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Professeur :
Sid ahmed ould koumleily
26 17 56 43
INTRODUCTION
c)l’équilibre global
Ont définit la consommation comme l’acte de destruction d’un bien ou d’un service. Cette
consommation pourra être intermédiaire ou finale.
La consommation intermédiaire se apporte a un bien n’est pas encore achevé son itinéraire
dans les processus productifs. Elle correspond donc à une destruction créatrice.
Cette consommation pourra être privé ou publique. Mais ici nous intéressons exclusivement
à la consommation privée des ménages. La consommation publique sera considérée comme
exogène et intégrée dans les dépenses publiques.
La fonction de consommation est une relation de comportement qui établi le lien entre la
consommation et ses facteurs explicatifs.
Les revenus détenus par les ménages sont reçus principalement des rémunérations en
contrepartie de leur travail effectué ou de leur possession des capitaux ou des patrimoines
C = C0 + CY
Y : le revenu courant
Si par exemple c=0,4, cela veut dire que si le revenu augmente de 1 euro, la consommation
n’augmente que de 0,4 euro.
L’épargne c’est l’excès du revenu sur la dépense pour la consommation, elle est définie par
la différence entre le revenu et la consommation.
S = Y - C
S = Y - C0 - CY
Pour Keynes l’épargne est reliée au revenu courant Y, alors que pour les néoclassique
l’épargne dépend du taux d’intérêt.
Keynes défini le seuil de rupture, comme le niveau du revenu pour lequel l’intégralité du
revenu est consommée. Et donc S = 0
La désépargne est une situation ou les ménages s’endettent auprès du reste des agents
économiques résidents. Ou bien leur vendent des actifs afin de financer une partie de cet
excès de consommation.
Exercice
2-tracer sur un même graphique les droites de consommation et d’épargne (pour y varie de
0 à 30), déterminer le montant du seuil de rupture, expliquer sa signification, que représente
la valeur 3
Pour Keynes l’épargne est reliée au revenu courant Y , alors que pour les néoclassique
l’épargne dépend du taux d’intérêt
Le seuil de rupture est le niveau de revenu pour lequel l’intégralité du revenu est
consommée, et donc S= 0.donc 0 = S = 0,3 Y -3 et donc Y = 10
Pour les valeurs de l’annoncé, on obtient les propensions moyennes et marginales suivantes
4) C/Y = 0,7 - 3/Y quand le revenu augmente, la propension moyenne à consommer est
alors croissante.
Les agents appartenant à des groupes de revenu faible subissent un effet d’imitation vis-à-
vis des agents à des groupes de revenu élevé. Ils auront en conséquence une proportion à
consommer plus forte que celle des agents du groupe à revenu élevé.
Encore pour lui la consommation d’une période est fonction du revenu antérieur le plus
élevé (théorie de rémanence).
Exercice
1- commenter cette fonction ainsi que les deux fonctions alternatives suivantes :
C = k Yp
Donc une variation du revenu n’affecte la consommation que dans la mesure, ou elle
modifie le revenu permanent.
Exercice
Corrigé
1- l’équitation indique que la valeur estimée du revenu permanent est révisée quand le
revenu observé yt diffère du revenu permanent tel qu’il avait été anticipé à la
période précédente ypt-1.
Le coefficient d’ajustement λ signifie que l’agent considère que en moyenne la
variation observée du revenu est pour λ% de nature permanente, et que (1-λ)% est
de nature transitoire.
2- Ypt = λy1 + λ(1- λ)yt-1 + λ(1- λ)²yt-2 …….
Un jeune consommateur prévoit pour les trois périodes de sa vie les revenus du travail
suivant :
Corrigé
1-la richesse totale actualisée en 0 du consommateur sur l’ensemble de son cycle de vie
est :
C = 847
C = 1512,1
5-la durée de la retraite est multipliée par 2, ce qui correspond à l’ajout d’une quatrième
période
(C X 1,1 X 1,21 X 1,331) + (CX1, 21 X 1,331) + (C X1, 1 X 1,331) + (C X 1,1 x 1,21) /1X1, 1
X1, 21 X 1,331
S’il désire un niveau de consommation identique sur les deux périodes, on a donc C+
C/1,1= 1780, soit C = 932,4
Par rapport à ses désires, les ménages est obligés à surconsommer durant les deux périodes
suivantes :
c)dans le cas d’une hausse du revenu sur une période future, le consommateur ne peut pas
avancer une partie de ses achats, puisque le montant de l’emprunt est limité.
L’investissement est constitué de formation brute du capital fixe(les biens acquis, c’est-à-
dire acquisition des biens d’équipement qui seront amortis au cours du temps) et de
stock (volume de stock de produit intermédiaire)
-financement par les fonds propres : l’entreprise subisse des couts d’opportunité
mesurée par l’intérêt que l’entreprise en plaçant son capital.
L’entreprise compare dans les deux cas, ce qui coute le projet et ce qu’il rapporte.
La rentabilité est étudiée suivant la VAN (valeur actuelle nette) et TRI (taux de
rendement interne)
1) La VAN : différence entre les bénéfices future actualisés et les couts
d’investissement initial
VAN = B1/(1+r) + B2/(1+r)² + B3/(1+r)³……. - investissement initial
Les revenus futures sont appelés cash-flow
VAN positive le projet est rentable, VAN est négative le projet est rejetés
Entre deux projets substituable, on choisi la VAN la plus élevé
2) Le taux de rendement interne, défini l’efficacité marginale du capital
C’est le taux d’actualisation qui annule la VAN (avoir une différence nulle entre la valeur
nette future actualisée et l’investissement)
Keynes considère que l’investissement est fonction du taux d’intérêt, mais encore de la
demande future anticipée.
K = λ Y donc λ = K/Y
Période 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
demande 0 10 60 85 100 100 85 60 10 0 0
période 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21
demande 10 60 85 100 100 85 60 10 0 0
Le coefficient de capital est de 3, et la production s’ajuste instantanément à la demande
3-le capital ne peut être revendu, il est considéré oisif, calculer l’investissement total à
chacune des périodes.
Correction
Il s’agit d’abord de calculer le capital disponible en débit de période qui représente le stock
existant à la fin de la période précédente.
Période Demande Equipement Equipement Investissement Investissement In Investi
Nécessaire Disponible De Nouveau total dispo
K= 3D en début de remplacement In=3(Dt – Dt-1) Fin de
période 0,8K Ir = 0,2k période
1 0 0 0 0 0 0 0
2 10 30 0 0 30 30 30
3 60 180 24 6 150 156 180
4 85 255 144 36 75 111 255
5 100 300 204 51 45 96 300
Commentaire :
période 1 2 3 4 5 6 7 8
demande 100 110 130 160 180 190 190 180
On suppose que la production ne s’adapte pas instantanément à la demande de la période.
Les entreprises ne réalisent qu’une fraction de l’investissement induit, aussi bien à la hausse
qu’à la baisse. :
1- Pour quelle raison les entreprises ne répondraient –elles pas intégralement aux
évolutions de la demande, comment cela se traduit –il au niveau de l’investissement
productif.
2- Le coefficient de capital est de 3 . déterminer l’évolution de l’investissement total et
du stock de capital installé lorsque λ = 1 et λ = 0,3
Correction
-recette anticipée 360 000 ouguiya la première année et 300 000 la deuxième année
-le taux d’intérêt créditeur est de 3%, le taux d’intérêt débiteur est de 6%
1- calculer le montant du bénéfice net (après impôt), pourquoi vous avez recourir à une
procédure d’actualisation pour juger l’opportunité d’un projet d’investissement.
Année1 Année 2
Recette 360 000 300 000
-couts salarial 170 000 170 000
-entretien et carburant 85 000 77 500
=bénéfice net avant impôts 105 000 52 500
-impôts 35 000 17 500
=bénéfice net 70 000 35 000
Il faut ensuite recourir à une procédure d’actualisation car un bien disponible aujord ‘huit
n’a pas la même valeur que un bien disponible demain, et que en général les agents
économiques ont une préférence pour le présent. Pour évaluer l’opportunité du projet,
l’entreprise va utiliser la procédure de VAN et de TRI
a)-Si elle est capable d’autofinancer le projet : le taux d’actualisation est le taux
préteur(r= 3%) , donc VAN = 132 026
b)-Si elle doit emprunter, le taux d’actualisation est alors le taux débiteur (r= 6%), ce
qui lui coute l’emprunt pour investir, on a VAN = 128 337
3-le taux interne de rendement est le taux d’actualisation qui égalise le cout du projet
et la valeur actuelle des flux de bénéfices prévisibles, soit :
C= R1/(1+e) + R2/(1+e)²
-s’il s’agit de l’achat de son habitation principale, le propriétaire prend en compte les
loyers fictifs
Une entreprise envisage l’achat d’une machine –outil dont le cout est de 120 750
ouguiyas, le taux d’intérêt en vigueur est de 6% , elle anticipe une durée d’utilisation de 5
années. Le calcul prévisionnel des bénéfices nets annuels sont effectués en termes de
probabilités :
Correction
2-a)la somme non actualisée des bénéfices (3 X 31 500) = 94 500 est inferieur au cout
du projet. L’entreprise ne récupère donc même pas la somme initial. La VAN est de
84 199 et le TRI = -13,03%,ce qui fait prévisible puisque le délai de récupération est
supérieur à 3ans.
b) encore la somme total des bénéfices (5 X 22000 = 110 000) est inferieur au cout de
projet, et l’entreprise n’a aucune raison de réaliser l’investissement. On obtient VAN=
92 672 et une TRI= -4,3%
Soit une économie composée de 8 entreprises dont les projets d’investissement pour
l’année en cours sont les suivantes :
projet A b C D E f g h
montant 100 70 120 40 50 130 20 40
TRI 8% 6% 2% 10% 5% 6% 15% 7%
1- Tracer la courbe nationale d’efficacité marginale du capital (on suppose que le taux
marginal d’efficacité du capital et le TRI sont des concepts absolument identiques)
2- Quel sera le montant de l’investissement national si le taux d’intérêt est de 20%,
11%,9%, 8%, 0% construire la fonction nationale d’investissement, quelles seraient
les conséquences d’une vague de pessimisme concernant l’avenir chez les
entreprises.
Correction
1- Les projets sont classés tout d’abord par ordre de rentabilité
Projet Montant TRI Montant cumulé
G 20 15% 20
D 40 10% 60
A 100 8% 160
H 40 7% 200
B 70 6% 270
F 130 6% 400
E 50 5% 450
C 120 2% 570
Ce classement permet de tracer la courbe décroissante suivante entre efficacité
marginale du capital ) et investissement national (i)
2- Tant que le taux d’intérêt reste supérieur au taux interne de rendement,
l’investissement ne vaut pas la peine d’être entrepris, lorsque par contre le taux
d’intérêt devient inferieur au taux interne de rendement, alors l’investissement
projeté devient rentable (ex : pour un taux d’intérêt de 20% aucun investissement
n’est réalisé , soit un investissement de 0, et pour un taux de 0% tous les projets
seront réalisés soit un investissement de 570) (pour un taux de 11% seul le projet g
est réalisé pour un montant de 20, lorsque le taux est de 8% l’entrepreneur du projet
a est théoriquement indifférent à la réalisation ou non de l’investissement (mais en
pratique il choisira plutôt de ne pas le réaliser car ce dernier est toujours plus risqué
que un placement financier) l’investissement est déterminer au point de la courbe
ou l’efficacité marginale du capital est égal au taux d’intérêt , et on obtient ainsi
une fonction d’investissement décroissante
3- L’investissement dépend de la confiance dans l’avenir, en conséquence un vague
pessimisme se traduit par un déplacement de la courbe vers le bas
Chapitre 2 : Le Marche du travail
Le marché du travail constitue un lieu d’échange entre les ménages qui sont les
salariés et les entreprises.les ménages constituent los offreurs du travail, les entreprises
représentent les demandeurs du travail.
L’offre du travail est la quantité de travail offerte par les salariés a un moment du temps
donné
Dans le cadre de maximisation d’utilité du ménage, ce dernier repartit son temps entre le
travail et le loisir
Il existe une relation positive entre l’offre du travail et le taux de salaire (fonction
croissante)
La demande du travail est présentée par les entreprises afin d’assurer la fonction de
production qui leur assure une maximisation de leur profit.
Y = f(K,L)
Le profit de l’entreprise est la différence entre les recettes RT et les couts totaux CT
Donc π = RT - CT = P Y - LW
dπ/dL = p dy/dL - w = 0
p dY/dL = w
dp/dL = w/p
Les entreprises maximisent leurs profits si la productivité marginale du travail est gal au taux
des salaires
Il existe une relation décroissante entre la demande de travail et le taux des salaires du fait
de la décroissance de la productivité marginale du travail. A chaque fois le salaire réel
augmente les entreprises diminuent leur demande de travail
Exemple :
A = 10 , K = 100 , α = β = ½
Réponse
Y = 10 X 100½ X L½ = 100 L½
50 L̄ ½ = w donc 50/L½ = w
L équilibre sur le marché du travail est déterminé par l’egalité entre l’offre et la demande
Pour les classiques l’équilibre sur le marché du travail est un équilibre de plein emploi
Ce chômage est expliqué par le fait que les travailleurs restent sans emploi, car ils ont
demandé un salaire réel supérieur au salaire réel d’équilibre fixé par le marché.
Selon le classique c’est la flexibilité qui assure à tout moment l’équilibre du marché du raval
Ce volume ne peut être varié que suite à une variation de l’équilibre du marché provoquée
par un déplacement de la courbe de l’offre ou de la demande
Application
Y = AKL
A = 20
K = 100
On note que α = β = ½
Réponse
Détermination de Ld
Maximiser π = PmL = w
Y = 200 L½
dy/dL = ½ (200) L ̄½ = w
100 L½ = w
100/L½ = w
100 = L½ W
L½ = 100/W
L = (100/W)² = 10 000/W²
Détermination de L0 et w
A l’équilibre L0 = Ld
10 000/w²= w
10 000 = 50 w³
w³= 10 000/50
W³ = 200
W =5,85
L0 = 50 W = 50 X 5,85 = 292,5
LA - L (chômage volontaire)