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UFR 02

SCIENCES
ÉCONOMIQUES

Licence II
Semestre 1
Liste de conseils pour tout savoir sur vos partiels

Nous vous avons concocté une liste de conseils pour tout savoir sur vos partiels :
- Vérifier la salle d’examen sur la convocation.
- Regarder si vous avez un placement attribué.
- Vérifier que vous avez bien votre carte étudiante ou une pièce d’identité.
- Vous renseigner sur les documents/appareils autorisés lors de l’épreuve : calculatrice,
dictionnaire pour les étudiants étrangers, etc.

è Lors de l’examen :

L’anonymat des copies : il vous est garanti pour chaque épreuve écrite. Les copies doivent
être anonymes : soit via un coin à rabattre, soit via un code barre.

Tiers-temps : ceux d’entre vous en ayant fait la demande au préalable doivent se rendre dans
la salle d’examen indiquée sur leur convocation, salle qui réunit toutes les personnes
bénéficiant de temps supplémentaire.

Le retard à une épreuve : vous ne pouvez pas vous voir refuser l’accès à la salle d’examen
avant que le premier tiers temps de l’épreuve ne soit écoulé. Mieux vaut partir en avance,
surtout si votre centre d’examen est hors de Paris.

La sortie est autorisée au bout d’une heure.

L’usage du téléphone est interdit, celui-ci doit être rangé et éteint. La possession d’un appareil
électronique pendant l’épreuve (smartphone, MP3, autre), constitue un soupçon de fraude,
même si vous ne l’utilisez pas.

è En cas de suspicion de fraude :

Le droit de finir votre épreuve ne peut pas être retiré. C’est essentiel : si vous n’êtes pas
reconnu coupable de fraude, votre épreuve sera notée comme tout le monde et cette note
figurera à votre dossier universitaire.

Bien entendu, mieux vaut ne pas tricher. Cependant, si vous vous trouvez suspecté de fraude
(chose qui peut arriver même lorsqu’on n’a pas fraudé), n’hésitez pas à nous joindre au plus
vite à l’adresse representation.fedeparis1@gmail.com afin que nous vous assistions pendant
la procédure disciplinaire qui s’ensuivra.

En cas de questions, d’incident ou d’irrégularité dans le déroulement de vos examens,


n’hésitez pas à contacter vos élus UFR ADES Sorbonne ou Fédé Paris-1 Panthéon Sorbonne.

Bon courage & à très vite !

L’ADES
UFR 02 SCIENCES ECONOMIQUES Annales de sujets d’examen
Licence 2 Semestre 1

Tables des matières :

Macroéconomie : économie fermée

❏ Sujet 1 : 2017-2018
❏ Sujet 2 : 2016-2017
❏ Sujet 3 : 2016-2017

Mathématiques : calcul matriciel et optimisation

❏ Sujet 1 : A. 2018-2019
❏ Sujet 2 : B. 2018-2019
❏ Sujet 3 : 1. 2017-2018
❏ Sujet 4 : 2. 2017-2018
❏ Sujet 5: 3. 2017-2018
❏ Sujet 6 : 4. 2017-2018
❏ Sujet 7 : A. 2016-2017
❏ Sujet 8 : B, 2016-2017
❏ Sujet 9 ; C. 2016-2017
❏ Sujet 10 : D. 2016-2017
❏ Sujet 11 : 2015-2016
❏ Sujet 12 : 2015-2016
❏ Sujet 13 : 2014-2015
❏ Sujet 14 : 2013-2014

Monnaie Banque Finance : économie monétaire et financière

❏ Sujet 1 : 2019-2020
❏ Sujet 2 : 2017-2018
❏ Sujet 3 : 2017-2018
❏ Sujet 4 : 2016-2017
❏ Sujet 5 : 2015-2016
❏ Sujet 6 : 2014-2015
❏ Sujet 7 : 2013-2014
❏ Sujet 8 : 2013-2014
❏ Sujet 9 : 2012-2013
❏ Sujet 10 : 2012-2013
❏ Sujet 11 : 2011-2012
❏ Sujet 12 : 2011-2012
❏ Sujet 13 : 2010 -2011

Institutions : Economie du budget et de la fiscalité


❏ Sujet 1 : 2022-2023
❏ Sujet 2 : 2020-2021
❏ Sujet 3 : 2019-2020
❏ Sujet 4 : 2017-2018
❏ Sujet 5 : 2016-2017
❏ Sujet 6 : 2015-2016
❏ Sujet 7 : 2014-2015
❏ Sujet 8 : 2014-2015
❏ Sujet 9 : 2013-2014
❏ Sujet 10 : 2013-2014

HFETE : Introduction à l’épistémologie économique


❏ Sujet 1 : Session 1 2022-2023
❏ Sujet 2 : Session 2 2022-2023
❏ Sujet 3 : Session 2 2020-2021
❏ Sujet 4 : Session 1 2021-2022
❏ Sujet 5 : Session 1 2020-2021
❏ Sujet 6 : Session 1 2019-2020
❏ Sujet 10 : Session 2 2019-2020

Microéconomie : équilibre concurrentiel et défaillance de marché


❏ Sujet 1 : 2022-2023
❏ Sujet 2 : 2021-2022
❏ Sujet 3 : 2021-2022
❏ Sujet 4 : 2021-2022
MACROÉCONOMIE
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
UFR 02
L2

CORRECTION DE L’EXAMEN – Année universitaire 2017-2018


Macroéconomie (Durée: 2 heures)

Les calculatrices et autres appareils électroniques sont interdits. Le barème est indicatif.

I. Questions (4 pts)

Répondre par vrai ou faux et justifier précisément votre réponse (0 pour toute réponse non
justifiée)

1. L’appréciation du taux de change dégrade nécessairement la balance commerciale. [2 pts]

FAUX. Une appréciation du taux de change réel, qui correspond à une baisse de q(= EP ∗ /P ,
prix relatif des biens étrangers en termes de biens domestiques), rend les biens étrangers
relativement plus compétitifs, ce qui relance le volume des importations et réduit le volume
des exportations, donc dégrade la balance commperciale [0,5]. Mais elle réduit également
le coût des importations en termes de biens domestiques, ce qui améliore la balance com-
merciale [0,5]. L’effet est donc a priori ambigu : si les effets volume l’emportent, alors la
balance commerciale se dégrade, mais si c’est l’effet prix, alors elle s’améliore [1].

2. Le taux de chômage naturel est indépendant de la politique monétaire. [2 pts]

VRAI. Le taux de chômage naturel est le taux de chômage qui se réalise quand les anticipa-
tions de prix sont vérifiées. Il ne dépend que des caractéristiques structurelles de l’économie,
dotations en facteurs et imperfections sur les marchés des biens et du travail. [1]
Il est indépendant des caractéristiques de la demande globale de biens. Or la politique moné-
taire agit sur la demande globale de biens, elle est donc sans effet sur le taux de chômage
naturel. [1]

II. Problème (16 pts)

On considère le modèle IS/LM suivant :

C = c(Y − T ) 0<c<1
I = −αi + I0
T = tY 0<t<1
G = G0

où Y , C, I, i, T et G sont respectivement le revenu, la consommation, l’investissement,


le taux d’intérêt, l’impôt et les dépenses publiques. G0 représente le niveau exogène des
dépenses publiques. I0 est la composante exogène de l’investissement et α, c, t sont des
réels positifs (compris entre 0 et 1 pour c et t).

1. Déterminez l’expression de la condition IS. [1 pt]

1
A l’équilibre du marché des biens, la production est égale à la demande de biens :
1
Y =C +I +G⇔Y = (−αi + I0 + G0 ) [1]
1 − c(1 − t)

2. L’expression de la condition LM est donnée par :

i = Y − (M − P )

où M est la masse monétaire exogène et P le niveau général des prix exogène. Déterminez
l’expression du revenu d’équilibre macroéconomique. [1 pt]

A l’équilibre macroéconomique, les marchés des biens et de la monnaie sont équilibrés.


Le revenu et le taux d’intérêt d’équilibre vérifient donc le système d’équations IS et LM. En
résolvant ce système on obtient :
α 1
Y = (M − P ) + (I0 + G0 ) [1]
1 − c(1 − t) + α 1 − c(1 − t) + α

3. Déterminez l’impact d’une politique de dépenses publiques expansionniste dG0 > 0 sur
le revenu d’équilibre macroéconomique. En présentant les différents mécanismes à l’origine
de cet impact, expliquez l’influence du paramètre α sur cet impact. [1,5 pts]

D’après l’expression du revenu d’équilibre, le multiplicateur budgétaire est donné par :


dY 1
= > 0. [0, 5]
dG0 1 − c(1 − t) + α

Donc suite à une relance budgétaire (dG0 > 0), le revenu d’équilibre augmente mais d’autant
moins que α, qui représente la sensibilité de l’investissement par rapport au taux d’intérêt,
est grand.

En effet, une hausse des dépenses publiques accroît la demande de biens et donc le revenu.
Sur le marché de la monnaie, cette hausse du revenu accroît la demande de monnaie et crée
un excès de demande qui pousse le taux d’intérêt à la hausse. La hausse du taux d’intérêt
conduit les entreprises à réduire leur demande d’investissement, et ce d’autant plus que α
est grand. [0,5]. C’est l’effet d’éviction qui va réduire l’efficacité de la relance budgétaire et
ce d’autant plus que α est grand. [0,5]

4. Déterminez l’impact d’une politique monétaire expansionniste dM > 0 sur le revenu


d’équilibre macroéconomique. En présentant les différents mécanismes à l’origine de cet
impact, expliquez l’influence de α sur cet impact. [1,5 pts]

D’après l’expression du revenu d’équilibre, le multiplicateur monétaire est donné par :


dY α
= > 0. [0, 5]
dG0 1 − c(1 − t) + α

Une relance monétaire dM > 0, accroît donc le revenu d’équilibre et ce d’autant plus que α
est grand.

2
En effet, une hausse de l’offre nominale de monnaie crée un excès d’offre sur le marché
de la monnaie qui pousse le taux d’intérêt à la baisse [0,5]. Cette baisse du taux d’intérêt
relance l’investissement, et donc la demande de biens et le revenu, et ce d’autant plus que
α est grand.[0,5]

5. Déterminez l’impact d’un choc exogène négatif d’investissement dI0 < 0 sur le revenu
d’équilibre macroéconomique. En présentant les différents mécanismes à l’origine de cet im-
pact, expliquez l’influence du paramètre t sur cet impact. Vous expliquerez les conséquences
budgétaires (pour l’Etat) de ce choc. [2 pts]

D’après l’expression du revenu d’équilibre, le multiplicateur d’investissement est donné


dY 1
par : dI 0
= 1−c(1−t)+α > 0 [0,5], il est égal au multiplicateur budgétaire et dépend négative-
ment du taux d’imposition t.
Une baisse de l’investissement aura les effets inverses de ceux d’une relance budgétaire
décrits à la question 3 et conduira donc à une baisse du revenu qui sera d’autant plus faible
que t est grand [0,5]. En effet, une baisse de l’investissement exogène va réduire directement
la demande et donc le revenu mais cette baisse du revenu conduit à une baisse des impôts
(les impôts étant proportionnels au revenu) qui relance la consommation, et ce d’autant plus
que t est grand [1]. C’est l’effet de stabilisateur automatique de la fiscalité proportionnelle
qui limite l’effet récessif sur le revenu d’un choc de demande négatif.

Suite au choc, les recettes fiscales diminuent pour un niveau de dépenses G0 inchangé,
le déficit budgétaire (G − T ) se creuse. [0,5]

6. Supposons dorénavant que le niveau général des prix devienne endogène (prix et salaires
flexibles). Montrez que l’équation de la demande globale s’écrit sous la forme suivante :
Y = a1 (M − P ) + a2 (G0 + I0 ). Vous donnerez l’expression de a1 et a2 . [1 pt]

La demande globale donne le niveau de la demande de biens à l’équilibre du marché de


la monnaie. Elle est donnée par le revenu d’équilibre IS-LM, obtenu à la question 2, qui
peut s’écrire :
α 1
Y = (M − P ) + (I0 + G0 )
1 − c(1 − t) + α 1 − c(1 − t) + α
α 1
avec a1 = 1−c(1−t)+α
[0,5] et a2 = 1−c(1−t)+α
[0,5].

7. Supposons que l’équation de l’offre globale s’écrive:

P = P e + γ(Y − Yn )

où P e sont les anticipations exogènes de prix et Yn le niveau naturel de la production. γ est


un réel positif. Expliquez les fondements de cette courbe d’offre. [2 pts]

La courbe d’offre globale donne le niveau de prix fixé par les entreprises à l’équilibre du
marché du travail.
Quand les anticipations de prix sont vérifiées, les entreprises produisent au niveau de
revenu naturel. Si la demande augmente au-dessus de ce niveau naturel, alors les entreprises
vont ajuster leur production, le chômage diminue. Sur le marché du travail, le pouvoir de né-
gociation des salariés s’améliore et le salaire nominal négocié augmente [1]. Les entreprises
pour maintenir leur profit répercutent cette hausse du salaire sur les prix qui font alors

3
baisser le niveau de la demande globale et du revenu.[1]

8. Déterminez l’expression du revenu d’équilibre macroéconomique en utilisant l’expression


de la demande globale Y = a1 (M − P ) + a2 (G0 + I0 ). [1 pt]

Pour déterminer le revenu d’équilibre macroéconomique, on résoud le système AS-AD.


En substituant P par son expression donnée par AS dans AD on obtient :
Y = a1 [M − P e − γ(Y − Yn )] + a2 (I0 + G0 ) [1]

a1 a2
Y = (M − P e + γYn ) + (I0 + G0 ) [1]
1 + γa1 1 + γa1
9. Déterminez l’impact d’une politique de dépenses publiques expansionniste sur le revenu
d’équilibre macroéconomique. En présentant les différents mécanismes à l’origine de cet
impact, expliquez l’influence de a1 et γ sur cet impact. [2 pts]

a2
D’après 8, dY /dG0 = 1+γa 1
> 0 [0, 5]. Une relance budgétaire va donc accroître le
revenu d’équilibre mais d’autant moins que a1 et γ sont grands.

Le paramètre a1 mesure l’ampleur de la baisse de la demande de biens induite par une


hausse des prix, il correspond au multiplicateur monétaire dans IS-LM (pour P exogène).
Le paramètre γ mesure l’ampleur de la hausse des prix induite par une hausse de la demande
de biens.

Un relance budgétaire accroît la demande globale de biens pour P donné, comme on l’a
vu en 3. Les entreprises vont réagir à la hausse de la demande en augmentant leurs prix
comme décrit en 7, et ce d’autant plus que γ est grand [0,5]. La hausse des prix va à son tour
réduire la demande et donc le revenu, c’est l’éviction par les prix, qui est d’autant plus forte
que a1 est grand [0,5]. Au total, le revenu va augmenter mais il augmentera d’autant moins
que la relance budgétaire induira une forte hausse des prix (γ grand) et un forte éviction de
la demande (a1 grand) [0,5].

10. Déterminez l’impact d’une politique monétaire expansionniste sur le revenu d’équilibre
macroéconomique. En présentant les différents mécanismes à l’origine de cet impact, ex-
pliquez l’influence des paramètres a1 et γ sur cet impact. [2 pts]

a1 1
D’après 8, dY /dM = 1+γa1
= 1

>0 [0,5]. Une relance monétaire va donc accroître
a1
le revenu d’équilibre et ce d’autant plus que a1 est grand et γ petit. [0,5]

En effet, une relance monétaire accroît la demande globale de biens pour P donné,
comme on l’a vu en 4 et ce d’autant plus que a1 est grand [0,5]. Les entreprises vont réagir
à la hausse de la demande en augmentant leurs prix (comme vu en 7) et ce d’autant plus
que γ est grand, l’éviction par les prix sera alors d’autant plus forte [0,5]. Au total, le calcul
du multiplicateur nous montre que le revenu va augmenter d’autant plus que a1 est grand
et γ petit.
11. Quel est l’impact de ces politiques budgétaires et monétaires sur le revenu d’équilibre
macroéconomique lorsque P e = P ? [1 pt]

Si les anticipations de prix sont vérifiées alors le revenu est égal au revenu naturel qui
est indépendant des chocs de demande comme vu à la question de cours 1. [1]

4
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
UFR 02
L2

EXAMEN – Année universitaire 2016-2017

Macroéconomie (Durée : 2 heures)

Les calculatrices et autres appareils électroniques sont interdits. Le barème est indicatif.

Répondre par vrai ou faux et justifier précisément votre réponse (0 pour toute
réponse non justifiée) [4 pts]

1. L’appréciation de l’Euro peut être coûteuse en chômage supplémentaire. [2 pts]

VRAI. Une appréciation de l’euro parce qu’elle renchérit les biens domestiques par rap-
port aux biens étrangers accroît le volume des importations et réduit le volume des exporta-
tions mais elle réduit également le prix des importations en termes de biens domestiques. Si
les effets volume l’emportent sur l’effet prix (condition de Marshall-Lerner vérifiée), le solde
de la balance courante se détériore et donc la demande de biens diminue. Les entreprises
s’ajustent en réduisant leur production et donc l’emploi.

2. Un pays pauvre va nécessairement rattraper les pays plus riches à l’avenir. [2 pts]

FAUX. Tout dépend des caractéristiques structurelles du pays pauvre/ aux pays riches :
• s’il est pauvre pour des raisons structurelles, parce que son taux d’épargne est plus
faible que celui des pays plus riches, et donc son niveau de revenu/tête d’état station-
naire est faible, il restera plus pauvre s’il n’y a pas de choc à la hausse sur son taux
d’épargne ;

• s’il est structurellement identique à d’autres pays mais qu’il est pauvre parce que son
stock de capital courant est plus faible et donc plus éloigné de son état stationnaire,
alors il aura un taux de croissance plus élevé.

Problème [16 pts]

On considère une économie caractérisée par les courbes IS et LM suivantes :

y = a1 g − a2 t (IS)
i = y − a3 (m − p) (LM)

1
où y, m, p, g, t, i sont respectivement la production (revenu), la masse monétaire exogène,
le niveau général des prix exogène, les dépenses publiques et les impôts exogènes, le taux
d’intérêt. Les coefficients a1 , a2 et a3 sont des réels positifs.
1. Commenter la courbe (IS) en donnant une explication à sa forme particulière. [1 pt]
La courbe IS est indépendante du taux d’intérêt, ce qui indique que la demande (l’investissement)
ne dépend pas du taux d’intérêt, la courbe IS est donc verticale dans le repère (y, i).
2. Interpréter économiquement les paramètres a1 et a2 . Pourquoi peut-on penser que
a1 > a2 ? [1 pt]
a1 est le multiplicateur budgétaire qui mesure l’effet sur le revenu d’équilibre d’une unité
supplémentaire de dépenses publiques et a2 le multiplicateur fiscal qui mesure l’effet sur le
revenu d’équilibre d’une baisse de 1 des impôts. Les dépenses publiques ont un impact direct
sur la demande de biens alors que les impôts eux agissent indirectement sur la demande via
la fonction de consommation. Une hausse de 1 de g accroît la demande et donc le revenu
de 1 alors que’une baisse de 1 de t accroît le revenu disponible des ménages de 1 ce qui
les conduit à accroître leur consommation de la propension marginale à consommer qui est
inférieure à 1. L’impact de la politique fisacle sur la demande et donc le revenu sera donc
plus faible : a1 > a2 .
3. Pourquoi peut-on penser que a1 > 1 ? [1 pt]
Du fait de l’effet multiplicateur. Si les dépenses publiques augmententent de 1, la de-
mande augmente directement de 1 mais aussi indirectement. En effet, les entreprises répon-
dent à la hausse initiale de la demande en augmentant leur production, elles distribuent
plus de revenu. Le revenu disponible des ménages augmente donc, ils vont donc pouvoir
consommer plus, ce qui accroît à nouveau la demande, et donc la production, etc. La hausse
de la production sera donc au final supérieure à la hausse des dépenses publiques : a1 > 1.
4. Calculer y et i à l’équilibre macroéconomique et représenter graphiquement cet équilibre
dans le plan (y, i). Commenter. [1 pt]
A l’équilibre macroéconomique, tous les marchés sont équilibrés. L’équilibre est déter-
miné à l’intersection des courbes IS et LM. La courbe IS suffit ici à déterminer le revenu
d’équilibre qui est indépendant du marché de la monnaie et est donné par y ∗ = a1 g − a2 t.
On obtient le taux d’intérêt d’équilibre en remplaçant y par son expression d’équilibre dans
LM : i∗ = a1 g − a2 t − a3 (m − p).

+ figure 1.
5. Mesurer l’effet d’éviction suite une hausse des dépenses publiques (dg > 0). [1 pt]
L’effet d’éviction est la perte d’efficacité de la politique budgétaire liée à la hausse induite
du taux d’intérêt. Ici l’effet d’éviction est nul car la demande ne dépend pas du taux
d’intérêt. Suite à la hausse de g, sur le marché des biens, le revenu augmente de dy/dg = a1 .
Cette hausse de revenu provoque sur le marché de la monnaie une hausse du taux d’intérêt
de di/dg = a1 , mais cette hausse ne rétroagit pas sur le revenu car la demande ne dépend
pas du taux d’intérêt.

2
6. L’économie est maintenant caractérisée par les courbes IS et LM suivantes :

y = a1 g − a2 t − a4 i (IS)
i = y − a3 (m − p) (LM)

avec a4 un paramètre positif.


Calculer y à l’équilibre macroéconomique et représenter graphiquement cet équilibre macroé-
conomique dans le plan (y, i). [1 pt]

Maintenant la demande dépend négativement du taux d’intérêt, la courbe IS est donc


décroissante dans le plan (y, i). L’équilibre macroéconomique est déterminé à l’intersection
des courbes IS-LM. En substituant dans IS i par son expression donnée par LM, on obtient
le revenu d’équilibre : y ∗ = a1 g − a2 t − a4 [y − a3 (m − p)], soit :

a1 g − a2 t + a4 a3 (m − p)
y∗ = .
1 + a4

+ figure 2.

7. Suite à une hausse des dépenses publiques (dg > 0), mesurer l’effet d’éviction. Dans
quel cas est-il le plus élevé ? Expliquer. [1 pt]

Suite à la hausse de g, sur le marché des biens, d’après IS, le revenu augmente de a1 dg à
taux d’intérêt donné. Mais cette hausse du revenu provoque une hausse du taux d’intérêt sur
le marché de la monnaie qui réduit la demande et réduit donc l’effet de relance. Au total le
a1
revenu d’équilibre, d’après son expression déterminée en 6., n’augmente que de 1+a 4
dg < a1
! "
1 a1
(car a4 > 0 et donc 1+a 4
< 1). L’effet d’éviction est donc égal à 1+a 4
− a1 dg < 0. L’effet
d’éviction est d’autant plus important que a4 est grand, i.e. que la demande est sensible au
taux d’intérêt.

8. Pourquoi la politique monétaire est-elle devenue efficace ? [1 pt]

Parce que la demande est maintenant sensible au taux d’intérêt. La politique monétaire
qui agit sur le taux d’intérêt va donc influencer la demande et donc le revenu.

9. Le niveau général des prix devient endogène et il est déterminé par l’équation d’offre
globale (AS) suivante :

p = y + pe − b (AS)

où pe est le niveau de prix anticipé et b un réel positif.


Pourquoi p dépend-il positivement de y et de pe ? [1 pt]

Parce que les firmes fixent leur prix en fonction de leur coût marginal de production, égal
à coût terme au salaire nominal, qui dépend lui même négativement du niveau du chômage,
et donc positivement du revenu, et positivement du niveau des prix anticipés. En effet, lors

3
de la négociation salariale, ce qui intéresse les agents, c’est le salaire réel, ils négocieront
donc un salaire nominal d’autant plus élevé qu’ils anticipent un niveau de prix élevé pour
la période. Par ailleurs, le pouvoir de négociation relatif des salariés dépend du taux de
chômage car plus le chômage est élevé, plus les ménages se font concurrence pour un emploi
et moins ils seront à même de négocier un salaire élevé. Comme le chômage et le revenu
sont liés par une relation inverse, le salaire nominal va dépendre positivement du revenu.

10. Quand la courbe (IS) est celle donnée dans la question 1., quelle est la courbe de de-
mande globale ? Déterminer y à l’équilibre macroéconomique et représenter graphiquement
l’équilibre macroéconomique dans le plan (y, p). [2 pts]

La demande globale AD donnée par le revenu d’équilibre IS-LM est ici indépendante
du niveau des prix, elle est verticale dans le repère (y, i). Le revenu d’équilibre est entière-
ment déterminé par la demande de biens, indépendamment de l’offre globale : y ∗ = a1 g−a2 t.

+ figure 3.

11. Dans l’équilibre macroéconomique précédent, pourquoi pe n’a-t-il aucune influence sur
la production ? [1 pt]

Parce que le revenu d’équilibre est entièrement déterminé par le niveau de la demande, il
est indépendant du niveau de l’offre globale, seul le niveau des prix en dépend, dy/dpe = 0.

12. Quand la courbe (IS) est celle donnée dans la question 6., quelle est la courbe de de-
mande globale ? Déterminer y à l’équilibre macroéconomique et représenter graphiquement
l’équilibre macroéconomique dans le plan (y, p). [2 pts]
4 a3 (m−p)
Dans ce cas la demande globale AD, donnée par la solution IS-LM y = a1 g−a2 t+a1+a4
est décroissante de p et le revenu d’équilibre est la solution du système AS-AD. On remplace
p par son expression donnée par AS dans AD et on obtient le revenu d’équilibre :
a1 g − a2 t + a3 a4 (m − pe + b)
y∗ = .
1 + a4 (1 + a3 )

+ figure 4.

13. Dans cet équilibre macroéconomique, décrire l’effet d’une hausse de pe . [1 pt]

Si les agents révisent à la hausse leurs anticipation de prix, alors ils vont renégocier à
la hausse les salaires et les firmes vont répercuter cette hausse sur les prix. La hausse des
prix parce qu’elle réduit la valeur réelle des encaisses monétaires crée un excès de demande
sur le marché de la monnaie et le taux d’intérêt s’ajuste à hausse pour restaurer l’équilibre
moéntaire. Cette hausse du taux d’intérêt va réduire la demande et les entreprises vont
réduire leur production.

14. Ecrire (AS) pour p = pe . Que représente le paramètre b ? Représenter l’équilibre


macroéconomique pour p = pe et calculer le multiplicateur budgétaire. Comment qualifier
dans ce cas l’effet d’éviction suite à une hausse dg > 0 des dépenses publiques ? [1 pt]

4
Si p = pe alors l’équation d’offre s’écrit p = y + p − b ⇔ y = b. Le paramètre b corre-
spond donc au niveau de produit naturel. Il est indépendant des facteurs de demande et
dy/dg = 0. Suite à une hausse des dépenses publiques l’éviction est totale.

+ figure 5.

5
Figure 1.
IS :
LM :

Figure 2.

LM :

IS :


Figure 3.
AD ∶
AS :

Figure 4.

AS :

AD :

Figure 5.
AS :

AD :


CALCUL MATRICIEL
ET OPTIMISATION
Mathématiques L2 - Examen du 8 janvier 2019 – SUJET 1 - TOUTES LES REPONSES DOIVENT ETRE JUSTIFIEES

Partie A (9 points)
1 −1
Soient 𝑈1 = ( 1 ) et 𝑈2 = ( 1) deux vecteurs de ℝ3 .
0 1
1. Déterminer l’ensemble E des vecteurs de ℝ3 orthogonaux à 𝑈1 et à 𝑈2 .

Deux vecteurs de ℝ𝑛 sont orthogonaux si et seulement si leur produit scalaire est nul.

𝑥
𝑋 ∗ 𝑈1 = 0 𝑥+𝑦 =0 𝑦 = −𝑥
E est donc l’ensemble des vecteurs 𝑋 = (𝑦) 𝑡𝑒𝑙𝑠 𝑞𝑢𝑒 { ⟺{ ⟺{
𝑋 ∗ 𝑈2 = 0 −𝑥 + 𝑦 + 𝑧 = 0 𝑧 = 2𝑥
𝑧
𝑥 1
D’où E = {(−𝑥 ) , 𝑥 ∈ ℝ}. C’est le sous-espace vectoriel de ℝ3 engendré par {(−1)}.
2 2

−1
2. Montrer que 𝑈3 = ( 1) appartient à E, puis que ℬ1 = {𝑈1 , 𝑈2 , 𝑈3 } est une base de ℝ3 dont les vecteurs
−2
sont orthogonaux deux à deux.

𝑦 = −𝑥 1 = −(−1)
Dans 𝑈3 , on a bien { ⟺{
𝑧 = 2𝑥 −2 = 2 × (−1)

 Le vecteur 𝑈3 est orthogonal à 𝑈1 et à 𝑈2 par construction


 Le vecteur 𝑈1 est orthogonal à 𝑈2 car 𝑈1 ∗ 𝑈2 = 1 × (−1) + 1 × 1 + 0 × 1 = 0

Les vecteurs sont donc bien orthogonaux deux à deux ce qui implique qu’ils sont linéairement indépendants.

Les vecteurs de ℬ1 sont donc 3 vecteurs libres de ℝ3 . Ils forment une base de ℝ3 .

3. Soit la matrice d’ordre 3 : 𝐌 = (𝑈1 𝑈2 𝑈3 ). Et soit 𝐌’ la matrice transposée de 𝐌. Déterminer 𝐌’ et


calculer le produit 𝐌’𝐌.

1 −1 −1 1 1 0 1 1 0 1 −1 −1 2 0 0
𝐌 = (1 1 1) , 𝐌′ = (−1 1 1 ) 𝑒𝑡 𝐌 ′
𝐌 = (−1 1 1) (1 1 1) = (0 3 0)
0 1 −2 −1 1 −2 −1 1 −2 0 1 −2 0 0 6

4. En déduire :
a. l’inverse de la matrice 𝐌, notée 𝐌 −1 ,
On voit que 𝐌′𝐌 est diagonale, on n’est pas loin de la matrice identité. Si on divise la première ligne de 𝐌′ par 2, la
1 1
2 2
0
1 1 1
seconde par 3 et la troisième par 6, on obtient −3 et le calcul du produit devient :
3 3
1 1 1
− −
( 6 6 3)
Mathématiques L2 - Examen du 8 janvier 2019 – SUJET 1 - TOUTES LES REPONSES DOIVENT ETRE JUSTIFIEES

1 1
0
2 2
1 1 1 1 −1 −1 1 0 0
− (1 1 1 ) = ( 0 1 0)
3 3 3 0 1 −2 0 0 1
1 1 2

( 6 − )
6 6
1 1
2 2
0
1 1 1
D’où 𝐌 −1 = −3
3 3
.
1 1 2
−6 −6
( 6 )
b. les normes des vecteurs 𝑈1 , 𝑈2 et 𝑈3 .
D’après le produit matriciel 𝐌′𝐌, on voit que 𝑈1′ 𝑈1 = 2. Or ‖𝑈1 ‖ = √𝑈1′ 𝑈1 . On en déduit que ‖𝑈1 ‖ = √2.
De même, ‖𝑈2 ‖ = √𝑈2′ 𝑈2 = √3 et ‖𝑈3 ‖ = √𝑈3′ 𝑈3 = √6.

5. Déduire des questions 2 et 4 une base orthonormée de ℝ3 . On notera ℬ2 = {𝑉1 , 𝑉2 , 𝑉3 } cette base.
Une base orthonormée est une base dont les vecteurs sont orthogonaux deux à deux et de norme unitaire.
En divisant chacun des vecteurs de ℬ1 par sa norme, on obtient une base formée de vecteurs orthogonaux deux à
deux (puisque chacun est proportionnel au vecteur d’origine) et de norme unitaire.
√3 √6
√2 − −
3 6
2
√3 √6
On a donc ℬ2 = √2 , ,
3 6
2
( ) √3 √6
{ 0 ( 3) (− 3 ) }

6. Soit la matrice d’ordre 3 : 𝐍 = (V1 V2 V3 ). Déterminer la matrice𝐍 −1, inverse de la matrice 𝐍.


√3
√2 √6
−−
32 6
𝐍= √2
√3 √6
32 6
√3 √6
( 0 3
− )
3
La matrice 𝐍 étant orthogonale (matrice dont les colonnes sont orthogonales deux à deux et de norme unitaire),
√2 √2
2 2
0
√3 √3 √3
son inverse est égale à sa transposée. On a donc : 𝐍 −𝟏 = − .
3 3 3
√6 √6 √6
(− 6 6
− )
3
2
7. Donner les coordonnées du vecteur 𝑋 = (2) dans la base ℬ1 .
3
On résout 𝐌𝑌 = 𝑋.
1 −1 −1 𝑦1 2
(1 1 1) (𝑦2 ) = (2)
0 1 −2 𝑦3 3
1 −1 −1 2 𝐿1 1 −1 −1 2 𝐿1 (pivot)
La matrice élargie du système est (1 1 1|2) 𝐿2 ⟺ (0 2 2|0) 𝐿′2 = 𝐿2 − 𝐿1
0 1 −2 3 𝐿3 0 1 −2 3 𝐿3
Mathématiques L2 - Examen du 8 janvier 2019 – SUJET 1 - TOUTES LES REPONSES DOIVENT ETRE JUSTIFIEES

1 −1 −1 2 𝐿1
⟺ (0 2 2|0) 𝐿′2
(2nd pivot)
0 0 −6 6 𝐿′3= 2𝐿3 − 𝐿′2
1 −1 −1 2 𝐿1 (pivot)
⟺ (0 2 2|0) 𝐿′2
= 𝐿2 − 𝐿1
0 0 −6 6 𝐿′3= 2𝐿3 − 𝐿′2
𝑦1 − 𝑦2 − 𝑦3 = 2 𝑦1 = 2
⟺ { 2𝑦2 + 2𝑦3 = 0 ⟺ { 𝑦2 = 1
−6𝑦3 = 6 𝑦3 = −1
2
Les coordonnées du vecteur 𝑋 dans la base ℬ1 sont donc données par le vecteur 𝑌 = ( 1)
−1

8. En déduire ses coordonnées dans la baseℬ2 .


On vient de montrer que 𝑋 = 2 × 𝑈1 + 1 × 𝑈2 + (−1) × 𝑈3
𝑈
Or, par construction, on a : 𝑉𝑖 = ‖𝑈𝑖‖ et donc 𝑈𝑖 = ‖𝑈𝑖 ‖𝑉𝑖 .
𝑖

On peut en déduire que 𝑋 = 2 × √2 × 𝑉1 + 1 × √3 × 𝑉2 + (−1) × √6 × 𝑉3


2√2
Les coordonnées du vecteur 𝑋 dans la base ℬ2 sont donc données par le vecteur ( √3).
−√6

Partie B (11 points)


5 1 −2
Soit l’application linéaire 𝑓(⋅) définie par f(X) = AX, avec A = ( 1 5 2).
−2 2 2
1. Calculer le déterminant de A. Que pouvez-vous en déduire ?
Par exemple, par la méthode de Sarrus,
5 1 −2 5 1
1 5 2 1 5
−2 2 2 −2 2
𝐷é𝑡(𝐀) = 5 × 5 × 2 + 1 × 2 × (−2) + (−2) × 1 × 2 − (−2) × 5 × (−2) − 5 × 2 × 2 − 1 × 1 × 2 =0
On en déduit que la matrice 𝐀 n’est pas de plein rang

2. Déterminer le rang de la matrice A.


On sait que 𝑟𝑎𝑛𝑔𝐀 < 3. Or on voit que les deux premières colonnes de 𝐀 ne sont pas proportionnelles. On en
déduit que 𝑟𝑎𝑛𝑔𝐀 = 2.

3. En déduire une base de 𝐼𝑚𝑓.


Une base de 𝐼𝑚𝑓 est donc formée par deux vecteurs libres de 𝐼𝑚𝑓. Or on sait que les colonnes de 𝐀 sont des
vecteurs de 𝐼𝑚𝑓 et les deux premières ne sont pas proportionnelles. On peut donc choisir comme base de 𝐼𝑚𝑓 le
5 1
système ℬ𝐼𝑚𝑓 = {( 1) , (5)}
−2 2
4. Déterminer la dimension de l’ensemble 𝐾𝑒𝑟𝑓 puis en donner une base.
D’après le théorème des dimensions, en notant 𝐸 = ℝ3 l’ensemble de départ de 𝑓(⋅), 𝑜𝑛 𝑎 ∶
Mathématiques L2 - Examen du 8 janvier 2019 – SUJET 1 - TOUTES LES REPONSES DOIVENT ETRE JUSTIFIEES

𝑑𝑖𝑚𝐾𝑒𝑟𝑓 = 𝑑𝑖𝑚𝐸 − 𝑑𝑖𝑚𝐼𝑚𝑓.


On en déduit que :
𝑑𝑖𝑚𝐾𝑒𝑟𝑓 = 3 − 𝑟𝑎𝑛𝑔𝑓 = 3 − 2 = 1.
𝑥1
𝑥
Une base de 𝐾𝑒𝑟𝑓 est donc composée d’un vecteur non nul de 𝐾𝑒𝑟𝑓 c’est-à-dire d’un vecteur 𝑋 = ( 2 ) tels que
𝑥3
0
𝐀𝑋 = (0).
0
On résout le système en appliquant la méthode du pivot à la matrice élargie :
5 1 −2 0 𝐿1 5 1 −2 0 𝐿1 (pivot) 5 1 −2 0 𝐿1

( 1 5 𝐿
2|0) 2 → (0 24 12|0) 2 𝐿 = 5𝐿 2 − 𝐿1 → (0 24 12|0) 𝐿′2 (2nd pivot)
−2 2 2 0 𝐿3 0 12 6 0 𝐿′3 = 5𝐿3 + 2𝐿1 0 0 0 0 𝐿′′3 = 2𝐿′3 − 𝐿′2
1
𝑥1 = 𝑥3
0 5𝑥1 + 𝑥2 − 2𝑥3 = 0 2
𝐷 ′ 𝑜ù ∶ 𝐀𝑋 = (0) ⟺ { 24𝑥2 + 12𝑥3 = 0 ⟺ 1
𝑥2 = − 𝑥3
0 0=0 2
{ 𝑥3 ∈ ℝ
1
Le vecteur 𝑋 = (−1) et l’une des solutions de ce système. C’est donc un vecteur de Kerf.
2
1
Une base de 𝐾𝑒𝑟𝑓 est formée par le système ℬ𝐾𝑒𝑟𝑓 = {(−1)}
2
Remarque :
on peut obtenir ce résultat intuitivement en remarquant que les colonnes de 𝐀 sont telles que 𝐶2 = 𝐶1 + 2𝐶3.

5. L’application 𝑓(⋅) est-elle injective ? Est-elle surjective ?


L’image n’est pas égale à l’ensemble d’arrivée 𝐹 = ℝ3 puisque 𝑟𝑎𝑛𝑔𝑓 < 𝑑𝑖𝑚𝐹 : l’application n’est pas surjective.
Le vecteur nul de 𝐹 a une infinité d’antécédents puisque 𝑑𝑖𝑚𝐾𝑒𝑟𝑓 > 0 ⟺ 𝑟𝑎𝑛𝑔𝑓 < 𝑑𝑖𝑚𝐸 : l’application n’est
donc pas injective.
6. Effectuer le produit 𝐀𝑈1 et montrer qu’il est égal à a1 𝑈1 , où a1 est un réel. Déterminer 𝑎1 .
5 1 −2 1 6 1
𝐀𝑈1 = ( 1 5 2) ( 1 ) = ( 6 ) = 6 × ( 1 ) = 6 × 𝑈1
−2 2 2 0 0 0
On en déduit que 𝑎1 = 6
7. Quel nom donne-t-on à a1 ? à 𝑈1 ?
Par définition, on peut dire que a1 est une valeur propre de 𝐀 et que 𝑈1 est un vecteur propre de 𝐀 associé à la
valeur propre a1 .
8. Effectuer les produits 𝐀𝑈2 et 𝐀𝑈3 . Donner les coordonnées de ces vecteurs dans la base ℬ1 .
5 1 −2 −1 −6 −1
𝐀𝑈2 = ( 1 5 2) ( 1 ) = ( 6 ) = 6 × ( 1 ) = 0 × 𝑈1 + 6 × 𝑈2 + 0 × 𝑈3
−2 2 2 1 6 1
5 1 −2 −1 0 −1
𝐀𝑈3 = ( 1 5 2) ( 1) = ( 0 ) = 0 × ( 1) = 0 × 𝑈1 + 0 × 𝑈2 + 0 × 𝑈3
−2 2 2 −2 0 −2
Mathématiques L2 - Examen du 8 janvier 2019 – SUJET 1 - TOUTES LES REPONSES DOIVENT ETRE JUSTIFIEES

0
 Les coordonnées de 𝐀𝑈2 dans la base ℬ1 sont données par le vecteur ( 6 )
0
0
 Les coordonnées de 𝐀𝑈3 dans la base ℬ1 sont données par le vecteur ( 0 )
0

9. Comment peut-on appeler les vecteurs 𝑈2 et 𝑈3 relativement à la matrice 𝐀 ? Même question pour les
vecteurs 𝑉1 , 𝑉2 et 𝑉3 .
 Le vecteur 𝑈2 est un vecteur propre de 𝐀 associé à la valeur propre a2 =6 puisque 𝐀𝑈2 = 6𝑈2
 Le vecteur 𝑈3 est un vecteur propre de 𝐀 associé à la valeur propre a3 =0 puisque 𝐀𝑈3 = 0𝑈3

 Le vecteur 𝑉1 est un vecteur propre de 𝐀 associé à la valeur propre a1 =6 puisque 𝑉1 est


proportionnel à 𝑈1
 Le vecteur 𝑉2 est un vecteur propre de 𝐀 associé à la valeur propre a2 =6 puisque 𝑉2 est
proportionnel à 𝑈2
 Le vecteur 𝑉3 est un vecteur propre de 𝐀 associé à la valeur propre a3 =0 puisque 𝑉3 est
proportionnel à 𝑈3

10. Déduire des questions précédentes la matrice B représentative de l’application linéaire 𝑓(⋅) par rapport à
la base ℬ1 .
Les colonnes de la matrice représentative de l’application linéaire 𝑓(⋅) par rapport à la base ℬ1 sont par
définition les coordonnées dans ℬ1 des images par 𝑓(⋅) des vecteurs de ℬ1 . On a défini ces coordonnées
dans les questions 6 et 8. On a donc :
6 0 0
𝐁 = (0 6 0)
0 0 0

11. Calculer le produit matriciel :


√2 √3 √6 √2 √2
− − 0
2 3 6 2 2
6 0 0
√2 √3 √6 ( √3 √3 √3
0 6 0) −
2 3 6 0 0 0 3 3 3
√3 √6 √6 √6 √6
(0 3
− )
3 (− 6 6
− )
3
Pourquoi pouvait-on prédire ce résultat ?
√2 √3 √6 √2 √2 √2 √3 √6
− − 0 − − √2 √2
2 3 6 2 2 2 3 6 6 6 0
6 0 0 2 2
√2 √3 √6 ( √3 √3 √3 = √2 √3 √6
0 6 0) − √3 √3 √3
2 3 6 0 0 0 3 3 3 2 3 6 −6 6 6
√3 √6 √6 √6 √6 √3 √6 3 3 3
(0 − ) (− 6 − ) (0 − )( 0 0 0 )
3 3 6 3 3 3
Mathématiques L2 - Examen du 8 janvier 2019 – SUJET 1 - TOUTES LES REPONSES DOIVENT ETRE JUSTIFIEES

√2 √3 √6
− −
2 3 6
3√2 3√2 0 5 1 −2
√2 √3 √6 (
−2√3 2√3 2√3) = ( 1 5 2)
2 3 6 −2 2 2
0 0 0
√3 √6
(0 3
− )
3

Ce produit est égal à la matrice 𝐀.


√2 √3 √6 √2 √2
2
− 3
− 6 2 2
0
6 0 0
√2 √3 √6 3 √3 √3
Le résultat était prévisible puisque (0 6 0) − √ = 𝐍𝐃𝐍 ′
2 3 6 3 3 3
√3 √6
0 0 0 √6 √6 √6
(0 3
− 3) (− 6 6
− 3)

√2 √3 √6
− −
2 3 6
√2 √3 √6
Or, on a vu que la matrice 𝐍 = est une matrice de vecteurs propres de 𝐀 et que 𝐍 −𝟏 = 𝐍′.
2 3 6
√3 √6
(0 3
− 3)
6 0 0
En notant 𝐃 = (0 6 0), la matrice diagonale des valeurs propres correspondante, on a simplement obtenu le
0 0 0
résultat 𝐀 = 𝐍𝐃𝐍 −1
Mathématiques L2 - Examen du 8 janvier 2019 – SUJET 2 - TOUTES LES REPONSES DOIVENT ETRE JUSTIFIEES

Partie A (9 points)
0 2
Soient 𝑈1 = ( 1 ) et 𝑈2 = (−1) deux vecteurs de ℝ3 .
1 1
1. Déterminer l’ensemble E des vecteurs de ℝ3 orthogonaux à 𝑈1 et à 𝑈2 .

Deux vecteurs de ℝ𝑛 sont orthogonaux si et seulement si leur produit scalaire est nul.

𝑥
𝑋 ∗ 𝑈1 = 0 𝑦+𝑧 =0 𝑦 = −𝑧
E est donc l’ensemble des vecteurs 𝑋 = (𝑦) 𝑡𝑒𝑙𝑠 𝑞𝑢𝑒 { ⟺{ ⟺{ ⟺
𝑋 ∗ 𝑈2 = 0 2𝑥 − 𝑦 + 𝑧 = 0 2𝑥 = −2𝑧
𝑧
𝑦 = −𝑧
{ .
𝑥 = −𝑧
−𝑧 −1
D’où E = {(−𝑧) , 𝑧 ∈ ℝ}. C’est le sous-espace vectoriel de ℝ3 engendré par {(−1)} ou, ce qui revient au même,
𝑧 1
−1
l’ensemble des homothétiques du vecteur (−1).
1

1
2. Montrer que 𝑈3 = ( 1) appartient à E, puis que ℬ1 = {𝑈1 , 𝑈2 , 𝑈3 } est une base de ℝ3 dont les vecteurs
−1
sont orthogonaux deux à deux.

1 −1 −1
𝑈3 = ( 1) = − (−1) . C’est donc bien un homothétiques du vecteur (−1), autrement dit un élément de E.
−1 1 1
3 3
Tout ensemble libre de trois vecteurs de ℝ forme une base de ℝ .
 Le vecteur 𝑈3 est orthogonal à 𝑈1 et à 𝑈2 par construction
 Le vecteur 𝑈1 est orthogonal à 𝑈2 car 𝑈1 ∗ 𝑈2 = 0 × 2 + 1 × (−1) + 1 × 1 = 0

Les vecteurs sont donc bien orthogonaux deux à deux ce qui implique qu’ils sont linéairement indépendants.

Les vecteurs de ℬ1 sont donc trois vecteurs libres de ℝ3 . Ils forment une base de ℝ3 dont les vecteurs sont en
outre orthogonaux deux à deux.

3. Soit la matrice d’ordre 3 : 𝐀 = (𝑈1 𝑈2 𝑈3 ). Et soit 𝐀′ la matrice transposée de 𝐀. Déterminer 𝐀′ et


calculer le produit 𝐀′ 𝐀.

0 2 1 0 1 1 0 1 1 0 2 1 2 0 0
𝐀 = (1 −1 1) , 𝐀′ = (2 −1 1) 𝑒𝑡 𝐀′ 𝐀 = (2 −1 1) (1 −1 1) = (0 6 0)
1 1 −1 1 1 −1 1 1 −1 1 1 −1 0 0 3

4. En déduire :
a. l’inverse de la matrice 𝐀, notée 𝐀−1 ,
Mathématiques L2 - Examen du 8 janvier 2019 – SUJET 2 - TOUTES LES REPONSES DOIVENT ETRE JUSTIFIEES

On voit que 𝐀′𝐀 est diagonale, on n’est pas loin de la matrice identité. Si on divise la première ligne de 𝐀′ par 2, la
1 1
0
2 2
1 1 1
seconde par 6 et la troisième par 3, on obtient 3
−6 6
et le calcul du produit devient :
1 1 1
−3
(3 3 )

1 1
0
2 2
1 1 1 0 2 1 1 0 0
− (1 −1 1 ) = (0 1 0 )
3 6 6 1 1 −1 0 0 1
1 1 1
(3 − )
3 3
1 1
0 2 2
1 1 1
D’où 𝐀−1 = 3

6 6
.
1 1 1
−3
(3 3 )
b. les normes des vecteurs 𝑈1 , 𝑈2 et 𝑈3 .
D’après le produit matriciel 𝐀′𝐀, on voit que 𝑈1′ 𝑈1 = 2. Or ‖𝑈1 ‖ = √𝑈1′ 𝑈1 . On en déduit que ‖𝑈1 ‖ = √2.
De même, ‖𝑈2 ‖ = √𝑈2′ 𝑈2 = √6 et ‖𝑈3 ‖ = √𝑈3′ 𝑈3 = √3.

5. Déduire des questions 2 et 4 une base orthonormée de ℝ3 . On notera ℬ2 = {𝑉1 , 𝑉2 , 𝑉3 } cette base.
Une base orthonormée est une base dont les vecteurs sont orthogonaux deux à deux et de norme unitaire.
En divisant chacun des vecteurs de ℬ1 par sa norme, on obtient une base formée de vecteurs orthogonaux deux à
deux (puisque chacun est proportionnel au vecteur d’origine) et de norme unitaire.
√6 √3
0
3 3
√2
√6 √3
On a donc ℬ2 = 2 , − ,
6 3
√2
√6 √ 3
( )
{ 2 ( 6 ) (− 3 ) }

6. Soit la matrice d’ordre 3 : 𝐁 = (V1 V2 V3 ). Déterminer la matrice B – 1, inverse de la matrice 𝐁.


√6 √3
0 3 3
√2 √6 √3
𝐁 = (V1 V2 V3 ) = −
2 6 3
√2 √6 √3
(2 6
− 3)
La matrice 𝐁 étant orthogonale (matrice dont les colonnes sont orthogonales deux à deux et de norme unitaire),
√2 √2
0 2 2
√6 √6 √6
son inverse est égale à sa transposée. On a donc 𝐁−𝟏 = −6 .
3 6
√3 √3 √3
(3 3
− 3)
−1
7. Donner les coordonnées du vecteur 𝑋 = ( 4) dans la base ℬ1 .
0
Les coordonnées du vecteur X dans la base ℬ1 sont données par le vecteur Y solution du système : 𝐀𝑌 = 𝑋.
Mathématiques L2 - Examen du 8 janvier 2019 – SUJET 2 - TOUTES LES REPONSES DOIVENT ETRE JUSTIFIEES

On résout 𝐀𝑌 = 𝑋.
02 1 𝑦1 −1
(1
−1 1 ) (𝑦2 ) = ( 4)
11 −1 𝑦3 0
0 2 1 −1 𝐿1 1 1 −1 0 𝐿3
La matrice élargie du système est (1 −1 1| 4) 𝐿2 ⟺ (1 −1 1| 4 ) 𝐿 2
1 1 −1 0 3 𝐿 0 2 1 −1 𝐿1
1 1 −1 0 𝐿3 𝑃𝑖𝑣𝑜𝑡 1 1 −1 0 𝐿3
⟺ (0 −2 ′
2| 4) 𝐿2 = 𝐿2 − 𝐿3 ⟺ (0 −2 2|4) 𝐿′2 (𝑃𝑖𝑣𝑜𝑡 2)
0 2 1 −1 𝐿1 0 0 3 3 𝐿1 + 𝐿′2
𝑦1 + 𝑦2 − 𝑦3 = 0 𝑦1 = 2
⟺ { −2𝑦2 + 2𝑦3 = 4 ⟺ {𝑦2 = −1
3𝑦3 = 3 𝑦3 = 1
−1 2
Les coordonnées du vecteur ( 4) dans la base ℬ1 sont donc données par le vecteur 𝑌 = (−1)
0 1

8. En déduire ses coordonnées dans la baseℬ2 .


On vient de montrer que 𝑋 = 2 × 𝑈1 + (−1) × 𝑈2 + 1 × 𝑈3 .
𝑈
Or, par construction, on a : 𝑉𝑖 = ‖𝑈𝑖‖ et donc 𝑈𝑖 = ‖𝑈𝑖 ‖𝑉𝑖 .
𝑖

On peut en déduire que 𝑋 = 2 × √2 × 𝑉1 + (−1) × √6 × 𝑉2 + 1 × √3 × 𝑉3

2√2
Les coordonnées du vecteur 𝑋 dans la base ℬ2 sont donc données par le vecteur (−√6).
√3

Partie B (11 points)


2 2 −2
Soit l’application linéaire 𝑓(⋅) définie par f(X) = MX, avec M = ( 2 5 1).
−2 1 5
1. Calculer le déterminant de M. Que pouvez-vous en déduire ?
Par exemple, par la méthode de Sarrus,
2 2 −2 2 2
( 2 5 1) 2 5
−2 1 5 −2 1
𝐷é𝑡(𝐀) = 2 × 5 × 5 + 2 × 1 × (−2) + (−2) × 2 × 1 − (−2) × 5 × (−2) − 2 × 1 × 1 − 2 × 2 × 5 =0
On en déduit que la matrice 𝐌 n’est pas de plein rang (c’est une matrice singulière).

2. Déterminer le rang de la matrice M.


On sait que 𝑟𝑎𝑛𝑔𝐌 < 3. Or on voit que les deux premières colonnes de 𝐌 ne sont pas proportionnelles. On en
déduit que 𝑟𝑎𝑛𝑔𝐌 = 2.

3. En déduire une base de 𝐼𝑚𝑓.


Mathématiques L2 - Examen du 8 janvier 2019 – SUJET 2 - TOUTES LES REPONSES DOIVENT ETRE JUSTIFIEES

Une base de 𝐼𝑚𝑓 est donc formée par deux vecteurs libres de 𝐼𝑚𝑓. Or on sait que les colonnes de 𝐌 sont des
vecteurs de 𝐼𝑚𝑓 et les deux premières ne sont pas proportionnelles. On peut donc choisir comme base de 𝐼𝑚𝑓 le
2 2
système ℬ𝐼𝑚𝑓 = {( 2) , (5)}
−2 1
4. Déterminer la dimension de l’ensemble 𝐾𝑒𝑟𝑓 puis en donner une base.
D’après le théorème des dimensions, en notant 𝐸 = ℝ3 l’ensemble de départ de 𝑓(⋅), 𝑜𝑛 𝑎 ∶
𝑑𝑖𝑚𝐾𝑒𝑟𝑓 = 𝑑𝑖𝑚𝐸 − 𝑑𝑖𝑚𝐼𝑚𝑓.
On en déduit que :
𝑑𝑖𝑚𝐾𝑒𝑟𝑓 = 3 − 𝑟𝑎𝑛𝑔𝑓 = 3 − 2 = 1.
𝑥1
Une base de 𝐾𝑒𝑟𝑓 est donc composée d’un vecteur non nul de 𝐾𝑒𝑟𝑓 c’est-à-dire d’un vecteur 𝑋 = (𝑥2 ) tels que
𝑥3
0
𝐌𝑋 = (0).
0
On résout le système en appliquant la méthode du pivot à la matrice élargie :
2 2 −2 0 𝐿1 2 2 −2 0 𝐿1 (pivot) 2 2 −2 0 𝐿1

( 2 5 1|0) 𝐿2 → (0 3 3|0) 𝐿2 = 𝐿2 − 𝐿1 → (0 3 3|0) 𝐿′2 (2nd pivot)
−2 1 5 0 𝐿3 0 3 ′
3 0 𝐿3 = 𝐿3 + 𝐿1 0 0 0 0 𝐿′′3 = 𝐿′3 − 𝐿′2
0 2𝑥1 + 2𝑥2 − 2𝑥3 = 0 𝑥1 = 2𝑥3
𝐷 ′ 𝑜ù: 𝐌𝑋 = (0) ⟺ { 3𝑥2 + 3𝑥3 = 0 ⟺ { 𝑥2 = −𝑥3
0 0=0
2
Le vecteur 𝑋 = (−1) est une des solutions de ce système. C’est donc un vecteur de Kerf.
1
2
Une base de 𝐾𝑒𝑟𝑓 est donc formée par le système ℬ𝐾𝑒𝑟𝑓 = {(−1)}
1
Remarque :
on peut obtenir ce résultat intuitivement en remarquant que les colonnes de 𝐌 sont telles que 𝐶2 = 2𝐶1 + 𝐶3.

5. L’application 𝑓(⋅) est-elle injective ? Est-elle surjective ?


L’image n’est pas égale à l’ensemble d’arrivée 𝐹 = ℝ3 puisque 𝑟𝑎𝑛𝑔𝑓 < 𝑑𝑖𝑚𝐹 : l’application n’est pas surjective.
Le vecteur nul de 𝐹 a une infinité d’antécédents puisque 𝑑𝑖𝑚𝐾𝑒𝑟𝑓 > 0 ⟺ 𝑟𝑎𝑛𝑔𝑓 < 𝑑𝑖𝑚𝐸 : l’application n’est
donc pas injective.
6. Effectuer le produit 𝐌𝑈1 et montrer qu’il est égal à 𝑚1 𝑈1 , où 𝑚1 est un réel. Déterminer 𝑚1 .
2 2 −2 0 0 0
𝐌𝑈1 = ( 2 5 1) ( 1 ) = ( 6 ) = 6 × ( 1 ) = 6 × 𝑈1
−2 1 5 1 6 1
On en déduit que 𝑚1 = 6
7. Quel nom donne-t-on à m1 ? à 𝑈1 ?
Par définition, on peut dire que 𝑚1 = 6 est une valeur propre de 𝐌 et que 𝑈1 est un vecteur propre de 𝐌 associé à
la valeur propre 𝑚1 = 6.
8. Effectuer les produits 𝐌𝑈2 et 𝐌𝑈3 . Donner les coordonnées de ces vecteurs dans la base ℬ1 .
Mathématiques L2 - Examen du 8 janvier 2019 – SUJET 2 - TOUTES LES REPONSES DOIVENT ETRE JUSTIFIEES

2 2 −2 2 0 2
𝐌𝑈2 = ( 2 5 1) (−1) = ( 0 ) = 0 (−1) = 0 × 𝑈1 + 0 × 𝑈2 + 0 × 𝑈3
−2 1 5 1 0 1
2 2 −2 1 6 1
𝐌𝑈3 = ( 2 5 1) ( 1) = ( 6 ) = 6 × ( 1) = 0 × 𝑈1 + 0 × 𝑈2 + 6 × 𝑈3
−2 1 5 −1 −6 −1
0
 Les coordonnées de 𝐌𝑈2 dans la base ℬ1 sont données par le vecteur ( 0 )
0
0
 Les coordonnées de 𝐌𝑈3 dans la base ℬ1 sont données par le vecteur ( 0 )
6

9. Comment peut-on appeler les vecteurs 𝑈2 et 𝑈3 relativement à la matrice 𝐌 ? Même question pour les
vecteurs 𝑉1 , 𝑉2 et 𝑉3 .
 Le vecteur 𝑈2 est un vecteur propre de 𝐌 associé à la valeur propre 𝑚2 = 0 puisque 𝐌𝑈2 = 0𝑈2
 Le vecteur 𝑈3 est un vecteur propre de 𝐌 associé à la valeur propre 𝑚3 = 6 puisque 𝐌𝑈3 = 6𝑈3

 Le vecteur 𝑉1 est un vecteur propre de 𝐌 associé à la valeur propre 𝑚1 = 6 puisque 𝑉1 est


proportionnel à 𝑈1
 Le vecteur 𝑉2 est un vecteur propre de 𝐌 associé à la valeur propre 𝑚2 = 0 puisque 𝑉2 est
proportionnel à 𝑈2
 Le vecteur 𝑉3 est un vecteur propre de 𝐌 associé à la valeur propre 𝑚3 = 6 puisque 𝑉3 est
proportionnel à 𝑈3

10. Déduire des questions précédentes la matrice N représentative de l’application linéaire 𝑓(⋅) par rapport à
la base ℬ1 .
Les colonnes de la matrice représentative de l’application linéaire 𝑓(⋅) par rapport à la base ℬ1 sont par
définition les coordonnées dans ℬ1 des images par 𝑓(⋅) des vecteurs de ℬ1 . On a défini ces coordonnées
dans les questions 6 et 8. On a donc :
6 0 0
𝐍 = (0 0 0 )
0 0 6

11. Calculer le produit matriciel :


√6 √3 √2 √2
0 0
3 3 2 2
6 0 0
√2 √6 √3 ( √6 √6 √6
− 0 0 0) −
2 6 3 0 0 6 3 6 6
√2 √6 √3 √3 √3 √3
(2 − ) (3 − )
6 3 3 3
Pourquoi pouvait-on prédire ce résultat ?
Mathématiques L2 - Examen du 8 janvier 2019 – SUJET 2 - TOUTES LES REPONSES DOIVENT ETRE JUSTIFIEES

√6 √3 √2 √2 √6 √3
0 0 0
3 3 2 2 3 3
6 0 0 0 3√2 3√2
√2 √6 √3 ( √6 √6 √6 = √2 √6 √3 (
− 0 0 0) − − 0 0 0 )
2 6 3 0 0 6 3 6 6 2 6 3
2√3 2√3 −2√3
√2 √6 √3 √3 √3 √3 √2 √6 √3
(2 − ) (3 − ) ( − )
6 3 3 3 2 6 3
2 2 −2
=( 2 5 1)
−2 1 5

Ce produit est égal à la matrice 𝐌. Le résultat était prévisible puisque :


√6 √3 √2 √2
0 3 3
0 2 2
6 0 0
√2 √6 √3 √6 √6 √6
−6 (0 0 0) −6 = 𝐁𝐍𝐁′.
2 3 3 6
√2 √6 √3
0 0 6 √3 √3 √3
(2 − ) (3 − )
6 3 3 3
Or on a vu que B est une matrice de vecteurs propres de 𝐌 et que 𝐁−𝟏 = 𝐁′.
6 0 0
En notant 𝐃 = (0 0 0), la matrice diagonale des valeurs propres correspondante, on a simplement obtenu le
0 0 6
résultat 𝐌 = 𝐁𝐍𝐁−𝟏 .
SUJET 1

EXERCICE 1 (6 points) – Soient les matrices :

− 1⁄2 0 1⁄
2
−1 1 1
M=( 0 1 −2) et N = ( 1⁄3 1⁄
3
1⁄ ).
3
1 1 1 1⁄ − 1⁄3 1⁄
6 6

1. Effectuer le produit MN. (0,5 point)


1 0 0
MN = (0 1 0)
0 0 1
2. En déduire :
a. Que les colonnes de M forment une base BM de IR3 et que celles de N forment une autre base BN de IR3. (1 point)
Tout ensemble libre de trois vecteurs de ℝ3 est une base de ℝ3 .
Les trois colonnes de M (respectivement de N) sont bien des vecteurs de ℝ3 .
Comme MN = I3, la matrice N est l’inverse de la matrice M (et réciproquement). On en déduit que M et N sont
inversibles et par conséquent qu’elles sont de plein rang.
Les trois colonnes de M (respectivement de N) sont donc trois vecteurs de ℝ3 linéairement indépendants. Elles
1
− ⁄2 0 1 ⁄2
−1 1 1
1⁄
forment donc une base de ℝ : avec BA = {( 0) , (1) , (−2)} et respectivement BB =
3 1⁄
3 , ( 3 ) , 1⁄
3 .
1 1 1 1⁄ −1⁄ 1
{( 6 ) 3 ( ⁄6)}
2
b. Les coordonnées du vecteur U = (0) dans chacune de ces bases. (1 point)
1
 Soit V le vecteur des coordonnées de U dans BM, il est tel que : 𝐌𝑉 = 𝑈.
Or 𝐌𝑉 = 𝑈 ⟺ 𝑉 = 𝐌 −𝟏 𝑈 = 𝐍𝑈.
− 1⁄2 0 1⁄2 −
1
2 2
On en déduit : 𝑉 = 1⁄ 1⁄ 1⁄ (0) = ( 1 )
3 3 3 1
1 1 1 1
( ⁄6 − ⁄3 ⁄6) 2

 Soit W le vecteur des coordonnées de U dans BN, il est tel que : 𝐍𝑊 = 𝑈.


Or 𝐍𝑊 = 𝑈 ⟺ 𝑊 = 𝐍 −𝟏 𝑈 = 𝐌𝑈.
−1 1 1 2 −1
On en déduit : 𝑊 = ( 0 1 −2) (0) = (−2)
1 1 1 1 3

3. Montrer que les vecteurs de BM sont orthogonaux deux à deux. (1 point)


Deux vecteurs sont orthogonaux si leur produit scalaire est nul.
Ainsi :
−1 1 −1 1
Comme ( 0 ) ∗ (1) = −1 + 0 + 1 = 0, on a : ( 0 ) ⊥ (1).
1 1 1 1
−1 1 −1 1
Comme ( 0 ) ∗ (−2) = −1 + 0 + 1 = 0, on a : ( 0 ) ⊥ (−2)
1 1 1 1
1 1 1 1
Et comme (1) ∗ (−2) = 1 − 2 + 1 = 0, on a : (1) ⊥ (−2).
1 1 1 1
Les trois vecteurs de BM sont donc orthogonaux deux à deux.

4. Calculer la norme de chacun des vecteurs de BM. (1 point)


−1
‖( 0 )‖ = √(−1)2 + 02 + 12 = √2
1
1
‖(1)‖ = √12 + 12 + 12 = √3
1
1
‖(−2)‖ = √12 + (−2)2 + 12 = √6
1
5. En déduire :
a. une base orthonormée de IR3. (0,5 point)
Une base orthonormée est une base dont les vecteurs sont orthogonaux deux à deux et de norme unitaire.
Les vecteurs de BM sont orthogonaux deux à deux, mais leur norme n’est pas égale à 1.
Pour obtenir une base orthonormée, on divise chacun des vecteurs de BM par sa norme. On en déduit la base
orthonormée :
√3 √6
√2
−2 3 6
√3 √6
B= 0 , , −
3 3
√2
√3 √6
( 2 ) ( ) (
{ 3 6 )}
2
b. Les coordonnées du vecteur U = (0) dans cette base. (0,5 point)
1
Notons 𝑉1 , 𝑉2 𝑒𝑡 𝑉3 les trois vecteurs de BM respectivement, et 𝑊1 , 𝑊2 𝑒𝑡 𝑊3 les trois vecteurs de B respectivement.
On a :
𝑉1
 𝑊1 = , et donc 𝑉1 = √2𝑊1
√2
𝑉2
 𝑊2 = , et donc 𝑉2 = √3𝑊2
√3
𝑉3
 𝑒𝑡 𝑊3 = , et donc : 𝑉3 = √6𝑊3 .
√6
1 1
On sait (question 2b) que 𝑈 = − 𝑉1 + 𝑉2 + 𝑉3 .
2 2
√2 √6
On en déduit que 𝑈 = − 𝑊1 + √3𝑊2 + 𝑊3
2 2
√2
−2
Les coordonnées de U dans la base B sont donc données par le vecteur √3
√6
( 2 )
c. Une matrice P telle que P – 1 = 𝐏′ où P’ est la transposée de P. (0,5 point)
Les vecteurs d’une base orthonormée forment une matrice orthogonale dont l’inverse est égale à la transposée. On
a donc :
√2 √3 √6

2 3 6
𝐏= √3 √6
0 −
3 3
√2 √3 √6
( 2 3 6 )
EXERCICE 2 (14 points)
0 1 2
Soit f(∙) l’application linéaire de IR3 dans IR3, définie par f(X) = AX, avec A = (1 1 𝑎).
2 1 0

Partie 1 (2,5 points)


1. Calculer le déterminant de A. (1 point)
Par la méthode des cofacteurs, en développant par rapport à la première colonne et en notant cij le cofacteur du
terme situé ligne i et colonne j
0 1 2
𝐷𝑒𝑡 (1 1 𝑎 ) = 0 × 𝑐11 + 1 × 𝑐21 + 2 × 𝑐31
2 1 0
1 2 1 2
= 0 + 1 × (−1)2+1 × 𝐷𝑒𝑡 ( ) + 2 × (−1)3+1 × 𝐷𝑒𝑡 ( )
1 0 1 𝑎
= 1 × (−1) × (−2) + 2 × 1 × (𝑎 − 2)

On a donc : 𝐷𝑒𝑡(𝐴) = 2𝑎 − 2

2. En déduire :
a. la (ou les) valeur(s) de a pour laquelle (lesquelles) 0 est valeur propre de la matrice A. (0,5 point)
0 est une valeur propre de A si 𝐷𝑒𝑡(𝐀 − 0𝐈𝟑 ) = 𝐷𝑒𝑡(𝐀) = 0 ce qui est le cas si 𝑎 = 1.
b. la (ou les) valeur(s) de a pour laquelle (lesquelles) l’application f(∙) est injective, surjective, bijective. (1 point)
Comme l’application 𝑓(⋅) a le même espace d’arrivée que de départ (on dit que c’est un isomorphisme), elle est
injective, surjective et bijective aux mêmes conditions. Il faut pour cela que la matrice soit de plein rang, c’est-à-
dire que son déterminant soit non nul. On doit donc avoir 𝑎 ≠ 1.

Partie 2 : On suppose que a = 1.


0 1 2
A = (1 1 1)
2 1 0
1. Le système AX = Y a-t-il une solution quel que soit le vecteur Y de IR3 (on répondra à cette question sans effectuer
aucun calcul) ? (0,5 point)
Pour 𝑎 = 1, l’application n’est pas sujective. Le système n’admet donc pas toujours une solution. (Il n’en admet une
que si Y appartient à Imf)
2. Sans effectuer aucun calcul, peut-on dire si la matrice A est diagonalisable ? (0,5 point)
Pour a = 1, la matrice A est symétrique. Elle est donc diagonalisable.
3. Déterminer le rang de A. (1 point)
La matrice est d’ordre 3 et n’est pas de plein rang, d’où rang𝐀 < 3.
Or, les deux premières colonnes ne sont pas proportionnelles, d’où rangA ≥ 2.
On a donc : rang𝐀 = 2.
4. En déduire la dimension de l’ensemble Imf, puis donner une base de Imf. (1 point)
Par définition, dim𝐼𝑚𝑓 = rang𝐀. On a donc dim𝐼𝑚𝑓 = 2.
Une base de 𝐼𝑚𝑓 est formée de deux vecteurs linéairement indépendants de Imf. Or ceci est le cas des deux
0 1
premières colonnes de A, qui forment un système libre : {(1) , (1)}.
2 1
5. Quelle est la dimension de kerA ? Déterminer une base de kerA. (1 point)
KerA = kerf. Or, d’après le théorème des dimensions, dim𝐾𝑒𝑟𝑓 = dim ℝ3 − dim𝐼𝑚𝑓.
D’où : dim𝐾𝑒𝑟𝑓 = 3 − 2 = 1.
On pouvait aussi écrire directement :
D’après le théorème des dimensions :
dimkerA = nombre de colonnes de A – rangA,
D’où : dimKerA = 1.
Tout ensemble formé d’un vecteur non nul de kerA est donc une base de kerA.
⃗ 3.
Pour former une base de kerA, il faut donc un vecteur non nul tel que 𝐀𝑋 = 0
1
On peut remarquer que 𝐶1 − 2𝐶2 + 𝐶3 = ⃗03 où 𝐶𝑖 est la 𝑖 è𝑚𝑒 colonne de A. Le vecteur 𝑋 = (−2) appartient donc à
1
kerA. Comme il est non nul, il forme une base, 𝐵𝑘𝑒𝑟𝐀 , de kerA :
1
𝐵𝑘𝑒𝑟𝐀 = {(−2)}
1

6. Déduire de ce qui précède une valeur propre de A . (0,5 point)


Comme dimkerA = 1, il existe un vecteur P non nul tel que AP = 0P = ⃗0. Le réel 0 est donc une valeur propre de A.
Remarque : on retrouve ici le résultat vu partie 1 question 1 que si 𝑎 = 1, 0 est une valeur propre de A.
7. Soit la matrice B = A – 3I3, où I3 est la matrice identité d’ordre 3 :
a. Déterminer le rang de B. (0,5 point)
−3 1 2
𝐁 = 𝐀 − 3𝐈𝟑 = ( 1 −2 1)
2 1 −3
On remarque que 𝐶1 + 𝐶2 + 𝐶3 = 0⃗3 où 𝐶𝑖 est la 𝑖 è𝑚𝑒 colonne de B. On en déduit que 𝑟𝑎𝑛𝑔𝐁 < 3. Comme les deux
premières colonnes de 𝐁 ne sont pas proportionnelles, on peut conclure que 𝑟𝑎𝑛𝑔𝐁 = 2.
b. En déduire une valeur propre de la matrice A. (0,5 point)
Comme la matrice 𝐁 n’est pas de plein rang, on en déduit que son déterminant est nul. Or si 𝐷𝑒𝑡(𝐀 − 3𝐈𝟑 ) = 0, cela
implique que 3 est une valeur propre de A.
8. Soit l’ensemble E = {X ∈ IR3/ f(X) = – 2X}.
a. Montrer que E est un sous-espace vectoriel de IR3. (1 point)
METHODE 1
E est un sous-espace vectoriel de IR3 s’il est une partie non vide de IR3 et s’il est stable pour la somme vectorielle
et l’homothétie.
1 : E est une partie de IR3 car ses vecteurs sont des vecteurs de IR3.
2 : E est non vide car il contient le vecteur nul de IR3 : comme f(∙) est une application linéaire de IR3 dans IR3 , on a
⃗ 3 )= ⃗03 . D’où : f(0
f(0 ⃗ 3 )= −20
⃗ 3.
3 : Stabilité pour la somme vectorielle. Soient X et X’ deux vecteurs de E. Montrons alors que X + X’ Є E.
X Є E et X’ Є E, on a donc f(X) = −2X et f(X’) =−2X’.
On a donc −2X+(−2X’) = f(X)+f(X’)
Ce qui donne −2(𝑋 + 𝑋 ′ ) = 𝑓(𝑋 + 𝑋 ′ ) puisque f(∙) est une application linéaire.
On a donc bien : 𝑋 + 𝑋 ′ Є E ; E est stable pour la somme vectorielle.
4 : Stabilité pour l’homothétie. Soit un vecteur X de E et λ un réel. Montrons que λX Є E.
X Є E, on a donc f(X) = −2𝑋.
D’où : λf(X) = λ(−2𝑋).
Ce qui donne : f(λX) = −2(λ𝑋) puisque f(∙) est linéaire.
On a donc bien : λ𝑋 Є E ; E est stable pour la somme l’homothétie.
Conclusion : E est un sous-espace vectoriel de IR3.

METHODE 2
De : f(X) = −2𝑋, ou encore, de AX = −2𝑋,
on déduit :
[1] ⃗
(A + 2I)X = 0
L’ensemble E est donc ker(A+2I). C’est donc un sous-espace vectoriel de l’espace de départ de l’application
linéaire g(∙) définie par g(X) = (A + 2I)X, qui est IR3 puisque A + 2I a trois colonnes.
b. Quelle est la dimension de cet espace vectoriel ? (0,5 point)
Suite la de méthode 2 de la question prédécente :
Comme :
2 1 2 𝐿1 2 1 2 𝐿1 ∶ 𝑝𝑖𝑣𝑜𝑡
Rang(A + 2I) = rang (1 3 1) 𝐿2 = rang (0 5 0) 𝐿′2 = 2𝐿2 − 𝐿1
2 1 2 𝐿3 0 0 0 𝐿′3 = 𝐿3 − 𝐿1

 Rang(A + 2I)<3 car la matrice triangulaire obtenue par la méthode du pivot de Gauss comporte un zéro

sur sa diagonale principale

 Rang(A + 2I)≥ 2 car ses deux premières colonnes ne sont pas proportionnelles

On en déduit que Rang(A + 2I)=2

D’où : dimker(A + 2I) = nombre de colonnes de (A + 2I) - rang(A + 2I) = 3 – 2 = 1.


Conclusion : dimE = 1.

c. En déduire une valeur propre de la matrice A. (0,5 point)


Comme dimker(A+2I) = 1, il existe un vecteur P non nul tel que (A + 2I)P = ⃗0 donc tel que AP = −2𝑃. On en déduit
que −2 est une valeur propre de A.

9. Calculer la trace de la matrice A et vérifier sur le résultat que vous obtenez est cohérent avec vos résultats
précédents. (1 point)
 𝑇𝑟(𝐀) = 0 + 1 + 0 = 1 (somme des termes de la diagonale principale de A)
 Comme A est une matrice d’ordre 3, elle a trois valeurs propres. La somme des valeurs propres de A est donc
0 + 3 − 2 = 1(trois valeurs propres déterminées dans les questions précédentes).
 L’égalité somme des valeurs propres = trace est donc bien vérifiée.

10. Montrer que les colonnes de la matrice M étudiée dans l’exercice 1 sont des vecteurs propres de A en précisant pour
chacun d’eux la valeur propre de A à laquelle il est associé. (1,5 point)

0 1 2 −1 2 −1
 (1 1 1) ( 0 ) = ( 0 ) = −2 ( 0 ).
2 1 0 1 −2 1
−1
Le vecteur ( 0 ) est donc un vecteur propre de A associé à la valeur propre -2.
1
0 1 2 1 3 1
 (1 1 1) (1) = (3) = 3 (1).
2 1 0 1 3 1
1
Le vecteur (1) est donc un vecteur propre de A associé à la valeur propre 3.
1
0 1 2 1 0 1
 (1 1 1) (−2) = ( 0 ) = 0 (−2)
2 1 0 1 0 1
1
Le vecteur (−2) est donc un vecteur propre de A associé à la valeur propre 0.
1
−1 1 1
Les trois colonnes ( 0 ), (1) et (−2) de la matrice M sont donc bien des vecteurs propres de A
1 1 1
associés aux valeurs propres – 2, 3 et 0 respectivement.

11. En déduire que l’on peut écrire A sous la forme : MDN, où M et N sont les matrices de l’exercice 1 est où D est une
matrice diagonale que l’on précisera. (1 point)
 La matrice A on l’a vu est diagonalisable puisqu’elle est symétrique.
 On a donc A = MDM – 1, où D est une matrice diagonale des valeurs propres de A et où M est une matrice
de vecteurs propre de A correspondante.
 On a vu que la matrice M de l’exercice 1 était une matrice de vecteur propres de A. Comme la matrice N
de l’exercice 1 est l’inverse de M, on a donc : A = MDN.
 Pour déterminer D il faut prendre garde à l’ordre des valeurs propres en cohérence avec l’ordre des
vecteurs propres dans M :
−2 0 0
𝐃 = ( 0 3 0)
0 0 0

12. Peut-on écrire : A = PD𝐏′ où P est la matrice définie dans l’exercice 1 et P’ sa transposée? (0,5 point)
Si M est une matrice de vecteurs propres de A, alors P l’est aussi car chacune de ses colonnes est définie
proportionnellement à la colonne correspondante dans M. On a donc bien 𝐀 = 𝐏𝐃𝐏 −𝟏 et comme
𝐏 −𝟏 = 𝐏′ (voir exercice 1), on peut écrire 𝐀 = 𝐏𝐃𝐏 ′ .
SUJET 2

EXERCICE 1 (6 points) – Soient les matrices :


1⁄ 1⁄ 1⁄
1 −1 1 3 3 3
A = (1 0 1
−2) et B = (− ⁄2 0 1⁄ ).
2
1 1 1 1⁄ − 1⁄3 1⁄
6 6

1. Effectuer le produit AB. (0,5 point)


1 0 0
AB = (0 1 0)
0 0 1
2. En déduire :
a. Que les colonnes de A forment une base BA de IR3 et que celles de B forment une autre base BB de IR3. (1 point)
Tout ensemble libre de trois vecteurs de ℝ3 est une base de ℝ3 .
Les trois colonnes de A (respectivement de B) sont bien des vecteurs de ℝ3 .
Comme AB = I3, la matrice B est l’inverse de la matrice A (et réciproquement). On en déduit que A et B sont
inversibles et par conséquent qu’elles sont de plein rang.
Les trois colonnes de A (respectivement de B) sont donc trois vecteurs de ℝ3 linéairement indépendants. Elles
⁄31 1⁄ 1 ⁄3
1 −1 1 3
forment donc une base de ℝ : avec BA = {(1) , ( 0) , (−2)} et respectivement BB = − 1⁄2 , ( 0 ) , 1⁄2 .
3

1 1 1 1 −1⁄
{( ⁄6 ) 3 (1⁄6)}
1
b. Les coordonnées du vecteur U = (0) dans chacune de ces bases. (1 point)
2
 Soit V le vecteur des coordonnées de U dans BA, il est tel que : 𝐀𝑉 = 𝑈.
Or 𝐀𝑉 = 𝑈 ⟺ 𝑉 = 𝐀−𝟏 𝑈 = 𝐁𝑈.
1⁄ 1⁄ 1⁄ 1
3 3 3 1 1
On en déduit : 𝑉 = − 1⁄2 0 1⁄2 (0) = ( 2 )
1
1 1 1 2
( ⁄6 − ⁄3 ⁄6) 2

 Soit W le vecteur des coordonnées de U dans BB, il est tel que : 𝑩𝑊 = 𝑈.


𝑂𝑟 𝑩𝑊 = 𝑈 ⟺ 𝑊 = 𝑩−𝟏 𝑈 = 𝑨𝑈.
1 −1 1 1 3
On en déduit : 𝑊 = (1 0 −2) (0) = (−3)
1 1 1 2 3

3. Montrer que les vecteurs de BA sont orthogonaux deux à deux. (1 point)


Deux vecteurs sont orthogonaux si leur produit scalaire est nul.
Ainsi :
1 −1 1 −1
Comme (1) ∗ ( 0 ) = −1 + 0 + 1 = 0, on a : (1) ⊥ ( 0 ).
1 1 1 1
1 1 1 1
Comme (1) ∗ (−2) = 1 − 2 + 1 = 0, on a : (1) ⊥ (−2)
1 1 1 1
−1 1 −1 1
Et comme ( 0 ) ∗ (−2) = −1 + 0 + 1 = 0, on a : ( 0 ) ⊥ (−2).
1 1 1 1
Les trois vecteurs de BA sont donc orthogonaux deux à deux.

4. Calculer la norme de chacun des vecteurs de BA. (1 point)


1
‖(1)‖ = √12 + 12 + 12 = √3
1

−1
‖( 0 )‖ = √(−1)2 + 02 + 12 = √2
1
1
‖(−2)‖ = √12 + (−2)2 + 12 = √6
1
5. En déduire :
a. une base orthonormée de IR3. (0,5 point)
Une base orthonormée est une base dont les vecteurs sont orthogonaux deux à deux et de norme unitaire.
Les vecteurs de BA sont orthogonaux deux à deux, mais leur norme n’est pas égale à 1.
Pour obtenir une base orthonormée, on divise chacun des vecteurs de BA par sa norme. On en déduit la base
orthonormée :
√3 √6
√2
3 −2 6
√3 √6
B= , 0 , −
3 3
√2
√3 ( 2 ) √6
{( 3 ) ( 6 )}
1
b. Les coordonnées du vecteur U = (0) dans cette base. (0,5 point)
2
Notons 𝑉1 , 𝑉2 𝑒𝑡 𝑉3 les trois vecteurs de BA respectivement, et 𝑊1 , 𝑊2 𝑒𝑡 𝑊3 les trois vecteurs de B respectivement.
On a :
𝑉1
 𝑊1 = , et donc 𝑉1 = √3𝑊1
√3
𝑉2
 𝑊2 = , et donc 𝑉2 = √2𝑊2
√2
𝑉3
 𝑒𝑡 𝑊3 = , et donc : 𝑉3 = √6𝑊3 .
√6
1 1
On sait (question 2b) que 𝑈 = 𝑉1 + 𝑉2 + 𝑉3 .
2 2
√2 √6
On en déduit que 𝑈 = √3𝑊1 + 𝑊2 + 𝑊3
2 2

√3
√2
Les coordonnées de U dans la base B sont donc données par le vecteur 2
√6
( 2 )
c. Une matrice C telle que C – 1 = 𝐂′. (0,5 point)
Les vecteurs d’une base orthonormée forment une matrice orthogonale dont l’inverse est égale à la transposée. On
a donc :
√3 −√2 √6
3 2 6
𝐂 = √3 0 −
√6
3 3
√2 √2 √6
( 2 2 6 )
EXERCICE 2 (14 points)
−1 −2 𝑎
Soit f(∙) l’application linéaire de IR3 dans IR3, définie par f(X) = MX, avec M = (−2 0 −2).
−1 −2 −1

Partie 1 (2,5 points)


1. Calculer le déterminant de M. (1 point)
Par la méthode des cofacteurs, en développant par rapport à la deuxième colonne et en notant cij le cofacteur du
terme situé ligne i et colonne j
−1 −2 𝑎
𝐷𝑒𝑡 (−2 0 −2) = −2 × 𝑐12 + 0 × 𝑐22 − 2 × 𝑐32
−1 −2 −1
−2 −2 −1 𝑎
= −2 × (−1)1+2 × 𝐷𝑒𝑡 ( ) + 0 − 2 × (−1)3+2 × 𝐷𝑒𝑡 ( )
−1 −1 −2 −2
= −2 × (−1) × 0 − 2 × (−1) × (2 + 2𝑎)

On a donc : 𝐷𝑒𝑡(𝑀) = 4 + 4𝑎

2. En déduire :
a. la (ou les) valeur(s) de a pour laquelle (lesquelles) 0 est valeur propre de la matrice M. (0,5 point)
0 est une valeur propre de M si 𝐷𝑒𝑡(𝑀 − 0𝐼3 ) = 𝐷𝑒𝑡(𝑀) = 0 ce qui est le cas si 𝑎 = −1.
b. la (ou les) valeur(s) de a pour laquelle (lesquelles) l’application f(∙) est injective, surjective, bijective. (1 point)
Comme l’application 𝑓(⋅) a le même espace d’arrivée que de départ (on dit que c’est un isomorphisme), elle est
injective, surjective et bijective aux mêmes conditions. Il faut pour cela que la matrice soit de plein rang, c’est-à-
dire que son déterminant soit non nul. On doit donc avoir 𝑎 ≠ −1.

Partie 2 : On suppose que a = -1.


−1 −2 −1
𝐌 = (−2 0 −2)
−1 −2 −1
1. Le système MX = Y a-t-il une solution quel que soit le vecteur Y de IR3 (on répondra à cette question sans effectuer
aucun calcul) ? (0,5 point)
Pour 𝑎 = −1, l’application n’est pas sujective. Le système n’admet donc pas toujours une solution. (Il n’en admet une
que si Y appartient à Imf)
2. Sans effectuer aucun calcul, peut-on dire si la matrice M est diagonalisable ? (0,5 point)
Pour a = -1, la matrice M est symétrique. Elle est donc diagonalisable.
3. Déterminer le rang de M. (1 point)
La matrice est d’ordre 3 et n’est pas de plein rang, d’où rang𝐌 < 3.
Or, les deux premières colonnes ne sont pas proportionnelles, d’où rangM ≥ 2.
On a donc : rang𝐌 = 2.
4. En déduire la dimension de l’ensemble Imf, puis donner une base de Imf. (1 point)
Par définition, dim𝐼𝑚𝑓 = rang𝐌. On a donc dim𝐼𝑚𝑓 = 2.
Une base de 𝐼𝑚𝑓 est formée de deux vecteurs linéairement indépendants de Imf. Or ceci est le cas des deux
−1 −2
premières colonnes de M, qui forment un système libre : {(−2) , ( 0 )}.
−1 −2
5. Quelle est la dimension de kerM ? Déterminer une base de kerM. (1 point)
KerM = kerf. Or, d’après le théorème des dimensions, dim𝐾𝑒𝑟𝑓 = dim ℝ3 − dim𝐼𝑚𝑓.
D’où : dim𝐾𝑒𝑟𝑓 = 3 − 2 = 1.
On pouvait aussi écrire directement :
D’après le théorème des dimensions :
dimkerM = nombre de colonnes de M – rangM,
D’où : dimKerM = 1.
Tout ensemble formé d’un vecteur non nul de kerM est donc une base de kerM.
Pour former une base de kerM, il faut donc un vecteur non nul tel que 𝐌𝑋 = ⃗03.
1
On peut remarquer que 𝐶1 + 0𝐶2 − 𝐶3 = ⃗03 où 𝐶𝑖 est la 𝑖 è𝑚𝑒 colonne de M. Le vecteur 𝑋 = ( 0 ) appartient donc à
−1
kerM. Comme il est non nul, il forme une base, 𝐵𝑘𝑒𝑟𝐌 , de kerM :
1
𝐵𝑘𝑒𝑟𝐌 = {( 0 )}
−1

6. Déduire de ce qui précède une valeur propre de M . (0,5 point)


Comme dimkerM = 1, il existe un vecteur P non nul tel que MP = 0P = 0 ⃗ . Le réel 0 est donc une valeur propre de M.
Remarque : on retrouve ici le résultat vu partie 1 question 1 que si 𝑎 = −1, 0 est une valeur propre de M.
7. Soit la matrice N = M – 2I3, où I3 est la matrice identité d’ordre 3 :
c. Déterminer le rang de N. (0,5 point)
−3 −2 −1
𝐍 = 𝐌 − 2𝐈𝟑 = (−2 −2 −2)
−1 −2 −3

On remarque que 𝐶1 − 2𝐶2 + 𝐶3 = 03 où 𝐶𝑖 est la 𝑖 è𝑚𝑒
colonne de N. On en déduit que 𝑟𝑎𝑛𝑔𝐍 < 3. Comme les
deux premières colonnes de 𝐍 ne sont pas proportionnelles, on peut conclure que 𝑟𝑎𝑛𝑔𝐍 = 2.
d. En déduire une valeur propre de la matrice M. (0,5 point)
Comme la matrice 𝐍 n’est pas de plein rang, on en déduit que son déterminant est nul. Or si 𝐷𝑒𝑡(𝐌 − 2𝐈𝟑 ) = 0, cela
implique que 2 est une valeur propre de M.
8. Soit l’ensemble E = {X ∈ IR3/ f(X) = – 4X}.
d. Montrer que E est un sous-espace vectoriel de IR3. (1 point)
METHODE 1
E est un sous-espace vectoriel de IR3 s’il est une partie non vide de IR3 et s’il est stable pour la somme vectorielle
et l’homothétie.
1 : E est une partie de IR3 car ses vecteurs sont des vecteurs de IR3.
2 : E est non vide car il contient le vecteur nul de IR3 : comme f(∙) est une application linéaire de IR3 dans IR3 , on a
⃗ 3 )= ⃗03 . D’où : f(0
f(0 ⃗ 3 )= −40
⃗ 3.
3 : Stabilité pour la somme vectorielle. Soient X et X’ deux vecteurs de E. Montrons alors que X + X’ Є E.
X Є E et X’ Є E, on a donc f(X) = −4X et f(X’) =−4X’.
On a donc −4X+(−4X’) = f(X)+f(X’)
Ce qui donne −4(𝑋 + 𝑋 ′ ) = 𝑓(𝑋 + 𝑋 ′ ) puisque f(∙) est une application linéaire.
On a donc bien : 𝑋 + 𝑋 ′ Є E ; E est stable pour la somme vectorielle.
4 : Stabilité pour l’homothétie. Soit un vecteur X de E et λ un réel. Montrons que λX Є E.
X Є E, on a donc f(X) = −4𝑋.
D’où : λf(X) = λ(−4𝑋).
Ce qui donne : f(λX) = −4(λ𝑋) puisque f(∙) est linéaire.
On a donc bien : λ𝑋 Є E ; E est stable pour la somme l’homothétie.
Conclusion : E est un sous-espace vectoriel de IR3.

METHODE 2
De : f(X) = −4𝑋, ou encore, de MX = −4𝑋,
on déduit :
[1] (M + 4I)X = ⃗0
L’ensemble E est donc ker(M + 4I). C’est donc un sous-espace vectoriel de l’espace de départ de l’application
linéaire g(∙) définie par g(X) = (M + 4I)X, qui est IR3 puisque M + 4I a trois colonnes.
e. Quelle est la dimension de cet espace vectoriel ? (0,5 point)
Suite la de méthode 2 de la question prédécente :
Comme :
3 −2 −1
Rang(M + 4I) = rang (−2 3 −2) = 2 car
−1 −2 3

 la Somme des trois colonnes est égale au vecteur nul.

 Les deux premières colonnes ne sont pas proportionnelles

D’où : dimker(M + 4I) = nombre de colonnes de (M + 4I) - rang(M + 4I) = 3 – 2 = 1.


Conclusion : dimE = 1.

f. En déduire une valeur propre de la matrice A. (0,5 point)


Comme dimker(M + 4I) = 1, il existe un vecteur P non nul tel que (M + 4I)P = ⃗0 donc tel que MP = −4𝑃. On en
déduit que −4 est une valeur propre de M.

9. Calculer la trace de la matrice M et vérifier sur le résultat que vous obtenez est cohérent avec vos résultats
précédents. (1 point)
 𝑇𝑟(𝐌) = −1 + 0 − 1 = −2 (somme des termes de la diagonale principale de M)
 Comme M est une matrice d’ordre 3, elle a trois valeurs propres. La somme des valeurs propres de M est
donc 0 + 2 − 4 = −2(trois valeurs propres déterminées dans les questions précédentes).
 L’égalité somme des valeurs propres = trace est donc bien vérifiée.

10. Montrer que les colonnes de la matrice A étudiée dans l’exercice 1 sont des vecteurs propres de M en précisant pour
chacun d’eux la valeur propre de M à laquelle il est associé. (1,5 point)

−1 −2 −1 1 −4 1
 (−2 0 −2) (1) = (−4) = −4 (1).
−1 −2 −1 1 −4 1
1
Le vecteur (1) est donc un vecteur propre de M associé à la valeur propre -4.
1
−1 −2 −1 −1 0 −1
 (−2 0 −2) ( 0 ) = (0) = 0 ( 0 )
−1 −2 −1 1 0 1
−1
Le vecteur ( 0 ) est donc un vecteur propre de M associé à la valeur propre 0.
1
−1 −2 −1 1 2 1
 (−2 0 −2) (−2) = (−4) = 2 (−2)
−1 −2 −1 1 2 1
1
Le vecteur (−2) est donc un vecteur propre de M associé à la valeur propre 2.
1
1 −1 1
Les trois colonnes (1) , ( 0 ) et (−2) de la matrice A sont donc bien des vecteurs propres de M
1 1 1
associés aux valeurs propres – 4, 0 et 2 respectivement.

11. En déduire que l’on peut écrire M sous la forme : ADB, où A et B sont les matrices de l’exercice 1 est où D est une
matrice diagonale que l’on précisera. (1 point)
 La matrice M on l’a vu est diagonalisable puisqu’elle est symétrique.
 On a donc M = ADA – 1, où D est une matrice diagonale des valeurs propres de M et où A est une matrice
de vecteurs propre de M correspondante.
 On a vu que la matrice A de l’exercice 1 était une matrice de vecteur propres de M. Comme la matrice B
de l’exercice 1 est l’inverse de A, on a donc : M = ADB.
 Pour déterminer D il faut prendre garde à l’ordre des valeurs propres en cohérence avec l’ordre des
vecteurs propres dans A :
−4 0 0
𝐃 = ( 0 0 0)
0 0 2

12. Peut-on écrire : M = CD𝐂′ où C est la matrice définie dans l’exercice 1 et 𝐂′ sa transposée ? (0,5 point)
Si A est une matrice de vecteurs propres de M, alors C l’est aussi car chacune de ses colonnes est définie
proportionnellement à la colonne correspondante dans A. On a donc bien M = CD𝐂 −𝟏 et comme C – 1 = 𝐂′
(voir exercice 1), on peut écrire M = CD𝐂 ′ .
SUJET 3

EXERCICE 1 (6 points) – Soient les matrices :


1⁄ − 1⁄3 1⁄
1 1 −1 6 6
M = (−2 1 1
0) et N = ( ⁄3 1⁄ 1⁄ ).
3 3
1 1 1 − 1⁄2 0 1⁄
2

1. Effectuer le produit MN. (0,5 point)


1 0 0
MN = (0 1 0)
0 0 1
2. En déduire :
a. Que les colonnes de M forment une base BM de IR3 et que celles de N forment une autre base BN de IR3. (1 point)
Tout ensemble libre de trois vecteurs de ℝ3 est une base de ℝ3 .
Les trois colonnes de M (respectivement de N) sont bien des vecteurs de ℝ3 .
Comme MN = I3, la matrice N est l’inverse de la matrice M (et réciproquement). On en déduit que M et N sont
inversibles et par conséquent qu’elles sont de plein rang.
Les trois colonnes de M (respectivement de N) sont donc trois vecteurs de ℝ3 linéairement indépendants. Elles
1
⁄6 −1⁄ 1 ⁄6
1 1 −1 3
forment donc une base de ℝ : avec BM = {(−2) , (1) , ( 0)} et respectivement BN =
3 1⁄
3 , ( 1⁄3 ) , 1⁄
3 .
1 1 1 1
{(− ⁄2) 0 1
( ⁄2)}
0
b. Les coordonnées du vecteur U = (1) dans chacune de ces bases. (1 point)
2
 Soit V le vecteur des coordonnées de U dans BM, il est tel que : 𝐌𝑉 = 𝑈.
Or 𝐌𝑉 = 𝑈 ⟺ 𝑉 = 𝐌 −𝟏 𝑈 = 𝐍𝑈.
1⁄ − 1⁄ 1⁄
6 3 6 0 0
On en déduit : 𝑉 = 1⁄ 1⁄ 1⁄ (1) = (1)
3 3 3
1 1⁄ 2 1
(− ⁄2 0 2)
 Soit W le vecteur des coordonnées de U dans BN, il est tel que : 𝐍𝑊 = 𝑈.
Or 𝐍𝑊 = 𝑈 ⟺ 𝑊 = 𝐍 −𝟏 𝑈 = 𝐌𝑈.
1 1 −1 0 −1
On en déduit : 𝑊 = (−2 1 0) ( 1) = ( 1 )
1 1 1 2 3

3. Montrer que les vecteurs de BM sont orthogonaux deux à deux. (1 point)


Deux vecteurs sont orthogonaux si leur produit scalaire est nul.
Ainsi :
1 1 1 1
Comme (−2) ∗ (1) = 1 − 2 + 1 = 0, on a : (−2) ⊥ (1).
1 1 1 1
1 −1 1 −1
Comme (−2) ∗ ( 0 ) = −1 + 0 + 1 = 0, on a : (−2) ⊥ ( 0 )
1 1 1 1
1 −1 1 −1
Et comme (1) ∗ ( 0 ) = −1 + 0 + 1 = 0, on a : (1) ⊥ ( 0 ).
1 1 1 1
Les trois vecteurs de BM sont donc orthogonaux deux à deux.

4. Calculer la norme de chacun des vecteurs de BM. (1 point)


1
‖(−2)‖ = √12 + (−2)2 + 12 = √6
1

1
‖(1)‖ = √12 + 12 + 12 = √3
1
−1
‖( 0 )‖ = √(−1)2 + 02 + 12 = √2
1

5. En déduire :
a. une base orthonormée de IR3. (0,5 point)
Une base orthonormée est une base dont les vecteurs sont orthogonaux deux à deux et de norme unitaire.
Les vecteurs de BM sont orthogonaux deux à deux, mais leur norme n’est pas égale à 1.
Pour obtenir une base orthonormée, on divise chacun des vecteurs de BM par sa norme. On en déduit la base
orthonormée :
√6 √3
√2
6 3 −2
√6 √3
B= −3 , 3 , 0
√2
√6 √3 ( 2 )
{( 6 ) ( 3 ) }
0
b. Les coordonnées du vecteur U = (1) dans cette base. (0,5 point)
2
Notons 𝑉1 , 𝑉2 𝑒𝑡 𝑉3 les trois vecteurs de BM respectivement, et 𝑊1 , 𝑊2 𝑒𝑡 𝑊3 les trois vecteurs de B respectivement.
On a :
𝑉1
 𝑊1 = , et donc 𝑉1 = √6𝑊1
√6
𝑉2
 𝑊2 = , et donc 𝑉2 = √3𝑊2
√3
𝑉3
 𝑒𝑡 𝑊3 = , et donc : 𝑉3 = √2𝑊3 .
√2
On sait (question 2b) que 𝑈 = 0𝑉1 + 𝑉2 + 𝑉3 .
On en déduit que 𝑈 = √3𝑊2 + √2𝑊3
0
Les coordonnées de U dans la base B sont donc données par le vecteur ( √3 )
√2
c. Une matrice P telle que P – 1 = 𝐏′ où P’ est la transposée de P. (0,5 point)
Les vecteurs d’une base orthonormée forment une matrice orthogonale dont l’inverse est égale à la transposée. On
a donc :
√6 √3 √2
6 3 2
𝐏= − √6 √3
0
3 3
√6 √3 √2
( 6 3 2 )
EXERCICE 2 (14 points)
1 2 1
Soit f(∙) l’application linéaire de IR3 dans IR3, définie par f(X) = AX, avec A = (2 0 2) .
1 2 𝑎

Partie 1 (2,5 points)


1. Calculer le déterminant de A. (1 point)
Par la méthode des cofacteurs, en développant par rapport à la deuxième ligne et en notant cij le cofacteur du
terme situé ligne i et colonne j
1 2 1
𝐷𝑒𝑡 (2 0 𝑎 ) = 2 × 𝑐21 + 0 × 𝑐22 + 2 × 𝑐23
1 2 1
2 1 1 2
= 2 × (−1)2+1 × 𝐷𝑒𝑡 ( ) + 0 + 2 × (−1)2+3 × 𝐷𝑒𝑡 ( )
2 𝑎 1 2
= 2 × (−1) × (2𝑎 − 2) + 0

On a donc : 𝐷𝑒𝑡(𝐴) = −4𝑎 + 4

2. En déduire :
a. la (ou les) valeur(s) de a pour laquelle (lesquelles) 0 est valeur propre de la matrice A. (0,5 point)
0 est une valeur propre de A si Det(𝐀 − 0𝐈𝟑 ) = Det(𝐀) = 0 ce qui est le cas si 𝑎 = 1.
b. la (ou les) valeur(s) de a pour laquelle (lesquelles) l’application f(∙) est injective, surjective, bijective. (1 point)
Comme l’application 𝑓(⋅) a le même espace d’arrivée que de départ (on dit que c’est un isomorphisme), elle est
injective, surjective et bijective aux mêmes conditions. Il faut pour cela que la matrice soit de plein rang, c’est-à-
dire que son déterminant soit non nul. On doit donc avoir 𝑎 ≠ 1.

Partie 2 : On suppose que a = 1.


1 2 1
A = (2 0 2)
1 2 1
1. Le système AX = Y a-t-il une solution quel que soit le vecteur Y de IR3 (on répondra à cette question sans effectuer
aucun calcul) ? (0,5 point)
Pour 𝑎 = 1, l’application n’est pas sujective. Le système n’admet donc pas toujours une solution. (Il n’en admet une
que si Y appartient à Imf)
2. Sans effectuer aucun calcul, peut-on dire si la matrice A est diagonalisable ? (0,5 point)
Pour a = 1, la matrice A est symétrique. Elle est donc diagonalisable.
3. Déterminer le rang de A. (1 point)
La matrice est d’ordre 3 et n’est pas de plein rang, d’où rang𝐀 < 3.
Or, les deux premières colonnes ne sont pas proportionnelles, d’où rangA ≥ 2.
On a donc : rang𝐀 = 2.
4. En déduire la dimension de l’ensemble Imf, puis donner une base de Imf. (1 point)
Par définition, dim𝐼𝑚𝑓 = rang𝐀. On a donc dim𝐼𝑚𝑓 = 2.
Une base de 𝐼𝑚𝑓 est formée de deux vecteurs linéairement indépendants de Imf. Or ceci est le cas des deux
1 2
premières colonnes de A, qui forment un système libre : {(2) , (0)}.
1 2
5. Quelle est la dimension de kerA ? Déterminer une base de kerA. (1 point)
KerA = kerf. Or, d’après le théorème des dimensions, dim𝐾𝑒𝑟𝑓 = dim ℝ3 − dim𝐼𝑚𝑓.
D’où : dim𝐾𝑒𝑟𝑓 = 3 − 2 = 1.
On pouvait aussi écrire directement :
D’après le théorème des dimensions :
dimkerA = nombre de colonnes de A – rangA,
D’où : dimKerA = 1.
Tout ensemble formé d’un vecteur non nul de kerA est donc une base de kerA.
⃗ 3.
Pour former une base de kerA, il faut donc un vecteur non nul tel que 𝐀𝑋 = 0
1
On peut remarquer que 𝐶1 + 0𝐶2 − 𝐶3 = ⃗03 où 𝐶𝑖 est la 𝑖 è𝑚𝑒 colonne de A. Le vecteur 𝑋 = ( 0 ) appartient donc à
−1
kerA. Comme il est non nul, il forme une base, 𝐵𝑘𝑒𝑟𝐀 , de kerA :
1
𝐵𝑘𝑒𝑟𝐀 = {( 0 )}
−1

6. Déduire de ce qui précède une valeur propre de A . (0,5 point)


Comme dimkerA = 1, il existe un vecteur P non nul tel que AP = 0P = ⃗0. Le réel 0 est donc une valeur propre de A.
Remarque : on retrouve ici le résultat vu partie 1 question 1 que si 𝑎 = 1, 0 est une valeur propre de A.
7. Soit la matrice B = A +2I3, où I3 est la matrice identité d’ordre 3 :
a. Déterminer le rang de B. (0,5 point)
3 2 1
𝐁 = 𝐀 + 2𝐈𝟑 = (2 2 2)
1 2 3

On remarque que 𝐶1 − 2𝐶2 + 𝐶3 = 03 où 𝐶𝑖 est la 𝑖 è𝑚𝑒
colonne de B. On en déduit que 𝑟𝑎𝑛𝑔𝐁 < 3. Comme les
deux premières colonnes de 𝐁 ne sont pas proportionnelles, on peut conclure que 𝑟𝑎𝑛𝑔𝐁 = 2.
b. En déduire une valeur propre de la matrice A. (0,5 point)
Comme la matrice 𝐁 n’est pas de plein rang, on en déduit que son déterminant est nul. Or si 𝐷𝑒𝑡(𝐀 + 𝟐𝐈𝟑 ) = 0, cela
implique que −2 est une valeur propre de A.
8. Soit l’ensemble E = {X ∈ IR3/ f(X) =4X}.
a. Montrer que E est un sous-espace vectoriel de IR3. (1 point)
METHODE 1
E est un sous-espace vectoriel de IR3 s’il est une partie non vide de IR3 et s’il est stable pour la somme vectorielle
et l’homothétie.
1 : E est une partie de IR3 car ses vecteurs sont des vecteurs de IR3.
2 : E est non vide car il contient le vecteur nul de IR3 : comme f(∙) est une application linéaire de IR3 dans IR3 , on a
⃗ 3 )= ⃗03 . D’où : f(0
f(0 ⃗ 3 )= 4 × ⃗03 .
3 : Stabilité pour la somme vectorielle. Soient X et X’ deux vecteurs de E. Montrons alors que X + X’ Є E.
X Є E et X’ Є E, on a donc f(X) = 4X et f(X’) = 4X’.
On a donc 4X+(4X’) = f(X)+f(X’)
Ce qui donne 4(𝑋 + 𝑋 ′ ) = 𝑓(𝑋 + 𝑋 ′ ) puisque f(∙) est une application linéaire.
On a donc bien : 𝑋 + 𝑋 ′ Є E ; E est stable pour la somme vectorielle.
4 : Stabilité pour l’homothétie. Soit un vecteur X de E et λ un réel. Montrons que λX Є E.
X Є E, on a donc f(X) = 4𝑋.
D’où : λf(X) = λ(4𝑋).
Ce qui donne : f(λX) = 4(λ𝑋) puisque f(∙) est linéaire.
On a donc bien : λ𝑋 Є E ; E est stable pour la somme l’homothétie.
Conclusion : E est un sous-espace vectoriel de IR3.

METHODE 2
De : f(X) = 4𝑋, ou encore, de AX = 4𝑋,
on déduit :
[1] ⃗
(A -4I)X = 0
L’ensemble E est donc ker(A-4I). C’est donc un sous-espace vectoriel de l’espace de départ de l’application
linéaire g(∙) définie par g(X) = (A -4I)X, qui est IR3 puisque A – 4I a trois colonnes.
b. Quelle est la dimension de cet espace vectoriel ? (0,5 point)
Suite la de méthode 2 de la question prédécente :
Comme :
−3 2 1
Rang(A -4I) = rang ( 2 −4 2) = 2 car
1 2 −3

 la Somme des trois colonnes est égale au vecteur nul;

 les deux premières colonnes ne sont pas proportionnelles

D’où : dimker(A -4I) = nombre de colonnes de (A -4I) - rang(A -4I) = 3 – 2 = 1.


Conclusion : dimE = 1.

c. En déduire une valeur propre de la matrice A. (0,5 point)


Comme dimker(A-4I) = 1, il existe un vecteur P non nul tel que (A -4I)P = ⃗0 donc tel que AP = 4𝑃. On en déduit
que 4 est une valeur propre de A.

9. Calculer la trace de la matrice A et vérifier sur le résultat que vous obtenez est cohérent avec vos résultats
précédents. (1 point)
 𝑇𝑟(𝐀) = 1 + 0 + 1=2 (somme des termes de la diagonale principale de A)
 Comme A est une matrice d’ordre 3, elle a trois valeurs propres. La somme des valeurs propres de A est donc
0 − 2 + 4 = 1(trois valeurs propres déterminées dans les questions précédentes).
 L’égalité somme des valeurs propres = trace est donc bien vérifiée.

10. Montrer que les colonnes de la matrice M étudiée dans l’exercice 1 sont des vecteurs propres de A en précisant pour
chacun d’eux la valeur propre de A à laquelle il est associé. (1,5 point)

1 2 1 1 −2 1
 (2 0 2) (−2) = ( 4 ) = −2 (−2).
1 2 1 1 −2 1
1
Le vecteur (−2) est donc un vecteur propre de A associé à la valeur propre -2.
1
1 2 1 1 4 1
 (2 0 2) (1) = (4) = 4 (1).
1 2 1 1 4 1
1
Le vecteur (1) est donc un vecteur propre de A associé à la valeur propre 4.
1
1 2 1 −1 0 −1
 ( 2 0 2) ( 0 ) = ( 0 ) = 0 ( 0 )
1 2 1 1 0 1
−1
Le vecteur ( 0 ) est donc un vecteur propre de A associé à la valeur propre 0.
1
1 1 −1
Les trois colonnes (−2), (1) et ( 0 ) de la matrice M sont donc bien des vecteurs propres de A
1 1 1
associés aux valeurs propres – 2, 4 et 0 respectivement.

11. En déduire que l’on peut écrire A sous la forme : MDN, où M et N sont les matrices de l’exercice 1 est où D est une
matrice diagonale que l’on précisera. (1 point)
 La matrice A on l’a vu est diagonalisable puisqu’elle est symétrique.
 On a donc A = MDM – 1, où D est une matrice diagonale des valeurs propres de A et où M est une matrice
de vecteurs propre de A correspondante.
 On a vu que la matrice M de l’exercice 1 était une matrice de vecteur propres de A. Comme la matrice N
de l’exercice 1 est l’inverse de M, on a donc : A = MDN.
 Pour déterminer D il faut prendre garde à l’ordre des valeurs propres en cohérence avec l’ordre des
vecteurs propres dans M :
−2 0 0
𝐃 = ( 0 4 0)
0 0 0

12. Peut-on écrire : A = PD𝐏′ où P est la matrice définie dans l’exercice 1 et P’ sa transposée ? (0,5 point)
Si M est une matrice de vecteurs propres de A, alors P l’est aussi car chacune de ses colonnes est définie
proportionnellement à la colonne correspondante dans M. On a donc bien 𝐀 = 𝐏𝐃𝐏 −𝟏 et comme 𝐏 −𝟏 = 𝐏′ (voir
exercice 1), on peut écrire 𝐀 = 𝐏𝐃𝐏 ′ .
SUJET 4

EXERCICE 1 (6 points) – Soient les matrices :

−1 1 1
− 1⁄2 0 1⁄
2
A=( 0 −2 1) et B = ( 1⁄ − 1⁄3 1⁄ ).
6 6
1 1 1 1⁄ 1⁄ 1⁄
3 3 3

1. Effectuer le produit AB. (0,5 point)


1 0 0
AB = (0 1 0)
0 0 1
2. En déduire :
a. Que les colonnes de A forment une base BA de IR3 et que celles de B forment une autre base BB de IR3. (1 point)
Tout ensemble libre de trois vecteurs de ℝ3 est une base de ℝ3 .
Les trois colonnes de A (respectivement de B) sont bien des vecteurs de ℝ3 .
Comme AB = I3, la matrice B est l’inverse de la matrice A (et réciproquement). On en déduit que A et B sont
inversibles et par conséquent qu’elles sont de plein rang.
Les trois colonnes de A (respectivement de B) sont donc trois vecteurs de ℝ3 linéairement indépendants. Elles
1
− ⁄2 0 1 ⁄2
−1 1 1
−1⁄
forment donc une base de ℝ : avec BA = {( 0) , (−2) , (1)} et respectivement BB =
3 1⁄
6 , ( 3) , 1⁄
6 .
1 1 1 1⁄ 1⁄ 1
{( 3 ) 3 ( ⁄3)}
1
b. Les coordonnées du vecteur U = (2) dans chacune de ces bases. (1 point)
0
 Soit V le vecteur des coordonnées de U dans BA, il est tel que : 𝐀𝑉 = 𝑈.
Or 𝐀𝑉 = 𝑈 ⟺ 𝑉 = 𝐀−𝟏 𝑈 = 𝐁𝑈.
− 1⁄2 0 1⁄2 −
1
1 2
On en déduit : 𝑉 = 1⁄ − 1⁄ 1⁄ (2) = ( 1)
6 3 6 −
0 2
1 1⁄ 1⁄
( ⁄3 3 3) 1
 Soit W le vecteur des coordonnées de U dans BB, il est tel que : 𝐁𝑊 = 𝑈.
Or 𝐁𝑊 = 𝑈 ⟺ 𝑊 = 𝐁 −𝟏 𝑈 = 𝐀𝑈.
−1 1 1 1 1
On en déduit : 𝑊 = ( 0 −2 1) (2) = (−4)
1 1 1 0 3

3. Montrer que les vecteurs de BA sont orthogonaux deux à deux. (1 point)


Deux vecteurs sont orthogonaux si leur produit scalaire est nul.
Ainsi :
−1 1 −1 1
Comme ( 0 ) ∗ (−2) = −1 + 0 + 1 = 0, on a : ( 0 ) ⊥ (−2).
1 1 1 1
−1 1 −1 1
Comme ( 0 ) ∗ (1) = −1 + 0 + 1 = 0, on a : ( 0 ) ⊥ (1).
1 1 1 1
1 1 1 1
Et comme (−2) ∗ (1) = 1 − 2 + 1 = 0, on a : (−2) ⊥ (1)
1 1 1 1
Les trois vecteurs de BA sont donc orthogonaux deux à deux.

4. Calculer la norme de chacun des vecteurs de BA. (1 point)


−1
‖( 0 )‖ = √(−1)2 + 02 + 12 = √2
1
1
‖(−2)‖ = √12 + (−2)2 + 12 = √6
1

1
‖(1)‖ = √12 + 12 + 12 = √3
1

5. En déduire :
a. une base orthonormée de IR3. (0,5 point)
Une base orthonormée est une base dont les vecteurs sont orthogonaux deux à deux et de norme unitaire.
Les vecteurs de BA sont orthogonaux deux à deux, mais leur norme n’est pas égale à 1.
Pour obtenir une base orthonormée, on divise chacun des vecteurs de BM par sa norme. On en déduit la base
orthonormée :
√6 √3
√2
− 6 3
2
√6 √3
B= 0 , − ,
3 3
√2
√6 √ 3
( 2 ) (
{ 6 ) ( 3 )}
1
b. Les coordonnées du vecteur U = (2) dans cette base. (0,5 point)
0
Notons 𝑉1 , 𝑉2 𝑒𝑡 𝑉3 les trois vecteurs de BA respectivement, et 𝑊1 , 𝑊2 𝑒𝑡 𝑊3 les trois vecteurs de B respectivement.
On a :
𝑉1
 𝑊1 = , et donc 𝑉1 = √2𝑊1
√2
𝑉2
 𝑊2 = , et donc 𝑉2 = √6𝑊2
√6
𝑉3
 𝑒𝑡 𝑊3 = , et donc : 𝑉3 = √3𝑊3 .
√3
1 1
On sait (question 2b) que 𝑈 = − 𝑉1 − 𝑉2 + 𝑉3 .
2 2
√2 √6
On en déduit que 𝑈 = − 𝑊1 − 𝑊2 + √3𝑊3
2 2
√2

2
Les coordonnées de U dans la base B sont donc données par le vecteur √6

2

( √3 )
c. Une matrice C telle que C–1
= 𝐂′ où C’ est la transposée de C. (0,5 point)
Les vecteurs d’une base orthonormée forment une matrice orthogonale dont l’inverse est égale à la transposée. On
a donc :
√2 √6 √3

2 6 3
𝐂= √6 √3
0 −
3 3
√2 √6 √3
( 2 6 3 )
EXERCICE 2 (14 points)
2 1 0
Soit f(∙) l’application linéaire de IR3 dans IR3, définie par f(X) = MX, avec M = (1 1 𝑎).
0 1 2

Partie 1 (2,5 points)


3. Calculer le déterminant de M. (1 point)
Par la méthode des cofacteurs, en développant par rapport à la première colonne et en notant cij le cofacteur du
terme situé ligne i et colonne j
2 1 0
𝐷𝑒𝑡 (1 1 𝑎 ) = 2 × 𝑐11 + 1 × 𝑐21 + 0 × 𝑐31
0 1 2
1 𝑎 1 0
= 2 × (−1)1+1 × 𝐷𝑒𝑡 ( ) + 1 × (−1)2+1 × 𝐷𝑒𝑡 ( )+0
1 2 1 2
= 2 × 1 × (2 − 𝑎) + 1 × (−1) × (2)

On a donc : 𝐷𝑒𝑡(𝐌) = 2 − 2𝑎

4. En déduire :
a. la (ou les) valeur(s) de a pour laquelle (lesquelles) 0 est valeur propre de la matrice M. (0,5 point)
0 est une valeur propre de M si Det(𝐌 − 0𝐈𝟑 ) = Det(𝐌) = 0 ce qui est le cas si 𝑎 = 1.
b. la (ou les) valeur(s) de a pour laquelle (lesquelles) l’application f(∙) est injective, surjective, bijective. (1 point)
Comme l’application 𝑓(⋅) a le même espace d’arrivée que de départ (on dit que c’est un isomorphisme), elle est
injective, surjective et bijective aux mêmes conditions. Il faut pour cela que la matrice soit de plein rang, c’est-à-
dire que son déterminant soit non nul. On doit donc avoir 𝑎 ≠ 1.

Partie 2 : On suppose que a = 1.


2 1 0
𝐌 = (1 1 1)
0 1 2
1. Le système MX = Y a-t-il une solution quel que soit le vecteur Y de IR3 (on répondra à cette question sans effectuer
aucun calcul) ? (0,5 point)
Pour 𝑎 = 1, l’application n’est pas sujective. Le système n’admet donc pas toujours une solution. (Il n’en admet une
que si Y appartient à Imf)
2. Sans effectuer aucun calcul, peut-on dire si la matrice M est diagonalisable ? (0,5 point)
Pour a = 1, la matrice M est symétrique. Elle est donc diagonalisable.
3. Déterminer le rang de M. (1 point)
La matrice est d’ordre 3 et n’est pas de plein rang, d’où rang𝐌 < 3.
Or, les deux premières colonnes ne sont pas proportionnelles, d’où rangM ≥ 2.
On a donc : rang𝐌 = 2.
4. En déduire la dimension de l’ensemble Imf, puis donner une base de Imf. (1 point)
Par définition, dim𝐼𝑚𝑓 = rang𝐌. On a donc dim𝐼𝑚𝑓 = 2.
Une base de 𝐼𝑚𝑓 est formée de deux vecteurs linéairement indépendants de Imf. Or ceci est le cas des deux
2 1
premières colonnes de M, qui forment un système libre : {(1) , (1)}.
0 1
5. Quelle est la dimension de kerM ? Déterminer une base de kerM. (1 point)
KerM = kerf. Or, d’après le théorème des dimensions, dim𝐾𝑒𝑟𝑓 = dim ℝ3 − dim𝐼𝑚𝑓.
D’où : dim𝐾𝑒𝑟𝑓 = 3 − 2 = 1.
On pouvait aussi écrire directement :
D’après le théorème des dimensions :
dimkerM = nombre de colonnes de M – rangM,
D’où : dimKerM = 1.
Tout ensemble formé d’un vecteur non nul de kerM est donc une base de kerM.
Pour former une base de kerM, il faut donc un vecteur non nul tel que 𝐌𝑋 = ⃗03.
1
On peut remarquer que 𝐶1 − 2𝐶2 + 𝐶3 = ⃗03 où 𝐶𝑖 est la 𝑖 è𝑚𝑒 colonne de M. Le vecteur 𝑋 = (−2) appartient donc à
1
kerM. Comme il est non nul, il forme une base, 𝐵𝑘𝑒𝑟𝐌 , de kerM :
1
𝐵𝑘𝑒𝑟𝐌 = {(−2)}
1

6. Déduire de ce qui précède une valeur propre de M . (0,5 point)


Comme dimkerM = 1, il existe un vecteur P non nul tel que MP = 0P = 0 ⃗ . Le réel 0 est donc une valeur propre de M.
Remarque : on retrouve ici le résultat vu partie 1 question 1 que si 𝑎 = 1, 0 est une valeur propre de M.
7. Soit la matrice N = M – 2I3, où I3 est la matrice identité d’ordre 3 :
c. Déterminer le rang de N. (0,5 point)
0 1 0
𝐍 = 𝐌 − 2𝐈𝟑 = (1 −1 1)
0 1 0

On remarque que 𝐶1 + 0𝐶2 − 𝐶3 = 03 où 𝐶𝑖 est la 𝑖 è𝑚𝑒
colonne de N. On en déduit que 𝑟𝑎𝑛𝑔𝐍 < 3. Comme les
deux premières colonnes de 𝐍 ne sont pas proportionnelles, on peut conclure que 𝑟𝑎𝑛𝑔𝐍 = 2.
d. En déduire une valeur propre de la matrice M. (0,5 point)
Comme la matrice 𝐍 n’est pas de plein rang, on en déduit que son déterminant est nul. Or si 𝐷𝑒𝑡(𝐌 − 2𝐈𝟑 ) = 0, cela
implique que 2 est une valeur propre de M.
8. Soit l’ensemble E = {X ∈ IR3/ f(X) = 3X}.
d. Montrer que E est un sous-espace vectoriel de IR3. (1 point)
METHODE 1
E est un sous-espace vectoriel de IR3 s’il est une partie non vide de IR3 et s’il est stable pour la somme vectorielle
et l’homothétie.
1 : E est une partie de IR3 car ses vecteurs sont des vecteurs de IR3.
2 : E est non vide car il contient le vecteur nul de IR3 : comme f(∙) est une application linéaire de IR3 dans IR3 , on a
⃗ 3 )= ⃗03 . D’où : f(0
f(0 ⃗ 3 )= 30
⃗ 3.
3 : Stabilité pour la somme vectorielle. Soient X et X’ deux vecteurs de E. Montrons alors que X + X’ Є E.
X Є E et X’ Є E, on a donc f(X) = 3X et f(X’) =3X’.
On a donc 3X+(3X’) = f(X)+f(X’)
Ce qui donne 3(𝑋 + 𝑋 ′ ) = 𝑓(𝑋 + 𝑋 ′ ) puisque f(∙) est une application linéaire.
On a donc bien : 𝑋 + 𝑋 ′ Є E ; E est stable pour la somme vectorielle.
4 : Stabilité pour l’homothétie. Soit un vecteur X de E et λ un réel. Montrons que λX Є E.
X Є E, on a donc f(X) = 3𝑋.
D’où : λf(X) = λ(3𝑋).
Ce qui donne : f(λX) = 3(λ𝑋) puisque f(∙) est linéaire.
On a donc bien : λ𝑋 Є E ; E est stable pour la somme l’homothétie.
Conclusion : E est un sous-espace vectoriel de IR3.

METHODE 2
De : f(X) = 3𝑋, ou encore, de MX = 3𝑋,
on déduit :
[1] ⃗
(M -3I)X = 0
L’ensemble E est donc ker(M -3I). C’est donc un sous-espace vectoriel de l’espace de départ de l’application
linéaire g(∙) définie par g(X) = (M -3I)X, qui est IR3 puisque M -3I a trois colonnes.
e. Quelle est la dimension de cet espace vectoriel ? (0,5 point)
Suite la de méthode 2 de la question prédécente :
Comme :
−1 1 0
Rang(M -3I) = rang ( 1 −2 1) = 2 car
0 1 −1

 la Somme des trois colonnes est égale au vecteur nul.

 Les deux premières colonnes ne sont pas proportionnelles

D’où : dimker(M -3I) = nombre de colonnes de (M -3I) - rang(M -3I) = 3 – 2 = 1.


Conclusion : dimE = 1.

f. En déduire une valeur propre de la matrice A. (0,5 point)


Comme dimker(M -3I) = 1, il existe un vecteur P non nul tel que (M -3I)P = ⃗0 donc tel que MP = 3𝑃. On en déduit
que 3 est une valeur propre de M.

9. Calculer la trace de la matrice M et vérifier sur le résultat que vous obtenez est cohérent avec vos résultats
précédents. (1 point)
 𝑇𝑟(𝐌) = 2 + 1 + 2 = 5 (somme des termes de la diagonale principale de M)
 Comme M est une matrice d’ordre 3, elle a trois valeurs propres. La somme des valeurs propres de M est
donc 0 + 2 + 3 = 5(trois valeurs propres déterminées dans les questions précédentes).
 L’égalité somme des valeurs propres = trace est donc bien vérifiée.

10. Montrer que les colonnes de la matrice A étudiée dans l’exercice 1 sont des vecteurs propres de M en précisant pour
chacun d’eux la valeur propre de M à laquelle il est associé. (1,5 point)

2 1 0 −1 −2 −1
 (1 1 1) ( 0 ) = ( 0 ) = 2 ( 0 ).
0 1 2 1 2 1
−1
Le vecteur ( 0 ) est donc un vecteur propre de M associé à la valeur propre 2.
1
2 1 0 1 0 1
 (1 1 1) (−2) = (0) = 0 (−2)
0 1 2 1 0 1
1
Le vecteur (−2) est donc un vecteur propre de M associé à la valeur propre 0. (mais on avait déjà
1
rencontré ce vecteur plus haut).
2 1 0 1 3 1
 (1 1 1) (1) = (3) = 3 (1)
0 1 2 1 3 1
1
Le vecteur (1) est donc un vecteur propre de M associé à la valeur propre 3.
1
−1 1 1
Les trois colonnes ( 0 ) , (−2) et (1) de la matrice A sont donc bien des vecteurs propres de M
1 1 1
associés aux valeurs propres 2, 0 et 3 respectivement.

11. En déduire que l’on peut écrire M sous la forme : ADB, où A et B sont les matrices de l’exercice 1 est où D est une
matrice diagonale que l’on précisera. (1 point)
 La matrice M on l’a vu est diagonalisable puisqu’elle est symétrique.
 On a donc M = ADA – 1, où D est une matrice diagonale des valeurs propres de M et où A est une matrice
de vecteurs propre de M correspondante.
 On a vu que la matrice A de l’exercice 1 était une matrice de vecteur propres de M. Comme la matrice B
de l’exercice 1 est l’inverse de A, on a donc : M = ADB.
 Pour déterminer D il faut prendre garde à l’ordre des valeurs propres en cohérence avec l’ordre des
vecteurs propres dans A :
2 0 0
𝐃 = (0 0 0 )
0 0 3

12. Peut-on écrire : M = CD𝐂′ où C est la matrice définie dans l’exercice 1 et C’ sa transposée ? (0,5 point)
Si A est une matrice de vecteurs propres de M, alors C l’est aussi car chacune de ses colonnes est définie
proportionnellement à la colonne correspondante dans A. On a donc bien M = CD𝐂 −𝟏 et comme C – 1 = 𝐂′
(voir exercice 1), on peut écrire M = CD𝐂 ′ .
UNIVERSITE PARIS 1 PANTHEON-SORBONNE
Licence de Sciences Economiques – deuxième année
Examen du 13 janvier 2017 – 15h-17h
SUJET 1
Eléments de correction

Exercice 1
1 3 1
Soit la matrice " = $−2 −4 −1+.
2 3 0

I. Etude de l’application linéaire ,(. ) définie par ,(0) = 10. (4 points)


1. Déterminer la (les) solution(s) du système "2 = 0 345 . (1 point)
1 3 1 67 0
On applique la méthode du pivot à la matrice élargie du système $−2 −4 −1+ $68 + = $0+, de
2 3 0 65 0
façon à diagonaliser la matrice A des coefficients dans la matrice élargie 9":0 345 ; :
1 3 1 0 =7 1 3 1 0 =7 ∶ pivot 1 3 1 0 =7 ∶ pivot
%
$−2 −4 −1<0+ =8 → $0 2 1<0+ =8 = =8 + 2=7 → $0 2 1<0+ =%8 ∶ 2é() pivot
%
2 3 0 0 =5 0 −3 −2 0 =5 = =5 − 2=7 0 0 −1 0 =%%5 = 2=%5 + 3 =%8
On revient à l’écriture sous forme de système :
67 + 368 + 65 = 0 67 = 0
* 268 + 65 = 0 ⟹ *68 = 0
−65 = 0 65 = 0
Le système "2 = 3045 admet une solution unique 2 = 0 345 .

2. En déduire le rang de l’application linéaire ,(. ). (0,5 point)


Rangf = rangA.
Le rang d’une matrice est égal au nombre maximum de colonnes (ou de lignes) linéairement
indépendantes que cette matrice comporte.
Les trois colonnes de " sont linéairement indépendantes puisque l’unique solution du système
"2 = 3045 est 0
345 . On en déduit que rangf = -./0" = 3.

3. Définir l’image d’une application linéaire. Quelle est l’image de ,(⋅) ? (1 point)
L’image d’une application linéaire ,(⋅) est l’ensemble des images par ,(⋅) des vecteurs de son
ensemble de départ (ou l’ensemble des vecteurs de l’ensemble d’arrivée qui ont au moins un
antécédent par ,(⋅)). C’est un sous-espace vectoriel de l’ensemble d’arrivée (ici ℝ5 ).
Ici, 34565, = -./0, = 3 78 345ℝ5 = 3 : on en déduit que 65, est l’ensemble d’arrivée ℝ5 tout
entier. 65,= ℝ5 .

4. Définir le noyau d’une application linéaire. Quel est le noyau de ,(⋅) ? (1 point)
Le noyau d’une application linéaire ,(⋅) est l’ensemble des vecteurs de l’ensemble de départ qui ont
pour image par ,(⋅) le vecteur nul. C’est donc l’ensemble des vecteurs X vérifiant le système
"2 = 3045. D’où : 97-, = { 0
345 } (voir réponse à la question 1.).

5. L’application ,(⋅) est-elle injective ? surjective ? bijective ? (0,5 point)


-./0, = dim(7/>75?@7 37 3éA.-8) = dim(7/>75?@7 3 % .--4Bé7).
On en déduit que ,(⋅) est injective, surjective et bijective.

II. Diagonalisation de la matrice 1 (6 points)


On notera λ7 , λ8 et λ5 ses trois valeurs propres.
1. Déterminer le rang de la matrice (" + D). (0,5 point)
2 3 1
-./0(" + D) = -./0 $−2 −3 −1+ = 1
2 3 1
Car les trois colonnes de la matrice (" + D) sont proportionnelles et la matrice est non nulle.
2. En déduire la dimension de E7-(F + 6). (0,5 point)
Selon de théorème des dimensions, quelle que soit la matrice carrée M, on a :
rangM + dimkerM = nombre de colonnes de M.
En posant M = A + I, on a donc :
dim 97-(" + D) = /G5?-7 37 HG@G//7> 37 (" + D) − -./0(" + D) = 2

3. Déterminer une base de E7-(" + D). (1 point)


Pour former une base de 97-(" + D) il faut deux vecteurs libres de 97-(" + D).
1 0
Par exemple, les vecteurs $ 0+ et $ 1+ ne sont pas proportionnels et vérifient :
−2 −3
2 3 1 1 0 2 3 1 0 0
$−2 −3 −1+ $ 0+ = $0+ et $−2 −3 −1+ $ 1+ = $0+
2 3 1 −2 0 2 3 1 −3 0

1 0
Une base de 97-, est donc ℬJ)KL = *$ 0+ , $ 1+N
−2 −3

4. Quel est le lien entre la dimension du sous-espace propre OP associé à la valeur propre Q et
l’ordre de multiplicité de Q ? (0,5 point)
345OP = 34597-(" − QD) ≤ordre de multiplicité de Q

5. En déduire les valeurs de λ7 et de λ8 . (0,5 point)


• Comme (" + D) est singulière, Sé8(" + D) = 0 et −1 est une valeur propre de ".
• Comme S45OT7 =2, la multiplicité algébrique de λ = −1 est au moins égal à 2.
On en déduit que l’on peut définir λ7 = −1 et λ8 = −1.

6. Calculer le déterminant de " en utilisant la méthode de Sarrus. (1 point)


1 3 1
Sé8 $−2 −4 −1+ = (1 × (−4) ×0)+( 3 × (−1) × 2) + (1 × (−2) × 3)
2 3 0
−(1 × (−4) × 2) − (1 × (−1) × 3) − (3 × (−2) × 0)
= −6 − 6 + 8 + 3 = −1

7. En déduire la valeur de λ5 . (0,5 point)


Par propriété (le produit des valeurs propres d’une matrice est égal au déterminant de cette
T7
matrice), on a : λ7 × λ8 × λ5 = Sé8("). D’où : λ5 = (X ×X ) = −1.
Y Z

8. Vos résultats sont-ils compatibles avec la trace de " ? (0,5 point)


Par propriété (la somme des valeurs propres d’une matrice est égal à la trace de cette matrice), on
a : λ7 + λ8 + λ5 = Tr("). Ici : λ7 + λ8 + λ5 = −3.
Or Tr(") = 1 − 4 + 0 = −3 (puisque la trace d’une matrice carrée est égale au produit de ses
termes diagonaux).
Les résultats sont donc cohérents

9. La matrice " est-elle diagonalisable ? (1 point)


La matrice " n’est pas diagonalisable car elle admet une valeur propre triple dont le sous-espace
propre est de dimension 2 seulement. On ne peut pas trouver une matrice de vecteurs propres
régulière (et donc inversible).

III. Matrice représentative de ,(⋅) dans une autre base (5 points)

0 −1 0 0 −1 0
On considère le système S = *$ 1+ , $ 1+ , $ 0+N et la matrice ] = $ 1 1 0+
−3 −1 −1 −3 −1 −1
1. Calculer le déterminant de ] en utilisant une autre méthode que celle de Sarrus. (0,5 point)
Méthode des cofacteurs en développant par rapport à la colonne 3 :
0 −1
Sé8(]) = ?55 H55 = −1 × (−1)5^5 × Sé8 _ ` = −1 × 1 = −1
1 1

2. Démontrer que a est une base de ℝ5 . (1 point)


Une base de ℝ5 est formée de 3 vecteurs libres de ℝ5
• Les trois vecteurs de a sont des vecteurs de ℝ5
• Sé8(]) ≠ 0 ⟹ ] est régulière ⟹ les colonnes de ] (qui sont les vecteurs de S) sont
linéairement indépendantes.
Le système a est donc une base de ℝ5 .

3. Déterminer la matrice c de ,(. ) par rapport à la base a. (1,5 point)


Notons c = (d7 d8 d5 ) où Ci donne les coordonnées, dans la base S, de l’image par ,(∙) du ième
vecteur de S.
0 1 3 1 0 0 0 −1
• f $ 1+ = $−2 −4 −1+ $ 1+ = $−1+ = −1 × $ 1+ ⟹ d7 = $ 0+
−3 2 3 0 −3 3 −3 0
−1 1 3 1 −1 1 −1 0
• , $ 1+ = $−2 −4 −1+ $ 1+ = $−1+ = −1 × $ 1+ ⟹ d8 = $−1+
−1 2 3 0 −1 1 −1 0

0 1 3 1 0 −1 −1 0 0
• , $ 0+ = $−2 −4 −1+ $ 0+ = $ 1+ = 1 × $ 1+ − 1 $ 0+ ⟹ d5 = $ 1+
−1 2 3 0 −1 0 −1 −1 −1
−1 0 0
On a donc c = $ 0 −1 1+
0 0 −1

1 1 0
4. Effectuer le produit ]f, où f = $−1 0 0+. Qu’en déduisez-vous ? (1 point)
−2 −3 −1
0 −1 0 1 1 0 1 0 0
]f = $ 1 1 0+ $−1 0 0+ = $0 1 0+
−3 −1 −1 −2 −3 −1 0 0 1

On en déduit que f = ] T7

5. Comment déterminer la matrice c à partir des matrices ", B et C ? (1 point)


c = ]T7 "] = f"]

Exercice 2 (5 points)
1
Soit le vecteur g7 = $1+.
0

1. Déterminer l’ensemble O7 des vecteurs de ℝ5 orthogonaux à g7. (1 point)


67
Les vecteurs de ℝ orthogonaux à g7 sont les vecteurs 2 = $68 + tels que 2 ∗ g7 = 2 % g7 = 0, c’est-à-
5
65
dire les vecteurs tels que 67 + 68 = 0 ⟹ 68 = −67.
67 1 0
2 ∈ O7 ⟺ 2 = $−67 + = 67 $−1+ + 65 $0+
65 0 1
1 0
On en déduit que E1 est le sous-espace vectoriel de ℝ5 engendré par *$−1+ , $0+N
0 1
1
2. Vérifier que g8 = $−1+ ∈ O7 . (0,5 point)
1
g7 ∗ g8 = 1 × 1 + 1 × (−1) + 0 × 1 = 0. Donc g8 ∈ O7 .

3. Déterminer un vecteur g5 de O7 orthogonal à g8 . (1 point)


67
g ∈ O7 ⟺ 67 + 68 = 0
g5 = $68 + tel que n 5
65 g5 ⊥ g8 ⟺ g5 ∗ g8 = 0 ⟺ 67 − 68 + 65 = 0
6 + 68 = 0
g5 vérifie donc le système n 7
67 − 68 + 65 = 0
67 = −68
Ce qui donne : p6 = 6 − 6 = 26
5 8 7 8
Par exemple, pour 68 = −1, on a 67 = 1 78 65 = −2 ce qui donne :
1
g5 = $−1+
−2

4. Calculer les normes des vecteurs g7, g8 et g5 . (1,5 point)


• ‖g7 ‖ = √18 + 18 + 08 = √2
• ‖g8 ‖ = s18 + (−1)8 + 18 = √3
• ‖g5 ‖ = s18 + (−1)8 + (−2)8 = √6

5. Déduire du système {g7 , g8 , g5 } une base orthonormée de ℝ5 . (1 point)

w √2 √3 √6 Ä
u
uz 2 } z 3} z 6 }u u
y | y |
ℬ= y √2|
y | , y− √3| , y− √6|
vy 2 | y 3| y 6 |ü
u
u √3 √6 uu
tx 0 { x 3{ −
x 3 {~
UNIVERSITE PARIS 1 PANTHEON-SORBONNE
Licence de Sciences Economiques – deuxième année
Examen du 13 janvier 2017 – 15h-17h
SUJET 2
Eléments de correction

Exercice 1
−1 3 1
Soit la matrice " = $−2 −6 −1*.
2 3 −2

I. Etude de l’application linéaire +(∙), de ℝ0 dans ℝ0 , définie par +(1) = "1. (4 points)
1. Déterminer la (les) solution(s) du système "2 = 0 456 . (1 point)
−1 3 1 78 0
On applique la méthode du pivot à la matrice élargie du système $−2 −6 −1* $79 * = $0* de
2 3 −2 76 0
façon à diagonaliser la matrice des coefficients dans la matrice élargie :";0 456 <:
−1 3 1 0 >8 −1 3 1 0 >8 ∶ pivot −1 3 1 0 >8 ∶ pivot
'
$−2 −6 −1=0* >9 → $ 0 −12 −3=0* >9 = >9 − 2>8 → $ 0 −12 −3=0* >'9 ∶ 2é*+ pivot
2 3 −2 0 >6 0 9 0 0 >'6 = >6 + 2>8 0 0 −9 0 >''6 = 4>'6 + 3 >'9
On revient à l’écriture sous forme de système :
−78 + 379 + 76 = 0 78 = 0
- −1279 − 376 = 0 ⟹ -79 = 0
−976 = 0 76 = 0
Le système "2 = 4056 admet une solution unique 2 = 0 456 .

2. En déduire le rang de l’application linéaire /(∙). (0,5 point)


Rangf = rangA.
Le rang d’une matrice est égal au nombre maximum de colonnes (ou de lignes) linéairement
indépendantes que cette matrice comporte.
Les 3 colonnes de " sont linéairement indépendantes puisque l’unique solution du système
"2 = 4056 est 0
456 . On en déduit que rangf = 0123" = 3.

3. Définir l’image d’une application linéaire. Quelle est l’image de /(∙) ? (1 point)
L’image d’une application linéaire /(⋅) est l’ensemble des images par /(⋅) des vecteurs de son
ensemble de départ (ou l’ensemble des vecteurs de l’ensemble d’arrivée qui ont au moins un
antécédent par /(⋅)). C’est un sous-espace vectoriel de l’ensemble d’arrivée (ici ℝ6 ).
Ici, 56787/ = 0123/ = 3 9: 567ℝ6 = 3 : on en déduit que 87/ est l’ensemble d’arrivée ℝ6 tout
entier. 87/= ℝ6 .

4. Définir le noyau d’une application linéaire. Quel est le noyau de /(∙) ? (1 point)
Le noyau d’une application linéaire /(⋅) est l’ensemble des vecteurs de l’ensemble de départ qui ont
pour image par /(⋅) le vecteur nul. C’est donc l’ensemble des vecteurs X vérifiant le système
"2 = 4056 . D’où : ;90/ = { 0
456 } (voir réponse à la question 1.).

5. L’application /(∙) est-elle injective ? surjective ? bijective ? (0,5 point)


0123/ = dim(92@97AB9 59 5éC10:) = dim(92@97AB9 5 ' 1006Dé9).
On en déduit que /(⋅) est injective, surjective et bijective.

II. Diagonalisation de la matrice " (6 points)


On notera λ8 , λ9 et λ6 les trois valeurs propres de la matrice A.
1. Déterminer le rang de la matrice (" + 3F). (0,5 point)
2 3 1
0123(" + 3F) = 0123 $−2 −3 −1* = 1
2 3 1
Car les trois colonnes de la matrice (" + 3F) sont proportionnelles et la matrice est non nulle.
2. En déduire la dimension de G90(" + 3F). (0,5 point)
Selon de théorème des dimensions, quelle que soit la matrice carrée M, on a :
rangM + dimkerM = nombre de colonnes de M.
En posant M = " + 3 F, on a donc :
dimKer(" + 3F) = 2K7A09 59 LKBK229@ 59 (" + 3F) − 0123(" + 3F) = 3 − 1 = 2

3. Déterminer une base de G90(" + 3F). (1 point)


Pour former une base de ;90(" + 3F) il faut (et il suffit) deux vecteurs libres de ;90(" + 3F).
1 0
Par exemple, $ 0* et $ 1* puisque :
−2 −3
2 3 1 1 0 2 3 1 0 0
$−2 −3 −1* $ 0* = $0* et $−2 −3 −1* $ 1* = $0*
2 3 1 −2 0 2 3 1 −3 0

1 0
Une base de ;90/ est donc ℬN+OP = -$ 0* , $ 1*R
−2 −3

4. Quel est le lien entre la dimension du sous-espace propre ST associé à la valeur propre λ et la
multiplicité algébrique de λ ? (0,5 point)
567ST = dim ;90(" − UF) ≤ multiplicité algébrique de U

5. En déduire les valeurs de λ8 et de λ9 . (0,5 point)


• Comme (" + 3F) est singulière, Wé:(" + 3F) = 0 et−3 est une valeur propre de X.
• Comme W67SZ6 =2, l’ordre de multiplicité de U = −3 est au moins égal à 2.
On en déduit que l’on peut définir λ8 = −3 et λ9 = −3.

6. Calculer le déterminant de " en utilisant la méthode de Sarrus. (1 point)


−1 3 1
Wé: $−2 −6 −1* = (−1) × (−6) × (−2) + 3 × (−1) × 2 + 1 × (−2) × 3
2 3 −2
−1 × (−6) × 2 − (−1) × (−1) × 3 − 3 × (−2) × (−2)
= −12 − 6 − 6 + 12 − 3 − 12 = −27

7. En déduire la valeur de λ6 . (0,5 point)


Par propriété (le produit des valeurs propres d’une matrice est égal au déterminant de cette
Z9]
matrice), on a : λ8 × λ9 × λ6 = Wé:("). D’où : λ6 = (^ ×^ ) = −3
_ `

8. Vos résultats sont-ils compatibles avec la trace de " ? (0,5 point)


Par propriété (la somme des valeurs propres d’une matrice est égal à la trace de cette matrice), on
a : λ8 + λ9 + λ6 = Tr(").
Or b0(") = −1 − 6 − 2 = −9 (puisque la trace d’une matrice carrée est égale au produit de ses
termes diagonaux).
D’où λ6 = −9 + 3 + 3 = −3.
Les résultats sont cohérents

9. La matrice " est-elle diagonalisable ? (1 point)


La matrice " n’est pas diagonalisable car elle admet une valeur propre triple dont le sous-espace
propre est de dimension 2 seulement. On ne peut pas trouver une matrice de vecteurs propres
régulière (et donc inversible).
III. Matrice représentative de +(∙) par rapport à une autre base (5 points)

1 −1 0 1 −1 0
On considère le système S = -$ 0* , $ 1* , $ 0*R et la matrice c = $ 0 1 0*
−2 −1 −1 −2 −1 −1
1. Calculer le déterminant de c en utilisant une autre méthode que celle de Sarrus. (0,5 point)
Méthode des cofacteurs en développant par rapport à la colonne 3 :
1 −1
Wé:(c) = 566 L66 = −1 × (−1)6d6 × Wé: e f = −1 × 1 = −1
0 1

2. Démontrer que g est une base de ℝ6 . (1 point)


Une base de ℝ6 est formée de trois vecteurs libres de ℝ6
• Les trois vecteurs de g sont des vecteurs de ℝ6
• Wé:(c) ≠ 0 ⟹ c est régulière ⟹ les colonnes de c (qui sont les vecteurs de S) sont
linéairement indépendantes
Le système g est donc une base de ℝ6

3. Déterminer la matrice i représentant /(. ) par rapport à la base g. (1,5 point)


Notons i = (j8 j9 j6 ) où Ci donne les coordonnées, dans la base S, de l’image par /(∙) du ième
vecteur de S.
1 −1 3 1 1 −3 1 −3
• / $ 0* = $−2 −6 −1* $ 0* = $ 0* = −3 × $ 0* ⟹ j8 = $ 0*
−2 2 3 −2 −2 6 −2 0
−1 −1 3 1 −1 3 −1 0
• / $ 1* = $−2 −6 −1* $ 1* = $−3* = −3 × $ 1* ⟹ j9 = $−3*
−1 2 3 −2 −1 3 −1 0
0 −1 3 1 0 −1 −1 0 0
• / $ 0* = $−2 −6 −1* $ 0* = $ 1* = 1 × $ 1* − 3 $ 0* ⟹ j6 = $ 1*
−1 2 3 −2 −1 2 −1 −1 −3
−3 0 0
On a donc i = $ 0 −3 1*
0 0 −3

1 1 0
4. Effectuer le produit ck, où k = $ 0 1 0*. Qu’en déduisez-vous ? (1 point)
−2 −3 −1
1 −1 0 1 1 0 1 0 0
ck = $ 0 1 0* $ 0 1 0 * = $ 0 1 0*
−2 −1 −1 −2 −3 −1 0 0 1

On en déduit que k = cZ8

5. Exprimer la matrice i en fonction des matrices ", D et M ? (1 point)


i = cZ8 "c = k"c

Exercice 2 (5 points)
−1
Soit le vecteur l8 = $ 2*.
0
1. Déterminer l’ensemble S8 des vecteurs de ℝ6 orthogonaux à l8. (1 point)
78
7
Les vecteurs de ℝ orthogonaux à l8 sont les vecteurs 2 = $ 9 * tels que 2 ∗ l8 = 2 ' l8 = 0, c’est-à-
6
76
dire les vecteurs tels que −78 + 279 = 0, à savoir tels que : 78 = 279 .
279 2 0
2 ∈ S8 ⟺ 2 = $ 79 * = 79 $1* + 76 $0*
76 0 1
2 0
On en déduit que S8 est le sous-espace vectoriel de ℝ6 engendré par -$1* , $0*R
0 1

0
2. Vérifier que l9 = $0* ∈ S8 . (0,5 point)
2
l8 ∗ l9 = (−1) × 0 + 2 × 0 + 0 × 2 = 0. donc l9 ∈ S8

3. Déterminer un vecteur l6 de S8 orthogonal à l9 . (1 point)


78
l ∈ S8 ⟺ −78 + 279 = 0
l6 = $79 * tel que p 6
76 l6 ⊥ l9 ⟺ l6 ∗ l9 = 0 ⟺ 276 = 0
−7 + 279 = 0
l6 vérifie donc le système p 8
276 = 0
78 = 279
Ce qui donne : p
76 = 0
Par exemple, pour 79 = 1, on a 78 = 2 et 76 = 0, ce qui donne :
2
l6 = $1*
0

4. Calculer les normes des vecteurs l8, l9 et l6 . (1,5 point)


‖l8 ‖ = s(−1)9 + 29 + 09 = √5
‖l9 ‖ = s09 + 09 + 29 = √4 = 2
‖l6 ‖ = s29 + 19 + 09 = √5

5. Déduire du système {l8 , l9 , l6 } une base orthonormée de ℝ6 . (1 point)


y − √5 2
√5 Ç
w| 5 ü 0 | 5 ü w
w w
ℬ= { {
√5 ~ , $0* , { √5~
~
x{ 2 5 ~ 1 { 5 ~ Å
w
w w
w
vz 0 } z 0} Ä
UNIVERSITE PARIS 1 PANTHEON-SORBONNE
Licence de Sciences Economiques – deuxième année
Examen du 13 janvier 2017 – 15h-17h
SUJET 3
Eléments de correction

Exercice 1
3 3 1
Soit la matrice " = $−2 −2 −1).
2 3 2

I. Etude de l’application linéaire *(∙), de ℝ/ dans ℝ/ , définie par *(0) = "0. (4 points)
1. Déterminer la (les) solution(s) du système M1 = 3045 . (1 point)
3 3 1 67 0
On applique la méthode du pivot à la matrice élargie du système $−2 −2 −1) $68 ) = $0) façon
2 3 2 65 0
à diagonaliser la matrice M des coefficients dans la matrice élargie 9":0345 ; :
3 3 1 0 =7 3 3 1 0 =7 ∶ pivot 3 3 1 0 =7 ∶ pivot
&
$−2 −2 −1<0) =8 → $0 0 −1<0) =8 = 3=8 + 2=7 → $0 3 4<0) =&5
&
2 3 2 0 =5 0 3 4 0 =5 = 3=5 − 2=7 0 0 −1 0 =&8
On revient à l’écriture sous forme de système :
367 + 368 + 65 = 0 67 = 0
( 368 + 465 = 0 ⟹ (68 = 0
−65 = 0 65 = 0
34
Le système "1 = 05 admet une solution unique 1 = 05 . 34

2. En déduire le rang de l’application linéaire *(∙). (0,5 point)


Rangf = rangM.
Le rang d’une matrice est égal au nombre maximum de colonnes (ou de lignes) linéairement
indépendantes que cette matrice comporte.
Les trois colonnes de " sont linéairement indépendantes puisque l’unique solution du système
"1 = 3045 est 3045 . On en déduit que rangf = +,-." = 3.

3. Définir l’image d’une application linéaire. Quelle est l’image de *(∙) ? (1 point)
L’image d’une application linéaire *(⋅) est l’ensemble des images par *(⋅) des vecteurs de son
ensemble de départ (ou l’ensemble des vecteurs de l’ensemble d’arrivée qui ont au moins un
antécédent par *(⋅)). C’est un sous-espace vectoriel de l’ensemble d’arrivée (ici ℝ5 ).
Ici, 01232* = +,-.* = 3 45 012ℝ5 = 3 : on en déduit que 32* est l’ensemble d’arrivée ℝ5 tout
entier. 32*= ℝ5 .

4. Définir le noyau d’une application linéaire. Quel est le noyau de *(∙) ? (1 point)
Le noyau d’une application linéaire *(⋅) est l’ensemble des vecteurs de l’ensemble de départ qui ont
pour image par *(⋅) le vecteur nul. C’est donc l’ensemble des vecteurs X vérifiant le système
"1 = 3045 . D’où : 64+* = { 0
345 } (voir réponse à la question 1.).

5. L’application *(∙) est-elle injective ? surjective ? bijective ? (0,5 point)


+,-.* = dim(4-;42<=4 04 0é?,+5) = dim(4-;42<=4 0 & ,++1@é4).
On en déduit que *(⋅) est injective, surjective et bijective.

II. Diagonalisation de la matrice " (6 points)


On notera λ7 , λ8 et λ5 les trois valeurs propres de la matrice M.
1. Déterminer le rang de la matrice (" − B). (0,5 point)
2 3 1
+,-.(" − B) = +,-. $−2 −3 −1) = 1
2 3 1
Car les trois colonnes de la matrice (" − B) sont proportionnelles et la matrice est non nulle.
2. En déduire la dimension de C4+(" − B). (0,5 point)
Selon de théorème des dimensions, quelle que soit la matrice carrée A, on a :
rangA + dimkerA = nombre de colonnes de A.
En posant A = " − B, on a donc :
dimKer(" − B) = -G2<+4 04 HG=G--4; 04 (" − B) − +,-.(" − B) = 2

3. Déterminer une base de C4+(" − B). (1 point)


Pour former une base de 64+(" − B) il faut deux vecteurs libres de 64+(" − B).
Par exemple, comme :
2 3 1 1 0 −1 3 1 0 0
$−2 −3 −1) $ 0) = $0) et $ 1 −3 −1) $ 1) = $0) ;
2 3 1 −2 0 −1 3 1 −3 0
1 0
les vecteurs $ 0) et $ 1) appartiennent à 64+(" − B). Et comme ils ne sont pas proportionnels, ils
−2 −3
1 0
en forment même une base : ℬJKL("MB) = ($ 0) , $ 1)O .
−2 −3

4. Quel est le lien entre la dimension du sous-espace propre QR associé à la valeur propre λ et la
multiplicité algébrique de λ ? (0,5 point)
012QR = 01264+(" − SB) ≤ multiplicité algébrique de λ

5. En déduire les valeurs de λ7 et de λ8 . (0,5 point)


• Comme (" − B) est singulière, Ué5(" − B) = 0 et 1 est une valeur propre de ".
• Comme U12Q7 = 2, la multiplicité algébrique de λ = 1 est au moins égal à 2.
On en déduit que l’on peut définir λ7 = 1 et λ8 = 1.

6. Calculer la trace de M. En déduire la valeur de λ5 . (0,5 point)


V+(") = 3 − 2 + 2 = 3
Par propriété, λ7 + λ8 + λ5 = V+("), d’où λ5 = 3 − 1 − 1 = 1.

7. Vos résultats sont-ils compatibles avec le déterminant de " (que vous calculerez en utilisant
la méthode de Sarrus) ? (1,5 point)
Calcul du déterminant :

3 3 1
Ué5 $−2 −2 −1) = 3 × (−2) × 2 + 3 × (−1) × 2 + 1 × (−2) × 3
2 3 2
−1 × (−2) × 2 − 3 × (−1) × 3 − 3 × (−2) × 2
= −12 − 6 − 6 + 4 + 9 + 12 = 1

Conclusion :
Par propriété (le produit des valeurs propres d’une matrice est égal au déterminant de cette
matrice), on a : Ué5(") = λ7 × λ8 × λ5 . D’où (ici) : Ué5(") = 1 × 1 × 1 = 1 : résultat cohérent

8. La matrice " est-elle diagonalisable ? (1 point)


La matrice " n’est pas diagonalisable car elle admet une valeur propre triple dont le sous-espace
propre est de dimension 2 seulement. On ne peut pas trouver une matrice de vecteurs propres
régulière (et donc inversible).

III. Matrice représentative de *(∙) par rapport à une autre base (5 points)

0 1 0 0 1 0
On considère le système ($ 1) , $−1) , $0)O et la matrice Z = $ 1 −1 0)
−3 1 1 −3 1 1
1. Calculer le déterminant de Z en utilisant une autre méthode que celle de Sarrus. (0,5 point)
Méthode des cofacteurs en développant par rapport à la ligne 1 :
1 0
Ué5(Z) = <78 H78 = 1 × (−1)7[8 × Ué5 \ ] = 1 × (−1) × 1 = −1
−3 1

2. Démontrer que S est une base de ℝ/ . (1 point)


Une base de ℝ5 est formée de trois vecteurs libres de ℝ5
• Les trois vecteurs de ^ sont des vecteurs de ℝ5
• Ué5(Z) ≠ 0 ⟹ Z est régulière ⟹ les colonnes de Z (qui sont les vecteurs de S) sont
linéairement indépendantes
Le système ^ est donc une base de ℝ5

3. Déterminer la matrice ` représentant *(. ) par rapport à la base ^. (1,5 point)


Notons ` = (a7 a8 a5 ) où Ci donne les coordonnées, dans la base S, de l’image par *(∙) du ième
vecteur de S.

0 3 3 1 0 0 1 1
• * $ 1) = $−2 −2 −1) $ 1) = $ 1) = 1 × $ 0) ⟹ a7 = $0)
−3 2 3 2 −3 −3 −2 0
1 3 3 1 1 1 1 0
• * $−1) = $−2 −2 −1) $−1) = $−1) = 1 × $−1) ⟹ a8 = $1)
1 2 3 2 1 1 1 0

0 3 3 1 0 1 1 0 0
• * $0) = $−2 −2 −1) $0) = $−1) = 1 × $−1) + 1 $0) ⟹ a5 = $1)
1 2 3 2 1 2 1 1 1
1 0 0
On a donc ` = $0 1 1)
0 0 1
1 1 0
4. Effectuer le produit Zb, où b = $1 0 0). Qu’en déduisez-vous ? (1 point)
2 3 1
0 1 0 1 1 0 1 0 0
Zb = $ 1 −1 0) $1 0 0) = $0 1 0). D’où D = B – 1.
−3 1 1 2 3 1 0 0 1

5. Exprimer la matrice " en fonction des matrices `, B et D ? (1 point)


" = Z`ZM7 = Z`b.

Exercice 2 (5 points)
1
Soit le vecteur c7 = $ 0).
−1
1. Déterminer l’ensemble Q7 des vecteurs de ℝ5 orthogonaux à c7. (1 point)
67
Les vecteurs de ℝ orthogonaux à c7 sont les vecteurs 1 = $68 ) tels que 1 ∗ c7 = 1 & c7 = 0, c’est-à-
5
65
dire les vecteurs tels que 67 − 65 = 0 ⟹ 65 = 67 .
67 1 0
1 ∈ Q7 ⟺ 1 = $68 ) = 67 $0) + 68 $1)
67 1 0
1 0
On en déduit que Q7 est le sous-espace vectoriel de ℝ5 engendré par ($0) , $1)O
1 0
1
2. Vérifier que c8 = $−1) ∈ Q7 . (0,5 point)
1
c8 ∗ c7 = 1 × 1 − 1 × 0 + 1 × (−1) = 0. Donc c8 ∈ Q7
3. Déterminer un vecteur c5 de Q7 orthogonal à c8 . (1 point)
67
c ∈ Q7 ⟺ 67 − 65 = 0
c5 = $68 ) tel que j 5
65 c5 ⊥ c8 ⟺ c5 ∗ c8 = 0 ⟺ 67 − 68 + 65 = 0
6 − 65 = 0
c5 vérifie donc le système j 7
67 − 68 + 65 = 0
65 = 67
Ce qui donne : l6 = 6 + 6 = 26
8 7 5 7
Par exemple, pour 65 = 1, on a 67 = 1 et 68 = 2, ce qui donne :
1
c5 = $2)
1

4. Calculer les normes des vecteurs c7, c8 et c5 . (1,5 point)


• ‖c7 ‖ = n18 + 08 + (−1)8 = √2
• ‖c8 ‖ = n18 + (−1)8 + 18 = √3
• ‖c5 ‖ = √18 + 28 + 18 = √6

5. Déduire du système {c7 , c8 , c5 } une base orthonormée de ℝ5 . (1 point)


s √3 √6 |
√2
qv 2 y v 3 y v 6 y q
q q
u √3x u√6x
ℬ= u 0x , u− x , u x
r √2 u 3 x u 3 x{
q −
qt 2 w √3 √6 q q
p t 3 w t 6 wz
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Licence de Sciences Economiques – deuxième année
Examen du 13 janvier 2017 – 15h-17h
SUJET 4
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Exercice 1
4 3 1
Soit la matrice " = $−2 −1 −1*.
2 3 3

I. Etude de l’application linéaire +(∙), de ℝ0 dans ℝ0 , définie par +(1) = "1. (4 points)
1. Déterminer la (les) solution(s) du système BX = 0 567 . (1 point)
4 3 1 89 0
On applique la méthode du pivot à la matrice élargie du système $−2 −1 −1* $8: * = $0* façon
2 3 3 87 0
à diagonaliser la matrice B des coefficients dans la matrice élargie ;"<0 567 = :
4 3 1 0 ?9 4 3 1 0 ?9 ∶ pivot 4 3 1 0 ?9 ∶ pivot
$−2 −1 −1>0* ?: → $0 1 −1>0* ?: = 2?: + ?9 → $0 1 −1>0* ?(:
(

2 3 3 0 ?7 0 3 5 0 ?(7 = 2?7 − ?9 0 0 8 0 ?((7 = ?(7 − 3?(:


On revient à l’écriture sous forme de système :
489 + 38: + 87 = 0 89 = 0
+ 48: − 87 = 0 ⟹ +8: = 0
887 = 0 87 = 0
56
Le système "- = 07 admet une solution unique - = 07 . 56

2. En déduire le rang de l’application linéaire .(∙). (0,5 point)


Rangf = rangB.
Le rang d’une matrice est égal au nombre maximum de colonnes (ou de lignes) linéairement
indépendantes que cette matrice comporte.
Les trois colonnes de " sont linéairement indépendantes puisque l’unique solution du système
"- = 0 567 est 5067 . On en déduit que rangf = /012" = 3.

3. Définir l’image d’une application linéaire. Quelle est l’image de .(∙) ? (1 point)
L’image d’une application linéaire .(⋅) est l’ensemble des images par .(⋅) des vecteurs de son
ensemble de départ (ou l’ensemble des vecteurs de l’ensemble d’arrivée qui ont au moins un
antécédent par .(⋅)). C’est un sous-espace vectoriel de l’ensemble d’arrivée (ici ℝ7 ).
Ici, 45676. = /012. = 3 89 456ℝ7 = 3 : on en déduit que 76. est l’ensemble d’arrivée ℝ7 tout
entier. 76.= ℝ7 .

4. Définir le noyau d’une application linéaire. Quelle est le noyau de .(∙) ? (1 point)
Le noyau d’une application linéaire .(⋅) est l’ensemble des vecteurs de l’ensemble de départ qui ont
pour image par .(⋅) le vecteur nul. C’est donc l’ensemble des vecteurs X vérifiant le système
"- = 0 567 . D’où : :8/. = { 0
567 } (voir réponse à la question 1.).

5. L’application .(∙) est-elle injective ? surjective ? bijective ? (0,5 point)


/012. = dim(81?86@A8 48 4éC0/9) = dim(81?86@A8 4 ( 0//5Dé8).
On en déduit que .(⋅) est injective, surjective et bijective.

II. Diagonalisation de la matrice " (6 points)


On notera λ9 , λ: et λ7 les trois valeurs propres de la matrice B.
1. Déterminer le rang de la matrice (B − 2I). (0,5 point)
2 3 1
/012(" − 2 G) = /012 $−2 −3 −1* = 1
2 3 1
Car les trois colonnes de la matrice (" − 2 G) sont proportionnelles et la matrice est non nulle.
2. En déduire la dimension de H8/(" − 2G). (0,5 point)
Selon de théorème des dimensions, quelle que soit la matrice carrée A, on a :
rangA + dimkerA = nombre de colonnes de A.
En posant A = (" − 2 G), on a donc :
dimKer(" − 2 G) = 1L6@/8 48 MLAL118? 48 (" − 2 G) − /012(" − 2 G) = 2

3. Déterminer une base de H8/(" − 2G). (1 point)


Pour former une base de :8/(" − 2 G) il faut deux vecteurs libres de :8/(" − 2 G).
Par exemple, comme :
2 3 1 1 0 −1 3 1 0 0
$−2 −3 −1* $ 0* = $0* et $ 1 −3 −1* $ 1* = $0*,
2 3 1 −2 0 −1 3 1 −3 0
1 0
les vecteurs $ 0* et $ 1* appartiennent à :8/(" − 2 G). Et comme ils ne sont pas proportionnels,
−2 −3
1 0
ils en forment même une base : ℬPQR(STG) = +$ 0* , $ 1*U .
−2 −3

4. Quel est le lien entre la dimension du sous-espace propre WX associé à la valeur propre λ et la
multiplicité algébrique de λ ? (0,5 point)
456WX = 456:8/(" − YG) ≤ multiplicité algébrique de Y

5. En déduire les valeurs de λ9 et de λ: . (0,5 point)


• Comme (" − 2 G) est singulière, [é9(" − 2 G) = 0 et 2 est une valeur propre de ".
• Comme [56W: = 2, la multiplicité algébrique de λ = 2 est au moins égal à 2.
On en déduit que l’on peut définir Y9 = 2 et Y: = 2.

6. Calculer la trace de B. En déduire la valeur de λ7 . (0,5 point)


\/(") = 4 − 1 + 3 = 6
Par propriété, λ9 + λ: + λ7 = \/("), d’où λ7 = 6 − 2 − 2 = 2.

7. Vos résultats sont-ils compatibles avec le déterminant de " (que vous calculerez en utilisant la
méthode de Sarrus) ? (1,5 point)
Calcul du déterminant :
4 3 1
[é9 $−2 −1 −1* = (4 × (−1) × 3) + (3 × (−1) × 2) + (1 × (−2) × 3)
2 3 3
−(1 × (−1) × 2) − (4 × (−1) × 3) − (3 × (−2) × 3)
= −12 − 6 − 6 + 2 + 12 + 18 = 8

Conclusion :
Par propriété(le produit des valeurs propres d’une matrice est égal au déterminant de cette matrice),
_
on a : [é9(") = λ9 × λ: × λ7 d’où Y7 = (X )
= 2 : résultat cohérent
` ×Xa

8. La matrice " est-elle diagonalisable ? (1 point)


La matrice " n’est pas diagonalisable car elle admet une valeur propre triple dont le sous-espace
propre est de dimension 2 seulement. On ne peut pas trouver une matrice de vecteurs propres
régulière (et donc inversible).

III. Matrice représentative de +(∙) par rapport à une autre base (5 points)

−1 0 0 −1 0 0
On considère le système S = +$ 1* , $−1* , $ 0*U et la matrice b = $ 1 −1 0*
−1 3 −1 −1 3 −1
1. Calculer le déterminant de b en utilisant une méthode différente de celle de Sarrus. (0,5
point)
Matrice triangulaire dont le déterminant est en conséquence égal au produit de ses termes diagonaux :
[é9(b) = −1 × (−1) × (−1) = −1

2. Démontrer que S est une base de ℝ0 . (1 point)


Une base de ℝ7 est formée de 3 vecteurs libres de ℝ7
• Les trois vecteurs de c sont des vecteurs de ℝ7
• [é9(b) ≠ 0 ⟹ b est régulière ⟹ les colonnes de b (qui sont les vecteurs de S) sont
linéairement indépendantes
Le système c est donc une base de ℝ7

3. Déterminer la matrice e représentant .(. ) par rapport à la base c. (1,5 point)


Notons e = (f9 f: f7 ) où Ci donne les coordonnées, dans la base S, de l’image par .(∙) du ième
vecteur de S.

−1 4 3 1 −1 −2 −1 2
• . $ 1* = $−2 −1 −1* $ 1* = $ 2* = 2 × $ 1* ⟹ f9 = $0*
−1 2 3 3 −1 −2 −1 0
0 4 3 1 0 0 0 0
• . $−1* = $−2 −1 −1* $−1* = $−2* = 2 × $−1* ⟹ f: = $2*
3 2 3 3 3 6 3 0
0 4 3 1 0 −1 −1 0 1
• . $ 0* = $−2 −1 −1* $ 0* = $ 1* = 1 × $ 1* + 2 $ 0* ⟹ f7 = $0*
−1 2 3 3 −1 −3 −1 −1 2
2 0 1
On a donc e = $0 2 0*
0 0 2
1 0 0
4. Effectuer le produit bS, où S = $−1 −1 0*. Qu’en déduisez-vous ? (1 point)
−2 −3 −1
1 0 0 1 0 0 1 0 0
bS = $−1 −1 0* $−1 −1 0* = $0 1 0*. D’où M = A – 1.
1 3 −1 −2 −3 −1 0 0 1

5. Exprimer la matrice " en fonction des matrices b, D et M ? (1 point)


" = bebT9 = beS.

Exercice 2 (5 points)
1
Soit le vecteur g9 = $ 1*.
−1
1. Déterminer l’ensemble W9 des vecteurs de ℝ7 orthogonaux à g9. (1 point)
89
8
Les vecteurs de ℝ orthogonaux à g9 sont les vecteurs - = $ : * tels que - ∗ g9 = - ( g9 = 0, c’est-à-
7
87
dire les vecteurs tels que 89 + 8: − 87 = 0 ⟹ 87 = 89 + 8: .
89 1 0
- ∈ W9 ⟺ - = $ 8: * = 89 $0* + 8: $1*
89 + 8: 1 1
1 0
On en déduit que W9 est le sous-espace vectoriel de ℝ7 engendré par +$0* , $1*U
1 1
0
2. Vérifier que g: = $2* ∈ W9 . (0,5 point)
2
g9 ∗ g: = 1 × 0 + 1 × 2 − 1 × 2 = 0. Donc g: ∈ W9

3. Déterminer un vecteur g7 de W9 orthogonal à g: . (1 point)


89
g ∈ W9 ⟺ 89 + 8: − 87 = 0
g7 = $8: * tel que n 7
87 g7 ⊥ g: ⟺ g7 ∗ g: = 0 ⟺ 28: + 287 = 0
8 + 8: − 87 = 0
g7 vérifie donc le système n 9
28: + 287 = 0
87 = −8:
Ce qui donne : p8 = −8 + 8 = −28
9 : 7 :
Par exemple, pour 8: = 1, on a 89 = −2 et 87 = −1, ce qui donne :
−2
g7 = $ 1*
−1

4. Calculer les normes des vecteurs g9, g: et g7 . (1,5 point)


• ‖g9 ‖ = r1: + 1: + (−1): = √3
• ‖g: ‖ = √0: + 2: + 2: = √8 = 2√2
• ‖g7 ‖ = r(−2): + 1: + (−1): = √6

5. Déduire du système {g9 , g: , g7 } une base orthonormée de ℝ7 . (1 point)


w √3 √6 Ä
0
uz 3 } z√2} z 3 }u
u u
y √3| y √6|
ℬ= y | ,y 4 | ,y |
vy 3 | y 6 |ü
√2
u
u √3 √6 u u
− x4{ −
tx 3 { x 6 {~
UNIVERSITE PARIS 1 PANTHEON-SORBONNE
Licence de Sciences Economiques – deuxième année
Examen du 20 juin 2016 – 11h30-13h30
Corrigé

−1 −1 2 1 −1 1
Soient les matrices ! = #−1 2 −1' ; ( = #1 2 0'
2 −1 −1 1 −1 −1
Partie I-
1. Déterminer le rang de la matrice !.
−1 −1 2 /0 −1 −1 2 /0 −1 −1 2 /0
+,-. #−1 2 −1' /1 = +,-. # 0 3 −3' /41 = /1 − /0 = +,-. # 0 3 −3' /41
2 −1 −1 /2 0 −3 3 /42 = /2 + 2/0 0 0 0 /442 = /42 + /41
On en déduit que +,-. ! = 2 car
a) La méthode du pivot appliquée à la matrice ! aboutit à une matrice triangulaire comportant un
zéro sur la diagonale principale, ce qui implique que +,-.! < 3 ;
b) Le deux premières colonnes ne sont par proportionnelles donc +,-.! ≥ 2.
On pouvait aussi, sans calcul constater que la somme des trois colonnes donnait le vecteur nul, ce qui
implique que les colonnes sont linéairement dépendantes et que +,-.! < 3.
2. En déduire le déterminant de la matrice !.
Lorsqu’une matrice carrée est singulière (colonnes linéairement dépendantes ou liées), son déterminant
est nul. On déduit donc de ce qui précède que 9é;! = 0
3. Calculer le déterminant de la matrice (.
1 −1 1 /0 1 −1 1 /0
9é; #1 2 0 ' 1 = 9é; #0 3 −1' /41 = 1 × /1 − /0 car le déterminant d’une matrice est égal au
/
1 −1 −1 /2 0 0 −2 /42 = 1 × /2 − /0
déterminant de la matrice obtenue en remplaçant une ligna par une combinaison linéaire d’elle-même
(avec le coefficient 1) et des autres lignes.
Le déterminant d’une matrice triangulaire est égal au produit des termes de sa diagonale principale. On en
déduit que 9é;( = 1 × 3 × =−2> = −6
4. En déduire le rang de la matrice (.
Lorsque le déterminant d’une matrice carrée est non nul, celle-ci est de plein rang (régulière). On peut
donc en déduire que +,-.( = +!+"( = 3.
5. Notons #$ le système de vecteurs formé par les colonnes de ! et #% le système de vecteurs
formé par les colonnes de (. Lequel de ces deux systèmes forme une base de ℝ' ?
Pour former une base de ℝ2 , il faut trois vecteurs linéairement indépendants de ℝ2 .
- Les deux systèmes de vecteurs #$ et #% sont bien formés de 3vecteurs de ℝ2 (vecteurs à trois
coordonnées) ;
- Les vecteurs de #$ sont liés : #$ ne forme donc pas une base de ℝ2 ;
- Les vecteurs de #% sont libres : #% forme une base de ℝ2 .
6. Laquelle des deux matrices est représentative d’une application linéaire bijective ?
Les matrices ! et ( sont d’ordre 3 et représentent donc des applications linéaires de ( = ℝ2 (ensemble de
départ) dans ) = ℝ2 (ensemble d’arrivée).
Une application linéaire *=∙> est bijective lorsque +,-.* = !,-( = !,-), où +,-.* est le rang de la
matrice représentative de *=∙>.
Ici, pour que *=∙> soit bijective, il faut donc que le rang de la matrice soit égal à 3. On en déduit que la
matrice ( est représentative d’une application linéaire bijective mais pas la matrice !.
7. Soit l’application linéaire *=.> = /.. En utilisant les résultats précédents et le théorème des
dimensions, déterminer la dimension de 0"+*.
On considère ici une application linéaire de ( = ℝ2 dans ) = ℝ2 (car +!+" ! = 3>.
Le théorème des dimensions énonce que
!,-( = +,-.* + !,-0"+* ou encore !,-( = +,-.! + !,-0"+!
On en déduit que !,-0"+* = !,-0"+! = 3 − 2 = 1
8. Donner une base de 0"+*.
Puisque !,-0"+* = 1, pour former une base de 0"+*, il faut un vecteur non nul de 0"+*, c’est-à-dire un
892 .
vecteur . ∈ ℝ2 tel que /. = 0
On remarque que la somme des trois colonnes de : donne le vecteur nul :
−1 −1 2 0 −1 −1
2 1 0
1 × #−1' + 1 × # 2 ' + 1 × #−1' = #0' ⟺ #−1 −1' #1' = #0'
2
2 −1 −1 0 2 −1
−1 1 0
1 1
Le vecteur #1' forme donc une base de 0"+*. On peut noter cette base <=>?@ = A#1'B.
1 1
D
On pourrait également utiliser les calculs effectués dans la question 1 pour dire que si . = CEG est un
F
vecteur de 0"+*, alors :
−1 −1 2 D 0 −D − E + 2F = 0 D = 2F − E = F
#0 3 −3' CEG = #0' ⟺ H0D + 3E − 3F =0 ⟺ AE = F
0 0 0 F 0 0D + 0E + 0F =0 F ∈ ℝ
F 1 1
Les vecteurs de 0"+* sont donc de la forme . = CFG = F #1' et le vecteur #1' forme une base de 0"+*.
F 1 1

Partie II- On note I0 , I1 "; I2 les colonnes de la matrice (.


1. Montrer que les vecteurs I0 , I1 "; I2 sont orthogonaux deux à deux.
Deux vecteurs sont orthogonaux si leur produit scalaire est nul.
- I0 ∗ I1 = 1 × =−1> + 1 × 2 + 1 × =−1> = 0 : les vecteurs I0 et I1 sont donc orthogonaux ;
- I0 ∗ I2 = 1 × 1 + 1 × 0 + 1 × =−1> = 0 : les vecteurs I0 et I2 sont donc orthogonaux ;
- I1 ∗ I2 = =−1> × 1 + 2 × 0 + =−1> × =−1> = 0 : les vecteurs I1 et I2 sont donc orthogonaux ;

2. Calculer les normes des vecteurs I0 , I1 "; I2 .


D0 D0
La norme du vecteur #D1 ' est K#D1 'K = LD01 + D11 + D21 .
D2 D2
On en déduit :
1
K#1'K = L11 + 11 + 11 = √1 + 1 + 1 = √3
1
−1
K# 2 'K = L=−1>1 + 21 + =−1>1 = √1 + 4 + 1 = √6
−1
1
K# 0 'K = L11 + 01 + =−1>1 = √1 + 0 + 1 = √2
−1
3. Déterminer, à partir du système OI0 , I1 , I2 P une base orthonormée de ℝ' que l’on notera
OQ0 , Q1 , Q2 P.
Le système de vecteurs #% = OI0 , I1 , I2 P forme une base de ℝ2 (voir question I-5) dont les vecteurs sont
orthogonaux deux à deux. Pour former une base orthonormée de ℝ2 il suffit de diviser chacun de ces
vecteurs par sa norme afin d’obtenir des vecteurs orthogonaux deux à deux dont la norme est égale à 1.

1/√3 −1/√6 1/√2


0 0 0
On aura donc : Q0 = ‖S ‖ I0 = U1/√3W ; Q1 = ‖S ‖ I1 = U 2/√6 W et Q2 = ‖S ‖ I2 = U 0 W
T X Y
1/√3 −1/√6 −1/√2

1/√3 −1/√6 1/√2


Z = [1/√3 2/√6 0 \
1/√3 −1/√6 −1/√2
4. En déduire la matrice inverse de la matrice Z = =Q0 Q1 Q2 >
La matrice inverse d’une matrice orthonormée est sa transposée. On en déduit que
1/√3 1/√3 1/√3
]0 4
Z = Z = U−1/√6 2/√6 −1/√6 W
1/√2 0 −1/√2
5. Soit . un vecteur quelconque de ℝ . Que représente le vecteur ^ = _]0 . ?
'

^ = ` ]0 . ⟺ . = `^ : le vecteur ^ est donc le vecteur donnant les coordonnées de . dans la base formée
par les colonnes de la matrice Z.

Partie III-
1. Justifier que a = 0 est une valeur propre de la matrice !.
On a vu que 9é;! = 0, ce qui implique que 9é;=! − 0b2 > = 0 : a = 0 est donc bien une valeur propre de !
2. Calculer la matrice c = =! + 3b2 >. Pourquoi peut-on affirmer sans calcul cette matrice est
singulière ?
−1 −1 2 3 0 0 2 −1 2
c = #−1 2 −1' + #0 3 0' = #−1 5 −1'
2 −1 −1 0 0 3 2 −1 2
Les colonnes 1 et 3 de la matrice c sont identiques. Elle est donc singulière (pas de plein rang) et son
déterminant est nul.
3. En déduire une valeur propre de la matrice !.
La matrice c = =! − ab2 > avec a = −3 est singulière : a = −3 est donc une valeur propre de !.
4. Calculer la trace de la matrice !.
La trace de ! est la somme des termes de sa diagonale principale : e+! = −1 + 2 − 1 = 0
5. En déduire la troisième valeur propre de la matrice !.
La somme des valeurs propres d’une matrice est égale à sa trace : a0 + a1 + a2 = 0 avec a0 = 0 et a1 = −3.
On en déduit que a2 = 3
6. Montrer que la matrice ( est une matrice de vecteurs propres de la matrice !.
−1 −1 2 1 0
!Q0 = #−1 2 −1' #1' = #0' = 0 × Q0 : on en déduit que Q0 est un vecteur propre de ! associé à
2 −1 −1 1 0
la valeur propre a0 = 0.
−1 −1 2 −1 −3
!Q1 = #−1 2 −1' # 2 ' = # 6 ' = 3 × Q1 : on en déduit que Q1 est un vecteur propre de !
2 −1 −1 −1 −3
associé à la valeur propre a2 = 3.
−1 −1 2 1 −3
!Q2 = #−1 2 −1' # 0 ' = # 0 ' = −3 × Q0 : on en déduit que Q0 est un vecteur propre de !
2 −1 −1 −1 3
associé à la valeur propre a1 = −3.
7. Déduire de ce qui précède une matrice diagonale f telle que # = %f%]' .
Ce qui compte ici c’est de bien comprendre que l’ordre des valeurs propres dans la matrice diagonale doit
correspondre à l’ordre des vecteurs propres.
a' 0 0 0 0 0
On aura donc f = ( 0 a+ 0 - = (0 3 0 -.
0 0 a, 0 0 −3
UNIVERSITE PARIS 1 PANTHEON-SORBONNE
Licence de Sciences Economiques – deuxième année
Examen du 15 janvier 2016 – 17h-19h
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EXERCICE I (6,5 points) ⧿ Soit la matrice A :

A=( )

1. Calculer le déterminant de A. (1 point)


Par exemple, méthode des cofacteurs en développant par rapport à la deuxième colonne
(ou ligne)
( ) ( ) ( )

2. En déduire :
a. que la matrice A est inversible (0,5 point)
La matrice A est de plein rang puisque son déterminant est non nul. On peut en déduire
que A est inversible.
b. que les colonnes de A forment une base de IR3. On notera B1 cette base. (0,5 point)
Comme la matrice A comporte 3 colonnes linéairement indépendantes, les colonnes de A
forment une base de IR3 .

3. Donner les coordonnées du vecteur ( ) dans la base B1. En déduire la matrice inverse de

A. (1,5 point)

Le vecteur ( ) des coordonnées de ( ) dans la base B1 est défini par :

( ) ( ) ( ) ( )

On applique la méthode du pivot à la matrice élargie du système : ( | )

( | ) { {

On en déduit, sous forme matricielle, que :

( ) ( ) ( ) d’où il vient ( )

4. On note C1, C2 et C3 les trois vecteurs de la base B1. Calculer les produits scalaires : C1*C2,
C2*C3 et C1*C3. Commenter. (1 point)

On en déduit que ces trois vecteurs sont orthogonaux deux-à-deux.


5. Déterminer la norme euclidienne des vecteurs C1, C2 et C3. (1 point)
‖ ‖ √ ( ) √
‖ ‖ √ √
‖ ‖ √ √
6. Déduire des questions précédentes une base orthonormée de IR3. On notera B2 cette
base. (1 point)
Les colonnes de A forment une base de IR3 dont les vecteurs sont orthogonaux deux-à-
deux. Pour former une base orthonormée de IR3, il suffit de diviser chacun de ces
vecteurs par sa norme. La base B2 est alors définie par :
√ √
{( ) ( ) ( )}
√ √

EXERCICE II (13,5 points) ⧿ Soit la matrice M :

M=( )

1. Sans effectuer aucun calcul, peut-on dire si la matrice M est diagonalisable ? (0,5 point)
La matrice M est symétrique. Elle est donc diagonalisable.
2. On pose N = M – I3, où I3 est la matrice identité d’ordre 3.
a. Déterminer le rang de N. (1 point)

( )

car ses trois colonnes sont proportionnelles : et


b. Déterminer une base de kerN. (2 points)
Par application du théorème des dimensions .
Pour former une base de , il faut donc deux vecteurs libres de . On peut
choisir par exemple :

{( ) ( )}

c. L’application linéaire f( ) définie par f(X) = NX est-elle injective ? surjective ?


bijective ? (1 point)
Notons l’ensemble de départ de et sont ensemble d’arrivée ( )
( ) n’est pas injective car ou encore car (une infinité de
vecteurs ont pour image le vecteur nul)
( ) ’ st p s su j ct v c ou encore car est un sous-espace
vectoriel de plus petit que (certains vecteurs de ’o t p s ’antécédent)
( ) n’est pas bijective puisqu’elle n’est ni injective ni surjective

d. Déterminer quelle condition doivent remplir les coordonnées du vecteur Y pour que
le système NX = Y admette au moins une solution, pour qu’il n’admette aucune
solution. (2 points)

Deux possibilités :
- Comme l’application n’est pas surjective, le système NX=Y admet au moins une

solution lorsque , c’est-à-dire lorsque est proportionnel à ( ) c’est-à-

dire lorsque . Il n’admet aucune solution dans les autres cas.

- Le système NX=Y admet au moins une solution lorsque ( | ) ( ) ,

c’est-à-dire lorsque est proportionnel à ( ) c’est-à-dire lorsque .

Il n’admet aucune solution dans les autres cas.

3. Déterminer la trace de la matrice M. (0,5 point)


( )
4. Déduire des questions précédentes les valeurs propres de la matrice M. (1,5 point)
 La matrice ( ) est singulière ce qui implique que est une valeur
propre de .
 =2 : la dimension du sous-espace propre associé à est donc 2.
 est symétrique ce qui implique que la matrice est diagonalisable et, en
conséquence, que la multiplicité algébrique d’une valeur propre est égal à la
dimension du sous-espace propre associé : 1 est donc une valeur propre double
de M. On en déduit que .
 On sait que ( ) d' où l'on déduit
5. Vérifier ce résultat en utilisant le polynôme caractéristique de M. (1 point)

( ) ( ) ( )

Méthode des cofacteurs en développant par rapport à la deuxième colonne (ou ligne)
( ) ( ) ( ) ( ) ( )( )

On en déduit que ( ) ( )( )( )
Ce qui confirme que 1 est une valeur propre double et -1 une valeur propre simple.
6. Montrer que la matrice A de l’exercice I est une matrice de vecteurs propres de M. (1
point)
Si A est une matrice de vecteurs propres de M, alors, on doit avoir v c
pour chacune des colonnes de A. Vérifions le :

 ( )( ) ( ) ( ) : la première colonne de A est donc un

vecteur propre associé à la valeur propre -1.

 ( )( ) ( ) ( ) : la première colonne de A est donc un vecteur

propre associé à la valeur propre 1.

 ( )( ) ( ) ( ) : la première colonne de A est donc un vecteur

propre associé à la valeur propre 1.


7. En déduire une matrice P, telle que : M = PDP’, où D est une matrice diagonale que l’on
explicitera. (2 points)
La matrice A est une matrice de vecteurs propres de M dont les vecteurs sont
orthogonaux deux-à-deux. Pour qu’une matrice de vecteurs propres de M soit telle que
(son inverse est égale à sa transposée), il faut que ses colonnes soient non
seulement orthogonales deux –à-deux mais aussi que ses colonnes soient de norme
unitaire. Les colonnes de P doivent former une base de vecteurs propres orthonormée.
En d’autres termes, la matrice des vecteurs propres doit être orthogonale.
La base B2, formée à partir de la matrice A en divisant les colonnes de A par leur norme
(question 6 exercice 1) est une base orthonormée de vecteurs propres de M. On peut
donc choisir la matrice
√ √
( ) associée à la matrice ( ) puisque la
√ √
première colonne de P est un vecteur propre associé à -1 et les deux suivants des
vecteurs propres associés à 1.

8. Soit g( ) l’application linéaire définie par : g( ) ( ). Déterminer sa matrice par

rapport à la base canonique de IR3, puis par rapport à la base B1, puis par rapport à la
base B2 de l’exercice I. (1 point)

( ) ( ) ( )( ) ( )

 La matrice représentative de l’application ( ) par rapport à la base canonique


de IR3 est donc la matrice M.
 La matrice représentative de ( ) (ou de M) par rapport à la base est
déterminée à partir de la matrice A dont les colonnes sont les vecteurs de .
C’est la matrice telle que . Comme est une matrice de vecteurs
propres de associée à , on en déduit que .
 La matrice représentative de ( ) (ou de M) par rapport à la base est
déterminée à partir de la matrice dont les colonnes sont les vecteurs de .
C’est la matrice telle que Comme est une matrice de vecteurs
propres de associée à , on en déduit que .
UNIVERSITE PARIS 1 PANTHEON-SORBONNE
Licence de Sciences Economiques – deuxième année
ALGEBRE LINEAIRE

Examen du 23 juin 2015 – 14h-16h

EXERCICE 1 –

1 −1 0
1. Soit la matrice ! = #−1 2 −1(.
0 −1 1
a. Définir le rang d’une matrice puis déterminer le rang de la matrice !. (1 point)

1 −1 0 ./ 1 −1 0 ./ 1 −1 0 ./
)*+, #−1 2 −1( .0 = )*+, #0 1 −1( .20 = .0 + ./ = )*+, #0 1 −1( .20
0 −1 1 .1 0 −1 1 .1 0 0 0 .21 = .1 + .0

- Il y a un zéro sur la diagonale de matrice triangulaire donc le rang est strictement inférieur à 3
- La sous-matrice d’ordre 2 rouge est triangulaire sans aucun zéro sur la diagonale, son rang est donc 2
- Le rang de ! est supérieur ou égal à celui d’une de ses sous-matrices
- On en conclut que )*+,! = 2

On pouvait également remarquer que :

- La somme des trois colonnes de ! est le vecteur nul, les colonnes sont donc liées et )*+,! < 3
- Les deux premières colonnes de ! ne sont pas proportionnelles donc )*+,! ≥ 2
- On en conclut que )*+,! = 2
b. En déduire la valeur de son déterminant. (0,5 point)

La matrice ! n’est pas de plein rang ; son déterminant est donc nul

c. Les colonnes de A forment-elles une base de IR3 ? (0,5 point)

Pour former une base de IR3, il faut 3 vecteurs linéairement indépendants de IR3 or dans ! on
peut trouver au maximum 2 colonnes libres : les colonnes de ! ne forment pas une base de IR3.

d. Déterminer l’image et le rang de l’application linéaire 789: = !9. (1 point)

;<7 est le sous espace vectoriel engendré par les colonnes de !. C’est donc le sous-espace
1 −1 0
vectoriel de IR3 engendré par = = >#−1( , # 2( , #−1( . dim ;<7 = )*+,! = 2. On peut
0 −1 1
extraire de = une base de ;<7 composée de deux vecteurs de =, par exemple
1 −1
$ = >#−1( , # 2( .
0 −1

e. En déduire &'<())! puis déterminer ())!. (1 point)

Théorème des dimensions : dim ;<7 + dim ())7 = dim )*+*,) &) &é+*).

On en déduit dim ())7 = 3 − 2 = 1.

Pour former une base de ())7 il suffit de trouver un vecteur 9 de l’espace de départ IR3 tel que
3/ 0 1 −1 0 0
01
!9 = /1 ⟺ ! #30 ( = #0( ⟺ 3/ #−1( + 30 # 2( + 31 #−1( = #0(. Ici, par exemple, on peut
31 0 0 −1 1 0
1
prendre 9 = 3/ #1( car la somme des trois colonnes de ! est égale au vecteur nul de l’espace
1
d’arrivée IR3.

f. L’application 78. : Est-elle injective ? surjective ? bijective ? (1 point)

L’application 78. :

- n’est pas injective car )*+,7 ≠ dim )*+*,) &) &é+*). ;


- n’est pas surjective car )*+,7 ≠ dim )*+*,) &′*))'6é) ;
- elle n’est donc pas bijective.

1 1 1
2. Soit la matrice $ = #1 0 −2(.
1 −1 1
a. Calculer le déterminant de la matrice $. (1 point)

Le déterminant d’une matrice ne change pas lorsqu’on ajoute à une des lignes de la matrice un
homothétique d’une autre ligne. En appliquant cette règle à la matrice $, on obtient :

1 1 1 ./ 1 1 1 ./ 1 1 1 ./
7). #1 0 −2( .0 = 7). #0 −1 −3( .20 = .0 − ./ = 7). #0 −1 −3( .20
1 −1 1 .1 0 −2 0 .21 = .1 − ./ 0 0 6 .221 = .21 − 2.20

Le déterminant d’une matrice triangulaire est égal au produit des termes de sa diagonale principale et on
a donc : 7).$ = −6

b. En déduire que les colonnes de B forment une base de IR3 . (1 point)

7).$ ≠ 0 implique que la matrice $ est de plein rang. On a donc )*+,$ = 3.

Pour former une base de IR3, il faut 3 vecteurs linéairement indépendants de IR3 or les trois
colonnes de $ sont des vecteurs linéairement indépendants de IR3 : elles forment donc bien une
base de IR3.

3
c. Quel est le nombre de solution du système $9 = #0( ? (1 point)
3

La matrice B étant de plein rang, quel que soit le système $9 = 9, la matrice élargie 8$|9: sera
également de rang 3.

- On a donc )*+,8$|;: = )*+,8$: ce qui implique que le système admet au moins une
solution.
- Par ailleurs, )*+,$ = 3 = nombre d’inconnues : le système admet donc au plus une solution.
- On peut en conclure que le système admet une solution unique.

On peut aussi dire que comme $ est de plein rang elle est inversible : le système admet donc une
solution unique définie par 9 = $</ 9

On peut enfin dire que comme les colonnes de $ forment une base de IR3, tout vecteur U de IR3
peut s’écrire sous la forme d’une combinaison linéaire unique de ces colonnes. Autrement dit, le
système BX = U a une solution unique.
/ / /
1 1 1
@/ /D
3. Soit la matrice = = ?0 0 − 0C.
/ / /
−1
>A AB
a. Calculer le produit $=. Commenter. (1 point)

/ / /
1 1 1 @1 1 1 1 0 0
/ /D
#1 0 −2( ?0 0 − 0C = #0 1 0( On peut en déduire que = = $</
1 −1 1 / / / 0 0 1
−1
>A AB

3
b. En déduire la solution du système $9 = #0(. (1 point)
3
3 3 2
La solution du système est donc 9 = $</ #0( = = #0( = #0(
3 3 1
3 1 1 1
c. En déduire les coordonnées du vecteur #0( dans la base >#1( , # 0 ( , #−2( . (1 point)
3 1 −1 1
3 1 1 1 3/
3
Les coordonnées du vecteur #0( dans la base >#1( , # 0 ( , #−2( sont les réels # 0 ( tels que
3 1 −1 1 31

3 1 1 1
#0( = 3/ #1( + 30 # 0 ( + 31 #−2(
3 1 −1 1
3/ 3 3/ 2
#30 ( est donc la solution du système $9 = #0( à savoir #30 ( = #0(
31 3 31 1

4. Définir les valeurs propres et vecteurs propres d’une matrice. (1 point)

Soit M une matrice d’ordre n, on dit que le nombre EF est une valeur propre de M s’il existe
un vecteur non nul GF tel que HIJ = KJ IJ .

Le vecteur GF est alors appelé vecteur propre de M associé à EF .

5. Calculer le produit !$. (1 point)

1 −1 0 1 1 1 0 1 3
!$ = #−1 2 −1( #1 0 −2( = #0 0 −6(
0 −1 1 1 −1 1 0 −1 3

6. En déduire que $ est une matrice de vecteurs propres de !. (1 point)

Notons $ = 8=/ | =0 | =1 :. On a : !8=/ | =0 | =1 : = 80 × =/ | 1 × =0 | 3 × =1 :

On en déduit : !=/ = 0 × =/ , !=0 = 1 × =0 et !=1 = 3 × =1 . Les colonnes de $ sont donc des


vecteurs propres de ! .

7. Quelles sont les valeurs propres de A ? (1 point)

Les valeurs propres de ! sont, d’après les résultats ci-dessus : E/ = 0, E0 = 1 et E1 = 3.


8. Justifier que l’on peut écrire ! = G7G</. (1 point)

La matrice ! est d’ordre 3 et admet 3 valeurs propres distinctes : elle est donc diagonalisable, ce
qui signifie que l’on peut l’écrire sous la forme ! = G7G</ où 7 est une matrice diagonale dont
les termes diagonaux sont les valeurs propres de ! et où G est une matrice de vecteurs propres
associés aux valeurs propres de !.

9. Expliciter (sans calcul supplémentaire) les matrices G, 7 et G</ . (1 point)

0 0 0
On déduit de la question précédente que 7 = #0 1 0(, G = $ et G</ = $</ = =
0 0 3

10. Montrer que les colonnes de B sont orthogonales deux à deux. (1 point)

Notons $ = 8=/ | =0 | =1 :. On a =F ⊥ =P si =F ∗ =P = 0 ou encore =F2 =P = 0.

Calculons :

1
- =/2 =0 = 81 1 1: # 0( = 0 donc =/ ⊥ =0
−1
1
- =/2 =1 = 81 1 1: #−2( = 0 donc =/ ⊥ =1
1
1
- =02 =1 = 81 0 −1: #−2( = 0 donc =0 ⊥ =1
1

11. Calculer les normes des colonnes de $. (1 point)


3/ 3/
La norme du vecteur#30 ( est définie par : R#30 (R = S3/0 + 300 + 310
31 31

1 1 1
On en déduit : R#1(R = √3 ; R# 0 (R = √2 et R#−2(R = √6
1 −1 1

12. En déduire une base orthonormée de IR3. (1 point)

Les colonnes de $ sont orthogonales 2 à 2. Pour former une base orthonormée de IR3 à partir de
$, il suffit de diviser chacune de ses colonnes par sa norme. On obtient alors la base
/ /
/
Y √1 √A ^
W@ / D √0 @<0DW
orthonormée ℬ = ? 1C , Z 0 [ , ? A C
X √/ </ √
/ W
]
W √0
V>√1B >√A B\
Eléments de corrigé 0123

EXERCICE 1 (14,5 points) – Soient les trois vecteurs de IR3 :

2 1 &1
C1 = !1%, C2 = !0% et C3 = ! 1%.
0 1 &2

1. Calculer le déterminant de la matrice M :


M = (C1 C2 C3). (1 point)
2 1 &1 2 1 &1
Dét(M) = dét!1 0 1% ' dét! 1 0 1%
0 1 &2 &2 0 &1
car le déterminant d’une matrice ne change pas si l’on ajoute à une de ses lignes (ici la troisième) un
homothétique d’une autre de ses lignes (ici la première ligne multipliée par – 1).
On peut ensuite calculer le déterminant de cette dernière matrice par rapport à sa seconde colonne :
1 1
Dét(M) = (– 1)dét( ) ' &*&1 & +&2,- ' &1.
&2 &1
2. En déduire :
a. que B = {C1, C2, C3} est une base de IR3. (1 point)
Tout système libre de trois vecteurs de IR3 est une base de IR3. Ce qui est le cas de B.
En effet, B est un système de trois vecteurs de IR3. En outre, comme dét(M) . 0, les colonnes de M
(autrement dit les vecteurs de B) sont linéairement indépendantes : B est donc un système libre.

b. que l’application linéaire f(∙), de IR3 dans IR3, définie par : f(X) = MX est bijective. (1 point)
Une application linéaire est bijective lorsque son rang est égal à la dimension de son espace de
départ et à celle de son espace d’arrivée.
La dimension de IR3, espace de départ et d’arrivée de f(∙), étant égale à 3, l’application f(∙) est bijective
si et seulement si son rang est égal à 3.
Comme : rangf = rangM
et comme : rangM = 3 (puisque le rang d’une matrice est égal au nombre maximum de colonnes
linéairement indépendantes que cette matrice comporte et que les trois colonnes de M sont
linéairement indépendantes),
on a : rangf = 3. En conséquence, l’application linéaire f(∙) est bijective.
c. le nombre de solutions du système [1] :
[1] MX = U, où U est un vecteur quelconque de IR3. (1 point)
L’application f(∙) étant bijective, quel que soit le vecteur U de IR3, il existe un unique vecteur X de IR3
tel que f(X) = U, autrement dit tel que MX = U : le système MX = U a une solution unique.
(On peut aussi passer par le fait que B est une base et que les coordonnées d’un vecteur dans une base
sont uniques).

3. Soit la matrice N :
1 &1 &1
N = !&2 4 3%.
&1 2 1
a. Effectuer le produit NM. Commenter. (1 point)
1 &1 &1 2 1 &1 1 0 0
NM = !&2 4 3 % !1 0 1% ' !0 1 0%. (0,5 point)
&1 2 1 0 1 &2 0 0 1
La matrice N est donc l’inverse de la matrice M. (0,5 point)

2
Eléments de corrigé 0123

2
b. En déduire les coordonnées du vecteur U = !1$ dans la base B… (1 point)
1
&
Les coordonnées du vecteur U dans la base B sont données par le vecteur colonne X = %') vérifiant :
(
U = xC1 + yC2 + zC3,
autrement dit vérifiant : U = MX.
Or, de U = MX, on déduit NU = NMX, et donc NU = X.
1 *1 *1 2 0
On a donc : X = NU = !*2 4 3$ !1$ - !3$.
*1 2 1 1 1
2 0
Les coordonnées du vecteur U = !1$ dans la base B sont données par le vecteur : !3$.
1 1

c. ainsi que l’application réciproque de l’application f(∙). (1 point)


L’application f(∙) étant bijective, elle admet une application réciproque, notée f – 1(∙) de IR3 dans IR3 et
définie par la relation :
[1] f(f - 1(Y)) = Y, quel que soit le vecteur Y de IR3.
Comme, f(X) = MX, la relation [1] peut s’écrire :
Mf - 1(Y) = Y,
ce qui donne :
NMf - 1(Y) = NY ;
Ou encore :
f - 1(Y) = NY.
1 *1 *1
L’application f – 1(∙) est donc définie par la relation : f - 1(Y) = NY avec N = !*2 4 3$.
*1 2 1

4. Soit l’application linéaire g(∙), de IR3 dans IR3, définie par :


*1 *2 *1
g(X) = AX, avec A = !*1 0 1$.
2 *4 *4
a. Qu’appelle-t-on valeurs propres et vecteurs propres d’une matrice carrée ? (1 point)
Le nombre λ est appelé valeur propre de la matrice A s’il existe un vecteur P non nul tel que AP = λP.
Le vecteur P est alors appelé vecteur propre de A associé à λ.
b. Montrer que C1, C2 et C3 sont trois vecteurs propres de la matrice A. (1,5 points)
*1 *2 *1 2 *4 2
Comme AC1 = !*1 0 1$ !1$ - !*2$ - *2 !1$, le réel *2 est valeur propre de A et le
2 *4 *4 0 0 0
vecteur C1 l’un de ses vecteurs propres associés.
*1 *2 *1 1 *2 1
Comme AC2 = !*1 0 1$ !0$ - ! 0$ - *2 !0$, le réel *2 est valeur propre de A et le
2 *4 *4 1 *2 1
vecteur C2 l’un de ses vecteurs propres associés.

*1 *2 *1 *1 1 *1
Comme AC3 = !*1 0 1$ ! 1$ - !*1$ - *1 ! 1$, le réel *1 est valeur propre de A et le
2 *4 *4 *2 2 *2
vecteur C3 l’un de ses vecteurs propres associés.

0
Eléments de corrigé 0123

c. En déduire les valeurs propres de A… (1,5 points)


La matrice A étant d’ordre 3, elle a trois valeurs propres.
Comme C1 et C2 sont linéairement indépendants, le sous-espace propre de A associé à la valeur
propre *2 est au moins de dimension 2. Comme la multiplicité algébrique d’une valeur propre est
supérieure ou égale à la dimension du sous-espace propre qui lui est associé, le réel *2 est donc une
valeur propre au moins double de la matrice A. (1 point)
Comme A a également le réel *1 pour valeur propre, on en conclut que cette matrice a *1 pour
valeur propre simple et *2 pour valeur propre double. (0,5 point)

d. … ainsi que la matrice de l’application linéaire g(∙) par rapport à la base B. (1 point)
Les trois colonnes de cette matrice sont les coordonnées dans B des images par g(∙) des trois
vecteurs de B respectivement (i.e. de g(C1), de g(C2) et de g(C3) respectivement).

Première colonne de la matrice :


2 *2
g(C1) = AC1- *2 !1$ = ! 0$ dans la base B.
0 0
Deuxième colonne de la matrice :
1 0
g(C2) = AC2 = *2 !0$ = !*2$ dans la base B.
1 0
Deuxième colonne de la matrice :
*1 0
g(C3) = AC3 = *1 ! 1$ = ! 0$ dans la base B.
*2 *1
La matrice recherchée est donc :
*2 0 0
D = ! 0 *2 0$
0 0 *1
5. Peut-on écrire la matrice A sous la forme du produit PDP – 1, où D est une matrice diagonale ? Le cas
échéant, expliciter les matrices P, D et P – 1. (2 points)
La matrice A est diagonalisable. En effet, elle a trois vecteurs propres linéairement indépendants : C1, C2
et C3. On peut donc écrire la matrice A sous la forme : PDP – 1, où D est une matrice des valeurs propres
de A et où P est une matrice des vecteur propres correspondante (0,5 point).
*2 0 0
On peut donc poser : D = ! 0 *2 0$, P = M et donc P – 1 = N (0,5 point par matrice).
0 0 *1

6. Exprimer At, etc. où t est un entier naturel quelconque. (0,5 point)


De A = PDP – 1, on déduit : At = PDtP – 1 = MDtN.

EXERCICE 2 (6,5 points) – Soient les deux matrices colonnes :


1 0
U = ! 2$ et V = !1$.
*2 1
1. On note U la transposée de la matrice U. Effectuer le produit U 1 V. Que peut-on en déduire ?
1

7
Eléments de corrigé 0123

0
U 1 V = (1 2 – 2) !1$ - 1304 5 2314 * 2314 - 0. (0,5 point)
1
Les vecteurs (ou matrices) colonnes U et V sont donc orthogonaux. (0,5 point)
2. Déterminer l’ensemble des matrices colonnes de IR3 orthogonales à U et à V. On notera W l’une de ces
matrices colonnes.
&
L’ensemble des matrices colonnes %') orthogonales à U et à V vérifient le système :
(
&
9: 1 % ' ) - 0
7
( ,
&
8 1
7 %' ) - 0
6 (
autrement dit le système :
& 5 2' * 2( - 0
! ,
'5( -0
dont la solution est :
& - *2' 5 2( - 4(
! .
' - *(
& 4
L’ensemble des matrices colonnes %') orthogonales à U et à V est donc : "( !*1$ , ( ∈ %&'.
( 1
*4
3. La matrice colonne W = ! 1$ appartient-elle à cet ensemble ? (0,5 point)
*1
4 4 4
W = !*1$ = 1!*1$ il est donc bien de la forme ( !*1$.
1 1 1
4. Déterminer ‖U‖, ‖V‖ et ‖W‖.
&
Comme +%')+ - ,& - 5 ' - 5 ( - (0,25 point), on a :
(
‖U‖ = ,1 5 2- 5 3*24- - √9 - 3 (0,25 point),
-

‖V‖ = √0- 5 1- 5 1- - √2, (0,25 point)


et ‖W‖ = ,4- 5 3*14- 5 1- - √18 - 3√2. (0,25 point)
5. En déduire :
a. Une matrice Q telle que Q – 1 = 11 (1 point);
Si l’on divise chacune des colonnes de C par son module, on obtient une matrice Q telle que Q – 1 =
11 .
1/3 0 4/3√2
2 3 4
D’où Q = M‖2‖ ‖3‖ ‖4‖Q - 5 2/3 1/√2 1/3√27.
*2/3 1/√2 *1/3√2
b. Une base orthonormée de IR3 (1 point).
Une base orthonormée de IR3 est une base de IR3 dont les vecteurs sont orthogonaux deux à deux et
de norme unitaire. Les trois vecteurs U, V et W de IR3 sont orthogonaux deux à deux. Ils forment
donc une base de IR3 dont les vecteurs sont orthogonaux deux à deux. Si on veut qu’ils soient en
outre de norme unitaire, il faut les diviser chacun par leur norme. Les trois colonnes de Q forment
donc une base orthonormée de IR3.
6. Soit C = (U V W). Calculer le produit C’C, où C’ est la transposée de C. En déduire C – 1. (1 point)

3
Eléments de corrigé 0123

1 0 4
C=! 2 1 1$
*2 1 *1
La matrice C – 1 vérifie C – 1C = I (la matrice identité d’ordre 3).
Comme les colonnes de C sont orthogonales deux à deux, on a :
‖U‖- 0 0 :1
-
C’C = 5 0 ‖V‖ 0 7, où C’ est la transposée de C : C’ = ! 1 $.
0 0 ‖W‖- 81
En divisant la première ligne de C’ par ‖U‖- = 9, la deuxième, par ‖V‖- - 2 et la troisième, par
‖W‖- - 18, on obtient donc la matrice C – 1. D’où :
: 1 /9 1/9 2/9 *2/9
C – 1 = 5 1 /2 7 - ! 0 1/2 1/2 $
1 2/9 *1/18 1/18
8 /18

*
MONNAIE BANQUE
FINANCE :

ECONOMIE MONÉTAIRE
ET FINANCIÈRE
4 0

6 UO PDU DSL D O D Q DSD L ILQDQ P Q

D P Q LU
E D LU
U LU
IIU U D LD
RQ RIIU U LU

/ PDU SULPDLU D LRQ

D P DU LP UO OO D L PL
E / RPSDU LP Q UO O O D LRQ RQ U Q
8Q RPSDU LP Q SO QDPL O PDU RQ DLU
8 P DU LP P L DPL O PDU DLU
/ RPSDU LP Q L IDL OD OL L L PDU

8Q D LRQ

D 8 LU U UL
E 8Q LU
8Q LU L UDSSRU LQ U
8 LU L UD U L L

(Q ( URS O QRPEU Q U SUL R D

D LPL L
E P Q S L
( U DEO S L

/D DSL DOL D LRQ ER U L U

D 8Q LQ L D U RUU SRQ DQ Q RO P D LRQ DQ


E 8 L L D U UU D PEU D L D P O L OL DU O U UL
PDU
D DO U O PDU D ULE U UL PDU
O U U PLOOLDU OODU U OD O U D L DOL D L E U L U P LDO

/D DSL DOL D LRQ ER U L U PRQ LDO O RU U

D 3,% PRQ LDO


E 3,% PRQ LDO
3,% PRQ LDO
3,% P LDO

3
4 0

8Q L U U DQ Q R LDEO

D 8Q LU D Q PD UL ORQ UP
E 8 LU D PD UL U P UP
8Q LU RQ O P U Q DLU P Q Q Q U SUL
8 LU O P U U ED

8Q REOL D LRQ

D 8 LU
E 8Q LU SURSUL
8Q LU O O Q U SUL P Q
8Q LU O O (D P Q

4 DSS OO RQ O II EDODQ RLU

D /D ROD LOL R U D LRQ


E 8 U OD L L U U O U LU O D L U
D D UL EOL D L U O PDU DLU D O D OO
EOL D L EDL
/D D SUL REOL D LRQ U O PDU RQ DLU DQ O U D LQI UL U O L
QR OO REOL D LRQ

/ D Q D LI U DLQ REOL D LRQ SOL SDU

D / LUUD LRQDOL LQ L U
E 8 U U UL
8 D L L DL D U EOL D L
D D LU ED UDO

/ UD LQ D IU Q

D 8 P LD L PEL D DO UL P PD PD L P O
O L L I UPD L D D
E 8Q LQQR D LRQ L D U QIRU OD DELOL PDU
8Q LQQR D LRQ L U Q LPSR LEO OD PDQLS OD LRQ R U ER U L U
P LD L U PL D U O PDU D L
8Q PR Q R LD LRQ PDU LQDO

8Q SUR L UL

D 8 UD I UP L UP IL UD U LO UL UD L D D
U DL D
E 8 UD L O L UP IL UD U LO UL UD L D D
U DL D
8 U L OD LI
8 U L U U

3
4 0

6 U O PDU DQ RQ DQ

D L DU DLU
E UL D
LU L U UD D P D L U UD UP
Q LURQ L U RQ UD D RPS DQ Q L U RQ UD UP

' S L O PRQ DQ UDQ D LRQ R L L QQ U O PDU DQ D

D EDL
E D P
LQ O PLOOLDU ROODU
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Université Paris 1 (Panthéon-Sorbonne)
EXAMEN ANNÉE 2017-2018
Session de janvier 2018

Licence de Sciences Économiques (L2)


Économie monétaire et financière
Jézabel Couppey-Soubeyran (division 1) et Bruno Tinel (division 2)
Durée : 2 heures

IMPORTANT
- Rédigez vos réponses en bon français (évitez le style télégraphique et les abréviations) et
soignez la présentation. Une très mauvaise orthographe sera pénalisée (les étudiants étrangers
peuvent l’indiquer sur la copie).
- Les calculatrices et les téléphones portables sont strictement interdits.
- Chaque question est notée sur 5 points

___________________________________________________________________________
MARCHÉS FINANCIERS

Question 1 : A quoi sert le marché des changes ? Qui intervient sur ce marché ? Le volume
annuel des opérations est-il en rapport avec celui du commerce international ?

TAUX D’INTÉRÊT

Question 2 : Les retournements conjoncturels sont-ils prévisibles à partir de la courbe des taux ?
Comment la courbe des taux se déforme-t-elle pendant une crise ? Que se passe-t-il lorsque la
croissance revient ?

MONNAIE

Question 3 : Qu’est-ce que la monnaie ?

POLITIQUE MONÉTAIRE

Question 4 : La Banque Centrale contrôle-t-elle M3 ? Est-ce un problème aujourd’hui en Europe,


compte tenu des objectifs de la BCE ?
Université Paris 1 (Panthéon-Sorbonne)
EXAMEN ANNÉE 2017-2018
Seconde session - juin 2018

Licence de Sciences Économiques (L2)


Économie monétaire et financière
Jézabel Couppey-Soubeyran (division 1) et Bruno Tinel (division 2)
Durée : 2 heures

IMPORTANT
- Rédigez vos réponses en bon français (évitez le style télégraphique et les abréviations) et
soignez la présentation. Une très mauvaise orthographe sera pénalisée (les étudiants étrangers
peuvent l’indiquer sur la copie).
- Les calculatrices et les téléphones portables sont strictement interdits.
- Chaque question est notée sur 5 points

___________________________________________________________________________
MARCHÉS FINANCIERS

Question 1 : A quoi servent les marchés boursiers ?

TAUX D’INTÉRÊT

Question 2 : Les taux d’intérêt peuvent-ils être négatifs ?

MONNAIE

Question 3 : Récemment, il a été demandé aux citoyens suisses de répondre à la question


suivante : « qui doit créer notre argent les banques privées ou la banque nationale ? ». Vous
expliquerez d’abord le processus de création monétaire, puis discuterez l’enjeu d’une telle
question.

POLITIQUE MONÉTAIRE

Question 4 : La banque centrale européenne peut-elle mettre fin au quantitative easing ? Vous
rappellerez au préalable en quoi consiste le quantitative easing, depuis quand il est mis en œuvre
dans la zone euro, et dans quel but ?
Université Paris 1 (Panthéon-Sorbonne)
EXAMEN ANNÉE 2016-2017
Session de janvier 2017

Licence de Sciences Économiques (L2)


Économie monétaire et financière
Jézabel Couppey-Soubeyran (division 1) et Bruno Tinel (division 2)
Durée : 2 heures

IMPORTANT
- Rédigez vos réponses en bon français (évitez le style télégraphique et les abréviations) et
soignez la présentation. Une très mauvaise orthographe sera pénalisée (les étudiants étrangers
peuvent l’indiquer sur la copie).
- Les calculatrices et les téléphones portables sont strictement interdits.
- Chaque question est notée sur 5 points

___________________________________________________________________________
MARCHÉS FINANCIERS

Question 1 : Quel serait l’effet d’une remontée des taux américains sur le cours des obligations.
Que pourrait-on craindre ?
TAUX D’INTÉRÊT

Question 2 / Exercice : Soit une obligation à 5 ans d’échéance émise au pair. La valeur nominale
est égale à 1000 euros. Son taux facial est égal à 2%. La fréquence des coupons est annuelle.

- Quelle sera la valeur de l’obligation sur le marché secondaire immédiatement après


l’émission ?
- Supposons que peu après l’émission, le taux de marché passe à 3%. Comment évoluera la
valeur de l’obligation sur le marché ? Justifiez votre réponse.
- Le détenteur de l’obligation la revend 800 euros sur le marché secondaire à la fin de la
ème
2 année de détention. Ecrivez la formule du taux de rendement actuariel de cette obligation du
point de vue de l’investisseur qui la lui rachète pour la détenir jusqu’à l’échéance. Ce taux
actuariel sera-t-il inférieur ou supérieur au taux de coupon ?

MONNAIE

Question 3 : Qui crée la monnaie ? Ce pouvoir est-il sans limite ?

POLITIQUE MONÉTAIRE

Question 4 : Quels sont les objectifs de la politique monétaire ?


Université Paris 1 (Panthéon-Sorbonne)
EXAMEN ANNÉE 2015-2016
Session de janvier 2016

Licence de Sciences Économiques (L2)


Economie monétaire et financière
Jézabel Couppey-Soubeyran (division 1) et Bruno Tinel (division 2)
Durée : 2 heures

IMPORTANT
- Le barème utilisé pour la notation est précisé pour chaque question posée.
- Rédigez vos réponses en bon français (évitez le style télégraphique et les abréviations) et
soignez la présentation. Une très mauvaise orthographe sera pénalisée (les étudiants étrangers
peuvent l’indiquer sur la copie).
- Les calculatrices et les téléphones portables sont strictement interdits.
___________________________________________________________________________
MARCHES FINANCIERS
Question 1 (3 points) : Qu’est-ce que le marché monétaire ? Quels en sont les principaux
intervenants (côté émetteurs et côté investisseurs) ?
Question 2 (3 points) : Qu’est-ce qu’un actif liquide ? Qu’est-ce qu’un marché liquide ?
TAUX D’INTERET
Question 3 (3 points) :
a) Expliquez « l’effet balançoire »
b) Quelle est la relation entre taux nominal et taux réel ?
c) Un taux d’intérêt nominal peut-il être négatif ? Justifiez votre réponse et donnez des
exemples.

Question 4 (3 points) : D’après la théorie de Knut Wicksell, que se passe-t-il lorsque le taux
monétaire ne correspond pas au taux naturel (notions dont vous rappellerez les définitions
respectives) ? Dans quelle configuration est-on aujourd’hui ?

MONNAIE
Question 5 (4 points) : Expliquez l’expression « les crédits font les dépôts ». Est-ce à dire que les
banques créent autant de monnaie qu’elles le souhaitent ?

POLITIQUE MONETAIRE
Question 6 (4 points) : La Réserve fédérale américaine a décidé de relever son taux directeur de
25 points de base le 16 décembre 2015 tandis que la BCE a quelques jours avant décidé de
prolonger de 6 mois son programme d’achats d’actifs. Expliquez en quoi ont consisté les
politiques monétaires pendant la crise et pourquoi celles-ci divergent aujourd’hui aux Etats-Unis
et dans la zone euro ?
Université Paris 1 (Panthéon-Sorbonne)
EXAMEN ANNÉE 2014-2015
Session de juin 2015

Licence de Sciences Économiques (L2)


Economie monétaire et financière
Jézabel Couppey-Soubeyran (division 1) et Bruno Tinel (division 2)
Durée : 2 heures

IMPORTANT
- Chaque question est notée sur cinq points.
- Rédigez vos réponses en bon français (évitez le style télégraphique et les abréviations) et soignez la présentation.
Une très mauvaise orthographe sera pénalisée (les étudiants étrangers peuvent l’indiquer sur la copie).
- Les calculatrices et les téléphones portables sont strictement interdits.
___________________________________________________________________________

MARCHES FINANCIERS

Question 1 : Expliquez pourquoi le cours des obligations augmente quand les taux d’intérêt baissent. En va-t-il de
même pour le cours des actions ? Pourquoi ?

TAUX D’INTERET

Question 2 : Qu’est-ce qu’une courbe de taux ? Quelle est sa forme normale ? Comment se déforme-t-elle avant une
crise ? Même question pendant et après une crise ?

MONNAIE

Question 3 : Les banques centrales ont émis beaucoup de monnaie centrale depuis la crise enclenchée en 2007-2008.
Expliquez par quels types d’opérations et analysez les effets sur le taux d’inflation, sur la croissance. Vous pourrez
vous concentrer sur le cas des Etats-Unis et de la zone euro.

POLITIQUE MONETAIRE

Question 4 : Qu’est-ce que le guidage des anticipations ?


Université Paris 1 (Panthéon-Sorbonne)
EXAMEN ANNÉE 2013-2014
Session de janvier 2014

Licence de Sciences Économiques (L2)


Théories et mécanismes monétaires
Jézabel Couppey-Soubeyran (division 1) et Bruno Tinel (division 2)
Durée : 2 heures

IMPORTANT
- Le barème utilisé pour la notation est précisé pour chaque question posée.
- Rédigez vos réponses en bon français (évitez le style télégraphique et les abréviations) et
soignez la présentation. Une très mauvaise orthographe sera pénalisée (les étudiants étrangers
peuvent l’indiquer sur la copie).
- Les calculatrices et les téléphones portables sont strictement interdits.
___________________________________________________________________________
MARCHES FINANCIERS
Question 1 (3 points) : Expliquez la différence entre un marché organisé et un marché de gré à
gré.
Question 2 (3 points) : Les transactions ont globalement peu baissé sur les marchés dérivés
pendant la crise. Expliquez pourquoi.
TAUX D’INTERET
Question 1 (3 points) : Soit une obligation classique, nommée A, de 100€ émise à période 1 et
donnant lieu à versement de 5€ par an. À la période 2, les conditions du marché ont changé et les
obligations, nommées B, rapportent désormais 10€ par an pour 100€ de valeur faciale.
a/ Quel est le cours auquel s'échange désormais (en période 2) l'obligation de type A ?
Détaillez le calcul.
b/ Expliquez en détail les mécanismes d'ajustement par lesquels on aboutit à ce résultat.
c/ En période 3, les obligations C émises à 100€ de valeur faciale rapportent seulement
2,5€ par an. Que se passe-t-il pour les obligations de type A et B ? Détaillez les mécanismes et les
calculs.
Question 2 (3 points) : Expliquez la préférence pour la liquidité chez Keynes comme fondement
théorique du taux d'intérêt.

MONNAIE
Question 1 (2 points) : Qu'est-ce que la neutralité monétaire ? En quoi ce principe peut-il être mis
en doute ?
Question 2 (2 points) : Que peut-on dire de la distinction entre monnaie et titres ?

POLITIQUE MONETAIRE
Question 1 (4 points) : En 1969, Milton Friedman affirmait : « Pour soigner la déflation, il suffit
de jeter de la monnaie d’un hélicoptère ». Qu’en pensez-vous à l’aune de la crise actuelle ?
Université Paris 1 (Panthéon-Sorbonne)
EXAMEN ANNÉE 2013-2014
Session de juin 2014

Licence de Sciences Économiques (L2)


Théories et mécanismes monétaires
Jézabel Couppey-Soubeyran (division 1) et Bruno Tinel (division 2)
Durée : 2 heures

IMPORTANT
- Le barème utilisé pour la notation est précisé pour chaque question posée.
- Rédigez vos réponses en bon français (évitez le style télégraphique et les abréviations) et
soignez la présentation. Une très mauvaise orthographe sera pénalisée (les étudiants étrangers
peuvent l’indiquer sur la copie).
- Les calculatrices et les téléphones portables sont strictement interdits.
___________________________________________________________________________
MARCHES FINANCIERS

Question 1 (5 points) : Expliquez la différence entre un financement par actions et un


financement par obligations.

TAUX D’INTERET

Question 1 (5 points) : Les anticipations de taux court suffisent-elle à expliquer le niveau des taux
longs ?

MONNAIE

Question 1 (5 points) : La masse monétaire croit-elle à proportion de la base monétaire ?

POLITIQUE MONETAIRE

Question 1 (5 points) : Quelles sont les marges de manœuvre de la politique monétaire quand les
taux directeurs sont au plancher ?
Université Paris 1 (Panthéon-Sorbonne)
EXAMEN ANNÉE 2012-2013
Session de décembre 2012

Licence de Sciences Économiques (L2)


Théories et mécanismes monétaires
Jézabel Couppey-Soubeyran (division 1) et Emmanuel Carré (division 2)
Durée : 2 heures

IMPORTANT
- Le barème utilisé pour la notation est précisé pour chaque question posée.
- Rédigez vos réponses en bon français (évitez le style télégraphique et les abréviations) et
soignez la présentation. Une très mauvaise orthographe sera pénalisée (les étudiants étrangers
peuvent l’indiquer sur la copie).
- Les calculatrices et les téléphones portables sont strictement interdits.
___________________________________________________________________________
MARCHES FINANCIERS

Question 1 (3 points) : Qu’est-ce que le « trading à haute fréquence ». Cette innovation a-t-elle
amélioré le fonctionnement des marchés financiers ?
Question 2 (3 points) : Quelle a été l’évolution du marché des changes au cours des dernières
décennies. Indiquez quelques ordres de grandeur. Cette évolution a-t-elle été en phase avec celle
de l’économie réelle ?
TAUX D’INTERET

Question 1 (3 points) : La situation de crise actuelle relève-t-elle de la notion théorique de trappe


à liquidité ? Au préalable, vous expliciterez la notion.
Question 2 (3 points) : L’inversion de la courbe des taux est-elle un bon indicateur avancé des
récessions futures ?

MONNAIE

Question 1 (3 points) : D’après la théorie quantitative de la monnaie, quel est l’effet d’une forte
hausse de l’offre de monnaie sur l’inflation ? Est-ce le cas depuis la crise ?

POLITIQUE MONETAIRE

Question 1 (3 points) : Quelles sont les limites de la règle de Taylor au regard de la crise
actuelle ?
Question 2 (3 points) : Pourquoi les banques centrales ont-elles dû recourir à des mesures non
conventionnelles de politique monétaire pendant la crise ? Expliquez en quoi consistent ces
mesures et quels sont leurs objectifs ?
Université Paris 1 (Panthéon-Sorbonne)
EXAMEN ANNÉE 2012-2013
Session de juillet 2013

Licence de Sciences Économiques (L2)


Théories et mécanismes monétaires
Jézabel Couppey-Soubeyran (division 1) et Emmanuel Carré (division 2)
Durée : 2 heures

IMPORTANT
- Le barème utilisé pour la notation est précisé pour chaque question posée.
- Rédigez vos réponses en bon français (évitez le style télégraphique et les abréviations) et
soignez la présentation. Une très mauvaise orthographe sera pénalisée (les étudiants étrangers
peuvent l’indiquer sur la copie).
- Les calculatrices et les téléphones portables sont strictement interdits.
___________________________________________________________________________
MARCHES FINANCIERS

Question 1 (4 points) : Expliquez ce qu’est une obligation souveraine. Expliquez la situation du


marché de ces obligations souveraines pendant la crise de la dette souveraine en zone euro.

Question 2 (4 points) : Quels sont les avantages et les limites d’une taxation sur les transactions
financières, comme par exemple celle décidée par la Commission européenne en février 2013 ?
TAUX D’INTERET

Question 1 (3 points) : Qu’est-ce qu’un taux de rendement actuariel ? Expliquez comment il


s’obtient dans le cas d’une obligation. Peut-il être négatif ?

MONNAIE

Question 1 (3 points) : Le degré de concentration du secteur bancaire a-t-il une incidence sur la
capacité de création monétaire des banques ?

POLITIQUE MONETAIRE

Question 1 (3 points) : Pourquoi certains économistes préconisent-ils d’élargir la palette des


variables incluses dans la règle de Taylor ?

Question 2 (3 points) : Pourquoi les politiques monétaires non conventionnelles menées par les
banques centrales pour gérer la crise n’ont pas provoqué d’inflation jusqu’à présent?
Université Paris 1 (Panthéon-Sorbonne)
EXAMEN ANNÉE 2011-2012
Session de janvier 2012

Licence de Sciences Économiques (L2)


Théories et mécanismes monétaires
Jézabel Couppey-Soubeyran (division 1) et Dany Lang (division 2)
Durée : 2 heures

IMPORTANT
- Le barème utilisé pour la notation est précisé pour chaque question posée.
- Rédigez vos réponses en bon français (évitez le style télégraphique et les abréviations) et
soignez la présentation. Une très mauvaise orthographe sera pénalisée (les étudiants étrangers
peuvent l’indiquer sur la copie).
- Les calculatrices et les téléphones portables sont strictement interdits.
___________________________________________________________________________
MARCHES FINANCIERS

Question 1 (3 points) : Expliquez ce qu’est un CDS et en quoi ces produits financiers peuvent
s’avérer problématiques.
Question 2 (3 points) : Indiquez l’impact de la crise sur les segments de marché suivants : marché
monétaire, marché boursier, marché obligataire, marchés dérivés.
TAUX D’INTERET

Question 1 (3 points) : La théorie des anticipations permet-elle de comprendre les courbes de


taux ?
Question 2 (2 points) : En 2005, Alan Greenspan avait été confronté à un problème qu’il avait lui
même qualifié de « conundrum ». De quoi s’agissait-il ?

MONNAIE

Question 1 (3 points) : Certains économistes craignent que, si la Banque centrale européenne


venait à garantir la dette publique, l’inflation augmenterait. Expliquez les fondements théoriques
puis les limites de leur raisonnement.
Question 2 (2 points) : La Banque centrale contrôle-t-elle la quantité de monnaie en circulation ?

POLITIQUE MONETAIRE

Question 1 (3 points) : Qu’est-ce que la règle de Taylor ?


Question 2 (2 points) : Les banques centrales ont-elles un objectif de stabilité financière ?
Université Paris 1 (Panthéon-Sorbonne)
EXAMEN ANNÉE 2011-2012
Session de rattrapage, juin 2012

Licence de Sciences Économiques (L2)


Théories et mécanismes monétaires
Jézabel Couppey-Soubeyran (division 1) et Dany Lang (division 2)
Durée : 2 heures

IMPORTANT
- Le barème utilisé pour la notation est précisé pour chaque question posée.
- Rédigez vos réponses en bon français (évitez le style télégraphique et les abréviations) et
soignez la présentation. Une très mauvaise orthographe sera pénalisée (les étudiants étrangers
peuvent l’indiquer sur la copie).
- Les calculatrices et les téléphones portables sont strictement interdits.
___________________________________________________________________________
MARCHES FINANCIERS

Question 1 (3 points) : Les obligations d’Etat sont-elles encore des actifs sans risque ?
Question 2 (3 points) : Expliquez le rôle des agences de notation.
TAUX D’INTERET

Question 1 (2 points) : Expliquer la relation entre le niveau des taux d’intérêt et le prix des titres
Question 2 (2 points) : Une baisse du taux d’intérêt entraine-t-elle une chute de l’épargne ?

MONNAIE

Question 1 (3 points) : Les banques créent-elles la monnaie ex nihilo ?


Question 2 (3 points) : L’augmentation de la base monétaire entraîne-t-elle celle de la masse
monétaire ? Expliquez la relation entre les deux.

POLITIQUE MONETAIRE

Question 1 (2 points) : Quel est le mandat de la BCE ? Comment pourrait-il évoluer ?


Question 2 (2 points) : En quoi les politiques monétaires « non conventionnelles » consistent-
elles ?
Université Paris 1 (Panthéon-Sorbonne)
ANNÉE 2010-2011
Session de rattrapage 2011

L2 Sciences Economiques
Théories et mécanismes monétaires
Jézabel Couppey-Soubeyran (division 1) et Dany Lang (division 2)
Durée : 2 heures

IMPORTANT
- Le barème utilisé pour la notation est précisé pour chaque question posée.
- Rédigez vos réponses en bon français (évitez le style télégraphique et les abréviations) et
soignez la présentation. Une très mauvaise orthographe sera pénalisée (les étudiants étrangers
peuvent l’indiquer sur la copie).
- Les calculatrices et les téléphones portables sont strictement interdits.
___________________________________________________________________________
SYSTEMES FINANCIERS

Question (3 points) : Doit-on interdire la titrisation des créances ?

TAUX D’INTERET

Question 2 (2 points) : Expliquez la relation de Fisher.


Question 3 (3 points) : En quoi la forme de la courbe des taux nous donne-t-elle une indication
sur les anticipations des agents ?

MONNAIE

Question 1 (3 points) : Pourquoi, dans la théorie classique, le seul motif de détention monétaire
est-il nécessairement le motif de transaction ? Quelles sont les limites de cette vision de la
détention monétaire ?
Question 2 (3 points) : La banque centrale contrôle-t-elle la quantité de monnaie en circulation ?

POLITIQUE MONETAIRE

Question 1 (4 points) : La crise financière de 2007-2009 est-elle due au non-respect de la règle de


Taylor par les banques centrales ?
Question 2 (2 points) : Les banques centrales ont-elles échappé à la trappe à liquidité ?
INSTITUTIONS :
ECONOMIE DU
BUDGET ET DE LA
FISCALITÉ
UNIVERSITE PARIS 1 - UFR ÉCONOMIE – 2EME ANNEE LICENCE ÉCONOMIE
Examen d’Économie du budget et de la fiscalité – 1ère session
Mercredi 18 janvier 2023 – 16h00-17h30

Nom :

Prénom :

Numéro d’identification :

Signature :

Le sujet comporte trois parties à traiter dans l’ordre.


Temps conseillé : 30 minutes par partie.

Partie 1 : QCM (8 points) : voir feuilles jointes

Partie 2 : 1 exercice à traiter parmi 2 (8 points)

Partie 3 : 1 question de réflexion (4 points)


Partie 2 : traiter 1 exercice au choix parmi les 2 suivants. (8 points)
Vous indiquerez sur votre copie le numéro de l’exercice traité

Exercice 1. La part des dépenses publiques dans le PIB

1. L’Insee estime à 59,2 % la part des dépenses publiques dans le PIB en 2021. (2 points)
a) Quelles sont les 4 catégories de dépenses qui sont additionnées pour estimer ce ratio ?
b) Expliquer précisément 1 des problèmes posés par cet indicateur ? De quoi cet indicateur
rend-il compte finalement ?

2. Le graphique 1 décrit les évolutions du taux de socialisation du revenu des ménages et du


taux de socialisation du revenu ajusté des ménages. (2,5 points)
a) Quelle est la différence entre ces deux indicateurs ? Donner des exemples précis.
b) Associer chacun de ces indicateurs au numéro de la courbe dans le graphique 1.
c) Quels sont les effets redistributifs des composantes de la socialisation du revenu ajusté ?

3. Le graphique 2 décrit les évolutions de 3 indicateurs de la place des APU dans l’économie
correspondant aux trois approches du PIB. (1,5 points)
a) Quels sont ces indicateurs ? Comment les interpréter pour rendre compte de la place des
APU dans l’économie ?
b) Associer chacun de ces indicateurs au numéro de la courbe décrivant son évolution dans
le graphique 2.

4. Commenter les évolutions de ces 5 indicateurs. Vous devez être précis en mettant en
évidence différentes périodes et en vous appuyant sur des exemples. (2 points)
Exercice 2. Progressivité de l’impôt
On considère 3 ménages A, B et C dont la composition, le revenu annuel imposable et
l’imposition sur le revenu sont décrits dans le tableau ci-dessous.
A B C
Ménage Couple sans enfant Couple sans enfant Couple avec 2 enfants
Revenu net imposable 57 000 € 114 000 € 57 000 €
Impôt à payer 4 944 € 22 044€ 2 896 €
Taux moyen d’imposition 8,7% 19,3% 5,1%

1. Le calcul de l’IRPP en France. (3 points)


a) À partir de quels indicateurs présents dans le tableau, et en comparant quels ménages
peut-on affirmer que l’impôt est progressif ? Quelles sont les caractéristiques du mode
de calcul permettant cette progressivité ?
b) À partir de quels indicateurs et en comparant quels ménages peut-on affirmer que
l’impôt opère une redistribution horizontale ? Quelles sont les caractéristiques du mode
de calcul permettant cela ?
c) Quelles sont les principales évolutions de cet impôt depuis les années 1980 ?
2. Quels sont les arguments avancés par Condorcet, par Keynes et par l’approche
néoclassique en faveur et en défaveur de la progressivité de l’impôt sur le revenu ? (2
points)
3 Analyse keynésienne du multiplicateur fiscal. (3 points)
On se situe dans une économie fermée en sous-emploi dans laquelle il existe des inégalités
de revenus et où les ménages modestes dépensent tout leur revenu à chaque période tandis
que les ménages aisés épargnent une partie de leur revenu disponible. L’État perçoit un
impôt progressif sur le revenu et réalise des dépenses publiques. Quel sera l’effet sur
l’activité économique d’une baisse de l’impôt des ménages aisés dans les configurations
suivantes (vous prendrez soin de détailler les mécanismes économiques à l’œuvre) :
a) Les dépenses publiques restent inchangées
b) La baisse de l’impôt des ménages aisés est accompagnée d’une baisse des dépenses
publiques.

Partie 3 : Question de réflexion (4 points)


Rédiger un argumentaire (une page maximum) pour défendre une augmentation conséquente
des dépenses consacrées aux hôpitaux publics (investissement, recrutements, …) avec un
financement par endettement. Pour cela, vous vous appuierez, d’une part sur les enseignements
des deux graphiques ci-dessous et, d’autre part, sur une analyse économique des contreparties
de la dette publique.

Source des graphiques : Tinel, 2020, p.25


Examen EBFPS _ Distanciel _ Janvier 2021

Chapitre 1

1/ Est‐il justifié de prétendre que, pour les classiques, l’Etat se cantonne aux fonctions régaliennes
mais ne joue pas vraiment de rôle économique ?

2/ En quoi peut‐on affirmer que les classiques ont une approche en terme d’Etat bienveillant ?

3/ En quoi l’Etat joue‐t‐il un rôle « perturbateur » dans la théorie néoclassique ?

4/ Exposez en quoi le rôle de l’Etat dans la théorie de l’EGCP se caractérise par une contradiction
fondamentale.

5/ Théorie de l’Etat : exposez les points communs et les différences principales entre l’école marxiste
et l’école du public choice.

6/ Quelle est la différence entre la conception marxiste « orthodoxe » et la conception néo‐marxiste

7/ Est‐il justifié de dire que la pensée de Keynes repose sur une conception de l’Etat bienveillant ?

8/ En quoi consiste le rôle de l’Etat dans la théorie néo‐keynésienne ?

Chapitre 2

1/ Impôts : Pourquoi n’y a‐t‐il pas indépendance entre le niveau et la structure des prélèvements ?

2/ Impôts : Pourquoi une augmentation de l’impôt progressif peut‐elle avoir un effet


expansionniste ? Expliquez les mécanismes à l’œuvre.

3/ En quoi la Flat tax symbolise‐t‐elle l’orientation des réformes fiscales depuis les années 1980 ?

4/ Expliquez l’arbitrage efficacité‐équité de l’approche de la taxation optimale des revenus.

5/ Dans l’approche de la taxation optimale des biens, vaut‐il mieux taxer les biens dont la demande
(ou l’offre) est inélastique ou élastique ? Pourquoi ?

6/ Quelle critique pouvez‐vous apporter à l’hypothèse selon laquelle les effets d’offre dominent dans
l’approche de la taxation optimale des revenus ?

Chapitre 3

1/ « Le multiplicateur keynésien est endogène au cycle » : expliquez.

2/ Selon Keynes, quel est le problème de coordination que la politique budgétaire permet de
résoudre dans une économie décentralisée ?

3/ Expliquez le rôle joué par la politique monétaire dans l’effet d’éviction de l’investissement privé
par la dépense publique dans le modèle IS‐LM.

4/ En quoi consiste la « révision néoclassique » de la courbe de Phillips en termes d’« effet


d’éviction » ?

5/ L’équivalence dite « ricardienne » ou « l’effet Ricardo‐Barro » revient à supposer que le


multiplicateur keynésien est nul. Quels sont les arguments et leur portée empirique ?
6/ Quel constat pouvez‐vous faire à la lecture de ce graphique construit sur les données
« historiques » dans 6 pays (Allemagne, France, Italie, Royaume‐Uni, Japon, Etats‐Unis) ? En quoi
remet‐il en cause les hypothèses du courant de l’austérité expansionniste ?

Rq : en abscisse taux de croissance réel du PIB, en ordonnée : taux de croissance réel des dépenses
publiques

7/ Quel constat pouvez‐vous faire à la lecture de ce graphique construit sur les données
« historiques » dans 6 pays (Allemagne, France, Italie, Royaume‐Uni, Japon, Etats‐Unis) ? En quoi
remet‐il en cause les hypothèses du courant de l’austérité expansionniste ?

Rq : en abscisse taux de croissance réel dépenses publiques, en ordonnée : solde budgétaire des APU
/PIB

Chapitre 4

1/ Les stabilisateurs automatiques : expliquez.

2/ Exposez le clivage théorique qui existe autour de l’interprétation de la contrainte budgétaire de


l’Etat.

3/ Comment l’inflation agit‐elle sur le ratio D/Y ?

4/ Pourquoi l’austérité ne permet‐elle pas de réduire D/Y ?

5/ Quelles sont les contreparties de la dette publique qui sont transférées d’une génération à une
autre et quelles sont celles qui ne le sont pas ? Argumentez.

6/ Expliquez le lien entre dettes privées et dettes publiques.


Economie du Budget et de la Fiscalité – Mardi 3 mars 2020 – 13h-15h
Sujet pour les étudiants inscrits en examen terminal – note sur 20

I. Intervention publique, Genèse de l’Etat et de la protection


sociale (6 points)

1. Smith pense que l’État doit assumer les dépenses concernant les « travaux et
établissements publics » : pour quelles raisons, selon lui, ces dépenses sont-elles utiles
et nécessaires et comment ces dépenses doivent-elles être financées ? (2 points)
2. Comment la théorie néoclassique définit-elle un bien public ? (2 points)
3. La conception marxiste de l’Etat capitaliste : quelle est l’idée centrale ? (2 points)

II. L’impôt et les prélèvements obligatoires (4 points)

1. Compte tenu de vos connaissances, remplir le tableau suivant : (2 points)


Direct / Assiette Elasticité par Proportionnel / Progressif /
Indirect rapport au revenu Dégressif / Forfaitaire
TVA
Impôt sur le revenu
(personnes physiques)
CSG
Impôt sur la fortune xxxxxxxxxxxxx
immobilière
Impôt sur les sociétés xxxxxxxxxxxxx

2. Quels sont les principaux arguments de Keynes en faveur de l’impôt progressif ?


Expliquez les mécanismes à l’œuvre dans le multiplicateur fiscal. (2 points)

III. Les dépenses publiques (5 points)

1. En quoi le ratio dépenses publiques / PIB est-il un indicateur peu satisfaisant ? (2 points)
2. Donnez un exemple d’un autre indicateur que l’on pourrait construire pour rendre compte
du poids macro-économique des administrations publiques, ainsi qu’un ordre de grandeur.
(1 point)
3. La part socialisée du revenu ajusté des ménages a augmenté depuis un demi-siècle.
Détaillez le contenu de ces évolutions. (2 points)

IV. La dette publique (5 points)

1. Peut-on dès aujourd’hui emprunter de l’argent à des agents qui ne sont pas encore nés ?
Peut-il exister des transferts financiers inter-générationnels ? Justifiez votre réponse ? (2
points)
2. Quelle est la contrepartie financière d’une hausse de la dette publique ? Pour simplifier, on
raisonne en économie fermée. (1 point)
3. Quels sont les trois niveaux de contrepartie non financière à la dette publique que l’on peut
identifier ? Expliquez. (2 points)
UNIVERSITE PARIS 1 – UFR D’ECONOMIE - ANNEE UNIVERSITAIRE 2017-2018
L2 – 1ère session - Économie du budget, de la fiscalité et de la protection sociale –
Mercredi 10 janvier 2018 - 18h-20h
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1/ L’analyse néoclassique des biens publics (5 points)

a. Quelles sont les caractéristiques des biens publics purs et impurs ? Donnez des exemples
pour chaque situation. (2 points)
b. Que retenir de la théorie néoclassique à propos des fondements de l'action publique, dans
son analyse des biens publics ? (3 points)

2/ Impôt et redistribution (5 points)

a. Quelles sont les caractéristiques d’un impôt redistributif ? Vous distinguerez ce qui relève
de la redistribution verticale et de la redistribution horizontale en prenant l’exemple de
l’impôt sur le revenu en France. (2 points)
b. Pour quelles raisons Keynes se déclare-t-il favorable à la redistribution ? Quelle politique
fiscale préconise-t-il ? (3 points)

3/ La socialisation du revenu des ménages (5 points)

Soit l’évolution des différentes composantes de la socialisation du revenu disponible ajusté des
ménages en France sur la période 1959-2016.

a. Comment le revenu disponible ajusté brut des ménages est-il calculé ? Donnez la définition
du taux de socialisation du revenu disponible ajusté brut. (1 point)
b. Donnez les trois indicateurs associés à chacune des courbes numérotées 1, 2 et 3. Donnez un
exemple pour chacun. (2 points)
c. En vous appuyant sur le texte de R. Castel, expliquez en quoi le développement des deux
pôles de la « propriété sociale » s’est inscrit dans la logique de l’intervention croissante de
l’Etat social. (3 points)

4/ Les contreparties de la dette publique (5 points)

a. Donnez les contreparties financières et réelles de la dette publique. (2 points)


b. Décrivez l’enchaînement macroéconomique lié à une baisse de la dépense publique sur
l’économie dans son ensemble et sur les comptes publics dans une économie en sous-emploi.
(1 point)
c. A partir d’une analyse des contreparties de la dette publique, comment interpréter
l’augmentation des ratios de dette publique dans la plupart des pays européens ? (2 points).
UNIVERSITE PARIS 1 – UFR D’ECONOMIE - ANNEE UNIVERSITAIRE 2016-2017
L2 – 1ère session - Économie du budget, de la fiscalité et de la protection sociale –
Mercredi 4 janvier 2017 - 14h-16h
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Question 1 (4 points)
En quoi la structure des prélèvements obligatoires a-t-elle un impact sur le ratio d'endettement public ?
Détaillez les mécanismes.

Question 2 (5 points)
a. Quelle est la contrepartie financière de la dette publique ? Précisez sa place dans les bilans de ceux qui la
détiennent. (2 points)
b. Quelles sont les contreparties réelles de la dette publique ? Prenez le soin de les classer et les expliquer en
trois niveaux différents. (3 points)

Question 3 (8 points)
!" $"%&' *+, $"%&'-,)+, $"%&'
Soient les 3 indicateurs suivants calculés pour la France de 1959 à 2015 : , , Taux
%() %()
de socialisation du revenu des ménages
a. Définissez le taux de socialisation du revenu des ménages. (1 point)
b. De quelle(s) fonction(s) des APU chacun des 3 indicateurs permet-il de rendre compte ? Justifiez votre
réponse (3 points)
c. Soit l’évolution des 3 indicateurs sur le graphique ci-dessous. Associez chacun des indicateurs au n° de
sa courbe correspondante. (1.5 points)

d. Quels sont les deux pôles de la « propriété sociale » selon R. Castel. Réfléchissez aux liens que l’on peut
établir entre chacun des 3 indicateurs et ces 2 pôles. (2.5 points)

Question 4 (3 points)
On se situe dans une économie en sous-emploi dans laquelle :
- le niveau de la production dépend de la demande globale dont les composantes sont la consommation,
l'investissement et les dépenses publiques, notées respectivement C, I, G. On suppose que I est exogène.
- les dépenses de consommation sont une fonction du revenu disponible, c'est-à-dire du revenu après versement
des impôts, nets des transferts sociaux. On note ./ 0 . 1 $2 1 23 ' avec . le revenu, 2 les impôts et 23 les
transferts.
- La variation des recettes fiscales nettes des transferts liée à une variation du PIB, notée τ, est égale à 0,5.
*
- Le ratio de dette publique 4 est égal à 97%. Le déficit public initial est nul. On pose que le PIB est égal à 100.
- On suppose que le multiplicateur de dépenses publiques, noté m est égal à 2.
Le gouvernement mène une politique de réduction des dépenses publiques d’une ampleur de 1,5 (∆6 0 11,5).
L’objectif de l’exercice est d’évaluer l’effet de cette mesure sur l’économie dans son ensemble et sur les
finances publiques.
Répondez aux questions suivantes en expliquant votre raisonnement :
a. Quelle est la variation du PIB suite à la baisse des dépenses publiques ? (0.5 point)
b. Quelle est la variation des recettes fiscales nettes de transferts suite à la variation du PIB ? (0.5 point)
c. Quelle est la variation du solde budgétaire ? (0.5 point)
d. Comparez le ratio de dette publique après la baisse des dépenses publiques à son niveau initial ? (0.5
point)
e. Aux vues de vos résultats, quel objectif de politique économique faut-il poursuivre ici ? Justifiez votre
réponse. (1 point)
UNIVERSITE PARIS 1 –UFR D’ECONOMIE - ANNEE UNIVERSITAIRE 2015-2016
Licence 2ère année - Économie du budget, de la fiscalité et de la protection sociale
Lundi 4 janvier 2016 - 18h-20h
Durée de l’épreuve : 2 heures
Aucun document n’est autorisé - Calculatrice non autorisée - Barème indicatif

1/ Quels sont les deux pôles principaux de la "propriété sociale" selon Robert Castel ? A quelle
période de l'histoire des dépenses publiques élaborée par R. Delorme et C. André correspond leur
développement ? Justifiez votre réponse. (3 points)

2/ Lorsque la demande qui s'adresse aux entreprises augmente, celles-ci réagissent-elles de la même
manière selon que l'économie est en sous-emploi ou qu'elle est au plein emploi ? Expliquez. (1 point)

3/ Le multiplicateur de dépenses publiques a-t-il la même taille selon que l'économie est au plein
emploi ou en sous-emploi ? Selon que les taux d'intérêts sont bas ou élevés ? Expliquez et illustrez
avec le cas des pays européens pendant la crise. (4 points)

4/ Exercice (6 points)
On se situe dans un cadre keynésien dans lequel:
- le niveau de la production dépend de la demande globale dont les composantes sont la
consommation, l'investissement et les dépenses publiques, notées respectivement C, I, G. On suppose
que I est exogène.
- les dépenses de consommation sont une fonction du revenu disponible, c'est-à-dire du revenu après
versement des impôts, nets des transferts sociaux. On note !" = ! − (& − &' ) avec ! le revenu, & les
impôts et &' les transferts.
- le multiplicateur de dépenses publiques, noté m, est égal à 1,5. La variation des recettes fiscales
nettes des transferts liée à une variation du PIB, notée τ, est égale à 0,4.
)
- le ratio de dette publique est égal à 111%.
*
- On pose que le PIB est égal à 100.

Répondez aux questions suivantes en expliquant votre raisonnement :


a/ Quelle est la variation du PIB suite à une augmentation des dépenses publiques de 10 ? (1 point)
b/ Quelle est la variation des recettes fiscales nettes de transferts suite à la variation du PIB ? (1 point)
c/ Quelle est la variation du solde budgétaire ? (1 point)
d/ Quel est le ratio de dette publique après l'impulsion budgétaire ? (1 point)
e/ Aux vues de vos résultats, que préconiseriez-vous en matière d'objectifs de politique économique
pour cette économie ? Justifiez votre réponse. (2 points)

5/ Soit une économie en sous-emploi et dont les taux d'intérêts sont très bas. On fait l'hypothèse que le
ratio d'endettement public est élevé, mais que ses taux emprunteurs sont très faibles. On suppose
maintenant qu'il existe deux classes sociales : l'une, comprenant les ménages aisés, épargne une partie
importante de son revenu ; l'autre classe consomme la totalité de son revenu. Pour financer une
augmentation des dépenses publiques, le gouvernement augmente les prélèvements du même montant.
Deux options sont possibles : a/ augmenter la TVA ou b/ créer une tranche supérieure à l'impôt sur le
revenu.
a/ Comparez ces 2 options en matière de progressivité (1 point)
b/ Chacune de ces options a-t-elle le même impact sur l'ampleur du multiplicateur de dépenses
publiques ? Expliquez votre raisonnement et comparez l'effet de chacune de ces options sur la
dynamique du ratio de dette publique en détaillant les mécanismes. (3 points)
c/ Que se passerait-il sur le ratio de dette publique si la part de revenu national revenant aux ménages
aisés diminuait ? Pour faciliter l'explication, prenez l'exemple d'une politique expansionniste financée
par endettement. (2 points)
UNIVERSITE PARIS 1 – UFR D’ECONOMIE
ANNEE UNIVERSITAIRE 2014-2015
Licence 2ère année
Économie du budget, de la fiscalité et de la protection sociale
Jeudi 15 janvier 2015 - 14h-16h
Durée de l’épreuve : 2 heures
Aucun document n’est autorisé - Calculatrice non autorisée
Barème indicatif

A. La redistribution du revenu des ménages

1. En utilisant le texte de R. Castel, expliquez comment la fonction de redistribution s’est


progressivement instaurée en France. (4 points)
2. Par quels procédés les APU interviennent-elles dans la formation du revenu des
ménages ? Vous préciserez les indicateurs de revenu et les comptes des ménages qui
sont affectés. (2 points)
3. Expliquez les raisons pour lesquelles Keynes se déclare en faveur de la redistribution.
Que préconise-t-il en matière d’intervention publique ? (4 points)

B. Dette publique, politique budgétaire et multiplicateur


Soit D/Y le ratio de dette publique, m le multiplicateur de dépenses publiques, τ la variation
des recettes nettes de transferts suite à une variation de l’activité.
1. Quelle est la condition de premier ordre pour que le ratio de dette diminue ? (1 point)
2. Quelle est la relation exprimée par le multiplicateur de dépenses publiques ? (1 point)
3. Déduire des questions précédentes le seuil minimal du multiplicateur m qui permet de
réduire le ratio D/Y. (2 points)
4. Pourquoi est-on autorisé à dire, en matière de dette publique, que « plus ça va mal,
plus c'est facile de s'en sortir » ? (2 points)
5. Expliquez pourquoi il y a une incompatibilité dynamique entre le seuil des 3 % du
PSC (ou des 0,5% du TSCG) et celui des 60 %? S'il fallait n'en garder qu'un, lequel et
pourquoi ? (4 points)
UNIVERSITE PARIS 1 – 2014-2015 - UFR d’économie – Licence 2ème année

Economie du budget, de la fiscalité et de la protection sociale – 2nde session -


Partiel du vendredi 19 juin 2015 - 17 h – 19 h

Durée de l'épreuve : 2 heures - Aucun document n'est autorisé - Barème indicatif –

Répondez de manière précise et concise (4 ou 5 lignes maximum) à chacune des questions


suivantes. Chaque réponse doit être justifiée par des mécanismes économiques, théoriques et
empiriques.
1. Quelle fut la réponse du droit libéral face au paupérisme ? Quels en furent les effets ?
(2 points)
2. Le développement des minima sociaux s'inscrit-il ou entre-t-il en contradiction avec la
logique de la « propriété sociale » ? (2 points)
3. Expliquez comment l'intervention des APU est susceptible d'infléchir la répartition
primaire des revenus. (1 point)
4. Comment passe-t-on du RDB des APU à leur RDAB ? Quelle en est la contrepartie
pour les ménages ? Donnez des exemples précis (2 points)
5. La contrainte budgétaire de l’État : écrivez sous forme d'équation les déterminants de
l'évolution du ratio D/Y et commentez. (2 points)
6. Présentez l'équivalence « ricardienne » et précisez quelles en sont les limites. (2
points)
7. Les contreparties de la dette publique : détaillez le contenu et expliquez les effets à
court et à long terme. (2 points)
8. Expliquez en quoi il existe une absence d'indépendance entre le niveau et la répartition
des prélèvements obligatoires. (2 points)
9. Existe-t-il un seuil minimal du multiplicateur qui permet de réduire le ratio D/Y par
une hausse de la dépense publique ? (2 points)
10. « Plus ça va mal plus c'est facile d'en sortir ! » Expliquez. (1 point)
11. Zone euro : expliquez l'incompatibilité dynamique entre le critère budgétaire des 3 %
et le critère de dette des 60 %. (2 points)
UNIVERSITE PARIS 1 –UFR D’ECONOMIE

ANNEE UNIVERSITAIRE 2013-2014

Licence 2ère année

Economie du budget, de la fiscalité et de la protection sociale

Jeudi 16 janvier 2014 - 18h-20h

Durée de l’épreuve : 2 heures

Aucun document n’est autorisé - Calculatrice non autorisée

Barème indicatif

1ère partie : Les prélèvements obligatoires (4 points)


1. Expliquez l’argumentation de Condorcet en faveur de la progressivité de l’impôt.

2ème partie : Le taux de socialisation du revenu ajusté des ménages (6 points)


1. Le taux de socialisation du revenu ajusté des ménages :
- écrivez le calcul qui permet de le trouver. (0,5 point)
- expliquez ce qu'est le revenu ajusté des ménages et donnez une définition aussi précise et rigoureuse que possible des
trois autres composantes permettant de calculer le ratio. (2 points)
2. Quelle est l’interprétation économique de ce ratio ? (1 point)
3. Dites comment ce ratio a évolué depuis 1960. (1 point)
4. Comment chacune de ces 3 composantes a-t-elle globalement évolué par rapport au RDA sur la période 1960-2012 ? (1,5
points)

3ème partie : Le ratio de dette publique ? (10 points)

A. (3 points) La contrainte budgétaire de l'Etat en France


Dt
Soit Y t le ratio de dette publique, avec Dt la dette l'année t et Yt le PIB l'année t.
1. Expliquez la contrainte budgétaire de l'Etat en énonçant l'équation comptable relative à l'évolution du ratio de dette publique. A
partir de cette équation, expliquez les déterminants de l'évolution du ratio de dette publique. (1 point)
2. Après avoir décrit brièvement l'évolution du ratio de dette publique en France depuis le début des années 1980, expliquez le rôle
joué par l'effet boule de neige dans cette évolution. (1 point)
3. On se situe dans le cadre d'analyse néoclassique. A partir de l'équation précédente, énoncez 2 conditions sous lesquelles une
hausse du surplus primaire peut baisser le ratio de dette publique. (1 point)

B. (4 points) Soit une économie en sous-emploi. On se situe dans un cadre keynésien dans lequel:
- le niveau de production dépend de la demande globale dont les composantes sont la consommation, l'investissement et les
dépenses publiques, notées respectivement C, I, G. On suppose que I est exogène.
- les dépenses de consommation sont une fonction du revenu disponible, c'est-à-dire du revenu après versements des impôts, nets
des transferts. On notera
Y d =Y −( T −Tr ) , avec Y le revenu, T les impôts, Tr les transferts.

∂Y
- le multiplicateur de dépenses publiques:
m= =1
∂G

∂ (T −Tr)
- la variation de recettes fiscales (net des transferts) liée à une variation du PIB: τ= =0.5
∂Y
4. Calculez (1,5 points) :
- Quelle est la variation du PIB (∆Y) suite à une augmentation des dépenses publiques de 10 (∆G=10) ? Détaillez les
mécanismes économiques qui conduisent à cet effet.
- Quelle est la variation des recettes fiscales [∆(T-Tr)] suite à la variation du PIB ? Détaillez les mécanismes économiques
qui conduisent à cet effet.
- Quelle est alors la variation du solde budgétaire ? Commentez.
∆D
5. Calculez le ratio incrémental de dette, soit ∆ Y . En déduire le niveau du "multiplicateur de dépenses publiques financé par
déficit" ? Commentez. (1 point)
Dt
6. Ecrivez la condition de premier ordre pour que le ratio de dette publique Yt baisse. (0,5 point)

7. En utilisant vos réponses aux questions 5 et 6, en déduire le niveau du ratio à partir duquel une hausse des dépenses publiques
Dt
conduira à une réduction de Y t . (0,5 point)
8. Comparez les hypothèses retenues quant au niveau des multiplicateurs dans ce modèle aux estimations qui en sont faites dans le
cas de la France. (0,5 point)

C. (3 points) A la lumière de ce qui précède, comment analyser la règle des 3% contenue dans le pacte de stabilité et de croissance
(PSC) et celle des 0,5% mise en avant dans le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'union
économique et monétaire (TSCG) ? Ces dispositifs sont-ils à même d’améliorer la situation des comptes publics ? Pourquoi ?
Vous rédigerez une réponse concise et structurée.
UNIVERSITE PARIS 1 –UFR D’ECONOMIE
ANNEE UNIVERSITAIRE 2013-2014
Licence 2ère année
Économie du budget, de la fiscalité et de la protection sociale
Mercredi 18 juin 2014 - 17h-19h
Durée de l’épreuve : 2 heures
Aucun document n’est autorisé - Calculatrice non autorisée
Barème indicatif

Question 1 (5 points)
Quelles sont les principales caractéristiques de la structure fiscale française et quelles
transformations a-t-elle connu au cours des deux dernières décennies ?

Question 2 (5 points)
Expliquez en quoi les administrations publiques contribuent à la formation du revenu des ménages.

Question 3 (5 points)
La contrainte budgétaire de l’État en France
Dt
Soit le ratio de dette publique, avec Dt la dette l'année t et Yt le PIB l'année t.
Yt
Soit une économie en sous-emploi. On se situe dans un cadre keynésien dans lequel:
- le niveau de production dépend de la demande globale dont les composantes sont la
consommation, l'investissement et les dépenses publiques, notées respectivement C, I, G. On
suppose que I est exogène.
- les dépenses de consommation sont une fonction du revenu disponible, c'est-à-dire du revenu
après versements des impôts, nets des transferts. On notera Y d =Y −( T −Tr ) , avec Y le revenu, T
les impôts, Tr les transferts.
∂Y
- le multiplicateur de dépenses publiques: m= =1
∂G
- la variation de recettes fiscales (net des transferts) liée à une variation du PIB:
∂ (T −Tr)
τ= =0.5
∂Y

Calculez :
- Quelle est la variation du PIB (Y) suite à une augmentation des dépenses publiques de 10
(G=10) ? Détaillez les mécanismes économiques qui conduisent à cet effet.
- Quelle est la variation des recettes fiscales [(T-Tr)] suite à la variation du PIB ? Détaillez
les mécanismes économiques qui conduisent à cet effet.
- Quelle est alors la variation du solde budgétaire ? Commentez.

∆D
Calculez le ratio incrémental de dette, soit . En déduire le niveau du "multiplicateur de
∆Y
dépenses publiques financé par déficit" ? Commentez.

Dt
Écrivez la condition de premier ordre pour que le ratio de dette publique baisse.
Yt
En utilisant vos réponses aux questions précédentes, en déduire le niveau du ratio à partir duquel
Dt
une hausse des dépenses publiques conduira à une réduction de . Commentez ce résultat.
Yt
Question 4 (5 points)
Comment analyser la règle des 3% contenue dans le pacte de stabilité et de croissance (PSC) et
celle des 0,5% mise en avant dans le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein
de l'union économique et monétaire (TSCG) ? Ces dispositifs sont-ils à même d’améliorer la
situation des comptes publics ? Pourquoi ?
HFETE :
INTRODUCTION À
L'ÉPISTÉMOLOGIE
ÉCONOMIQUE
Introduction à l’épistémologie économique
Cours de C. Pignol et G. Rubin

Les 10 premières questions de chaque sujet portent sur la partie de cours de Claire Pignol, les 10
dernières sur la partie de cours de Goulven Rubin

Sujet A

1) « Si la ‘‘démonstration’’ aristotélicienne a été jugée à ce point concluante, c’est qu’elle revenait


finalement à faire accepter par la raison les indications les plus élémentaires, donc les plus tenaces, de
l’expérience sensible » (Clavelin, La philosophie naturelle de Galilée) La démonstration aristotélicienne ...

a) Explique les mouvements des corps par leur cause finale, identique pour tous, comme l’indique
l’expérience sensible

b) Explique les mouvements des corps par leur cause finale, qui diffère selon les corps, comme l’indique
l’expérience sensible

c) Explique les mouvements des corps par leur cause efficiente, identique pour tous, comme l’indique
l’expérience sensible

d) Explique les mouvements des corps par leur cause efficiente, qui diffère selon les corps, comme
l’indique l’expérience sensible

2) Dans l’épistémologie rationaliste, les lois établies par la physique et l’économie sont scientifiques ...

a) parce qu’elles peuvent être observées par un observateur quelconque

b) parce qu’elles peuvent être observées par un observateur impartial

c) bien qu’elles puissent n’être pas observées par un observateur impartial

3) La machine sans frottement de Galilée ...

a) est une machine concrète que Galilée construit dans le but de montrer que les corps tendent vers le
repos.

b) est une machine concrète que Galilée construit afin de montrer que les corps manifestent une
indifférence au repos comme au mouvement

c) est une machine que Galilée imagine dans le but de montrer que les corps tendent vers le repos.

d) est une machine que Galilée imagine afin de montrer que les corps manifestent une indifférence au
repos comme au mouvement.

4) Vrai ou faux ? Le mécanisme en économie consiste à expliquer le mouvement des prix par les intentions
des agents marchands de faire varier à leur avantage les prix des biens qu’ils offrent et demandent.

a) Vrai

b) Faux

5) Vrai ou faux ? Les entraves à la concurrence sont pour Walras analogues aux frottements de Galilée :
elles vont à l’encontre du mouvement du mécanisme.

a) Vrai

b) Faux

1
6) Vrai ou faux ? L’économie a pour objet d’établir des lois naturelles afin que le législateur puisse les
connaître et les respecter

a) Vrai

b) Faux

7) « La majeure partie de cet ouvrage traite de l’analyse d’une économie décentralisée idéalisée. (…) Il est
naturel et juste de se demander si une enquête sur une économie apparemment si abstraite par rapport
au monde en vaut la peine. Nous pourrions répondre de la manière habituelle en attirant l’attention sur
la nature extrêmement complexe du matériel qu’étudient les économistes (…). Il y a jusqu’à maintenant
une longue et relativement imposante lignée d’économistes, depuis A. Smith jusqu’à maintenant, qui ont
essayé de montrer comment une économie décentralisée, motivée par l’intérêt individuel et guidée par
les signaux-prix serait compatible avec une disposition cohérente des ressources économiques qui
pourrait être considérée, en un sens bien défini, comme supérieure à un large ensemble de dispositions
alternatives possibles. Plus encore, les signaux-prix opéreraient de manière à établir ce degré de
cohérence. Il est important de comprendre combien cette affirmation doit paraître surprenante pour
quiconque n’est pas exposé à (imprégné de) cette tradition. A la question : ‘à quoi ressemblera une
économie motivée par l’intérêt individuel et contrôlée par un grand nombre d’agents différents ?’, la
réponse de bon sens est probablement : ‘ce sera le chaos’. Qu’une réponse sensiblement différente ait
été proclamée et ait ainsi imprégné la pensée économique d’un grand nombre de gens qui ne sont pas
économistes est en soi une raison suffisante pour l’étudier sérieusement » (K. Arrow et F. Hahn, General
Competitive Analysis, préface). Vrai ou faux ? Pour Arrow et Hahn, le modèle concurrentiel contredit le
bon sens parce qu’il repose sur des hypothèses très rarement observées.

a) Vrai

b) Faux

8) « L’essentiel est là : il n’est pas suffisant d’affirmer que, alors qu’il est possible d’inventer un monde
dans lequel l’idée de la main invisible est vraie, elle ne l’est pas dans le monde réel. Il faut montrer
comment les caractéristiques du monde que l’on considère comme essentielles dans toutes les
descriptions qu’on en fait rendent impossible de prouver le bien-fondé de cette idée. En tentant de
répondre à la question : ‘est-ce que cela peut être vrai ?’, on en apprend beaucoup sur les raisons pour
lesquelles cela pourrait ne pas l’être » (Arrow et Hahn, General Competitive Analysis, préface).

Vrai ou faux ? Pour Arrow et Hahn, les conditions de concurrence parfaite permettent de prouver, dans
la plupart des cas, le bien-fondé de l’idée de la main invisible.

a) Vrai

b) Faux

9) L’agent économique qui dans la pensée classique prend les décisions déterminantes est ...

a) Le capitaliste

b) Le thésauriseur

c) Le salarié

10) Dans la pensée classique, le salaire naturel est déterminé ...

a) par une loi naturelle : la productivité du travail

b) par une loi naturelle : la contrainte physiologique

c) par une loi historique : la productivité du travail

d) par une loi historique : les habitudes de consommation

11) Le positivisme logique vise à…

a) Purger la science de la science physique.

b) Purger la science de tout élément métaphysique.

2
c) Eliminer les énoncés synthétiques a priori.

12) Vrai ou faux ? Carl Hempel distingue l’explanans, ou série de lois associée à des conditions initiales, et
l’explanandum, qui est la conclusion déduite de l’explanans et l’objet qu’on chercher à expliquer.

a) Vrai

b) Faux

13) Vrai ou faux ? Pour Karl Popper, réussir à vérifier une théorie montre sa scientificité.

a) Vrai

b) Faux

14) Le progrès scientifique d’après Karl Popper implique…

a) L’acquisition de certitudes toujours plus nombreuses.

b) La découverte de lois universelles.

c) Une compréhension toujours meilleure des problèmes étudiés.

15) Pour Popper, une observation contradictoire suffit à réfuter une théorie et implique son abandon. En
réalité, le progrès des sciences ne se produit pas ainsi. En effet…

a) On n’abandonne pas une théorie sans disposer d’une théorie nouvelle.

b) La réfutation peut conduire à l’amélioration d’une théorie et pas à son abandon.

c) La réfutation d’une théorie est le plus souvent ambigüe car elle ne dit pas quelle hypothèse ou
groupe d’hypothèses est remis en cause.

16) Vrai ou faux ? Pour Thomas Kuhn, l’activité scientifique consiste le plus souvent à travailler sur des
problèmes familiers avec de bonnes chances de trouver une solution.

a) Vrai

b) Faux

17) Un paradigme entre en crise quand…

a) L’activité de la science normale bute sur une anomalie qui force les chercheurs à ajuster le
paradigme en place.

b) De multiples tentatives pour résoudre une anomalie conduisent à s’écarter des règles que dicte le
paradigme en place.

c) L’activité de la science normale aboutit à une réfutation de la théorie en place.

18) Imre Lakatos est un disciple de…

a) Kuhn qui s’oppose totalement à Popper.

b) Popper qui s’oppose totalement à Kuhn.

c) Kuhn et de Popper dont il propose une synthèse.

19) En 1982, Frank Hahn écrit à Robert Solow : « De mon point de vue, les difficultés auxquelles nous
faisons face sont dues au fait que nous n’avons pas trouvé les principes primitifs, sans eux c’est le
chaos. » Cette phrase illustre bien l’opinion de Hahn selon laquelle…

a) La science économique ne peut pas se développer sérieusement sans un modèle général qui
organise toutes les recherches des économistes.

b) La science économique ne peut pas reposer sur la quête illusoire de principes primitifs.
3
c) Mieux vaut de petits modèles pragmatiques qu’une grande théorie déconnectée des questions
pratiques qui intéressent la majorité des économistes.

20) Pour Dani Rodrik, le progrès en science économique est fondé sur…

a) L’élaboration d’une théorie générale capable de représenter toute l’économie d’un pays.

b) L’élaboration de modèles dont toutes les hypothèses sont réalistes.

c) La multiplication de modèles économiques capables d’éclairer des facettes toujours plus nombreuses
de la réalité.

4
Sujet B
1) « Si la ‘‘démonstration’’ aristotélicienne a été jugée à ce point concluante, c’est qu’elle revenait
finalement à faire accepter par la raison les indications les plus élémentaires, donc les plus tenaces, de
l’expérience sensible » (Clavelin, La philosophie naturelle de Galilée) La physique aristotélicienne
correspond à ...

a) ce que nous indique l’observation par la vue du mouvement terrestre

b) ce que nous indique l’observation par la vue du mouvement céleste

c) ce que nous indique l’observation par des instruments de mesure du mouvement terrestre

d) ce que nous indique l’observation par des instruments de mesure du mouvement céleste

2) Pour Galilée, l’observation peut induire en erreur ...

a) parce que l’observateur est trompé par une idéologie ou une théologie

b) parce que l’observateur est trompé par son insuffisante connaissance mathématique

c) parce que l’observateur est trompé par ses sens

3) « Il ne manque pas d’occasions dans lesquelles nos sens, lors d’une première appréhension des faits,
peuvent errer et ont donc besoin d’être corrigés à l’aide d’un raisonnement bien conduit » (Galilée,
Lettre au prince Léopold, 1640). Le raisonnement bien conduit repose pour Galilée...

a) sur l’imagination du mouvement des corps dans une expérience de pensée

b) sur la perception sensible du mouvement des corps dans une expérience de pensée

c) sur l’imagination du mouvement des corps dans le monde réel

d) sur la perception sensible du mouvement des corps dans le monde réel

4) Vrai ou faux ? La notion de mécanisme des prix, qui repose sur la mathématisation, apparaît avec la
révolution marginaliste ou néo-classique.

a) Vrai

b) Faux

5) Vrai ou faux ? Les entraves à la concurrence pour Walras sont analogues aux frottements de Galilée :
elles constituent des entraves au fonctionnement du mécanisme et, sans l’annuler, en altèrent le
résultat.

a) Vrai

b) Faux

6) Vrai ou faux ? L’idée de loi naturelle en économie implique qu’il n’y a de place pour l’action politique qu’à
condition d’aller à l’encontre de ces lois.

a) Vrai

b) Faux

5
7) « La majeure partie de cet ouvrage traite de l’analyse d’une économie décentralisée idéalisée. (…) Il est
naturel et juste de se demander si une enquête sur une économie apparemment si abstraite par rapport
au monde en vaut la peine. Nous pourrions répondre de la manière habituelle en attirant l’attention sur
la nature extrêmement complexe du matériel qu’étudient les économistes (…). Il y a jusqu’à maintenant
une longue et relativement imposante lignée d’économistes, depuis A. Smith jusqu’à maintenant, qui ont
essayé de montrer comment une économie décentralisée, motivée par l’intérêt individuel et guidée par
les signaux-prix serait compatible avec une disposition cohérente des ressources économiques qui
pourrait être considérée, en un sens bien défini, comme supérieure à un large ensemble de dispositions
alternatives possibles. Plus encore, les signaux-prix opéreraient de manière à établir ce degré de
cohérence. Il est important de comprendre combien cette affirmation doit paraître surprenante pour
quiconque n’est pas exposé à (imprégné de) cette tradition. A la CP_GR_sujetB_janvier2020 : ‘à quoi
ressemblera une économie motivée par l’intérêt individuel et contrôlée par un grand nombre d’agents
différents ?’, la réponse de bon sens est probablement : ‘ce sera le chaos’. Qu’une réponse sensiblement
différente ait été proclamée et ait ainsi imprégné la pensée économique d’un grand nombre de gens qui
ne sont pas économistes est en soi une raison suffisante pour l’étudier sérieusement » (K. Arrow et F.
Hahn, General Competitive Analysis, préface) Vrai ou faux ? Pour Arrow et Hahn, les conclusions du
modèle concurrentiel contredisent le bon sens, parce qu’il montre que des décisions décentralisées
peuvent ne pas mener au chaos.

a) Vrai

b) Faux

8) « L’essentiel est là : il n’est pas suffisant d’affirmer que, alors qu’il est possible d’inventer un monde
dans lequel l’idée de la main invisible est vraie, elle ne l’est pas dans le monde réel. Il faut montrer
comment les caractéristiques du monde que l’on considère comme essentielles dans toutes les
descriptions qu’on en fait rendent impossible de prouver le bien-fondé de cette idée. En tentant de
répondre à la question : ‘est-ce que cela peut être vrai ?’, on en apprend beaucoup sur les raisons pour
lesquelles cela pourrait ne pas l’être » (Arrow et Hahn, General Competitive Analysis, préface). Vrai ou
faux ? Pour Arrow et Hahn, les conditions de concurrence parfaite ne correspondent pas aux
caractéristiques du monde considérées comme essentielles et donc ne nous permettent pas de
comprendre le monde réel.

a) Vrai

b) Faux

9) L’agent économique qui dans la pensée classique prend les décisions déterminantes est ...

a) le consommateur qui maximise son utilité

b) Le travailleur qui maximise son profit

c) ni l’un ni l’autre

d) les deux

10) Pour Smith, l’évolution historique fait apparaître ...

a) un progrès marqué par un accroissement des richesses et une réduction des inégalités

b) un progrès marqué par un accroissement des richesses malgré un accroissement des inégalités

6
c) un progrès marqué par un accroissement des richesses sans variation des inégalités

11) Le positivisme logique retient comme scientifiques…

a) Les énoncés analytiques.

b) Les énoncés synthétiques a priori.

c) Les énoncés synthétiques a posteriori.

12) Vrai ou faux ? Le modèle déductif-nomologique prend parfaitement en compte les facteurs causaux
pertinents.

a) Vrai.

b) Faux.

13) Vrai ou faux ? Pour Karl Popper, une théorie irréfutable n’est pas scientifique.

a) Vrai.

b) Faux.

14) Pour Karl Popper, la validité scientifique d’une théorie est…

a) Nécessairement définitive.

b) Toujours temporaire.

c) Soumise à la possibilité de la vérifier.

15) Pour Popper, une observation contradictoire suffit à réfuter une théorie et implique son abandon.
Cependant le développement des sciences ne se produit pas ainsi. En effet…

a) On n’abandonne pas une théorie sans disposer d’une théorie nouvelle.

b) La réfutation peut conduire à l’amélioration d’une théorie et pas à son abandon.

c) La réfutation d’une théorie est le plus souvent ambiguë car elle ne dit pas quelle hypothèse ou
groupe d’hypothèse est remis en cause.

16) Vrai ou faux ? Pour Thomas Kuhn, l’activité du scientifique relève d’une aventure réservée à des
individus au talent exceptionnel.

a) Vrai.

b) Faux.

17) Un paradigme entre en crise quand :

a) L’activité de la science normale bute sur une anomalie qui force les chercheurs à ajuster le
paradigme en place.
7
b) L’activité de la science normale aboutit à une réfutation.

c) De multiples tentatives pour résoudre une anomalie conduisent à s’écarter des règles dictées par le
paradigme en place.

18) Imre Lakatos reproche à Kuhn…

a) Le fait de traiter le changement scientifique de grande ampleur comme une sorte de changement
religieux irrationnel et gouverné par la psychologie.

b) Le fait qu’il accorde trop d’importance aux idées de Karl Popper.

c) Le fait qu’il prenne au sérieux le problème de Duhem-Quine.

19) En 1982, Frank Hahn écrit à Robert Solow : « De mon point de vue, les difficultés auxquelles nous
faisons face sont dues au fait que nous n’avons pas trouvé les principes primitifs, sans eux c’est le
chaos. » Cette phrase illustre bien l’opinion de Hahn selon laquelle…

a) La science économique ne peut pas se développer sérieusement sans un modèle général qui
organise toutes les recherches des économistes.

b) La science économique ne peut pas reposer sur la quête illusoire de principes primitifs.

c) Mieux vaut de petits modèles pragmatiques qu’une grande théorie déconnectée des pratiques qui
intéressent la majorité des économistes.

20) Pour Dani Rodrik, le recours des économistes aux modèles mathématiques possède de nombreux
avantages. En effet, les modèles…

a) Isolent un mécanisme et montrent comment une cause donnée produit ses effets sur le système
représenté.

b) Fonctionnent comme des fables qui mettent de côté la complexité du monde réel pour dégager des
leçons claires et qui frappent l’imagination.

c) Permettent d’incorporer toute la complexité du réel grâce au langage mathématique.

8
Sujet C

1) « Aristote définit un mouvement non point par ce qu’il est à chaque instant successif, mais par ce qu’il
réalise globalement dans l’être qui en est le siège ; par exemple le mouvement rectiligne vers le haut,
mouvement naturel du léger, est le mouvement par lequel le feu regagnant son lieu propre, réalise ainsi
pleinement son essence. Le mouvement (…) lorsqu’il est naturel ou volontaire, (…) doit avoir sa raison
dans la substance elle-même : comme le mouvement du coureur du stade a sa raison dans sa volonté
de gagner le prix, le mouvement du feu a sa raison dans la nature du feu, qui a son lieu naturel dans les
régions élevées. […] Le cadre de la physique des choses sublunaires est (…) l’étude des actions et
passions réciproques qui ont lieu soit entre les éléments, soit entre des corps déjà formés et qui
produisent tous les mélanges et altérations, grâce auxquels de nouveaux corps pourront naître, de
nouvelles formes substantielles s’insérer dans la matière. Et il ne faut pas oublier que tous ces
changements, bien qu’ils aient leurs conditions matérielles dans les forces élémentaires, ont leur cause
finale, leur cause véritable dans la forme vers laquelle ils sont orientés ; le remède agit par une suite
d’altérations de la substance vivante ; mais la cause véritable de ces altérations, c’est la santé » (E.
Bréhier, Histoire de la philosophie). La physique d’Aristote repose sur l’idée selon laquelle :

a) les choses sublunaires sont mues par un moteur externe, qui est de rejoindre leur lieu naturel, qui
est identique pour toutes les substances.

b) les choses sublunaires sont mues par un moteur externe, qui est de rejoindre leur lieu naturel, qui
diffère selon les substances.

c) les choses sublunaires sont mues par une finalité interne, qui est de rejoindre leur lieu naturel, qui
est identique pour toutes les substances

d) les choses sublunaires sont mues par une finalité interne, qui est de rejoindre leur lieu naturel, qui
diffère selon leur substance.

2) La physique de Galilée est scientifique parce qu’elle repose

a) sur l’observation dans le monde réel de grandeurs (vitesses, forces) qui apparaissent
immédiatement comme des grandeurs mathématiques

b) sur l’imagination d’un monde fictif organisé autour d’un mécanisme qui s’exprime à travers des
grandeurs mathématiques

c) Sur la transposition dans un monde imaginaire d’un mécanisme exprimé mathématiquement observé
dans le monde réel

3) Pour Galilée, l’expérience de pensée qu’est la machine sans frottement

a) permet de confirmer l’expérience réelle, quoique celle-ci soit trompeuse

b) permet de se détacher de l’expérience réelle, qui est trompeuse

c) permet de confirmer l’expérience réelle, qui n’est pas trompeuse

d) permet de se détacher de l’expérience réelle, quoique celle-ci ne soit pas trompeuse

4) Vrai ou faux ? Pour Walras, les prix relèvent d’un mécanisme car ils résultent de la volonté des vendeurs
plus que de celle des acheteurs.

a) Vrai

b) Faux

9
5) Vrai ou faux ? Les entraves à la concurrence pour Walras sont analogues aux frottements de Galilée :
elles se substituent au mécanisme des prix.

a) Vrai

b) Faux

6) Vrai ou faux ? Pour les économistes qui font apparaître des lois naturelles de l’économie, ces lois ne sont
jamais transgressées.

a) Vrai

b) Faux

7) « La majeure partie de cet ouvrage traite de l’analyse d’une économie décentralisée idéalisée. (…) Il est
naturel et juste de se demander si une enquête sur une économie apparemment si abstraite par rapport
au monde en vaut la peine. Nous pourrions répondre de la manière habituelle en attirant l’attention sur
la nature extrêmement complexe du matériel qu’étudient les économistes (…). Il y a jusqu’à maintenant
une longue et relativement imposante lignée d’économistes, depuis A. Smith jusqu’à maintenant, qui ont
essayé de montrer comment une économie décentralisée, motivée par l’intérêt individuel et guidée par
les signaux-prix serait compatible avec une disposition cohérente des ressources économiques qui
pourrait être considérée, en un sens bien défini, comme supérieure à un large ensemble de dispositions
alternatives possibles. Plus encore, les signaux-prix opéreraient de manière à établir ce degré de
cohérence. Il est important de comprendre combien cette affirmation doit paraître surprenante pour
quiconque n’est pas exposé à (imprégné de) cette tradition. A la question : ‘à quoi ressemblera une
économie motivée par l’intérêt individuel et contrôlée par un grand nombre d’agents différents ?’, la
réponse de bon sens est probablement : ‘ce sera le chaos’. Qu’une réponse sensiblement différente ait
été proclamée et ait ainsi imprégné la pensée économique d’un grand nombre de gens qui ne sont pas
économistes est en soi une raison suffisante pour l’étudier sérieusement » (K. Arrow et F. Hahn, General
Competitive Analysis, préface) Vrai ou faux ? Pour Arrow et Hahn, le modèle concurrentiel contredit le
bon sens, parce qu’il montre que des décisions décentralisées mènent au chaos.

a) Vrai

b) Faux

8) « L’essentiel est là : il n’est pas suffisant d’affirmer que, alors qu’il est possible d’inventer un monde
dans lequel l’idée de la main invisible est vraie, elle ne l’est pas dans le monde réel. Il faut montrer
comment les caractéristiques du monde que l’on considère comme essentielles dans toutes les
descriptions qu’on en fait rendent impossible de prouver le bien-fondé de cette idée. En tentant de
répondre à la question : ‘est-ce que cela peut être vrai ?’, on en apprend beaucoup sur les raisons pour
lesquelles cela pourrait ne pas l’être » (Arrow et Hahn, General Competitive Analysis, préface). Vrai ou
faux ? Les conditions de concurrence parfaite, bien qu’elles ne correspondent pas aux caractéristiques du
monde considérées comme essentielles, permettent de montrer que l’idée de la main invisible est le plus
souvent vraie

a) Vrai

b) Faux

9) La parabole du fils de l’homme pauvre exposée par Smith dans la Théorie des sentiments moraux...

a) illustre la rationalité économique comme maximisation de l’utilité

b) illustre l’irrationalité du désir de richesse

c) illustre les contraintes sociales qui s’opposent à la réalisation du désir de richesse

10
10) Pour Smith, le premier stade de l’histoire des sociétés ...

a) ne fournit pas toujours les ressources nécessaires à la survie des individus

b) fournit les ressources nécessaires à la survie mais ne permet aucune superfluité

c) fournit à la fois les ressources nécessaires à la survie et les biens superflus

d) fournit les ressources nécessaires à la survie des individus qui travaillent peu

11) Un critère de scientificité des énoncés essentiel pour le positivisme logique est…

a) Le critère de vérification.

b) Le critère de réfutation.

c) Le critère de déduction.

12) Vrai ou faux ? L’instrumentalisme répond aux objections adressées au positivisme logique en mettant
en avant un critère d’utilité des prédictions de la théorie.

a) Vrai.

b) Faux.

13) Vrai ou faux ? Karl Popper est un admirateur de la psychologie freudienne.

a) Vrai.

b) Faux.

14) D’après Karl Popper, le progrès scientifique implique :

a) L’acquisition de certitudes toujours plus nombreuses.

b) Une compréhension toujours meilleure des problèmes étudiés.

c) La découverte de lois universelles.

15) Thomas Kuhn est conduit à rejeter la vision du développement de la science du positivisme logique et
de Popper en…

a) Travaillant sur les radars pendant la seconde guerre mondiale.

b) En buvant son café.

c) En lisant Aristote et en comparant sa physique à la physique moderne.

16) Vrai ou faux ? Pour Thomas Kuhn, l’activité scientifique consiste le plus souvent à travailler sur des
problèmes familiers avec de bonnes chances de trouver une solution.

a) Vrai.

b) Faux.

11
17) Thomas Kuhn parle de « révolutions scientifiques » pour désigner les périodes de rupture dans le
développement des sciences parce que…

a) Comme dans les révolutions politiques, les grands changements impliquent une lutte d’idées entre
différents groupes de chercheurs.

b) Les paradigmes qui organisent l’ancienne approche scientifique et la nouvelle sont


« incommensurables ».

c) Thomas Kuhn est un penseur marxiste.

18) Imre Lakatos reproche à Karl Popper…

a) Sa vision logique ou rationnelle du progrès des sciences.

b) Son absence de prise en compte du problème de Duhem-Quine et le caractère naïf de son


falsificationnisme.

c) L’importance qu’il accorde à la capacité de prédiction des théories scientifiques c’est-à-dire à leur
contenu empirique.

19) Dans la Théorie générale, John Maynard Keynes semble mettre en garde son lecteur contre l’utilisation
inconsidérée de ce qui va devenir le modèle

IS-LM en écrivant : « trop de récentes ‘économies mathématiques’ ne sont que pures spéculations ». Il
écrit cela parce que le modèle qu’il propose…

a) Ne repose pas du tout sur l’utilisation des mathématiques.

b) Est une représentation partielle de l’objet d’étude qui vise à isoler les relations causales les plus
importantes pour l’explication du chômage.

c) Inclut de façon exhaustive toutes les relations économiques pertinentes.

20) Pour Dani Rodrik, le recours des économistes aux modèles mathématiques possède de nombreux
avantages. En effet, les modèles…

a) Isolent un mécanisme et montrent comme une cause donnée produit ses effets sur le système
représenté.

b) Fonctionnent comme des fables qui mettent de côté la complexité du réel pour dégager des leçons
claires et qui frappent l’imagination.

c) Permettent d’incorporer toute la complexité du réel grâce au langage mathématique.

12
Sujet D

1) La physique d’Aristote explique le mouvement ...

a) des corps sublunaires qui, bien qu’ils semblent se comporter différemment, obéissent à des lois
uniformes.

b) des corps supralunaires qui, bien qu’ils semblent se comporter différemment, obéissent à des lois
uniformes.

c) des corps sublunaires qui n'obéissent pas à des lois uniformes.

d) des corps supralunaires qui n'obéissent pas à des lois uniformes.

2) « Le De Motu (Du mouvement) et Le Mecaniche (Les Mécaniques) permettent donc de dresser un


tableau assez complet des premiers développements de la pensée galiléenne. D’abord simplement
commentée, la tradition est progressivement dominée, puis reconstruite ; dans la précision et la
transformation des concepts anciens c’est la science nouvelle qui déjà s’annonce. De l’une à l’autre
œuvre surtout, Galilée prend de plus en plus clairement conscience de ce que signifie la mathématisation
de la philosophie naturelle. Mathématiser, comme le montrent Le Mecaniche, c’est d’abord remplacer les
concepts qualitatifs par des concepts quantitativement définissables et transposer en physique l’ordre
déductif de la géométrie. Mais c’est aussi rompre sans équivoque avec l’expérience sensible, abandonner
la complexité et la contingence des situations concrètes, pour des cas types aussi généraux que
possible, analysables à l’aide de petit nombre de facteurs et susceptibles de s’appliquer ensuite, par
simple particularisation, aux phénomènes physiques ; bref, mathématiser, c’est idéaliser » (M. Clavelin,
La philosophie naturelle de Galilée). Peut-on paraphaser Clavelin de la manière suivante ? La
mathématisation de la physique permise par Galilée domine et reconstruit la tradition d’Aristote en
utilisant des concepts qui permettent de rompre avec l’expérience sensible en ce sens :

a) alors que l’expérience sensible est qualitative, les concepts galiléens sont quantitatifs et rendent
compte de la complexité des phénomènes par la diversité des causes du mouvement

b) alors que l’expérience sensible est quantitative, les concepts galiléens sont qualitatifs et rendent
compte de la complexité des phénomènes par la diversité des causes du mouvement

c) alors que l’expérience sensible est qualitative, les concepts galiléens sont quantitatifs et rendent
compte de la complexité des phénomènes par l’uniformité des causes du mouvement

d) alors que l’expérience sensible est quantitative, les concepts galiléens sont qualitatifs et rendent
compte de la complexité des phénomènes par l’uniformité des causes du mouvement

3) La pensée économique hérite de la révolution galiléenne ...

a) l’héliocentrisme

b) la géométrisation du mouvement

c) l’explication finaliste du mouvement

4) Vrai ou faux ? Pour Walras, les prix relèvent d’un mécanisme car ils ne résultent ni de la volonté des
vendeurs, ni de celle des acheteurs.

a) Vrai

b) Faux

5) Vrai ou faux ? Les entraves à la concurrence pour Walras sont analogues aux frottements de Galilée :
elles infirment le mécanisme.
13
a) Vrai

b) Faux

6) Vrai ou faux ? L’action politique efficace suppose la connaissance des lois naturelles de l’économie

a) Vrai

b) Faux

7) « La majeure partie de cet ouvrage traite de l’analyse d’une économie décentralisée idéalisée. (…) Il est
naturel et juste de se demander si une enquête sur une économie apparemment si abstraite par rapport
au monde en vaut la peine. Nous pourrions répondre de la manière habituelle en attirant l’attention sur
la nature extrêmement complexe du matériel qu’étudient les économistes (…). Il y a jusqu’à maintenant
une longue et relativement imposante lignée d’économistes, depuis A. Smith jusqu’à maintenant, qui ont
essayé de montrer comment une économie décentralisée, motivée par l’intérêt individuel et guidée par
les signaux-prix serait compatible avec une disposition cohérente des ressources économiques qui
pourrait être considérée, en un sens bien défini, comme supérieure à un large ensemble de dispositions
alternatives possibles. Plus encore, les signaux-prix opéreraient de manière à établir ce degré de
cohérence. Il est important de comprendre combien cette affirmation doit paraître surprenante pour
quiconque n’est pas exposé à (imprégné de) cette tradition. A la question : ‘à quoi ressemblera une
économie motivée par l’intérêt individuel et contrôlée par un grand nombre d’agents différents ?’, la
réponse de bon sens est probablement : ‘ce sera le chaos’. Qu’une réponse sensiblement différente ait
été proclamée et ait ainsi imprégné la pensée économique d’un grand nombre de gens qui ne sont pas
économistes est en soi une raison suffisante pour l’étudier sérieusement » (K. Arrow et F. Hahn, General
Competitive Analysis, préface) Vrai ou faux ? Pour Arrow et Hahn, les conclusions du modèle
concurrentiel contredisent le bon sens parce qu’il repose sur une représentation de l’économie trop
éloignée de la complexité de la réalité.

a) Vrai

b) Faux

8) « L’essentiel est là : il n’est pas suffisant d’affirmer que, alors qu’il est possible d’inventer un monde
dans lequel l’idée de la main invisible est vraie, elle ne l’est pas dans le monde réel. Il faut montrer
comment les caractéristiques du monde que l’on considère comme essentielles dans toutes les
descriptions qu’on en fait rendent impossible de prouver le bien-fondé de cette idée. En tentant de
répondre à la question : ‘est-ce que cela peut être vrai ?’, on en apprend beaucoup sur les raisons pour
lesquelles cela pourrait ne pas l’être » (Arrow et Hahn, General Competitive Analysis, préface). Vrai
ou faux ? Les conditions de concurrence parfaite, bien qu’elle ne correspondent pas aux caractéristiques
du monde considérées comme essentielles, permettent d’étudier le bien-fondé de l’idée de la main
invisible.

a) Vrai

b) Faux

9) Le capitaliste de Marx

a) est semblable au thésauriseur parce qu’il maximise son profit

b) diffère du thésauriseur parce qu’il maximise son profit

c) est semblable au thésauriseur parce qu’il maximise sa jouissance de richesses

14
d) diffère du thésauriseur par sa jouissance de richesses

10)Dans la pensée classique, la quantité de biens dont peuvent jouir les membres les plus pauvres d’une
société ...

a) reste constante du fait du mécanisme de la concurrence

b) s’accroît sous l’effet d’un progrès historique des sociétés

c) reste constante sous l’effet d’une loi historique malgré le progrès des sociétés

11)L’axiomatisation est une pratique encouragée par…

a) L’empirisme naïf.

b) La philosophie de Kant.

c) Le positivisme logique.

12)Vrai ou faux ? Le confirmationnisme répond aux objections adressées au positivisme logique et à son
critère de vérification en affirmant que les lois scientifiques sont certaines.

a) Vrai.

b) Faux.

13)Vrai ou faux ? Pour Karl Popper, tester une théorie c’est chercher à la réfuter.

a) Vrai.

b) Faux.

14)Pour Karl Popper, la validité d’une théorie scientifique est…

a) Nécessairement définitive.

b) Toujours temporaire.

c) Soumise à la possibilité de la vérifier.

15)Thomas Kuhn est conduit à rejeter la vision du développement de la science du positivisme logique et de
Popper en…

a) Travaillant sur les radars pendant la seconde guerre mondiale.

b) En lisant Aristote et en comparant sa physique à la physique moderne.

c) En buvant son café.

16)Vrai ou faux ? Pour Thomas Kuhn, l’activité scientifique relève d’une aventure réservée à des individus
au talent exceptionnel.

a) Vrai.

15
b) Faux.

17)Thomas Kuhn parle de « révolutions scientifiques » pour désigner les périodes de rupture dans le
développement des sciences parce que…

a) Comme dans les révolutions politiques, les grands changements impliquent une lutte d’idées entre
différents groupes de chercheurs.

b) Les paradigmes qui organisent l’ancienne approche scientifique et la nouvelle sont


« incommensurables ».

c) Thomas Kuhn est un penseur marxiste.

18)Imre Lakatos est un disciple de…

a) Kuhn qui s’oppose totalement à Popper.

b) Popper qui s’oppose totalement à Kuhn.

c) Kuhn et de Popper dont il propose une synthèse.

19)Dans la Théorie générale, Keynes semble mettre en garde le lecteur contre l’utilisation inconsidérée de
ce qui va devenir le modèle IS-LM en écrivant : « trop de récentes ‘économies mathématiques’ ne sont
que pures spéculations ». Il écrit cela parce que le modèle qu’il propose…

a) Ne repose pas du tout sur l’utilisation des mathématiques.

b) Est une représentation partielle de l’objet d’étude qui vise à isoler les relations causales les plus
importantes pour l’explication du chômage.

c) Inclut de façon exhaustive toutes les relations économiques pertinentes.

20)Pour Dani Rodrik, le progrès en science économique est fondé sur…

a) La multiplication des modèles économiques capables d’éclairer des facettes toujours plus
nombreuses de la réalité.

b) L’élaboration d’une théorie générale capable de représenter toute l’économie d’un pays.

c) L’élaboration de modèles dont toutes les hypothèses sont réalistes.

16
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F 4XHOHVORLVVXUOHVSDXYUHVV౶RSSRVHQW¢ODU«DOLVDWLRQGHODORLQDWXUHOOH
G 4XHODFRQQDLVVDQFHGHODORLQDWXUHOOHSHUPHWG౶«YLWHUODPLVªUH

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Ecole d’Economie de la Sorbonne. L2.
Examen de 2ème session. Septembre 2020
Introduction à l’épistémologie économique
Cours de Claire Pignol et Goulven Rubin

Instruction importante : votre copie est à remettre le jeudi 3 septembre avant 20h (20h20 pour les
étudiants en tiers-temps) sur l’EPI du cours. Vous la déposerez en fichier pdf, nommé NOM_Prénom.
Si vous n’avez pas accès à la plateforme, vous pouvez l’envoyer à
Epistemologie.L2.ees.examen.session2@univ-paris1.fr. En cas de problème au cours de l’épreuve,
vous pouvez contacter goulven.rubin@univ-paris1.fr.

I. Partie de cours de Claire Pignol (10 points)

Vous complèterez le texte suivant par les termes adéquats choisis dans la liste ci-dessous. NB. La liste
comprend davantage de termes que ceux qui sont nécessaires dans le texte.

Barème : 1 point par réponse juste. Pas de point négatif.

L’énoncé de lois ___________________ en économie comme en physique repose sur

___________________ l’expérience sensible. L’économiste comme le physicien construisent des

___________________ , fondées sur ___________________ . Les lois naturelles qu’énonce

l’économiste résultent de sa compréhension d’un ___________________ à l’œuvre dans le monde,

qui ___________________. Le ___________________ s’appuie sur la connaissance des lois

naturelles pour ___________________.

La théorie de l’équilibre général ___________________ l’intuition de sens commun, selon laquelle

une économie décentralisée ___________________ un ordre social satisfaisant.

Liste : l’observation / finales / finalisme / reprend / poursuit / théoricien de l’économie / s’y


opposer / s’y conformer / social / comparaisons d’expériences / naturelles / s’oppose à / résulte des
volontés collectives / la mise à l’écart de / organisme / sociales / est indépendant de toute volonté /
conduit à / l’imagination / historiques / la configuration / expériences concrètes /ne pas agir /
mécanisme / législateur / ne conduit pas à / l’efficience / physique / le recours à / expériences de
pensée / agir en les respectant / résulte des volontés individuelles / se développe conformément à /
démontre / théorise / représente / organise / efficientes.
Partie de cours de Goulven Rubin (10 pts)

Barème : 1 pt par réponse juste. Réponse fausse : ½ point négatif. Chaque question possède une et
une seule bonne réponse.
Questions : Réponses :
1. Hume (a) croit que l’accumulation d’observations permet une connaissance
certaine des lois de la nature, (b) sait qu’aussi nombreuses soient les
observations, elles peuvent toujours être contredites par l’expérience, (c) est
un empiriste naïf.
2. D’après Emmanuel Kant, un accès indirect aux lois qui gouvernent le monde
réel est possible grâce (a) à l’induction pure, (b) à l’expérience seule, (c) aux
cadres a priori de l’entendement.
3. Le positivisme logique est (a) un courant philosophique du 19ième siècle, (b) un
courant philosophique né à Vienne, (c) une défense de la pensée
métaphysique.
4. Le positivisme logique recommande l’analyse de la « syntaxe » des théories,
c’est-à-dire l’étude de la logique des propositions scientifiques
indépendamment de leur signification ou de leur rapport au monde réel. (a)
Vrai ou (b) faux ?
5. Pour Popper, la volonté de toujours dire vrai résume l’esprit scientifique. (a)
Vrai ou (b) faux ?

6. Karl Popper (a) s’intéresse peu à l’origine des théories scientifiques, (b) étudie
en détail le « contexte de la découverte », (c) accorde beaucoup d’importance à
la vérification des théories scientifiques.

7. D’après Kuhn une révolution scientifique se produit (a) lorsqu’un paradigme est
falsifié, (b) lorsqu’un paradigme alternatif est vérifiée, (c) lorsqu’un paradigme
alternatif s’impose au détriment du précédent.

8. Pour Dani Rodrik la science économique progresse (a) en élaborant des


modèles toujours plus complexes et englobants, (b) en accroissant la collection
des modèles que les économistes peuvent mobiliser ou (c) en vérifiant ses
hypothèses.

9. D’après Dani Rodrik, (a) les modèles économiques sont tout sauf des fables, des
histoires courtes et simples qui permettent de dégager une leçon claire, (b)
sont comme des paraboles dont les résultats demandent à être interprétés
avec soin et (c) les modèles ne fournissent pas de solution à l’incapacité de faire
des expériences dont souffre la science économique.

10. D’après Dani Rodrik, les hypothèses d’un modèle (a) doivent être réalistes
lorsqu’elles déterminent ses conclusions de façon importante, (b) sont
nécessairement toutes irréalistes, (c) doivent être toutes suffisamment réalistes
pour garantir de bonnes prédictions.
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HFETE. L2 / S3
Introduction à l’épistémologie économique
Sujet Session 1 – janvier 2021

1) [CP] Les mouvements des corps, pour Aristote, présentent des différences ____________.
a) supralunaires
b) sublunaires
c) objectives
d) quantitatives
e) subjectives
f) qualitatives

2) [CP] Pour Galilée, la nature du mouvement __________ les corps.


b) est unique pour tous
c) diffère selon

3) [CP] Pour Galilée, le mouvement des différents corps s’explique par ____________.
a) le lieu naturel, identique pour tous les corps.
b) une cause unique: la loi de la gravitation
c) une cause unique: le principe d'inertie
d) le lieu naturel, différent selon les corps.

4) [CP] Le monde physique pour Galilée se présente immédiatement à la perception sensible


_________________ .
a) comme pour Aristote, sous forme mathématique.
b) à la différence d'Aristote, sous forme mathématique.
c) comme pour Aristote, sous forme non mathématique.
d) à la différence d'Aristote, sous forme non-mathématique.

5) [CP] L’expression mathématique du monde physique permet ______________ les


phénomènes observés.
a) de généraliser
b) d'abstraire
c) d'homogénéiser
d) d'hétérogénéiser
e) d’induire
f) de déduire
g) d’identifier

6) Pour Marx, le prix se présente immédiatement dans l’expérience sous une


forme_____________.
a) abstraite.
b) quantifiée.
c) non quantifiée.

7) Dans le monde social réel, les phénomènes économiques fondamentaux s'observent


immédiatement __________________.
a) comme les phénomènes du monde physique, sous une forme quantifiée.
b) à la différence des phénomènes du monde physique, sous une forme non quantifiée.
c) à la différence des phénomènes du monde physique, sous une forme quantifiée.
d) comme les phénomènes du monde physique, sous une forme non quantifiée.

8) En situation de pénurie de pain, la fixation par l’homme d’Etat d’un prix du pain
__________________ la pénurie.
a) supprime
b) n'a pas d'effet sur
c) diminue
d) aggrave

9) Pour Ricardo, les corn laws _________ les lois naturelles de l'économie.
a) vérifient
b) enfreignent
c) respectent
d) appliquent

10) Le mécanisme en économie explique ____________ .


a) les entraves à la concurrence
b) le mouvement non intentionnel des prix
c) l'action de l'homme d'Etat
d) le mouvement intentionnel des prix

11) Dans la pensée économique classique, le salaire naturel...


a) s'explique, comme chez Marx, par des lois naturelles, compréhensibles à travers le
mécanisme des prix.
b) s'explique, à la différence de Marx, par des conditions historiques, indépendantes du
mécanisme des prix.
c) s'explique, comme chez Marx, par des conditions historiques, indépendantes du
mécanisme des prix.
d) s'explique, à la différence de Marx, par des lois naturelles, compréhensibles à travers le
mécanisme des prix.

12) Pour le sens commun, la cohérence des décisions économiques ________________ .


a) exige une coordination centralisée des décisions
b) exige une coordination décentralisée des décisions
c) repose sur le mécanisme des prix

13) Dans une économie d'échange, une répartition des ressources laisse subsister un
gaspillage social lorsque
a) Chaque agent désire consommer une quantité de tous les biens supérieure à celles dont il
dispose.
b) Certains agents désirent consommer une quantité de l'un des biens supérieure à celle qu'ils
possèdent, en acceptant de céder une quantité d'un autre bien en contrepartie.
c) Chaque agent désire consommer une quantité de l'un des biens supérieure à celle qu'il
possède, sans accepter de céder une quantité d'un autre bien en contrepartie.
d) Certains agents désirent consommer une quantité de l'un des biens supérieure à celle qu'ils
possèdent, sans accepter de céder une quantité d'un autre bien en contrepartie.

14) Une économie centralisée est toujours _________________ .


a) une économie déconcentrée
b) une économie composée d'un agent unique
c) une économie composée d'un ou plusieurs agents sans centre de décision
d) une économie dont les décisions sont prises par un agent unique
e) une économie composée de plusieurs agents qui prennent leurs décisions de manière
indépendante.

15) Une économie décentralisée est toujours _________________ .


a) une économie composée d'un ou plusieurs agents sans centre de décision
b) une économie composée de plusieurs agents qui prennent leurs décisions de manière
indépendante.
c) une économie composée d'un agent unique
d) une économie dont les décisions sont prises par un agent unique
e) une économie déconcentrée

16) Arrow et Hahn justifient les hypothèses du modèle concurrentiel d'équilibre général par
___________________ .
a) la nécessité de faire abstraction dans la théorie de certains éléments de la réalité
b) la proximité entre les hypothèses du modèle et la réalité économique
c) l’importance dans la pensée économique de l’hypothèse de décentralisation des décisions

17) La théorie de l’équilibre général identifie une coordination incohérente des ressources
économiques comme une situation dans laquelle
a) les décisions individuelles sont irrationnelles et le résultat collectif irrationnel.
b) les décisions individuelles sont rationnelles et le résultat collectif rationnel.
c) les décisions individuelles sont rationnelles et le résultat collectif irrationnel
d) les décisions individuelles sont irrationnelles et le résultat collectif rationnel.

18) Un optimum de Pareto


a) est unanimement préféré à toute situation sous-optimale
b) est tel qu'une seule autre situation peut lui être préférée, au sens strict par un agent et au
sens large par tous
c) est tel que toute autre situation ne peut lui être préférée que par une partie seulement des
agents
d) est unanimement préféré à toute situation optimale

19) Si une situation A est préférée à une situation B selon le critère de Pareto, alors
a) A et B sont tous deux des optima de Pareto.
b) B est un optimum de Pareto et A est sous-optimal.
c) A n'est pas un optimum de Pareto, et on ignore si B l'est.
d) B n'est pas un optimum de Pareto, et on ignore si A l'est.
e) A est un optimum de Pareto et B est sous-optimal.

20) Dans une économie composée de trois agents, A, B et C, dont les préférences vérifient
l’hypothèse de non-satiété, on considère deux situations : une situation initiale 1 où A
possède toutes les ressources ; une situation alternative 2 où B et C se partagent
équitablement toutes les ressources. Le critère de Pareto ___________.
a) interdit le passage de la situation initiale à la situation alternative.
b) impose le passage de la situation initiale à la situation alternative.
c) ne permet pas de se prononcer sur le passage de la situation initiale 1 à la situation
alternative 2.

Questions Chapitre 2 [GR]


Q1. La définition de la démarche inductive demande d’opérer une distinction entre énoncés
singuliers et universels.

a. Un énoncé singulier se réfère à un état de chose observable en tout en temps et en tout lieu alors
que l’énoncé universel porte sur un état de chose contraire.
b. Un énoncé universel se réfère à un état de chose observable en un lieu et un temps donné.
c. Un énoncé universel est vrai quel que soit le temps et le lieu au contraire de l’énoncé singulier.
d. Un énoncé singulier définit une loi universelle.
Q2. On considère le raisonnement déductif suivant : (1) tous les films policiers mettent en scène la
mort d’un personnage ; (2) ce film met en scène la mort d’un personnage ; (3) ce film est un film
policier.

a. Ce raisonnement procède par induction.


b. Ce raisonnement est une déduction valide.
c. Ce raisonnement est une déduction non-valide.
d. Les prémisses sont vraies et la conclusion est donc vraie.
Q3. Pour l’inductivisme naïf, la science se caractérise par…

a. Une prise en compte attentive des idées préconçues auxquels le chercheur ne peut jamais
échapper totalement lorsqu’il étudie les données empiriques.
b. Une objectivité sans faille dans la prise en compte des faits.
c. L’importance accordée à la théorie comme base de toute investigation empirique sérieuse.
d. La volonté de réfuter les théories inadéquates au regard des faits.
Q4. L’idée de fonder la science sur l’induction bute sur de nombreux problèmes sur le plan
philosophique. En effet,

a. Hume croit que la puissance de l’induction peut être démontrée sur des bases logiques.
b. Hume croit que la puissance de l’induction comme fondement rigoureux de la science peut être
prouvée empiriquement ou de façon inductive.
c. L’exigence d’un grand nombre d’observations dans des circonstances variées comme base du
savoir est un critère trop précis et exigeant pour être respecté.
d. L’induction suppose la sûreté de l’observation mais nos sens sont trompeurs.
Q5. Pour le courant du positivisme logique, « Le père Noël habite au Pôle nord » est l’exemple
même d’un énoncé…

a. Synthétique a posteriori.
b. Synthétique a priori.
c. Analytique.
d. Positif mais pas logique.
Q6. Pour Popper, la science progresse par essais et erreurs en rejetant les théories réfutées par la
confrontation à l’observation et à l’expérience. A la racine de cette vision de la science, on trouve…

a. Une réflexion sur les possibilités inexplorées de l’induction.


b. La conviction que la déduction peut fonder à elle seule la vérité d’une conclusion.
c. Un parcours biographique semé d’embûches dès la petite enfance.
d. Une réflexion sur ce que peut et ne peut pas apporter la déduction.
Q7. Popper précise bien les conditions qui font qu’une hypothèse est falsifiable. Un bon exemple
d’hypothèse falsifiable est fourni par la proposition suivante :

a. En moyenne, un chat mange une dose journalière de cinquante gramme de croquettes une fois
qu’il a passé les deux ans.
b. Tous les cygnes sont blancs exceptés ceux qui sont d’une autre couleur.
c. Il est possible de devenir un sportif de haut niveau en suivant la préparation adéquate.
d. Toutes les planètes décrivent une ellipse autour du soleil sauf celles dont la trajectoire est
différente.
Q8. Popper possède une conception particulière du progrès de la science.

a. Pour lui, la multiplication des données conduit à généraliser toujours davantage les lois de la
science.
b. Le travail du chercheur marque un progrès quand il le conduit d’un problème à un problème
éloigné du problème initial.
c. Le progrès est assuré lorsque la réfutation d’une théorie conduit à un changement de paradigme.
d. Pour lui, le progrès a lieu lorsque, de conjecture en conjecture, les vérités qui constituent la
science sont établies de façon toujours plus assurée.
Q9. Popper conçoit le développement de la science comme étant fondé sur un processus de
réfutation. Mais la réfutation s’appuie sur des observations qui ne peuvent pas être sûres. Face à
ce problème…

a. Popper propose un protocole qui garantit la sûreté des observations.


b. Popper admet que la science peut sembler être comme une cabane sur pilotis mais pour lui la base
rocheuse sous le marécage finira par être atteinte.
c. Popper admet que la science est comme une cabane posée sur un marécage.
d. Popper affirme que la sûreté de l’observation est acquise dès lors qu’il y consensus, ainsi il s’agit
d’un faux problème.
Q10. La conception Kuhnienne de la science se démarque de celle de Popper ou du positivisme
logique.

a. La science pour Kuhn se nourrit d’une accumulation progressive de données empiriques.


b. Un chercheur doit généralement faire preuve d’audace et être prêt à remettre en cause la science
établie.
c. La science progresse le plus souvent parce que des conjectures brillantes sont confirmées.
d. Un chercheur travaille sur des questions auxquelles il a de bonnes chances de trouver une
réponse.
Q11. Si on confronte les philosophies de la science de Karl Popper et de Thomas Kuhn, il est
possible de dire que…

Ces deux philosophes accordent le primat à l’analyse des conditions logiques de scientificité des
théories.
Kuhn dépasse le problème rencontré par Popper et qui vient de l’inadéquation entre son principe de
réfutation et le développement historique d’un champ comme l’astronomie.
Tous les deux croient au progrès de la science qui peut se mesurer en comparant son état à différent
stade de son évolution.
Popper est plus attentif à la biographie des individus qui ont fait la science moderne et au contexte
dans lequel ils ont fait leur plus grande découverte.
Q12. Au terme du chapitre 2 du cours sur la philosophie des sciences au 20 ième siècle, il est possible
d’énoncer la leçon suivante :

L’activité qui fabrique la science ne peut pas être conçue comme une accumulation de vérités
éternelles.
La scientificité du savoir moderne répond à des critères bien précis établis dès le milieu du 20ième
siècle.
Le fondement ultime de la science est le travail de collecte de données empiriques et
d’expérimentation qui se poursuit sans discontinuer depuis le 17ième siècle.
Les chercheurs sont en mesure de mettre de côté leurs préjugés pour analyser de façon objective ce
que leur révèle l’observation.
Q13. Au concept de paradigme développé par Thomas Kuhn répond celui de programme de
recherche développé par Imre Lakatos. Si nous comparons les vus de ces deux philosophes, nous
pouvons écrire que…

a. Aucun d’eux n’analyse la coexistence et la rivalité qui existe toujours entre plusieurs théories
scientifiques (paradigmes ou programmes de recherche) à un moment donné de l’histoire.
b. Tous les deux prennent en compte le phénomène de concurrence entre approches scientifiques
(paradigmes ou programmes de recherche) mais selon des modalités différentes.
c. Kuhn s’intéresse plus que Lakatos aux critères logiques qui permettent de savoir si un paradigme
est supérieur à un autre.
d. Tous les deux s’opposent à Popper en privilégiant une approche sociologique pour comprendre
comment certaines théories finissent par s’imposer face aux théories concurrentes.
Questions Chapitre 4 [GR]

Q1. Dans son ouvrage de 1936, Keynes écrit : « Trop de récentes ‘économies mathématiques’ ne
sont que pures spéculations ; aussi imprécises que leurs hypothèses initiales, elles permettent aux
auteurs d’oublier dans le dédale des symboles vains et prétentieux les complexités et les
interdépendances du monde réel. » (TG, 301) Cette citation illustre bien…

a. Le fait que Keynes n’a joué aucun rôle dans l’invention et le développement du modèle IS-LM.
b. L’opposition de Keynes à ce grand fondateur de l’école néoclassique qu’est Alfred Marshall.
c. La filiation qui unit Keynes à Marshall sur le plan de la méthode en économie.
d. L’opposition totale de Keynes à l’utilisation des mathématiques en économie.
Q2. Milton Friedman distingue l’économie positive et l’économie normative. Pour lui, la priorité est
le développement de l’économie positive.

a. Cette priorité est due à la conviction que les principaux désaccords se nouent dans l’étude de ce
qui est.
b. Cette priorité s’explique car pour lui les désaccords concernant les objectifs sociaux des politiques
économiques, ce qui doit être, sont trop importants.
c. Cette priorité est due au rejet d’une démarche normative qui est dépourvue d’objectivité.
d. Cette priorité est due au fait que l’économie positive est déjà solidement établie.
Q3. A la lecture de son essai de 1953 sur « La méthodologie de l’économie positive » , nous
pouvons conclure que Milton Friedman…

a. Développe une méthodologie économique en tout point conforme aux vues de Karl Popper.
b. Développe une méthodologie économique fidèle au positivisme logique du cercle de Vienne.
c. Développe une méthodologie économique dont la cohérence n’a rien d’évident si on ignore sa
fidélité à Marshall.
d. Développe une méthodologie économique qui fait primer la complétude et la cohérence interne
des modèles économiques.
Q4. Milton Friedman remarque, en 1953, que si les faits observés sont en nombre fini, les
hypothèses qui peuvent les expliquer sont en nombre infini. Le chercheur est ainsi confronté à la
nécessité de choisir une hypothèse théorique parmi une infinité d’hypothèses possibles. Pour
résoudre ce problème, Friedman insiste sur la nécessité…

a. De donner la priorité à la cohérence interne des hypothèses théoriques retenues.


b. De n’accorder aucune importance à la vérité des hypothèses car seule la capacité de prédiction du
modèle retenu compte.
c. De partir d’une connaissance aussi fine et exhaustive que possible des données empiriques
concernant le phénomène que l’on veut expliquer.
d. De construire une théorie aussi complète que possible ou dont l’exactitude « photographique »
garantira la fécondité.
Q5. Milton Friedman écrit que pour qu’une hypothèse soit importante « elle doit être fausse en
terme descriptif ». On peut interpréter cette assertion problématique de la façon suivante.

a. Pour Friedman, la vérité des hypothèses ne compte pas, seule compte la capacité de prédiction
des modèles.
b. Une hypothèse théorique importante capte un aspect bien réel mais caché ou inobservable de la
causalité à l’œuvre dans la réalité.
c. Pour Friedman, le raisonnement en terme de « comme si » fait de la théorie une boîte noire dont
le contenu importe peu dès lors que les prédictions sont exactes.
d. Une hypothèse théorique importante permet d’avoir de bonnes prédictions dans toutes les
conditions possibles et imaginables comme l’illustre la formule physique D = (1/2)Gt2.
Q6. De nombreux textes rédigés par Robert Solow tout au long de sa carrière témoignent de son
rapport critique à la théorie walrassienne de l’équilibre général.

a. Pour lui, la théorie walrassienne de l’équilibre général est à rejeter entièrement puisqu’elle ne
répond à aucune question intéressante.
b. Pour lui, et c’est son argument principal, la théorie walrassienne de l’équilibre général est
dangereuse car elle fonde un néo-libéralisme sans concession.
c. Pour lui, la théorie walrassienne de l’équilibre général est néanmoins une addition utile à la variété
des modèles dont les économistes peuvent disposer.
d. Pour lui, la théorie walrassienne reste néanmoins le fondement incontournable de toute la science
économique.
Q7. Lorsque l’on compare les vues de Milton Friedman, Robert Solow et Dani Rodrik concernant la
méthode de la science économique, on peut remarquer de nombreux points communs.

a. Ils sont tous persuadés qu’un bon modèle isole un mécanisme causal à l’œuvre dans la réalité.
b. Ils croient tous en la nécessité d’élaborer des modèles de plus en plus complexes pour parvenir à
des prédictions économiques plus fiables.
c. Pour eux, moins les hypothèses d’un modèle sont réalistes meilleur il est.
d. Ce sont des économistes néoclassiques et pour eux la théorie walrassienne de l’équilibre général
doit unifier la science économique.
Sujet A

1) « Si la ‘‘démonstration’’ aristotélicienne a été jugée à ce point concluante, c’est qu’elle revenait


finalement à faire accepter par la raison les indications les plus élémentaires, donc les plus tenaces, de
l’expérience sensible » (Clavelin, La philosophie naturelle de Galilée) La démonstration aristotélicienne ...

a) Explique les mouvements des corps par leur cause finale, identique pour tous, comme l’indique
l’expérience sensible

b) Explique les mouvements des corps par leur cause finale, qui diffère selon les corps, comme l’indique
l’expérience sensible

c) Explique les mouvements des corps par leur cause efficiente, identique pour tous, comme l’indique
l’expérience sensible

d) Explique les mouvements des corps par leur cause efficiente, qui diffère selon les corps, comme
l’indique l’expérience sensible

2) Dans l’épistémologie rationaliste, les lois établies par la physique et l’économie sont scientifiques ...

a) parce qu’elles peuvent être observées par un observateur quelconque

b) parce qu’elles peuvent être observées par un observateur impartial

c) bien qu’elles puissent n’être pas observées par un observateur impartial

3) La machine sans frottement de Galilée ...

a) est une machine concrète que Galilée construit dans le but de montrer que les corps tendent vers le
repos.

b) est une machine concrète que Galilée construit afin de montrer que les corps manifestent une
indifférence au repos comme au mouvement

c) est une machine que Galilée imagine dans le but de montrer que les corps tendent vers le repos.

d) est une machine que Galilée imagine afin de montrer que les corps manifestent une indifférence au
repos comme au mouvement.

4) Vrai ou faux ? Le mécanisme en économie consiste à expliquer le mouvement des prix par les intentions
des agents marchands de faire varier à leur avantage les prix des biens qu’ils offrent et demandent.

a) Vrai

b) Faux

5) Vrai ou faux ? Les entraves à la concurrence sont pour Walras analogues aux frottements de Galilée :
elles vont à l’encontre du mouvement du mécanisme.

a) Vrai

b) Faux

6) Vrai ou faux ? L’économie a pour objet d’établir des lois naturelles afin que le législateur puisse les
connaître et les respecter

a) Vrai
b) Faux

7) « La majeure partie de cet ouvrage traite de l’analyse d’une économie décentralisée idéalisée. (…) Il est
naturel et juste de se demander si une enquête sur une économie apparemment si abstraite par rapport
au monde en vaut la peine. Nous pourrions répondre de la manière habituelle en attirant l’attention sur
la nature extrêmement complexe du matériel qu’étudient les économistes (…). Il y a jusqu’à maintenant
une longue et relativement imposante lignée d’économistes, depuis A. Smith jusqu’à maintenant, qui ont
essayé de montrer comment une économie décentralisée, motivée par l’intérêt individuel et guidée par
les signaux-prix serait compatible avec une disposition cohérente des ressources économiques qui
pourrait être considérée, en un sens bien défini, comme supérieure à un large ensemble de dispositions
alternatives possibles. Plus encore, les signaux-prix opéreraient de manière à établir ce degré de
cohérence. Il est important de comprendre combien cette affirmation doit paraître surprenante pour
quiconque n’est pas exposé à (imprégné de) cette tradition. A la question : ‘à quoi ressemblera une
économie motivée par l’intérêt individuel et contrôlée par un grand nombre d’agents différents ?’, la
réponse de bon sens est probablement : ‘ce sera le chaos’. Qu’une réponse sensiblement différente ait
été proclamée et ait ainsi imprégné la pensée économique d’un grand nombre de gens qui ne sont pas
économistes est en soi une raison suffisante pour l’étudier sérieusement » (K. Arrow et F. Hahn, General
Competitive Analysis, préface). Vrai ou faux ? Pour Arrow et Hahn, le modèle concurrentiel contredit le
bon sens parce qu’il repose sur des hypothèses très rarement observées.

a) Vrai

b) Faux

8) « L’essentiel est là : il n’est pas suffisant d’affirmer que, alors qu’il est possible d’inventer un monde
dans lequel l’idée de la main invisible est vraie, elle ne l’est pas dans le monde réel. Il faut montrer
comment les caractéristiques du monde que l’on considère comme essentielles dans toutes les
descriptions qu’on en fait rendent impossible de prouver le bien-fondé de cette idée. En tentant de
répondre à la question : ‘est-ce que cela peut être vrai ?’, on en apprend beaucoup sur les raisons pour
lesquelles cela pourrait ne pas l’être » (Arrow et Hahn, General Competitive Analysis, préface).

Vrai ou faux ? Pour Arrow et Hahn, les conditions de concurrence parfaite permettent de prouver, dans
la plupart des cas, le bien-fondé de l’idée de la main invisible.

a) Vrai

b) Faux

9) L’agent économique qui dans la pensée classique prend les décisions déterminantes est ...

a) Le capitaliste

b) Le thésauriseur

c) Le salarié

10) Dans la pensée classique, le salaire naturel est déterminé ...

a) par une loi naturelle : la productivité du travail

b) par une loi naturelle : la contrainte physiologique

c) par une loi historique : la productivité du travail

d) par une loi historique : les habitudes de consommation

11) Le positivisme logique vise à…

a) Purger la science de la science physique.

b) Purger la science de tout élément métaphysique.


c) Eliminer les énoncés synthétiques a priori.

12) Vrai ou faux ? Carl Hempel distingue l’explanans, ou série de lois associée à des conditions initiales, et
l’explanandum, qui est la conclusion déduite de l’explanans et l’objet qu’on chercher à expliquer.

a) Vrai

b) Faux

13) Vrai ou faux ? Pour Karl Popper, réussir à vérifier une théorie montre sa scientificité.

a) Vrai

b) Faux

14) Le progrès scientifique d’après Karl Popper implique…

a) L’acquisition de certitudes toujours plus nombreuses.

b) La découverte de lois universelles.

c) Une compréhension toujours meilleure des problèmes étudiés.

15) Pour Popper, une observation contradictoire suffit à réfuter une théorie et implique son abandon. En
réalité, le progrès des sciences ne se produit pas ainsi. En effet…

a) On n’abandonne pas une théorie sans disposer d’une théorie nouvelle.

b) La réfutation peut conduire à l’amélioration d’une théorie et pas à son abandon.

c) La réfutation d’une théorie est le plus souvent ambigüe car elle ne dit pas quelle hypothèse ou
groupe d’hypothèses est remis en cause.

16) Vrai ou faux ? Pour Thomas Kuhn, l’activité scientifique consiste le plus souvent à travailler sur des
problèmes familiers avec de bonnes chances de trouver une solution.

a) Vrai

b) Faux

17) Un paradigme entre en crise quand…

a) L’activité de la science normale bute sur une anomalie qui force les chercheurs à ajuster le
paradigme en place.

b) De multiples tentatives pour résoudre une anomalie conduisent à s’écarter des règles que dicte le
paradigme en place.

c) L’activité de la science normale aboutit à une réfutation de la théorie en place.

18) Imre Lakatos est un disciple de…

a) Kuhn qui s’oppose totalement à Popper.

b) Popper qui s’oppose totalement à Kuhn.


c) Kuhn et de Popper dont il propose une synthèse.

19) En 1982, Frank Hahn écrit à Robert Solow : « De mon point de vue, les difficultés auxquelles nous
faisons face sont dues au fait que nous n’avons pas trouvé les principes primitifs, sans eux c’est le
chaos. » Cette phrase illustre bien l’opinion de Hahn selon laquelle…

a) La science économique ne peut pas se développer sérieusement sans un modèle général qui
organise toutes les recherches des économistes.

b) La science économique ne peut pas reposer sur la quête illusoire de principes primitifs.

c) Mieux vaut de petits modèles pragmatiques qu’une grande théorie déconnectée des questions
pratiques qui intéressent la majorité des économistes.

20) Pour Dani Rodrik, le progrès en science économique est fondé sur…

a) L’élaboration d’une théorie générale capable de représenter toute l’économie d’un pays.

b) L’élaboration de modèles dont toutes les hypothèses sont réalistes.

c) La multiplication de modèles économiques capables d’éclairer des facettes toujours plus nombreuses
de la réalité.
Sujet B
1) « Si la ‘‘démonstration’’ aristotélicienne a été jugée à ce point concluante, c’est qu’elle revenait
finalement à faire accepter par la raison les indications les plus élémentaires, donc les plus tenaces, de
l’expérience sensible » (Clavelin, La philosophie naturelle de Galilée) La physique aristotélicienne
correspond à ...

a) ce que nous indique l’observation par la vue du mouvement terrestre

b) ce que nous indique l’observation par la vue du mouvement céleste

c) ce que nous indique l’observation par des instruments de mesure du mouvement terrestre

d) ce que nous indique l’observation par des instruments de mesure du mouvement céleste

2) Pour Galilée, l’observation peut induire en erreur ...

a) parce que l’observateur est trompé par une idéologie ou une théologie

b) parce que l’observateur est trompé par son insuffisante connaissance mathématique

c) parce que l’observateur est trompé par ses sens

3) « Il ne manque pas d’occasions dans lesquelles nos sens, lors d’une première appréhension des faits,
peuvent errer et ont donc besoin d’être corrigés à l’aide d’un raisonnement bien conduit » (Galilée,
Lettre au prince Léopold, 1640). Le raisonnement bien conduit repose pour Galilée...

a) sur l’imagination du mouvement des corps dans une expérience de pensée

b) sur la perception sensible du mouvement des corps dans une expérience de pensée

c) sur l’imagination du mouvement des corps dans le monde réel

d) sur la perception sensible du mouvement des corps dans le monde réel

4) Vrai ou faux ? La notion de mécanisme des prix, qui repose sur la mathématisation, apparaît avec la
révolution marginaliste ou néo-classique.

a) Vrai

b) Faux

5) Vrai ou faux ? Les entraves à la concurrence pour Walras sont analogues aux frottements de Galilée :
elles constituent des entraves au fonctionnement du mécanisme et, sans l’annuler, en altèrent le
résultat.

a) Vrai

b) Faux

6) Vrai ou faux ? L’idée de loi naturelle en économie implique qu’il n’y a de place pour l’action politique qu’à
condition d’aller à l’encontre de ces lois.

a) Vrai

b) Faux
7) « La majeure partie de cet ouvrage traite de l’analyse d’une économie décentralisée idéalisée. (…) Il est
naturel et juste de se demander si une enquête sur une économie apparemment si abstraite par rapport
au monde en vaut la peine. Nous pourrions répondre de la manière habituelle en attirant l’attention sur
la nature extrêmement complexe du matériel qu’étudient les économistes (…). Il y a jusqu’à maintenant
une longue et relativement imposante lignée d’économistes, depuis A. Smith jusqu’à maintenant, qui ont
essayé de montrer comment une économie décentralisée, motivée par l’intérêt individuel et guidée par
les signaux-prix serait compatible avec une disposition cohérente des ressources économiques qui
pourrait être considérée, en un sens bien défini, comme supérieure à un large ensemble de dispositions
alternatives possibles. Plus encore, les signaux-prix opéreraient de manière à établir ce degré de
cohérence. Il est important de comprendre combien cette affirmation doit paraître surprenante pour
quiconque n’est pas exposé à (imprégné de) cette tradition. A la CP_GR_sujetB_janvier2020 : ‘à quoi
ressemblera une économie motivée par l’intérêt individuel et contrôlée par un grand nombre d’agents
différents ?’, la réponse de bon sens est probablement : ‘ce sera le chaos’. Qu’une réponse sensiblement
différente ait été proclamée et ait ainsi imprégné la pensée économique d’un grand nombre de gens qui
ne sont pas économistes est en soi une raison suffisante pour l’étudier sérieusement » (K. Arrow et F.
Hahn, General Competitive Analysis, préface) Vrai ou faux ? Pour Arrow et Hahn, les conclusions du
modèle concurrentiel contredisent le bon sens, parce qu’il montre que des décisions décentralisées
peuvent ne pas mener au chaos.

a) Vrai

b) Faux

8) « L’essentiel est là : il n’est pas suffisant d’affirmer que, alors qu’il est possible d’inventer un monde
dans lequel l’idée de la main invisible est vraie, elle ne l’est pas dans le monde réel. Il faut montrer
comment les caractéristiques du monde que l’on considère comme essentielles dans toutes les
descriptions qu’on en fait rendent impossible de prouver le bien-fondé de cette idée. En tentant de
répondre à la question : ‘est-ce que cela peut être vrai ?’, on en apprend beaucoup sur les raisons pour
lesquelles cela pourrait ne pas l’être » (Arrow et Hahn, General Competitive Analysis, préface). Vrai ou
faux ? Pour Arrow et Hahn, les conditions de concurrence parfaite ne correspondent pas aux
caractéristiques du monde considérées comme essentielles et donc ne nous permettent pas de
comprendre le monde réel.

a) Vrai

b) Faux

9) L’agent économique qui dans la pensée classique prend les décisions déterminantes est ...

a) le consommateur qui maximise son utilité

b) Le travailleur qui maximise son profit

c) ni l’un ni l’autre

d) les deux

10) Pour Smith, l’évolution historique fait apparaître ...

a) un progrès marqué par un accroissement des richesses et une réduction des inégalités

b) un progrès marqué par un accroissement des richesses malgré un accroissement des inégalités

c) un progrès marqué par un accroissement des richesses sans variation des inégalités

11) Le positivisme logique retient comme scientifiques…

a) Les énoncés analytiques.

b) Les énoncés synthétiques a priori.


c) Les énoncés synthétiques a posteriori.

12) Vrai ou faux ? Le modèle déductif-nomologique prend parfaitement en compte les facteurs causaux
pertinents.

a) Vrai.

b) Faux.

13) Vrai ou faux ? Pour Karl Popper, une théorie irréfutable n’est pas scientifique.

a) Vrai.

b) Faux.

14) Pour Karl Popper, la validité scientifique d’une théorie est…

a) Nécessairement définitive.

b) Toujours temporaire.

c) Soumise à la possibilité de la vérifier.

15) Pour Popper, une observation contradictoire suffit à réfuter une théorie et implique son abandon.
Cependant le développement des sciences ne se produit pas ainsi. En effet…

a) On n’abandonne pas une théorie sans disposer d’une théorie nouvelle.

b) La réfutation peut conduire à l’amélioration d’une théorie et pas à son abandon.

c) La réfutation d’une théorie est le plus souvent ambiguë car elle ne dit pas quelle hypothèse ou
groupe d’hypothèse est remis en cause.

16) Vrai ou faux ? Pour Thomas Kuhn, l’activité du scientifique relève d’une aventure réservée à des
individus au talent exceptionnel.

a) Vrai.

b) Faux.

17) Un paradigme entre en crise quand :

a) L’activité de la science normale bute sur une anomalie qui force les chercheurs à ajuster le
paradigme en place.

b) L’activité de la science normale aboutit à une réfutation.

c) De multiples tentatives pour résoudre une anomalie conduisent à s’écarter des règles dictées par le
paradigme en place.

18) Imre Lakatos reproche à Kuhn…

a) Le fait de traiter le changement scientifique de grande ampleur comme une sorte de changement
religieux irrationnel et gouverné par la psychologie.
b) Le fait qu’il accorde trop d’importance aux idées de Karl Popper.

c) Le fait qu’il prenne au sérieux le problème de Duhem-Quine.

19) En 1982, Frank Hahn écrit à Robert Solow : « De mon point de vue, les difficultés auxquelles nous
faisons face sont dues au fait que nous n’avons pas trouvé les principes primitifs, sans eux c’est le
chaos. » Cette phrase illustre bien l’opinion de Hahn selon laquelle…

a) La science économique ne peut pas se développer sérieusement sans un modèle général qui
organise toutes les recherches des économistes.

b) La science économique ne peut pas reposer sur la quête illusoire de principes primitifs.

c) Mieux vaut de petits modèles pragmatiques qu’une grande théorie déconnectée des pratiques qui
intéressent la majorité des économistes.

20) Pour Dani Rodrik, le recours des économistes aux modèles mathématiques possède de nombreux
avantages. En effet, les modèles…

a) Isolent un mécanisme et montrent comment une cause donnée produit ses effets sur le système
représenté.

b) Fonctionnent comme des fables qui mettent de côté la complexité du monde réel pour dégager des
leçons claires et qui frappent l’imagination.

c) Permettent d’incorporer toute la complexité du réel grâce au langage mathématique.


Sujet C

1) « Aristote définit un mouvement non point par ce qu’il est à chaque instant successif, mais par ce qu’il
réalise globalement dans l’être qui en est le siège ; par exemple le mouvement rectiligne vers le haut,
mouvement naturel du léger, est le mouvement par lequel le feu regagnant son lieu propre, réalise ainsi
pleinement son essence. Le mouvement (…) lorsqu’il est naturel ou volontaire, (…) doit avoir sa raison
dans la substance elle-même : comme le mouvement du coureur du stade a sa raison dans sa volonté
de gagner le prix, le mouvement du feu a sa raison dans la nature du feu, qui a son lieu naturel dans les
régions élevées. […] Le cadre de la physique des choses sublunaires est (…) l’étude des actions et
passions réciproques qui ont lieu soit entre les éléments, soit entre des corps déjà formés et qui
produisent tous les mélanges et altérations, grâce auxquels de nouveaux corps pourront naître, de
nouvelles formes substantielles s’insérer dans la matière. Et il ne faut pas oublier que tous ces
changements, bien qu’ils aient leurs conditions matérielles dans les forces élémentaires, ont leur cause
finale, leur cause véritable dans la forme vers laquelle ils sont orientés ; le remède agit par une suite
d’altérations de la substance vivante ; mais la cause véritable de ces altérations, c’est la santé » (E.
Bréhier, Histoire de la philosophie). La physique d’Aristote repose sur l’idée selon laquelle :

a) les choses sublunaires sont mues par un moteur externe, qui est de rejoindre leur lieu naturel, qui
est identique pour toutes les substances.

b) les choses sublunaires sont mues par un moteur externe, qui est de rejoindre leur lieu naturel, qui
diffère selon les substances.

c) les choses sublunaires sont mues par une finalité interne, qui est de rejoindre leur lieu naturel, qui
est identique pour toutes les substances

d) les choses sublunaires sont mues par une finalité interne, qui est de rejoindre leur lieu naturel, qui
diffère selon leur substance.

2) La physique de Galilée est scientifique parce qu’elle repose

a) sur l’observation dans le monde réel de grandeurs (vitesses, forces) qui apparaissent
immédiatement comme des grandeurs mathématiques

b) sur l’imagination d’un monde fictif organisé autour d’un mécanisme qui s’exprime à travers des
grandeurs mathématiques

c) Sur la transposition dans un monde imaginaire d’un mécanisme exprimé mathématiquement observé
dans le monde réel

3) Pour Galilée, l’expérience de pensée qu’est la machine sans frottement

a) permet de confirmer l’expérience réelle, quoique celle-ci soit trompeuse

b) permet de se détacher de l’expérience réelle, qui est trompeuse

c) permet de confirmer l’expérience réelle, qui n’est pas trompeuse

d) permet de se détacher de l’expérience réelle, quoique celle-ci ne soit pas trompeuse

4) Vrai ou faux ? Pour Walras, les prix relèvent d’un mécanisme car ils résultent de la volonté des vendeurs
plus que de celle des acheteurs.

a) Vrai

b) Faux
5) Vrai ou faux ? Les entraves à la concurrence pour Walras sont analogues aux frottements de Galilée :
elles se substituent au mécanisme des prix.

a) Vrai

b) Faux

6) Vrai ou faux ? Pour les économistes qui font apparaître des lois naturelles de l’économie, ces lois ne sont
jamais transgressées.

a) Vrai

b) Faux

7) « La majeure partie de cet ouvrage traite de l’analyse d’une économie décentralisée idéalisée. (…) Il est
naturel et juste de se demander si une enquête sur une économie apparemment si abstraite par rapport
au monde en vaut la peine. Nous pourrions répondre de la manière habituelle en attirant l’attention sur
la nature extrêmement complexe du matériel qu’étudient les économistes (…). Il y a jusqu’à maintenant
une longue et relativement imposante lignée d’économistes, depuis A. Smith jusqu’à maintenant, qui ont
essayé de montrer comment une économie décentralisée, motivée par l’intérêt individuel et guidée par
les signaux-prix serait compatible avec une disposition cohérente des ressources économiques qui
pourrait être considérée, en un sens bien défini, comme supérieure à un large ensemble de dispositions
alternatives possibles. Plus encore, les signaux-prix opéreraient de manière à établir ce degré de
cohérence. Il est important de comprendre combien cette affirmation doit paraître surprenante pour
quiconque n’est pas exposé à (imprégné de) cette tradition. A la question : ‘à quoi ressemblera une
économie motivée par l’intérêt individuel et contrôlée par un grand nombre d’agents différents ?’, la
réponse de bon sens est probablement : ‘ce sera le chaos’. Qu’une réponse sensiblement différente ait
été proclamée et ait ainsi imprégné la pensée économique d’un grand nombre de gens qui ne sont pas
économistes est en soi une raison suffisante pour l’étudier sérieusement » (K. Arrow et F. Hahn, General
Competitive Analysis, préface) Vrai ou faux ? Pour Arrow et Hahn, le modèle concurrentiel contredit le
bon sens, parce qu’il montre que des décisions décentralisées mènent au chaos.

a) Vrai

b) Faux

8) « L’essentiel est là : il n’est pas suffisant d’affirmer que, alors qu’il est possible d’inventer un monde
dans lequel l’idée de la main invisible est vraie, elle ne l’est pas dans le monde réel. Il faut montrer
comment les caractéristiques du monde que l’on considère comme essentielles dans toutes les
descriptions qu’on en fait rendent impossible de prouver le bien-fondé de cette idée. En tentant de
répondre à la question : ‘est-ce que cela peut être vrai ?’, on en apprend beaucoup sur les raisons pour
lesquelles cela pourrait ne pas l’être » (Arrow et Hahn, General Competitive Analysis, préface). Vrai ou
faux ? Les conditions de concurrence parfaite, bien qu’elles ne correspondent pas aux caractéristiques du
monde considérées comme essentielles, permettent de montrer que l’idée de la main invisible est le plus
souvent vraie

a) Vrai

b) Faux

9) La parabole du fils de l’homme pauvre exposée par Smith dans la Théorie des sentiments moraux...

a) illustre la rationalité économique comme maximisation de l’utilité

b) illustre l’irrationalité du désir de richesse

c) illustre les contraintes sociales qui s’opposent à la réalisation du désir de richesse

10) Pour Smith, le premier stade de l’histoire des sociétés ...


a) ne fournit pas toujours les ressources nécessaires à la survie des individus

b) fournit les ressources nécessaires à la survie mais ne permet aucune superfluité

c) fournit à la fois les ressources nécessaires à la survie et les biens superflus

d) fournit les ressources nécessaires à la survie des individus qui travaillent peu

11) Un critère de scientificité des énoncés essentiel pour le positivisme logique est…

a) Le critère de vérification.

b) Le critère de réfutation.

c) Le critère de déduction.

12) Vrai ou faux ? L’instrumentalisme répond aux objections adressées au positivisme logique en mettant
en avant un critère d’utilité des prédictions de la théorie.

a) Vrai.

b) Faux.

13) Vrai ou faux ? Karl Popper est un admirateur de la psychologie freudienne.

a) Vrai.

b) Faux.

14) D’après Karl Popper, le progrès scientifique implique :

a) L’acquisition de certitudes toujours plus nombreuses.

b) Une compréhension toujours meilleure des problèmes étudiés.

c) La découverte de lois universelles.

15) Thomas Kuhn est conduit à rejeter la vision du développement de la science du positivisme logique et
de Popper en…

a) Travaillant sur les radars pendant la seconde guerre mondiale.

b) En buvant son café.

c) En lisant Aristote et en comparant sa physique à la physique moderne.

16) Vrai ou faux ? Pour Thomas Kuhn, l’activité scientifique consiste le plus souvent à travailler sur des
problèmes familiers avec de bonnes chances de trouver une solution.

a) Vrai.

b) Faux.

17) Thomas Kuhn parle de « révolutions scientifiques » pour désigner les périodes de rupture dans le
développement des sciences parce que…
a) Comme dans les révolutions politiques, les grands changements impliquent une lutte d’idées entre
différents groupes de chercheurs.

b) Les paradigmes qui organisent l’ancienne approche scientifique et la nouvelle sont


« incommensurables ».

c) Thomas Kuhn est un penseur marxiste.

18) Imre Lakatos reproche à Karl Popper…

a) Sa vision logique ou rationnelle du progrès des sciences.

b) Son absence de prise en compte du problème de Duhem-Quine et le caractère naïf de son


falsificationnisme.

c) L’importance qu’il accorde à la capacité de prédiction des théories scientifiques c’est-à-dire à leur
contenu empirique.

19) Dans la Théorie générale, John Maynard Keynes semble mettre en garde son lecteur contre l’utilisation
inconsidérée de ce qui va devenir le modèle

IS-LM en écrivant : « trop de récentes ‘économies mathématiques’ ne sont que pures spéculations ». Il
écrit cela parce que le modèle qu’il propose…

a) Ne repose pas du tout sur l’utilisation des mathématiques.

b) Est une représentation partielle de l’objet d’étude qui vise à isoler les relations causales les plus
importantes pour l’explication du chômage.

c) Inclut de façon exhaustive toutes les relations économiques pertinentes.

20) Pour Dani Rodrik, le recours des économistes aux modèles mathématiques possède de nombreux
avantages. En effet, les modèles…

a) Isolent un mécanisme et montrent comme une cause donnée produit ses effets sur le système
représenté.

b) Fonctionnent comme des fables qui mettent de côté la complexité du réel pour dégager des leçons
claires et qui frappent l’imagination.

c) Permettent d’incorporer toute la complexité du réel grâce au langage mathématique.


Sujet D

1) La physique d’Aristote explique le mouvement ...

a) des corps sublunaires qui, bien qu’ils semblent se comporter différemment, obéissent à des lois
uniformes.

b) des corps supralunaires qui, bien qu’ils semblent se comporter différemment, obéissent à des lois
uniformes.

c) des corps sublunaires qui n'obéissent pas à des lois uniformes.

d) des corps supralunaires qui n'obéissent pas à des lois uniformes.

2) « Le De Motu (Du mouvement) et Le Mecaniche (Les Mécaniques) permettent donc de dresser un


tableau assez complet des premiers développements de la pensée galiléenne. D’abord simplement
commentée, la tradition est progressivement dominée, puis reconstruite ; dans la précision et la
transformation des concepts anciens c’est la science nouvelle qui déjà s’annonce. De l’une à l’autre
œuvre surtout, Galilée prend de plus en plus clairement conscience de ce que signifie la mathématisation
de la philosophie naturelle. Mathématiser, comme le montrent Le Mecaniche, c’est d’abord remplacer les
concepts qualitatifs par des concepts quantitativement définissables et transposer en physique l’ordre
déductif de la géométrie. Mais c’est aussi rompre sans équivoque avec l’expérience sensible, abandonner
la complexité et la contingence des situations concrètes, pour des cas types aussi généraux que
possible, analysables à l’aide de petit nombre de facteurs et susceptibles de s’appliquer ensuite, par
simple particularisation, aux phénomènes physiques ; bref, mathématiser, c’est idéaliser » (M. Clavelin,
La philosophie naturelle de Galilée).

Peut-on paraphaser Clavelin de la manière suivante ? La mathématisation de la physique permise par


Galilée domine et reconstruit la tradition d’Aristote en utilisant des concepts qui permettent de rompre
avec l’expérience sensible en ce sens :

a) alors que l’expérience sensible est qualitative, les concepts galiléens sont quantitatifs et rendent
compte de la complexité des phénomènes par la diversité des causes du mouvement

b) alors que l’expérience sensible est quantitative, les concepts galiléens sont qualitatifs et rendent
compte de la complexité des phénomènes par la diversité des causes du mouvement

c) alors que l’expérience sensible est qualitative, les concepts galiléens sont quantitatifs et rendent
compte de la complexité des phénomènes par l’uniformité des causes du mouvement

d) alors que l’expérience sensible est quantitative, les concepts galiléens sont qualitatifs et rendent
compte de la complexité des phénomènes par l’uniformité des causes du mouvement

3) La pensée économique hérite de la révolution galiléenne ...

a) l’héliocentrisme

b) la géométrisation du mouvement

c) l’explication finaliste du mouvement

4) Vrai ou faux ? Pour Walras, les prix relèvent d’un mécanisme car ils ne résultent ni de la volonté des
vendeurs, ni de celle des acheteurs.

a) Vrai

b) Faux

5) Vrai ou faux ? Les entraves à la concurrence pour Walras sont analogues aux frottements de Galilée :
elles infirment le mécanisme.
a) Vrai

b) Faux

6) Vrai ou faux ? L’action politique efficace suppose la connaissance des lois naturelles de l’économie

a) Vrai

b) Faux

7) « La majeure partie de cet ouvrage traite de l’analyse d’une économie décentralisée idéalisée. (…) Il est
naturel et juste de se demander si une enquête sur une économie apparemment si abstraite par rapport
au monde en vaut la peine. Nous pourrions répondre de la manière habituelle en attirant l’attention sur
la nature extrêmement complexe du matériel qu’étudient les économistes (…). Il y a jusqu’à maintenant
une longue et relativement imposante lignée d’économistes, depuis A. Smith jusqu’à maintenant, qui ont
essayé de montrer comment une économie décentralisée, motivée par l’intérêt individuel et guidée par
les signaux-prix serait compatible avec une disposition cohérente des ressources économiques qui
pourrait être considérée, en un sens bien défini, comme supérieure à un large ensemble de dispositions
alternatives possibles. Plus encore, les signaux-prix opéreraient de manière à établir ce degré de
cohérence. Il est important de comprendre combien cette affirmation doit paraître surprenante pour
quiconque n’est pas exposé à (imprégné de) cette tradition. A la question : ‘à quoi ressemblera une
économie motivée par l’intérêt individuel et contrôlée par un grand nombre d’agents différents ?’, la
réponse de bon sens est probablement : ‘ce sera le chaos’. Qu’une réponse sensiblement différente ait
été proclamée et ait ainsi imprégné la pensée économique d’un grand nombre de gens qui ne sont pas
économistes est en soi une raison suffisante pour l’étudier sérieusement » (K. Arrow et F. Hahn, General
Competitive Analysis, préface) Vrai ou faux ? Pour Arrow et Hahn, les conclusions du modèle
concurrentiel contredisent le bon sens parce qu’il repose sur une représentation de l’économie trop
éloignée de la complexité de la réalité.

a) Vrai

b) Faux

8) « L’essentiel est là : il n’est pas suffisant d’affirmer que, alors qu’il est possible d’inventer un monde
dans lequel l’idée de la main invisible est vraie, elle ne l’est pas dans le monde réel. Il faut montrer
comment les caractéristiques du monde que l’on considère comme essentielles dans toutes les
descriptions qu’on en fait rendent impossible de prouver le bien-fondé de cette idée. En tentant de
répondre à la question : ‘est-ce que cela peut être vrai ?’, on en apprend beaucoup sur les raisons pour
lesquelles cela pourrait ne pas l’être » (Arrow et Hahn, General Competitive Analysis, préface). Vrai
ou faux ? Les conditions de concurrence parfaite, bien qu’elle ne correspondent pas aux caractéristiques
du monde considérées comme essentielles, permettent d’étudier le bien-fondé de l’idée de la main
invisible.

a) Vrai

b) Faux

9) Le capitaliste de Marx

a) est semblable au thésauriseur parce qu’il maximise son profit

b) diffère du thésauriseur parce qu’il maximise son profit

c) est semblable au thésauriseur parce qu’il maximise sa jouissance de richesses

d) diffère du thésauriseur par sa jouissance de richesses

10) Dans la pensée classique, la quantité de biens dont peuvent jouir les membres les plus pauvres d’une
société ...
a) reste constante du fait du mécanisme de la concurrence

b) s’accroît sous l’effet d’un progrès historique des sociétés

c) reste constante sous l’effet d’une loi historique malgré le progrès des sociétés

11) L’axiomatisation est une pratique encouragée par…

a) L’empirisme naïf.

b) La philosophie de Kant.

c) Le positivisme logique.

12) Vrai ou faux ? Le confirmationnisme répond aux objections adressées au positivisme logique et à son
critère de vérification en affirmant que les lois scientifiques sont certaines.

a) Vrai.

b) Faux.

13) Vrai ou faux ? Pour Karl Popper, tester une théorie c’est chercher à la réfuter.

a) Vrai.

b) Faux.

14) Pour Karl Popper, la validité d’une théorie scientifique est…

a) Nécessairement définitive.

b) Toujours temporaire.

c) Soumise à la possibilité de la vérifier.

15) Thomas Kuhn est conduit à rejeter la vision du développement de la science du positivisme logique et
de Popper en…

a) Travaillant sur les radars pendant la seconde guerre mondiale.

b) En lisant Aristote et en comparant sa physique à la physique moderne.

c) En buvant son café.

16) Vrai ou faux ? Pour Thomas Kuhn, l’activité scientifique relève d’une aventure réservée à des individus
au talent exceptionnel.

a) Vrai.

b) Faux.

17) Thomas Kuhn parle de « révolutions scientifiques » pour désigner les périodes de rupture dans le
développement des sciences parce que…

a) Comme dans les révolutions politiques, les grands changements impliquent une lutte d’idées entre
différents groupes de chercheurs.
b) Les paradigmes qui organisent l’ancienne approche scientifique et la nouvelle sont
« incommensurables ».

c) Thomas Kuhn est un penseur marxiste.

18) Imre Lakatos est un disciple de…

a) Kuhn qui s’oppose totalement à Popper.

b) Popper qui s’oppose totalement à Kuhn.

c) Kuhn et de Popper dont il propose une synthèse.

19) Dans la Théorie générale, Keynes semble mettre en garde le lecteur contre l’utilisation inconsidérée de
ce qui va devenir le modèle IS-LM en écrivant : « trop de récentes ‘économies mathématiques’ ne sont
que pures spéculations ». Il écrit cela parce que le modèle qu’il propose…

a) Ne repose pas du tout sur l’utilisation des mathématiques.

b) Est une représentation partielle de l’objet d’étude qui vise à isoler les relations causales les plus
importantes pour l’explication du chômage.

c) Inclut de façon exhaustive toutes les relations économiques pertinentes.

20) Pour Dani Rodrik, le progrès en science économique est fondé sur…

a) La multiplication des modèles économiques capables d’éclairer des facettes toujours plus
nombreuses de la réalité.

b) L’élaboration d’une théorie générale capable de représenter toute l’économie d’un pays.

c) L’élaboration de modèles dont toutes les hypothèses sont réalistes.


Ecole d’Economie de la Sorbonne. L2.
Examen de 2ème session. Septembre 2020
Introduction à l’épistémologie économique
Cours de Claire Pignol et Goulven Rubin

I. Partie de cours de Claire Pignol

Sujet

Complétez le texte en choisissant les termes adéquats dans la liste ci-dessous.

L’énoncé de lois ___________________ en économie comme en physique repose sur


___________________ l’expérience sensible. L’économiste comme le physicien construisent des
___________________ , fondées sur ___________________ . Les lois naturelles qu’énonce
l’économiste résultent de sa compréhension d’un ___________________ à l’œuvre dans le monde
qui ___________________. Le ___________________ s’appuie sur la connaissance des lois
naturelles pour ___________________.

La théorie de l’équilibre général ___________________ l’intuition de sens commun, selon laquelle


une économie décentralisée ___________________ un ordre social satisfaisant.

Liste : l’observation / finales / finalisme / reprend / poursuit / théoricien de l’économie / s’y


opposer / s’y conformer / social / comparaisons d’expériences / naturelles / s’oppose à / résulte des
volontés collectives / la mise à l’écart de / organisme / sociales / est indépendant de toute volonté /
conduit à / l’imagination / historiques / la configuration / expériences concrètes /ne pas agir /
mécanisme / législateur / ne conduit pas à / l’efficience / physique / le recours à / expériences de
pensée / agir en les respectant / résulte des volontés individuelles / se développe conformément à /
démontre / théorise / représente / organise / efficientes.

Corrigé

L’énoncé de lois naturelles en économie comme en physique repose sur la mise à l’écart de
l’expérience sensible. L’économiste comme le physicien construisent des expériences de pensée
fondées sur l’imagination. Les lois naturelles qu’énonce l’économiste résultent de sa compréhension
d’un mécanisme à l’œuvre dans le monde qui est indépendant de toute volonté. Le législateur
s’appuie sur la connaissance des lois naturelles pour agir en les respectant.

La théorie de l’équilibre général s’oppose à l’intuition de sens commun, selon laquelle une économie
décentralisée ne conduit pas à un ordre social satisfaisant.
II. Partie de cours de Goulven Rubin
Sujet. Chaque question possède une et une seule bonne réponse.
Questions : Réponses :
1. Hume (a) croit que l’accumulation d’observations permet une connaissance
certaine des lois de la nature, (b) sait qu’aussi nombreuses soient les
observations, elles peuvent toujours être contredites par l’expérience, (c) est
un empiriste naïf.

2. D’après Emmanuel Kant, un accès indirect aux lois qui gouvernent le monde
réel est possible grâce (a) à l’induction pure, (b) à l’expérience seule, (c) aux
cadres a priori de l’entendement.

3. Le positivisme logique est (a) un courant philosophique du 19ième siècle, (b) un


courant philosophique né à Vienne, (c) une défense de la pensée
métaphysique.

4. Le positivisme logique recommande l’analyse de la « syntaxe » des théories,


c’est-à-dire l’étude de la logique des propositions scientifiques
indépendamment de leur signification ou de leur rapport au monde réel. (a)
Vrai ou (b) faux ?

5. Pour Popper, la volonté de toujours dire vrai résume l’esprit scientifique. (a)
Vrai ou (b) faux ?

6. Karl Popper (a) s’intéresse peu à l’origine des théories scientifiques, (b) étudie
en détail le « contexte de la découverte », (c) accorde beaucoup d’importance à
la vérification des théories scientifiques.

7. D’après Kuhn une révolution scientifique se produit (a) lorsqu’un paradigme est
falsifié, (b) lorsqu’un paradigme alternatif est vérifiée, (c) lorsqu’un paradigme
alternatif s’impose au détriment du précédent.

8. Pour Dani Rodrik la science économique progresse (a) en élaborant des


modèles toujours plus complexes et englobants, (b) en accroissant la collection
des modèles que les économistes peuvent mobiliser ou (c) en vérifiant ses
hypothèses.

9. D’après Dani Rodrik, (a) les modèles économiques sont tout sauf des fables, des
histoires courtes et simples qui permettent de dégager une leçon claire, (b)
sont comme des paraboles dont les résultats demandent à être interprétés
avec soin et (c) les modèles ne fournissent pas de solution à l’incapacité de faire
des expériences dont souffre la science économique.

10. D’après Dani Rodrik, les hypothèses d’un modèle (a) doivent être réalistes
lorsqu’elles déterminent ses conclusions de façon importante, (b) sont
nécessairement toutes irréalistes, (c) doivent être toutes suffisamment réalistes
pour garantir de bonnes prédictions.
Solutions partie 2.

1. b

2. c

3. b

4. a

5. b

6. a

7. c.

8. b.

9. b.

10. a.
Microéconomie :
équilibre
concurrentiel et
défaillance de
marché
SUJET 1

Exercice 1 (17,5 points) – les résultats intermédiaires vous sont donnés afin que vous puissiez
continuer à répondre aux questions, y compris si vous bloquez sur l’une ou l’autre d’entre elles.
Soit une économie à deux biens – (1) et (2) – et deux agents – A et B.
Les quantités de biens (1) dispo et de bien (2) disponibles dans cette économie sont
respectivement : 𝑞 = 16 et 𝑞 = 16.

Les préférences de A peuvent être représentées par la fonction définie par 𝑈 (𝑞 , 𝑞 ) = 𝑞 𝑞


et les préférences de B par la fonction définie par 𝑈 (𝑞 , 𝑞 ) = 𝑞 𝑞 .

1. Montrer que l’équation de la courbe des contrats de cette économie est :


𝑞 = . (2 points)

La courbe des contrats relie les optima de Pareto de cette économie.


Les optima de Pareto (OP) sont les états réalisables de l’économie :
E = {(q1A , q2A) , (q1B , q2B), q1A + q1B = 16, q2A + q2B = 16}
tels qu’il n’existe plus de possibilité d’échanges mutuellement avantageux. Lorsque les
préférences des agents sont représentées par des fonctions d’utilité de type Cobb-Douglas,
ceci est le cas lorsque les TMS de tous les agents de l’économie sont égaux entre eux,
autrement dit, ici, quand :
TMSA(q1A , q2A) = TMSB(q1B , q2B).

Or les fonctions d’utilité des deux agents étant de type Cobb-Douglas - 𝑈 (𝑞 , 𝑞 ) = 𝑞 𝑞 ,


leur TMS en un panier (q1, q2) quelconque est : TMS(q1 , q2) = .
On a donc :
TMSA(q1A , q2A) = car α = β = 1 et TMSB(q1B , q2B) = car α = 1 et β = 3.

L’équation de la courbe des contrats est donc donnée par :


𝒒𝟐𝑨 𝒒
𝒒
= 𝟑𝒒𝟐𝑩 . [1]
𝟏𝑨 𝟏𝑩
avec :
q1A + q1B = 16 [2] et q2A + q2B = 16 [3].

De ces trois équations – [1], [2] et [3] –, on déduit celle de la courbe des contrats. Pour ce
faire, si on se situe dans le système d’axes (0, q1A, q2A), on remplace, dans [1], q1B et q2B selon
les équations [2] et [3], i.e. respectivement par 16 – q1A et 16 – q2A.
On obtient ainsi :
q2A× 3(16 – q1A) = q1A(16 – q2A)
ou encore :
48q2A – 3q1Aq2A = 16q1A – q1Aq2A,
à savoir :
q2A(48 – 2q1A) = 16q1A,
ce qui donne bien :
𝟖𝒒
𝒒𝟐𝑨 = 𝟐𝟒–𝒒𝟏𝑨
𝟏𝑨
avec 0 ≤ q1A ≤ 16 et 0 ≤ q2A ≤ 16.
2. Cette courbe est-elle concave ? convexe ? (1 point)
Cette courbe est concave (respectivement convexe) si la dérivée seconde de la fonction f(.)
définie par f(q1A) = est négative (respectivement positive).
( ) ( )
Or 𝑓 (𝑞 ) = ( )
=( )
= 8(24)(24 − 𝑞 )
Et donc 𝑓 (𝑞 ) = (−2)8(24)(24 − 𝑞 ) (−1) = 16(24)(24 − 𝑞 ) >0
La courbe des contrats est donc convexe.
0,25 point pour la réponse, 0,75 point pour la démo

3. Les allocations des ressources E1, E2, E3 et E4 suivantes :


𝐸 = {(8 ; 4), (8 ; 12)}
𝐸 = {(8 ; 4), (8 ; 11)}
𝐸 = {(12 ; 8), (4 ; 8)}
𝐸 = {(8 ; 8), (8 ; 8)}
sont-elles des optima de Pareto de cette économie ? (0,5 point). Justifiez. (1,5 points)

 𝐸 = {(8 ; 4), (8 ; 12)} est un état réalisable de cette économie puisque l’on a :
(8 ; 4) + (8 ; 12) = (16 ; 16)
Et c’est en outre un optimum de Pareto (OP) puisque, quand q1A = 8, on a bien q2A = 4,
puisque :
× × ×
f(8) = = = = = 4.
×
 𝐸 = {(8 ; 4), (8 ; 12)} n’est pas un état réalisable de cette économie puisque l’on a :
(8 ; 4) + (8 ; 11) = (16 ; 15) ≠ (16 ; 16)
Ce n’est donc pas un OP.
 𝐸 = {(12 ; 8), (4 ; 8)} est un état réalisable de cette économie puisque l’on a :
(12 ; 8) + (4 ; 8) = (16 ; 16)
Et c’est en outre un optimum de Pareto (OP) puisque, quand q1A = 12, on a bien q2A = 8,
puisque :
× ×
f(12) = = = 8.
 𝐸 = {(8 ; 8), (8 ; 8)} est un état réalisable de cette économie puisque l’on a :
(8 ; 8) + (8 ; 8) = (16 ; 16)
Et ce n’est pas un optimum de Pareto (OP) puisque, quand q1A = 8, on n’a pas q2A = 8, mais
q2A = 8. (voir plus haut pour E1)

4. Représenter, dans un diagramme


d’Edgeworth, l’ensemble des optima
de Pareto de cette économie. Et
placer, si possible, les allocations E1,
E2, E3 et E4 sur le graphique. (2
points)
5. On suppose que la situation initiale est E4.

a) A et B sont-ils susceptibles de faire des échanges ? Si oui, à quels prix ? et quel bien A
cèdera-t-il à B ? (0,5 point) Expliquer (1,5 point)

On sait (voir plus haut) que : TMSA(q1 , q2) = .


Si la situation initiale est E4, alors A a le panier (8 ; 8). A son panier de dotations initiales, son
TMS est donc égal à TMSA(q1 , q2) = = 1. Ceci signifie que l’agent A est prêt à céder au
maximum une unité de bien (2) pour acquérir une unité de bien (1) supplémentaire. Ainsi, si
p1/p2 < 1, il est susceptible de céder du bien (2) pour obtenir plus de bien (1), si p1/p2 > 1, il
est au contraire susceptible de céder du bien (1) pour obtenir plus de bien (2), et si p1/p2 = 1,
il ne veut pas faire d’échange (car il maximise sa satisfaction avec son panier de dotations
initiales).

On sait (voir plus haut) que : TMSB(q1 , q2) = .


Le panier de dotations initiales de B étant également (8 , 8), son TMS en son panier de
dotations initiales est : TMSB(8 , 8) = ×
= . Ainsi, si p1/p2 < 1/3, B est susceptible de céder
du bien (2) pour obtenir plus de bien (1), si p1/p2 > 1/3, il est au contraire susceptible de
céder du bien (1) pour obtenir plus de bien (2), et si p1/p2 = 1/3, il ne veut pas faire
d’échange (car il maximise sa satisfaction avec son panier de dotations initiales).

Il s’ensuit que A et B sont susceptibles de faire des échanges pour un prix du bien (1) en bien
(2) strictement compris entre 1/3 et 1. Et, à ces prix, A est susceptible de céder du bien (2) à
B en échange de bien (1).
Ne mettre que 0,5 si les étudiant.es n’expliquent pas du tout. 1 point si les étudiant.es
n’expliquent pas mais mettent le tableau sans expliquer.

b) Expliquer pourquoi les fonctions de demande de bien (1) et de bien (2) de B sont
respectivement :

𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = 2 + 2 𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = 6 + 6. (2,5 points)

La fonction d’utilité de B étant de type Cobb-Douglas, les courbes d’indifférences sont


continues, décroissantes, convexes et asymptotes aux axes. Les quantités q1 et q2 demandées
par le consommateur sont donc les solutions du système :
TMS (𝑞 , 𝑞 ) =
S: .
𝑝 𝑞 +𝑝 𝑞 = 𝑅
Ce qui donne, lorsque ses dotations initiales sont (8 , 8) :
𝑞 𝑝
=
3𝑞 𝑝 .
𝑝 𝑞 + 𝑝 𝑞 = 8𝑝 + 8𝑝
La première équation nous permet d’exprimer p2q2B en fonction de p1q1B ; on substitue alors,
dans la seconde équation, 𝑝 𝑞 par 3𝑝 𝑞 , ce qui donne :
𝑝 𝑞 = 3𝑝 𝑞
4𝑝 𝑞 = 8𝑝 + 8𝑝
ou encore :
𝑞 =3 𝑞 =3 2+2 =6 +6
.
𝑞 = 2+2

Les fonctions de demande de bien (1) et de bien (2) de B sont donc bien :

𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = 2 + 2 et 𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = 6 + 6, respectivement.

c) Ces fonctions de demandes sont-elles homogènes ? Si oui, de quel degré ? Qu’est-ce que
cela signifie ? (1,5 point)
Quel que soit λ > 0, on a :

 𝑑 (λ𝑝 , λ𝑝 ) = 2 + 2 =2+2 = 𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = λ 𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) et

 𝑑 (λ𝑝 , λ𝑝 ) = 6 +6= 6 + 6 = 𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = λ 𝑑 (𝑝 , 𝑝 ).

Les fonctions de demande de B sont donc homogènes (0,5 point) de degré 0 (0,5 point).

Ceci signifie qu’elles ne dépendent que des prix relatifs et non du niveau absolu des prix
(0,5 point).

d) L’allocation d’équilibre général de cette économie est , , , {(,)}. En déduire


le rapport des prix p1/p2 d’équilibre général. (1 point)

A passe de l’état initial à l’allocation d’équilibre général en échangeant le panier (8 , 8)


contre le panier , , il a donc ∆𝑞 = −8= − = de bien (1) en plus et de
bien (2) en moins, car ∆𝑞 = −8= − =− .

Par rapport à son panier de dotations initiales, il a donc cédé de bien (2) contre de
bien (1), ce qui fait un prix du bien (1) en bien (2), p1/p2 = |∆𝑞 /∆𝑞 | = = .

Le rapport des prix d’équilibre général est donc = .

e) En effectuant les calculs appropriés, déterminer si cet équilibre est un équilibre de non-
envie ? (0,75 point) Expliquer pourquoi on pouvait s’y attendre ? (0,75 point)
Cet équilibre général est un équilibre de non-envie si chacun des agents préfère son
panier à celui de l’autre agent, donc si on a :

𝑈 , ≥𝑈 , et 𝑈 , ≥𝑈 ,

Or :

𝑈 , ≥𝑈 ,  × ≥ ×  32 × 32 ≥ 16 × 48

 2 × 16 × 2 × 16 ≥ 16 × 3 × 16 2 × 2 ≥ 3 4 ≥ 3.

On a donc bien : 𝑈 , ≥𝑈 , .

Et :
𝑈 , ≥𝑈 ,  × ≥ ×  16 × 48 ≥ 32 × 32

 16 × (3 × 16) ≥ 2 × 16 × (2 × 16)  3 ≥ 2 × 2  27 ≥ 16.

On a donc bien : 𝑈 , ≥𝑈 , .

Cet équilibre est un équilibre de non-envie.


On pouvait s’en douter car, à l’état initial, A et B ont le même panier de dotations
initiales. Et ils n’acceptent de faire des échanges que parce que cela accroît leur
satisfaction.

A cède donc du bien (2) et B, du bien (1). Si A avait cédé du bien (1), on l’a vu, sa
satisfaction aurait diminué. Avec le panier que B a à l’équilibre général, il aurait donc été
moins satisfait qu’avec son panier de dotations initiales. Or, avec le panier qu’il a à
l’équilibre général, il est nécessairement plus satisfait qu’avec son panier de dotations
initiales, sans quoi il n’aurait pas accepté l’échange.

Même raisonnement pour B, qui cède du bien (1).


6. On suppose que A a le panier (8 , 4) et B, le panier (8 , 12).
a) Expliquer pourquoi l’allocation initiale des ressources est un équilibre général pour des
prix donnés. (1 point)

Si A a le panier (8 , 4) et B, le panier (8 , 12), l’économie est à l’état E1, qui, on l’a vu, est un
optimum de Pareto. Selon le second théorème du bien-être (les préférences de A et de B
ayant la forme voulue), cet OP est donc un équilibre général pour des prix et des
dotations initiales données.
b) En déduire le rapport des prix d’équilibre général de cette économie. (1 point)
Les dotations initiales étant (8 , 4) pour A et (8 , 12) pour B, E1 n’est un équilibre général
de concurrence parfaite que si, aux prix données, A et B maximisent leur satisfaction en
leur panier de dotations initiales. Or ceci est le cas si :

= 𝑇𝑀𝑆 (8 , 4) = 𝑇𝑀𝑆 (8 , 12).

Or 𝑇𝑀𝑆 (8 , 4) = = et 𝑇𝑀𝑆 (8 , 12) = ( )


= .

Le rapport des prix d’équilibre général de cette économie est donc : =


Exercice 2 (4 points, 1 point par question)

Dans leur manuel de microéconomie, Krugman et Wells proposent l’exercice suivant :


”les yaourts glacés de Marty » est une échoppe qui vend des coupes de yaourts glacés dans une
ville universitaire. Marty possède trois machines à yaourt glacé. Ses autres inputs sont des
réfrigérateurs, du mélange pour yaourts glacés, des coupes, des garnitures, et, bien sûr, des
travailleurs. Il estime que sa fonction de production quotidienne quand il fait varier le nombre de
travailleurs employés (et, en même temps, bien sûr, la quantité de mélange, de coupes, etc.) est
donnée dans le tableau suivant :
Quantité de travail Quantité de (…)
(nombre de yaourts glacés
travailleurs) (coupes)
0 0 Quelle est la productivité marginale du premier
1 110 travailleur ? Du second travailleur ? Du troisième
2 200 travailleur ? Pourquoi cette productivité marginale
3 270
diminue-t-elle lorsque le nombre de travailleurs
4 300
augmente ? (Krugman & Wells 2015, p. 353)
5 320
6 330

1. Donner une définition du concept de productivité marginale. Attention, le degré de précision


de la définition doit être choisi de façon à ce que celle-ci puisse vous servir pour répondre aux
questions 2. et 3.
On appelle productivité marginale d’un input, la quantité supplémentaire d’output obtenue
suite à l’utilisation d’une unité supplémentaire de cet input, les quantités utilisées de tous les
autres inputs restant inchangées. (0,25 point si les étudiant.es ne mentionnent pas les autres
inputs)
2. Expliquer pourquoi l’estimation qu’effectue Marty quotidiennement ne lui permet pas de
connaître la productivité marginale du travail dans son échoppe de yaourts glacés.
Dans l’estimation qu’effectue Marty, la quantité de travail augmente bien de 1 unité (1
travailleur) à chaque ligne, mais les quantités utilisées des autres inputs ne restent pas
inchangées. Le tableau donne l’augmentation de la quantité d’output produite quand la
quantité de travail « et, en même temps, bien sûr, la quantité de mélange, de coupes, etc. »
augmentent.
3. En déduire que, contrairement à ce que Krugman et Wells suggèrent, ce tableau n’est d’aucune
utilité pour déterminer la productivité marginale du travail ?
Le tableau ne donnant aucune information sur l’augmentation de la quantité produite lorsque
seule la quantité de travail augmente (les quantités utilisées des autres inputs restant
inchangées), il ne donne aucune information sur la productivité marginale du travail.
4. Expliquer pourquoi, contrairement à ce que Krugman et Wells affirment, la productivité
marginale du travail ne devrait-elle pas diminuer dans cet exemple ?
Dans cet exemple, les inputs sont complémentaires : si le nombre de travailleurs augmente
sans que les quantités de mélange, de coupes, etc. n’augmente, alors la quantité de yaourt glacé
produite ne peut pas augmenter. La productivité marginale est donc nulle. Si l’on ajoute au
tableau une colonne « productivité marginale du travail », celle-ci ne contiendra que des 0. La
productivité marginale est donc nulle et constante, pas positive et décroissante.
SUJET 2

Exercice 1 (16 points) – les résultats intermédiaires vous sont donnés afin que vous puissiez
continuer à répondre aux questions, y compris si vous bloquez sur l’une ou l’autre d’entre elles.
Soit une économie à deux biens – (1) et (2) – et deux agents – A et B.
Les quantités de biens (1) dispo et de bien (2) disponibles dans cette économie sont
respectivement : 𝑞 = 8 et 𝑞 = 8.

Les préférences de A peuvent être représentées par la fonction définie par 𝑈 (𝑞 , 𝑞 ) = 𝑞 𝑞


et les préférences de B par la fonction définie par 𝑈 (𝑞 , 𝑞 ) = 𝑞 𝑞 .

1. Montrer que l’équation de la courbe des contrats de cette économie est :


𝑞 = . (2 points)

La courbe des contrats relie les optima de Pareto de cette économie.


Les optima de Pareto (OP) sont les états réalisables de l’économie :
E = {(q1A , q2A) , (q1B , q2B), q1A + q1B = 8, q2A + q2B = 8}
tels qu’il n’existe plus de possibilité d’échanges mutuellement avantageux. Lorsque les
préférences des agents sont représentées par des fonctions d’utilité de type Cobb-Douglas,
ceci est le cas lorsque les TMS de tous les agents de l’économie sont égaux entre eux,
autrement dit, ici, quand :
TMSA(q1A , q2A) = TMSB(q1B , q2B).

Or les fonctions d’utilité des deux agents étant de type Cobb-Douglas - 𝑈 (𝑞 , 𝑞 ) = 𝑞 𝑞 ,


leur TMS en un panier (q1, q2) quelconque est : TMS(q1 , q2) = .
On a donc :
TMSA(q1A , q2A) = car α = 3 et β = 1 et TMSB(q1B , q2B) = . car α = β = 1.
L’équation de la courbe des contrats est donc donnée par :
𝟑𝒒𝟐𝑨 𝒒𝟐𝑩
= . [1]
𝒒𝟏𝑨 𝒒𝟏𝑩
avec :
q1A + q1B = 8 [2] et q2A + q2B = 8 [3].

De ces trois équations – [1], [2] et [3] –, on déduit celle de la courbe des contrats. Pour ce
faire, si on se situe dans le système d’axes (0, q1A, q2A), on remplace, dans [1], q1B et q2B selon
les équations [2] et [3], i.e. respectivement par 8 – q1A et 8 – q2A.
On obtient ainsi :
3q2A(8 – q1A) = q1A(8 – q2A)
ou encore :
24q2A – 3q1Aq2A = 8q1A – q1Aq2A,
à savoir :
q2A(24 – 2q1A) = 8q1A,
ce qui donne bien :
𝟒𝒒𝟏𝑨
𝒒𝟐𝑨 =
𝟏𝟐–𝒒𝟏𝑨
avec 0 ≤ q1A ≤ 8 et 0 ≤ q2A ≤ 8.
2. Cette courbe est-elle concave ? convexe ? (1 point)

Cette courbe est concave (respectivement convexe) si la dérivée seconde de la fonction f(.)
définie par f(q1A) = est négative (respectivement positive).
( ) ( )
Or 𝑓 (𝑞 ) = ( )
=( )
= 4(12)(12 − 𝑞 ) .
Et donc 𝑓 (𝑞 ) = (−2)4(12)(12 − 𝑞 ) (−1) = 8(12)(12 − 𝑞 ) >0
La courbe des contrats est donc convexe.

3. Les allocations des ressources E1, E2, E3 et E4 suivantes :


𝐸 = {(6 ; 4), (2 ; 4)}
𝐸 = {(4 ; 2), (4 ; 6)}
𝐸 = {(4 ; 2), (3 ; 6)}
𝐸 = {(4 ; 4), (4 ; 4)}
sont-elles des optima de Pareto de cette économie ? (0,5 point). Justifiez. (1,5 points)

 𝐸 = {(6 ; 4), (2 ; 4)} est un état réalisable de cette économie puisque l’on a :
(6 ; 4) + (2 ; 4) = (8 ; 8)
Et c’est en outre un optimum de Pareto (OP) puisque, quand q1A = 6, on a bien q2A = 4,
puisque :
× ×
f(6) = = = 4.
 𝐸 = {(4 ; 2), (4 ; 6)} est un état réalisable de cette économie puisque l’on a :
(4 ; 2) + (4 ; 6) = (8 ; 8)
Et c’est en outre un optimum de Pareto (OP) puisque, quand q1A = 4, on a bien q2A = 2,
puisque :
×
f(4) = = = 2.
 𝐸 = {(4 ; 2), (3 ; 6)} n’est pas un état réalisable de cette économie puisque l’on a :
(4 ; 2) + (3 ; 6) = (7 ; 8) ≠ (8 ; 8)
Ce n’est donc pas un OP.
 𝐸 = {(4 ; 4), (4 ; 4)} est un état réalisable de cette économie puisque l’on a :
(4 ; 4) + (4 ; 4) = (8 ; 8)
Et ce n’est pas un optimum de Pareto (OP) puisque, quand q1A = 4, on n’a pas q2A = 4,
mais q2A = 2. (voir plus haut pour E2)
4. Représenter, dans un graphique
approprié, l’ensemble des optima de
Pareto de cette économie. Et placer, si
possible, les allocations E1, E2, E3 et
E4 sur le graphique. (2 points)
5. On suppose que la situation initiale est E4.

a) A et B sont-ils susceptibles de faire des échanges ? Si oui, à quels prix ? et quel bien A
cèdera-t-il à B ? (0,25 point) Expliquer (0,75 point)

On sait (voir plus haut) que : TMSA(q1 , q2) = .


Si la situation initiale est E4, alors A a le panier (4 ; 4). A son panier de dotations initiales,
( )
son TMS est donc égal à TMSA(q1 , q2) = = 3. Ceci signifie que l’agent A est prêt à
céder au maximum 3 unités de bien (2) pour acquérir une unité de bien (1)
supplémentaire. Ainsi, si p1/p2 < 3, il est susceptible de céder du bien (2) pour obtenir
plus de bien (1), si p1/p2 > 3, il est au contraire susceptible de céder du bien (1) pour
obtenir plus de bien (2), et si p1/p2 = 3, il ne veut pas faire d’échange (car il maximise sa
satisfaction avec son panier de dotations initiales).
On sait (voir plus haut) que : TMSB(q1 , q2) = .
Le panier de dotations initiales de B étant également (4 , 4), son TMS en son panier de
dotations initiales est : TMSB(4 , 4) = = 1. Ainsi, si p1/p2 < 1, B est susceptible de céder
du bien (2) pour obtenir plus de bien (1), si p1/p2 > 1, il est au contraire susceptible de
céder du bien (1) pour obtenir plus de bien (2), et si p1/p2 = 1, il ne veut pas faire
d’échange (car il maximise sa satisfaction avec son panier de dotations initiales).

Il s’ensuit que A et B sont susceptibles de faire des échanges pour un prix du bien (1) en
bien (2) strictement compris entre 1 et 3. Et, à ces prix, A est susceptible de céder du
bien (2) à B en échange de bien (1).

b) Expliquer pourquoi les fonctions de demande de bien (1) et de bien (2) de A sont
respectivement :

𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = 3 + 3 𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = + 1. (2,5 points)

La fonction d’utilité de A étant de type Cobb-Douglas, les courbes d’indifférences sont


continues, décroissantes, convexes et asymptotes aux axes. Les quantités q1 et q2
demandées par le consommateur sont donc les solutions du système :
TMS (𝑞 , 𝑞 ) =
S: .
𝑝 𝑞 +𝑝 𝑞 = 𝑅
Ce qui donne, lorsque ses dotations initiales sont (4 , 4) :
3𝑞 𝑝
=
𝑞 𝑝 .
𝑝 𝑞 + 𝑝 𝑞 = 4𝑝 + 4𝑝
La première équation nous permet d’exprimer p1q1A en fonction de p2q2A ; on substitue
alors, dans la seconde équation, 𝑝 𝑞 par 3𝑝 𝑞 , ce qui donne :
𝑝 𝑞 = 3𝑝 𝑞
4𝑝 𝑞 = 4𝑝 + 4𝑝
ou encore :
𝑞 =3 𝑞 =3 1+ =3 +3
.
𝑞 = 1+
Les fonctions de demande de bien (1) et de bien (2) de A sont donc bien :

𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = 3 + 3 et 𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = 1 + , respectivement.

c) Ces fonctions de demandes sont-elles homogènes ? Si oui, de quel degré ? Qu’est-ce que
cela signifie ? (1,5 point)
Quel que soit λ > 0, on a :

 𝑑 (λ𝑝 , λ𝑝 ) = 3 + 3 = 3+3 = 𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = λ 𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) et

 𝑑 (λ𝑝 , λ𝑝 ) = +1= + 1 = 𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = λ 𝑑 (𝑝 , 𝑝 ).

Les fonctions de demande de B sont donc homogènes (0,5 point) de degré 0 (0,5 point).

Ceci signifie qu’elles ne dépendent que des prix relatifs et non du niveau absolu des prix
(0,5 point).

d) L’allocation d’équilibre général de cette économie est , , , . En déduire le


rapport des prix p1/p2 d’équilibre général. (1 point)
A passe de l’état initial à l’allocation d’équilibre général en échangeant le panier (4 , 4)
contre le panier , , il a donc ∆𝑞 = −4= − = de bien (1) en plus et de
bien (2) en moins, car ∆𝑞 = −4= − =− .

Par rapport à son panier de dotations initiales, il a donc cédé de bien (2) contre de
bien (1), ce qui fait un prix du bien (1) en bien (2), p1/p2 = |∆𝑞 /∆𝑞 | = = .

Le rapport des prix d’équilibre général est donc = .

e) En effectuant les calculs appropriés, déterminer si cet équilibre est un équilibre de non-
envie ? (0,75 point) Expliquer pourquoi on pouvait s’y attendre ? (0,75 point)

Cet équilibre général est un équilibre de non-envie si chacun des agents préfère son
panier à celui de l’autre agent, donc si on a :

𝑈 , ≥𝑈 , et 𝑈 , ≥𝑈 ,

Or :

𝑈 , ≥𝑈 ,  × ≥ ×  24 × 8 ≥ 16 × 16

 (3 × 8) × 8 ≥ (2 × 8) × 16 3 × 8 ≥ 2 × 2 × 8

3 ≥ 2 27 ≥ 16.

On a donc bien : 𝑈 , ≥𝑈 , .

Et :

𝑈 , ≥𝑈 ,  × ≥ ×  16 × 16 ≥ 24 × 8

 2 × 8 × 2 × 8 ≥ 3 × 8 × 8  2 × 2 ≥ 3 4 ≥ 3.
On a donc bien : 𝑈 , ≥𝑈 , .

Cet équilibre est un équilibre de non-envie.

On pouvait s’en douter car, à l’état initial, A et B ont le même panier de dotations
initiales. Et ils n’acceptent de faire des échanges que parce que cela accroît leur
satisfaction.
A cède donc du bien (2) et B, du bien (1). Si A avait cédé du bien (1), on l’a vu, sa
satisfaction aurait diminué. Avec le panier que B a à l’équilibre général, il aurait donc été
moins satisfait qu’avec son panier de dotations initiales. Or, avec le panier qu’il a à
l’équilibre général, il est nécessairement plus satisfait qu’avec son panier de dotations
initiales, sans quoi il n’aurait pas accepté l’échange.
Même raisonnement pour B, qui cède du bien (1).

6. On suppose que A a le panier (6 , 4) et B, le panier (2 , 4).


a) Expliquer pourquoi l’allocation initiale des ressources est un équilibre général pour des
prix donnés. (1 point)
Si A a le panier (6 , 4) et B, le panier (2 , 4), l’économie est à l’état E1, qui, on l’a vu, est un
optimum de Pareto. Selon le second théorème du bien-être (les préférences de A et de B
ayant la forme voulue), cet OP est donc un équilibre général pour des prix et des
dotations initiales données.
b) En déduire le rapport des prix d’équilibre général de cette économie. (1 point)
Les dotations initiales étant (6 , 4) pour A et (2 , 4) pour B, E1 n’est un équilibre général
de concurrence parfaite que si, aux prix données, A et B maximisent leur satisfaction en
leur panier de dotations initiales. Or ceci est le cas si :

= 𝑇𝑀𝑆 (6 , 4) = 𝑇𝑀𝑆 (2 , 4).


( )
Or 𝑇𝑀𝑆 (6 , 4) = = 2 et 𝑇𝑀𝑆 (2 , 4) = = 2.
Le rapport des prix d’équilibre général de cette économie est donc : = 2.
SUJET 3

Exercice 1 (16 points) – les résultats intermédiaires vous sont donnés afin que vous puissiez
continuer à répondre aux questions, y compris si vous bloquez sur l’une ou l’autre d’entre elles.
Soit une économie à deux biens – (1) et (2) – et deux agents – A et B.
Les quantités de biens (1) dispo et de bien (2) disponibles dans cette économie sont
respectivement : 𝑞 = 8 et 𝑞 = 8.

Les préférences de A peuvent être représentées par la fonction définie par 𝑈 (𝑞 , 𝑞 ) = 𝑞 𝑞


et les préférences de B par la fonction définie par 𝑈 (𝑞 , 𝑞 ) = 𝑞 𝑞 .

1. Montrer que l’équation de la courbe des contrats de cette économie est :


𝑞 = . (2 points)

La courbe des contrats relie les optima de Pareto de cette économie.


Les optima de Pareto (OP) sont les états réalisables de l’économie :
E = {(q1A , q2A) , (q1B , q2B), q1A + q1B = 8, q2A + q2B = 8}
tels qu’il n’existe plus de possibilité d’échanges mutuellement avantageux. Lorsque les
préférences des agents sont représentées par des fonctions d’utilité de type Cobb-Douglas,
ceci est le cas lorsque les TMS de tous les agents de l’économie sont égaux entre eux,
autrement dit, ici, quand :
TMSA(q1A , q2A) = TMSB(q1B , q2B).

Or les fonctions d’utilité des deux agents étant de type Cobb-Douglas - 𝑈 (𝑞 , 𝑞 ) = 𝑞 𝑞 ,


leur TMS en un panier (q1, q2) quelconque est : TMS(q1 , q2) = .
On a donc :
TMSA(q1A , q2A) = car α = 1 et β = 3 et TMSB(q1B , q2B) = . car α = β = 1.
L’équation de la courbe des contrats est donc donnée par :
𝒒𝟐𝑨 𝒒
𝟑𝒒
= 𝒒𝟐𝑩 . [1]
𝟏𝑨 𝟏𝑩
avec :
q1A + q1B = 8 [2] et q2A + q2B = 8 [3].

De ces trois équations – [1], [2] et [3] –, on déduit celle de la courbe des contrats. Pour ce
faire, si on se situe dans le système d’axes (0, q1A, q2A), on remplace, dans [1], q1B et q2B selon
les équations [2] et [3], i.e. respectivement par 8 – q1A et 8 – q2A.
On obtient ainsi :
q2A(8 – q1A) = 3q1A(8 – q2A)
ou encore :
8q2A – q1Aq2A = 24q1A – 3q1Aq2A,
à savoir :
q2A(8 + 2q1A) = 24q1A,
ce qui donne bien :
𝟏𝟐𝒒𝟏𝑨
𝒒𝟐𝑨 =
𝟒 𝒒𝟏𝑨
avec 0 ≤ q1A ≤ 8 et 0 ≤ q2A ≤ 8.
2. Cette courbe est-elle concave ? convexe ? (1 point)

Cette courbe est concave (respectivement convexe) si la dérivée seconde de la fonction f(.)
définie par f(q1A) = est négative (respectivement positive).
( ) ( )
Or 𝑓 (𝑞 ) = ( )
=( )
= 12(4)(4 + 𝑞 ) .
Et donc 𝑓 (𝑞 ) = (−2)12(4)(4 + 𝑞 ) (1) = −8(12)(4 + 𝑞 ) < 0.
La courbe des contrats est donc concave.

3. Les allocations des ressources E1, E2, E3 et E4 suivantes :


𝐸 = {(2 ; 4), (6 ; 4)}
𝐸 = {(4 ; 4), (4 ; 4)}
𝐸 = {(4 ; 6), (4 ; 3)}
𝐸 = {(4 ; 6), (4 ; 2)}
sont-elles des optima de Pareto de cette économie ? (0,5 point). Justifiez. (1,5 points)

 𝐸 = {(2 ; 4), (6 ; 4)} est un état réalisable de cette économie puisque l’on a :
(2 ; 4) + (6 ; 4) = (8 ; 8)
Et c’est en outre un optimum de Pareto (OP) puisque, quand q1A = 2, on a bien q2A = 4,
puisque :
×
f(2) = = = 4.
 𝐸 = {(4 ; 4), (4 ; 4)} est un état réalisable de cette économie puisque l’on a :
(4 ; 4) + (4 ; 4) = (8 ; 8)
Mais ce n’est pas un optimum de Pareto (OP) puisque, quand q1A = 4, on n’a pas q2A = 4,
× ×
mais q2A = f(4) = = ×
= = 6.
 𝐸 = {(4 ; 6), (4 ; 3)} n’est pas un état réalisable de cette économie puisque l’on a :
(4 ; 6) + (4 ; 3) = (8 ; 9) ≠ (8 ; 8).
Ce n’est donc pas un OP.
 𝐸 = {(4 ; 6), (4 ; 2)} est un état réalisable de cette économie puisque l’on a :
(4 ; 6) + (4 ; 2) = (8 ; 8)
Et c’est en outre un optimum de Pareto (OP) puisque, quand q1A = 4, on a bien q2A = 6
(voir plus haut E2)

4. Représenter, dans un graphique


approprié, l’ensemble des optima de
Pareto de cette économie. Et placer, si
possible, les allocations E1, E2, E3 et
E4 sur le graphique. (2 points)
5. On suppose que la situation initiale est E2.

a) A et B sont-ils susceptibles de faire des échanges ? Si oui, à quels prix ? et quel bien A
cèdera-t-il à B ? (0,25 point) Expliquer (0,75 point)

On sait (voir plus haut) que : TMSA(q1 , q2) = .


Si la situation initiale est E2, alors A a le panier (4 ; 4). A son panier de dotations initiales,
son TMS est donc égal à TMSA(q1 , q2) = = . Ceci signifie que l’agent A est prêt à
( )
céder au maximum 1/3 d’unité de bien (2) pour acquérir une unité de bien (1)
supplémentaire. Ainsi, si p1/p2 < 1/3, il est susceptible de céder du bien (2) pour obtenir
plus de bien (1), si p1/p2 > 1/3, il est au contraire susceptible de céder du bien (1) pour
obtenir plus de bien (2), et si p1/p2 = 1/3, il ne veut pas faire d’échange (car il maximise
sa satisfaction avec son panier de dotations initiales).
On sait (voir plus haut) que : TMSB(q1 , q2) = .
Le panier de dotations initiales de B étant également (4 , 4), son TMS en son panier de
dotations initiales est : TMSB(4 , 4) = = 1. Ainsi, si p1/p2 < 1, B est susceptible de céder
du bien (2) pour obtenir plus de bien (1), si p1/p2 > 1, il est au contraire susceptible de
céder du bien (1) pour obtenir plus de bien (2), et si p1/p2 = 1, il ne veut pas faire
d’échange (car il maximise sa satisfaction avec son panier de dotations initiales).

Il s’ensuit que A et B sont susceptibles de faire des échanges pour un prix du bien (1) en
bien (2) strictement compris entre 1/3 et 1. Et, à ces prix, A est susceptible de céder du
bien (1) à B en échange de bien (2).

b) Expliquer pourquoi les fonctions de demande de bien (1) et de bien (2) de A sont
respectivement :

𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = 1 + 𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = 3 + 3. (2,5 points)

La fonction d’utilité de A étant de type Cobb-Douglas, les courbes d’indifférences sont


continues, décroissantes, convexes et asymptotes aux axes. Les quantités q1 et q2
demandées par le consommateur sont donc les solutions du système :
TMS (𝑞 , 𝑞 ) =
S: .
𝑝 𝑞 +𝑝 𝑞 = 𝑅
Ce qui donne, lorsque ses dotations initiales sont (4 , 4) :
𝑞 𝑝
=
3𝑞 𝑝 .
𝑝 𝑞 + 𝑝 𝑞 = 4𝑝 + 4𝑝
La première équation nous permet d’exprimer p2q2A en fonction de p1q1A ; on substitue
alors, dans la seconde équation, 𝑝 𝑞 par 3𝑝 𝑞 , ce qui donne :
3𝑝 𝑞 = 𝑝 𝑞
4𝑝 𝑞 = 4𝑝 + 4𝑝
ou encore :
𝑞 =3 𝑞 =3 1+ =3 +3
.
𝑞 =1+
Les fonctions de demande de bien (1) et de bien (2) de A sont donc bien :

𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = 1 + et 𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = 3 + 3 , respectivement.

c) Ces fonctions de demandes sont-elles homogènes ? Si oui, de quel degré ? Qu’est-ce que
cela signifie ? (1 point)

Même chose que dans les deux corrigés précédents.

d) L’allocation d’équilibre général de cette économie est , , , . En déduire le


rapport des prix p1/p2 d’équilibre général. (1 point)
A passe de l’état initial à l’allocation d’équilibre général en échangeant le panier (4 , 4)
contre le panier , , il a donc ∆𝑞 = −4= − = de bien (2) en plus et de
bien (1) en moins, car ∆𝑞 = −4= − =− .

Par rapport à son panier de dotations initiales, il a donc cédé de bien (1) contre de
bien (2), ce qui fait un prix du bien (1) en bien (2), p1/p2 = |∆𝑞 /∆𝑞 | = = .

Le rapport des prix d’équilibre général est donc = .

e) En effectuant les calculs appropriés, déterminer si cet équilibre est un équilibre de non-
envie ? (0,75 point) Expliquer pourquoi on pouvait s’y attendre ? (0,75 point)
Cet équilibre général est un équilibre de non-envie si chacun des agents préfère son
panier à celui de l’autre agent, donc si on a :

𝑈 , ≥𝑈 , et 𝑈 , ≥𝑈 ,

Or :

𝑈 , ≥𝑈 ,  × ≥ ×  8 × 24 ≥ 16

 8 × (3 × 8) ≥ (2 × 8)  3 ≥ 2 27 ≥ 16.

On a donc bien : 𝑈 , ≥𝑈 , .

Et :

𝑈 , ≥𝑈 ,  × ≥ × ×  16 × 16 ≥ 8 × 24

 2 × 8 × 2 × 8 ≥ 8 × 3 × 8 2 × 2 ≥ 3 4 ≥ 3.

On a donc bien : 𝑈 , ≥𝑈 , .
Cet équilibre est un équilibre de non-envie.

On pouvait s’en douter car, à l’état initial, A et B ont le même panier de dotations
initiales. Et ils n’acceptent de faire des échanges que parce que cela accroît leur
satisfaction.
A cède donc du bien (1) et B, du bien (2). Si A avait cédé du bien (2), on l’a vu, sa
satisfaction aurait diminué. Avec le panier que B a à l’équilibre général, il aurait donc été
moins satisfait qu’avec son panier de dotations initiales. Or, avec le panier qu’il a à
l’équilibre général, il est nécessairement plus satisfait qu’avec son panier de dotations
initiales, sans quoi il n’aurait pas accepté l’échange.
Même raisonnement pour B, qui cède du bien (2).

6. On suppose que A a le panier (4 , 6) et B, le panier (4 , 2).


a) Expliquer pourquoi l’allocation initiale des ressources est un équilibre général pour des
prix donnés. (1 point)
Si A a le panier (4 , 6) et B, le panier (4 , 2), l’économie est à l’état E4, qui, on l’a vu, est un
optimum de Pareto. Selon le second théorème du bien-être (les préférences de A et de B
ayant la forme voulue), cet OP est donc un équilibre général pour des prix et des
dotations initiales données.

b) En déduire le rapport des prix d’équilibre général de cette économie. (1 point)


Les dotations initiales étant (4 , 6) pour A et (4 , 2) pour B, E4 n’est un équilibre général
de concurrence parfaite que si, aux prix données, A et B maximisent leur satisfaction en
leur panier de dotations initiales. Or ceci est le cas si :

= 𝑇𝑀𝑆 (4 , 6) = 𝑇𝑀𝑆 (4 , 2).

Or 𝑇𝑀𝑆 (4 , 6) = = et 𝑇𝑀𝑆 (4 , 2) = = .
( )

Le rapport des prix d’équilibre général de cette économie est donc : = .


SUJET 4

Exercice 1 (16 points) – les résultats intermédiaires vous sont donnés afin que vous puissiez
continuer à répondre aux questions, y compris si vous bloquez sur l’une ou l’autre d’entre elles.
Soit une économie à deux biens – (1) et (2) – et deux agents – A et B.
Les quantités de biens (1) dispo et de bien (2) disponibles dans cette économie sont
respectivement : 𝑞 = 16 et 𝑞 = 16.

Les préférences de A peuvent être représentées par la fonction définie par 𝑈 (𝑞 , 𝑞 ) = 𝑞 𝑞


et les préférences de B par la fonction définie par 𝑈 (𝑞 , 𝑞 ) = 𝑞 𝑞 .
1. Montrer que l’équation de la courbe des contrats de cette économie est :
𝑞 = . (2 points)

La courbe des contrats relie les optima de Pareto de cette économie.


Les optima de Pareto (OP) sont les états réalisables de l’économie :
E = {(q1A , q2A) , (q1B , q2B), q1A + q1B = 16, q2A + q2B = 16}
tels qu’il n’existe plus de possibilité d’échanges mutuellement avantageux. Lorsque les
préférences des agents sont représentées par des fonctions d’utilité de type Cobb-Douglas,
ceci est le cas lorsque les TMS de tous les agents de l’économie sont égaux entre eux,
autrement dit, ici, quand :
TMSA(q1A , q2A) = TMSB(q1B , q2B).

Or les fonctions d’utilité des deux agents étant de type Cobb-Douglas - 𝑈 (𝑞 , 𝑞 ) = 𝑞 𝑞 ,


leur TMS en un panier (q1, q2) quelconque est : TMS(q1 , q2) = .
On a donc :
TMSA(q1A , q2A) = car α = β = 1 et TMSB(q1B , q2B) = car α = 3 et β = 1.
L’équation de la courbe des contrats est donc donnée par :
𝒒𝟐𝑨 𝟑𝒒𝟐𝑩
𝒒𝟏𝑨
= 𝒒𝟏𝑩
. [1]
avec :
q1A + q1B = 16 [2] et q2A + q2B = 16 [3].

De ces trois équations – [1], [2] et [3] –, on déduit celle de la courbe des contrats. Pour ce
faire, si on se situe dans le système d’axes (0, q1A, q2A), on remplace, dans [1], q1B et q2B selon
les équations [2] et [3], i.e. respectivement par 16 – q1A et 16 – q2A.
On obtient ainsi :
q2A(16 – q1A) = 3q1A(16 – q2A)
ou encore :
16q2A – q1Aq2A = 48q1A – 3q1Aq2A,
à savoir :
q2A(16 + 2q1A) = 48q1A,
ce qui donne bien :
𝟐𝟒𝒒𝟏𝑨
𝒒𝟐𝑨 =
𝟖 𝒒𝟏𝑨
avec 0 ≤ q1A ≤ 16 et 0 ≤ q2A ≤ 16.
2. Cette courbe est-elle concave ? convexe ? (1 point)
Cette courbe est concave (respectivement convexe) si la dérivée seconde de la fonction f(.)
définie par f(q1A) = est négative (respectivement positive).
( ) ( )
Or 𝑓 (𝑞 ) = ( )
=( )
= 24(8)(8 + 𝑞 ) .
Et donc 𝑓 (𝑞 ) = (−2)24(8)(8 + 𝑞 ) (1) = −16(24)(8 + 𝑞 ) < 0.
La courbe des contrats est donc concave.

3. Les allocations des ressources E1, E2, E3 et E4 suivantes :


𝐸 = {(4 ; 8), (12 ; 8)}
𝐸 = {(8 ; 8), (8 ; 8)}
𝐸 = {(8 ; 12), (8 ; 4)}
𝐸 = {(8 ; 12), (8 ; 3)}
sont-elles des optima de Pareto de cette économie ? (0,5 point). Justifiez. (1,5 points)

 𝐸 = {(4 ; 8), (12 ; 8)} est un état réalisable de cette économie puisque l’on a :
(4 ; 8) + (12 ; 8) = (16 ; 16)
Et c’est en outre un optimum de Pareto (OP) puisque, quand q1A = 4, on a bien q2A = 8,
puisque :
× × ×
f(4) = = = 2 × 4 = 8.
 𝐸 = {(8 ; 8), (8 ; 8)} est un état réalisable de cette économie puisque l’on a :
(8 ; 8) + (8 ; 8) = (16 ; 16)
Mais ce n’est pas un optimum de Pareto (OP) puisque, quand q1A = 8, on n’a pas q2A = 8,
× ×
mais q2A = f(8) = = = = 12.
×
 𝐸 = {(8 ; 12), (8 ; 4)} est un état réalisable de cette économie puisque l’on a :
(8 ; 12) + (8 ; 4) = (16 ; 16)
Et c’est en outre un optimum de Pareto (OP) puisque, quand q1A = 8, on a bien q2A = 12
(voir plus haut E2)
 𝐸 = {(8 ; 12), (8 ; 3)} n’est pas un état réalisable de cette économie puisque l’on a :
(8 ; 12) + (8 ; 3) = (16 ; 15) ≠ (16 ; 16).
Ce n’est donc pas un OP.
4. Représenter, dans un diagramme
d’Edgeworth, l’ensemble des optima de
Pareto de cette économie. Et placer,
lorsque cela est possible, les allocations
E1, E2, E3 et E4 sur le graphique. (2
points)
5. On suppose que la situation initiale est E2.

a) A et B sont-ils susceptibles de faire des échanges ? Si oui, à quels prix ? et quel bien A
cèdera-t-il à B ? (0,25 point) Expliquer (0,75 point)

On sait (voir plus haut) que : TMSA(q1 , q2) = .


Si la situation initiale est E4, alors A a le panier (8 ; 8). A son panier de dotations initiales,
son TMS est donc égal à TMSA(q1 , q2) = = 1. Ceci signifie que l’agent A est prêt à céder
au maximum une unité de bien (2) pour acquérir une unité de bien (1) supplémentaire.
Ainsi, si p1/p2 < 1, il est susceptible de céder du bien (2) pour obtenir plus de bien (1), si
p1/p2 > 1, il est au contraire susceptible de céder du bien (1) pour obtenir plus de bien
(2), et si p1/p2 = 1, il ne veut pas faire d’échange (car il maximise sa satisfaction avec son
panier de dotations initiales).

On sait (voir plus haut) que : TMSB(q1 , q2) = .


Le panier de dotations initiales de B étant également (8 , 8), son TMS en son panier de
×
dotations initiales est : TMSB(8 , 8) = = 3. Ainsi, si p1/p2 < 3, B est susceptible de
céder du bien (2) pour obtenir plus de bien (1), si p1/p2 > 3, il est au contraire
susceptible de céder du bien (1) pour obtenir plus de bien (2), et si p1/p2 = 3, il ne veut
pas faire d’échange (car il maximise sa satisfaction avec son panier de dotations
initiales).

Il s’ensuit que A et B sont susceptibles de faire des échanges pour un prix du bien (1) en
bien (2) strictement compris entre 1 et 3. Et, à ces prix, A est susceptible de céder du
bien (1) à B en échange de bien (2).

b) Expliquer pourquoi les fonctions de demande de bien (1) et de bien (2) de B sont
respectivement :

𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = 6 + 6 𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = 2 + 2. (2,5 points)

La fonction d’utilité de B étant de type Cobb-Douglas, les courbes d’indifférences sont


continues, décroissantes, convexes et asymptotes aux axes. Les quantités q1 et q2
demandées par le consommateur sont donc les solutions du système :
TMS (𝑞 , 𝑞 ) =
S: .
𝑝 𝑞 +𝑝 𝑞 =𝑅
Ce qui donne, lorsque ses dotations initiales sont (8 , 8) :
3𝑞 𝑝
=
𝑞 𝑝 .
𝑝 𝑞 + 𝑝 𝑞 = 8𝑝 + 8𝑝
La première équation nous permet d’exprimer p1q1B en fonction de p2q2B ; on substitue
alors, dans la seconde équation, 𝑝 𝑞 par 3𝑝 𝑞 , ce qui donne :
𝑝 𝑞 = 3𝑝 𝑞
4𝑝 𝑞 = 8𝑝 + 8𝑝
ou encore :
𝑞 =3 𝑞 =3 2+2 =6 +6
.
𝑞 =2 +2
Les fonctions de demande de bien (1) et de bien (2) de B sont donc bien :

𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = 6 + 6 et 𝑑 (𝑝 , 𝑝 ) = 2 + 2, respectivement.

c) Ces fonctions de demandes sont-elles homogènes ? Si oui, de quel degré ? Qu’est-ce que
cela signifie ? (1,5 point)
Même chose que dans le corrigé du sujet 1.

d) L’allocation d’équilibre général de cette économie est , , , . En déduire le


rapport des prix p1/p2 d’équilibre général. (1 point)

A passe de l’état initial à l’allocation d’équilibre général en échangeant le panier (8 , 8)


contre le panier , , il a donc ∆𝑞 = −8 = − = en plus et de bien (1) en
moins, car ∆𝑞 = −8= − =− .

Par rapport à son panier de dotations initiales, il a donc cédé de bien (1) contre de
bien (2), ce qui fait un prix du bien (1) en bien (2), p1/p2 = |∆𝑞 /∆𝑞 | = = .

Le rapport des prix d’équilibre général est donc = .

e) En effectuant les calculs appropriés, déterminer si cet équilibre est un équilibre de non-
envie ? (0,75 point) Expliquer pourquoi on pouvait s’y attendre ? (0,75 point)

Cet équilibre général est un équilibre de non-envie si chacun des agents préfère son
panier à celui de l’autre agent, donc si on a :

𝑈 , ≥𝑈 , et 𝑈 , ≥𝑈 ,

Or :

𝑈 , ≥𝑈 ,  × ≥ ×  32 × 32 ≥ 16 × 48

 2 × 16 × 2 × 16 ≥ 16 × 3 × 16 2 × 2 ≥ 3 4 ≥ 3.

On a donc bien : 𝑈 , ≥𝑈 , .

Et :

𝑈 , ≥𝑈 ,  × ≥ ×  48 × 16 ≥ 32 × 32

 (3 × 16) × 16 ≥ (2 × 16) × 2 × 16 3 ≥ 2 × 2 27 ≥ 16.

On a donc bien : 𝑈 , ≥𝑈 , .

Cet équilibre est un équilibre de non-envie.

On pouvait s’en douter car, à l’état initial, A et B ont le même panier de dotations
initiales. Et ils n’acceptent de faire des échanges que parce que cela accroît leur
satisfaction.
A cède donc du bien (1) et B, du bien (2). Si A avait cédé du bien (2), on l’a vu, sa
satisfaction aurait diminué. Avec le panier que B a à l’équilibre général, il aurait donc été
moins satisfait qu’avec son panier de dotations initiales. Or, avec le panier qu’il a à
l’équilibre général, il est nécessairement plus satisfait qu’avec son panier de dotations
initiales, sans quoi il n’aurait pas accepté l’échange.
Même raisonnement pour B, qui cède du bien (2).

6. On suppose que A a le panier (8 , 12) et B, le panier (8 , 4).


a) Expliquer pourquoi l’allocation initiale des ressources est un équilibre général pour des
prix donnés. (1 point)
Si A a le panier (8 , 12) et B, le panier (8 , 4), l’économie est à l’état E3, qui, on l’a vu, est un
optimum de Pareto. Selon le second théorème du bien-être (les préférences de A et de B
ayant la forme voulue), cet OP est donc un équilibre général pour des prix et des
dotations initiales données.

b) En déduire le rapport des prix d’équilibre général de cette économie. (1 point)


Les dotations initiales étant (8 , 12) pour A et (8 , 4) pour B, E3 n’est un équilibre général
de concurrence parfaite que si, aux prix données, A et B maximisent leur satisfaction en
leur panier de dotations initiales. Or ceci est le cas si :

= 𝑇𝑀𝑆 (8 , 12) = 𝑇𝑀𝑆 (8 , 4).


( )
Or 𝑇𝑀𝑆 (8 , 12) = = = 1,5 et 𝑇𝑀𝑆 (8 , 4) = = = 1,5.
Le rapport des prix d’équilibre général de cette économie est donc : =
EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES

Sujet 1 (copies bleues) – éléments de corrigé

Exercice – 15 points

Soit une économie d’échange pur à deux biens, (1) et (2), dont les quantités sont respectivement q1 et q2.

A. Un agent A possède le panier (5 , 0). Ses préférences peuvent être représentées par la fonction
d’utilité :
U(q1 , q2) = 𝑞 𝑞 .

1. Montrer que les fonctions de demande de bien (1) et de bien (2) de A sont respectivement :
d1A(p1 , p2) = 3 et d2A(p1 , p2) = 2 . (3 points)
La fonction d’utilité étant de type Cobb-Douglas, les courbes d’indifférences sont continues,
décroissantes, convexes et asymptotes aux axes. Les quantités q1 et q2 demandées par le
consommateur sont donc les solutions du système :
TMS(𝑞 , 𝑞 ) =
S: . (0,5 pt pour la justification et 0,5 pt pour le système)
𝑝 𝑞 +𝑝 𝑞 =𝑅
Où R est le revenu que A tire de la vente de ses dotations initiales. On a donc R = 5𝑝 + 0𝑝 = 5𝑝 .
Ce qui donne, en remplaçant dans S :
=
𝑆 . (0,5 pt)
𝑝 𝑞 + 𝑝 𝑞 = 5𝑝

𝑝 𝑞 = 𝑝𝑞 𝑞 = 𝑞 𝑞 = (3) = 2
Or S’ ⇒ ⇒ ⇒ . (1,25 points)
𝑝 𝑞 + 𝑝 𝑞 = 5𝑝 𝑝 𝑞 = 5𝑝 𝑞 = =3
Les fonctions de demande concurrentielle de bien (1) et de bien (2) de A sont donc bien :
d1A(p1 , p2) = 3 et d2A(p1 , p2) = 2 . (0,25 point)

2. En déduire ses demandes nettes de bien (1) et de bien (2). (1 point)


On appelle demande nette de bien i, la différence, notée ei, entre la demande de bien i et l’offre de
bien i. (0,25 point)
A offrant ses dotations initiales, ses fonctions d’offre concurrentielle sont :
o1A(p1 , p2) = 5 et o2A(p1 , p2) = 0. (0,25 point)
Les demandes nettes de bien (1) et de bien (2) de A sont donc respectivement :
e1A(p1 , p2) = d1A(p1 , p2) – o1A(p1 , p2) = 3 – 5 = – 2 (0,25 point)
et
e2A(p1 , p2) = d2A(p1 , p2) – o2A(p1 , p2) = 2 – 0 = 2 (0,25 point).

B. Un agent B possède le panier (4 , 4). Ses courbes d’indifférence sont continues, décroissantes,
convexes et asymptotes aux axes et son taux marginal de substitution est :
TMSB(q1 , q2) = q2/q1.

1. Pourquoi la situation initiale n’est-elle pas un équilibre de concurrence parfaite ? (1 pt)


A l’équilibre de concurrence parfaite, chaque agent maximise sa satisfaction. Les courbes
d’indifférences de A et de B étant continues, décroissantes, convexes et asymptotes aux axes, ceci
n’est possible que si l’on a :
∗ ∗
TMSA(q1 , q2) = et TMSB(q1 , q2) = .

Ainsi, la situation initiale E0 = {(5 , 0),(4 , 4)} ne peut être une allocation d’équilibre général que si
l’on a :
EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES

TMSA(5 , 0) = TMSB(4 , 4).


( )
Or TMSA(5 , 0) = ( )
= 0 et TMSB(4 , 4) = = 1.

La situation initiale n’est donc pas un équilibre de concurrence parfaite.

2. Représenter cette économie dans un diagramme d’Edgeworth, en faisant apparaître les dotations
initiales des agents, leur TMS à leur panier de dotations initiales, et en traçant leur courbe
d’indifférence passant par leur panier de dotations initiales. (3 points)

0,5 point pour l’explication globale du diagramme, pour sa longueur et sa hauteur ;


0,5 point pour l’allocation initiale des ressources : le point rouge.
1 point pour les TMS : ce sont les pentes des tangentes aux courbes d’indifférence (CI) de A et de
B passant par l’allocation initiale : le TMS de A est la pente de la double flèche jaune (c’est 0) ;
celui de B est la pente de la flèche violette (c’est 4/4 = 1).
0,5 point pour la CI de A : c’est l’axe vert (l’utilité y est égale à 0)
0,5 point pour la CI de B : la courbe bleue (continue, décroissante, convexe et asymptote aux axes)

3. Sans déterminer les fonctions de demande de B, déterminer sa demande nette, puis sa demande,
de bien (1) aux prix d’équilibre général de concurrence parfaite de cette économie. (1 point)
Aux prix d’équilibre général, la demande nette de chacun des biens est nulle. La demande nette de
bien (1) est donc égale à 0, ce que l’on peut écrire :
e1(p1* , p2*) = 0 [1],
où (p1* , p2*) est un vecteur de prix d’équilibre général de cette économie.
Or la demande nette de bien (1) est égale à la demande nette de bien (1) de A plus la demande
nette de bien (1) de B :
e1(p1* , p2*) = e1A(p1* , p2*) + e1B(p1* , p2*) [2].
La demande nette d’un bien étant égale à sa demande moins son offre, on a, pour l’agent A :
e1A(p1* , p2*) = d1A(p1 , p2) – o1A(p1 , p2).
Comme A offre ses dotations initiales, ceci donne :
e1A(p1* , p2*) = 3 – 5 = – 2.
En remplaçant dans [2], il vient :
e1(p1* , p2*) = – 2 + e1B(p1* , p2*),
D’où, en remplaçant dans [1] :
– 2 + e1B(p1* , p2*) = 0.
Il s’ensuit que :
e1B(p1* , p2*) = 2. C’est la demande nette de bien (1) de B.
EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES

Et, comme B offre sa dotation initiale, on a, à l’équilibre de concurrence parfaite :


d1B(p1* , p2*) = e1B(p1* , p2*) + o1B(p1* , p2*) = 2 + 4 = 6. C’est la demande de bien (1) de B.

C. Soit l’allocation : E* = {(3 , 1) , (6 , 3)}.


1. Sans déterminer les fonctions de demande de B, montrer que E* est un équilibre général de
concurrence parfaite de cette économie et déterminer le rapport de prix d’équilibre général de
concurrence parfaite de cette économie. (1 point)
On est à l’équilibre général en E* si A et B maximisent leur satisfaction lorsque l’on passe de E0 =
{(5 , 0),(4 , 4)} à E* = {(3 , 1) , (6 , 3)}, et donc lorsque A cède 2 biens (1) à B en échange d’un bien
(2), autrement dit lorsque p1/p2 = ½. (0,5 points)
Or on a bien : TMSA(3 , 1) = 3(1)/2(3) = ½ et TMSB(3 , 6) = 3/6 = ½. (0,5 points)
Ainsi E* = {(3 , 1) , (6 , 3)} et p1/p2 = ½ sont respectivement l’allocation et le rapport des prix
d’équilibre général de concurrence parfaite de cette économie.
2. Représenter cette allocation dans le diagramme d’Edgeworth de la question B en faisant
apparaître le TMS des agents en E*. (1 point)

0,5 point – Allocation : point rose.


0,5 point – la pente de la flèche orange (TMS) ou, ce qui revient au même, la pente du segment en
pointillé (p1/p2), doit être égale à ½ (en valeur absolue).
D. Courbe des contrats
1. Donner l’équation de la courbe des contrats de l’économie de cet exercice. (2 points)
La courbe des contrats relie les optima de Pareto (OP), à savoir les états réalisables de l’économie
E = {(q1A , q2A) , (q1B , q2B)} (avec q1A + q1B = 9 et q2A + q2B = 4) vérifiant :
TMSA(q1A , q2A) = = TMSB(q1B , q2B) =
Ce qui donne (produit en croix) :
3q2Aq1B = 2q1Aq2B [1]
Par ailleurs, les ressources de l’économie comprenant 9 unités de bien (1) et 4 unités de bien (2),
on a :
q1A + q1B = 9 [2] et q2A + q2B = 4 [3].
De ces trois équations – [1], [2] et [3] –, on déduit celle de la courbe des contrats. Pour ce faire, si
on se situe dans le système d’axes (0, q1A, q2A), on remplace, dans [1], q1B et q2B selon les équations
[2] et [3], i.e. respectivement par 9 – q1A et 4 – q2A.
On obtient ainsi :
3q2A(9 – q1A) = 2q1A(4 – q2A) [1’]
ou encore :
27q2A – 3q1Aq2A = 8q1A – 2q1Aq2A,
à savoir :
EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES

q2A(27 - q1A) = 8q1A,


ce qui donne :
𝑞 = [1’’]
avec 0 ≤ q1A ≤ 9.
2. Expliquer pourquoi cette courbe passe par les états réalisables :
E* = {(3 , 1) , (6 , 3)} et E’ = {(0 , 0) , (9 , 4)}. (2 points)
Cette courbe relie les OP. Or, premier théorème du bien-être, tout équilibre général est un OP.
Donc cette courbe passe par E*. (1 point)

E’
Rappelons qu’un OP est un état réalisable tel qu’on ne peut améliorer la satisfaction d’un agent
sans détériorer celle d’au moins un autre agent de l’économie.
En E’, comme A n’a rien, on ne peut pas améliorer sa satisfaction, que si B lui donne d’au moins un
bien sans contrepartie. Or B a des préférences convexes. S’il cède du bien à A sans contrepartie, sa
satisfaction diminue. Par ailleurs, il est impossible d’augmenter la satisfaction de B car il a déjà
tout.
Bref, en E’, on ne peut améliorer la satisfaction d’un agent sans détériorer celle d’un autre ; c’est
donc un OP. (1 point)

Exercice 2 (2,5 points)

Une entreprise fabrique du lait fraises. Pour produire 1 litre de lait fraises, il faut 75 cl de lait, 250
grammes de fraises, une bouteille (brique) en carton et 10 minutes de travail.

Déterminer la fonction de production de cette entreprise, où la quantité de lait est donnée en cl, la
quantité de fraises, en grammes, la quantité de travail, en heures et la quantité de bouteille en unités.

Lait (0,5 pt)


Avec une quantité q1 = 75 cl de lait, l’entreprise produit 1 litre de lait fraises, à condition que les autres
inputs soient en quantité suffisante. Pour produire q litres de lait fraises, il faut donc q1 = 75×q cl de lait.
Ce qui donne :

 q = q1/75 (à condition les autres inputs soient en quantité suffisante pour produire q litres de lait
fraises).

Fraises (0,5 pt)


Avec une quantité q2 = 250 grammes de fraises, l’entreprise produit 1 litre de lait fraises, à condition que
les autres inputs soient en quantité suffisante. Pour produire q litres de lait fraises, il faut donc q2 = 250×q
grammes de fraises. Ce qui donne :

 q = q2/250 (à condition les autres inputs soient en quantité suffisante pour produire q litres de
lait fraises).

Bouteilles (0,5 pt)


Avec une quantité q3 = 1 brique en carton, l’entreprise produit 1 litre de lait fraises, à condition que les
autres inputs soient en quantité suffisante. Pour produire q litres de lait fraises, il faut donc q3 = q briques
en carton. Ce qui donne :

 q = q3 (à condition les autres inputs soient en quantité suffisante pour produire q litres de lait
fraises).

Travail (0,5 pt)


Avec une quantité L = 1/6 heure de travail, l’entreprise produit 1 litre de lait fraises, à condition que les
autres inputs soient en quantité suffisante. Pour produire q litres de lait fraises, il faut donc L = q/6 heures
de travail. Ce qui donne :
EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES

 q = 6L (à condition les autres inputs soient en quantité suffisante pour produire q litres de lait
fraises).

Au total (0,5 pt), on a donc :

q = f(q1 , q2 , q3 , L),

avec :

f(q1 , q2 , q3 , L) = min , , 𝑞 , 6𝐿 .

1,25 point pour le résultat juste sans aucune explication ou avec des explications erronées.

Cours (2,5 points)

1. A quelle question répond le modèle de concurrence parfaite ? (1 point)


Soit une économie à n biens. A quelles conditions existe-t-il un vecteur de n prix – un par bien –
qui égalise l’offre et la demande de chacun des biens ? Autrement dit, à quelles conditions existe-
t-il un équilibre général ?
2. Quelles sont les principales hypothèses du modèle de concurrence parfaite ? (1,5 point)
Mettre tous les points pour :
 Les agents sont price takers (les prix sont donc donnés par un agent fictif : le
commissaire-priseur)
 Les agents pensent, d’une part, que leurs offres et demandes n’ont aucune influence sur
les prix et, d’autre part, qu’ils peuvent vendre ou acheter ce qu’ils veulent aux prix
affichés (aucun problème de débouché ni de rationnement).

Sauf si, dans la liste des hypothèses, on trouve atomicité ou libre entrée ou que sais-je encore.
Auquel cas, ce qui est écrit en vert ne rapporte que la moitié des points.
EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES

Sujet 2 (copies roses) – éléments de corrigé

Cours (2,5 points)

1. A quelle question répond le modèle de concurrence parfaite ? (1 point)


2. Quelles sont les principales hypothèses du modèle de concurrence parfaite ? (1,5 point)

Même chose que le sujet 1.

Exercice (15 points)

Soit une économie d’échange pur à deux biens, (1) et (2), dont les quantités sont respectivement q1 et q2.

A. Un agent A possède le panier (8 , 0). Ses préférences peuvent être représentées par la fonction
d’utilité :
U(q1 , q2) = 𝑞 𝑞 .

1. Montrer que les fonctions de demande de bien (1) et de bien (2) de A sont respectivement :
d1A(p1 , p2) = 2 et d2A(p1 , p2) = 6 . (3 points)
Même raisonnement que dans le sujet 1.
2. En déduire ses demandes nettes de bien (1) et de bien (2). (1 point)
On appelle demande nette de bien i, la différence, notée ei, entre la demande de bien i et l’offre de
bien i. (0,25 point)
A offrant ses dotations initiales, ses fonctions d’offre concurrentielle sont :
o1A(p1 , p2) = 8 et o2A(p1 , p2) = 0. (0,25 point)
Les demandes nettes de bien (1) et de bien (2) de A sont donc respectivement :
e1A(p1 , p2) = d1A(p1 , p2) – o1A(p1 , p2) = 2 – 8 = – 6 (0,25 point)
et
e2A(p1 , p2) = d2A(p1 , p2) – o2A(p1 , p2) = 6 – 0 = 6 (0,25 point).

B. Un agent B possède le panier (3 , 5). Ses courbes d’indifférence sont continues, décroissantes,
convexes et asymptotes aux axes et son taux marginal de substitution est :
TMS(q1 , q2) = q2/q1.

1. Pourquoi la situation initiale n’est-elle pas un équilibre de concurrence parfaite ? (1 pt)


A l’équilibre de concurrence parfaite, chaque agent maximise sa satisfaction. Les courbes
d’indifférences de A et de B étant continues, décroissantes, convexes et asymptotes aux axes, ceci
n’est possible que si l’on a :
∗ ∗
TMSA(q1 , q2) = et TMSB(q1 , q2) = .
Ainsi, la situation initiale E0 = {(8 , 0),(3 , 5)} ne peut être une allocation d’équilibre général que si
l’on a :
TMSA(8 , 0) = TMSB(3 , 5).
Or :
TMSA(8 , 0) = ( )
= 0 et TMSB(3 , 5) = .

La situation initiale n’est donc pas un équilibre de concurrence parfaite.

2. Représenter cette économie dans un diagramme d’Edgeworth, en faisant apparaître les dotations
initiales des agents, leur TMS – ou le prix en bien (2) maximum auquel les agents sont prêt à
acquérir du bien (1)) – à leur panier de dotations initiales, et en traçant leur courbe d’indifférence
passant par leur panier de dotations initiales. (3 points)
EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES

0,5 point pour l’explication globale du diagramme, pour sa longueur et sa hauteur ;


0,5 point pour l’allocation initiale des ressources : le point rouge.
1 point pour les TMS : ce sont les pentes des tangentes aux courbes d’indifférence (CI) de A et de
B passant par l’allocation initiale : le TMS de A est la pente de la double flèche jaune (c’est 0) ;
celui de B est la pente de la flèche violette (c’est 5/3).
0,5 point pour la CI de A : c’est l’axe vert (l’utilité y est égale à 0)
0,5 point pour la CI de B : la courbe bleue (continue, décroissante, convexe et asymptote aux axes)

3. Sans déterminer les fonctions de demande de B, déterminer sa demande nette, puis sa demande,
de bien (1) aux prix d’équilibre général de concurrence parfaite de cette économie. (1 point)
Aux prix d’équilibre général, la demande nette de chacun des biens est nulle. La demande nette de
bien (1) est donc égale à 0, ce que l’on peut écrire :
e1(p1* , p2*) = 0 [1],
où (p1* , p2*) est un vecteur de prix d’équilibre général de cette économie.
Or la demande nette de bien (1) est égale à la demande nette de bien (1) de A plus la demande
nette de bien (1) de B :
e1(p1* , p2*) = e1A(p1* , p2*) + e1B(p1* , p2*) [2].
La demande nette d’un bien étant égale à sa demande moins son offre, on a, pour l’agent A :
e1A(p1* , p2*) = d1A(p1 , p2) – o1A(p1 , p2).
Comme A offre ses dotations initiales, ceci donne :
e1A(p1* , p2*) = 2 – 8 = – 6.
En remplaçant dans [2], il vient :
e1(p1* , p2*) = – 6 + e1B(p1* , p2*),
D’où, en remplaçant dans [1] :
– 6 + e1B(p1* , p2*) = 0.
Il s’ensuit que :
e1B(p1* , p2*) = 6. C’est la demande nette de bien (1) de B.
Et, comme B offre sa dotation initiale, on a, à l’équilibre de concurrence parfaite :
d1B(p1* , p2*) = e1B(p1* , p2*) + o1B(p1* , p2*) = 6 + 3 = 9. C’est la demande de bien (1) de B.

C. Soit l’allocation : E* = {(2 , 2) , (9 , 3)}.


1. Sans déterminer les fonctions de demande de B, montrer que E* est un équilibre général de
concurrence parfaite de cette économie et déterminer le rapport de prix d’équilibre général de
concurrence parfaite de cette économie. (1 point)
On est à l’équilibre général en E* si A et B maximisent leur satisfaction lorsque l’on passe de
E0 = {(8 , 0),(3 , 5)} à E* = {(2 , 2) , (9 , 3)}, et donc lorsque A cède 6 biens (1) à B en échange de 2
biens (2), autrement dit lorsque p1/p2 = 2/6 = 1/3.
Or on a bien : TMSA(2 , 2) = 2/3(2) = 1/3 et TMSB(9 , 3) = 3/9 = 1/3.
EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES

Ainsi E* = {(2 , 2) , (9 , 3)} et p1/p2 = 1/3 sont respectivement l’allocation et le rapport des prix
d’équilibre général de concurrence parfaite de cette économie.
2. Représenter cette allocation dans le diagramme d’Edgeworth de la question B en faisant
apparaître le TMS des agents en E*. (1 point)

0,5 point – Allocation : point rose.


0,5 point – la pente de la flèche orange (TMS) ou, ce qui revient au même, la pente du segment en
pointillé (p1/p2), doit être égale à 1/3 (en valeur absolue).

D. Courbe des contrats


1. Donner l’équation de la courbe des contrats de l’économie de cet exercice. (2 points)
La courbe des contrats relie les optima de Pareto (OP), à savoir les états réalisables de l’économie
E = {(q1A , q2A) , (q1B , q2B)} (avec q1A + q1B = 11 et q2A + q2B = 5) vérifiant :
TMSA(q1A , q2A) = = TMSB(q1B , q2B) =
Ce qui donne (produit en croix) :
q2Aq1B = 3q1Aq2B [1]
Par ailleurs, les ressources de l’économie comprenant 11 unités de bien (1) et 5 unités de bien (2),
on a :
q1A + q1B = 11 [2] et q2A + q2B = 5 [3].
De ces trois équations – [1], [2] et [3] –, on déduit celle de la courbe des contrats. Pour ce faire, si
on se situe dans le système d’axes (0, q1A, q2A), on remplace, dans [1], q1B et q2B selon les équations
[2] et [3], i.e. respectivement par 11 – q1A et 5 – q2A.
On obtient ainsi :
q2A(11 – q1A) = 3q1A(5 – q2A) [1’]
ou encore :
11q2A – q1Aq2A = 15q1A – 3q1Aq2A,
à savoir :
q2A(11 + 2q1A) = 15q1A,
ce qui donne :
𝑞 = [1’’]
avec 0 ≤ q1A ≤ 11.

2. Expliquer pourquoi cette courbe passe par les états réalisables :


E* = {(2 , 2) , (9 , 3)} et E’ = {(11 , 5) , (0 , 0)}. (2 points)
Cette courbe relie les OP. Or, premier théorème du bien-être, tout équilibre général est un OP.
Donc cette courbe passe par E*. (1 point)
E’
Rappelons qu’un OP est un état réalisable tel qu’on ne peut améliorer la satisfaction d’un agent
sans détériorer celle d’au moins un autre agent de l’économie.
EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES

En E’, comme B n’a rien, on ne peut pas améliorer sa satisfaction, que si A lui donne d’au moins un
bien sans contrepartie. Or A a des préférences convexes. S’il cède du bien à B sans contrepartie, sa
satisfaction diminue. Par ailleurs, il est impossible d’augmenter la satisfaction de A car il a déjà
tout.
Bref, en E’, on ne peut améliorer la satisfaction d’un agent sans détériorer celle d’un autre ; c’est
donc un OP. (1 point)

Exercice 2 (2,5 points)

Une entreprise fabrique du lait fraises. Pour produire 1 litre de lait fraises, il faut 0,75 litre de lait, 2
barquettes de 125 grammes de fraises, une bouteille (brique) en carton et 15 minutes de travail.

Déterminer la fonction de production de cette entreprise, où la quantité de lait est donnée en litre, la
quantité de fraises en barquettes de 125 grammes, la quantité de travail, en heures et la quantité de
bouteille en unités.

Lait (0,5 pt)


Avec une quantité q1 = 0,75 litre de lait, l’entreprise produit 1 litre de lait fraises, à condition que les
autres inputs soient en quantité suffisante. Pour produire q litres de lait fraises, il faut donc q1 = 0,75×q
litres de lait. Ce qui donne :

 q = q1/0,75 = 4q1/3 (à condition les autres inputs soient en quantité suffisante pour produire q
litres de lait fraises).

Fraises (0,5 pt)


Avec une quantité q2 = 2 barquettes de 125 grammes de fraises, l’entreprise produit 1 litre de lait fraises, à
condition que les autres inputs soient en quantité suffisante. Pour produire q litres de lait fraises, il faut
donc q2 = 2×q barquettes de fraises. Ce qui donne :

 q = q2/2 (à conditi on les autres inputs soient en quantité suffisante pour produire q litres de lait
fraises).

Bouteilles (0,5 pt)


Avec une quantité q3 = 1 brique en carton, l’entreprise produit 1 litre de lait fraises, à condition que les
autres inputs soient en quantité suffisante. Pour produire q litres de lait fraises, il faut donc q3 = q briques
en carton. Ce qui donne :

 q = q3 (à condition les autres inputs soient en quantité suffisante pour produire q litres de lait
fraises).

Travail (0,5 pt)


Avec une quantité L = 1/4 d’heure de travail, l’entreprise produit 1 litre de lait fraises, à condition que les
autres inputs soient en quantité suffisante. Pour produire q litres de lait fraises, il faut donc L = q/4 heures
de travail. Ce qui donne :

 q = 4L (à condition les autres inputs soient en quantité suffisante pour produire q litres de lait
fraises).

Au total (0,5 pt), on a donc :

q = f(q1 , q2 , q3 , L),

avec :

f(q1 , q2 , q3 , L) = min , , 𝑞 , 4𝐿 .
EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES

Sujet 3

Cours (2,5 points)

1. A quelle question répond le modèle de concurrence parfaite ? (1 point)


2. Quelles sont les principales hypothèses du modèle de concurrence parfaite ? (1,5 point)

Même chose que le sujet 1.

Exercice (15 points)

Soit une économie d’échange pur à deux biens, (1) et (2), dont les quantités sont respectivement q1 et q2.

A. Un agent A possède le panier (0 , 5). Ses préférences peuvent être représentées par la fonction
d’utilité :
U(q1 , q2) = 𝑞 𝑞 .

1. Montrer que les fonctions de demande de bien (1) et de bien (2) de A sont respectivement :
d1A(p1 , p2) = 2 et d2A(p1 , p2) = 3. (3 points)
Même raisonnement que dans le sujet 1.

2. En déduire ses demandes nettes de bien (1) et de bien (2). (1 point)


On appelle demande nette de bien i, la différence, notée ei, entre la demande de bien i et l’offre de
bien i. (0,25 point)
A offrant ses dotations initiales, ses fonctions d’offre concurrentielle sont :
o1A(p1 , p2) = 0 et o2A(p1 , p2) = 5. (0,25 point)
Les demandes nettes de bien (1) et de bien (2) de A sont donc respectivement :
e1A(p1 , p2) = d1A(p1 , p2) – o1A(p1 , p2) = 2 – 0 = 2 . (0,25 point)
et
e2A(p1 , p2) = d2A(p1 , p2) – o2A(p1 , p2) = 3 – 5 = – 2 (0,25 point).

B. Un agent B possède le panier (4 , 4). Ses courbes d’indifférence sont continues, décroissantes,
convexes et asymptotes aux axes et son taux marginal de substitution est :
TMS(q1 , q2) = q2/q1.

1. Pourquoi la situation initiale n’est-elle pas un équilibre de concurrence parfaite ? (1 pt)


A l’équilibre de concurrence parfaite, chaque agent maximise sa satisfaction au rapport des prix
affiché par le commissaire-priseur.
A l’équilibre de concurrence parfaite, chaque agent maximise sa satisfaction. Les courbes
d’indifférences de A et de B étant continues, décroissantes, convexes et asymptotes aux axes, ceci
n’est possible que si l’on a :
∗ ∗
TMSA(q1 , q2) = et TMSB(q1 , q2) = .

Ainsi, la situation initiale E0 = {(0 , 5),(4 , 4)} ne peut être une allocation d’équilibre général que si
l’on a :

TMSA(0 , 5) = TMSB(4 , 4).

Or TMSA(0 , 5) = ( )
, ce qui n’existe pas (quand q1 tend vers 0, le TMS tend vers l’infini) et
TMSB(4 , 4) = = 1.

La situation initiale n’est donc pas un équilibre de concurrence parfaite.


EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES

2. Représenter cette économie dans un diagramme d’Edgeworth, en faisant apparaître les dotations
initiales des agents, leur TMS – ou le prix en bien (2) maximum auquel les agents sont prêt à
acquérir du bien (1)) – à leur panier de dotations initiales, et en traçant leur courbe d’indifférence
passant par leur panier de dotations initiales. (3 points)

0,5 point pour l’explication globale du diagramme, pour sa longueur et sa hauteur ;


0,5 point pour l’allocation initiale des ressources : le point rouge.
1 point pour les TMS : ce sont les valeurs absolues des pentes des tangentes aux courbes
d’indifférence (CI) de A et de B passant par l’allocation initiale : le TMS de A est la pente de la
double flèche jaune (c’est l’infini : A est prêt à payer n’importe à n’importe quel prix, en bien (2),
une très faible quantité de bien (1)) ; celui de B est la pente de la flèche violette (c’est 4/4 = 1).
0,5 point pour la CI de A : c’est l’axe vert (l’utilité y est égale à 0)
0,5 point pour la CI de B : la courbe bleue (continue, décroissante, convexe et asymptote aux axes)

3. Sans déterminer les fonctions de demande de B, déterminer sa demande nette, puis sa demande,
de bien (2) aux prix d’équilibre général de concurrence parfaite de cette économie. (1 point)
Aux prix d’équilibre général, la demande nette de chacun des biens est nulle. La demande nette de
bien (2) est donc égale à 0, ce que l’on peut écrire :
e2(p1* , p2*) = 0 [1],
où (p1* , p2*) est un vecteur de prix d’équilibre général de cette économie.
Or la demande nette de bien (2) est égale à la demande nette de bien (2) de A plus la demande
nette de bien (2) de B :
e2(p1* , p2*) = e2A(p1* , p2*) + e2B(p1* , p2*) [2].
La demande nette d’un bien étant égale à sa demande moins son offre, on a, pour l’agent A :
e2A(p1* , p2*) = d2A(p1 , p2) – o2A(p1 , p2).
Comme A offre ses dotations initiales, ceci donne :
e2A(p1* , p2*) = 3 – 5 = – 2.
En remplaçant dans [2], il vient :
EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES

e2(p1* , p2*) = – 2 + e2B(p1* , p2*),


D’où, en remplaçant dans [1] :
– 2 + e2B(p1* , p2*) = 0.
Il s’ensuit que :
e2B(p1* , p2*) = 2. C’est la demande nette de bien (2) de B.
Et, comme B offre sa dotation initiale, on a, à l’équilibre de concurrence parfaite :
d2B(p1* , p2*) = e2B(p1* , p2*) + o2B(p1* , p2*) = 2 + 4 = 6. C’est la demande de bien (2) de B.

C. Soit l’allocation : E* = {(1 , 3) , (3 , 6)}.


1. Sans déterminer les fonctions de demande de B, montrer que E* est un équilibre général de
concurrence parfaite de cette économie et déterminer le rapport de prix d’équilibre général de
concurrence parfaite de cette économie. (1 point)
Même raisonnement que dans le sujet 1.
Avec : TMSA(1 , 3) = 2(3)/3(1) = 2, TMSB(3 , 6) = 6/3 = 2 et p1/p2 = 2.

2. Représenter cette allocation dans le diagramme d’Edgeworth de la question B en faisant


apparaître le TMS des agents en E*. (1 point)

0,5 point – Allocation : point rose.


0,5 point – la pente de la flèche orange (TMS) ou, ce qui revient au même, la pente du segment en
pointillé (p1/p2), doit être égale à 2 (en valeur absolue).

D. Courbe des contrats


1. Donner l’équation de la courbe des contrats de l’économie de cet exercice. (2 points)
La courbe des contrats relie les optima de Pareto (OP), à savoir les états réalisables de l’économie
E = {(q1A , q2A) , (q1B , q2B)} (avec q1A + q1B = 4 et q2A + q2B = 9) vérifiant :
EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES

TMSA(q1A , q2A) = = TMSB(q1B , q2B) =


Ce qui donne (produit en croix) :
2q2Aq1B = 3q1Aq2B [1]
Par ailleurs, les ressources de l’économie comprenant 4 unités de bien (1) et 9 unités de bien (2),
on a :
q1A + q1B = 4 [2] et q2A + q2B = 9 [3].
De ces trois équations – [1], [2] et [3] –, on déduit celle de la courbe des contrats. Pour ce faire, si
on se situe dans le système d’axes (0, q1A, q2A), on remplace, dans [1], q1B et q2B selon les équations
[2] et [3], i.e. respectivement par 4 – q1A et 9 – q2A.
On obtient ainsi :
2q2A(4 – q1A) = 3q1A(9 – q2A) [1’]
ou encore :
8q2A – 2q1Aq2A = 27q1A – 3q1Aq2A,
à savoir :
q2A(8 + q1A) = 27q1A,
ce qui donne :
𝑞 = [1’’]
2. avec 0 ≤ q1A ≤ 4.

3. Expliquer pourquoi cette courbe passe par les états réalisables :


E* = {(1 , 3) , (3 , 6)} et E’ = {(4 , 9) , (0 , 0)}. (2 points)
Cette courbe relie les OP. Or, premier théorème du bien-être, tout équilibre général est un OP.
Donc cette courbe passe par E*. (1 point)

E’
Rappelons qu’un OP est un état réalisable tel qu’on ne peut améliorer la satisfaction d’un agent
sans détériorer celle d’au moins un autre agent de l’économie.
En E’, comme B n’a rien, on ne peut pas améliorer sa satisfaction, que si A lui donne d’au moins un
bien sans contrepartie. Or A a des préférences convexes. S’il cède du bien à B sans contrepartie, sa
satisfaction diminue. Par ailleurs, il est impossible d’augmenter la satisfaction de A car il a déjà
tout.
Bref, en E’, on ne peut améliorer la satisfaction d’un agent sans détériorer celle d’un autre ; c’est
donc un OP. (1 point)

Exercice 2 (2,5 points)

Une entreprise fabrique du lait fraises. Pour produire 1 litre de lait fraises, il faut 8 décilitres de litre de
lait, 200 grammes de fraises, une bouteille (brique) en carton et 10 minutes de travail.

Déterminer la fonction de production de cette entreprise, où la quantité de lait est donnée en décilitres, la
quantité de fraises, en grammes, la quantité de travail, en minutes et la quantité de bouteille en unités.

Lait (0,5 pt)


Avec une quantité q1 = 8 décilitres de lait, l’entreprise produit 1 litre de lait fraises, à condition que les
autres inputs soient en quantité suffisante. Pour produire q litres de lait fraises, il faut donc q1 = 8×q
décilitres de lait. Ce qui donne :

 q = q1/8 (à condition les autres inputs soient en quantité suffisante pour produire q litres de lait
fraises).

Fraises (0,5 pt)


Avec une quantité q2 = 200 grammes de fraises, l’entreprise produit 1 litre de lait fraises, à condition que
les autres inputs soient en quantité suffisante. Pour produire q litres de lait fraises, il faut donc q2 = 200×q
grammes de fraises. Ce qui donne :
EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES

 q = q2/200 (à condition les autres inputs soient en quantité suffisante pour produire q litres de
lait fraises).

Bouteilles (0,5 pt)


Avec une quantité q3 = 1 brique en carton, l’entreprise produit 1 litre de lait fraises, à condition que les
autres inputs soient en quantité suffisante. Pour produire q litres de lait fraises, il faut donc q3 = q briques
en carton. Ce qui donne :

 q = q3 (à condition les autres inputs soient en quantité suffisante pour produire q litres de lait
fraises).

Travail (0,5 pt)


Avec une quantité L = 10 minutes de travail, l’entreprise produit 1 litre de lait fraises, à condition que les
autres inputs soient en quantité suffisante. Pour produire q litres de lait fraises, il faut donc L = 10q
minutes de travail. Ce qui donne :

 q = L/10 (à condition les autres inputs soient en quantité suffisante pour produire q litres de lait
fraises).

Au total (0,5 pt), on a donc :

q = f(q1 , q2 , q3 , L),

avec :

f(q1 , q2 , q3 , L) = min , ,𝑞 , .
EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES

Sujet 4

Exercice (15 points)

Soit une économie d’échange pur à deux biens, (1) et (2), dont les quantités sont respectivement q1 et q2.

A. Un agent A possède le panier (0 , 8). Ses préférences peuvent être représentées par la fonction
d’utilité :
U(q1 , q2) = 𝑞31 𝑞2 .

1. Montrer que les fonctions de demande de bien (1) et de bien (2) de A sont respectivement :
𝑝
d1A(p1 , p2) = 6 2 et d2A(p1 , p2) = 2. (3 points)
𝑝1
Même raisonnement que dans le sujet 1.

2. En déduire ses demandes nettes de bien (1) et de bien (2). (1 point)


On appelle demande nette de bien i, la différence, notée ei, entre la demande de bien i et l’offre de
bien i. (0,25 point)
A offrant ses dotations initiales, ses fonctions d’offre concurrentielle sont :
o1A(p1 , p2) = 0 et o2A(p1 , p2) = 8. (0,25 point)
Les demandes nettes de bien (1) et de bien (2) de A sont donc respectivement :
e1A(p1 , p2) = d1A(p1 , p2) – o1A(p1 , p2) = 6 – 0 = 6 . (0,25 point)
et
e2A(p1 , p2) = d2A(p1 , p2) – o2A(p1 , p2) = 2 – 8 = – 6 (0,25 point).

B. Un agent B possède le panier (5 , 3). Ses courbes d’indifférence sont continues, décroissantes,
convexes et asymptotes aux axes et son taux marginal de substitution est :
TMS(q1 , q2) = q2/q1.

1. Pourquoi la situation initiale n’est-elle pas un équilibre de concurrence parfaite ? (1 pt)


A l’équilibre de concurrence parfaite, chaque agent maximise sa satisfaction au rapport des prix
affiché par le commissaire-priseur.
A l’équilibre de concurrence parfaite, chaque agent maximise sa satisfaction. Les courbes
d’indifférences de A et de B étant continues, décroissantes, convexes et asymptotes aux axes, ceci
n’est possible que si l’on a :
∗ ∗
TMSA(q1 , q2) = et TMSB(q1 , q2) = .
Ainsi, la situation initiale E0 = {(0 , 8),(5 , 3)} ne peut être une allocation d’équilibre général que si
l’on a :
TMSA(0 , 8) = TMSB(5 , 3).
( )
Or TMSA(0 , 8) = , ce qui n’existe pas (quand q1 tend vers 0, le TMS tend vers l’infini) et
TMSB(5 , 3) = .
La situation initiale n’est donc pas un équilibre de concurrence parfaite.

2. Représenter cette économie dans un diagramme d’Edgeworth, en faisant apparaître les dotations
initiales des agents, leur TMS – ou le prix en bien (2) maximum auquel les agents sont prêt à
acquérir du bien (1)) – à leur panier de dotations initiales, et en traçant leur courbe d’indifférence
passant par leur panier de dotations initiales. (3 points)
EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES

0,5 point pour l’explication globale du diagramme, pour sa longueur et sa hauteur ;


0,5 point pour l’allocation initiale des ressources : le point rouge.
1 point pour les TMS : ce sont les valeurs absolues des pentes des tangentes aux courbes
d’indifférence (CI) de A et de B passant par l’allocation initiale : le TMS de A est la pente de la
double flèche jaune (c’est l’infini : A est prêt à payer n’importe à n’importe quel prix, en bien (2),
une très faible quantité de bien (1)) ; celui de B est la pente de la flèche violette (c’est 4/4 = 1).
0,5 point pour la CI de A : c’est l’axe vert (l’utilité y est égale à 0)
0,5 point pour la CI de B : la courbe bleue (continue, décroissante, convexe et asymptote aux axes)

3. Sans déterminer les fonctions de demande de B, déterminer sa demande nette, puis sa demande,
de bien (2) aux prix d’équilibre général de concurrence parfaite de cette économie. (1 point)
Aux prix d’équilibre général, la demande nette de chacun des biens est nulle. La demande nette de
bien (2) est donc égale à 0, ce que l’on peut écrire :
e2(p1* , p2*) = 0 [1],
où (p1* , p2*) est un vecteur de prix d’équilibre général de cette économie.
Or la demande nette de bien (2) est égale à la demande nette de bien (2) de A plus la demande
nette de bien (2) de B :
e2(p1* , p2*) = e2A(p1* , p2*) + e2B(p1* , p2*) [2].
La demande nette d’un bien étant égale à sa demande moins son offre, on a, pour l’agent A :
e2A(p1* , p2*) = d2A(p1 , p2) – o2A(p1 , p2).
Comme A offre ses dotations initiales, ceci donne :
e2A(p1* , p2*) = 2 – 8 = – 6.
En remplaçant dans [2], il vient :
e2(p1* , p2*) = – 6 + e2B(p1* , p2*),
D’où, en remplaçant dans [1] :
– 6 + e2B(p1* , p2*) = 0.
Il s’ensuit que :
e2B(p1* , p2*) = 6. C’est la demande nette de bien (2) de B.
EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES

Et, comme B offre sa dotation initiale, on a, à l’équilibre de concurrence parfaite :


d2B(p1* , p2*) = e2B(p1* , p2*) + o2B(p1* , p2*) = 6 + 3 = 9. C’est la demande de bien (2) de B.

C. Soit l’allocation : E* = {(2 , 2) , (3 , 9)}.


1. Sans déterminer les fonctions de demande de B, montrer que E* est un équilibre général de
concurrence parfaite de cette économie et déterminer le rapport de prix d’équilibre général de
concurrence parfaite de cette économie. (1 point)
Même raisonnement que dans le sujet 1.
Avec : TMSA(2 , 2) = 3(2)/2 = 3, TMSB(3 , 9) = 9/3 = 3 et p1/p2 = 3.

2. Représenter cette allocation dans le diagramme d’Edgeworth de la question B en faisant


apparaître le TMS des agents en E*. (1 point)

0,5 point – Allocation : point rose.


0,5 point – la pente de la double flèche orange (TMS) ou, ce qui revient au même, la pente du
segment en pointillé (p1/p2), doit être égale à 2 (en valeur absolue).

D. Courbe des contrats


1. Donner l’équation de la courbe des contrats de l’économie de cet exercice. (2 points)
La courbe des contrats relie les optima de Pareto (OP), à savoir les états réalisables de l’économie
E = {(q1A , q2A) , (q1B , q2B)} (avec q1A + q1B = 5 et q2A + q2B = 11) vérifiant :
TMSA(q1A , q2A) = = TMSB(q1B , q2B) =
Ce qui donne (produit en croix) :
3q2Aq1B = q1Aq2B [1]
Par ailleurs, les ressources de l’économie comprenant 5 unités de bien (1) et 11 unités de bien (2),
on a :
q1A + q1B = 5 [2] et q2A + q2B = 11 [3].
EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES

De ces trois équations – [1], [2] et [3] –, on déduit celle de la courbe des contrats. Pour ce faire, si
on se situe dans le système d’axes (0, q1A, q2A), on remplace, dans [1], q1B et q2B selon les équations
[2] et [3], i.e. respectivement par 5 – q1A et 11 – q2A.
On obtient ainsi :
3q2A(5 – q1A) = q1A(11 – q2A) [1’]
ou encore :
15q2A – 3q1Aq2A = 11q1A – q1Aq2A,
à savoir :
q2A(15 – 2q1A) = 11q1A,
ce qui donne :
𝑞 = [1’’]
avec 0 ≤ q1A ≤ 5.

2. Expliquer pourquoi cette courbe passe par les états réalisables :


E* = {(2 , 2) , (3 , 9)} et E’ = {(0 , 0) , (5 , 11)}. (2 points)
Cette courbe relie les OP. Or, premier théorème du bien-être, tout équilibre général est un OP.
Donc cette courbe passe par E*. (1 point)

E’
Rappelons qu’un OP est un état réalisable tel qu’on ne peut améliorer la satisfaction d’un agent
sans détériorer celle d’au moins un autre agent de l’économie.
En E’, comme A n’a rien, on ne peut pas améliorer sa satisfaction, que si B lui donne d’au moins un
bien sans contrepartie. Or B a des préférences convexes. S’il cède du bien à A sans contrepartie, sa
satisfaction diminue. Par ailleurs, il est impossible d’augmenter la satisfaction de B car il a déjà
tout.
Bref, en E’, on ne peut améliorer la satisfaction d’un agent sans détériorer celle d’un autre ; c’est
donc un OP. (1 point)

Exercice 2 (2,5 points)

Une entreprise fabrique du lait fraises. Pour produire 1 litre de lait fraises, il faut 0,75 litre de lait, 2
barquettes de 125 grammes de fraises, une bouteille (brique) en carton et 15 minutes de travail.

Déterminer la fonction de production de cette entreprise, où la quantité de lait est donnée en litre, la
quantité de fraises en barquettes de 125 grammes, la quantité de travail, en heures et la quantité de
bouteille en unités.

Lait (0,5 pt)


Avec une quantité q1 = 0,75 litres de lait, l’entreprise produit 1 litre de lait fraises, à condition que les
autres inputs soient en quantité suffisante. Pour produire q litres de lait fraises, il faut donc q1 = 0,75×q
litres de lait. Ce qui donne :

 q = 4q1/3 (à condition les autres inputs soient en quantité suffisante pour produire q litres de lait
fraises).

Fraises (0,5 pt)


Avec une quantité q2 = 2 barquettes de 125 grammes de fraises, l’entreprise produit 1 litre de lait fraises, à
condition que les autres inputs soient en quantité suffisante. Pour produire q litres de lait fraises, il faut
donc q2 = 2×q barquettes de fraises. Ce qui donne :

 q = q2/2 (à condition les autres inputs soient en quantité suffisante pour produire q litres de lait
fraises).

Bouteilles (0,5 pt)


EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES

Avec une quantité q3 = 1 brique en carton, l’entreprise produit 1 litre de lait fraises, à condition que les
autres inputs soient en quantité suffisante. Pour produire q litres de lait fraises, il faut donc q3 = q briques
en carton. Ce qui donne :

 q = q3 (à condition les autres inputs soient en quantité suffisante pour produire q litres de lait
fraises).

Travail (0,5 pt)


Avec une quantité L = ¼ d’heure de travail, l’entreprise produit 1 litre de lait fraises, à condition que les
autres inputs soient en quantité suffisante. Pour produire q litres de lait fraises, il faut donc L = q/4 heures
de travail. Ce qui donne :

 q = 4L (à condition les autres inputs soient en quantité suffisante pour produire q litres de lait
fraises).

Au total (0,5 pt), on a donc :

q = f(q1 , q2 , q3 , L),

avec :

f(q1 , q2 , q3 , L) = min , , 𝑞 , 4𝐿 .

Cours (2,5 points)

1. A quelle question répond le modèle de concurrence parfaite ? (1 point)


2. Quelles sont les principales hypothèses du modèle de concurrence parfaite ? (1,5 point)

Même chose que les autres sujets.


EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES

Sujet 1

Exercice (15 points)

Soit une économie d’échange pur à deux biens, (1) et (2), dont les quantités sont respectivement q1 et q2.

A. Un agent A possède le panier (5 , 0). Ses préférences peuvent être représentées par la fonction
d’utilité :
U(q1 , q2) = 𝑞 𝑞 .

1. Montrer que les fonctions de demande de bien (1) et de bien (2) de A sont respectivement :
d1A(p1 , p2) = 3 et d2A(p1 , p2) = 2 . (3 points)
2. En déduire ses demandes nettes de bien (1) et de bien (2). (1 point)

B. Un agent B possède le panier (4 , 4). Ses courbes d’indifférence sont continues, décroissantes,
convexes et asymptotes aux axes et son taux marginal de substitution est :
TMS(q1 , q2) = q2/q1.

1. Pourquoi la situation initiale n’est-elle pas un équilibre de concurrence parfaite ? (1 pt)


2. Représenter cette économie dans un diagramme d’Edgeworth, en faisant apparaître les dotations
initiales des agents, leur TMS – ou le prix en bien (2) maximum auquel les agents sont prêt à
acquérir du bien (1)) – à leur panier de dotations initiales, et en traçant leur courbe d’indifférence
passant par leur panier de dotations initiales. (3 points)
3. Sans déterminer les fonctions de demande de B, déterminer sa demande nette, puis sa demande,
de bien (1) aux prix d’équilibre général de concurrence parfaite de cette économie. (1 point)

C. Soit l’allocation : E* = {(3 , 1) , (6 , 3)}.


1. Sans déterminer les fonctions de demande de B, montrer que E* est un équilibre général de
concurrence parfaite de cette économie et déterminer le rapport de prix d’équilibre général de
concurrence parfaite de cette économie. (1 point)
2. Représenter cette allocation dans le diagramme d’Edgeworth de la question B en faisant
apparaître le TMS des agents en E*. (1 point)

D. Courbe des contrats


1. Donner l’équation de la courbe des contrats de l’économie de cet exercice. (2 points)
2. Expliquer pourquoi cette courbe passe par les états réalisables :
E* = {(3 , 1) , (6 , 3)} et E’ = {(0 , 0) , (9 , 4)}. (2 points)

Exercice 2 (2,5 points)

Une entreprise fabrique du lait fraises. Pour produire 1 litre de lait fraises, il faut 75 centilitres de lait, 250
grammes de fraises, une bouteille (brique) en carton et 10 minutes de travail.

Déterminer la fonction de production de cette entreprise, où la quantité de lait est donnée en centilitres, la
quantité de fraises, en grammes, la quantité de travail, en heures et la quantité de bouteille en unités.

Cours (2,5 points)

1. A quelle question répond le modèle de concurrence parfaite ? (1 point)


2. Quelles sont les principales hypothèses du modèle de concurrence parfaite ? (1,5 point)
EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES

Sujet 2

Cours (2,5 points)

1. A quelle question répond le modèle de concurrence parfaite ? (1 point)


2. Quelles sont les principales hypothèses du modèle de concurrence parfaite ? (1,5 point)

Exercice (15 points)

Soit une économie d’échange pur à deux biens, (1) et (2), dont les quantités sont respectivement q1 et q2.

A. Un agent A possède le panier (8 , 0). Ses préférences peuvent être représentées par la fonction
d’utilité :
U(q1 , q2) = 𝑞 𝑞 .

1. Montrer que les fonctions de demande de bien (1) et de bien (2) de A sont respectivement :
d1A(p1 , p2) = 2 et d2A(p1 , p2) = 6 . (3 points)
2. En déduire ses demandes nettes de bien (1) et de bien (2). (1 point)

B. Un agent B possède le panier (3 , 5). Ses courbes d’indifférence sont continues, décroissantes,
convexes et asymptotes aux axes et son taux marginal de substitution est :
TMS(q1 , q2) = q2/q1.

1. Pourquoi la situation initiale n’est-elle pas un équilibre de concurrence parfaite ? (1 pt)


2. Représenter cette économie dans un diagramme d’Edgeworth, en faisant apparaître les dotations
initiales des agents, leur TMS – ou le prix en bien (2) maximum auquel les agents sont prêt à
acquérir du bien (1)) – à leur panier de dotations initiales, et en traçant leur courbe d’indifférence
passant par leur panier de dotations initiales. (3 points)
3. Sans déterminer les fonctions de demande de B, déterminer sa demande nette, puis sa demande,
de bien (1) aux prix d’équilibre général de concurrence parfaite de cette économie. (1 point)

C. Soit l’allocation : E* = {(2 , 2) , (9 , 3)}.


1. Sans déterminer les fonctions de demande de B, montrer que E* est un équilibre général de
concurrence parfaite de cette économie et déterminer le rapport de prix d’équilibre général de
concurrence parfaite de cette économie. (1 point)
2. Représenter cette allocation dans le diagramme d’Edgeworth de la question B en faisant
apparaître le TMS des agents en E*. (1 point)

D. Courbe des contrats


1. Donner l’équation de la courbe des contrats de l’économie de cet exercice. (2 points)
2. Expliquer pourquoi cette courbe passe par les états réalisables :
E* = {(2 , 2) , (9 , 3)} et E’ = {(11 , 5) , (0 , 0)}. (2 points)

Exercice 2 (2,5 points)

Une entreprise fabrique du lait fraises. Pour produire 1 litre de lait fraises, il faut 0,75 litre de lait, 2
barquettes de 125 grammes de fraises, une bouteille (brique) en carton et 15 minutes de travail.

Déterminer la fonction de production de cette entreprise, où la quantité de lait est donnée en litre, la
quantité de fraises en barquettes de 125 grammes, la quantité de travail, en heures et la quantité de
bouteille en unités.
EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES

Sujet 3

Cours (2,5 points)

1. A quelle question répond le modèle de concurrence parfaite ? (1 point)


2. Quelles sont les principales hypothèses du modèle de concurrence parfaite ? (1,5 point)

Exercice (15 points)

Soit une économie d’échange pur à deux biens, (1) et (2), dont les quantités sont respectivement q1 et q2.

A. Un agent A possède le panier (0 , 5). Ses préférences peuvent être représentées par la fonction
d’utilité :
U(q1 , q2) = 𝑞 𝑞 .

1. Montrer que les fonctions de demande de bien (1) et de bien (2) de A sont respectivement :
d1A(p1 , p2) = 2 et d2A(p1 , p2) = 3. (3 points)
2. En déduire ses demandes nettes de bien (1) et de bien (2). (1 point)

B. Un agent B possède le panier (4 , 4). Ses courbes d’indifférence sont continues, décroissantes,
convexes et asymptotes aux axes et son taux marginal de substitution est :
TMS(q1 , q2) = q2/q1.

1. Pourquoi la situation initiale n’est-elle pas un équilibre de concurrence parfaite ? (1 pt)


2. Représenter cette économie dans un diagramme d’Edgeworth, en faisant apparaître les dotations
initiales des agents, leur TMS – ou le prix en bien (2) maximum auquel les agents sont prêt à
acquérir du bien (1)) – à leur panier de dotations initiales, et en traçant leur courbe d’indifférence
passant par leur panier de dotations initiales. (3 points)
3. Sans déterminer les fonctions de demande de B, déterminer sa demande nette, puis sa demande,
de bien (2) aux prix d’équilibre général de concurrence parfaite de cette économie. (1 point)

C. Soit l’allocation : E* = {(1 , 3) , (3 , 6)}.


1. Sans déterminer les fonctions de demande de B, montrer que E* est un équilibre général de
concurrence parfaite de cette économie et déterminer le rapport de prix d’équilibre général de
concurrence parfaite de cette économie. (1 point)
2. Représenter cette allocation dans le diagramme d’Edgeworth de la question B en faisant
apparaître le TMS des agents en E*. (1 point)

D. Courbe des contrats


1. Donner l’équation de la courbe des contrats de l’économie de cet exercice. (2 points)
2. Expliquer pourquoi cette courbe passe par les états réalisables :
E* = {(1 , 3) , (3 , 6)} et E’ = {(4 , 9) , (0 , 0)}. (2 points)

Exercice 2 (2,5 points)

Une entreprise fabrique du lait fraises. Pour produire 1 litre de lait fraises, il faut 8 décilitres de litre de
lait, 200 grammes de fraises, une bouteille (brique) en carton et 10 minutes de travail.

Déterminer la fonction de production de cette entreprise, où la quantité de lait est donnée en décilitres, la
quantité de fraises, en grammes, la quantité de travail, en minutes et la quantité de bouteille en unités.
EXPLIQUEZ TOUTES VOS REPONSES

Sujet 4

Exercice (15 points)

Soit une économie d’échange pur à deux biens, (1) et (2), dont les quantités sont respectivement q1 et q2.

A. Un agent A possède le panier (0 , 8). Ses préférences peuvent être représentées par la fonction
d’utilité :
U(q1 , q2) = 𝑞 𝑞 .

1. Montrer que les fonctions de demande de bien (1) et de bien (2) de A sont respectivement :
d1A(p1 , p2) = 6 et d2A(p1 , p2) = 2. (3 points)
2. En déduire ses demandes nettes de bien (1) et de bien (2). (1 point)

B. Un agent B possède le panier (5 , 3). Ses courbes d’indifférence sont continues, décroissantes,
convexes et asymptotes aux axes et son taux marginal de substitution est :
TMS(q1 , q2) = q2/q1.

1. Pourquoi la situation initiale n’est-elle pas un équilibre de concurrence parfaite ? (1 pt)


2. Représenter cette économie dans un diagramme d’Edgeworth, en faisant apparaître les dotations
initiales des agents, leur TMS – ou le prix en bien (2) maximum auquel les agents sont prêt à
acquérir du bien (1)) – à leur panier de dotations initiales, et en traçant leur courbe d’indifférence
passant par leur panier de dotations initiales. (3 points)
3. Sans déterminer les fonctions de demande de B, déterminer sa demande nette, puis sa demande,
de bien (2) aux prix d’équilibre général de concurrence parfaite de cette économie. (1 point)

C. Soit l’allocation : E* = {(2 , 2) , (3 , 9)}.


1. Sans déterminer les fonctions de demande de B, montrer que E* est un équilibre général de
concurrence parfaite de cette économie et déterminer le rapport de prix d’équilibre général de
concurrence parfaite de cette économie. (1 point)
2. Représenter cette allocation dans le diagramme d’Edgeworth de la question B en faisant
apparaître le TMS des agents en E*. (1 point)

D. Courbe des contrats


1. Donner l’équation de la courbe des contrats de l’économie de cet exercice. (2 points)
2. Expliquer pourquoi cette courbe passe par les états réalisables :
E* = {(2 , 2) , (3 , 9)} et E’ = {(0 , 0) , (5 , 11)}. (2 points)

Exercice 2 (2,5 points)

Une entreprise fabrique du lait fraises. Pour produire 1 litre de lait fraises, il faut 0,75 litre de lait, 2
barquettes de 125 grammes de fraises, une bouteille (brique) en carton et 15 minutes de travail.

Déterminer la fonction de production de cette entreprise, où la quantité de lait est donnée en litre, la
quantité de fraises en barquettes de 125 grammes, la quantité de travail, en heures et la quantité de
bouteille en unités.

Cours (2,5 points)

1. A quelle question répond le modèle de concurrence parfaite ? (1 point)


2. Quelles sont les principales hypothèses du modèle de concurrence parfaite ? (1,5 point)
Sujet 1
1. Exercice (9 points, 1 point par question)
Soit l’économie à deux biens, (1) et (2), et deux agents, A et B, représentée dans le
diagramme d’Edgeworth suivant (la courbe rouge est la courbe des contrats).

1. Quelles sont les quantités de bien (1) et de bien


(2) disponibles dans l’économie ? Comment le
savez-vous ?
2. Soit E1 = {(3 , 3) , (3 , 6)} l’état dans lequel A
consommerait 3 unités de chaque bien, tandis que
B consommerait 3 unités de bien (1) et 6 de bien
(2). Cet état est-il réalisable ? Expliquez.
3. E2 = {(5 , 8) , (1 , 4)} est-il un optimum de Pareto ?
Comment le savez-vous ?
4. Soit TMSA(2 , 3) le taux marginal de substitution
de l’agent A lorsqu’il consomme 2 unités de bien
(1) et 3 de bien (2). Peut-on avoir
TMSA(2 , 3) = TMSB(4 , 9) ? Expliquez.
5. On suppose que les agents ont une préférence
pour les mélanges ou la diversité. L’allocation
{(3 , 6) , (3 , 6)} peut-elle être une allocation
d’équilibre général ? Pourquoi ? Même question
pour l’allocation {(3 , 3) , (3 , 9)}.
6. On suppose que les agents ont une préférence
pour les mélanges ou la diversité, et que
l’allocation initiale des ressources est {(5 , 2),
(1 , 10)}.
a. Si l’allocation d’équilibre général est {(4 , 5) ,
(2 , 7)}, déterminer le rapport des prix
(p1/p2)* d’équilibre général. Expliquez.
b. Si le rapport des prix d’équilibre général est
(p1/p2)* = 1/2, quelle est l’allocation
d’équilibre général. Expliquez.
7. On suppose maintenant que A n’aime pas le bien
(1) tandis que B a une préférence pour les
mélanges ou la diversité. Tracez la nouvelle
courbe des contrats de cette économie. Expliquez.

2. Exercice 2 (5 points)
Soit une entreprise dont la fonction de coût est définie par : 𝐶(𝑞) = 𝑞 + 2𝑞 , où q est la
quantité d’output produite. Déterminez la fonction d’offre concurrentielle d’output et le
profit de cette entreprise.
3. Commentez au choix l’un des deux textes suivants (6 points, 1,5 pages
maximum) :

Texte 1 – Mas-Colell, Whinston & Green, 1995, Microeconomic Theory, p. 134.


“Il est important de ne pas perdre de vue le fait que l’ensemble [et la fonction] de
production décri[ven]t les possibilités techniques, sans tenir compte de la limitation
des ressources. On peut [ainsi] affirmer que, si tous les inputs (...) sont explicitement
pris en compte, alors il devrait toujours être possible de répliquer la production. Après
tout, nous ne disons pas que l’on peut effectivement doubler la quantité d’output, mais
que ce serait en principe possible si la quantité de tous les inputs était multipliée par
deux. Dans ce cadre (...), des rendements décroissants ne peuvent que résulter de la
rareté d’un input caché, non pris en compte. C’est la raison pour laquelle, certains
économistes considèrent que, parmi les modèles avec un ensemble de production
convexe [ce qui est le cas du modèle de concurrence parfaite], (...) le modèle avec
rendements constants est le plus fondamental.” (les passages entre crochets sont
rajoutés pour vous aider).
Après avoir défini la notion de rendements d’échelle, en vous appuyant essentiellement
sur cet extrait du manuel de Mas-Colell, Whinston & Green, vous expliquerez pourquoi
« certains économistes considèrent que, parmi les modèles avec un ensemble de
production convexe, (...) le modèle avec rendements constants est le plus fondamental. »

Texte 2
Dans un article publié en janvier 2020 sur le site Morningstar, Jocelyn Jovène reprend les
résultats d'une étude du Fond Monétaire International selon laquelle
"si la population de baleines pouvait revenir vers 4 à 5 millions d’individus, niveau
observé avant le début de la chasse à la baleine de par le monde (contre 1,3 million
aujourd’hui), elle pourrait contribuer très significativement à la production de
phytoplancton dans les océans et à la capture de carbone. [...] L’existence des baleines
et la croissance de leur population se traduit par une externalité positive pour l’homme,
sans diminuer son bien-être. On peut donc parler de « bien public » au sens
économique du terme. Et ce bien public a une valeur immense. Selon les auteurs de
l’étude, en estimant la quantité de carbone séquestré par une baleine au cours de sa vie
et à partir du prix du carbone [...] et en tenant compte d’impact économique indirects
(tourisme, contribution à la biodiversité des océans), la valeur d’une baleine serait de
2 millions de dollars."
En utilisant les concepts vus en cours, commentez cet extrait.

Attention, si vous commentez les deux textes, seul le premier commentaire sera
corrigé.
Sujet 2
1. Exercice (9 points, 1 point par question)
Soit l’économie à deux biens, (1) et (2), et deux agents, A et B, représentée dans le
diagramme d’Edgeworth suivant (la courbe rouge est la courbe des contrats et la quantité
de bien (1) est en abscisse).

1. Quelles sont les quantités de bien (1) et de bien


(2) disponibles dans l’économie ? Comment le
savez-vous ?
2. Soit E1 = {(3 , 6) , (4 , 6)} l’état dans lequel A
consommerait 3 unités de bien (1) et 6 de bien
(2), tandis que B consommerait 4 unités de bien
(1) et 6 de bien (2). Cet état est-il réalisable ?
Expliquez.
3. E2 = {(1 , 4) , (5 , 8)} est-il un optimum de Pareto ?
Comment le savez-vous ?
4. Soit TMSA(5 , 8) le taux marginal de substitution
de l’agent A lorsqu’il consomme 5 unités de bien
(1) et 8 de bien (2). Peut-on avoir TMSA(5 , 8) =
TMSB(1 , 4) ? Expliquez.
5. On suppose que les agents ont une préférence
pour les mélanges ou la diversité. L’allocation
{(3 , 6) , (3 , 6)} peut-elle être une allocation
d’équilibre général ? Pourquoi ? Même question
pour l’allocation {(4 , 5) , (2 , 7)}.
6. On suppose que les agents ont une préférence
pour les mélanges ou la diversité, et que
l’allocation initiale des ressources est {(5 , 2),
(1 , 10)}.
a. Si l’allocation d’équilibre général est {(3 , 3) ,
(3 , 9)}, déterminer le rapport des prix
(p1/p2)* d’équilibre général. Expliquez.
b. Si le rapport des prix d’équilibre général est
(p1/p2)* = 3, quelle est l’allocation d’équilibre
général. Expliquez.
7. On suppose maintenant que A n’aime pas le bien
(2) et que B a une préférence pour les mélanges
ou la diversité. Tracez la nouvelle courbe des
contrats de cette économie. Expliquez.

2. Exercice 2 (5 points)
Soit une entreprise dont la fonction de coût est définie par : 𝐶(𝑞) = 2𝑞 + 𝑞 , où q est la
quantité d’output. Déterminez la fonction d’offre concurrentielle d’output et le profit de
cette entreprise.
3. Commentez au choix l’un des deux textes suivants (6 points, 1,5 pages
maximum) :

Texte 1 – Mas-Colell, Whinston & Green, 1995, Microeconomic Theory, p. 134.


“Il est important de ne pas perdre de vue le fait que l’ensemble [et la fonction] de
production décri[ven]t les possibilités techniques, sans tenir compte de la limitation
des ressources. On peut [ainsi] affirmer que, si tous les inputs (...) sont explicitement
pris en compte, alors il devrait toujours être possible de répliquer la production. Après
tout, nous ne disons pas que l’on peut effectivement doubler la quantité d’output, mais
que ce serait en principe possible si la quantité de tous les inputs était multipliée par
deux. Dans ce cadre (...), des rendements décroissants ne peuvent que résulter de la
rareté d’un input caché, non pris en compte. C’est la raison pour laquelle, certains
économistes considèrent que, parmi les modèles avec un ensemble de production
convexe [ce qui est le cas du modèle de concurrence parfaite], (...) le modèle avec
rendements constants est le plus fondamental.” (les passages entre crochets sont
rajoutés pour vous aider).
Après avoir défini la notion de rendements d’échelle, en vous appuyant essentiellement
sur cet extrait du manuel de Mas-Colell, Whinston & Green, vous expliquerez pourquoi
« certains économistes considèrent que, parmi les modèles avec un ensemble de
production convexe, (...) le modèle avec rendements constants est le plus fondamental. »

Texte 2
Dans un article publié en janvier 2020 sur le site Morningstar, Jocelyn Jovène reprend les
résultats d'une étude du Fond Monétaire International selon laquelle
"si la population de baleines pouvait revenir vers 4 à 5 millions d’individus, niveau
observé avant le début de la chasse à la baleine de par le monde (contre 1,3 million
aujourd’hui), elle pourrait contribuer très significativement à la production de
phytoplancton dans les océans et à la capture de carbone. [...] L’existence des baleines
et la croissance de leur population se traduit par une externalité positive pour
l’homme, sans diminuer son bien-être. On peut donc parler de « bien public » au sens
économique du terme. Et ce bien public a une valeur immense. Selon les auteurs de
l’étude, en estimant la quantité de carbone séquestré par une baleine au cours de sa vie
et à partir du prix du carbone [...] et en tenant compte d’impact économique indirects
(tourisme, contribution à la biodiversité des océans), la valeur d’une baleine serait de
2 millions de dollars."
En utilisant les concepts vus en cours, commentez cet extrait.

Attention, si vous commentez les deux textes, seul le premier commentaire sera
corrigé.
Sujet 3

1. Exercice (9 points, 1 point par question)


Soit l’économie à deux biens, (1) et (2), et deux agents, A et B, représentée dans le
diagramme d’Edgeworth suivant (la courbe verte est la courbe des contrats et la quantité
de bien (1) est en abscisse).

1. Quelles sont les quantités de bien (1) et de bien (2) disponibles dans l’économie ?
Comment le savez-vous ?
2. Soit E1 = {(3 , 7) , (5 , 4)} l’état dans lequel A consommerait 3 unités de bien (1) et 7
de bien (2), tandis que B consommerait 5 unités de bien (1) et 4 de bien (2). Cet état
est-il réalisable ? Expliquez.
3. E2 = {(4 , 5) , (4 , 5)} est-il un optimum de Pareto ? Comment le savez-vous ?
4. Soit TMSA(1 , 3) le taux marginal de substitution de l’agent A lorsqu’il consomme 1
unité de bien (1) et 3 de bien (2). Peut-on avoir TMSA(1 , 3) = TMSB(7 , 7) ? Expliquez.
5. On suppose que les agents ont une préférence pour les mélanges ou la diversité.
L’allocation {(4 , 8) , (4 , 2)} peut-elle être une allocation d’équilibre général ?
Pourquoi ? Même question pour l’allocation {(5 , 1) , (3 , 9)}.
6. On suppose que les agents ont une préférence pour les mélanges ou la diversité, et
que l’allocation initiale des ressources est {(2 , 9), (6 , 1)}.
a. Si l’allocation d’équilibre général est {(4 , 8) , (4 , 2)}, déterminez le rapport
des prix (p1/p2)* d’équilibre général. Expliquez.
b. Si le rapport des prix d’équilibre général est (p1/p2)* = 2, quelle est
l’allocation d’équilibre général. Expliquez.
7. On suppose maintenant que B n’aime pas le bien (1) et que A a une préférence pour
les mélanges ou la diversité. Tracez la nouvelle courbe des contrats de cette
économie. Expliquez.
2. Exercice 2 (5 points)
Soit une entreprise dont la fonction de coût est définie par : 𝐶(𝑞) = 𝑞 + 3𝑞 , où q est la
quantité d’output. Déterminez la fonction d’offre concurrentielle d’output et le profit de
cette entreprise.

3. Commentez au choix l’un des deux textes suivants (6 points, 1,5 pages
maximum) :
Texte 1 – Mas-Colell, Whinston & Green, 1995, Microeconomic Theory, p. 134.
“Il est important de ne pas perdre de vue le fait que l’ensemble [et la fonction] de
production décri[ven]t les possibilités techniques, sans tenir compte de la limitation
des ressources. On peut [ainsi] affirmer que, si tous les inputs (...) sont explicitement
pris en compte, alors il devrait toujours être possible de répliquer la production. Après
tout, nous ne disons pas que l’on peut effectivement doubler la quantité d’output, mais
que ce serait en principe possible si la quantité de tous les inputs était multipliée par
deux. Dans ce cadre (...), des rendements décroissants ne peuvent que résulter de la
rareté d’un input caché, non pris en compte. C’est la raison pour laquelle, certains
économistes considèrent que, parmi les modèles avec un ensemble de production
convexe [ce qui est le cas du modèle de concurrence parfaite], (...) le modèle avec
rendements constants est le plus fondamental.” (les passages entre crochets sont
rajoutés pour vous aider).
Après avoir défini la notion de rendements d’échelle, en vous appuyant essentiellement
sur cet extrait du manuel de Mas-Colell, Whinston & Green, vous expliquerez pourquoi
« certains économistes considèrent que, parmi les modèles avec un ensemble de
production convexe, (...) le modèle avec rendements constants est le plus fondamental. »
Texte 2
Dans un article publié en janvier 2020 sur le site Morningstar, Jocelyn Jovène reprend les
résultats d'une étude du Fond Monétaire International selon laquelle
"si la population de baleines pouvait revenir vers 4 à 5 millions d’individus, niveau
observé avant le début de la chasse à la baleine de par le monde (contre 1,3 million
aujourd’hui), elle pourrait contribuer très significativement à la production de
phytoplancton dans les océans et à la capture de carbone. [...] L’existence des baleines
et la croissance de leur population se traduit par une externalité positive pour
l’homme, sans diminuer son bien-être. On peut donc parler de « bien public » au sens
économique du terme. Et ce bien public a une valeur immense. Selon les auteurs de
l’étude, en estimant la quantité de carbone séquestré par une baleine au cours de sa vie
et à partir du prix du carbone [...] et en tenant compte d’impact économique indirects
(tourisme, contribution à la biodiversité des océans), la valeur d’une baleine serait de
2 millions de dollars."
En utilisant les concepts vus en cours, commentez cet extrait.

Attention, si vous commentez les deux textes, seul le premier commentaire sera
corrigé.
Sujet 4

1. Exercice (9 points, 1 point par question)


Soit l’économie à deux biens, (1) et (2), et deux agents, A et B, représentée dans le
diagramme d’Edgeworth suivant (la courbe verte est la courbe des contrats et la quantité
de bien (1) est en abscisse).

1. Quelles sont les quantités de bien (1) et de bien (2) disponibles dans l’économie ?
Comment le savez-vous ?
2. Soit E1 = {(3 , 7) , (5 , 3)} l’état dans lequel A consommerait 3 unités de bien (1) et 7
de bien (2), tandis que B consommerait 5 unités de bien 1 et 3 de bien 2. Cet état est-
il réalisable ? Expliquez.
3. E2 = {(1 , 3) , (7 , 7)} est-il un optimum de Pareto ? Comment le savez-vous ?
4. Soit TMSA(5 , 3) le taux marginal de substitution de l’agent A lorsqu’il consomme 5
unité de bien 1 et 3 de bien 2. Peut-on avoir TMSA(5 , 3) = TMSB(3 , 7) ? Expliquez.
5. On suppose que les agents ont une préférence pour les mélanges ou la diversité.
L’allocation {(4 , 5) , (4 , 5)} peut-elle être une allocation d’équilibre général ?
Pourquoi ? Même question pour l’allocation {(4 , 8) , (4 , 2)}.
6. On suppose que les agents ont une préférence pour les mélanges ou la diversité, et
que l’allocation initiale des ressources est {(5 , 1), (3 , 9)}.
a. Si l’allocation d’équilibre général est {(3 , 7) , (5 , 3)}, déterminez le rapport
des prix (p1/p2)* d’équilibre général. Expliquez.
b. Si le rapport des prix d’équilibre général est (p1/p2)* = 1/2, quelle est
l’allocation d’équilibre général. Expliquez.
7. On suppose maintenant que B n’aime pas le bien (2) et que A a une préférence pour
les mélanges ou la diversité. Tracez la nouvelle courbe des contrats de cette
économie. Expliquez.
2. Exercice 2 (5 points)
Soit une entreprise dont la fonction de coût est définie par : 𝐶(𝑞) = 𝑞 + 𝑞 , où q est la
quantité d’output. Déterminez la fonction d’offre concurrentielle d’output et le profit de
cette entreprise.

3. Commentez au choix l’un des deux textes suivants (6 points, 1,5 pages
maximum) :
Texte 1 – Mas-Colell, Whinston & Green, 1995, Microeconomic Theory, p. 134.
“Il est important de ne pas perdre de vue le fait que l’ensemble [et la fonction] de
production décri[ven]t les possibilités techniques, sans tenir compte de la limitation
des ressources. On peut [ainsi] affirmer que, si tous les inputs (...) sont explicitement
pris en compte, alors il devrait toujours être possible de répliquer la production. Après
tout, nous ne disons pas que l’on peut effectivement doubler la quantité d’output, mais
que ce serait en principe possible si la quantité de tous les inputs était multipliée par
deux. Dans ce cadre (...), des rendements décroissants ne peuvent que résulter de la
rareté d’un input caché, non pris en compte. C’est la raison pour laquelle, certains
économistes considèrent que, parmi les modèles avec un ensemble de production
convexe [ce qui est le cas du modèle de concurrence parfaite], (...) le modèle avec
rendements constants est le plus fondamental.” (les passages entre crochets sont
rajoutés pour vous aider).
Après avoir défini la notion de rendements d’échelle, en vous appuyant essentiellement
sur cet extrait du manuel de Mas-Colell, Whinston & Green, vous expliquerez pourquoi
« certains économistes considèrent que, parmi les modèles avec un ensemble de
production convexe, (...) le modèle avec rendements constants est le plus fondamental. »

Texte 2
Dans un article publié en janvier 2020 sur le site Morningstar, Jocelyn Jovène reprend les
résultats d'une étude du Fond Monétaire International selon laquelle
"si la population de baleines pouvait revenir vers 4 à 5 millions d’individus, niveau
observé avant le début de la chasse à la baleine de par le monde (contre 1,3 million
aujourd’hui), elle pourrait contribuer très significativement à la production de
phytoplancton dans les océans et à la capture de carbone. [...] L’existence des baleines
et la croissance de leur population se traduit par une externalité positive pour
l’homme, sans diminuer son bien-être. On peut donc parler de « bien public » au sens
économique du terme. Et ce bien public a une valeur immense. Selon les auteurs de
l’étude, en estimant la quantité de carbone séquestré par une baleine au cours de sa vie
et à partir du prix du carbone [...] et en tenant compte d’impact économique indirects
(tourisme, contribution à la biodiversité des océans), la valeur d’une baleine serait de
2 millions de dollars."
En utilisant les concepts vus en cours, commentez cet extrait.
Attention, si vous commentez les deux textes, seul le premier commentaire sera
corrigé.

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