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MACRO FAC 2

les 2 piliers de l’économie classique :


1/ l’économie d’échange :
rôle central des marchés = lieux de rencontre entre O et D
équilibre des marchés par libre ajustement de l’O et de la D par le système des prix
rôle très limité de l’État
conditions de la CPP : AHLLI = atomicité des agents, homogénéité des BS, libre circulation
des fdp, libre entrée et sortie des marchés, info parfaite
2/ les économies réelles
monnaie n’est que l’intermédiaire des échanges
les agents ne sont pas victimes d’illusion monétaire, ils raisonnent en termes réels

grandes théories de l’économie classique :


loi débouchés Say
l’offre crée sa propre demande
- chq détenteur de R dépense intégralement ce qu’il gagne, la finalité de la production est d’acquérir
d’autres biens
- monnaie = voile des échanges, pas désirée pour elle-même
- pas de crises de surproduction, tout déséquilibre only temporaire (ajustement des prix)

TQM Fisher
origine : controverse Bodin / Malestroit sur les causes de la hausse des prix en Europe
- Malestroit : qté de métal précieux contenu dans les pièces moins importantes, tandis que le prix en
métal précieux des B est resté le même, donc il faut nécessairement plus de pièces pour acquérir un
bien
- Bodin : la hausse des prix est liée à l’augmentation de la qté de métal précieux issu du Nv Monde
⇒ la cause c’est l’augmentation de la monnaie en circulation
- Fisher :
TQM = l’abondance de la monnaie en circulation, pour un volume donné de B, provoque sa
dépréciation
il définit l’identité comptable : MV=PT
M = masse monétaire
P = NGP
V = vitesse de circulation de la monnie = nb de paiement qu’effectue une monnaie durant
une période donnée(+ la monnaie circule vite, +on peut effectuer de transactions)
T = volume des transactions

la vitesse de circulation dépend de 2 facteurs :


- habitudes de paiement (influencées par les tech de paiement)
- ti = coût de détention des encaisses non rémunérées
On suppose :
- V constant car elle dépend de facteurs institutionnels
- production constante car correspond au plein-emploi et ne varie pas sur le CT
dès lors, toute variation de la masse monétaire en circulation va provoquer un changement
proportionnel du NGP

école de Cambridge :
équation de Cambridge : Md = k. P.Yo
école de Cambridge : un agent désire une qté de monnaie proportionnelle à on revenu, ainsi,
Md est proportionnelle au revenu nominal (P.Y) et le facteur de proportionnalité est l’inverse de la
vitesse de circulation de la monnaie
équilibre général dans le modèle classique
L’équilibre général désigne un équilibre simultané sur les 4 marchés concurrentiels et
indépendants :
- mdL
- mdBS
- md titres
- md monnaie
sur chaque marché, l’équilibre est atteint par ajustement des prix

équilibre général : loi de Walras


éco constituée de n marchés
si les n-1 premiers marchés sont à l’équilibre, alors le dernier marché sera nécessairement à
l’équilibre

1/ le mdL
permet de déterminer le niveau d’emploi + le niveau d’activité
O de L des ménages
D de L des E
équilibre via taux de salaire réel = w/p
ménages non victimes d’illusion monétaire (confondre l’augmentation des encaisses monétaires et
l’augmentation du PA)

offre de travail :
déterminée par l’arbitrage L/Lo
critère de décision : w/p
ES = qd le salaire réel augmente, le coût d’opportunité du loisir augmente
⇒ offre de travail croissante du salaire réel
ER = qd le salaire réel augmente, on consacre plus de temps au loisir

demande de travail :
déterminée par les conditions de production = manière dont sont combinés les inputs pour obtenir
un nv d’output donné
Y = F(K,L)
- demande de travail d’une E déterminée à partir de la fonction de profit de l’E
- à CT, on considère le stock de K fixe soit K
- Y(.) est croissante mais concave, autrement dit Pm(L)>0 et décroissante = la production augmente
tjrs mais de moins en moins vite (loi des rendements décroissants)

rendement = rapport qui mesure la variation des qtés produites (output) sur la variation des qtés de
fdp
rendement factoriel = rapport qui relie la production à une combinaison de fdp dont un est fixe
en général rendements factoriels décroissants
rendements d’échelle = rapport qui relie la production à une combinaison de facteurs, tous les
facteurs variant simultanément
constants = proportionnels
croissants = + que proportionnels
décroissants = - que proportionnels = déséconomies d’échelle
comparaison entre F(aK,aL) et a.F(K,L)
PmL = supplément de production induit par l’augmentation d’une unité de la qté de L

équilibre du producteur :
max {profit} = max {P.F(K, L) – wL – r K }
CPO
- profit maximal quand PmL = w/p
- la fonction de demande inverse du travail a les mêmes propriétés que la fonction de production :
décroissante du w/p

équilibre sur le mdL :


en abscisses : niveau de l’emploi
en ordonnées : taux de salaire réel
courbes de demande inverse de travail (car prix en fx de la D de L)
courbe d’offre inverse de travail (car prix en fx de l’O de L)
point d’intersection entre les courbes détermine le taux de salaire à l’équilibre et N à l’équilibre
dans le mdL classique, on parle d’équilibre plein-emploi = tous les Leurs prêts à accepter le
salaire réel w/p* vont effectivement trouver un emploi, dès lors tout chômage est
nécessairement volontaire
en cas de déséquilibre sur le mdL, la flexibilité du salaire réel va permettre un retour immédiat vers
l’équilibre

chômage involontaire
approche classique : seuls sont au chômage ceux qui ne veulent pas travailler pr le salaire
d’équilibre
mais, en réalité, dès qu’il y a des rigidités sur le mdL qui empêchent la flexibilité du salaire réel, il
peut y avoir du chômage involontaire
ex : SMIC

2/ le md BS
OG de BS = production globale de BS
le marché de l’emploi détermine à la fois :
- le nv d’emploi optimal sur le marché de l’emploi
- le nv de production optimal soit l’OG optimale sur le marché des BS
la production génère des revenus qui sont soit consommés soit épargnés : Yo = C + S

DG de BS = somme des B de conso et des BI : Yd = C + I

loi des débouchés : égalité entre OG et DG


Yo = Yd soit C + S = C+ I soit I = S
dans la vision classique, le niveau d’épargne des ménages détermine le niveau d’I, toute
l’épargne est investie

3/ le md titres
marché autonome dans l’ana classique car n’a pas besoin des autres marchés pr être à l’équilibre
le md titres détermine la structure de la production (répartition entre C et S)
permet de mettre en relation :
- les épargnants qui apportent les fonds = offreurs de S = demandeurs de titres
- les acteurs en recherche de financement = demandeurs de S = offreurs de titres
2 types de demandeurs de S :
- les E qui ont besoin de fonds pour financer leurs projets d’I
- l’État qui a recours à l’S des ménages et aux investisseurs institutionnels pour financer son déficit
budgétaire

le mdK est équilibré par le ti réel (i/p)

offre d’épargne (ménages)


arbitrage intertemporel entre C immédiate et C future = entre C et S
- vision classique : arbitrage C/S en fx du ti réel qui correspond au prix de la renonciation à une
conso présente (préférence pr le présent)
- monnaie jamais désirée par elle-même = seul but de l’S est d’accroître la conso future
- si taux de préférence pr le présent est élevé alors il faudra un ti sur le mdK élevé pour inciter à
épargner ⇒ fx d’S croissante du ti réel
- absence de thésaurisation = pas d’épargne oisive (=non productive=non rémunérée)

demande d’I (E + état)


la D d’I des E dépend du ti :
si ti de l’éco augmente, alors coût de l’I augmente, alors les projets d’I les moins rentables
ne se réaliseront pas
les E comparent le coût de l’I aux bénéfices futurs attendus
la D d’I est décroissante du ti

la D d’I de l’état est considérée indépendante du ti car il n’a pas les mêmes contraintes financières
(offre des garanties régaliennes)

équilibre sur le md titres


D décroissante du ti
O croissante du ti
la flexibilité du ti = condition d’équ sur le md titres
l’équilibre sur le md titres donne : S* et I*
i en fx de S et I

à CT : rôle du mdK = informer sur la répartition du revenu entre S et C


si on connaît Y et S alors on obtient C
à LT : l’accumulation de K grâce à l’S accumulée des ménages permet d’augmenter le nv d’I

3/ le md monnaie
le md monnaie détermine le NGP
les grandeurs réelles de l’éco sont déterminées sur :
mdL = détermine L*=N* qui détermine Y*
md titres = détermine I*, S*, ti* qui détermine C*

le md monnaie permet seulement de fixer les grandeurs nominales à travers la fixation du NGP : la
monnaie a un effet neutre le nv des variables réelles

O et D de monnaie
l’offre de monnaie est exogène et contrôlée par les autorités monétaires (BC)
monnaie uniquement demandée pr motif de transaction
équation de Cambridge : Md = k. P.Yo
école de Cambridge : un agent désire une qté de monnaie proportionnelle à on revenu, ainsi,
Md est proportionnelle au revenu nominal (P.Y) et le facteur de proportionnalité est l’inverse de la
vitesse de circulation de la monnaie
la demande de monnaie est croissante du nv de l’activité

équilibre sur le marché de la monnaie


Mo (fixe) = Md = k.P.Yo
donc le prix d’équilibre est : P = Mo / (k.Yo)
une fois le prix d’équilibre connu, on peut déterminer la valeur nominale des grandeurs éco
donc à un nv de production Yo, correspond un niveau de prix qui permet d’égaliser O et D de
monnaie

effet d’encaisse réelle = effet Pigou


l’augmentation de l’O de monnaie induit l’augmentation du rapport Mo/P= augmentation du nv des
encaisses réelles, lorsque le NGP est inchangé
donc les agents augmentent leur D de BS
mais en situation de plein emploi Yo est fixe, ce qui entraîne hausse des prix sur le mdBS
ainsi Mo/P diminue jsq retrouver sa valeur d’origine
l’équilibre sur le md monnaie entraîne simultanément l’équ entre OG et DG c’est-à-dire l’équilibre
sur le mdBS
la DG dépend de manière inverse du NGP = si NGP augmente alors DG baisse (et inversement)
(l’O est fixe, elle est égale à l’O du plein-emploi des fdp)

équilibre général dans le modèle classique


- le mdL détermine l’équilibre sur le mdBS (Y*)
- le NGP n’intervient aps dans la détermination des valeurs d’équilibre de la sphère réelle
- le md titres est autonome et n’a aucun effet sur Y*
⇒ dans l’analyse classique, tout découle du mdL
les effets de la régulation dans le modèle classique
rôle de l’État
minimal, doit uniquement :
- garantir les conditions de la CPP
- pallier les défaillances de marché : production de biens publics + gestion des externalités (impacts négatifs
lié à une act mais qui ne donnent pas lieu à des transactions monétaires)
rien ne doit entraver la libre flexibilité du prix sur tous les marchés :
- flex du taux de salaire réel condition de l’équ de PE
- flex du ti réel condition de l’équ sur le mdfp
régulation macro
réglementation du mdL

traitement du chômage : salaire flexible


cas d’un salaire flexible sur le mdL
ex : choc d’O positif sur le mdL
au début : existence d’un chô involontaire potentiel
ensuite : baisse du salaire réel pour revenir à l’équilibre :
la baisse du salaire va décourager des Leurs qui vont donc se retirer du mdL = baisse de l’O
la baisse du salaire va encourager l’embauche car moins chère = hausse de la D
à l’équilibre : L* est plus haut et w/p* est plus bas, plus de chômage

traitement du chômage : salaire réglementé (intervention d’État type SMIC)


salaire minimum = salaire plancher
persistance d’un chômage involontaire
classiques : réglementation publique est contre-productive

PM de relance
tout accroissement de la MM n’a aucun effet sur les grandeurs réelles

- md monnaie :
pour un nv d’activité inchangé, une PM de relance se traduit par une augmentation de la monnaie en
circulation = augmentation de la valeur des transactions via l’augmentation des prix = augmentation de la D
de monnaie = nouvel équilibre sur le marché
- mdL :
PM expansionniste = pas d’effet sur le mdL
la hausse des liés à la PM de relance entraîne baisse du salaire réel : déséquilibre temporaire sur le
mdL car D excédentaire ⇒ rétablissement de l’équilibre par augmentation du salaire nominal

PM de relance sont sans effet sur le niveau d’activité et d’emploi à l’équilibre


impacte only le NGP : les grandeurs nominales s’ajustent mais pas les grandeurs réelles
same sur le md titres : hausse des prix ⇒ augmentation D monnaie ⇒ diminution O d’S ⇒ augmentation ti
nominal

PB de relance
toute politique qui consiste à augmenter les dépenses de l’État est sans effet sur le nv d’act et le N
et ce qq soit le mode de fi de la PB :
- par l’impôt ⇒ baisse du Rd des ménages
- par endettement en créant des titres ⇒ effet d’éviction de l’I privé (les titres publics vont se substituer aux
titres privés)
- par création monétaire ⇒ hausse des prix, éviction de la C°

md titres :
1er effet = baisse de la C
2e effet = baisse de l’I privé

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