courbe correspondante. (1.5 points)
d. Quels sont les deux pôles de la « propriété sociale » selon R. Castel. Réfléchissez aux liens que l’on peut
établir entre chacun des 3 indicateurs et ces 2 pôles. (2.5 points)
Question 4 (3 points)
On se situe dans une économie en sous-emploi dans laquelle :
- le niveau de la production dépend de la demande globale dont les composantes sont la consommation,
l'investissement et les dépenses publiques, notées respectivement C, I, G. On suppose que I est exogène.
- les dépenses de consommation sont une fonction du revenu disponible, c'est-à-dire du revenu après versement
des impôts, nets des transferts sociaux. On note ./ 0 . 1 $2 1 23 ' avec . le revenu, 2 les impôts et 23 les
transferts.
- La variation des recettes fiscales nettes des transferts liée à une variation du PIB, notée τ, est égale à 0,5.
*
- Le ratio de dette publique 4 est égal à 97%. Le déficit public initial est nul. On pose que le PIB est égal à 100.
- On suppose que le multiplicateur de dépenses publiques, noté m est égal à 2.
Le gouvernement mène une politique de réduction des dépenses publiques d’une ampleur de 1,5 (∆6 0 11,5).
L’objectif de l’exercice est d’évaluer l’effet de cette mesure sur l’économie dans son ensemble et sur les
finances publiques.
Répondez aux questions suivantes en expliquant votre raisonnement :
a. Quelle est la variation du PIB suite à la baisse des dépenses publiques ? (0.5 point)
b. Quelle est la variation des recettes fiscales nettes de transferts suite à la variation du PIB ? (0.5 point)
c. Quelle est la variation du solde budgétaire ? (0.5 point)
d. Comparez le ratio de dette publique après la baisse des dépenses publiques à son niveau initial ? (0.5
point)
e. Aux vues de vos résultats, quel objectif de politique économique faut-il poursuivre ici ? Justifiez votre
réponse. (1 point)
UNIVERSITE PARIS 1 –UFR D’ECONOMIE - ANNEE UNIVERSITAIRE 2015-2016
Licence 2ère année - Économie du budget, de la fiscalité et de la protection sociale
Lundi 4 janvier 2016 - 18h-20h
Durée de l’épreuve : 2 heures
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1/ Quels sont les deux pôles principaux de la "propriété sociale" selon Robert Castel ? A quelle
période de l'histoire des dépenses publiques élaborée par R. Delorme et C. André correspond leur
développement ? Justifiez votre réponse. (3 points)
2/ Lorsque la demande qui s'adresse aux entreprises augmente, celles-ci réagissent-elles de la même
manière selon que l'économie est en sous-emploi ou qu'elle est au plein emploi ? Expliquez. (1 point)
3/ Le multiplicateur de dépenses publiques a-t-il la même taille selon que l'économie est au plein
emploi ou en sous-emploi ? Selon que les taux d'intérêts sont bas ou élevés ? Expliquez et illustrez
avec le cas des pays européens pendant la crise. (4 points)
4/ Exercice (6 points)
On se situe dans un cadre keynésien dans lequel:
- le niveau de la production dépend de la demande globale dont les composantes sont la
consommation, l'investissement et les dépenses publiques, notées respectivement C, I, G. On suppose
que I est exogène.
- les dépenses de consommation sont une fonction du revenu disponible, c'est-à-dire du revenu après
versement des impôts, nets des transferts sociaux. On note !" = ! − (& − &' ) avec ! le revenu, & les
impôts et &' les transferts.
- le multiplicateur de dépenses publiques, noté m, est égal à 1,5. La variation des recettes fiscales
nettes des transferts liée à une variation du PIB, notée τ, est égale à 0,4.
)
- le ratio de dette publique est égal à 111%.
*
- On pose que le PIB est égal à 100.
5/ Soit une économie en sous-emploi et dont les taux d'intérêts sont très bas. On fait l'hypothèse que le
ratio d'endettement public est élevé, mais que ses taux emprunteurs sont très faibles. On suppose
maintenant qu'il existe deux classes sociales : l'une, comprenant les ménages aisés, épargne une partie
importante de son revenu ; l'autre classe consomme la totalité de son revenu. Pour financer une
augmentation des dépenses publiques, le gouvernement augmente les prélèvements du même montant.
Deux options sont possibles : a/ augmenter la TVA ou b/ créer une tranche supérieure à l'impôt sur le
revenu.
a/ Comparez ces 2 options en matière de progressivité (1 point)
b/ Chacune de ces options a-t-elle le même impact sur l'ampleur du multiplicateur de dépenses
publiques ? Expliquez votre raisonnement et comparez l'effet de chacune de ces options sur la
dynamique du ratio de dette publique en détaillant les mécanismes. (3 points)
c/ Que se passerait-il sur le ratio de dette publique si la part de revenu national revenant aux ménages
aisés diminuait ? Pour faciliter l'explication, prenez l'exemple d'une politique expansionniste financée
par endettement. (2 points)
UNIVERSITE PARIS 1 – UFR D’ECONOMIE
ANNEE UNIVERSITAIRE 2014-2015
Licence 2ère année
Économie du budget, de la fiscalité et de la protection sociale
Jeudi 15 janvier 2015 - 14h-16h
Durée de l’épreuve : 2 heures
Aucun document n’est autorisé - Calculatrice non autorisée
Barème indicatif
Barème indicatif
B. (4 points) Soit une économie en sous-emploi. On se situe dans un cadre keynésien dans lequel:
- le niveau de production dépend de la demande globale dont les composantes sont la consommation, l'investissement et les
dépenses publiques, notées respectivement C, I, G. On suppose que I est exogène.
- les dépenses de consommation sont une fonction du revenu disponible, c'est-à-dire du revenu après versements des impôts, nets
des transferts. On notera
Y d =Y −( T −Tr ) , avec Y le revenu, T les impôts, Tr les transferts.
∂Y
- le multiplicateur de dépenses publiques:
m= =1
∂G
∂ (T −Tr)
- la variation de recettes fiscales (net des transferts) liée à une variation du PIB: τ= =0.5
∂Y
4. Calculez (1,5 points) :
- Quelle est la variation du PIB (∆Y) suite à une augmentation des dépenses publiques de 10 (∆G=10) ? Détaillez les
mécanismes économiques qui conduisent à cet effet.
- Quelle est la variation des recettes fiscales [∆(T-Tr)] suite à la variation du PIB ? Détaillez les mécanismes économiques
qui conduisent à cet effet.
- Quelle est alors la variation du solde budgétaire ? Commentez.
∆D
5. Calculez le ratio incrémental de dette, soit ∆ Y . En déduire le niveau du "multiplicateur de dépenses publiques financé par
déficit" ? Commentez. (1 point)
Dt
6. Ecrivez la condition de premier ordre pour que le ratio de dette publique Yt baisse. (0,5 point)
7. En utilisant vos réponses aux questions 5 et 6, en déduire le niveau du ratio à partir duquel une hausse des dépenses publiques
Dt
conduira à une réduction de Y t . (0,5 point)
8. Comparez les hypothèses retenues quant au niveau des multiplicateurs dans ce modèle aux estimations qui en sont faites dans le
cas de la France. (0,5 point)
C. (3 points) A la lumière de ce qui précède, comment analyser la règle des 3% contenue dans le pacte de stabilité et de croissance
(PSC) et celle des 0,5% mise en avant dans le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'union
économique et monétaire (TSCG) ? Ces dispositifs sont-ils à même d’améliorer la situation des comptes publics ? Pourquoi ?
Vous rédigerez une réponse concise et structurée.
UNIVERSITE PARIS 1 –UFR D’ECONOMIE
ANNEE UNIVERSITAIRE 2013-2014
Licence 2ère année
Économie du budget, de la fiscalité et de la protection sociale
Mercredi 18 juin 2014 - 17h-19h
Durée de l’épreuve : 2 heures
Aucun document n’est autorisé - Calculatrice non autorisée
Barème indicatif
Question 1 (5 points)
Quelles sont les principales caractéristiques de la structure fiscale française et quelles
transformations a-t-elle connu au cours des deux dernières décennies ?
Question 2 (5 points)
Expliquez en quoi les administrations publiques contribuent à la formation du revenu des ménages.
Question 3 (5 points)
La contrainte budgétaire de l’État en France
Dt
Soit le ratio de dette publique, avec Dt la dette l'année t et Yt le PIB l'année t.
Yt
Soit une économie en sous-emploi. On se situe dans un cadre keynésien dans lequel:
- le niveau de production dépend de la demande globale dont les composantes sont la
consommation, l'investissement et les dépenses publiques, notées respectivement C, I, G. On
suppose que I est exogène.
- les dépenses de consommation sont une fonction du revenu disponible, c'est-à-dire du revenu
après versements des impôts, nets des transferts. On notera Y d =Y −( T −Tr ) , avec Y le revenu, T
les impôts, Tr les transferts.
∂Y
- le multiplicateur de dépenses publiques: m= =1
∂G
- la variation de recettes fiscales (net des transferts) liée à une variation du PIB:
∂ (T −Tr)
τ= =0.5
∂Y
Calculez :
- Quelle est la variation du PIB (Y) suite à une augmentation des dépenses publiques de 10
(G=10) ? Détaillez les mécanismes économiques qui conduisent à cet effet.
- Quelle est la variation des recettes fiscales [(T-Tr)] suite à la variation du PIB ? Détaillez
les mécanismes économiques qui conduisent à cet effet.
- Quelle est alors la variation du solde budgétaire ? Commentez.
∆D
Calculez le ratio incrémental de dette, soit . En déduire le niveau du "multiplicateur de
∆Y
dépenses publiques financé par déficit" ? Commentez.
Dt
Écrivez la condition de premier ordre pour que le ratio de dette publique baisse.
Yt
En utilisant vos réponses aux questions précédentes, en déduire le niveau du ratio à partir duquel
Dt
une hausse des dépenses publiques conduira à une réduction de . Commentez ce résultat.
Yt
Question 4 (5 points)
Comment analyser la règle des 3% contenue dans le pacte de stabilité et de croissance (PSC) et
celle des 0,5% mise en avant dans le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein
de l'union économique et monétaire (TSCG) ? Ces dispositifs sont-ils à même d’améliorer la
situation des comptes publics ? Pourquoi ?
HFETE :
INTRODUCTION À
L'ÉPISTÉMOLOGIE
ÉCONOMIQUE
Introduction à l’épistémologie économique
Cours de C. Pignol et G. Rubin
Les 10 premières questions de chaque sujet portent sur la partie de cours de Claire Pignol, les 10
dernières sur la partie de cours de Goulven Rubin
Sujet A
a) Explique les mouvements des corps par leur cause finale, identique pour tous, comme l’indique
l’expérience sensible
b) Explique les mouvements des corps par leur cause finale, qui diffère selon les corps, comme l’indique
l’expérience sensible
c) Explique les mouvements des corps par leur cause efficiente, identique pour tous, comme l’indique
l’expérience sensible
d) Explique les mouvements des corps par leur cause efficiente, qui diffère selon les corps, comme
l’indique l’expérience sensible
2) Dans l’épistémologie rationaliste, les lois établies par la physique et l’économie sont scientifiques ...
a) est une machine concrète que Galilée construit dans le but de montrer que les corps tendent vers le
repos.
b) est une machine concrète que Galilée construit afin de montrer que les corps manifestent une
indifférence au repos comme au mouvement
c) est une machine que Galilée imagine dans le but de montrer que les corps tendent vers le repos.
d) est une machine que Galilée imagine afin de montrer que les corps manifestent une indifférence au
repos comme au mouvement.
4) Vrai ou faux ? Le mécanisme en économie consiste à expliquer le mouvement des prix par les intentions
des agents marchands de faire varier à leur avantage les prix des biens qu’ils offrent et demandent.
a) Vrai
b) Faux
5) Vrai ou faux ? Les entraves à la concurrence sont pour Walras analogues aux frottements de Galilée :
elles vont à l’encontre du mouvement du mécanisme.
a) Vrai
b) Faux
1
6) Vrai ou faux ? L’économie a pour objet d’établir des lois naturelles afin que le législateur puisse les
connaître et les respecter
a) Vrai
b) Faux
7) « La majeure partie de cet ouvrage traite de l’analyse d’une économie décentralisée idéalisée. (…) Il est
naturel et juste de se demander si une enquête sur une économie apparemment si abstraite par rapport
au monde en vaut la peine. Nous pourrions répondre de la manière habituelle en attirant l’attention sur
la nature extrêmement complexe du matériel qu’étudient les économistes (…). Il y a jusqu’à maintenant
une longue et relativement imposante lignée d’économistes, depuis A. Smith jusqu’à maintenant, qui ont
essayé de montrer comment une économie décentralisée, motivée par l’intérêt individuel et guidée par
les signaux-prix serait compatible avec une disposition cohérente des ressources économiques qui
pourrait être considérée, en un sens bien défini, comme supérieure à un large ensemble de dispositions
alternatives possibles. Plus encore, les signaux-prix opéreraient de manière à établir ce degré de
cohérence. Il est important de comprendre combien cette affirmation doit paraître surprenante pour
quiconque n’est pas exposé à (imprégné de) cette tradition. A la question : ‘à quoi ressemblera une
économie motivée par l’intérêt individuel et contrôlée par un grand nombre d’agents différents ?’, la
réponse de bon sens est probablement : ‘ce sera le chaos’. Qu’une réponse sensiblement différente ait
été proclamée et ait ainsi imprégné la pensée économique d’un grand nombre de gens qui ne sont pas
économistes est en soi une raison suffisante pour l’étudier sérieusement » (K. Arrow et F. Hahn, General
Competitive Analysis, préface). Vrai ou faux ? Pour Arrow et Hahn, le modèle concurrentiel contredit le
bon sens parce qu’il repose sur des hypothèses très rarement observées.
a) Vrai
b) Faux
8) « L’essentiel est là : il n’est pas suffisant d’affirmer que, alors qu’il est possible d’inventer un monde
dans lequel l’idée de la main invisible est vraie, elle ne l’est pas dans le monde réel. Il faut montrer
comment les caractéristiques du monde que l’on considère comme essentielles dans toutes les
descriptions qu’on en fait rendent impossible de prouver le bien-fondé de cette idée. En tentant de
répondre à la question : ‘est-ce que cela peut être vrai ?’, on en apprend beaucoup sur les raisons pour
lesquelles cela pourrait ne pas l’être » (Arrow et Hahn, General Competitive Analysis, préface).
Vrai ou faux ? Pour Arrow et Hahn, les conditions de concurrence parfaite permettent de prouver, dans
la plupart des cas, le bien-fondé de l’idée de la main invisible.
a) Vrai
b) Faux
9) L’agent économique qui dans la pensée classique prend les décisions déterminantes est ...
a) Le capitaliste
b) Le thésauriseur
c) Le salarié
2
c) Eliminer les énoncés synthétiques a priori.
12) Vrai ou faux ? Carl Hempel distingue l’explanans, ou série de lois associée à des conditions initiales, et
l’explanandum, qui est la conclusion déduite de l’explanans et l’objet qu’on chercher à expliquer.
a) Vrai
b) Faux
13) Vrai ou faux ? Pour Karl Popper, réussir à vérifier une théorie montre sa scientificité.
a) Vrai
b) Faux
15) Pour Popper, une observation contradictoire suffit à réfuter une théorie et implique son abandon. En
réalité, le progrès des sciences ne se produit pas ainsi. En effet…
c) La réfutation d’une théorie est le plus souvent ambigüe car elle ne dit pas quelle hypothèse ou
groupe d’hypothèses est remis en cause.
16) Vrai ou faux ? Pour Thomas Kuhn, l’activité scientifique consiste le plus souvent à travailler sur des
problèmes familiers avec de bonnes chances de trouver une solution.
a) Vrai
b) Faux
a) L’activité de la science normale bute sur une anomalie qui force les chercheurs à ajuster le
paradigme en place.
b) De multiples tentatives pour résoudre une anomalie conduisent à s’écarter des règles que dicte le
paradigme en place.
19) En 1982, Frank Hahn écrit à Robert Solow : « De mon point de vue, les difficultés auxquelles nous
faisons face sont dues au fait que nous n’avons pas trouvé les principes primitifs, sans eux c’est le
chaos. » Cette phrase illustre bien l’opinion de Hahn selon laquelle…
a) La science économique ne peut pas se développer sérieusement sans un modèle général qui
organise toutes les recherches des économistes.
b) La science économique ne peut pas reposer sur la quête illusoire de principes primitifs.
3
c) Mieux vaut de petits modèles pragmatiques qu’une grande théorie déconnectée des questions
pratiques qui intéressent la majorité des économistes.
20) Pour Dani Rodrik, le progrès en science économique est fondé sur…
a) L’élaboration d’une théorie générale capable de représenter toute l’économie d’un pays.
c) La multiplication de modèles économiques capables d’éclairer des facettes toujours plus nombreuses
de la réalité.
4
Sujet B
1) « Si la ‘‘démonstration’’ aristotélicienne a été jugée à ce point concluante, c’est qu’elle revenait
finalement à faire accepter par la raison les indications les plus élémentaires, donc les plus tenaces, de
l’expérience sensible » (Clavelin, La philosophie naturelle de Galilée) La physique aristotélicienne
correspond à ...
c) ce que nous indique l’observation par des instruments de mesure du mouvement terrestre
d) ce que nous indique l’observation par des instruments de mesure du mouvement céleste
a) parce que l’observateur est trompé par une idéologie ou une théologie
b) parce que l’observateur est trompé par son insuffisante connaissance mathématique
3) « Il ne manque pas d’occasions dans lesquelles nos sens, lors d’une première appréhension des faits,
peuvent errer et ont donc besoin d’être corrigés à l’aide d’un raisonnement bien conduit » (Galilée,
Lettre au prince Léopold, 1640). Le raisonnement bien conduit repose pour Galilée...
b) sur la perception sensible du mouvement des corps dans une expérience de pensée
4) Vrai ou faux ? La notion de mécanisme des prix, qui repose sur la mathématisation, apparaît avec la
révolution marginaliste ou néo-classique.
a) Vrai
b) Faux
5) Vrai ou faux ? Les entraves à la concurrence pour Walras sont analogues aux frottements de Galilée :
elles constituent des entraves au fonctionnement du mécanisme et, sans l’annuler, en altèrent le
résultat.
a) Vrai
b) Faux
6) Vrai ou faux ? L’idée de loi naturelle en économie implique qu’il n’y a de place pour l’action politique qu’à
condition d’aller à l’encontre de ces lois.
a) Vrai
b) Faux
5
7) « La majeure partie de cet ouvrage traite de l’analyse d’une économie décentralisée idéalisée. (…) Il est
naturel et juste de se demander si une enquête sur une économie apparemment si abstraite par rapport
au monde en vaut la peine. Nous pourrions répondre de la manière habituelle en attirant l’attention sur
la nature extrêmement complexe du matériel qu’étudient les économistes (…). Il y a jusqu’à maintenant
une longue et relativement imposante lignée d’économistes, depuis A. Smith jusqu’à maintenant, qui ont
essayé de montrer comment une économie décentralisée, motivée par l’intérêt individuel et guidée par
les signaux-prix serait compatible avec une disposition cohérente des ressources économiques qui
pourrait être considérée, en un sens bien défini, comme supérieure à un large ensemble de dispositions
alternatives possibles. Plus encore, les signaux-prix opéreraient de manière à établir ce degré de
cohérence. Il est important de comprendre combien cette affirmation doit paraître surprenante pour
quiconque n’est pas exposé à (imprégné de) cette tradition. A la CP_GR_sujetB_janvier2020 : ‘à quoi
ressemblera une économie motivée par l’intérêt individuel et contrôlée par un grand nombre d’agents
différents ?’, la réponse de bon sens est probablement : ‘ce sera le chaos’. Qu’une réponse sensiblement
différente ait été proclamée et ait ainsi imprégné la pensée économique d’un grand nombre de gens qui
ne sont pas économistes est en soi une raison suffisante pour l’étudier sérieusement » (K. Arrow et F.
Hahn, General Competitive Analysis, préface) Vrai ou faux ? Pour Arrow et Hahn, les conclusions du
modèle concurrentiel contredisent le bon sens, parce qu’il montre que des décisions décentralisées
peuvent ne pas mener au chaos.
a) Vrai
b) Faux
8) « L’essentiel est là : il n’est pas suffisant d’affirmer que, alors qu’il est possible d’inventer un monde
dans lequel l’idée de la main invisible est vraie, elle ne l’est pas dans le monde réel. Il faut montrer
comment les caractéristiques du monde que l’on considère comme essentielles dans toutes les
descriptions qu’on en fait rendent impossible de prouver le bien-fondé de cette idée. En tentant de
répondre à la question : ‘est-ce que cela peut être vrai ?’, on en apprend beaucoup sur les raisons pour
lesquelles cela pourrait ne pas l’être » (Arrow et Hahn, General Competitive Analysis, préface). Vrai ou
faux ? Pour Arrow et Hahn, les conditions de concurrence parfaite ne correspondent pas aux
caractéristiques du monde considérées comme essentielles et donc ne nous permettent pas de
comprendre le monde réel.
a) Vrai
b) Faux
9) L’agent économique qui dans la pensée classique prend les décisions déterminantes est ...
c) ni l’un ni l’autre
d) les deux
a) un progrès marqué par un accroissement des richesses et une réduction des inégalités
b) un progrès marqué par un accroissement des richesses malgré un accroissement des inégalités
6
c) un progrès marqué par un accroissement des richesses sans variation des inégalités
12) Vrai ou faux ? Le modèle déductif-nomologique prend parfaitement en compte les facteurs causaux
pertinents.
a) Vrai.
b) Faux.
13) Vrai ou faux ? Pour Karl Popper, une théorie irréfutable n’est pas scientifique.
a) Vrai.
b) Faux.
a) Nécessairement définitive.
b) Toujours temporaire.
15) Pour Popper, une observation contradictoire suffit à réfuter une théorie et implique son abandon.
Cependant le développement des sciences ne se produit pas ainsi. En effet…
c) La réfutation d’une théorie est le plus souvent ambiguë car elle ne dit pas quelle hypothèse ou
groupe d’hypothèse est remis en cause.
16) Vrai ou faux ? Pour Thomas Kuhn, l’activité du scientifique relève d’une aventure réservée à des
individus au talent exceptionnel.
a) Vrai.
b) Faux.
a) L’activité de la science normale bute sur une anomalie qui force les chercheurs à ajuster le
paradigme en place.
7
b) L’activité de la science normale aboutit à une réfutation.
c) De multiples tentatives pour résoudre une anomalie conduisent à s’écarter des règles dictées par le
paradigme en place.
a) Le fait de traiter le changement scientifique de grande ampleur comme une sorte de changement
religieux irrationnel et gouverné par la psychologie.
19) En 1982, Frank Hahn écrit à Robert Solow : « De mon point de vue, les difficultés auxquelles nous
faisons face sont dues au fait que nous n’avons pas trouvé les principes primitifs, sans eux c’est le
chaos. » Cette phrase illustre bien l’opinion de Hahn selon laquelle…
a) La science économique ne peut pas se développer sérieusement sans un modèle général qui
organise toutes les recherches des économistes.
b) La science économique ne peut pas reposer sur la quête illusoire de principes primitifs.
c) Mieux vaut de petits modèles pragmatiques qu’une grande théorie déconnectée des pratiques qui
intéressent la majorité des économistes.
20) Pour Dani Rodrik, le recours des économistes aux modèles mathématiques possède de nombreux
avantages. En effet, les modèles…
a) Isolent un mécanisme et montrent comment une cause donnée produit ses effets sur le système
représenté.
b) Fonctionnent comme des fables qui mettent de côté la complexité du monde réel pour dégager des
leçons claires et qui frappent l’imagination.
8
Sujet C
1) « Aristote définit un mouvement non point par ce qu’il est à chaque instant successif, mais par ce qu’il
réalise globalement dans l’être qui en est le siège ; par exemple le mouvement rectiligne vers le haut,
mouvement naturel du léger, est le mouvement par lequel le feu regagnant son lieu propre, réalise ainsi
pleinement son essence. Le mouvement (…) lorsqu’il est naturel ou volontaire, (…) doit avoir sa raison
dans la substance elle-même : comme le mouvement du coureur du stade a sa raison dans sa volonté
de gagner le prix, le mouvement du feu a sa raison dans la nature du feu, qui a son lieu naturel dans les
régions élevées. […] Le cadre de la physique des choses sublunaires est (…) l’étude des actions et
passions réciproques qui ont lieu soit entre les éléments, soit entre des corps déjà formés et qui
produisent tous les mélanges et altérations, grâce auxquels de nouveaux corps pourront naître, de
nouvelles formes substantielles s’insérer dans la matière. Et il ne faut pas oublier que tous ces
changements, bien qu’ils aient leurs conditions matérielles dans les forces élémentaires, ont leur cause
finale, leur cause véritable dans la forme vers laquelle ils sont orientés ; le remède agit par une suite
d’altérations de la substance vivante ; mais la cause véritable de ces altérations, c’est la santé » (E.
Bréhier, Histoire de la philosophie). La physique d’Aristote repose sur l’idée selon laquelle :
a) les choses sublunaires sont mues par un moteur externe, qui est de rejoindre leur lieu naturel, qui
est identique pour toutes les substances.
b) les choses sublunaires sont mues par un moteur externe, qui est de rejoindre leur lieu naturel, qui
diffère selon les substances.
c) les choses sublunaires sont mues par une finalité interne, qui est de rejoindre leur lieu naturel, qui
est identique pour toutes les substances
d) les choses sublunaires sont mues par une finalité interne, qui est de rejoindre leur lieu naturel, qui
diffère selon leur substance.
a) sur l’observation dans le monde réel de grandeurs (vitesses, forces) qui apparaissent
immédiatement comme des grandeurs mathématiques
b) sur l’imagination d’un monde fictif organisé autour d’un mécanisme qui s’exprime à travers des
grandeurs mathématiques
c) Sur la transposition dans un monde imaginaire d’un mécanisme exprimé mathématiquement observé
dans le monde réel
4) Vrai ou faux ? Pour Walras, les prix relèvent d’un mécanisme car ils résultent de la volonté des vendeurs
plus que de celle des acheteurs.
a) Vrai
b) Faux
9
5) Vrai ou faux ? Les entraves à la concurrence pour Walras sont analogues aux frottements de Galilée :
elles se substituent au mécanisme des prix.
a) Vrai
b) Faux
6) Vrai ou faux ? Pour les économistes qui font apparaître des lois naturelles de l’économie, ces lois ne sont
jamais transgressées.
a) Vrai
b) Faux
7) « La majeure partie de cet ouvrage traite de l’analyse d’une économie décentralisée idéalisée. (…) Il est
naturel et juste de se demander si une enquête sur une économie apparemment si abstraite par rapport
au monde en vaut la peine. Nous pourrions répondre de la manière habituelle en attirant l’attention sur
la nature extrêmement complexe du matériel qu’étudient les économistes (…). Il y a jusqu’à maintenant
une longue et relativement imposante lignée d’économistes, depuis A. Smith jusqu’à maintenant, qui ont
essayé de montrer comment une économie décentralisée, motivée par l’intérêt individuel et guidée par
les signaux-prix serait compatible avec une disposition cohérente des ressources économiques qui
pourrait être considérée, en un sens bien défini, comme supérieure à un large ensemble de dispositions
alternatives possibles. Plus encore, les signaux-prix opéreraient de manière à établir ce degré de
cohérence. Il est important de comprendre combien cette affirmation doit paraître surprenante pour
quiconque n’est pas exposé à (imprégné de) cette tradition. A la question : ‘à quoi ressemblera une
économie motivée par l’intérêt individuel et contrôlée par un grand nombre d’agents différents ?’, la
réponse de bon sens est probablement : ‘ce sera le chaos’. Qu’une réponse sensiblement différente ait
été proclamée et ait ainsi imprégné la pensée économique d’un grand nombre de gens qui ne sont pas
économistes est en soi une raison suffisante pour l’étudier sérieusement » (K. Arrow et F. Hahn, General
Competitive Analysis, préface) Vrai ou faux ? Pour Arrow et Hahn, le modèle concurrentiel contredit le
bon sens, parce qu’il montre que des décisions décentralisées mènent au chaos.
a) Vrai
b) Faux
8) « L’essentiel est là : il n’est pas suffisant d’affirmer que, alors qu’il est possible d’inventer un monde
dans lequel l’idée de la main invisible est vraie, elle ne l’est pas dans le monde réel. Il faut montrer
comment les caractéristiques du monde que l’on considère comme essentielles dans toutes les
descriptions qu’on en fait rendent impossible de prouver le bien-fondé de cette idée. En tentant de
répondre à la question : ‘est-ce que cela peut être vrai ?’, on en apprend beaucoup sur les raisons pour
lesquelles cela pourrait ne pas l’être » (Arrow et Hahn, General Competitive Analysis, préface). Vrai ou
faux ? Les conditions de concurrence parfaite, bien qu’elles ne correspondent pas aux caractéristiques du
monde considérées comme essentielles, permettent de montrer que l’idée de la main invisible est le plus
souvent vraie
a) Vrai
b) Faux
9) La parabole du fils de l’homme pauvre exposée par Smith dans la Théorie des sentiments moraux...
10
10) Pour Smith, le premier stade de l’histoire des sociétés ...
d) fournit les ressources nécessaires à la survie des individus qui travaillent peu
11) Un critère de scientificité des énoncés essentiel pour le positivisme logique est…
a) Le critère de vérification.
b) Le critère de réfutation.
c) Le critère de déduction.
12) Vrai ou faux ? L’instrumentalisme répond aux objections adressées au positivisme logique en mettant
en avant un critère d’utilité des prédictions de la théorie.
a) Vrai.
b) Faux.
a) Vrai.
b) Faux.
15) Thomas Kuhn est conduit à rejeter la vision du développement de la science du positivisme logique et
de Popper en…
16) Vrai ou faux ? Pour Thomas Kuhn, l’activité scientifique consiste le plus souvent à travailler sur des
problèmes familiers avec de bonnes chances de trouver une solution.
a) Vrai.
b) Faux.
11
17) Thomas Kuhn parle de « révolutions scientifiques » pour désigner les périodes de rupture dans le
développement des sciences parce que…
a) Comme dans les révolutions politiques, les grands changements impliquent une lutte d’idées entre
différents groupes de chercheurs.
c) L’importance qu’il accorde à la capacité de prédiction des théories scientifiques c’est-à-dire à leur
contenu empirique.
19) Dans la Théorie générale, John Maynard Keynes semble mettre en garde son lecteur contre l’utilisation
inconsidérée de ce qui va devenir le modèle
IS-LM en écrivant : « trop de récentes ‘économies mathématiques’ ne sont que pures spéculations ». Il
écrit cela parce que le modèle qu’il propose…
b) Est une représentation partielle de l’objet d’étude qui vise à isoler les relations causales les plus
importantes pour l’explication du chômage.
20) Pour Dani Rodrik, le recours des économistes aux modèles mathématiques possède de nombreux
avantages. En effet, les modèles…
a) Isolent un mécanisme et montrent comme une cause donnée produit ses effets sur le système
représenté.
b) Fonctionnent comme des fables qui mettent de côté la complexité du réel pour dégager des leçons
claires et qui frappent l’imagination.
12
Sujet D
a) des corps sublunaires qui, bien qu’ils semblent se comporter différemment, obéissent à des lois
uniformes.
b) des corps supralunaires qui, bien qu’ils semblent se comporter différemment, obéissent à des lois
uniformes.
a) alors que l’expérience sensible est qualitative, les concepts galiléens sont quantitatifs et rendent
compte de la complexité des phénomènes par la diversité des causes du mouvement
b) alors que l’expérience sensible est quantitative, les concepts galiléens sont qualitatifs et rendent
compte de la complexité des phénomènes par la diversité des causes du mouvement
c) alors que l’expérience sensible est qualitative, les concepts galiléens sont quantitatifs et rendent
compte de la complexité des phénomènes par l’uniformité des causes du mouvement
d) alors que l’expérience sensible est quantitative, les concepts galiléens sont qualitatifs et rendent
compte de la complexité des phénomènes par l’uniformité des causes du mouvement
a) l’héliocentrisme
b) la géométrisation du mouvement
4) Vrai ou faux ? Pour Walras, les prix relèvent d’un mécanisme car ils ne résultent ni de la volonté des
vendeurs, ni de celle des acheteurs.
a) Vrai
b) Faux
5) Vrai ou faux ? Les entraves à la concurrence pour Walras sont analogues aux frottements de Galilée :
elles infirment le mécanisme.
13
a) Vrai
b) Faux
6) Vrai ou faux ? L’action politique efficace suppose la connaissance des lois naturelles de l’économie
a) Vrai
b) Faux
7) « La majeure partie de cet ouvrage traite de l’analyse d’une économie décentralisée idéalisée. (…) Il est
naturel et juste de se demander si une enquête sur une économie apparemment si abstraite par rapport
au monde en vaut la peine. Nous pourrions répondre de la manière habituelle en attirant l’attention sur
la nature extrêmement complexe du matériel qu’étudient les économistes (…). Il y a jusqu’à maintenant
une longue et relativement imposante lignée d’économistes, depuis A. Smith jusqu’à maintenant, qui ont
essayé de montrer comment une économie décentralisée, motivée par l’intérêt individuel et guidée par
les signaux-prix serait compatible avec une disposition cohérente des ressources économiques qui
pourrait être considérée, en un sens bien défini, comme supérieure à un large ensemble de dispositions
alternatives possibles. Plus encore, les signaux-prix opéreraient de manière à établir ce degré de
cohérence. Il est important de comprendre combien cette affirmation doit paraître surprenante pour
quiconque n’est pas exposé à (imprégné de) cette tradition. A la question : ‘à quoi ressemblera une
économie motivée par l’intérêt individuel et contrôlée par un grand nombre d’agents différents ?’, la
réponse de bon sens est probablement : ‘ce sera le chaos’. Qu’une réponse sensiblement différente ait
été proclamée et ait ainsi imprégné la pensée économique d’un grand nombre de gens qui ne sont pas
économistes est en soi une raison suffisante pour l’étudier sérieusement » (K. Arrow et F. Hahn, General
Competitive Analysis, préface) Vrai ou faux ? Pour Arrow et Hahn, les conclusions du modèle
concurrentiel contredisent le bon sens parce qu’il repose sur une représentation de l’économie trop
éloignée de la complexité de la réalité.
a) Vrai
b) Faux
8) « L’essentiel est là : il n’est pas suffisant d’affirmer que, alors qu’il est possible d’inventer un monde
dans lequel l’idée de la main invisible est vraie, elle ne l’est pas dans le monde réel. Il faut montrer
comment les caractéristiques du monde que l’on considère comme essentielles dans toutes les
descriptions qu’on en fait rendent impossible de prouver le bien-fondé de cette idée. En tentant de
répondre à la question : ‘est-ce que cela peut être vrai ?’, on en apprend beaucoup sur les raisons pour
lesquelles cela pourrait ne pas l’être » (Arrow et Hahn, General Competitive Analysis, préface). Vrai
ou faux ? Les conditions de concurrence parfaite, bien qu’elle ne correspondent pas aux caractéristiques
du monde considérées comme essentielles, permettent d’étudier le bien-fondé de l’idée de la main
invisible.
a) Vrai
b) Faux
9) Le capitaliste de Marx
14
d) diffère du thésauriseur par sa jouissance de richesses
10)Dans la pensée classique, la quantité de biens dont peuvent jouir les membres les plus pauvres d’une
société ...
c) reste constante sous l’effet d’une loi historique malgré le progrès des sociétés
a) L’empirisme naïf.
b) La philosophie de Kant.
c) Le positivisme logique.
12)Vrai ou faux ? Le confirmationnisme répond aux objections adressées au positivisme logique et à son
critère de vérification en affirmant que les lois scientifiques sont certaines.
a) Vrai.
b) Faux.
13)Vrai ou faux ? Pour Karl Popper, tester une théorie c’est chercher à la réfuter.
a) Vrai.
b) Faux.
a) Nécessairement définitive.
b) Toujours temporaire.
15)Thomas Kuhn est conduit à rejeter la vision du développement de la science du positivisme logique et de
Popper en…
16)Vrai ou faux ? Pour Thomas Kuhn, l’activité scientifique relève d’une aventure réservée à des individus
au talent exceptionnel.
a) Vrai.
15
b) Faux.
17)Thomas Kuhn parle de « révolutions scientifiques » pour désigner les périodes de rupture dans le
développement des sciences parce que…
a) Comme dans les révolutions politiques, les grands changements impliquent une lutte d’idées entre
différents groupes de chercheurs.
19)Dans la Théorie générale, Keynes semble mettre en garde le lecteur contre l’utilisation inconsidérée de
ce qui va devenir le modèle IS-LM en écrivant : « trop de récentes ‘économies mathématiques’ ne sont
que pures spéculations ». Il écrit cela parce que le modèle qu’il propose…
b) Est une représentation partielle de l’objet d’étude qui vise à isoler les relations causales les plus
importantes pour l’explication du chômage.
a) La multiplication des modèles économiques capables d’éclairer des facettes toujours plus
nombreuses de la réalité.
b) L’élaboration d’une théorie générale capable de représenter toute l’économie d’un pays.
16
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E &HVRQWGHV«FRQRPLVWHVQ«RFODVVLTXHVHWSRXUHX[ODWK«RULHZDOUDVVLHQQHGHO «TXLOLEUHJ«Q«UDOGRLW
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G ,OVFURLHQWWRXVHQODQ«FHVVLW«G «ODERUHUGHVPRGªOHVGHSOXVHQSOXVFRPSOH[HVSRXUSDUYHQLU¢GHV
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F &HVGHX[SKLORVRSKHVDFFRUGHQWOHSULPDW¢O DQDO\VHGHVFRQGLWLRQVORJLTXHVGHVFLHQWLILFLW«GHV
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G .XKQG«SDVVHOHSUREOªPHUHQFRQWU«SDU3RSSHUHWTXLYLHQWGHO LQDG«TXDWLRQHQWUHVRQSULQFLSHGH
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>*5@$XWHUPHGXFKDSLWUHGXFRXUVVXUODSKLORVRSKLHGHVVFLHQFHVDXLªPHVLªFOHLOHVWSRVVLEOH
G «QRQFHUODOH©RQVXLYDQWH
D /HIRQGHPHQWXOWLPHGHODVFLHQFHHVWOHWUDYDLOGHFROOHFWHGHGRQQ«HVHPSLULTXHVHWG H[S«ULPHQWDWLRQ
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Ecole d’Economie de la Sorbonne. L2.
Examen de 2ème session. Septembre 2020
Introduction à l’épistémologie économique
Cours de Claire Pignol et Goulven Rubin
Instruction importante : votre copie est à remettre le jeudi 3 septembre avant 20h (20h20 pour les
étudiants en tiers-temps) sur l’EPI du cours. Vous la déposerez en fichier pdf, nommé NOM_Prénom.
Si vous n’avez pas accès à la plateforme, vous pouvez l’envoyer à
Epistemologie.L2.ees.examen.session2@univ-paris1.fr. En cas de problème au cours de l’épreuve,
vous pouvez contacter goulven.rubin@univ-paris1.fr.
Vous complèterez le texte suivant par les termes adéquats choisis dans la liste ci-dessous. NB. La liste
comprend davantage de termes que ceux qui sont nécessaires dans le texte.
Barème : 1 pt par réponse juste. Réponse fausse : ½ point négatif. Chaque question possède une et
une seule bonne réponse.
Questions : Réponses :
1. Hume (a) croit que l’accumulation d’observations permet une connaissance
certaine des lois de la nature, (b) sait qu’aussi nombreuses soient les
observations, elles peuvent toujours être contredites par l’expérience, (c) est
un empiriste naïf.
2. D’après Emmanuel Kant, un accès indirect aux lois qui gouvernent le monde
réel est possible grâce (a) à l’induction pure, (b) à l’expérience seule, (c) aux
cadres a priori de l’entendement.
3. Le positivisme logique est (a) un courant philosophique du 19ième siècle, (b) un
courant philosophique né à Vienne, (c) une défense de la pensée
métaphysique.
4. Le positivisme logique recommande l’analyse de la « syntaxe » des théories,
c’est-à-dire l’étude de la logique des propositions scientifiques
indépendamment de leur signification ou de leur rapport au monde réel. (a)
Vrai ou (b) faux ?
5. Pour Popper, la volonté de toujours dire vrai résume l’esprit scientifique. (a)
Vrai ou (b) faux ?
6. Karl Popper (a) s’intéresse peu à l’origine des théories scientifiques, (b) étudie
en détail le « contexte de la découverte », (c) accorde beaucoup d’importance à
la vérification des théories scientifiques.
7. D’après Kuhn une révolution scientifique se produit (a) lorsqu’un paradigme est
falsifié, (b) lorsqu’un paradigme alternatif est vérifiée, (c) lorsqu’un paradigme
alternatif s’impose au détriment du précédent.
9. D’après Dani Rodrik, (a) les modèles économiques sont tout sauf des fables, des
histoires courtes et simples qui permettent de dégager une leçon claire, (b)
sont comme des paraboles dont les résultats demandent à être interprétés
avec soin et (c) les modèles ne fournissent pas de solution à l’incapacité de faire
des expériences dont souffre la science économique.
10. D’après Dani Rodrik, les hypothèses d’un modèle (a) doivent être réalistes
lorsqu’elles déterminent ses conclusions de façon importante, (b) sont
nécessairement toutes irréalistes, (c) doivent être toutes suffisamment réalistes
pour garantir de bonnes prédictions.
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F /DYRORQW«GHU«IXWHUOHVWK«RULHVLQDG«TXDWHVDXUHJDUGGHVIDLWV
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D (VWSRXU*DOLO«HHW$ULVWRWHOXQHGHVPXOWLSOHVFDXVHVGXPRXYHPHQWGHVFRUSV
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G /DYRORQW«GHFRQVWUXLUHXQPRGªOHG«TXLOLEUHJ«Q«UDOGLUHFWHPHQWDSSOLFDEOH¢O«WXGHGHV
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D 4XHODG«FHQWUDOLVDWLRQGHVG«FLVLRQVHVWXQHFRQGLWLRQVXIILVDQWH¢OHXUFRRUGLQDWLRQ
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G 4XXQH«FRQRPLHQHFRRUGRQQHOHVG«FLVLRQVGHVDJHQWVTXLODFRPSRVHQWTX¢FRQGLWLRQG¬WUH
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G 3DUWGHOREVHUYDWLRQSRXUHQG«GXLUHXQHORLGHODQDWXUH
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HFETE. L2 / S3
Introduction à l’épistémologie économique
Sujet Session 1 – janvier 2021
1) [CP] Les mouvements des corps, pour Aristote, présentent des différences ____________.
a) supralunaires
b) sublunaires
c) objectives
d) quantitatives
e) subjectives
f) qualitatives
3) [CP] Pour Galilée, le mouvement des différents corps s’explique par ____________.
a) le lieu naturel, identique pour tous les corps.
b) une cause unique: la loi de la gravitation
c) une cause unique: le principe d'inertie
d) le lieu naturel, différent selon les corps.
8) En situation de pénurie de pain, la fixation par l’homme d’Etat d’un prix du pain
__________________ la pénurie.
a) supprime
b) n'a pas d'effet sur
c) diminue
d) aggrave
9) Pour Ricardo, les corn laws _________ les lois naturelles de l'économie.
a) vérifient
b) enfreignent
c) respectent
d) appliquent
13) Dans une économie d'échange, une répartition des ressources laisse subsister un
gaspillage social lorsque
a) Chaque agent désire consommer une quantité de tous les biens supérieure à celles dont il
dispose.
b) Certains agents désirent consommer une quantité de l'un des biens supérieure à celle qu'ils
possèdent, en acceptant de céder une quantité d'un autre bien en contrepartie.
c) Chaque agent désire consommer une quantité de l'un des biens supérieure à celle qu'il
possède, sans accepter de céder une quantité d'un autre bien en contrepartie.
d) Certains agents désirent consommer une quantité de l'un des biens supérieure à celle qu'ils
possèdent, sans accepter de céder une quantité d'un autre bien en contrepartie.
16) Arrow et Hahn justifient les hypothèses du modèle concurrentiel d'équilibre général par
___________________ .
a) la nécessité de faire abstraction dans la théorie de certains éléments de la réalité
b) la proximité entre les hypothèses du modèle et la réalité économique
c) l’importance dans la pensée économique de l’hypothèse de décentralisation des décisions
17) La théorie de l’équilibre général identifie une coordination incohérente des ressources
économiques comme une situation dans laquelle
a) les décisions individuelles sont irrationnelles et le résultat collectif irrationnel.
b) les décisions individuelles sont rationnelles et le résultat collectif rationnel.
c) les décisions individuelles sont rationnelles et le résultat collectif irrationnel
d) les décisions individuelles sont irrationnelles et le résultat collectif rationnel.
19) Si une situation A est préférée à une situation B selon le critère de Pareto, alors
a) A et B sont tous deux des optima de Pareto.
b) B est un optimum de Pareto et A est sous-optimal.
c) A n'est pas un optimum de Pareto, et on ignore si B l'est.
d) B n'est pas un optimum de Pareto, et on ignore si A l'est.
e) A est un optimum de Pareto et B est sous-optimal.
20) Dans une économie composée de trois agents, A, B et C, dont les préférences vérifient
l’hypothèse de non-satiété, on considère deux situations : une situation initiale 1 où A
possède toutes les ressources ; une situation alternative 2 où B et C se partagent
équitablement toutes les ressources. Le critère de Pareto ___________.
a) interdit le passage de la situation initiale à la situation alternative.
b) impose le passage de la situation initiale à la situation alternative.
c) ne permet pas de se prononcer sur le passage de la situation initiale 1 à la situation
alternative 2.
a. Un énoncé singulier se réfère à un état de chose observable en tout en temps et en tout lieu alors
que l’énoncé universel porte sur un état de chose contraire.
b. Un énoncé universel se réfère à un état de chose observable en un lieu et un temps donné.
c. Un énoncé universel est vrai quel que soit le temps et le lieu au contraire de l’énoncé singulier.
d. Un énoncé singulier définit une loi universelle.
Q2. On considère le raisonnement déductif suivant : (1) tous les films policiers mettent en scène la
mort d’un personnage ; (2) ce film met en scène la mort d’un personnage ; (3) ce film est un film
policier.
a. Une prise en compte attentive des idées préconçues auxquels le chercheur ne peut jamais
échapper totalement lorsqu’il étudie les données empiriques.
b. Une objectivité sans faille dans la prise en compte des faits.
c. L’importance accordée à la théorie comme base de toute investigation empirique sérieuse.
d. La volonté de réfuter les théories inadéquates au regard des faits.
Q4. L’idée de fonder la science sur l’induction bute sur de nombreux problèmes sur le plan
philosophique. En effet,
a. Hume croit que la puissance de l’induction peut être démontrée sur des bases logiques.
b. Hume croit que la puissance de l’induction comme fondement rigoureux de la science peut être
prouvée empiriquement ou de façon inductive.
c. L’exigence d’un grand nombre d’observations dans des circonstances variées comme base du
savoir est un critère trop précis et exigeant pour être respecté.
d. L’induction suppose la sûreté de l’observation mais nos sens sont trompeurs.
Q5. Pour le courant du positivisme logique, « Le père Noël habite au Pôle nord » est l’exemple
même d’un énoncé…
a. Synthétique a posteriori.
b. Synthétique a priori.
c. Analytique.
d. Positif mais pas logique.
Q6. Pour Popper, la science progresse par essais et erreurs en rejetant les théories réfutées par la
confrontation à l’observation et à l’expérience. A la racine de cette vision de la science, on trouve…
a. En moyenne, un chat mange une dose journalière de cinquante gramme de croquettes une fois
qu’il a passé les deux ans.
b. Tous les cygnes sont blancs exceptés ceux qui sont d’une autre couleur.
c. Il est possible de devenir un sportif de haut niveau en suivant la préparation adéquate.
d. Toutes les planètes décrivent une ellipse autour du soleil sauf celles dont la trajectoire est
différente.
Q8. Popper possède une conception particulière du progrès de la science.
a. Pour lui, la multiplication des données conduit à généraliser toujours davantage les lois de la
science.
b. Le travail du chercheur marque un progrès quand il le conduit d’un problème à un problème
éloigné du problème initial.
c. Le progrès est assuré lorsque la réfutation d’une théorie conduit à un changement de paradigme.
d. Pour lui, le progrès a lieu lorsque, de conjecture en conjecture, les vérités qui constituent la
science sont établies de façon toujours plus assurée.
Q9. Popper conçoit le développement de la science comme étant fondé sur un processus de
réfutation. Mais la réfutation s’appuie sur des observations qui ne peuvent pas être sûres. Face à
ce problème…
Ces deux philosophes accordent le primat à l’analyse des conditions logiques de scientificité des
théories.
Kuhn dépasse le problème rencontré par Popper et qui vient de l’inadéquation entre son principe de
réfutation et le développement historique d’un champ comme l’astronomie.
Tous les deux croient au progrès de la science qui peut se mesurer en comparant son état à différent
stade de son évolution.
Popper est plus attentif à la biographie des individus qui ont fait la science moderne et au contexte
dans lequel ils ont fait leur plus grande découverte.
Q12. Au terme du chapitre 2 du cours sur la philosophie des sciences au 20 ième siècle, il est possible
d’énoncer la leçon suivante :
L’activité qui fabrique la science ne peut pas être conçue comme une accumulation de vérités
éternelles.
La scientificité du savoir moderne répond à des critères bien précis établis dès le milieu du 20ième
siècle.
Le fondement ultime de la science est le travail de collecte de données empiriques et
d’expérimentation qui se poursuit sans discontinuer depuis le 17ième siècle.
Les chercheurs sont en mesure de mettre de côté leurs préjugés pour analyser de façon objective ce
que leur révèle l’observation.
Q13. Au concept de paradigme développé par Thomas Kuhn répond celui de programme de
recherche développé par Imre Lakatos. Si nous comparons les vus de ces deux philosophes, nous
pouvons écrire que…
a. Aucun d’eux n’analyse la coexistence et la rivalité qui existe toujours entre plusieurs théories
scientifiques (paradigmes ou programmes de recherche) à un moment donné de l’histoire.
b. Tous les deux prennent en compte le phénomène de concurrence entre approches scientifiques
(paradigmes ou programmes de recherche) mais selon des modalités différentes.
c. Kuhn s’intéresse plus que Lakatos aux critères logiques qui permettent de savoir si un paradigme
est supérieur à un autre.
d. Tous les deux s’opposent à Popper en privilégiant une approche sociologique pour comprendre
comment certaines théories finissent par s’imposer face aux théories concurrentes.
Questions Chapitre 4 [GR]
Q1. Dans son ouvrage de 1936, Keynes écrit : « Trop de récentes ‘économies mathématiques’ ne
sont que pures spéculations ; aussi imprécises que leurs hypothèses initiales, elles permettent aux
auteurs d’oublier dans le dédale des symboles vains et prétentieux les complexités et les
interdépendances du monde réel. » (TG, 301) Cette citation illustre bien…
a. Le fait que Keynes n’a joué aucun rôle dans l’invention et le développement du modèle IS-LM.
b. L’opposition de Keynes à ce grand fondateur de l’école néoclassique qu’est Alfred Marshall.
c. La filiation qui unit Keynes à Marshall sur le plan de la méthode en économie.
d. L’opposition totale de Keynes à l’utilisation des mathématiques en économie.
Q2. Milton Friedman distingue l’économie positive et l’économie normative. Pour lui, la priorité est
le développement de l’économie positive.
a. Cette priorité est due à la conviction que les principaux désaccords se nouent dans l’étude de ce
qui est.
b. Cette priorité s’explique car pour lui les désaccords concernant les objectifs sociaux des politiques
économiques, ce qui doit être, sont trop importants.
c. Cette priorité est due au rejet d’une démarche normative qui est dépourvue d’objectivité.
d. Cette priorité est due au fait que l’économie positive est déjà solidement établie.
Q3. A la lecture de son essai de 1953 sur « La méthodologie de l’économie positive » , nous
pouvons conclure que Milton Friedman…
a. Développe une méthodologie économique en tout point conforme aux vues de Karl Popper.
b. Développe une méthodologie économique fidèle au positivisme logique du cercle de Vienne.
c. Développe une méthodologie économique dont la cohérence n’a rien d’évident si on ignore sa
fidélité à Marshall.
d. Développe une méthodologie économique qui fait primer la complétude et la cohérence interne
des modèles économiques.
Q4. Milton Friedman remarque, en 1953, que si les faits observés sont en nombre fini, les
hypothèses qui peuvent les expliquer sont en nombre infini. Le chercheur est ainsi confronté à la
nécessité de choisir une hypothèse théorique parmi une infinité d’hypothèses possibles. Pour
résoudre ce problème, Friedman insiste sur la nécessité…
a. Pour Friedman, la vérité des hypothèses ne compte pas, seule compte la capacité de prédiction
des modèles.
b. Une hypothèse théorique importante capte un aspect bien réel mais caché ou inobservable de la
causalité à l’œuvre dans la réalité.
c. Pour Friedman, le raisonnement en terme de « comme si » fait de la théorie une boîte noire dont
le contenu importe peu dès lors que les prédictions sont exactes.
d. Une hypothèse théorique importante permet d’avoir de bonnes prédictions dans toutes les
conditions possibles et imaginables comme l’illustre la formule physique D = (1/2)Gt2.
Q6. De nombreux textes rédigés par Robert Solow tout au long de sa carrière témoignent de son
rapport critique à la théorie walrassienne de l’équilibre général.
a. Pour lui, la théorie walrassienne de l’équilibre général est à rejeter entièrement puisqu’elle ne
répond à aucune question intéressante.
b. Pour lui, et c’est son argument principal, la théorie walrassienne de l’équilibre général est
dangereuse car elle fonde un néo-libéralisme sans concession.
c. Pour lui, la théorie walrassienne de l’équilibre général est néanmoins une addition utile à la variété
des modèles dont les économistes peuvent disposer.
d. Pour lui, la théorie walrassienne reste néanmoins le fondement incontournable de toute la science
économique.
Q7. Lorsque l’on compare les vues de Milton Friedman, Robert Solow et Dani Rodrik concernant la
méthode de la science économique, on peut remarquer de nombreux points communs.
a. Ils sont tous persuadés qu’un bon modèle isole un mécanisme causal à l’œuvre dans la réalité.
b. Ils croient tous en la nécessité d’élaborer des modèles de plus en plus complexes pour parvenir à
des prédictions économiques plus fiables.
c. Pour eux, moins les hypothèses d’un modèle sont réalistes meilleur il est.
d. Ce sont des économistes néoclassiques et pour eux la théorie walrassienne de l’équilibre général
doit unifier la science économique.
Sujet A
a) Explique les mouvements des corps par leur cause finale, identique pour tous, comme l’indique
l’expérience sensible
b) Explique les mouvements des corps par leur cause finale, qui diffère selon les corps, comme l’indique
l’expérience sensible
c) Explique les mouvements des corps par leur cause efficiente, identique pour tous, comme l’indique
l’expérience sensible
d) Explique les mouvements des corps par leur cause efficiente, qui diffère selon les corps, comme
l’indique l’expérience sensible
2) Dans l’épistémologie rationaliste, les lois établies par la physique et l’économie sont scientifiques ...
a) est une machine concrète que Galilée construit dans le but de montrer que les corps tendent vers le
repos.
b) est une machine concrète que Galilée construit afin de montrer que les corps manifestent une
indifférence au repos comme au mouvement
c) est une machine que Galilée imagine dans le but de montrer que les corps tendent vers le repos.
d) est une machine que Galilée imagine afin de montrer que les corps manifestent une indifférence au
repos comme au mouvement.
4) Vrai ou faux ? Le mécanisme en économie consiste à expliquer le mouvement des prix par les intentions
des agents marchands de faire varier à leur avantage les prix des biens qu’ils offrent et demandent.
a) Vrai
b) Faux
5) Vrai ou faux ? Les entraves à la concurrence sont pour Walras analogues aux frottements de Galilée :
elles vont à l’encontre du mouvement du mécanisme.
a) Vrai
b) Faux
6) Vrai ou faux ? L’économie a pour objet d’établir des lois naturelles afin que le législateur puisse les
connaître et les respecter
a) Vrai
b) Faux
7) « La majeure partie de cet ouvrage traite de l’analyse d’une économie décentralisée idéalisée. (…) Il est
naturel et juste de se demander si une enquête sur une économie apparemment si abstraite par rapport
au monde en vaut la peine. Nous pourrions répondre de la manière habituelle en attirant l’attention sur
la nature extrêmement complexe du matériel qu’étudient les économistes (…). Il y a jusqu’à maintenant
une longue et relativement imposante lignée d’économistes, depuis A. Smith jusqu’à maintenant, qui ont
essayé de montrer comment une économie décentralisée, motivée par l’intérêt individuel et guidée par
les signaux-prix serait compatible avec une disposition cohérente des ressources économiques qui
pourrait être considérée, en un sens bien défini, comme supérieure à un large ensemble de dispositions
alternatives possibles. Plus encore, les signaux-prix opéreraient de manière à établir ce degré de
cohérence. Il est important de comprendre combien cette affirmation doit paraître surprenante pour
quiconque n’est pas exposé à (imprégné de) cette tradition. A la question : ‘à quoi ressemblera une
économie motivée par l’intérêt individuel et contrôlée par un grand nombre d’agents différents ?’, la
réponse de bon sens est probablement : ‘ce sera le chaos’. Qu’une réponse sensiblement différente ait
été proclamée et ait ainsi imprégné la pensée économique d’un grand nombre de gens qui ne sont pas
économistes est en soi une raison suffisante pour l’étudier sérieusement » (K. Arrow et F. Hahn, General
Competitive Analysis, préface). Vrai ou faux ? Pour Arrow et Hahn, le modèle concurrentiel contredit le
bon sens parce qu’il repose sur des hypothèses très rarement observées.
a) Vrai
b) Faux
8) « L’essentiel est là : il n’est pas suffisant d’affirmer que, alors qu’il est possible d’inventer un monde
dans lequel l’idée de la main invisible est vraie, elle ne l’est pas dans le monde réel. Il faut montrer
comment les caractéristiques du monde que l’on considère comme essentielles dans toutes les
descriptions qu’on en fait rendent impossible de prouver le bien-fondé de cette idée. En tentant de
répondre à la question : ‘est-ce que cela peut être vrai ?’, on en apprend beaucoup sur les raisons pour
lesquelles cela pourrait ne pas l’être » (Arrow et Hahn, General Competitive Analysis, préface).
Vrai ou faux ? Pour Arrow et Hahn, les conditions de concurrence parfaite permettent de prouver, dans
la plupart des cas, le bien-fondé de l’idée de la main invisible.
a) Vrai
b) Faux
9) L’agent économique qui dans la pensée classique prend les décisions déterminantes est ...
a) Le capitaliste
b) Le thésauriseur
c) Le salarié
12) Vrai ou faux ? Carl Hempel distingue l’explanans, ou série de lois associée à des conditions initiales, et
l’explanandum, qui est la conclusion déduite de l’explanans et l’objet qu’on chercher à expliquer.
a) Vrai
b) Faux
13) Vrai ou faux ? Pour Karl Popper, réussir à vérifier une théorie montre sa scientificité.
a) Vrai
b) Faux
15) Pour Popper, une observation contradictoire suffit à réfuter une théorie et implique son abandon. En
réalité, le progrès des sciences ne se produit pas ainsi. En effet…
c) La réfutation d’une théorie est le plus souvent ambigüe car elle ne dit pas quelle hypothèse ou
groupe d’hypothèses est remis en cause.
16) Vrai ou faux ? Pour Thomas Kuhn, l’activité scientifique consiste le plus souvent à travailler sur des
problèmes familiers avec de bonnes chances de trouver une solution.
a) Vrai
b) Faux
a) L’activité de la science normale bute sur une anomalie qui force les chercheurs à ajuster le
paradigme en place.
b) De multiples tentatives pour résoudre une anomalie conduisent à s’écarter des règles que dicte le
paradigme en place.
19) En 1982, Frank Hahn écrit à Robert Solow : « De mon point de vue, les difficultés auxquelles nous
faisons face sont dues au fait que nous n’avons pas trouvé les principes primitifs, sans eux c’est le
chaos. » Cette phrase illustre bien l’opinion de Hahn selon laquelle…
a) La science économique ne peut pas se développer sérieusement sans un modèle général qui
organise toutes les recherches des économistes.
b) La science économique ne peut pas reposer sur la quête illusoire de principes primitifs.
c) Mieux vaut de petits modèles pragmatiques qu’une grande théorie déconnectée des questions
pratiques qui intéressent la majorité des économistes.
20) Pour Dani Rodrik, le progrès en science économique est fondé sur…
a) L’élaboration d’une théorie générale capable de représenter toute l’économie d’un pays.
c) La multiplication de modèles économiques capables d’éclairer des facettes toujours plus nombreuses
de la réalité.
Sujet B
1) « Si la ‘‘démonstration’’ aristotélicienne a été jugée à ce point concluante, c’est qu’elle revenait
finalement à faire accepter par la raison les indications les plus élémentaires, donc les plus tenaces, de
l’expérience sensible » (Clavelin, La philosophie naturelle de Galilée) La physique aristotélicienne
correspond à ...
c) ce que nous indique l’observation par des instruments de mesure du mouvement terrestre
d) ce que nous indique l’observation par des instruments de mesure du mouvement céleste
a) parce que l’observateur est trompé par une idéologie ou une théologie
b) parce que l’observateur est trompé par son insuffisante connaissance mathématique
3) « Il ne manque pas d’occasions dans lesquelles nos sens, lors d’une première appréhension des faits,
peuvent errer et ont donc besoin d’être corrigés à l’aide d’un raisonnement bien conduit » (Galilée,
Lettre au prince Léopold, 1640). Le raisonnement bien conduit repose pour Galilée...
b) sur la perception sensible du mouvement des corps dans une expérience de pensée
4) Vrai ou faux ? La notion de mécanisme des prix, qui repose sur la mathématisation, apparaît avec la
révolution marginaliste ou néo-classique.
a) Vrai
b) Faux
5) Vrai ou faux ? Les entraves à la concurrence pour Walras sont analogues aux frottements de Galilée :
elles constituent des entraves au fonctionnement du mécanisme et, sans l’annuler, en altèrent le
résultat.
a) Vrai
b) Faux
6) Vrai ou faux ? L’idée de loi naturelle en économie implique qu’il n’y a de place pour l’action politique qu’à
condition d’aller à l’encontre de ces lois.
a) Vrai
b) Faux
7) « La majeure partie de cet ouvrage traite de l’analyse d’une économie décentralisée idéalisée. (…) Il est
naturel et juste de se demander si une enquête sur une économie apparemment si abstraite par rapport
au monde en vaut la peine. Nous pourrions répondre de la manière habituelle en attirant l’attention sur
la nature extrêmement complexe du matériel qu’étudient les économistes (…). Il y a jusqu’à maintenant
une longue et relativement imposante lignée d’économistes, depuis A. Smith jusqu’à maintenant, qui ont
essayé de montrer comment une économie décentralisée, motivée par l’intérêt individuel et guidée par
les signaux-prix serait compatible avec une disposition cohérente des ressources économiques qui
pourrait être considérée, en un sens bien défini, comme supérieure à un large ensemble de dispositions
alternatives possibles. Plus encore, les signaux-prix opéreraient de manière à établir ce degré de
cohérence. Il est important de comprendre combien cette affirmation doit paraître surprenante pour
quiconque n’est pas exposé à (imprégné de) cette tradition. A la CP_GR_sujetB_janvier2020 : ‘à quoi
ressemblera une économie motivée par l’intérêt individuel et contrôlée par un grand nombre d’agents
différents ?’, la réponse de bon sens est probablement : ‘ce sera le chaos’. Qu’une réponse sensiblement
différente ait été proclamée et ait ainsi imprégné la pensée économique d’un grand nombre de gens qui
ne sont pas économistes est en soi une raison suffisante pour l’étudier sérieusement » (K. Arrow et F.
Hahn, General Competitive Analysis, préface) Vrai ou faux ? Pour Arrow et Hahn, les conclusions du
modèle concurrentiel contredisent le bon sens, parce qu’il montre que des décisions décentralisées
peuvent ne pas mener au chaos.
a) Vrai
b) Faux
8) « L’essentiel est là : il n’est pas suffisant d’affirmer que, alors qu’il est possible d’inventer un monde
dans lequel l’idée de la main invisible est vraie, elle ne l’est pas dans le monde réel. Il faut montrer
comment les caractéristiques du monde que l’on considère comme essentielles dans toutes les
descriptions qu’on en fait rendent impossible de prouver le bien-fondé de cette idée. En tentant de
répondre à la question : ‘est-ce que cela peut être vrai ?’, on en apprend beaucoup sur les raisons pour
lesquelles cela pourrait ne pas l’être » (Arrow et Hahn, General Competitive Analysis, préface). Vrai ou
faux ? Pour Arrow et Hahn, les conditions de concurrence parfaite ne correspondent pas aux
caractéristiques du monde considérées comme essentielles et donc ne nous permettent pas de
comprendre le monde réel.
a) Vrai
b) Faux
9) L’agent économique qui dans la pensée classique prend les décisions déterminantes est ...
c) ni l’un ni l’autre
d) les deux
a) un progrès marqué par un accroissement des richesses et une réduction des inégalités
b) un progrès marqué par un accroissement des richesses malgré un accroissement des inégalités
c) un progrès marqué par un accroissement des richesses sans variation des inégalités
12) Vrai ou faux ? Le modèle déductif-nomologique prend parfaitement en compte les facteurs causaux
pertinents.
a) Vrai.
b) Faux.
13) Vrai ou faux ? Pour Karl Popper, une théorie irréfutable n’est pas scientifique.
a) Vrai.
b) Faux.
a) Nécessairement définitive.
b) Toujours temporaire.
15) Pour Popper, une observation contradictoire suffit à réfuter une théorie et implique son abandon.
Cependant le développement des sciences ne se produit pas ainsi. En effet…
c) La réfutation d’une théorie est le plus souvent ambiguë car elle ne dit pas quelle hypothèse ou
groupe d’hypothèse est remis en cause.
16) Vrai ou faux ? Pour Thomas Kuhn, l’activité du scientifique relève d’une aventure réservée à des
individus au talent exceptionnel.
a) Vrai.
b) Faux.
a) L’activité de la science normale bute sur une anomalie qui force les chercheurs à ajuster le
paradigme en place.
c) De multiples tentatives pour résoudre une anomalie conduisent à s’écarter des règles dictées par le
paradigme en place.
a) Le fait de traiter le changement scientifique de grande ampleur comme une sorte de changement
religieux irrationnel et gouverné par la psychologie.
b) Le fait qu’il accorde trop d’importance aux idées de Karl Popper.
19) En 1982, Frank Hahn écrit à Robert Solow : « De mon point de vue, les difficultés auxquelles nous
faisons face sont dues au fait que nous n’avons pas trouvé les principes primitifs, sans eux c’est le
chaos. » Cette phrase illustre bien l’opinion de Hahn selon laquelle…
a) La science économique ne peut pas se développer sérieusement sans un modèle général qui
organise toutes les recherches des économistes.
b) La science économique ne peut pas reposer sur la quête illusoire de principes primitifs.
c) Mieux vaut de petits modèles pragmatiques qu’une grande théorie déconnectée des pratiques qui
intéressent la majorité des économistes.
20) Pour Dani Rodrik, le recours des économistes aux modèles mathématiques possède de nombreux
avantages. En effet, les modèles…
a) Isolent un mécanisme et montrent comment une cause donnée produit ses effets sur le système
représenté.
b) Fonctionnent comme des fables qui mettent de côté la complexité du monde réel pour dégager des
leçons claires et qui frappent l’imagination.
1) « Aristote définit un mouvement non point par ce qu’il est à chaque instant successif, mais par ce qu’il
réalise globalement dans l’être qui en est le siège ; par exemple le mouvement rectiligne vers le haut,
mouvement naturel du léger, est le mouvement par lequel le feu regagnant son lieu propre, réalise ainsi
pleinement son essence. Le mouvement (…) lorsqu’il est naturel ou volontaire, (…) doit avoir sa raison
dans la substance elle-même : comme le mouvement du coureur du stade a sa raison dans sa volonté
de gagner le prix, le mouvement du feu a sa raison dans la nature du feu, qui a son lieu naturel dans les
régions élevées. […] Le cadre de la physique des choses sublunaires est (…) l’étude des actions et
passions réciproques qui ont lieu soit entre les éléments, soit entre des corps déjà formés et qui
produisent tous les mélanges et altérations, grâce auxquels de nouveaux corps pourront naître, de
nouvelles formes substantielles s’insérer dans la matière. Et il ne faut pas oublier que tous ces
changements, bien qu’ils aient leurs conditions matérielles dans les forces élémentaires, ont leur cause
finale, leur cause véritable dans la forme vers laquelle ils sont orientés ; le remède agit par une suite
d’altérations de la substance vivante ; mais la cause véritable de ces altérations, c’est la santé » (E.
Bréhier, Histoire de la philosophie). La physique d’Aristote repose sur l’idée selon laquelle :
a) les choses sublunaires sont mues par un moteur externe, qui est de rejoindre leur lieu naturel, qui
est identique pour toutes les substances.
b) les choses sublunaires sont mues par un moteur externe, qui est de rejoindre leur lieu naturel, qui
diffère selon les substances.
c) les choses sublunaires sont mues par une finalité interne, qui est de rejoindre leur lieu naturel, qui
est identique pour toutes les substances
d) les choses sublunaires sont mues par une finalité interne, qui est de rejoindre leur lieu naturel, qui
diffère selon leur substance.
a) sur l’observation dans le monde réel de grandeurs (vitesses, forces) qui apparaissent
immédiatement comme des grandeurs mathématiques
b) sur l’imagination d’un monde fictif organisé autour d’un mécanisme qui s’exprime à travers des
grandeurs mathématiques
c) Sur la transposition dans un monde imaginaire d’un mécanisme exprimé mathématiquement observé
dans le monde réel
4) Vrai ou faux ? Pour Walras, les prix relèvent d’un mécanisme car ils résultent de la volonté des vendeurs
plus que de celle des acheteurs.
a) Vrai
b) Faux
5) Vrai ou faux ? Les entraves à la concurrence pour Walras sont analogues aux frottements de Galilée :
elles se substituent au mécanisme des prix.
a) Vrai
b) Faux
6) Vrai ou faux ? Pour les économistes qui font apparaître des lois naturelles de l’économie, ces lois ne sont
jamais transgressées.
a) Vrai
b) Faux
7) « La majeure partie de cet ouvrage traite de l’analyse d’une économie décentralisée idéalisée. (…) Il est
naturel et juste de se demander si une enquête sur une économie apparemment si abstraite par rapport
au monde en vaut la peine. Nous pourrions répondre de la manière habituelle en attirant l’attention sur
la nature extrêmement complexe du matériel qu’étudient les économistes (…). Il y a jusqu’à maintenant
une longue et relativement imposante lignée d’économistes, depuis A. Smith jusqu’à maintenant, qui ont
essayé de montrer comment une économie décentralisée, motivée par l’intérêt individuel et guidée par
les signaux-prix serait compatible avec une disposition cohérente des ressources économiques qui
pourrait être considérée, en un sens bien défini, comme supérieure à un large ensemble de dispositions
alternatives possibles. Plus encore, les signaux-prix opéreraient de manière à établir ce degré de
cohérence. Il est important de comprendre combien cette affirmation doit paraître surprenante pour
quiconque n’est pas exposé à (imprégné de) cette tradition. A la question : ‘à quoi ressemblera une
économie motivée par l’intérêt individuel et contrôlée par un grand nombre d’agents différents ?’, la
réponse de bon sens est probablement : ‘ce sera le chaos’. Qu’une réponse sensiblement différente ait
été proclamée et ait ainsi imprégné la pensée économique d’un grand nombre de gens qui ne sont pas
économistes est en soi une raison suffisante pour l’étudier sérieusement » (K. Arrow et F. Hahn, General
Competitive Analysis, préface) Vrai ou faux ? Pour Arrow et Hahn, le modèle concurrentiel contredit le
bon sens, parce qu’il montre que des décisions décentralisées mènent au chaos.
a) Vrai
b) Faux
8) « L’essentiel est là : il n’est pas suffisant d’affirmer que, alors qu’il est possible d’inventer un monde
dans lequel l’idée de la main invisible est vraie, elle ne l’est pas dans le monde réel. Il faut montrer
comment les caractéristiques du monde que l’on considère comme essentielles dans toutes les
descriptions qu’on en fait rendent impossible de prouver le bien-fondé de cette idée. En tentant de
répondre à la question : ‘est-ce que cela peut être vrai ?’, on en apprend beaucoup sur les raisons pour
lesquelles cela pourrait ne pas l’être » (Arrow et Hahn, General Competitive Analysis, préface). Vrai ou
faux ? Les conditions de concurrence parfaite, bien qu’elles ne correspondent pas aux caractéristiques du
monde considérées comme essentielles, permettent de montrer que l’idée de la main invisible est le plus
souvent vraie
a) Vrai
b) Faux
9) La parabole du fils de l’homme pauvre exposée par Smith dans la Théorie des sentiments moraux...
d) fournit les ressources nécessaires à la survie des individus qui travaillent peu
11) Un critère de scientificité des énoncés essentiel pour le positivisme logique est…
a) Le critère de vérification.
b) Le critère de réfutation.
c) Le critère de déduction.
12) Vrai ou faux ? L’instrumentalisme répond aux objections adressées au positivisme logique en mettant
en avant un critère d’utilité des prédictions de la théorie.
a) Vrai.
b) Faux.
a) Vrai.
b) Faux.
15) Thomas Kuhn est conduit à rejeter la vision du développement de la science du positivisme logique et
de Popper en…
16) Vrai ou faux ? Pour Thomas Kuhn, l’activité scientifique consiste le plus souvent à travailler sur des
problèmes familiers avec de bonnes chances de trouver une solution.
a) Vrai.
b) Faux.
17) Thomas Kuhn parle de « révolutions scientifiques » pour désigner les périodes de rupture dans le
développement des sciences parce que…
a) Comme dans les révolutions politiques, les grands changements impliquent une lutte d’idées entre
différents groupes de chercheurs.
c) L’importance qu’il accorde à la capacité de prédiction des théories scientifiques c’est-à-dire à leur
contenu empirique.
19) Dans la Théorie générale, John Maynard Keynes semble mettre en garde son lecteur contre l’utilisation
inconsidérée de ce qui va devenir le modèle
IS-LM en écrivant : « trop de récentes ‘économies mathématiques’ ne sont que pures spéculations ». Il
écrit cela parce que le modèle qu’il propose…
b) Est une représentation partielle de l’objet d’étude qui vise à isoler les relations causales les plus
importantes pour l’explication du chômage.
20) Pour Dani Rodrik, le recours des économistes aux modèles mathématiques possède de nombreux
avantages. En effet, les modèles…
a) Isolent un mécanisme et montrent comme une cause donnée produit ses effets sur le système
représenté.
b) Fonctionnent comme des fables qui mettent de côté la complexité du réel pour dégager des leçons
claires et qui frappent l’imagination.
a) des corps sublunaires qui, bien qu’ils semblent se comporter différemment, obéissent à des lois
uniformes.
b) des corps supralunaires qui, bien qu’ils semblent se comporter différemment, obéissent à des lois
uniformes.
a) alors que l’expérience sensible est qualitative, les concepts galiléens sont quantitatifs et rendent
compte de la complexité des phénomènes par la diversité des causes du mouvement
b) alors que l’expérience sensible est quantitative, les concepts galiléens sont qualitatifs et rendent
compte de la complexité des phénomènes par la diversité des causes du mouvement
c) alors que l’expérience sensible est qualitative, les concepts galiléens sont quantitatifs et rendent
compte de la complexité des phénomènes par l’uniformité des causes du mouvement
d) alors que l’expérience sensible est quantitative, les concepts galiléens sont qualitatifs et rendent
compte de la complexité des phénomènes par l’uniformité des causes du mouvement
a) l’héliocentrisme
b) la géométrisation du mouvement
4) Vrai ou faux ? Pour Walras, les prix relèvent d’un mécanisme car ils ne résultent ni de la volonté des
vendeurs, ni de celle des acheteurs.
a) Vrai
b) Faux
5) Vrai ou faux ? Les entraves à la concurrence pour Walras sont analogues aux frottements de Galilée :
elles infirment le mécanisme.
a) Vrai
b) Faux
6) Vrai ou faux ? L’action politique efficace suppose la connaissance des lois naturelles de l’économie
a) Vrai
b) Faux
7) « La majeure partie de cet ouvrage traite de l’analyse d’une économie décentralisée idéalisée. (…) Il est
naturel et juste de se demander si une enquête sur une économie apparemment si abstraite par rapport
au monde en vaut la peine. Nous pourrions répondre de la manière habituelle en attirant l’attention sur
la nature extrêmement complexe du matériel qu’étudient les économistes (…). Il y a jusqu’à maintenant
une longue et relativement imposante lignée d’économistes, depuis A. Smith jusqu’à maintenant, qui ont
essayé de montrer comment une économie décentralisée, motivée par l’intérêt individuel et guidée par
les signaux-prix serait compatible avec une disposition cohérente des ressources économiques qui
pourrait être considérée, en un sens bien défini, comme supérieure à un large ensemble de dispositions
alternatives possibles. Plus encore, les signaux-prix opéreraient de manière à établir ce degré de
cohérence. Il est important de comprendre combien cette affirmation doit paraître surprenante pour
quiconque n’est pas exposé à (imprégné de) cette tradition. A la question : ‘à quoi ressemblera une
économie motivée par l’intérêt individuel et contrôlée par un grand nombre d’agents différents ?’, la
réponse de bon sens est probablement : ‘ce sera le chaos’. Qu’une réponse sensiblement différente ait
été proclamée et ait ainsi imprégné la pensée économique d’un grand nombre de gens qui ne sont pas
économistes est en soi une raison suffisante pour l’étudier sérieusement » (K. Arrow et F. Hahn, General
Competitive Analysis, préface) Vrai ou faux ? Pour Arrow et Hahn, les conclusions du modèle
concurrentiel contredisent le bon sens parce qu’il repose sur une représentation de l’économie trop
éloignée de la complexité de la réalité.
a) Vrai
b) Faux
8) « L’essentiel est là : il n’est pas suffisant d’affirmer que, alors qu’il est possible d’inventer un monde
dans lequel l’idée de la main invisible est vraie, elle ne l’est pas dans le monde réel. Il faut montrer
comment les caractéristiques du monde que l’on considère comme essentielles dans toutes les
descriptions qu’on en fait rendent impossible de prouver le bien-fondé de cette idée. En tentant de
répondre à la question : ‘est-ce que cela peut être vrai ?’, on en apprend beaucoup sur les raisons pour
lesquelles cela pourrait ne pas l’être » (Arrow et Hahn, General Competitive Analysis, préface). Vrai
ou faux ? Les conditions de concurrence parfaite, bien qu’elle ne correspondent pas aux caractéristiques
du monde considérées comme essentielles, permettent d’étudier le bien-fondé de l’idée de la main
invisible.
a) Vrai
b) Faux
9) Le capitaliste de Marx
10) Dans la pensée classique, la quantité de biens dont peuvent jouir les membres les plus pauvres d’une
société ...
a) reste constante du fait du mécanisme de la concurrence
c) reste constante sous l’effet d’une loi historique malgré le progrès des sociétés
a) L’empirisme naïf.
b) La philosophie de Kant.
c) Le positivisme logique.
12) Vrai ou faux ? Le confirmationnisme répond aux objections adressées au positivisme logique et à son
critère de vérification en affirmant que les lois scientifiques sont certaines.
a) Vrai.
b) Faux.
13) Vrai ou faux ? Pour Karl Popper, tester une théorie c’est chercher à la réfuter.
a) Vrai.
b) Faux.
a) Nécessairement définitive.
b) Toujours temporaire.
15) Thomas Kuhn est conduit à rejeter la vision du développement de la science du positivisme logique et
de Popper en…
16) Vrai ou faux ? Pour Thomas Kuhn, l’activité scientifique relève d’une aventure réservée à des individus
au talent exceptionnel.
a) Vrai.
b) Faux.
17) Thomas Kuhn parle de « révolutions scientifiques » pour désigner les périodes de rupture dans le
développement des sciences parce que…
a) Comme dans les révolutions politiques, les grands changements impliquent une lutte d’idées entre
différents groupes de chercheurs.
b) Les paradigmes qui organisent l’ancienne approche scientifique et la nouvelle sont
« incommensurables ».
19) Dans la Théorie générale, Keynes semble mettre en garde le lecteur contre l’utilisation inconsidérée de
ce qui va devenir le modèle IS-LM en écrivant : « trop de récentes ‘économies mathématiques’ ne sont
que pures spéculations ». Il écrit cela parce que le modèle qu’il propose…
b) Est une représentation partielle de l’objet d’étude qui vise à isoler les relations causales les plus
importantes pour l’explication du chômage.
20) Pour Dani Rodrik, le progrès en science économique est fondé sur…
a) La multiplication des modèles économiques capables d’éclairer des facettes toujours plus
nombreuses de la réalité.
b) L’élaboration d’une théorie générale capable de représenter toute l’économie d’un pays.
Sujet
Corrigé
L’énoncé de lois naturelles en économie comme en physique repose sur la mise à l’écart de
l’expérience sensible. L’économiste comme le physicien construisent des expériences de pensée
fondées sur l’imagination. Les lois naturelles qu’énonce l’économiste résultent de sa compréhension
d’un mécanisme à l’œuvre dans le monde qui est indépendant de toute volonté. Le législateur
s’appuie sur la connaissance des lois naturelles pour agir en les respectant.
La théorie de l’équilibre général s’oppose à l’intuition de sens commun, selon laquelle une économie
décentralisée ne conduit pas à un ordre social satisfaisant.
II. Partie de cours de Goulven Rubin
Sujet. Chaque question possède une et une seule bonne réponse.
Questions : Réponses :
1. Hume (a) croit que l’accumulation d’observations permet une connaissance
certaine des lois de la nature, (b) sait qu’aussi nombreuses soient les
observations, elles peuvent toujours être contredites par l’expérience, (c) est
un empiriste naïf.
2. D’après Emmanuel Kant, un accès indirect aux lois qui gouvernent le monde
réel est possible grâce (a) à l’induction pure, (b) à l’expérience seule, (c) aux
cadres a priori de l’entendement.
5. Pour Popper, la volonté de toujours dire vrai résume l’esprit scientifique. (a)
Vrai ou (b) faux ?
6. Karl Popper (a) s’intéresse peu à l’origine des théories scientifiques, (b) étudie
en détail le « contexte de la découverte », (c) accorde beaucoup d’importance à
la vérification des théories scientifiques.
7. D’après Kuhn une révolution scientifique se produit (a) lorsqu’un paradigme est
falsifié, (b) lorsqu’un paradigme alternatif est vérifiée, (c) lorsqu’un paradigme
alternatif s’impose au détriment du précédent.
9. D’après Dani Rodrik, (a) les modèles économiques sont tout sauf des fables, des
histoires courtes et simples qui permettent de dégager une leçon claire, (b)
sont comme des paraboles dont les résultats demandent à être interprétés
avec soin et (c) les modèles ne fournissent pas de solution à l’incapacité de faire
des expériences dont souffre la science économique.
10. D’après Dani Rodrik, les hypothèses d’un modèle (a) doivent être réalistes
lorsqu’elles déterminent ses conclusions de façon importante, (b) sont
nécessairement toutes irréalistes, (c) doivent être toutes suffisamment réalistes
pour garantir de bonnes prédictions.
Solutions partie 2.
1. b
2. c
3. b
4. a
5. b
6. a
7. c.
8. b.
9. b.
10. a.
Microéconomie :
équilibre
concurrentiel et
défaillance de
marché
SUJET 1
Exercice 1 (17,5 points) – les résultats intermédiaires vous sont donnés afin que vous puissiez
continuer à répondre aux questions, y compris si vous bloquez sur l’une ou l’autre d’entre elles.
Soit une économie à deux biens – (1) et (2) – et deux agents – A et B.
Les quantités de biens (1) dispo et de bien (2) disponibles dans cette économie sont
respectivement : 𝑞 = 16 et 𝑞 = 16.
De ces trois équations – [1], [2] et [3] –, on déduit celle de la courbe des contrats. Pour ce
faire, si on se situe dans le système d’axes (0, q1A, q2A), on remplace, dans [1], q1B et q2B selon
les équations [2] et [3], i.e. respectivement par 16 – q1A et 16 – q2A.
On obtient ainsi :
q2A× 3(16 – q1A) = q1A(16 – q2A)
ou encore :
48q2A – 3q1Aq2A = 16q1A – q1Aq2A,
à savoir :
q2A(48 – 2q1A) = 16q1A,
ce qui donne bien :
𝟖𝒒
𝒒𝟐𝑨 = 𝟐𝟒–𝒒𝟏𝑨
𝟏𝑨
avec 0 ≤ q1A ≤ 16 et 0 ≤ q2A ≤ 16.
2. Cette courbe est-elle concave ? convexe ? (1 point)
Cette courbe est concave (respectivement convexe) si la dérivée seconde de la fonction f(.)
définie par f(q1A) = est négative (respectivement positive).
( ) ( )
Or 𝑓 (𝑞 ) = ( )
=( )
= 8(24)(24 − 𝑞 )
Et donc 𝑓 (𝑞 ) = (−2)8(24)(24 − 𝑞 ) (−1) = 16(24)(24 − 𝑞 ) >0
La courbe des contrats est donc convexe.
0,25 point pour la réponse, 0,75 point pour la démo
𝐸 = {(8 ; 4), (8 ; 12)} est un état réalisable de cette économie puisque l’on a :
(8 ; 4) + (8 ; 12) = (16 ; 16)
Et c’est en outre un optimum de Pareto (OP) puisque, quand q1A = 8, on a bien q2A = 4,
puisque :
× × ×
f(8) = = = = = 4.
×
𝐸 = {(8 ; 4), (8 ; 12)} n’est pas un état réalisable de cette économie puisque l’on a :
(8 ; 4) + (8 ; 11) = (16 ; 15) ≠ (16 ; 16)
Ce n’est donc pas un OP.
𝐸 = {(12 ; 8), (4 ; 8)} est un état réalisable de cette économie puisque l’on a :
(12 ; 8) + (4 ; 8) = (16 ; 16)
Et c’est en outre un optimum de Pareto (OP) puisque, quand q1A = 12, on a bien q2A = 8,
puisque :
× ×
f(12) = = = 8.
𝐸 = {(8 ; 8), (8 ; 8)} est un état réalisable de cette économie puisque l’on a :
(8 ; 8) + (8 ; 8) = (16 ; 16)
Et ce n’est pas un optimum de Pareto (OP) puisque, quand q1A = 8, on n’a pas q2A = 8, mais
q2A = 8. (voir plus haut pour E1)
a) A et B sont-ils susceptibles de faire des échanges ? Si oui, à quels prix ? et quel bien A
cèdera-t-il à B ? (0,5 point) Expliquer (1,5 point)
Il s’ensuit que A et B sont susceptibles de faire des échanges pour un prix du bien (1) en bien
(2) strictement compris entre 1/3 et 1. Et, à ces prix, A est susceptible de céder du bien (2) à
B en échange de bien (1).
Ne mettre que 0,5 si les étudiant.es n’expliquent pas du tout. 1 point si les étudiant.es
n’expliquent pas mais mettent le tableau sans expliquer.
b) Expliquer pourquoi les fonctions de demande de bien (1) et de bien (2) de B sont
respectivement :
𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = 2 + 2 𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = 6 + 6. (2,5 points)
Les fonctions de demande de bien (1) et de bien (2) de B sont donc bien :
𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = 2 + 2 et 𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = 6 + 6, respectivement.
c) Ces fonctions de demandes sont-elles homogènes ? Si oui, de quel degré ? Qu’est-ce que
cela signifie ? (1,5 point)
Quel que soit λ > 0, on a :
𝑑 (λ𝑝 , λ𝑝 ) = 2 + 2 =2+2 = 𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = λ 𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) et
𝑑 (λ𝑝 , λ𝑝 ) = 6 +6= 6 + 6 = 𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = λ 𝑑 (𝑝 , 𝑝 ).
Les fonctions de demande de B sont donc homogènes (0,5 point) de degré 0 (0,5 point).
Ceci signifie qu’elles ne dépendent que des prix relatifs et non du niveau absolu des prix
(0,5 point).
Par rapport à son panier de dotations initiales, il a donc cédé de bien (2) contre de
bien (1), ce qui fait un prix du bien (1) en bien (2), p1/p2 = |∆𝑞 /∆𝑞 | = = .
e) En effectuant les calculs appropriés, déterminer si cet équilibre est un équilibre de non-
envie ? (0,75 point) Expliquer pourquoi on pouvait s’y attendre ? (0,75 point)
Cet équilibre général est un équilibre de non-envie si chacun des agents préfère son
panier à celui de l’autre agent, donc si on a :
𝑈 , ≥𝑈 , et 𝑈 , ≥𝑈 ,
Or :
𝑈 , ≥𝑈 , × ≥ × 32 × 32 ≥ 16 × 48
2 × 16 × 2 × 16 ≥ 16 × 3 × 16 2 × 2 ≥ 3 4 ≥ 3.
On a donc bien : 𝑈 , ≥𝑈 , .
Et :
𝑈 , ≥𝑈 , × ≥ × 16 × 48 ≥ 32 × 32
On a donc bien : 𝑈 , ≥𝑈 , .
A cède donc du bien (2) et B, du bien (1). Si A avait cédé du bien (1), on l’a vu, sa
satisfaction aurait diminué. Avec le panier que B a à l’équilibre général, il aurait donc été
moins satisfait qu’avec son panier de dotations initiales. Or, avec le panier qu’il a à
l’équilibre général, il est nécessairement plus satisfait qu’avec son panier de dotations
initiales, sans quoi il n’aurait pas accepté l’échange.
Si A a le panier (8 , 4) et B, le panier (8 , 12), l’économie est à l’état E1, qui, on l’a vu, est un
optimum de Pareto. Selon le second théorème du bien-être (les préférences de A et de B
ayant la forme voulue), cet OP est donc un équilibre général pour des prix et des
dotations initiales données.
b) En déduire le rapport des prix d’équilibre général de cette économie. (1 point)
Les dotations initiales étant (8 , 4) pour A et (8 , 12) pour B, E1 n’est un équilibre général
de concurrence parfaite que si, aux prix données, A et B maximisent leur satisfaction en
leur panier de dotations initiales. Or ceci est le cas si :
Exercice 1 (16 points) – les résultats intermédiaires vous sont donnés afin que vous puissiez
continuer à répondre aux questions, y compris si vous bloquez sur l’une ou l’autre d’entre elles.
Soit une économie à deux biens – (1) et (2) – et deux agents – A et B.
Les quantités de biens (1) dispo et de bien (2) disponibles dans cette économie sont
respectivement : 𝑞 = 8 et 𝑞 = 8.
De ces trois équations – [1], [2] et [3] –, on déduit celle de la courbe des contrats. Pour ce
faire, si on se situe dans le système d’axes (0, q1A, q2A), on remplace, dans [1], q1B et q2B selon
les équations [2] et [3], i.e. respectivement par 8 – q1A et 8 – q2A.
On obtient ainsi :
3q2A(8 – q1A) = q1A(8 – q2A)
ou encore :
24q2A – 3q1Aq2A = 8q1A – q1Aq2A,
à savoir :
q2A(24 – 2q1A) = 8q1A,
ce qui donne bien :
𝟒𝒒𝟏𝑨
𝒒𝟐𝑨 =
𝟏𝟐–𝒒𝟏𝑨
avec 0 ≤ q1A ≤ 8 et 0 ≤ q2A ≤ 8.
2. Cette courbe est-elle concave ? convexe ? (1 point)
Cette courbe est concave (respectivement convexe) si la dérivée seconde de la fonction f(.)
définie par f(q1A) = est négative (respectivement positive).
( ) ( )
Or 𝑓 (𝑞 ) = ( )
=( )
= 4(12)(12 − 𝑞 ) .
Et donc 𝑓 (𝑞 ) = (−2)4(12)(12 − 𝑞 ) (−1) = 8(12)(12 − 𝑞 ) >0
La courbe des contrats est donc convexe.
𝐸 = {(6 ; 4), (2 ; 4)} est un état réalisable de cette économie puisque l’on a :
(6 ; 4) + (2 ; 4) = (8 ; 8)
Et c’est en outre un optimum de Pareto (OP) puisque, quand q1A = 6, on a bien q2A = 4,
puisque :
× ×
f(6) = = = 4.
𝐸 = {(4 ; 2), (4 ; 6)} est un état réalisable de cette économie puisque l’on a :
(4 ; 2) + (4 ; 6) = (8 ; 8)
Et c’est en outre un optimum de Pareto (OP) puisque, quand q1A = 4, on a bien q2A = 2,
puisque :
×
f(4) = = = 2.
𝐸 = {(4 ; 2), (3 ; 6)} n’est pas un état réalisable de cette économie puisque l’on a :
(4 ; 2) + (3 ; 6) = (7 ; 8) ≠ (8 ; 8)
Ce n’est donc pas un OP.
𝐸 = {(4 ; 4), (4 ; 4)} est un état réalisable de cette économie puisque l’on a :
(4 ; 4) + (4 ; 4) = (8 ; 8)
Et ce n’est pas un optimum de Pareto (OP) puisque, quand q1A = 4, on n’a pas q2A = 4,
mais q2A = 2. (voir plus haut pour E2)
4. Représenter, dans un graphique
approprié, l’ensemble des optima de
Pareto de cette économie. Et placer, si
possible, les allocations E1, E2, E3 et
E4 sur le graphique. (2 points)
5. On suppose que la situation initiale est E4.
a) A et B sont-ils susceptibles de faire des échanges ? Si oui, à quels prix ? et quel bien A
cèdera-t-il à B ? (0,25 point) Expliquer (0,75 point)
Il s’ensuit que A et B sont susceptibles de faire des échanges pour un prix du bien (1) en
bien (2) strictement compris entre 1 et 3. Et, à ces prix, A est susceptible de céder du
bien (2) à B en échange de bien (1).
b) Expliquer pourquoi les fonctions de demande de bien (1) et de bien (2) de A sont
respectivement :
𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = 3 + 3 𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = + 1. (2,5 points)
𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = 3 + 3 et 𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = 1 + , respectivement.
c) Ces fonctions de demandes sont-elles homogènes ? Si oui, de quel degré ? Qu’est-ce que
cela signifie ? (1,5 point)
Quel que soit λ > 0, on a :
𝑑 (λ𝑝 , λ𝑝 ) = 3 + 3 = 3+3 = 𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = λ 𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) et
𝑑 (λ𝑝 , λ𝑝 ) = +1= + 1 = 𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = λ 𝑑 (𝑝 , 𝑝 ).
Les fonctions de demande de B sont donc homogènes (0,5 point) de degré 0 (0,5 point).
Ceci signifie qu’elles ne dépendent que des prix relatifs et non du niveau absolu des prix
(0,5 point).
Par rapport à son panier de dotations initiales, il a donc cédé de bien (2) contre de
bien (1), ce qui fait un prix du bien (1) en bien (2), p1/p2 = |∆𝑞 /∆𝑞 | = = .
e) En effectuant les calculs appropriés, déterminer si cet équilibre est un équilibre de non-
envie ? (0,75 point) Expliquer pourquoi on pouvait s’y attendre ? (0,75 point)
Cet équilibre général est un équilibre de non-envie si chacun des agents préfère son
panier à celui de l’autre agent, donc si on a :
𝑈 , ≥𝑈 , et 𝑈 , ≥𝑈 ,
Or :
𝑈 , ≥𝑈 , × ≥ × 24 × 8 ≥ 16 × 16
(3 × 8) × 8 ≥ (2 × 8) × 16 3 × 8 ≥ 2 × 2 × 8
3 ≥ 2 27 ≥ 16.
On a donc bien : 𝑈 , ≥𝑈 , .
Et :
𝑈 , ≥𝑈 , × ≥ × 16 × 16 ≥ 24 × 8
2 × 8 × 2 × 8 ≥ 3 × 8 × 8 2 × 2 ≥ 3 4 ≥ 3.
On a donc bien : 𝑈 , ≥𝑈 , .
On pouvait s’en douter car, à l’état initial, A et B ont le même panier de dotations
initiales. Et ils n’acceptent de faire des échanges que parce que cela accroît leur
satisfaction.
A cède donc du bien (2) et B, du bien (1). Si A avait cédé du bien (1), on l’a vu, sa
satisfaction aurait diminué. Avec le panier que B a à l’équilibre général, il aurait donc été
moins satisfait qu’avec son panier de dotations initiales. Or, avec le panier qu’il a à
l’équilibre général, il est nécessairement plus satisfait qu’avec son panier de dotations
initiales, sans quoi il n’aurait pas accepté l’échange.
Même raisonnement pour B, qui cède du bien (1).
Exercice 1 (16 points) – les résultats intermédiaires vous sont donnés afin que vous puissiez
continuer à répondre aux questions, y compris si vous bloquez sur l’une ou l’autre d’entre elles.
Soit une économie à deux biens – (1) et (2) – et deux agents – A et B.
Les quantités de biens (1) dispo et de bien (2) disponibles dans cette économie sont
respectivement : 𝑞 = 8 et 𝑞 = 8.
De ces trois équations – [1], [2] et [3] –, on déduit celle de la courbe des contrats. Pour ce
faire, si on se situe dans le système d’axes (0, q1A, q2A), on remplace, dans [1], q1B et q2B selon
les équations [2] et [3], i.e. respectivement par 8 – q1A et 8 – q2A.
On obtient ainsi :
q2A(8 – q1A) = 3q1A(8 – q2A)
ou encore :
8q2A – q1Aq2A = 24q1A – 3q1Aq2A,
à savoir :
q2A(8 + 2q1A) = 24q1A,
ce qui donne bien :
𝟏𝟐𝒒𝟏𝑨
𝒒𝟐𝑨 =
𝟒 𝒒𝟏𝑨
avec 0 ≤ q1A ≤ 8 et 0 ≤ q2A ≤ 8.
2. Cette courbe est-elle concave ? convexe ? (1 point)
Cette courbe est concave (respectivement convexe) si la dérivée seconde de la fonction f(.)
définie par f(q1A) = est négative (respectivement positive).
( ) ( )
Or 𝑓 (𝑞 ) = ( )
=( )
= 12(4)(4 + 𝑞 ) .
Et donc 𝑓 (𝑞 ) = (−2)12(4)(4 + 𝑞 ) (1) = −8(12)(4 + 𝑞 ) < 0.
La courbe des contrats est donc concave.
𝐸 = {(2 ; 4), (6 ; 4)} est un état réalisable de cette économie puisque l’on a :
(2 ; 4) + (6 ; 4) = (8 ; 8)
Et c’est en outre un optimum de Pareto (OP) puisque, quand q1A = 2, on a bien q2A = 4,
puisque :
×
f(2) = = = 4.
𝐸 = {(4 ; 4), (4 ; 4)} est un état réalisable de cette économie puisque l’on a :
(4 ; 4) + (4 ; 4) = (8 ; 8)
Mais ce n’est pas un optimum de Pareto (OP) puisque, quand q1A = 4, on n’a pas q2A = 4,
× ×
mais q2A = f(4) = = ×
= = 6.
𝐸 = {(4 ; 6), (4 ; 3)} n’est pas un état réalisable de cette économie puisque l’on a :
(4 ; 6) + (4 ; 3) = (8 ; 9) ≠ (8 ; 8).
Ce n’est donc pas un OP.
𝐸 = {(4 ; 6), (4 ; 2)} est un état réalisable de cette économie puisque l’on a :
(4 ; 6) + (4 ; 2) = (8 ; 8)
Et c’est en outre un optimum de Pareto (OP) puisque, quand q1A = 4, on a bien q2A = 6
(voir plus haut E2)
a) A et B sont-ils susceptibles de faire des échanges ? Si oui, à quels prix ? et quel bien A
cèdera-t-il à B ? (0,25 point) Expliquer (0,75 point)
Il s’ensuit que A et B sont susceptibles de faire des échanges pour un prix du bien (1) en
bien (2) strictement compris entre 1/3 et 1. Et, à ces prix, A est susceptible de céder du
bien (1) à B en échange de bien (2).
b) Expliquer pourquoi les fonctions de demande de bien (1) et de bien (2) de A sont
respectivement :
𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = 1 + 𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = 3 + 3. (2,5 points)
𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = 1 + et 𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = 3 + 3 , respectivement.
c) Ces fonctions de demandes sont-elles homogènes ? Si oui, de quel degré ? Qu’est-ce que
cela signifie ? (1 point)
Par rapport à son panier de dotations initiales, il a donc cédé de bien (1) contre de
bien (2), ce qui fait un prix du bien (1) en bien (2), p1/p2 = |∆𝑞 /∆𝑞 | = = .
e) En effectuant les calculs appropriés, déterminer si cet équilibre est un équilibre de non-
envie ? (0,75 point) Expliquer pourquoi on pouvait s’y attendre ? (0,75 point)
Cet équilibre général est un équilibre de non-envie si chacun des agents préfère son
panier à celui de l’autre agent, donc si on a :
𝑈 , ≥𝑈 , et 𝑈 , ≥𝑈 ,
Or :
𝑈 , ≥𝑈 , × ≥ × 8 × 24 ≥ 16
8 × (3 × 8) ≥ (2 × 8) 3 ≥ 2 27 ≥ 16.
On a donc bien : 𝑈 , ≥𝑈 , .
Et :
𝑈 , ≥𝑈 , × ≥ × × 16 × 16 ≥ 8 × 24
2 × 8 × 2 × 8 ≥ 8 × 3 × 8 2 × 2 ≥ 3 4 ≥ 3.
On a donc bien : 𝑈 , ≥𝑈 , .
Cet équilibre est un équilibre de non-envie.
On pouvait s’en douter car, à l’état initial, A et B ont le même panier de dotations
initiales. Et ils n’acceptent de faire des échanges que parce que cela accroît leur
satisfaction.
A cède donc du bien (1) et B, du bien (2). Si A avait cédé du bien (2), on l’a vu, sa
satisfaction aurait diminué. Avec le panier que B a à l’équilibre général, il aurait donc été
moins satisfait qu’avec son panier de dotations initiales. Or, avec le panier qu’il a à
l’équilibre général, il est nécessairement plus satisfait qu’avec son panier de dotations
initiales, sans quoi il n’aurait pas accepté l’échange.
Même raisonnement pour B, qui cède du bien (2).
Or 𝑇𝑀𝑆 (4 , 6) = = et 𝑇𝑀𝑆 (4 , 2) = = .
( )
Exercice 1 (16 points) – les résultats intermédiaires vous sont donnés afin que vous puissiez
continuer à répondre aux questions, y compris si vous bloquez sur l’une ou l’autre d’entre elles.
Soit une économie à deux biens – (1) et (2) – et deux agents – A et B.
Les quantités de biens (1) dispo et de bien (2) disponibles dans cette économie sont
respectivement : 𝑞 = 16 et 𝑞 = 16.
De ces trois équations – [1], [2] et [3] –, on déduit celle de la courbe des contrats. Pour ce
faire, si on se situe dans le système d’axes (0, q1A, q2A), on remplace, dans [1], q1B et q2B selon
les équations [2] et [3], i.e. respectivement par 16 – q1A et 16 – q2A.
On obtient ainsi :
q2A(16 – q1A) = 3q1A(16 – q2A)
ou encore :
16q2A – q1Aq2A = 48q1A – 3q1Aq2A,
à savoir :
q2A(16 + 2q1A) = 48q1A,
ce qui donne bien :
𝟐𝟒𝒒𝟏𝑨
𝒒𝟐𝑨 =
𝟖 𝒒𝟏𝑨
avec 0 ≤ q1A ≤ 16 et 0 ≤ q2A ≤ 16.
2. Cette courbe est-elle concave ? convexe ? (1 point)
Cette courbe est concave (respectivement convexe) si la dérivée seconde de la fonction f(.)
définie par f(q1A) = est négative (respectivement positive).
( ) ( )
Or 𝑓 (𝑞 ) = ( )
=( )
= 24(8)(8 + 𝑞 ) .
Et donc 𝑓 (𝑞 ) = (−2)24(8)(8 + 𝑞 ) (1) = −16(24)(8 + 𝑞 ) < 0.
La courbe des contrats est donc concave.
𝐸 = {(4 ; 8), (12 ; 8)} est un état réalisable de cette économie puisque l’on a :
(4 ; 8) + (12 ; 8) = (16 ; 16)
Et c’est en outre un optimum de Pareto (OP) puisque, quand q1A = 4, on a bien q2A = 8,
puisque :
× × ×
f(4) = = = 2 × 4 = 8.
𝐸 = {(8 ; 8), (8 ; 8)} est un état réalisable de cette économie puisque l’on a :
(8 ; 8) + (8 ; 8) = (16 ; 16)
Mais ce n’est pas un optimum de Pareto (OP) puisque, quand q1A = 8, on n’a pas q2A = 8,
× ×
mais q2A = f(8) = = = = 12.
×
𝐸 = {(8 ; 12), (8 ; 4)} est un état réalisable de cette économie puisque l’on a :
(8 ; 12) + (8 ; 4) = (16 ; 16)
Et c’est en outre un optimum de Pareto (OP) puisque, quand q1A = 8, on a bien q2A = 12
(voir plus haut E2)
𝐸 = {(8 ; 12), (8 ; 3)} n’est pas un état réalisable de cette économie puisque l’on a :
(8 ; 12) + (8 ; 3) = (16 ; 15) ≠ (16 ; 16).
Ce n’est donc pas un OP.
4. Représenter, dans un diagramme
d’Edgeworth, l’ensemble des optima de
Pareto de cette économie. Et placer,
lorsque cela est possible, les allocations
E1, E2, E3 et E4 sur le graphique. (2
points)
5. On suppose que la situation initiale est E2.
a) A et B sont-ils susceptibles de faire des échanges ? Si oui, à quels prix ? et quel bien A
cèdera-t-il à B ? (0,25 point) Expliquer (0,75 point)
Il s’ensuit que A et B sont susceptibles de faire des échanges pour un prix du bien (1) en
bien (2) strictement compris entre 1 et 3. Et, à ces prix, A est susceptible de céder du
bien (1) à B en échange de bien (2).
b) Expliquer pourquoi les fonctions de demande de bien (1) et de bien (2) de B sont
respectivement :
𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = 6 + 6 𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = 2 + 2. (2,5 points)
𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = 6 + 6 et 𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = 2 + 2, respectivement.
c) Ces fonctions de demandes sont-elles homogènes ? Si oui, de quel degré ? Qu’est-ce que
cela signifie ? (1,5 point)
Même chose que dans le corrigé du sujet 1.
Par rapport à son panier de dotations initiales, il a donc cédé de bien (1) contre de
bien (2), ce qui fait un prix du bien (1) en bien (2), p1/p2 = |∆𝑞 /∆𝑞 | = = .
e) En effectuant les calculs appropriés, déterminer si cet équilibre est un équilibre de non-
envie ? (0,75 point) Expliquer pourquoi on pouvait s’y attendre ? (0,75 point)
Cet équilibre général est un équilibre de non-envie si chacun des agents préfère son
panier à celui de l’autre agent, donc si on a :
𝑈 , ≥𝑈 , et 𝑈 , ≥𝑈 ,
Or :
𝑈 , ≥𝑈 , × ≥ × 32 × 32 ≥ 16 × 48
2 × 16 × 2 × 16 ≥ 16 × 3 × 16 2 × 2 ≥ 3 4 ≥ 3.
On a donc bien : 𝑈 , ≥𝑈 , .
Et :
𝑈 , ≥𝑈 , × ≥ × 48 × 16 ≥ 32 × 32
On a donc bien : 𝑈 , ≥𝑈 , .
On pouvait s’en douter car, à l’état initial, A et B ont le même panier de dotations
initiales. Et ils n’acceptent de faire des échanges que parce que cela accroît leur
satisfaction.
A cède donc du bien (1) et B, du bien (2). Si A avait cédé du bien (2), on l’a vu, sa
satisfaction aurait diminué. Avec le panier que B a à l’équilibre général, il aurait donc été
moins satisfait qu’avec son panier de dotations initiales. Or, avec le panier qu’il a à
l’équilibre général, il est nécessairement plus satisfait qu’avec son panier de dotations
initiales, sans quoi il n’aurait pas accepté l’échange.
Même raisonnement pour B, qui cède du bien (2).
Exercice – 15 points
Soit une économie d’échange pur à deux biens, (1) et (2), dont les quantités sont respectivement q1 et q2.
A. Un agent A possède le panier (5 , 0). Ses préférences peuvent être représentées par la fonction
d’utilité :
U(q1 , q2) = 𝑞 𝑞 .
1. Montrer que les fonctions de demande de bien (1) et de bien (2) de A sont respectivement :
d1A(p1 , p2) = 3 et d2A(p1 , p2) = 2 . (3 points)
La fonction d’utilité étant de type Cobb-Douglas, les courbes d’indifférences sont continues,
décroissantes, convexes et asymptotes aux axes. Les quantités q1 et q2 demandées par le
consommateur sont donc les solutions du système :
TMS(𝑞 , 𝑞 ) =
S: . (0,5 pt pour la justification et 0,5 pt pour le système)
𝑝 𝑞 +𝑝 𝑞 =𝑅
Où R est le revenu que A tire de la vente de ses dotations initiales. On a donc R = 5𝑝 + 0𝑝 = 5𝑝 .
Ce qui donne, en remplaçant dans S :
=
𝑆 . (0,5 pt)
𝑝 𝑞 + 𝑝 𝑞 = 5𝑝
𝑝 𝑞 = 𝑝𝑞 𝑞 = 𝑞 𝑞 = (3) = 2
Or S’ ⇒ ⇒ ⇒ . (1,25 points)
𝑝 𝑞 + 𝑝 𝑞 = 5𝑝 𝑝 𝑞 = 5𝑝 𝑞 = =3
Les fonctions de demande concurrentielle de bien (1) et de bien (2) de A sont donc bien :
d1A(p1 , p2) = 3 et d2A(p1 , p2) = 2 . (0,25 point)
B. Un agent B possède le panier (4 , 4). Ses courbes d’indifférence sont continues, décroissantes,
convexes et asymptotes aux axes et son taux marginal de substitution est :
TMSB(q1 , q2) = q2/q1.
Ainsi, la situation initiale E0 = {(5 , 0),(4 , 4)} ne peut être une allocation d’équilibre général que si
l’on a :
EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES
2. Représenter cette économie dans un diagramme d’Edgeworth, en faisant apparaître les dotations
initiales des agents, leur TMS à leur panier de dotations initiales, et en traçant leur courbe
d’indifférence passant par leur panier de dotations initiales. (3 points)
3. Sans déterminer les fonctions de demande de B, déterminer sa demande nette, puis sa demande,
de bien (1) aux prix d’équilibre général de concurrence parfaite de cette économie. (1 point)
Aux prix d’équilibre général, la demande nette de chacun des biens est nulle. La demande nette de
bien (1) est donc égale à 0, ce que l’on peut écrire :
e1(p1* , p2*) = 0 [1],
où (p1* , p2*) est un vecteur de prix d’équilibre général de cette économie.
Or la demande nette de bien (1) est égale à la demande nette de bien (1) de A plus la demande
nette de bien (1) de B :
e1(p1* , p2*) = e1A(p1* , p2*) + e1B(p1* , p2*) [2].
La demande nette d’un bien étant égale à sa demande moins son offre, on a, pour l’agent A :
e1A(p1* , p2*) = d1A(p1 , p2) – o1A(p1 , p2).
Comme A offre ses dotations initiales, ceci donne :
e1A(p1* , p2*) = 3 – 5 = – 2.
En remplaçant dans [2], il vient :
e1(p1* , p2*) = – 2 + e1B(p1* , p2*),
D’où, en remplaçant dans [1] :
– 2 + e1B(p1* , p2*) = 0.
Il s’ensuit que :
e1B(p1* , p2*) = 2. C’est la demande nette de bien (1) de B.
EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES
E’
Rappelons qu’un OP est un état réalisable tel qu’on ne peut améliorer la satisfaction d’un agent
sans détériorer celle d’au moins un autre agent de l’économie.
En E’, comme A n’a rien, on ne peut pas améliorer sa satisfaction, que si B lui donne d’au moins un
bien sans contrepartie. Or B a des préférences convexes. S’il cède du bien à A sans contrepartie, sa
satisfaction diminue. Par ailleurs, il est impossible d’augmenter la satisfaction de B car il a déjà
tout.
Bref, en E’, on ne peut améliorer la satisfaction d’un agent sans détériorer celle d’un autre ; c’est
donc un OP. (1 point)
Une entreprise fabrique du lait fraises. Pour produire 1 litre de lait fraises, il faut 75 cl de lait, 250
grammes de fraises, une bouteille (brique) en carton et 10 minutes de travail.
Déterminer la fonction de production de cette entreprise, où la quantité de lait est donnée en cl, la
quantité de fraises, en grammes, la quantité de travail, en heures et la quantité de bouteille en unités.
q = q1/75 (à condition les autres inputs soient en quantité suffisante pour produire q litres de lait
fraises).
q = q2/250 (à condition les autres inputs soient en quantité suffisante pour produire q litres de
lait fraises).
q = q3 (à condition les autres inputs soient en quantité suffisante pour produire q litres de lait
fraises).
q = 6L (à condition les autres inputs soient en quantité suffisante pour produire q litres de lait
fraises).
q = f(q1 , q2 , q3 , L),
avec :
f(q1 , q2 , q3 , L) = min , , 𝑞 , 6𝐿 .
1,25 point pour le résultat juste sans aucune explication ou avec des explications erronées.
Sauf si, dans la liste des hypothèses, on trouve atomicité ou libre entrée ou que sais-je encore.
Auquel cas, ce qui est écrit en vert ne rapporte que la moitié des points.
EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES
Soit une économie d’échange pur à deux biens, (1) et (2), dont les quantités sont respectivement q1 et q2.
A. Un agent A possède le panier (8 , 0). Ses préférences peuvent être représentées par la fonction
d’utilité :
U(q1 , q2) = 𝑞 𝑞 .
1. Montrer que les fonctions de demande de bien (1) et de bien (2) de A sont respectivement :
d1A(p1 , p2) = 2 et d2A(p1 , p2) = 6 . (3 points)
Même raisonnement que dans le sujet 1.
2. En déduire ses demandes nettes de bien (1) et de bien (2). (1 point)
On appelle demande nette de bien i, la différence, notée ei, entre la demande de bien i et l’offre de
bien i. (0,25 point)
A offrant ses dotations initiales, ses fonctions d’offre concurrentielle sont :
o1A(p1 , p2) = 8 et o2A(p1 , p2) = 0. (0,25 point)
Les demandes nettes de bien (1) et de bien (2) de A sont donc respectivement :
e1A(p1 , p2) = d1A(p1 , p2) – o1A(p1 , p2) = 2 – 8 = – 6 (0,25 point)
et
e2A(p1 , p2) = d2A(p1 , p2) – o2A(p1 , p2) = 6 – 0 = 6 (0,25 point).
B. Un agent B possède le panier (3 , 5). Ses courbes d’indifférence sont continues, décroissantes,
convexes et asymptotes aux axes et son taux marginal de substitution est :
TMS(q1 , q2) = q2/q1.
2. Représenter cette économie dans un diagramme d’Edgeworth, en faisant apparaître les dotations
initiales des agents, leur TMS – ou le prix en bien (2) maximum auquel les agents sont prêt à
acquérir du bien (1)) – à leur panier de dotations initiales, et en traçant leur courbe d’indifférence
passant par leur panier de dotations initiales. (3 points)
EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES
3. Sans déterminer les fonctions de demande de B, déterminer sa demande nette, puis sa demande,
de bien (1) aux prix d’équilibre général de concurrence parfaite de cette économie. (1 point)
Aux prix d’équilibre général, la demande nette de chacun des biens est nulle. La demande nette de
bien (1) est donc égale à 0, ce que l’on peut écrire :
e1(p1* , p2*) = 0 [1],
où (p1* , p2*) est un vecteur de prix d’équilibre général de cette économie.
Or la demande nette de bien (1) est égale à la demande nette de bien (1) de A plus la demande
nette de bien (1) de B :
e1(p1* , p2*) = e1A(p1* , p2*) + e1B(p1* , p2*) [2].
La demande nette d’un bien étant égale à sa demande moins son offre, on a, pour l’agent A :
e1A(p1* , p2*) = d1A(p1 , p2) – o1A(p1 , p2).
Comme A offre ses dotations initiales, ceci donne :
e1A(p1* , p2*) = 2 – 8 = – 6.
En remplaçant dans [2], il vient :
e1(p1* , p2*) = – 6 + e1B(p1* , p2*),
D’où, en remplaçant dans [1] :
– 6 + e1B(p1* , p2*) = 0.
Il s’ensuit que :
e1B(p1* , p2*) = 6. C’est la demande nette de bien (1) de B.
Et, comme B offre sa dotation initiale, on a, à l’équilibre de concurrence parfaite :
d1B(p1* , p2*) = e1B(p1* , p2*) + o1B(p1* , p2*) = 6 + 3 = 9. C’est la demande de bien (1) de B.
Ainsi E* = {(2 , 2) , (9 , 3)} et p1/p2 = 1/3 sont respectivement l’allocation et le rapport des prix
d’équilibre général de concurrence parfaite de cette économie.
2. Représenter cette allocation dans le diagramme d’Edgeworth de la question B en faisant
apparaître le TMS des agents en E*. (1 point)
En E’, comme B n’a rien, on ne peut pas améliorer sa satisfaction, que si A lui donne d’au moins un
bien sans contrepartie. Or A a des préférences convexes. S’il cède du bien à B sans contrepartie, sa
satisfaction diminue. Par ailleurs, il est impossible d’augmenter la satisfaction de A car il a déjà
tout.
Bref, en E’, on ne peut améliorer la satisfaction d’un agent sans détériorer celle d’un autre ; c’est
donc un OP. (1 point)
Une entreprise fabrique du lait fraises. Pour produire 1 litre de lait fraises, il faut 0,75 litre de lait, 2
barquettes de 125 grammes de fraises, une bouteille (brique) en carton et 15 minutes de travail.
Déterminer la fonction de production de cette entreprise, où la quantité de lait est donnée en litre, la
quantité de fraises en barquettes de 125 grammes, la quantité de travail, en heures et la quantité de
bouteille en unités.
q = q1/0,75 = 4q1/3 (à condition les autres inputs soient en quantité suffisante pour produire q
litres de lait fraises).
q = q2/2 (à conditi on les autres inputs soient en quantité suffisante pour produire q litres de lait
fraises).
q = q3 (à condition les autres inputs soient en quantité suffisante pour produire q litres de lait
fraises).
q = 4L (à condition les autres inputs soient en quantité suffisante pour produire q litres de lait
fraises).
q = f(q1 , q2 , q3 , L),
avec :
f(q1 , q2 , q3 , L) = min , , 𝑞 , 4𝐿 .
EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES
Sujet 3
Soit une économie d’échange pur à deux biens, (1) et (2), dont les quantités sont respectivement q1 et q2.
A. Un agent A possède le panier (0 , 5). Ses préférences peuvent être représentées par la fonction
d’utilité :
U(q1 , q2) = 𝑞 𝑞 .
1. Montrer que les fonctions de demande de bien (1) et de bien (2) de A sont respectivement :
d1A(p1 , p2) = 2 et d2A(p1 , p2) = 3. (3 points)
Même raisonnement que dans le sujet 1.
B. Un agent B possède le panier (4 , 4). Ses courbes d’indifférence sont continues, décroissantes,
convexes et asymptotes aux axes et son taux marginal de substitution est :
TMS(q1 , q2) = q2/q1.
Ainsi, la situation initiale E0 = {(0 , 5),(4 , 4)} ne peut être une allocation d’équilibre général que si
l’on a :
Or TMSA(0 , 5) = ( )
, ce qui n’existe pas (quand q1 tend vers 0, le TMS tend vers l’infini) et
TMSB(4 , 4) = = 1.
2. Représenter cette économie dans un diagramme d’Edgeworth, en faisant apparaître les dotations
initiales des agents, leur TMS – ou le prix en bien (2) maximum auquel les agents sont prêt à
acquérir du bien (1)) – à leur panier de dotations initiales, et en traçant leur courbe d’indifférence
passant par leur panier de dotations initiales. (3 points)
3. Sans déterminer les fonctions de demande de B, déterminer sa demande nette, puis sa demande,
de bien (2) aux prix d’équilibre général de concurrence parfaite de cette économie. (1 point)
Aux prix d’équilibre général, la demande nette de chacun des biens est nulle. La demande nette de
bien (2) est donc égale à 0, ce que l’on peut écrire :
e2(p1* , p2*) = 0 [1],
où (p1* , p2*) est un vecteur de prix d’équilibre général de cette économie.
Or la demande nette de bien (2) est égale à la demande nette de bien (2) de A plus la demande
nette de bien (2) de B :
e2(p1* , p2*) = e2A(p1* , p2*) + e2B(p1* , p2*) [2].
La demande nette d’un bien étant égale à sa demande moins son offre, on a, pour l’agent A :
e2A(p1* , p2*) = d2A(p1 , p2) – o2A(p1 , p2).
Comme A offre ses dotations initiales, ceci donne :
e2A(p1* , p2*) = 3 – 5 = – 2.
En remplaçant dans [2], il vient :
EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES
E’
Rappelons qu’un OP est un état réalisable tel qu’on ne peut améliorer la satisfaction d’un agent
sans détériorer celle d’au moins un autre agent de l’économie.
En E’, comme B n’a rien, on ne peut pas améliorer sa satisfaction, que si A lui donne d’au moins un
bien sans contrepartie. Or A a des préférences convexes. S’il cède du bien à B sans contrepartie, sa
satisfaction diminue. Par ailleurs, il est impossible d’augmenter la satisfaction de A car il a déjà
tout.
Bref, en E’, on ne peut améliorer la satisfaction d’un agent sans détériorer celle d’un autre ; c’est
donc un OP. (1 point)
Une entreprise fabrique du lait fraises. Pour produire 1 litre de lait fraises, il faut 8 décilitres de litre de
lait, 200 grammes de fraises, une bouteille (brique) en carton et 10 minutes de travail.
Déterminer la fonction de production de cette entreprise, où la quantité de lait est donnée en décilitres, la
quantité de fraises, en grammes, la quantité de travail, en minutes et la quantité de bouteille en unités.
q = q1/8 (à condition les autres inputs soient en quantité suffisante pour produire q litres de lait
fraises).
q = q2/200 (à condition les autres inputs soient en quantité suffisante pour produire q litres de
lait fraises).
q = q3 (à condition les autres inputs soient en quantité suffisante pour produire q litres de lait
fraises).
q = L/10 (à condition les autres inputs soient en quantité suffisante pour produire q litres de lait
fraises).
q = f(q1 , q2 , q3 , L),
avec :
f(q1 , q2 , q3 , L) = min , ,𝑞 , .
EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES
Sujet 4
Soit une économie d’échange pur à deux biens, (1) et (2), dont les quantités sont respectivement q1 et q2.
A. Un agent A possède le panier (0 , 8). Ses préférences peuvent être représentées par la fonction
d’utilité :
U(q1 , q2) = 𝑞31 𝑞2 .
1. Montrer que les fonctions de demande de bien (1) et de bien (2) de A sont respectivement :
𝑝
d1A(p1 , p2) = 6 2 et d2A(p1 , p2) = 2. (3 points)
𝑝1
Même raisonnement que dans le sujet 1.
B. Un agent B possède le panier (5 , 3). Ses courbes d’indifférence sont continues, décroissantes,
convexes et asymptotes aux axes et son taux marginal de substitution est :
TMS(q1 , q2) = q2/q1.
2. Représenter cette économie dans un diagramme d’Edgeworth, en faisant apparaître les dotations
initiales des agents, leur TMS – ou le prix en bien (2) maximum auquel les agents sont prêt à
acquérir du bien (1)) – à leur panier de dotations initiales, et en traçant leur courbe d’indifférence
passant par leur panier de dotations initiales. (3 points)
EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES
3. Sans déterminer les fonctions de demande de B, déterminer sa demande nette, puis sa demande,
de bien (2) aux prix d’équilibre général de concurrence parfaite de cette économie. (1 point)
Aux prix d’équilibre général, la demande nette de chacun des biens est nulle. La demande nette de
bien (2) est donc égale à 0, ce que l’on peut écrire :
e2(p1* , p2*) = 0 [1],
où (p1* , p2*) est un vecteur de prix d’équilibre général de cette économie.
Or la demande nette de bien (2) est égale à la demande nette de bien (2) de A plus la demande
nette de bien (2) de B :
e2(p1* , p2*) = e2A(p1* , p2*) + e2B(p1* , p2*) [2].
La demande nette d’un bien étant égale à sa demande moins son offre, on a, pour l’agent A :
e2A(p1* , p2*) = d2A(p1 , p2) – o2A(p1 , p2).
Comme A offre ses dotations initiales, ceci donne :
e2A(p1* , p2*) = 2 – 8 = – 6.
En remplaçant dans [2], il vient :
e2(p1* , p2*) = – 6 + e2B(p1* , p2*),
D’où, en remplaçant dans [1] :
– 6 + e2B(p1* , p2*) = 0.
Il s’ensuit que :
e2B(p1* , p2*) = 6. C’est la demande nette de bien (2) de B.
EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES
De ces trois équations – [1], [2] et [3] –, on déduit celle de la courbe des contrats. Pour ce faire, si
on se situe dans le système d’axes (0, q1A, q2A), on remplace, dans [1], q1B et q2B selon les équations
[2] et [3], i.e. respectivement par 5 – q1A et 11 – q2A.
On obtient ainsi :
3q2A(5 – q1A) = q1A(11 – q2A) [1’]
ou encore :
15q2A – 3q1Aq2A = 11q1A – q1Aq2A,
à savoir :
q2A(15 – 2q1A) = 11q1A,
ce qui donne :
𝑞 = [1’’]
avec 0 ≤ q1A ≤ 5.
E’
Rappelons qu’un OP est un état réalisable tel qu’on ne peut améliorer la satisfaction d’un agent
sans détériorer celle d’au moins un autre agent de l’économie.
En E’, comme A n’a rien, on ne peut pas améliorer sa satisfaction, que si B lui donne d’au moins un
bien sans contrepartie. Or B a des préférences convexes. S’il cède du bien à A sans contrepartie, sa
satisfaction diminue. Par ailleurs, il est impossible d’augmenter la satisfaction de B car il a déjà
tout.
Bref, en E’, on ne peut améliorer la satisfaction d’un agent sans détériorer celle d’un autre ; c’est
donc un OP. (1 point)
Une entreprise fabrique du lait fraises. Pour produire 1 litre de lait fraises, il faut 0,75 litre de lait, 2
barquettes de 125 grammes de fraises, une bouteille (brique) en carton et 15 minutes de travail.
Déterminer la fonction de production de cette entreprise, où la quantité de lait est donnée en litre, la
quantité de fraises en barquettes de 125 grammes, la quantité de travail, en heures et la quantité de
bouteille en unités.
q = 4q1/3 (à condition les autres inputs soient en quantité suffisante pour produire q litres de lait
fraises).
q = q2/2 (à condition les autres inputs soient en quantité suffisante pour produire q litres de lait
fraises).
Avec une quantité q3 = 1 brique en carton, l’entreprise produit 1 litre de lait fraises, à condition que les
autres inputs soient en quantité suffisante. Pour produire q litres de lait fraises, il faut donc q3 = q briques
en carton. Ce qui donne :
q = q3 (à condition les autres inputs soient en quantité suffisante pour produire q litres de lait
fraises).
q = 4L (à condition les autres inputs soient en quantité suffisante pour produire q litres de lait
fraises).
q = f(q1 , q2 , q3 , L),
avec :
f(q1 , q2 , q3 , L) = min , , 𝑞 , 4𝐿 .
Sujet 1
Soit une économie d’échange pur à deux biens, (1) et (2), dont les quantités sont respectivement q1 et q2.
A. Un agent A possède le panier (5 , 0). Ses préférences peuvent être représentées par la fonction
d’utilité :
U(q1 , q2) = 𝑞 𝑞 .
1. Montrer que les fonctions de demande de bien (1) et de bien (2) de A sont respectivement :
d1A(p1 , p2) = 3 et d2A(p1 , p2) = 2 . (3 points)
2. En déduire ses demandes nettes de bien (1) et de bien (2). (1 point)
B. Un agent B possède le panier (4 , 4). Ses courbes d’indifférence sont continues, décroissantes,
convexes et asymptotes aux axes et son taux marginal de substitution est :
TMS(q1 , q2) = q2/q1.
Une entreprise fabrique du lait fraises. Pour produire 1 litre de lait fraises, il faut 75 centilitres de lait, 250
grammes de fraises, une bouteille (brique) en carton et 10 minutes de travail.
Déterminer la fonction de production de cette entreprise, où la quantité de lait est donnée en centilitres, la
quantité de fraises, en grammes, la quantité de travail, en heures et la quantité de bouteille en unités.
Sujet 2
Soit une économie d’échange pur à deux biens, (1) et (2), dont les quantités sont respectivement q1 et q2.
A. Un agent A possède le panier (8 , 0). Ses préférences peuvent être représentées par la fonction
d’utilité :
U(q1 , q2) = 𝑞 𝑞 .
1. Montrer que les fonctions de demande de bien (1) et de bien (2) de A sont respectivement :
d1A(p1 , p2) = 2 et d2A(p1 , p2) = 6 . (3 points)
2. En déduire ses demandes nettes de bien (1) et de bien (2). (1 point)
B. Un agent B possède le panier (3 , 5). Ses courbes d’indifférence sont continues, décroissantes,
convexes et asymptotes aux axes et son taux marginal de substitution est :
TMS(q1 , q2) = q2/q1.
Une entreprise fabrique du lait fraises. Pour produire 1 litre de lait fraises, il faut 0,75 litre de lait, 2
barquettes de 125 grammes de fraises, une bouteille (brique) en carton et 15 minutes de travail.
Déterminer la fonction de production de cette entreprise, où la quantité de lait est donnée en litre, la
quantité de fraises en barquettes de 125 grammes, la quantité de travail, en heures et la quantité de
bouteille en unités.
EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES
Sujet 3
Soit une économie d’échange pur à deux biens, (1) et (2), dont les quantités sont respectivement q1 et q2.
A. Un agent A possède le panier (0 , 5). Ses préférences peuvent être représentées par la fonction
d’utilité :
U(q1 , q2) = 𝑞 𝑞 .
1. Montrer que les fonctions de demande de bien (1) et de bien (2) de A sont respectivement :
d1A(p1 , p2) = 2 et d2A(p1 , p2) = 3. (3 points)
2. En déduire ses demandes nettes de bien (1) et de bien (2). (1 point)
B. Un agent B possède le panier (4 , 4). Ses courbes d’indifférence sont continues, décroissantes,
convexes et asymptotes aux axes et son taux marginal de substitution est :
TMS(q1 , q2) = q2/q1.
Une entreprise fabrique du lait fraises. Pour produire 1 litre de lait fraises, il faut 8 décilitres de litre de
lait, 200 grammes de fraises, une bouteille (brique) en carton et 10 minutes de travail.
Déterminer la fonction de production de cette entreprise, où la quantité de lait est donnée en décilitres, la
quantité de fraises, en grammes, la quantité de travail, en minutes et la quantité de bouteille en unités.
EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES
Sujet 4
Soit une économie d’échange pur à deux biens, (1) et (2), dont les quantités sont respectivement q1 et q2.
A. Un agent A possède le panier (0 , 8). Ses préférences peuvent être représentées par la fonction
d’utilité :
U(q1 , q2) = 𝑞 𝑞 .
1. Montrer que les fonctions de demande de bien (1) et de bien (2) de A sont respectivement :
d1A(p1 , p2) = 6 et d2A(p1 , p2) = 2. (3 points)
2. En déduire ses demandes nettes de bien (1) et de bien (2). (1 point)
B. Un agent B possède le panier (5 , 3). Ses courbes d’indifférence sont continues, décroissantes,
convexes et asymptotes aux axes et son taux marginal de substitution est :
TMS(q1 , q2) = q2/q1.
Une entreprise fabrique du lait fraises. Pour produire 1 litre de lait fraises, il faut 0,75 litre de lait, 2
barquettes de 125 grammes de fraises, une bouteille (brique) en carton et 15 minutes de travail.
Déterminer la fonction de production de cette entreprise, où la quantité de lait est donnée en litre, la
quantité de fraises en barquettes de 125 grammes, la quantité de travail, en heures et la quantité de
bouteille en unités.
2. Exercice 2 (5 points)
Soit une entreprise dont la fonction de coût est définie par : 𝐶(𝑞) = 𝑞 + 2𝑞 , où q est la
quantité d’output produite. Déterminez la fonction d’offre concurrentielle d’output et le
profit de cette entreprise.
3. Commentez au choix l’un des deux textes suivants (6 points, 1,5 pages
maximum) :
Texte 2
Dans un article publié en janvier 2020 sur le site Morningstar, Jocelyn Jovène reprend les
résultats d'une étude du Fond Monétaire International selon laquelle
"si la population de baleines pouvait revenir vers 4 à 5 millions d’individus, niveau
observé avant le début de la chasse à la baleine de par le monde (contre 1,3 million
aujourd’hui), elle pourrait contribuer très significativement à la production de
phytoplancton dans les océans et à la capture de carbone. [...] L’existence des baleines
et la croissance de leur population se traduit par une externalité positive pour l’homme,
sans diminuer son bien-être. On peut donc parler de « bien public » au sens
économique du terme. Et ce bien public a une valeur immense. Selon les auteurs de
l’étude, en estimant la quantité de carbone séquestré par une baleine au cours de sa vie
et à partir du prix du carbone [...] et en tenant compte d’impact économique indirects
(tourisme, contribution à la biodiversité des océans), la valeur d’une baleine serait de
2 millions de dollars."
En utilisant les concepts vus en cours, commentez cet extrait.
Attention, si vous commentez les deux textes, seul le premier commentaire sera
corrigé.
Sujet 2
1. Exercice (9 points, 1 point par question)
Soit l’économie à deux biens, (1) et (2), et deux agents, A et B, représentée dans le
diagramme d’Edgeworth suivant (la courbe rouge est la courbe des contrats et la quantité
de bien (1) est en abscisse).
2. Exercice 2 (5 points)
Soit une entreprise dont la fonction de coût est définie par : 𝐶(𝑞) = 2𝑞 + 𝑞 , où q est la
quantité d’output. Déterminez la fonction d’offre concurrentielle d’output et le profit de
cette entreprise.
3. Commentez au choix l’un des deux textes suivants (6 points, 1,5 pages
maximum) :
Texte 2
Dans un article publié en janvier 2020 sur le site Morningstar, Jocelyn Jovène reprend les
résultats d'une étude du Fond Monétaire International selon laquelle
"si la population de baleines pouvait revenir vers 4 à 5 millions d’individus, niveau
observé avant le début de la chasse à la baleine de par le monde (contre 1,3 million
aujourd’hui), elle pourrait contribuer très significativement à la production de
phytoplancton dans les océans et à la capture de carbone. [...] L’existence des baleines
et la croissance de leur population se traduit par une externalité positive pour
l’homme, sans diminuer son bien-être. On peut donc parler de « bien public » au sens
économique du terme. Et ce bien public a une valeur immense. Selon les auteurs de
l’étude, en estimant la quantité de carbone séquestré par une baleine au cours de sa vie
et à partir du prix du carbone [...] et en tenant compte d’impact économique indirects
(tourisme, contribution à la biodiversité des océans), la valeur d’une baleine serait de
2 millions de dollars."
En utilisant les concepts vus en cours, commentez cet extrait.
Attention, si vous commentez les deux textes, seul le premier commentaire sera
corrigé.
Sujet 3
1. Quelles sont les quantités de bien (1) et de bien (2) disponibles dans l’économie ?
Comment le savez-vous ?
2. Soit E1 = {(3 , 7) , (5 , 4)} l’état dans lequel A consommerait 3 unités de bien (1) et 7
de bien (2), tandis que B consommerait 5 unités de bien (1) et 4 de bien (2). Cet état
est-il réalisable ? Expliquez.
3. E2 = {(4 , 5) , (4 , 5)} est-il un optimum de Pareto ? Comment le savez-vous ?
4. Soit TMSA(1 , 3) le taux marginal de substitution de l’agent A lorsqu’il consomme 1
unité de bien (1) et 3 de bien (2). Peut-on avoir TMSA(1 , 3) = TMSB(7 , 7) ? Expliquez.
5. On suppose que les agents ont une préférence pour les mélanges ou la diversité.
L’allocation {(4 , 8) , (4 , 2)} peut-elle être une allocation d’équilibre général ?
Pourquoi ? Même question pour l’allocation {(5 , 1) , (3 , 9)}.
6. On suppose que les agents ont une préférence pour les mélanges ou la diversité, et
que l’allocation initiale des ressources est {(2 , 9), (6 , 1)}.
a. Si l’allocation d’équilibre général est {(4 , 8) , (4 , 2)}, déterminez le rapport
des prix (p1/p2)* d’équilibre général. Expliquez.
b. Si le rapport des prix d’équilibre général est (p1/p2)* = 2, quelle est
l’allocation d’équilibre général. Expliquez.
7. On suppose maintenant que B n’aime pas le bien (1) et que A a une préférence pour
les mélanges ou la diversité. Tracez la nouvelle courbe des contrats de cette
économie. Expliquez.
2. Exercice 2 (5 points)
Soit une entreprise dont la fonction de coût est définie par : 𝐶(𝑞) = 𝑞 + 3𝑞 , où q est la
quantité d’output. Déterminez la fonction d’offre concurrentielle d’output et le profit de
cette entreprise.
3. Commentez au choix l’un des deux textes suivants (6 points, 1,5 pages
maximum) :
Texte 1 – Mas-Colell, Whinston & Green, 1995, Microeconomic Theory, p. 134.
“Il est important de ne pas perdre de vue le fait que l’ensemble [et la fonction] de
production décri[ven]t les possibilités techniques, sans tenir compte de la limitation
des ressources. On peut [ainsi] affirmer que, si tous les inputs (...) sont explicitement
pris en compte, alors il devrait toujours être possible de répliquer la production. Après
tout, nous ne disons pas que l’on peut effectivement doubler la quantité d’output, mais
que ce serait en principe possible si la quantité de tous les inputs était multipliée par
deux. Dans ce cadre (...), des rendements décroissants ne peuvent que résulter de la
rareté d’un input caché, non pris en compte. C’est la raison pour laquelle, certains
économistes considèrent que, parmi les modèles avec un ensemble de production
convexe [ce qui est le cas du modèle de concurrence parfaite], (...) le modèle avec
rendements constants est le plus fondamental.” (les passages entre crochets sont
rajoutés pour vous aider).
Après avoir défini la notion de rendements d’échelle, en vous appuyant essentiellement
sur cet extrait du manuel de Mas-Colell, Whinston & Green, vous expliquerez pourquoi
« certains économistes considèrent que, parmi les modèles avec un ensemble de
production convexe, (...) le modèle avec rendements constants est le plus fondamental. »
Texte 2
Dans un article publié en janvier 2020 sur le site Morningstar, Jocelyn Jovène reprend les
résultats d'une étude du Fond Monétaire International selon laquelle
"si la population de baleines pouvait revenir vers 4 à 5 millions d’individus, niveau
observé avant le début de la chasse à la baleine de par le monde (contre 1,3 million
aujourd’hui), elle pourrait contribuer très significativement à la production de
phytoplancton dans les océans et à la capture de carbone. [...] L’existence des baleines
et la croissance de leur population se traduit par une externalité positive pour
l’homme, sans diminuer son bien-être. On peut donc parler de « bien public » au sens
économique du terme. Et ce bien public a une valeur immense. Selon les auteurs de
l’étude, en estimant la quantité de carbone séquestré par une baleine au cours de sa vie
et à partir du prix du carbone [...] et en tenant compte d’impact économique indirects
(tourisme, contribution à la biodiversité des océans), la valeur d’une baleine serait de
2 millions de dollars."
En utilisant les concepts vus en cours, commentez cet extrait.
Attention, si vous commentez les deux textes, seul le premier commentaire sera
corrigé.
Sujet 4
1. Quelles sont les quantités de bien (1) et de bien (2) disponibles dans l’économie ?
Comment le savez-vous ?
2. Soit E1 = {(3 , 7) , (5 , 3)} l’état dans lequel A consommerait 3 unités de bien (1) et 7
de bien (2), tandis que B consommerait 5 unités de bien 1 et 3 de bien 2. Cet état est-
il réalisable ? Expliquez.
3. E2 = {(1 , 3) , (7 , 7)} est-il un optimum de Pareto ? Comment le savez-vous ?
4. Soit TMSA(5 , 3) le taux marginal de substitution de l’agent A lorsqu’il consomme 5
unité de bien 1 et 3 de bien 2. Peut-on avoir TMSA(5 , 3) = TMSB(3 , 7) ? Expliquez.
5. On suppose que les agents ont une préférence pour les mélanges ou la diversité.
L’allocation {(4 , 5) , (4 , 5)} peut-elle être une allocation d’équilibre général ?
Pourquoi ? Même question pour l’allocation {(4 , 8) , (4 , 2)}.
6. On suppose que les agents ont une préférence pour les mélanges ou la diversité, et
que l’allocation initiale des ressources est {(5 , 1), (3 , 9)}.
a. Si l’allocation d’équilibre général est {(3 , 7) , (5 , 3)}, déterminez le rapport
des prix (p1/p2)* d’équilibre général. Expliquez.
b. Si le rapport des prix d’équilibre général est (p1/p2)* = 1/2, quelle est
l’allocation d’équilibre général. Expliquez.
7. On suppose maintenant que B n’aime pas le bien (2) et que A a une préférence pour
les mélanges ou la diversité. Tracez la nouvelle courbe des contrats de cette
économie. Expliquez.
2. Exercice 2 (5 points)
Soit une entreprise dont la fonction de coût est définie par : 𝐶(𝑞) = 𝑞 + 𝑞 , où q est la
quantité d’output. Déterminez la fonction d’offre concurrentielle d’output et le profit de
cette entreprise.
3. Commentez au choix l’un des deux textes suivants (6 points, 1,5 pages
maximum) :
Texte 1 – Mas-Colell, Whinston & Green, 1995, Microeconomic Theory, p. 134.
“Il est important de ne pas perdre de vue le fait que l’ensemble [et la fonction] de
production décri[ven]t les possibilités techniques, sans tenir compte de la limitation
des ressources. On peut [ainsi] affirmer que, si tous les inputs (...) sont explicitement
pris en compte, alors il devrait toujours être possible de répliquer la production. Après
tout, nous ne disons pas que l’on peut effectivement doubler la quantité d’output, mais
que ce serait en principe possible si la quantité de tous les inputs était multipliée par
deux. Dans ce cadre (...), des rendements décroissants ne peuvent que résulter de la
rareté d’un input caché, non pris en compte. C’est la raison pour laquelle, certains
économistes considèrent que, parmi les modèles avec un ensemble de production
convexe [ce qui est le cas du modèle de concurrence parfaite], (...) le modèle avec
rendements constants est le plus fondamental.” (les passages entre crochets sont
rajoutés pour vous aider).
Après avoir défini la notion de rendements d’échelle, en vous appuyant essentiellement
sur cet extrait du manuel de Mas-Colell, Whinston & Green, vous expliquerez pourquoi
« certains économistes considèrent que, parmi les modèles avec un ensemble de
production convexe, (...) le modèle avec rendements constants est le plus fondamental. »
Texte 2
Dans un article publié en janvier 2020 sur le site Morningstar, Jocelyn Jovène reprend les
résultats d'une étude du Fond Monétaire International selon laquelle
"si la population de baleines pouvait revenir vers 4 à 5 millions d’individus, niveau
observé avant le début de la chasse à la baleine de par le monde (contre 1,3 million
aujourd’hui), elle pourrait contribuer très significativement à la production de
phytoplancton dans les océans et à la capture de carbone. [...] L’existence des baleines
et la croissance de leur population se traduit par une externalité positive pour
l’homme, sans diminuer son bien-être. On peut donc parler de « bien public » au sens
économique du terme. Et ce bien public a une valeur immense. Selon les auteurs de
l’étude, en estimant la quantité de carbone séquestré par une baleine au cours de sa vie
et à partir du prix du carbone [...] et en tenant compte d’impact économique indirects
(tourisme, contribution à la biodiversité des océans), la valeur d’une baleine serait de
2 millions de dollars."
En utilisant les concepts vus en cours, commentez cet extrait.
Attention, si vous commentez les deux textes, seul le premier commentaire sera
corrigé.