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Economie Générale Année universitaire 2020-2021

1A
Série 3
Modèle IS-LM

Exercice 1
Supposons qu’une économie est représentée, à l’échelle macro-économique par le modèle
suivant où tous les agrégats sont en millions de dinars (MD).

Marché des biens et services


(1) Y = C + I + G
(2) C = 1000 + 0,8Y
(3) I = 3000 – 10000i
(4) G = 5000
Marché de la monnaie
(5) MD = 0,2Y – 20000i
(6) Mo = 8000

où Y le PIB, C la consommation des ménages, G la consommation publique, I les


investissements, i le taux d’intérêt, MD la demande de monnaie et Mo l’offre d monnaie.

1) Interpréter économiquement et brièvement toutes les équations de ce modèle.


2) Ecrire les équations IS et LM en indiquant leur signification.
3) Déterminer la valeur de Y et de i correspondant à l’équilibre sur les deux marchés.
4) Dans le cadre d’une politique de restriction monétaire, on décide de diminuer l’offre
de monnaie d’un montant égal à 1000.
a) Quel en est l’effet sur le PIB, le taux d’intérêt, la consommation et
l’investissement ?
b) Décrire les mécanismes économiques sous-jacents à ces variations.

Exercice 2
Soit une économie décrite par les relations suivantes :

Y+M=C+G+I+X
M = 0,3Y

1
C = 0,8(Y – T) + 600
I = 650 – 2000i
MD = 1000 + 0,2Y – 4000i

avec G, T, Mo et X exogènes. Prix et salaires sont rigides avec une situation de sous-emploi.

1) Déterminer le PIB et le taux d’intérêt d’équilibre pour G = 1000, T = 800, X = 1490,


Mo = 2000.
2) Le déficit extérieur étant jugé source d’endettement excessif, les autorités décident de
réduire les dépenses publiques d’un montant égal à 100 unités monétaires. Quels sont
les effets de cette décision sur le déficit extérieur, le PIB, le taux d’intérêt et
l’investissement ?
3) Cette décision n’ayant pas suffit à équilibrer la balance commerciale, les autorités
décident de recourir à l’instrument monétaire. Quelle est la variation de l’offre de
monnaie nécessaire pour parvenir à équilibrer la balance commerciale ?
4) Déterminer et commenter les effets de ces mesures monétaires et budgétaires sur
l’activité macro-économique (PIB, i, I, emploi).

Exercice 3
On considère une économie décrite par les relations suivantes :

(1) C = 625 + 0,65(Y – T)


(2) T = 0,25Y
(3) I = 18000 – 80000i
(4) MD = 9000 + 0,3Y – 90000i

On suppose que les prix et les salaires sont rigides et que cette économie fonctionne dans une
situation de sous-emploi. Les dépenses publiques effectuées par l’Etat s’élèvent à 15000,
enfin l’offre de monnaie est exogène et fixée initialement à 15000.
1) Interpréter les équations du modèle tout en indiquant les variables endogènes et
exogènes.
2) Dériver les relations d’équilibre des marchés des biens et services et de la monnaie.
En déduire les valeurs d’équilibre de cette économie.
3) Les autorités de cette économie estiment que la production de plein emploi s’élève à
60000 (YPE = 60000). Pour cela elles envisagent une série de politiques économique
en vue de réaliser le plein emploi.

2
a) Déduire l’effet d’une augmentation des dépenses publiques de 3500 sur cette
économie. Est-ce que le plein emploi est atteint ?
b) De combien faut-il augmenter la masse monétaire pour rétablir le plein emploi ?
Illustrer graphiquement votre réponse.

Exercice 4
Soit une économie décrite par les relations suivantes :

(1) C = C0 + c (Y – T)
(2) T = t Y
(3) I = I0 – bi
(4) MD = α + βY – γi

On suppose que les prix et les salaires son rigides et que cette économie fonctionne dans une
situation de sous-emploi. C désigne la consommation des ménages, Y le PIB, T les taxes, t le
taux d’imposition, I le volume d’investissement, i le taux d’intérêt, b la sensibilité de
l’investissement par rapport au taux d’intérêt, MD la demande de monnaie.

1) Interpréter les coefficients α, β et γ.


2) a) Déterminer les équations d’équilibre des marchés des biens et services et de la
monnaie sachant que : b = 50000 ; c = 0,65 ; t = 0,2 ; C0 = 750 ; G = 6250 ; I0 = 9000 ;
α = 6000 ; β = 0,3 ; γ = 75000 ; Mo = 7500.
b) En déduire les valeurs d’équilibre de cette économie, y compris toutes les variables
endogènes.
3) Le plein emploi au niveau de la production est estimé à 28000 (YPE = 28000). Pour
atteindre cette situation de plein emploi, les autorités disposent de plusieurs
instruments de politique économique.
a) Déterminer la variation des dépenses publiques nécessaire pour réaliser l’objectif
du plein emploi.
b) En déduire le multiplicateur ainsi que la variation du taux d’intérêt qui
suivra. Expliquer le phénomène économiquement.
4) Si le gouvernement utilise la masse monétaire au lieu des dépenses publiques, calculer
la variation de la monnaie compatible avec la réalisation du plein emploi. En déduire
l’effet sur le taux d’intérêt et l’investissement.
5) Comparer ces deux politiques et discuter de leurs effets.

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Exercice 5
Soit une économie donnée décrite par le modèle suivant :

Marché des biens et services


(1) Y = C + I + G
(2) C = C0 + c (Y – T), 0 < c < 1
(3) I = I0 – αi , α > 0
(4) T = constante
(5) G = G0

Marché de la monnaie
(6) Md = λY – βi ,λ>0;β≥0
o
(7) M = constante

et où on désigne par : C la consommation des ménages, I l’investissement privé, G les


dépenses publiques, Y le PIB, T les recettes fiscales directes, i le taux d’intérêt, Md la
demande de monnaie et Mo l’offre de monnaie.
C = 0,75; C0 = 2000; I0 = 3875; α = 17500; T= 2500; G0 = 3500; Mo = 4000; λ = 0,25; β =
17500. On suppose que les prix et les salaries sont rigides et que l’équilibre est un équilibre de
sous-emploi.

1) Qu’est-ce qu’un modèle macro-économique ? Quelle est son utilité ?


2) Interpréter les équations (1), (2), (3) et (6) du modèle.
3) Ecrire les relations d’équilibre simultané sur les deux marchés et tracer les courbes IS
et LM. Trouver les valeurs d’équilibre de Y et i.
4) Les autorités décident d’augmenter les dépenses publiques d’un montant égal à 1000.
Calculer le multiplicateur en supposant d’abord que ∆T = ∆M = 0 et ensuite ∆T = ∆G.
5) Supposant que l’Etat augmente l’offre de monnaie pour financer ses dépenses ∆M =
∆G = 1000. Calculer la valeur du multiplicateur et représenter l’effet de cette politique
sur le schéma IS-LM.

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Corrigé série 3

Exercice 1

1) Interprétation des équations


L’équation (1) traduit l’équilibre entre les ressources et les emplois sur le marché des biens et
des services dans une économie fermée.
L’équation (2) est une fonction de consommation keynésienne, avec c = 0.8 = Pmc, la
consommation autonome C0 = 1000. Le revenu global, approximé par le PIB, est la principale
variable explicative de la consommation des ménages.
Selon l’équation (3), l’investissement comporte une composante autonome (I0 = 3000) et
dépend négativement du taux d’intérêt. Ce qui suppose l’existence d’une relation
d’interdépendance entre le marché des biens et services et celui de la monnaie.
L’équation (4) indique que les dépenses publiques sont exogènes.
Selon l’équation (5), la demande de monnaie a deux composantes traduisant le motif de
transaction-précaution et le motif de spéculation.
L’équation (6) indique que l’offre de monnaie est exogène.

2) Equation (IS)
Signification : l’équation (IS) traduit l’équilibre sur le marché des biens et services.
Y=C+I+G
= 1000 + 0,8Y + 3000 – 10000i + 5000
Y – 0,8Y = 9000 – 10000i
0,2Y = 9000 – 10000i
Y(IS) = 45 000 – 50 000i
Equation (LM)
Signification : l’équation (LM) traduit l’équilibre sur le marché monétaire.
Mo = MD → 8000 = 0,2Y – 20000i
0,2Y = 8000 + 20000i
Y(LM) = 40 000 + 100 000i

3) Equilibre IS-LM
L’équilibre simultané sur les deux marchés donne :
YIS = YLM → 45 000 – 50 000i = 40 000 + 100 000i
150 000i = 5000 → i* = 3.33% ; Y* = 43 333,3

5
4) Politique monétaire restrictive : ∆Mo = - 1000

a) Effet sur les variables endogènes


• Sur le marché des biens et services : 0,2Y = 9 000 – 10 000i => 0.2 ∆Y = -10 000∆i (1)
• Sur le marché monétaire: Mo = 0,2Y – 20 000i => ∆Mo = 0.2∆Y – 20 000 ∆i = -1000 (2)
0,2∆Y = −10000∆i (૚) 

0,2∆Y − 20000∆i = −1000 (૛)
(1) - (2) donne 30 000 ∆i = 1000 => ∆i = 3.33% => i*’ = 6.66%
∆Y = -10 000 (0,0333)/0,2 => ∆Y = -1 666,65 => Y*’ = 41 666.6
C = 1000 + 0,8Y => ∆C = 0,8∆Y = 0,8×(-1 666,65) => ∆C = -1 333,32
I = 3000 – 10000i => ∆I = -10 000∆i = -10 000(0,3333) => ∆I = -333,33
b) Mécanismes économiques
La baisse de la masse monétaire entraîne une augmentation du taux d’intérêt et une
diminution du niveau du revenu.
Sur le marché des biens et services, l’augmentation du taux d’intérêt entraîne une diminution
de l’investissement et par suite une baisse de la production et de la consommation.
Sur le marché monétaire, l’augmentation du taux d’intérêt entraîne une diminution de la
demande de monnaie pour le motif de spéculation et la baisse de Y entraîne une demande de
monnaie pour le motif de transaction.

Exercice 2

1) Valeurs d’équilibre
• Equilibre sur le marché de biens et services : équation (IS)
Y=C+G+I+X–M
= 0,8(Y – T) + 600 + 1000 + 650 – 2000i + 1490 – 0,3Y
= 0,8(Y – 800) + 600 + 1000 + 650 – 2000i + 1490 – 0,3Y
= 0,8Y – 640 + 600 + 1000 + 650 – 2000i + 1490 – 0,3Y
Y – 0,8Y + 0,3Y = 3100 – 2000i
Y(1 – 0,8 + 0,3) = 3100 – 2000i
0,5Y = 3100 – 2000i
YIS = 6200 – 4000 i
• Equilibre sur le marché de la monnaie : équation (LM)
Mo = MD → 2000 = 1000 + 0,2Y – 4000i
0,2Y = 1000 + 4000i

6
Y(LM) = 5 000 + 20 000i
• Equilibre IS-LM
YIS = YLM → 6200 – 4000i = 5000 + 20000i
→ 24 000i = 1200
i* = 5% et Y* = 6 000

2) Politique budgétaire restrictive : ∆G = -100 ; ∆M =0


Le déficit extérieur = S = M – X = 0,3 Y* - X = 0,3 × 6000 – 1490 = 310
Sur le marché des biens et services :
0,5Y = 3100 – 2000i => 0,5∆Y = - 2 000∆i + ∆G (1)
Sur le marché monétaire :
0,2Y = 1000 + 4000i => 0,2∆Y = 4 000 ∆i (2)
0,5∆Y = −2000∆i + ∆G (૚)

0,2∆Y = 4000∆i (૛)
2×(1) + (2) : 1,2 ∆Y = 2∆G = -200 => ∆Y = -166.66 et Y*’’=5833,84
∆i = - 0,83% ; ∆I = - 2000i = 16,66
Le déficit extérieur = S’ = 0,3Y*’ – X = 0.3 * 5833,84 – 1490 = 260

3) L’objectif est d’annuler le déficit


0,5 ∆Y = −2000∆i (૚) 

0,2 ∆Y = 4000∆i + ΔM ୭ (૛)
S = 0,3Y – 1490 = 0 => Y*’’ = 4966.66
Soit ∆Y = 4966.66 – 5833.34 = -866.67
A partir de (1) : ∆i = 0,5∆Y/-2000 = 0,5(-866,67)/-2000 => ∆i = 21,66%
A partir de (2) : ∆Mo = 0,2 ∆Y - 4000 ∆i = 0,2(-866,67) – 4000(0,2166) => ∆Mo = -1039,73
∆I = -2000∆i = -2000(0,2166) => ∆I = -433,2
L’équilibre de la balance commerciale (importations = exportations) se réalise suite à la baisse
de G (dépenses publiques ∆G = -100) et de M (masse monétaire ∆M = -1039,73).
4) La baisse des dépenses publiques fait baisser la demande et par la suite la production Y. Le
taux d’intérêt augmente légèrement ce qui fait baisser l’investissement. L’emploi diminue.
La baisse de l’offre de monnaie fait augmenter le taux d’intérêt et par la suite elle fait
diminuer l’investissement et la production. L’emploi diminue.

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Exercice 3

1) Interprétation des équations


L’équation (1) est une fonction de consommation keynésienne, avec c = 0.65 = Pmc, la
consommation autonome C0 = 1000. Le revenu disponible est la principale variable
explicative de la consommation des ménages.
L’équation (2) indique que les taxes sont fonction du revenu selon un taux d’imposition égal à
0,25.
Selon l’équation (3), l’investissement comporte une composante autonome (I0 = 3000) et
dépend négativement du taux d’intérêt. Ce qui suppose l’existence d’une relation
d’interdépendance entre le marché des biens et services et celui de la monnaie.
Selon l’équation (4), la demande de monnaie a deux composantes traduisant le motif de
transaction-précaution et le motif de spéculation.
Variables endogènes : C, Y, T, I, i, MD.
Variables exogènes : C0, I0, t, MD0.

2) Relations d’équilibre
• Equilibre sur le marché des biens et services : équation (IS)
Y=C+I+G
= 625 + 0,65(Y – 0,25Y) + 18 000 – 80 000i + 15 000
= 625 + 0,65Y – 0,1625Y + 18 000 – 80 000i + 15 000
Y – 0,65Y + 0,1625Y = 33625 – 80 000i
Y(1 – 0,65 + 0,1625) = 33625 – 80 000i
0,5125Y = 33625 – 80 000i
Y(IS) = 65 609,75 – 156 097,56i

• Equilibre sur le marché de la monnaie : équation (LM)


Mo = MD → 15 000 = 9000 + 0,3Y – 90 000i
0,3Y = 6 000 + 90 000i
Y(LM) = 20 000 + 300 000i

• Equilibre IS-LM
YIS = YLM → 65 609,75 – 156 097,56i = 20 000 + 300 000i
456 097,5i = 45 609,75
i* = 10% et Y* = 50 000

3) YPE = 60 000

8
a) Politique monétaire expansive : ∆G = 3500

0,5125Y = 33625 – 80 000i 0,5125∆Y = − 80 000∆i + ∆G (૚)


ቊ → ቊ
0,3Y = 6 000 + 90 000i 0,3∆Y = 90 000∆i (૛)
0,5125∆Y = − 80 000∆i + 3500 (૚)

∆Y = 300 000∆i (૛)
En remplaçant (2) dans (1) : 0,5125(300 000∆i ) = − 80 000∆i + 3500
153 750∆i = − 80 000∆i + 3500 → 233 750∆i = 3500
∆i = 1,5% → i*’ = 11,5%
(2): ∆Y = 300 000∆i → ∆Y = 4500 → Y*’ = 54 500
Y*’ < YPE → Le plein emploi n’est pas atteint.

b) Politique monétaire expansive : ∆M > 0


0,5125 ∆Y = −80 000∆i (૚) 

0,3 ∆Y = 90 000∆i + ΔM ୭ (૛)
Soit ∆Y = 60 000 – 54 500 = 5500
A partir de (1) : ∆i = 0,5125 ∆Y/-80 000 = 0,5125(5500)/-80 000 => ∆i = -3,52%
A partir de (2) : ∆Mo = 0,3∆Y – 90 000∆i = 0,3(5500) – 90 000(-0,0352) => ∆Mo = 4818

Représentation graphique

i LM

LM’

11,5%
10%
7,98%

IS’
IS
Y
50000 54500 60000

Exercice 4

1) Interprétation des coefficients


Md la demande de monnaie = MT (Y) = βY la demande de monnaie pour un motif de
transaction + MS (i) = α – γ i la demande de monnaie pour un motif de spéculation.

9
• MT (Y) est d’autant plus importante que le niveau de l’activité économique est élevé.
Le coefficient β peut être interprété comme un indicateur de l’élasticité (sensibilité) de
la demande de monnaie par rapport au revenu.
• MS (i) : cette demande est fonction décroissante du taux d’intérêt. Plus les taux
d’intérêts sont élevés, plus les agents économiques vont se débarrasser de leurs
encaisses pour acheter les titres puisqu’ils anticipent une hausse des cours des titres.
Le coefficient γ est interprété comme un indicateur de l’élasticité de la demande de
monnaie par rapport au taux d’intérêt.

2) a) Equations d’équilibre
• Equilibre sur le marché des biens et services : équation (IS)
Y=C+I+G
= 750 + 0,65 (Y – 0,2Y) + 9000 – 50 000i + 6250
= 0,65Y – 0,13Y + 16 000 – 50 000i
Y(1 – 0,65 + 0,13) = 16 000 – 50 000i
0,48Y = 16 000 – 50 000i
YIS = 33 333,33 – 104 166,67i

• Equilibre sur le marché de la monnaie : équation (LM)


Mo = Md => 7500 = 6000 + 0,3 Y – 75 000i
0,3Y = 1500 + 75 000i
YLM = 5000 + 250 000i

b) Valeurs d’équilibre
Equilibre IS-LM
33 333,33 – 104 166,67i = 5000 + 250 000i
354 166,67i = 28 333,33 → i* = 8% et Y* = 25 000
• T* = 0,2Y* = (0,2)(25000) = 5000
• C* = 750 + 0,65 (Y* – T*) = 750 + 0,65 (25000 – 5000) = 13750
• I* = 9000 – 50 000i* = 9000 – 50 000(0,08)= 5000
• M* = 6000 + 0,3Y – 75000i = 6000 + 0,3(25000) – 75000(0,08) = 7500

3) YPE= 28 000

a) Variation ∆G

10
0,48ΔY = − 50 000Δi + ΔG 0,48ΔY = − 50 000Δi + ΔG (૚)
൜ ൝ ଴,ଷ୼ଢ଼ 
0,3 ΔY = 75 000Δi Δi = (૛)

଻ହ ଴଴଴

En remplaçant (2) dans (1) : 0,48ΔY = - 0,2ΔY + ΔG → 0,68 ΔY = ΔG


∆Y = 1/0,68 ∆G = 1,47 ∆G
YPE = 28 000 => ∆Y = 28 000 – 25 000 = 3000 => ∆G = 0,68×3000 = 2040

b) Multiplicateur keynésien

k = 1,47 = (૚ି‫܋‬ା‫઻)ܜ܋‬ା‫઺܊‬
଴,ଷ୼ଢ଼ (଴,ଷ)(ଷ଴଴଴)
=> Δi = = → ∆i = 1,2% ; ∆I = -6000 ∆i = -72
଻ହ ଴଴଴ ଻ହ଴଴଴

L’augmentation des dépenses publiques a été réalisée par une émission des titres par l’Etat.
Pour attirer et encourager le public à acquérir les titres, l’Etat peut intervenir en augmentant le
taux d’intérêt de 1,2%, l’investissement diminue en conséquence de 72.

4) Politique monétaire
∆M > 0 , ∆G =0
଴,ସ଼୼ଢ଼
0,48ΔY = − 50 000Δi  Δi = (૚)
൜ ୭ ൝ ିହ଴଴଴଴
ΔM = 0,3 ΔY – 75 000Δi ΔM ୭ = 0,3 ΔY – 75 000Δi (૛)

On remplace l’équation (1) dans la deuxième, on trouve :


0,48ΔY
ΔM ୭ = 0,3 ΔY – 75 000 ൬ ൰ = 1,02 ΔY = 1,02(3000)
−50000
଴,ସ଼(ଷ଴଴଴)
∆Mo = 3060 => ∆i = = - 2.88 % et ∆I = 50 000 ∆i =1440.
ିହ଴଴଴଴

5) Pour la politique budgétaire : YPE = 28 000 => ∆Y = 3000 => ∆G = 2040


Les deux politiques permettent d’atteindre le plein emploi. Mais elles différent quand à leurs
effets sur l’activité économique.
• La politique budgétaire est suivie d’une augmentation du taux d’intérêt, ce qui a
entraîné une diminution de l’investissement. Cette diminution peut avoir des effets
négatifs sur la production et l’emploi.
• La politique monétaire est accompagnée par une baisse du taux de l’intérêt et donc une
augmentation de l’investissement et éventuellement une amélioration du revenu
national et de l’emploi.

11
Exercice 5

1) Définition : Un modèle macroéconomique est une représentation simplifiée de la réalité


qui met l’accent sur les aspects fondamentaux d’un phénomène économique d’ordre global. Il
se compose généralement d’une série d’équations décrivant des identités comptables, des
relations de comportement, des relations technologiques et des relations de cohérence.

Utilité : Un modèle macroéconomique est généralement utilisé pour élaborer des politiques
économiques afin d’atteindre des objectifs fixés d’avance par les autorités du pays tels que
l’augmentation de l’emploi, la baisse du taux d’inflation, et l’accélération de la croissance ou
l’amélioration de la position externe du pays. Les économistes l’utilisent aussi dans leurs
travaux de prévisions conjoncturelles et de planification.

2) Interprétation des équations


L’équation (1) décrit l’équilibre du marché des biens et services dans une économie ouverte.
L’équation (2) représente la fonction de consommation keynésienne, c étant la propension
marginale à consommer, (Y-T) est le revenu disponible et C0 est la consommation
incompressible ou autonome.
L’équation (3) indique que l’investissement est une fonction décroissante du taux d’intérêt,
avec une composante autonome I0. Le coefficient α mesure la sensibilité de l’investissement
par rapport au taux d’intérêt.
Selon l’équation (6), la fonction de demande de monnaie est croissante de revenu (motif de
transaction et de précaution) et décroissante du taux d’intérêt (motif de spéculation).

3) Equilibre IS-LM
• Equilibre sur le marché des biens et services : équation (IS)
Y=C+I+G
= C0 + c(Y – T) + I0 – αi + G0
= 2000 + 0,75 (Y – 2500) + 3875 – 17500i + 3500
Y – 0,75Y = 2000 – 1875 + 3875 + 3500 – 17500i
0,25Y = 7500 – 17500i
YIS = 30 000 – 70 000i

• Equilibre sur le marché de la monnaie : équation (LM)


Mo = Md => 4000 = 0,25Y – 17500i
0,25Y = 4000 + 17500i
YLM = 16000 + 70 000i

12
• Equilibre simultané
Y(IS) = Y(LM) => 30 000 – 70 000i = 16000 + 70 000i => 140 000i = 14000
i* = 10% et Y* = 23 000

i
LM

10%

IS

Y
23000 30000

Equilibre IS-LM

4) Politique budgétaire
• ∆T = ∆M = 0 ; ∆G = 1000

0,25 ΔY = − 17 500 Δi + ΔG 0,25 ΔY = − 17 500 Δi + ΔG (૚)


൜ → ቊ ଴,ଶହ ୼ଢ଼ 
0,25 ΔY = 17 500 Δi Δi = (૛)
ଵ଻ ହ଴଴

En remplaçant (2) dans (1) : 0,25∆Y = -0,25 ∆Y + ∆G => 0,5 ∆Y = ∆G


∆Y = 2 ∆G => Multiplicateur = 2 => ∆Y = 2000

• ∆T = ∆G ; ∆M =0
0,25 ΔY = 0,25 ΔG − 17 500 Δi (૚)
൜0,25 ΔY = 0,75 (−ΔT) – 17 500Δi + ΔG → ቊ ଴,ଶହ ୼ଢ଼ 
0,25 ΔY = 17 500 Δi Δi = (૛)
ଵ଻ ହ଴଴

car ∆T = ∆G
଴,ଶହ ୼ଢ଼
=> 0,25 ΔY = 0,25 ΔG − 17 500 ( ଵ଻ ହ଴଴ ) => 0,5∆Y = 0,25∆G

=> ∆Y = ½ ∆G => Multiplicateur = 1/2 => ∆Y = 500

5) Politique mixte
∆M = ∆G = 1000, ∆ T =0

13
0,25 ΔY = − 17 500 Δi + ΔG 0,25 ΔY = − 17 500 Δi + ΔG 
൜ → ቊ
ΔM = 0,25 ΔY – 17 500 Δi Δi = (0,25 ΔY – ΔG)/ 17500
(଴,ଶହ ୼ଢ଼ –୼ୋ)
0,25 ΔY = − 17 500 ଵ଻ହ଴଴
+ ΔG → 0,5 ΔY = −2 ΔG

=> ∆Y = 4 ∆G => Multiplicateur = 4 => ∆Y = 4000 => ∆i = 0

LM
LM’

10%

IS’
IS
Y
23000 27000

Politique mixte

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