Vous êtes sur la page 1sur 9

FINANCE PUBLIQUE :

❖ Introduction:
- les finances publiques étant l’instrument le plus important dont disposent les gouvernements
pour la réalisation de leurs objectifs de la politique publique qui s’agit essentiellement de
bien-être de la population.
Donc les finances publiques sont désormais au cœur des préoccupations de politiques
économiques. d'autre part, les finances publiques sont affectées dans de multiples domaines,
sociaux et économiques.
- Le rôle de l’Etat⇒ bien-être de la population⇒ à travers⇒ politique économique⇒ Finance Publique.

➔ l’Etat a trois obligations :


- Il prélève des ressources pour assurer un service nécessaire à la collectivité.
- Il oriente l’activité économique par des subventions et des dépenses dues à une
croissance économique.
- Il joue le rôle d'arbitre et organisateur.

- En somme, le rôle de l’Etat est : “ fournir des bien collective ; croissance ; organisation ”

➔ L'importance actuelle des finances publiques, c’est :

- Quantitative : la croissance des budgets publics.


- Qualitative : la diversité des domaines concernés par la finance publique.
➔ Les finances nationales :

- Il y a deux catégories de finances ( public/privé ) ; on détermine selon les techniques et de

principes de Judicio-finance .

1.finance public : 2. finance privée :

- Sont soumises aux principes - Répondent aux principes du marché


d'attributions …elles sont à la croisée et aux techniques de droit commun
du “ droit fiscal, du droit “offre,demande, prix, initiative
constitutionnel,la comptabilité publique” privée”.
➔ Le budget d’Etat :

- C’est, principal instrument à l’État pour agir sur l’économie, et préparé par le
gouvernement chaque automne est organisé sous forme d'une “loi de finances” qui accorde
au GVN de percevoir des impôts qui sont principalement dépensés pour à faire les
fonctionnaire de l'administration et l'investissement ( l’infrastructure par exemple).
- Le budget de l'État est conforme à la même règle de comptabilité,qui consiste à
comparer les emplois et les ressources à un déficit ou à un excédent, ce qui découle du
budget .
➔ Une politique budgétaire expansionniste :

- Signifie que l’Etat fait ⇒ augmenter les dépenses publiques et diminue les impôts pour

encourager les investisseurs à investir davantage ⇒ qui va permettre d’augmenter la

croissance économique dans les années à venir.

- C'est pourquoi la plupart des pays acceptent le déficit budgétaire dans le seul but de

développer le pays, mais ce déficit ne doit pas dépasser un certain seuil (en pourcentage du

PIB).

➔ Le déficit budgétaire:

- Un excès de dépenses, que le gouvernement finance à l’aide d'emprunts.

- On peut dire pour faciliter les choses que :

solde budgétaire = (les recettes - les dépenses)

- Mais lorsqu'il y a un solde négatif, il s'agit d'un déficit budgétaire.

➔ La dette publique:

- La dette publique et le cumule des emprunts successives, (autrement dit aux déficits

budgétaires successifs ) encore à rembourser.

- Les dettes se compose deux types :

1.La dette publique intérieure : 2. La dette publique extérieure:

Ce sont les emprunts auprès des Ce sont les emprunts auprès du reste du
résidents. monde.
(Bons de trésor). (Banque mondiale).
❖ Chapitre 1: le budget de l’Etat :
● Introduction :
- Le budget de l’Etat est un acte : ”juridique - prévisionnel - d’autorisation- annuel”.
- Le budget est l’ensemble des comptes retraçant des recettes et des dépenses.

● Les composantes du budget de l’Etat :


A-Les recettes et les dépenses:

Les recettes:
1. Recettes fiscales: 2. Recettes non fiscales: 3. Recettes exceptionnelle:
- 90% des recettes de - 10% des recettes de l’Etat. - La privatisation. qui représente
l'action par l'Etat de vendre ou
l’Etat.
- La production marchande de céder une entreprise publique à
- Les impôts payés par les des investisseurs privés.
l’Etat.
contribuables.

1. La consommation publique
(les salaires et les fournitures…)
- sont destinés au
fonctionnement et sont
2. Les dépenses de transfert
1. les dépenses courantes : récurrents (allocations et subventions…)
- Elles se décomposent en
trois catégories :
les dépenses : 3. Les services de la dette
(intérêts)

- Ils ont pour mission d'accroître le patrimoine public et de


rembourser les dettes.
2. les dépenses en capital : - Certaines dépenses d'investissements doivent cependant être
financées sur plusieurs années
- le gouvernement cherche à obtenir l’accord du Parlement.

Annex- Les types de loi des finances :


➔ selon ; La loi Organique finance classe les lois de finances en trois catégories de loi de finance :

1. loi de finance 2. loi de finance rectificative : 3. loi règlement de loi


de l’année : de finance:

- loi de finance détermine pour - a pour but de corriger à la hausse ou à la - il intervient après l’exécution de la
chaque l’année budgétaire baisse les dépenses et recettes prévues en loi loi de finance de l'année,
la nature , le montant,et l’affectation de finances initiale. Votée en cours d'année,
de l’ensemble des ressources et des elle modifie les dispositions des lois de
charges de l’Etat. finances initiales compte tenu de l'évolution - il constate les résultats fin de
de la conjoncture économique et financière. chaque année budgétaire et approuve
- c-à-d, qu'on détermine le budget de les différences entre le résultat
Par exemple : une augmentation
l’Etat de l’année. d’exécution et les prévisions.
exceptionnelle des prix du pétrole.
B-Le solde budgétaire :
➔ La différence entre les recettes budgétaires et les dépenses sert à déterminer le solde

budgétaire.

➔ On peut dire afin de faciliter les choses que :

Solde budgétaire = ( les recettes - les dépenses )

➔ Lorsqu'il y a un solde négatif, il s'agit d'un déficit budgétaire. Pour équilibrer le budget, il est

possible de compenser le déficit :

● par l'emprunt : ce qui déplace le problème dans le temps.

● par le recours à ce qui étaient auparavant accumulées à partir des excédents


des réserves : budgétaires réalisés dans le passé.

● par une hausse sans dépasser un plafond qui risque de détruire le gisement fiscal.
d'impôt :

● par une émission c-àd; ( planche à billet ), le même qui ne change pas le problème au fil
monétaire : du temps, comme le fait d'emprunter, mais qui change sa nature en
modifiant la valeur de la monnaie, cette approche est en baisse dans les
pays développés, notamment ceux qui ont accordé le statut
d'indépendance de la banque centrale, par exemple des États de
l'Union européenne avec la banque centrale européenne.

C-La dette publique :


➔ La dette publique représente l'ensemble des emprunts contractés par l'Etat

➔ La dette représente l'accumulation des déficits publics actuels et passés, c-a-dire la dette

de l'année est en effet égale à la dette de l'année précédente augmentée du déficit de

l'année.

➔ Donc c’est tout simplement, la dette représente : [ ( emprunt N-1) + (déficit N) ].


● La nomenclature du budget et son exécution :

A-Les principes budgétair:


➔ La détermination des principes Budgétaires, nous amène à distinguer les

principes relatifs à la présentation (unité, universalité et spécialité

budgétaires), à la périodicité (annualité budgétaire ) et au contenu de la

loi de finances (équilibre, sincérité, transparence et bonne gouvernance)

1. L’unité :

- Selon l'article 8 LOLF dispose que “toutes les recettes et toutes les dépenses sont imputées

au budget général”.

- En somme ; le principe d’unité recouvre deux règles :

● la règle de l'unité, qui exige que le budget de l'État soit retracé dans un document

unique (la loi de finances).pour faciliter le contrôle parlementaire.

● la règle de l'exhaustivité, selon laquelle la loi de finances doit prévoir et autoriser

l'ensemble des recettes et des charges de l'État.

2. universalité : sera modifiée à plus tard

- Signifie que l'ensemble des recettes couvre l'ensemble des dépenses, il implique donc deux
règles :

● La règle de non-compensation, qui interdit la compensation des dépenses et des


recettes. c-à-d que toutes les dépenses et toutes les recettes doivent inscrites au
budget leur montant intégral.
➢ (toutes les recettes ⇒ pour ⇒ toutes les dépenses).

● La règle de non-affectation, qui interdit l'affectation d'une recette à une dépense


déterminée. c-àd que interdit qu'une recette ne peut pas être affectée de financement
d’une dépense particulière, à l'exception de CST; les budgets annexes .
- il n’y a donc pas en principe de spécialisation des recettes.

➢ Il est interdit d’affecter : (certaines recettes ⇒ pour ⇒ certaines dépenses ).


3. La spécialité :

- Le principe impose donc que la loi de finances spécifie l’objet de chaque dépense
et l’origine de chaque recette, les crédits ouverts par loi de finances sont
affectés à des dépenses déterminées s'implique sur une nomenclature précise des
dépenses.

- Le principe de spécialité vise à assurer une information suffisante pour permettre


l'exercice d'un contrôle efficace sur l'exécution du budget de l'État.

4. L'annualité :

- c’est impose que le budget de l’Etat soit :


➢ voté chaque année;
➢ pour une année;
➢ exécuté en une année;

- l’objectif :

➢ faciliter le contrôle régulier du budget


➢ la programmation budgétaire stricte.

- D’exceptions :

➢ l’existence d'engagements pluriannuels .


➢ le report de crédit.
➢ les modifications en cours de l’année de la loi de finance.

5. Le principe de sincérité :

- Le principe de sincérité budgétaire implique l’exhaustivité, la cohérence et


l’exactitude des informations financières fournies par l’État.

➢ La sincérité comptable : c’est assurer l’exactitude des comptes.

➢ La sincérité budgétaire : c’est des comptes sincères à loi de financement .

6. Le principe de Transparence :

- Le principe est définie par “ l’information claire du public sur la structure et les
fonctions des administrations publiques, les visées de la politique de finances
publiques, les comptes du secteur public et les projections budgétaires”.

7. principe de la bonne gouvernance :

- Ce principe suppose la mise en œuvre de la Responsabilité et de la reddition des


comptes avec aussi la préparation des rapports de performance qui seront
transmis au Parlement.
B-Le budget de l’Etat :
➔ Le budget de l'Etat est constitué de trois types de budget :

1. le budget général (BG).


2. les Services de l'Etat gérés de manière autonome (SEGMA).
3. les Comptes Spéciaux du Trésor (CST).

➔ Donc : Le budget de l'Etat = BG + SEGMA + CST

1. Le budget général :

- Le budget général réunit toutes les recettes et les dépenses qui ne font pas
l'objet d’une affectation spéciale.

2. SEGMA :

- Ce sont des services non doté de la personnalité morale et dont certaines


dépenses.
- Ce sont des services doté de budget autonome .

3. les Comptes Spéciaux du Trésor :

- Sont des budgets destinés au financement des programmes de développement .

C-La nomenclature budgétaire :

➔ utilisée dans la gestion budgétaire :

- Classification administrative : Ministère, Service, Direction.

- Classification par nature : Dépense personnelle, consommation

d'électricité.

- Classification par type de financement et de fonds : financement

intérieur.

- Classification sous forme de programme : la politique. la performance.


- Autre classification : (titre - la section - le chapitre - l’article de
paragraphe ).
➔ la performance :

- efficacité socio-économique : objectif d’amélioration de la réalité

économique et sociale.

- Efficience : objectif d’amélioration des moyens.

- qualité de service : objectif d’amélioration les services rendu

Type des crédits :

- l'engagement: l’ordonnateur crée une délégation entraînant une charge pour

l'État.

- Liquidation : vérifie de la réalité dette ; facture de bon de commande

- Ordonnancement : acte adm, donner l’ordre à payer la dette de l'État.

- Le payement : l'État libère sa dette.

Type des crédits :


La loi organique relative aux lois de finances (LOLF) a réformé la présentation du budget de l'État. Elle a donné par
ailleurs au Parlement un contrôle renforcé sur les finances publiques.

Ainsi, depuis l'entrée en vigueur de la LOLF, l’ensemble des dépenses de l’État fait l’objet d’une double autorisation
parlementaire, qui plafonne les crédits et encadre la chaîne de la dépense : les autorisations d’engagement et les crédits
de paiement.

La différence entre l'engagement et le payement:

● Les autorisations d'engagement (AE) constituent "la limite supérieure des dépenses pouvant être
engagées". Elles sont entièrement consommées dès l'origine de la dépense, c'est-à-dire lors de la
signature de l'acte juridique engageant la dépense de l'État. Les autorisations d'engagement sont le
support de l'engagement de dépenses qui peuvent s'étaler sur plusieurs années, comme par exemple
pour des investissements, dont la réalisation et le paiement peuvent être échelonnés sur plusieurs
exercices

● Les crédits de paiement (CP) représentent "la limite supérieure des dépenses pouvant être
ordonnancées ou payées pendant l’année pour la couverture des engagements contractés dans le cadre
des autorisations d’engagement". Ils sont le support de règlement de la dépense engagée au préalable.
Dans le cas d'un engagement juridique s'exécutant sur plusieurs exercices, la consommation des CP
est échelonnée sur plusieurs exercices budgétaires, jusqu'à atteindre le total des autorisations
d'engagement initiales.
- Merci pour votre attention.
- le résumé ➞ Polycopié Mr ERRAOUI ➞ intro+chapitre 1.
- Il y a des points qui ne sont pas mentionnés, ne vous limitez pas à ce résumé uniquement
pendant votre préparation.
- Bon courage ✌ .

Vous aimerez peut-être aussi