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Support des Cours de Macroéconomie

Professeur :
Sid ahmed ould koumleily
26 17 56 43
INTRODUCTION

L’objet de la macroéconomie est la compréhension de l’activité économique dans son


ensemble à traves une représentation simplifiée de la réalité en recourant à la modélisation,
en fixant en cadre de l’analyse, les fondements des comportements des variables, et les
approches quelque soit classique, néoclassique ou keynésienne. Elle permet de répondre
aux questions :

1- Quelle est le niveau de PIB et de la croissance


2- Quelle est le niveau d’équilibre intérieur et extérieur
3- Quelles sont les causes des fluctuations économiques
4- Pourquoi le chômage ou l’inflation augmente
5- Les politiques économiques conjoncturelles ou structurelles sont elles efficaces
pour résoudre les problèmes

Pour répondre à ces interrogations nous allons étudier :

Partie 1) : les fonctions de comportement et les marchés :

1-Le comportement de consommation

-l’hypothèse du revenu courant : la fonction de consommation keynésienne


-la théorie de choix inter temporel de FICHER
-hypothèse de cycle de vie de MODIGILIANO
-hypothèse du revenu permanent de FRUDMIN

2-Le comportement d’investissement

-La théorie keynésienne de la demande d’investissement

-Le model néoclassique d’investissement

3-Le marché de la monnaie : l’équilibre sur le marché de la monnaie

- l’offre et la demande de la monnaie

- l’équilibre sur le marché de la monnaie

4-Le marché du travail : l’équilibre sur le marché du travail

-l’approche classique du marché du travail

-l’approche keynésienne du marché du travail


Partie 2) : les modèles macroéconomiques

1-Le modèle de plein emploi : le modèle classique

-les hypothèses et l’équilibre macroéconomique

- le déplacement de l’équilibre et la politique économique

(Politique budgétaire, politique fiscale, politique monétaire)

2-le modèle de sous emploi – le model keynésien

-l’équilibre macroéconomique et la nation du multiplicateur keynésien

Économie a deux agents, et de quatre agents

-le model keynésien complet : le model LS - LM

a)l’équilibre sur le marché des biens et services : la relation IS

b) l’équilibre sur le marché de la monnaie : la relation LM

c)l’équilibre global

-les politiques économiques

a)les politiques budgétaires et fiscales (les conséquences et l’interprétation)

b) la politique monétaire(les conséquences et interprétation)


Chapitre 1 : le comportement de consommation

Ont définit la consommation comme l’acte de destruction d’un bien ou d’un service. Cette
consommation pourra être intermédiaire ou finale.

La consommation intermédiaire se apporte a un bien n’est pas encore achevé son itinéraire
dans les processus productifs. Elle correspond donc à une destruction créatrice.

Cette consommation pourra être privé ou publique. Mais ici nous intéressons exclusivement
à la consommation privée des ménages. La consommation publique sera considérée comme
exogène et intégrée dans les dépenses publiques.

Le déterminant premier de la consommation est le revenu (revenu courant, revenu relatif et


le revenu permanent)

La fonction de consommation est une relation de comportement qui établi le lien entre la
consommation et ses facteurs explicatifs.

Les revenus détenus par les ménages sont reçus principalement des rémunérations en
contrepartie de leur travail effectué ou de leur possession des capitaux ou des patrimoines

1) La théorie du revenu courant :


Keynes affirme qu’une partie du revenu est consommé et une partie est épargnée. Et que la
consommation et l’épargne sont des fonctions croissantes du revenu.la fonction de la
consommation est la suivante :

C = C0 + CY

C0 : la consommation autonome dit incompressible correspondant au minimum de


substance.

CY : c’est la consommation dépendante ou c : est la propension moyenne a consommé,


qui représente la part du revenu affectée à la consommation. Soit le rapport de la
consommation total du revenu : C/Y

La propension marginale à consommer indique la hausse de la consommation résultant


d’un accroissement du revenu. C= dc/dY

Y : le revenu courant

Si par exemple c=0,4, cela veut dire que si le revenu augmente de 1 euro, la consommation
n’augmente que de 0,4 euro.

L’épargne c’est l’excès du revenu sur la dépense pour la consommation, elle est définie par
la différence entre le revenu et la consommation.
S = Y - C

S = Y - C0 - CY

Pour Keynes l’épargne est reliée au revenu courant Y, alors que pour les néoclassique
l’épargne dépend du taux d’intérêt.

La propension moyenne à épargner (taux d’épargne) représente la part du revenu affectée à


l’épargne. Soit le rapport S/Y

La somme de la propension moyenne à consommer et à épargner est égale à 1

La propension marginale à épargner permet de connaitre l’effet d’une augmentation du


revenu sur le montant de l’épargne. S= ds/dY

Keynes défini le seuil de rupture, comme le niveau du revenu pour lequel l’intégralité du
revenu est consommée. Et donc S = 0

Ce seuil marque le passage de désépargne (l’épargne soit négative) à l’épargne.

La désépargne est une situation ou les ménages s’endettent auprès du reste des agents
économiques résidents. Ou bien leur vendent des actifs afin de financer une partie de cet
excès de consommation.

Exercice

Soit la fonction de consommation suivante C= 0,7Y + 3 ou C : le montant de la


consommation finale des ménages et Y le revenu national.

1-comment Keynes définit l’épargne, déterminer la fonction d’épargne, marquer la


différence entre les analyses néoclassiques et keynésiennes sur ce point.

2-tracer sur un même graphique les droites de consommation et d’épargne (pour y varie de
0 à 30), déterminer le montant du seuil de rupture, expliquer sa signification, que représente
la valeur 3

3-déterminer les propensions moyennes et marginales à consommer et à épargner,


commenter, comment évoluent elles lorsque Y croit. Comment les représenter sur le
graphique précédent pour les valeurs Y = 1 , Y = 10 , Y= 30

4-comment interpréter cette fonction de consommation C = 0,7 Y - 3

5-lorsque C= 0,7Y +3 comment évolue l’écart entre le revenu national et le montant de la


consommation globale lorsque la société s’enrichit ? Commenter.
Corrigé

1-Keynes affirme : l’épargne est l’excès du revenu sur la consommation S = Y- C

En utilisant l’équitation de l’annoncé, on a donc

S= Y- C = Y- (0,7Y + 3) = (1- 0,7)Y - 3 = 0,3Y - 3

Pour Keynes l’épargne est reliée au revenu courant Y , alors que pour les néoclassique
l’épargne dépend du taux d’intérêt

2-pour y = 0 , c=3 et S= -3 , pour Y= 30 , C= 24 et S= 6 . Ces deux valeurs nous


permettent de tracer les deux droites de consommation et d’épargne.

Le seuil de rupture est le niveau de revenu pour lequel l’intégralité du revenu est
consommée, et donc S= 0.donc 0 = S = 0,3 Y -3 et donc Y = 10

3-la propension moyenne à consommer : C/Y = 0,7 Y + 3/Y = 0,7 + 3/Y

La propension marginale à consommer = c= dc/dY = 0,7

Lorsque le revenu augmente de 100, la consommation n’augmente que de 70

La propension moyenne à épargner = S/Y = 0,3Y – 3/Y = 0,3 – 3/Y

Pour les valeurs de l’annoncé, on obtient les propensions moyennes et marginales suivantes

C/Y = 0,7 + 3/Y S/Y = 0,3 - 3/Y c s


Y= 1 3,7 -2,7 0,7 0,3
Y = 10 1 0 0,7 0,3
Y= 30 0,8 0,2 0,7 0,3

4) C/Y = 0,7 - 3/Y quand le revenu augmente, la propension moyenne à consommer est
alors croissante.

5) l’écart entre le revenu et la consommation : Y- C = S = 0,3Y - 3

Si Y = 1 il est égal -2,7 (la consommation est supérieure au revenu

Pour Y= 10, il est égal à 0(seuil de rupture)

Pour y = 30, il est de 6


2) Théorie du revenu relatif
Pour lui les individus sont sensibles à la comparaison de leurs dépenses de consommation
avec celles des autres consommateurs.

Les agents appartenant à des groupes de revenu faible subissent un effet d’imitation vis-à-
vis des agents à des groupes de revenu élevé. Ils auront en conséquence une proportion à
consommer plus forte que celle des agents du groupe à revenu élevé.

Encore pour lui la consommation d’une période est fonction du revenu antérieur le plus
élevé (théorie de rémanence).

Le revenu relatif est devenu un déterminent de la consommation en période de récession ou


de reprise.

Exercice

Selon les données suivantes :

Quintile Revenu moyen


1 20
2 80
3 100
4 135
5 155
La fonction de la consommation s’écrit : C= 0,7Yi + 0,3(Yj- Yi) ou i et j représentent deux
quintiles successifs

1- commenter cette fonction ainsi que les deux fonctions alternatives suivantes :

C1 = 0,7 yi + 0,3 (ŷi-yi) ou ŷ est le revenu moyenne parmi l’ensemble de la population et


C= 0,7Yj + 0,3 (Yj - yi)

2- calculer le montant de la consommation et à la propension moyenne à


consommer de chaque groupe, ainsi que pour l’ensemble de la communauté.
Commenter
3- quelle est la conséquence d’un doublement du revenu national (la répartition du
revenu reste inchangée)
4- quelle serait la conséquence d’une réduction des inégalités
Corrigé
1-Les ménages consomment en fonction de leurs revenus personnels (dans une
proportion de 70%) mais encore en fonction de l’écart du revenu avec la couche
sociale immédiatement supérieure (dans une proportion de 30%).
Il s’agit d’une modélisation de la consommation en termes de phénomène
d’imitation, conforme à la théorie du revenu relatif de Duesembery
Concernant la seconde fonction, les ménages se référent au niveau de vie moyen de
l’ensemble de la population. Ce qui a augmenté la consommation des plus pauvres,
mais aussi la diminution de la consommation des plus riches. Qui cherche en
quelque sorte à se fondre dans la masse

2- la propension moyenne à consommer

Quintile Revenu moyen Consommation C/Y


1 20 32 1,36
2 80 65 0,81
3 110 84,5 0,77
4 135 100,5 0,74
5 155 108,5 0,70
Total national 505 302,5 0,78
NB : la dernière catégorie ne peut initier personne, et sa consommation est donc :

C= 0,7 y = 0,7 X 155 = 108,5

3-le doublement du revenu national se traduit par un doublement de la consommation de


chaque catégorie, laissant inchangé la propension moyenne à consommer

4- si la répartition est parfaitement égalitaire, tout le monde dispose le même revenu, la


fonction de consommation devient C= 0,7 Y

3) théorie du revenu permanent


Friedman suppose que les anticipations sont adaptatives, c'est-à-dire que les estimations
sont révisé quand l’agent observe une différence entre la valeur qui’ il avait prévue et la
valeur réalisée du revenu.

Le revenu transitoire représente l’écart entre le revenu effectivement perçu et le revenu


considéré comme permanent Yt = Y - Yp

Donc pour Friedman la consommation est proportionnelle au revenu permanent, et ne


dépend pas du revenu transitoire qui sera entièrement épargné s’il est positif.

C = k Yp

Donc une variation du revenu n’affecte la consommation que dans la mesure, ou elle
modifie le revenu permanent.

Exercice

Soit l’équitation suivante ou Y est le revenu courant et Yp le revenu permanent

Ypt = Ypt-1 + λ(Yt – Yt-1)

1- commenter cette equitation


2- quels sont les montants du revenu permanent et du revenue transitoire en 1999
pour λ = 1/3 et les valeurs suivantes des revenus observés

Année t 1994 1995 1996 1997 1998 1999


Yt 100 110 115 140 120 80
3- quelle est le montant de la consommation si la propension à consommer en longue
période est 0,9, quelle est la propension marginale à consommer de courte période

Corrigé

1- l’équitation indique que la valeur estimée du revenu permanent est révisée quand le
revenu observé yt diffère du revenu permanent tel qu’il avait été anticipé à la
période précédente ypt-1.
Le coefficient d’ajustement λ signifie que l’agent considère que en moyenne la
variation observée du revenu est pour λ% de nature permanente, et que (1-λ)% est
de nature transitoire.
2- Ypt = λy1 + λ(1- λ)yt-1 + λ(1- λ)²yt-2 …….

YP1999 = 0,333 X 80 + (0,222 X 120) +…………………… = 97,06

Le revenu transitoire présente l’écart entre le revenu effectivement perçu et le revenu


permanent.

Yt1999 = 80 – 97,06 = -17,06 il est ici négatif,

3- Pour Fisher la consommation est proportionnelle au revenu permanent C1 = KYPt ,la


consommation ne dépend pas du revenu transitoire qui sera entièrement épargné s’il
est positif, et qui sera financé par emprunt s’il est négatif.
C1999 = 0,9 X 97,06 = 87,35 le ménage va devoir emprunter 7,35 puisque sont
revenu présent est seulement de 80
3) La théorie du cycle de vie
Exercice

Un jeune consommateur prévoit pour les trois périodes de sa vie les revenus du travail
suivant :

Période 0 Période 1 Période 2


Jeunesse Pleine activité Retraite
500 2000 0
Chaque période est d’une durée équivalente, et le taux d’intérêt périodique est de 10%

1) Quelle est la richesse totale du consommateur actualisé en 0 et en 2 ? Commenter


2) Comment ce consommateur doit il gérer sa patrimoine net afin de disposer d’un
niveau de consommation identique aux trois périodes(le taux d’inflation est nul, et
ne désire laisser aucun héritage à sa mord) commenter
3) Quelle seraient les conséquences d’une augmentation de son revenu pèsent de 500 à
600 (les deux autres revenus demeurant de 2000 à 0) commenter les résultats
4) Quelle seraient les conséquences d’une augmentation de son revenu de pleine
activité de 2 000 à 4 000 (les deux autres revenus demeurant de 500 à 0)
5) Quelles sont les conséquences d’un allongement de l’espérance de vie ? (on suppose
que la durée de la retraite est doublée)
6) Le consommateur est soumis à une contrainte de liquidité : les banques n’acceptent
pas de lui prêter plus de 200, reprendre les questions 1, 3 et 4. commenter

Corrigé

1-la richesse totale actualisée en 0 du consommateur sur l’ensemble de son cycle de vie
est :

W 0 = Y0 + Y1/(1+r) + Y2/(1+r)² soit en remplaçant par les valeurs numériques.

W0 = 500 + 2000/1,1 + 0/1,21 = 2318,2

Cette somme représente les ressources maximales dont pourrait disposer le


consommateur en 0 s’il décider d’emprunter sur la totalité de ses revenus futures.

Systématiquement la richesse totale actualisé en 2 est de

W = Y0 (1+ r)² + Y1 (1 + r) + Y2 soit W2 = 2 805

Cette somme représente les ressources maximales dont pourrait disposer le


consommateur en 2 s’il décidait d’épargner l’intégralité de ses revenus jus quia à sa
retraite.

La somme actualisée de la consommation périodique est égale à la richesse totale


actualisée soit : C0 + C1/(1+ a) + C2(1+r)²

C = C0 + C1/1,1 + C2/1,21 = 2318

C = 847

2-Le comportement du consommateur à chaque âge est ainsi le suivant :

Y c Epargne brute Patrimoine net Analyse


à la fin de la
période
500 847,5 -347,4 -347,4 endettement
2 000 847,4 1152,6 770,5 Désendettement
puis
accumulation
0 847,4 -847,4 0 Désaccumulation
Le profit du consommateur est alors conforme à la théorie du cycle de vie avec 4 phases
endettement pendant la jeunesse (patrimoine net négatif), désendettement (patrimoine
négatif, mais en diminution) puis accumulation du patrimoine en vie de la retraite
durant la période de pleine activité.et enfin désaccumulation par revente progressive
des actifs à fin de pourvoir à ses besoins de consommation durant la période de retraite.

3- la richesse actualisée est maintenant : W0 = 600 + 2 000/1,1 + 0/1,21 = 2 418,2

Le comportement du consommateur est le suivant

Y C Epargne brute Patrimoine nette


S = Y- C
6 00 884 -284 - 284
2 000 884 1 116 803,6
0 884 -884 0
La propension marginale à consommer en 0 est alors :

C= dC0/dY = 884 - 847,4/ 600 - 500 = 0,366

Il est relativement faible puisque l’usage de l’augmentation ponctuelle du revenu (100)


est réparti sur l’ensemble du cycle de vie. (la consommation progresse de 38,6 à chaque
période)

4- on a W0 = 500 + 4000/1,1 + 0/1,21 = 4 136,4 , d’où 3,641 C/1,331 = 4 136 et

C = 1512,1

Y C désiré Epargne brute Patrimoine net à la


S= Y-C fin de la période
500 1512,1 -1012,1 -1012,1
4 000 1512,1 2 488 1374,7
0 1512,1 -1512,1 0
Le consommateur anticipe un revenu plus élevé dans la future, ce qui lui permet
d’augmenter sa consommation aux trois périodes de sa vie.sa consommation passe de 884 à
1512 grâce à un emprunt solvable important de 1012,1 ou lieu de 347,4

5-la durée de la retraite est multipliée par 2, ce qui correspond à l’ajout d’une quatrième
période

C= C0 + C/1,1 + C2/1,21 + C3/1,331 = 2318,2

Soit en ramenant le membre de gauche au même dénominateur

(C X 1,1 X 1,21 X 1,331) + (CX1, 21 X 1,331) + (C X1, 1 X 1,331) + (C X 1,1 x 1,21) /1X1, 1
X1, 21 X 1,331

= 6,178 C/1 ,772 = 2318,2 donc C = 664,9


Logiquement un allongement de la duré de vie oblige le consommateur à épargner plus
durant sa période d’activité et à consommer moins à toutes les périodes.

6-a- le consommateur ne peut procéder à la totalité de l’emprunt désiré (347,6) durant sa


jeunesse, le consommateur ne peut alors consommer que 500 + 200 soit 700. Il n’a donc
qu’une dette de 220 à rembourser (200 de capital plus 20 d’intérêt). Il lui reste donc à
épargner 1780 - 2000 = -220 sur deux périodes.

S’il désire un niveau de consommation identique sur les deux périodes, on a donc C+
C/1,1= 1780, soit C = 932,4

Par rapport à ses désires, les ménages est obligés à surconsommer durant les deux périodes
suivantes :

Y C : désiré C : effective Epargne brute Patrimoine net à


S = Y- C la fin de la
période
500 847,4 800 -200 -200
2000 847,4 932,4 1067,6 847,6
0 847,4 932,4 -932,4 0
b) grâce à la hausse de son revenu actuel , le consommateur peut augmenter sa
consommation courante jus ‘qui au 800 ce qui se traduit par le profil de cycle de vie suivant :

Y C : désiré C : effective Epargne brute


Patrimoine net à
S= Y-C la fin de la
période
600 884 800 -200 -200
2000 884 932,4 1067,6 847,4
0 884 932,4 -932,4 0
La propension marginale à consommer est alors : c= dc0/dy0 = 800 – 700/600-500 = 1

Il consomme immédiatement l’intégralité de l’augmentation du revenu (un desserrement


de la contrainte de liquidité aurait eu des effets similaires) une politique de relance de la
consommation par redistribution du revenu vers les plus jeunes est alors pleinement
efficace.

c)dans le cas d’une hausse du revenu sur une période future, le consommateur ne peut pas
avancer une partie de ses achats, puisque le montant de l’emprunt est limité.

Y C : désiré C : effective Epargne brute Patrimoine net à


S= Y- C la fin de la
période
5 00 1512,1 700 -200 -200
4 000 1512,1 1980 2020 1800
0 1512,1 1980 -1980 0
Il est donc obligé d’accroitre sa consommation de deux périodes suivantes.
Chapitre 2 : les comportements d’investissement
Toute les fonctions réservées pour accroitre le capital sont des investissements, il est
considéré comme un nouveau stock du capital a ajouter sur les l’ancien capital.il s’agit
d’un accroissement de l’ancien capital pour que l’entreprise puisse améliorer sa
production sur le plan qualitatif et quantitatif.

Sur le plan macro-économique l’accroissement du stock du capital permet d’améliorer


les projets destinés à la collectivité.

On appel investissement total, ou investissement brut : la formation brut du capital fixe


plus la variation du stock = FBCF + dS

L’investissement net c’est l’investissement brut déduit d’amortissement (investissement


de remplacement quand le matériel vient obsolète au cours du temps.

L’investissement net c’est la variation du capital.

Formation net du capital fixe = formation brut du capital fixe – amortissement

L’investissement est constitué de formation brute du capital fixe(les biens acquis, c’est-à-
dire acquisition des biens d’équipement qui seront amortis au cours du temps) et de
stock (volume de stock de produit intermédiaire)

L’investissement englobe de ce fait la formation du stock.

Donc = investissement brut = formation net du capital fixe + amortissement + variation


du stock

section1 : la théorie keynésienne de la demande d’investissement

Pour financer un investissement, l’entreprise aura deux sources de financement :

-financement par emprunt : l’entreprise paye les intérêts

-financement par les fonds propres : l’entreprise subisse des couts d’opportunité
mesurée par l’intérêt que l’entreprise en plaçant son capital.

L’entreprise compare dans les deux cas, ce qui coute le projet et ce qu’il rapporte.

La rentabilité est étudiée suivant la VAN (valeur actuelle nette) et TRI (taux de
rendement interne)
1) La VAN : différence entre les bénéfices future actualisés et les couts
d’investissement initial
VAN = B1/(1+r) + B2/(1+r)² + B3/(1+r)³……. - investissement initial
Les revenus futures sont appelés cash-flow
VAN positive le projet est rentable, VAN est négative le projet est rejetés
Entre deux projets substituable, on choisi la VAN la plus élevé
2) Le taux de rendement interne, défini l’efficacité marginale du capital

C’est le taux d’actualisation qui annule la VAN (avoir une différence nulle entre la valeur
nette future actualisée et l’investissement)

Pour que l’entreprise accepte la décision d’investissement il faut que le taux de


rendement interne TRI dépasse le taux d’intérêt.

SECTION 2 : le principe de l’accélérateur

Keynes considère que l’investissement est fonction du taux d’intérêt, mais encore de la
demande future anticipée.

Donc l’accélérateur signifie une relation de proportionnalité entre l’inversement réalisé


durant une période donnée et la variation du niveau de la production.

K = λ Y donc λ = K/Y

Exercice : accélérateur et investissement de remplacement

On suppose que la demande adressé à une entreprise est la suivante :

Période 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
demande 0 10 60 85 100 100 85 60 10 0 0
période 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21
demande 10 60 85 100 100 85 60 10 0 0
Le coefficient de capital est de 3, et la production s’ajuste instantanément à la demande

1-calculer l’investissement induit à chacune des périodes

2- on suppose maintenant que le taux de dépréciation périodique est de 20%, calculer


l’investissement total à chacune des périodes, commenter

3-le capital ne peut être revendu, il est considéré oisif, calculer l’investissement total à
chacune des périodes.

4-quelle seraient les conséquences d’une augmentation du taux de dépréciation

Correction

Il s’agit d’abord de calculer le capital disponible en débit de période qui représente le stock
existant à la fin de la période précédente.
Période Demande Equipement Equipement Investissement Investissement In Investi
Nécessaire Disponible De Nouveau total dispo
K= 3D en début de remplacement In=3(Dt – Dt-1) Fin de
période 0,8K Ir = 0,2k période

1 0 0 0 0 0 0 0
2 10 30 0 0 30 30 30
3 60 180 24 6 150 156 180
4 85 255 144 36 75 111 255
5 100 300 204 51 45 96 300

Commentaire :

A la période 3 : le capital disponible en début de période est de 24 puisque le capital de la


période précédente de 30 à perdue 20% de sa valeur. L’investissement de remplacent est
donc de 6 , et la hausse de la demande se traduit par un besoin d’augmentation des
capacités de production de 150 , l’investissement total est donc de 156

(De la même manière on commente toute les périodes)

Exercice 2 : l’accélérateur flexible

L’évolution de la demande des biens par les ménages est la suivante :

période 1 2 3 4 5 6 7 8
demande 100 110 130 160 180 190 190 180
On suppose que la production ne s’adapte pas instantanément à la demande de la période.
Les entreprises ne réalisent qu’une fraction de l’investissement induit, aussi bien à la hausse
qu’à la baisse. :

investissement = kt – kt-1 = λ(kt-kt-1) ou le coefficient d’ajustement λ est compris entre


0 et 1, et k est le stock qui serait nécessaire pour répondre à la demande de la période

1- Pour quelle raison les entreprises ne répondraient –elles pas intégralement aux
évolutions de la demande, comment cela se traduit –il au niveau de l’investissement
productif.
2- Le coefficient de capital est de 3 . déterminer l’évolution de l’investissement total et
du stock de capital installé lorsque λ = 1 et λ = 0,3

Correction

1- Trois facteurs peuvent conduire l’entreprise à ne pas réaliser l’intégralité de


l’investissement nécessaire induit par les variations de la demande :
-l’existence d’une capacité de financement limitée (autofinancement + emprunt)
-les couts liés à l’investissement
-la prudence : le caractère durable ou au contraire purement transitoire des
variations de la demande est profondément incertain.
2
Période Demande Equipement Investissement Investi Équipement
nécessaire Réalisé + Realisé installé
K = 3D I= dk = 3dD I=0,3(kt-kt- Kt= kt-1 + I
1)
λ= 1 λ= 0,3
1 100 300 0 0,0 300
2 110 330 30 9 309
3 130 390 60 24,3 333,3
4 160 480 90 44 377,3
5 180 540 60 48,8 426,1
6 190 570 30 43,2 469,3
7 190 570 0 30,2 499,5

Exercice3 : taux d’intérêt et décision d’investir

Une entreprise envisage l’achat d’un nouveau camion

-prix d’achat : 130 000 ouguiyas

-durée d’utilisation prévue : 2 ans

-valeur résiduelle de revente au bout de 2 ans : 35 000 ouguiyas

-cout d’entretien + carburant : 85 000 ouguiya la première année, et 77 500 la seconde


année

-couts salariales : 170 000 ouguiyas par an

-taux d’imposition sur bénéfice : 33,33%

-recette anticipée 360 000 ouguiya la première année et 300 000 la deuxième année

-le taux d’intérêt créditeur est de 3%, le taux d’intérêt débiteur est de 6%

1- calculer le montant du bénéfice net (après impôt), pourquoi vous avez recourir à une
procédure d’actualisation pour juger l’opportunité d’un projet d’investissement.

2-calculer la valeur actualisée net du projet, quelle sera la décision de l’entreprise

3-définir et calculer le taux de rendement de ce projet. L’entreprise va-t-elle investir,


expliquer la décision prise..

4- Ces principes de décisions sont-ils également valables pour : a) l’achat de logement


par les ménages, b) l’investissement des administrations publiques.
Correction

Année1 Année 2
Recette 360 000 300 000
-couts salarial 170 000 170 000
-entretien et carburant 85 000 77 500
=bénéfice net avant impôts 105 000 52 500
-impôts 35 000 17 500
=bénéfice net 70 000 35 000
Il faut ensuite recourir à une procédure d’actualisation car un bien disponible aujord ‘huit
n’a pas la même valeur que un bien disponible demain, et que en général les agents
économiques ont une préférence pour le présent. Pour évaluer l’opportunité du projet,
l’entreprise va utiliser la procédure de VAN et de TRI

2- VAN = R1/(1+ r) + R2/(1+r)²

Cependant l’actualisation va ici dépendre de la situation de l’entreprise :

a)-Si elle est capable d’autofinancer le projet : le taux d’actualisation est le taux
préteur(r= 3%) , donc VAN = 132 026

b)-Si elle doit emprunter, le taux d’actualisation est alors le taux débiteur (r= 6%), ce
qui lui coute l’emprunt pour investir, on a VAN = 128 337

3-le taux interne de rendement est le taux d’actualisation qui égalise le cout du projet
et la valeur actuelle des flux de bénéfices prévisibles, soit :

C= R1/(1+e) + R2/(1+e)²

130 000 = 70 000/(1+e) + 35 000/(1+e)²

4-les décisions d’acquisition de logement :

-si le logement est destiné à la location : le propriétaire compare le taux de rendement


des loyers à la rémunération d’un placement équivalent ou au cout de l’emprunt
nécessaire.

-s’il s’agit de l’achat de son habitation principale, le propriétaire prend en compte les
loyers fictifs

De même le calcul tient compte de la valeur de revente estimé du bien à la fin de la


période de possession envisagé avec éventuellement une possibilité de plus value

-concernant l’investissement des administrations publiques, il revêt le plus souvent une


dimension structurelle, de plus ils peuvent être utilisés en tant que instrument de la
politique économique.
Exercice 3 : incertitude et décision d’investissement

Une entreprise envisage l’achat d’une machine –outil dont le cout est de 120 750
ouguiyas, le taux d’intérêt en vigueur est de 6% , elle anticipe une durée d’utilisation de 5
années. Le calcul prévisionnel des bénéfices nets annuels sont effectués en termes de
probabilités :

Bénéfice 0 10 000 20 000 30 000 40 000 50 000 60 000


annuel
anticipé
Probabilité 5% 10% 15% 25% 30% 10% 5%
de
réalisation
anticipée

1-quel est l’espérance mathématique de bénéfice annuel, calculer le délai de


récupération, la valeur actuelle net , puis montrer que le taux de rendement interne TRI
est de 8%,commenter

2-l’entreprise envisage maintenant deux autres scenarios concernant l’avenir :

a)une accélération de progrès technique qui rendrait la machine obsolète au bout de


3ans

b) une détérioration de la conjoncture économique transformant la série de probabilité


comme suit : 10%, 20%,30% :25%,10%,5%

Quelles en sont les conséquences ?

Correction

L’espérance du bénéfice se calcul à travers la somme des valeurs envisagées pondérées


de leur probabilités respectives E= Σ pixi , puis on utilise ce résultat pour calculer le
délai de récupération, la VAN, et le TRI

1-l’espérance du bénéfice est de 31 500 ouguiya

31 500 = (0,05 X 0) + (0,1 X 10 000) + (0,15 x 20 000) + …… (0,05 X 60 000)

Le délai de récupération est pratiquement 4 ans

(4 X 31 500) = 126 000 = 126 750

Pour un taux d’intérêt de 6% la valeur actualisée nette est de 132 689

132 689 = 31500/(1+0,06) + 31500/’1+ 0,06)² +……..31500/(1+0,06)n

On vérifie que le TRI est de 8%


31 500/(1+0,08) + 31500/(1+0,08)²……..- 125 750 = 0

2-a)la somme non actualisée des bénéfices (3 X 31 500) = 94 500 est inferieur au cout
du projet. L’entreprise ne récupère donc même pas la somme initial. La VAN est de
84 199 et le TRI = -13,03%,ce qui fait prévisible puisque le délai de récupération est
supérieur à 3ans.

b) encore la somme total des bénéfices (5 X 22000 = 110 000) est inferieur au cout de
projet, et l’entreprise n’a aucune raison de réaliser l’investissement. On obtient VAN=
92 672 et une TRI= -4,3%

Exercice 4 : construction d’une fonction d’investissement

Soit une économie composée de 8 entreprises dont les projets d’investissement pour
l’année en cours sont les suivantes :

projet A b C D E f g h
montant 100 70 120 40 50 130 20 40
TRI 8% 6% 2% 10% 5% 6% 15% 7%
1- Tracer la courbe nationale d’efficacité marginale du capital (on suppose que le taux
marginal d’efficacité du capital et le TRI sont des concepts absolument identiques)
2- Quel sera le montant de l’investissement national si le taux d’intérêt est de 20%,
11%,9%, 8%, 0% construire la fonction nationale d’investissement, quelles seraient
les conséquences d’une vague de pessimisme concernant l’avenir chez les
entreprises.
Correction
1- Les projets sont classés tout d’abord par ordre de rentabilité
Projet Montant TRI Montant cumulé
G 20 15% 20
D 40 10% 60
A 100 8% 160
H 40 7% 200
B 70 6% 270
F 130 6% 400
E 50 5% 450
C 120 2% 570
Ce classement permet de tracer la courbe décroissante suivante entre efficacité
marginale du capital ) et investissement national (i)
2- Tant que le taux d’intérêt reste supérieur au taux interne de rendement,
l’investissement ne vaut pas la peine d’être entrepris, lorsque par contre le taux
d’intérêt devient inferieur au taux interne de rendement, alors l’investissement
projeté devient rentable (ex : pour un taux d’intérêt de 20% aucun investissement
n’est réalisé , soit un investissement de 0, et pour un taux de 0% tous les projets
seront réalisés soit un investissement de 570) (pour un taux de 11% seul le projet g
est réalisé pour un montant de 20, lorsque le taux est de 8% l’entrepreneur du projet
a est théoriquement indifférent à la réalisation ou non de l’investissement (mais en
pratique il choisira plutôt de ne pas le réaliser car ce dernier est toujours plus risqué
que un placement financier) l’investissement est déterminer au point de la courbe
ou l’efficacité marginale du capital est égal au taux d’intérêt , et on obtient ainsi
une fonction d’investissement décroissante
3- L’investissement dépend de la confiance dans l’avenir, en conséquence un vague
pessimisme se traduit par un déplacement de la courbe vers le bas
Chapitre 2 : Le Marche du travail
Le marché du travail constitue un lieu d’échange entre les ménages qui sont les
salariés et les entreprises.les ménages constituent los offreurs du travail, les entreprises
représentent les demandeurs du travail.

Il s’agit d’un lieu de rencontre de l’offre du travail et la demande et dans lequel se


déterminent le taux d’emploi d’équilibre ainsi que le salaire d’équilibre.

1) Section 1 :la théorie classique du marché du travail

L’économie est caractérisée par une situation de concurrence pure et parfaite

L’offre du travail est la quantité de travail offerte par les salariés a un moment du temps
donné

Dans le cadre de maximisation d’utilité du ménage, ce dernier repartit son temps entre le
travail et le loisir

Il existe une relation positive entre l’offre du travail et le taux de salaire (fonction
croissante)

En atteignant une certaine quantité de travail LA , on réalise un niveau d’emploi pour


toute la population

La demande du travail est présentée par les entreprises afin d’assurer la fonction de
production qui leur assure une maximisation de leur profit.

La fonction de production en fonction du capital et du travail se présente comme suit :

Y = f(K,L)

Soit la fonction de production Y = f(K, L) = A K B

Le progrès technique est présenté par l’indice A

Le profit de l’entreprise est la différence entre les recettes RT et les couts totaux CT

Avec RT = P * Y (prix de vente x quantités de production, et les couts total CT avec

CT= le travail L multiplié par le salaire w (L W)

Donc π = RT - CT = P Y - LW

Le profit de l’entreprise est maximum donc :

dπ/dL = p dy/dL - w = 0

p dY/dL = w
dp/dL = w/p

Cette expression présente l’egalité entre la productivité marginale du travail dy/dL et le


taux des salaires w/p

Cette égalité permet de trouver l’équitation de la fonction de la demande de travail

Les entreprises maximisent leurs profits si la productivité marginale du travail est gal au taux
des salaires

Il existe une relation décroissante entre la demande de travail et le taux des salaires du fait
de la décroissance de la productivité marginale du travail. A chaque fois le salaire réel
augmente les entreprises diminuent leur demande de travail

Exemple :

Soit la fonction de production A K L

A = 10 , K = 100 , α = β = ½

Trouver la fonction de demande de travail

Réponse

Y = 10 X 100½ X L½ = 100 L½

Maximisation de profit = dy/dL = ½ X 100 ̄½ = W

50 L̄ ½ = w donc 50/L½ = w

L½ = 50/w donc Ld = (50/w)²

Présentation de l’équilibre sur le marché du travail

L équilibre sur le marché du travail est déterminé par l’egalité entre l’offre et la demande

On va déterminer donc la quantité d’équilibre (L , W) et par la suite la production optimale


y= f(L)

Pour les classiques l’équilibre sur le marché du travail est un équilibre de plein emploi

C'est-à-dire que les individus acceptent le salaire fixé par le marché

S’il y a chômage il est volontaire, donc le niveau est LA - L, ou LA : représente la


population active

Ce chômage est expliqué par le fait que les travailleurs restent sans emploi, car ils ont
demandé un salaire réel supérieur au salaire réel d’équilibre fixé par le marché.
Selon le classique c’est la flexibilité qui assure à tout moment l’équilibre du marché du raval

Cet équilibre permet la détermination du niveau optimal de la production Y qui se


considère comme volume de plein emploi.

Ce volume ne peut être varié que suite à une variation de l’équilibre du marché provoquée
par un déplacement de la courbe de l’offre ou de la demande

Application

Soit la fonction de production donnée par l’équitation suivante

Y = AKL

Le coefficient de production et le stock du capital sont respectivement

A = 20

K = 100

On note que α = β = ½

LA : la population active = 350

L’offre du travail est donnée par L0 = 50w

Déterminer l’équilibre sur le marché du travail, le niveau de production correspondant, le


nombre des chômeurs et le type de chômage

Réponse

Détermination de Ld

Maximiser π = PmL = w

Y = 20(100)½ L½ = 20(10) L½ = 200 L½

Y = 200 L½

dy/dL = ½ (200) L ̄½ = w

100 L½ = w

100/L½ = w

100 = L½ W

L½ = 100/W

L = (100/W)² = 10 000/W²
Détermination de L0 et w

A l’équilibre L0 = Ld

10 000/w²= w

10 000 = 50 w³

w³= 10 000/50

W³ = 200

W =5,85

L0 = 50 W = 50 X 5,85 = 292,5

Détermination du niveau de production d’équilibre

Y = 200 L½ = 200 (292,5)½ = 3420, 526

Nombre des chômeurs

LA - L (chômage volontaire)

350 - 292,5 = 57,5

2) Section2 : présentation de l’analyse keynésienne du marché du travail

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