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MACRO FAC 3 : LES COMPOSANTES DE LA DEMANDE

A/ LA FONCTION DE CONSOMMATION
consommation = qté d’un B qui, par usure ou destruction, permet de satisfaire directement les
besoins des agents intéressés sans concourir à l’augmentation de la P°

CF = satisfaction directe des besoins individuels ou collectifs


CI = C non productive = B d’équipements et S marchands consommés dans le processus de P°

au sens de la comptabilité nationale :


CF = conso des M + conso des APU

mais évaluation du nv de conso des M pose 2 pbm :


- conso de B publics = les agents ne paient qu’une infime partie du coût de P
- conso de BS non marchands et notamment l’auto-consommation

les lois d’Engel


relation entre R et structure de consommation :
- la part des dépenses consacrées à l’alimentation décroît à mesure que le niveau de revenu
augmente
- la part des dépenses consacrées aux vêtements, logements, combustibles et éclairages est
relativement stable par rapport au revenu
- la part des dépenses de loisir, culture et santé croît avec le revenu

élasticité-revenu de la C°
classification des biens en fonction de l’élasticité-revenu de leur consommation :
- biens normaux >0
- biens inférieurs <0
- biens supérieurs=de luxe >1

Keynes :
PMC = C/Y = part du revenu consacré à la consommation par un ménage en moyenne
PmC = δC/δY = accroissement de la consommation suite à une variation infinitésimale du revenu
loi psycho fondamentale = « en moyenne et la plupart du temps, les individus tendent à accroître
leur consommation à mesure que leur revenu croît mais non d’une quantité aussi grande que
l’accroissement du revenu »
fonction de consommation :
C = c.Y + Co
Co = conso incompressible = conso effectuée même lorsque le R est nul, conso de subsistance
c = PmC → positive (>0) donc fx de C° croissante du revenu
→ inférieure à 1 (<1) donc on ne consomme pas tout le surplus de revenu
courbe C=Y et C=Co+c.Y :
- fx de C° croissante du revenu
- point d’intersection E : (C1,Y1)
- pr Y < Y1, C>Y = épargne négative = l’individu dés-épargne (vend ses actifs) ou emprunte
(s’endette auprès des autres agents) pr financer sa conso
donc C/Y = PMC >1
- pr Y=Y1, C=Y = épargne nulle = l’individu consomme l’intégralité de son revenu = pt de rupture
donc C/Y = PMC = 1
- pr Y > Y1, C<Y = épargne positive = l’individu épargne
donc C/Y = PMC <1
on remarque que la PMC est décroissante du revenu
fonction d’épargne
à partir de la fonction de consommation, on obtient in fine :
S = Y(1-c) – Co = s.Y – Co
- courbe croissante du revenu
- ordonnée à l’origine négative : lorsque le R est nul, l’individu dés-épargne/s’endette pour financer
sa consommation autonome
- intersection axe abscisses = seuil de rupture = épargne nulle = intégralité du revenu est consommé
= lorsque le revenu est égal à Co/s

conceptions de l’épargne : Cl / K
- classiques :
l’avenir est certain et les risques sont probabilisables donc poss de faire des CIT
S = conso différée dans le temps
arbitrage C/S en fx du ti réel et du degré de préférence pr le présent

- Keynes :
avenir incertain, forte incertitude
loi psychologique fondamentale régit les comportements de consommation
la C est déterminée au préalable et S est un résidu
arbitrage C/S en fx du R courant et, dans un second temps, arbitrage S th/S placée en fx du ti

validité empirique de la fx de consommation Keynésienne


- analyse LT : Kuznets sur série chronologique montre que PMC stable autour de 0,86 et proche de
la PmC
- analyse CT : absence de proportionnalité et relation instable entre C et Y

REFORMULATIONS DE LA FX DE C° KEYNÉSIENNE
théorie du revenu relatif de Dusenberry
1) effet de démonstration = la consommation dépend du revenu courant et du revenu du groupe
social de référence
⇒ donc fx de conso : C = c.Y + b(Y – Y)
b = sensibilité de la consommation d’un individu à l’égard du revenu du groupe social de réf
c = PmC
b>c
- soit Y < Y ⇒ C > c.Y ⇒ l’individu consomme plus que ce qu’il aurait consommé en tenant compte
uniquement de sa PmC
- soit Y > Y ⇒ C < c.Y ⇒ l’individu consomme moins que ce qu’il aurait consommé en tenant
compte uniquement de sa PmC
2) effet cliquet = la consommation dépend du revenu courant et du plus plus haut revenu obtenu
dans le passé
⇒ donc fx de conso : C = c.Y + b.Ymax
- CT : en cas de hausse du R, adaptation immédiate de la C°, mais en cas de baisse du R, maintien
de la C° constante donc variations à CT (décroissance PMC en récession, croissance PMC en
reprise) ⇒ PMC instable à CT
- LT : effet cliquet disparaît donc PMC stable
effet mémoire de Brown :
il existerait un retard du à l’inertie dans le comportement de consommation
effet mémoire = la conso dépend du revenu courant mais aussi du niveau de consommation de la
période précédente
⇒ fx de conso à CT : Ct = c.Yt + Co + bCt-1
C 0 +c .Y
⇒ fx de conso à LT : C=
(1−b)
PmC CT = c
PmC LT = c/(1-b)
donc PmC CT > PmC LT

théorie du revenu permanent de Friedman


introduction de fondements micro dans l’analyse macro
remettre en cause la pertinence des PB de relance : PB qui vise à accroître le Rd à CT n’auront
aucun effet car considéré comme modif transitoire du revenu et ne donnera pas lieu à une hausse de
la consommation
- la consommation est une fonction du revenu permanent = flux de revenus anticipés du L et de
la richesses accumulée
- les ménages consomment une part constante de leur Yp à chq période : C = α.Yp
- CT : PMC instable car dépend des anticipations des agents sur le caractère transitoire ou stable des
variations de leur R
- LT : si les variations du R deviennent régulières, elles ne sont plus considérées comme transitoires
et vont donner lieu à une variation du R perm et donc de la consommation
- horizon temporel infini

théorie du cycle de vie de Modigliani


différence avec Friedman : horizon temporel fini (connaît la date de la mort)
affectation intertemporelle du R de façon à lisser la consommation
comportements de C/S déterminés par l’âge
la consommation dépend du revenu courant mais aussi de la richesse réelle (le patrimoine)
3 périodes :
- jeunesse : S<0, C>R, A<0
- activité : S>0, C<R, A>0
- retraite : S<0, C>R, A=0
courbe revenu = cloche
courbe patrimoine = sinusoïde
courbe consommation = droite (lissée)
- CT : richesse exogène donc variation de R a peu d’impact sur la richesse accumulée ⇒ on retrouve
la fx de consommation affine keynésienne et la PMC est bien décroissante de R
- LT : le patrimoine est intégralement consommé, donc toute augmentation du R est intégralement
consommée ⇒ on retrouve la fx de consommation linéaire de Friedman et la PMC = 1
correction du TD à retenir :
donnez PMC, PMS, PmC, PmS, comment évoluent ces grandeurs avec Y ?
- définitions + formules
déf PM_ = part du revenu consacrée à ___ par les ménages en moyenne = V / Y
déf Pm_ = mesure l’accroissement de la __ résultant d’un accroissement infinitésimal du
revenu des ménages = dérivée partielle de V par rapport à Y
- vérifions que PmC+PmS = 1 et que PMC+PMS=1
- impact d’une hausse de Y :
diminution PMC
augmentation PMS
PmC et PmS constants
NB importante : PMC et PMS tendent vers PmC et PmS lorsque Y augmente = Co joue
un rôle de moins en moins important à mesure que la société s’enrichit
- interprétations graphique de PMC et PmC :
C = PMC*Y
donc PMC = pente de la droite qui relie l’origine du repère au point considéré

PmC = pente de la tangente à la courbe de la fx de C° au point considéré


or ici, la fx de C° est une droite affine, donc sa pente, la PmC, est constante (c’est la pente de la
droite)

comment évolue l’écart entre le revenu national et le montant de la consommation globale qd la


société s’enrichit ?
- l’écart entre le revenu national et le montant de la consommation globale C’EST LE MONTANT
DE L’ÉPARGNE
- à mesure que la société s’enrichit, donc que le revenu national Y augmente, le montant de
l’épargne augmente (on peut déterminer le seuil de rupture)
- on peut également déterminer la PMS = la part de l’épargne nationale dans le revenu national : on
constate qu’elle est croissante du revenu national et, à mesure que la société s’enrichit, elle tend
vers une valeur constante qui correspond à la PmS

si les ménages décident d’augmenter leur épargne de précaution, 2 situations possibles :


- pr chaque niveau de revenu, ils décident d’épargner un montant supérieur se traduisant par une
augmentation de la PMS. Il en résulte graphiquement une translation de la fonction d’S
- pr chaque niveau de revenu, ils décident d’épargner une proportion supérieure de leur revenu se
traduisant par une augmentation de la PmS. Il en résulte graphiquement une modification de la
pente de la fonction d’S, elle est plus marquée, néanmoins le montant de la consommation
incompressible reste inchangé

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