Vous êtes sur la page 1sur 14

Chapitre 3 :

Les combats politiques autour de


l’environnement
30/11/23

 Ecologie de gauche remettent en cause les effets du modèle capitaliste. Intervention


de l’Etat par la voie de la taxation, de la protection, de la lutte contre les inégalités,
par les subventions. L’Etat intervient par l’établissement d’un corpus de règles. L’Etat
intervient financièrement par des subventions. L’Etat intervention par la planification
= concept d’économie administrée comme en URSS.
o planification indicative = fixe des objectifs en espérant les atteindre
o planification réelle = fixe objectifs quantitatifs qui vont être atteints
 Importance de l’intervention de l’Etat dans l’écologie de gauche car le marché n’est
pas capable de prendre en compte l’environnement, nécessité d’intervention de l’Etat
pour assurer la protection de l’environnement. Intervention qui va jusqu’à réduire les
inégalités car les plus riches ont un impact sur l’environnement beaucoup plus élevé
que les plus pauvres. Si la consommation était totalement décarbonée, elle pourrait
être élevée sans impact sur le réchauffement climatique mais aurait tjr un impact sur
les réserves en eau, ressources naturelles non renouvelables etc.

 Ecologie de droite est une idée de conservation comme les conservateurs (exemple :
conserver les paysages – écologie portée sur la protection comme le cas des grands
parcs naturels étasuniens), qui est pour une écologie responsable et supportable, par
la voie de l’innovation et de l’incitation par le marché.

 Ecologie alternative : le changement de modèle de développement, quitter


l’économie de marché, le modèle capitaliste incompatible avec la protection de
l’environnement. On y retrouve souvent les décroissants ou partisans d’une sobriété
élevée. Aucun pays ne suit cette écologie car personne n’assume la décroissance sur
le plan politique. Il est difficile à assumer politique si les gens n’acceptent pas
l’immigration, la croissance des mouvances populistes et d’extrême droite en Europe
est liée à l’immigration. Ce qui est encore plus difficile à assumer est que dans tous
les pays il y a des pauvres, il est impossible politiquement de formuler un discours de
décroissance alors qu’ils souffrent déjà d’un déficit de bien être lié à déficit de
consommation. Raison pour laquelle les décroissants nuancent le discours selon les
secteurs, décroissance dans une partie de l’énergie carbonée et croissance énergie
verte et politique de transfert active en taxant les super riches pour donner aux plus
pauvres. Ce transfert risque de se traduire par une augmentation des émissions de
gaz à effet de serre par les classes moyennes et populaires, il faudrait une
augmentation de consommation de ces classes sans impact sur l’environnement.
 Les enjeux politiques internationaux : débats Nord/Sud très importants
Sud considère sa consommation plus modeste et veut plus de consommation, le Nord
considère qu’il faut consommer autrement. Le Nord peut augmenter ses GDE grâce
au progrès technique dont le Sud voudrait bénéficier. Les pays émergents et à faibles
revenus a tendance à être différent. Les pays à faibles revenus demandent des
transferts et les pays émergents demandent de la consommation supplémentaire.
Toute la difficulté est de trouver un consensus entre des positions et attentes
différentes.
Le Nord a commencé à baisser ses émissions de gaz à effet de serre, le Sud émergent
est en croissance rapide d’émission de gaz à effet de serre, et le Sud pauvre émet très
peu à cause de la pauvreté.

 Les COP sur le changement climatique (COP28 à Dubaï en 2023) et la protection de la


biodiversité (COP15 à Montréal en 2022).
Accord du 19 décembre 2020 entre 190 pays : protéger 30% de la planète, restaurer
30% des écosystèmes, réduire de moitié les risques liés aux pesticides, doubler les
financements globaux en faveur de la protection de la nature.
= avancée car accord international sur la biodiversité. Mais, « protéger 30% de la
planète » (30% de la terre et 30% des océans) signifie quel type d’aires protégées ?
Strictes avec activité humaine bannie ou souples en prenant des précautions. De plus,
une grande partie des océans n’appartient à aucun pays, donc, trouver les 30% d’aires
marines à protéger n’est pas évident.
Cela reste du droit mou non contraignants, manque à l’engagement des pays non
sanctionné.
 Impact politique des COP est informatif
Les COP pointent les enjeux d’avenir, comme le GIEC qui permet de savoir où on est
et où on devrait aller. Sur le plan politique, ils ne peuvent faire comme s’ils ne
savaient pas. L’information du public est capitale dans le débat politique, le problème
est comment cela se traduit en actes : les COP ne débouchent que sur des
engagements au lieu d’engagements contraignants.

 Les financements Nord/Sud pour le développement durable (APD, FEM, fonds verts)
et budgets nationaux (politiques nationales)
o APD – transferts financiers d’environ 200 milliards par an de 30 pays (souvent
de l’OCDE) à 140 pays plus pauvres
Aide au développement Sud/Sud s’est développée dernièrement, surtout la
Chine, puis l’Inde, Indonésie, Maroc, pays arabes etc, moins d’informations
sur les chiffres car la Chine présente des prêts commerciaux comme de l’aide
public au développement, c’est le ministère du Commerce qui la gère, et fait
un peu de dons. Les pays du Sud ont pour ambition d’avoir une banque d’aide
au développement en concurrence à la Banque mondiale, elle a été créée
mais pas encore opérationnelle.
Au démarrage de l’APD, les financement étaient pour de l’aide économique,
puis sociale et économique, et maintenant, aide sociale, économique et
environnementale.
o FEM : organisme dédié à l’environnement, financé par bailleurs de fonds (=
transfert de l’argent vers des pays bénéficiaires - exemple : banque de
développement qui bénéficient de subventions pour que les prêts soient plus
avantageux pour les bénéficiaires et politiques nationales budgétaires pour
faire des dons) bilatéraux (= bilatéral = opérateurs nationaux) ou multilatéraux
(multilatéral = alimenté par les pays donateurs qui financent le système
multilatéral et qui transfert les fonds reçus au bénéficiaire avec une partie don
et une partie prêts, ça peut être les agences de l’ONU comme FAO, PNUD etc
et banques de développement multilatérales comme FMI, Banque mondiale
et Banques africaine/asiatique/interaméricaine de développement – les
banques privilégient les prêts aux donc et leur ressource prêt vient des
emprunts sur les marché internationaux pour reprêter aux bénéficiaires à des
conditions favorables permise par les donateurs) qui lèvent 3 à 6 milliards de
dollars tous les 3 ans, dont la Banque mondiale se sert pour financer une
partie de son programme environnemental.
Il y a des agences d’exécution pour se faire financer par le FEM, parmi elles, la
principale est la Banque mondiale, mais aussi des agences des NU comme le
PNUD ou agences bilatérales comme Agence Française de Développement. La
Banque mondiale présente aux instances du FEM des projets à financer.
o Fond vert : crées par une COP qui visent à mobiliser 100 milliards de dollars
par an pour les pays à faibles revenus, qui financent l’atténuation mais aussi
l’adaptation. Il n’a pas réussi à mobiliser cette somme jusqu’à présent. Sur le
plan politique, les pays développés sont en situation de faiblesse et ce fond
devait financer majoritairement la politique d’adaptation des pays du sud
donc problème politique Nord/Sud.
o Fond de réparation : créé par la COP27 en Egypte. Ils ont acté que les pays
souffrant le plus du réchauffement climatique sont les pays à faibles revenus.
Donc, le tort causé à ces pays essentiellement par le développement
économique des pays riches doit donner lieu à une réparation. Il n’est pas
encore en activité.

 Les grandes institutions multilatérales (FMI, Banque mondiale, PNUE) et bilatérales


(AFD, KFW, USAID, DIFID) de développement.
Bilatéral = opérateurs nationaux

Multilatéral = alimenté par les pays donateurs qui financent le système multilatéral et qui
transfert les fonds reçus au bénéficiaire avec une partie don et une partie prêts, ça peut être
les agences de l’ONU comme FAO, PNUD etc et banques de développement multilatérales
comme FMI, Banque mondiale et Banques africaine/asiatique/interaméricaine de
développement. Ces banques privilégient les prêts aux donc et leur ressource prêt vient des
emprunts sur les marché internationaux pour reprêter aux bénéficiaires à des conditions
favorables permise par les donateurs.
Prise en compte progressive de l’environnement : FMI était tourné au départ vers la
résolution de problèmes financiers au niveau des Etats et Banque mondiale était
tournée vers la lutte contre la pauvreté et la reconstruction. L’AFD intègre
progressivement l’environnement.
Ces institutions n’avaient pas été créés pour environnement au départ dans les
années 60 au moment du processus de décolonisation, leur portefeuille
d’intervention était des programmes d’ajustement budgétaires sur des questions
économiques et sociales.
L’environnement apparait dans les années 2000, où le portefeuille de ces institutions
bascule progressivement vers l’environnement.
Manières de diversifier le portefeuille :
o En ne finançant plus des projets détruisant directement l’environnement
(exemple : production d’énergie à partir d’énergie fossile), financer des projets
améliorant le bilan carbone et la biodiversité mais des institutions bilatérales
et multilatérales continuent à financer les énergies fossiles.
o Intégrer dans les études de faisabilité de projets, pas forcément dans le
secteur de l’environnement, la question environnementale. Ils essayent de
voir si ce projet n’aurait pas des effets négatifs sur l’environnement. Budget
approprié prévu dans le financement pour rendre le projet neutre sur le plan
environnemental.
o Projet environnemental pur. Exemple : énergies renouvelables, projets 10%
environnementaux
Intégration progressive : à partir des années 2000, le portefeuille de ces
institutions ont évolué dans ce sens avec des normes sur quand intervenir en
fonction du cout environnemental de ces projets.

Fonds monétaire mondial


Il suit la conjoncture économique de l’ensemble des pays au titre de l’article 4 de son statut.
Il est axé sur la stabilité monétaire. Certains pays ont des fluctuations de change, même des
dévaluations, liés à des déséquilibres macro-économique (taux d’endettement, voire sur
endettement donc ces pays ne peuvent plus emprunter à l’extérieur donc dévaluation de la
monnaie). Il intervient alors pour améliorer la situation économique et financière du pays en
donnant des conseils de politique macro-économique et en prêtant de l’argent pour faire des
réformes pour retrouver une conjoncture économique stabilisée (= budget équilibré, taux
d’endettement supportable en général inférieur à 60% du PIB, monnaie stable). Il aide donc
les pays à retrouver un équilibre macro-économique pour retourner à la croissance.
Le FMI intervient pour les pays développés, sa plus grande intervention récente était pour la
Grèce, mais aussi les pays à faibles revenus très endettés : initiative PPTE. Il prête de l’argent
à des pays en difficulté financière à qui plus personne ne veut prêter contre des réformes.
Il peut venir en aide à des pays en développement, au même titre que la Banque mondiale
ou régionales multilatérales. La Banque mondiale s’occupe des secteurs à aider tandis que le
FMI s’occupe des équilibres macro-économiques et financiers du pays. Dans les années 1980,
ce duo a pratiqué une politique décriée par les pays en développement qui était l’ajustement
structurel pour rééquilibrer les budgets, sauf que les premières dépenses qu’ils coupaient
lorsque le budget d’un Etat était déséquilibré étaient dans les dépenses de santé et
éducation. Des politiques donc très dures sur le plan social car c’est prendre aux plus pauvres
des pays pauvres.
En 2023, avec l’initiative pays pauvres très endettés, cela a permis d’effacer cet aspect
choquant. Désormais, quand ils demandent aux pays de réduire leur dépense, ils ne
demandent plus de couper les dépenses pour l’éducation et la santé, aujourd’hui
considérées comme dépenses prioritaires. Mais, cela a laissé des traces sur la perception des
pays pauvres sur la BM et FMI, d’où l’idée de créer une banque des BRICS plus
accommodantes qui prêterait avec des conditions plus souples.

 L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) :


Recul du libre-échange et fragmentation du marché mondial, montée en puissance de
l’intervention de l’Etat via des subventions et protections alors que l’OMC prône une
concurrence libre et non faussée. Jusqu’en 2010, marché de plus en plus libre, à partir
de 2010, montée en puissance du protectionnisme (barrières douanières) et de
l’intervention. Marché libre règlementé difficile à gérer avec prise en compte de
l’environnement car il demande des subventions et règlementations pour s’imposer
car moins compétitif que l’économie classique.
Montée en puissance du protectionnisme (barrières douanières), l’OMC a des
difficultés à imposer ces règles au niveau international et est une institution en perte
de vitesse.
Dans son système de concurrence libre et non faussé, il est compliqué d’impliquer la
variable environnement.
Les pays développés font de la norme pour l’environnement donc cela fausse la
concurrence, les pays en développement mettent en place des barrières douanières
favorables à l’environnement.
Il faudrait qu’au niveau de l’OMC, il y ait une règlementation (≠ intervention)
environnementale que tout le monde applique. Sur le plan politique, c’est une
organisation libérale donc qui ne prône ni intervention ni barrières.
Le modèle de l’OMC est donc en parti dépassé car les barrières aux échanges et la
protection peuvent faire baisser l’activité économique mondiale (fragmentation des
marchés) alors que le libre échange a apporté un bien être à une population
mondiale importante (comme les pays émergents). Mais, il y aura un avantage
environnemental à la démondialisation pendant la phase de transition où on a besoin
de l’Etat et subventions pour faire gagner l’économie verte.

Aide Publique au Développement

 APD des pays riches et APD des pays émergents (Chine…)


 ADP du CAD de l’OCDE (création en 1961)
 Règle fondamentale : transfert de fonds effectifs du Nord vers le Sud en dons et en
prêts.
 En 2022, le montant transféré comptabilité était de 204 milliards de dollars, soit
0,36% du PIB des donateurs (trentaine).
Ces 204 milliards en 2022 sont en dessous de l’objectif fixé à 0,7% du PIB fixé dans les
années 1980, mais, il n’a jamais été atteint. Mais, solidarité effective car chaque
année, les pays développés puisent dans leur budget cette somme pour transférer
aux pays à revenus faibles et intermédiaires bénéficiaires.
 Bénéficiaires : 143 pays dont 48 pays à faibles revenus -1135 dollars RNB/an, 35 pays
revenus intermédiaires tranche inférieure (entre 1136 et 4465) et 60 pays à revenus
intermédiaires tranche supérieur (entre 4466 et 13845)
 APD Climat comme principal objectif (2021) : 15%
APD Climat comme objectif significatif concernant l’environnement (2021) : 24%
→ En terme de communication politique, c’est mieux d’afficher un bilan d’un total de
40% pour l’environnement que 15%.
 Critiques :
o Objectif de 0,7% du RNB (PIB + revenus de l’extérieur) ? Solidarité limitée des
pays développés par rapport aux objectifs fixés. Certains pays arrivent à cet
objectif de 0,7% y arrivent comme les pays nordiques généralement, et
actuellement l’Allemagne. Les pays proches de l’objectif sont le Royaume-Uni
et la France à environ 0,55% du RNB. Les EU sont environ à 0,3% de leur RNB.
En terme de donateurs, le top 5 en valeur absolue est EU, le Japon,
l’Allemagne, la France et le Royaume Uni.
o Transfert effectif ? L’OCDE comptabilise les transferts, il pourrait considérer
aussi les engagements. Comptabilité de décaissement et non d’engagement.
Mais, il reste un problème de transfert effectif car il reste plusieurs exceptions
au transfert effectif :
 Comptabiliser dans les transferts effectifs les donations aux institutions
multilatérales, mais ces institutions ne vont pas financer des projets
avec 100% de l’apport, or, au niveau de l’APD, le pays aurait
comptabilisé les 100%. On peut espérer peu de déperditions et arriver
à 95% de transfert effectivement dans les pays en développement
bénéficiaires. Mais, il peut y avoir des institutions multilatérales qui
ont une grosse masse salariale et donc une plus petite part de ces
fonds d’aide irait réellement aux pays bénéficiaires.
 Les réfugiés : le cadre de l’OCDE accepte que les dépenses réalisées
par les bailleurs de fond en faveur des réfugiés soient comptabilisables
dans l’APD. Ces réfugiés ont quitté leur pays et ne sont pas forcément
restés dans des pays bénéficiaires de l’aide.
 Etudiants étrangers
o Liste des bénéficiaires très large ?
140 bénéficiaires dont beaucoup de pays de la tranche supérieure. Exemple :
Ukraine et Chine font encore partis de la liste des bénéficiaires de l’APD car ils
sont dans la tranche supérieure des pays à revenus intermédiaires, or,
l’instrument de l’APD a été mise en place pour un bon escient d’une solidarité
internationale des plus riches aux plus pauvres. Aujourd’hui, une grande
partie de l’aide va à des pays relativement développés comme le Brésil ou
l’Argentine, il y a des arrière-pensées commerciales, cela sert à avoir une
coopération internationales avec ce pays pour exporter par exemple. Ces pays
n'ont pas besoin des financements de l’AFD ou la Banque mondiale qui
trouvent un intérêt à leur prêter de l’argent. C’est sous forme de prêt et non
de dons aux pays comme le Brésil ou la Chine, les dons sont réservés aux pays
à plus faibles revenus.

04/12/23
La Banque mondiale

 1945 : fondation de la BIRD (Banque internationale pour la reconstruction et le


développement)
 1960 : fondation de l'AID (74 pays les plus pauvres) correspond à la fin de la
colonisation donc volonté de la Banque mondiale d’intervenir pour la reconstruction
et favoriser les pays les plus pauvres en accélérant la croissance économique et en
luttant contre la pauvreté.
+
 MIGA est l’institution de la Banque mondiale qui s’occupe des garanties (= demande
de garantie lors d’un prêt au cas impossibilité de rembourser) afin de garantir des
prêts pour le bénéficiaire.
 SFI prête au secteur privé contrairement aux autres parce qu’elle estime que le
développement du secteur privé va avec idéologie de la Banque mondiale, qui est
basé sur la libre entreprise, la croissance économique et le marché.
 CIRDI gère le règlement des différends s’il y a un litige entre la Banque mondiale et
bénéficiaire d’un accord de prêt, il faut une instance reconnue qui les règles. Instance
indépendante en cas de litige lors d’exaction d’obligation de financement. Comme
autres banques de développement, elle finance des programmes et de l’assurance
technique, donc, quand elle met en place des prêts et dons, elle met en place des
conventions de financement (= accord juridique qui permet de connaître les droits et
obligations de chaque partenaire au finalement).
→ Ces 5 institutions forment le groupe Banque mondiale : une partie publique et privée et
garantie de règlement des différends pour améliorer la possibilité des bénéficiaires d’être
représentés en cas de litige ou avoir garanties en cas non remboursement.

Actuellement, les exercices de la Banque mondiales sont sur plusieurs années :


 Engagements de la BIRD à 38,5 Mds de dollars en 2023 qui prête à des conditions de
marché : emprunte sur le marché international et re prête aux pays avec marge
commerciale.
Pourquoi des bénéficiaires sont intéressés par des prêts aux conditions de marché via
la Banque mondiale alors qu’il y en a sur le marché ?
Certains pays sont très endettés avec conditions financières difficiles (exemple :
Grèce il y a une dizaine d’année), donc, condition pour emprunter sur le marché est
compliquée en trouvant que des prêteurs avec des taux d’intérêt très élevés et plus
élevés que ce que peut obtenir la BIRD sur le marché (avantagée).
Avantage pour un bénéficiaire d’emprunter de l’argent à la Banque mondiale quand
sa situations économique ou financière est dégradée. Même à des contritions de
marché, la Banque mondiale n’a pas de difficulté à prêter à certains bénéficiaires.
 Les bénéficiaires principaux sont les pays à revenus intermédiaires de la tranche
inférieure et supérieure.
 Son but est d’améliorer les conditions économiques et la croissance économique.

 Engagements de l’AID de 34,4 Mds de dollars dont 14 Mds en dons en 2023.


L’AID emprunte sur le marché mais dispose, grâce aux donateurs de l’AID qui sont les
États parties de son conseil d’administration, de subventions, mixées avec des prêts
pour prêter à des conditions préférentielles. Raison pour laquelle l’AID a un
portefeuille d’action très ciblé et des pays intéressés par ces prêts.
Conditions favorables = sur le plan du taux d’intérêt souvent les taux sont à 0%,
avantage en terme de durée de remboursement du prêt allant jusqu’à 40 ans,
période de différé longue de 5 à 7 ans qui permet au bénéficiaire de rembourser son
projet une fois complètement décaissé.
 Les bénéficiaires principaux sont les pays pauvres de la planète.
 Son but est l’aide au développement et la lutte contre pauvreté.

Parfois appelées en urgence lorsque situation macro économique d’un pays se dégrade, en
contre partie de leur engagement financier, les 2 institutions imposent des conditions
d’amélioration de la condition macro économique du pays via des réformes pour s’assurer
du remboursement des prêts qu’elles engagent. On assure quelles soient toujours
remboursées, sinon il peut y avoir des sanctions en annuler d’autres prêts par exemple.
En cas de difficulté très forte d’un pays est la possibilité de faire une restructuration de dette
= un pays qui a des difffilcultes à rembourser
 restructurer la période de recouvrement du capital est une restructuration de prêt
(emweple : allonger la durée de recouvrement)
 Si même si on restructure cela ne règle pas le non rembrousement des échéances, pr
rebondit économiquement et ne plus être surendetté les dernier recourt est
l’´Annulation de la dette, reunion en club de paris les plus grands creanciers du pays
bénéficiaires pour discuter de si ok peut annuler tout ou partie de la dette Car pays
trop faibles pour rembrouser. A la BM ils sont âprement annulé mais parfois les prêts
de d’autres banques de dev qui ont prete qui acceptent d’annuler une partie de la
dette pr redonner une solvabilité au pays. Prêts de la BIR sont aux conditions de
marché et les prêts de l’aid dans des conditions du prêt d’origine donc période de
diféré et rembrousement très longues
Le système des cotes parts pr l’aid, le volume d’activité de la BM n’est pas infini, emprunte
et reprete sur le marché pr le BIRD mais sur la partie AID, quand a utilisé toutes les
subventions pr bonifier les prêts il ne peut plus prêter ou faire de don. On peut alors relever
les côtes parts de différents donateurs en dmd plus de subventions pr faire plus de chiffres
d’affaire et faire plus de chose avec l’AI.

Le conseil administration de la BM est une induration phare qui prêtent bcp d’arg donc ÇA
domine par pays dev car sont ceux qui donnent le plus de ressources à la BM
donc lutte d’influence entre pays émergents et développes pr rééquilibrage et donner plus
d’importance aux pays émergents qui contribuent de plus en plus aux ressources de la BM.
Représentant du ministère des finances de chaque pays au CA de la BM donc la BM est
pilote par un conseil avec représentants des ministères. Lutte de plus en plus importante ce
qui explique les pays émergents se sentent mal représentés à la BM et veulent créer leur
propre banque de développement. Ce Conseil d’admin dirige la BM, il y a aussi le président
de la BM dont l’objectif est de mettre fin à la pauvreté sur une planète vivable (double lutte),
souvent ce sont des représentants américains qui sont nommés à la tête de la BM car EU ont
le plus de voix au CA car donateur principal de la BM. La présidence du FMI est souvent
donnée à un européen. David Malpas nommé par D Trump et Anlga nommé par Biden donc
choix différent, le mandat de David Malpas écourté d’un an a l’arrivé au pv de Biden qui a
nommé qlq d’origine indienne. David Malpas était climato septique contrairement à l’autre.
Donc e fonction de la pol américaine et de qui est a u pv, cela a des csq sur la nomination de
la banque mondiale. C’est un président qui a un CA qui a bcp de poid dans la pol de la BM,
les grosses opérations sont votées et statut sur l’engagement ou non en CA de la BM pr
prêter à ce bénéficiaire. Délégations de pv de la présidence sur des engagements financiers
limités. qd la BM prête à un pays et dmd une contrepartie pr cofinancer l’opération est plus
élevé si le pays fait parti des pays à revenus intermédiaires donc peut participer à ce
financement, si pays les moins avancés le co financemrnt est moins important pour le
bénéficiaire. Très peu de programmes de dev et interventions de financement qui ne soient
pas ci financer par le bénéficiaire, on leur dmd ce co financement car le risque si uniquement
financé par BM alors le pays peut se sentir peu concerné par la réussite du projet surtout si
ça a lieu en don. Mais lorsqu’elle prête, le bénéficiaire devra de toutes façons rembourser
donc le co financer a moins d’impact sur l’implication du bénéficiaire dans l’opération.
Le min de co financement va de 10/20% à 80% en général. Pr d’assurer que le be bénéficiaire
est bien partie prenante du projet.
Les pays font eux mêmes des requêtes auprès de la banque mondiale pour avoir des
cofinancements, il peut avoir d’autres banques de dev qui cofinancent et des bailleurs
comme AFD en France.

 Aide … au dev se fait par le non financement de certains projets. Ceux qui sont
nuisibles à le environnement sont rejetés par la BM comme production d’énergie à
partir du charbon. Alors, son portefeuille est de plus en plus decarbone. Si études
préalables annoncent que le projet qui nuit à la diversité, la BM refuse de prêter.
 Composante environnementale des projets adoptés. Pr des projets n’ayant pas un
objegrog environnemental direct, une composante du projet peut améliorer les
conditions environnements dû déroulement de l’opération en essayant d’avoir un
impact négative sur le plan envi (plans de gestions environnementales et sociales)
budget de l’opération dédiée à composante environnementale et sociale pr éviter les
effets négatifs du projet sur env
 Projets qui ne sont pas environnementaux avec une composante environnementale
qui représente 20 a 30% du projet donc pas totalement tourné vers cela mais
composante inclue
 Projets complètement dédiés à l’environnement si les 100% des financements sont
dédiés à l’environnement.

Il y a une grande diversité de prise en compte de l’environnemental

La division qui s’occupe de l’environnement à la BM est le pôle environnement, ressources


naturelles et économie bleue (= ressources durables au niv océanique et on parle aussi
d’économie bleue dans les grands bassins hydropiques des forêts amazoniennes , Indonésie
et bassins du Congo)

Sur le plan climat, grand plan lancé sur la période 2021-25 par la BM, portefeuille dédié à
lenv de la BM était de … / 15,35 milliards de dollars = important mais relativement limité cet
évolution du portefeuille de la BM avec prise en compte de l’environnement est une
évolution lente. Historiquement, la BM comme les autres instituitions financières ne
prenaient pas en compte l’environnement.

Les critiques que l’on adresse à la BM : bilan environnemental mitigé car proggeuille de la
BM limite sur le plan environnemental par rapport à tous les engagements de la banque
mondiale donc relativement limité, opacité sur les projets financés par la BM souvent
descriptifs de projets pas à jour en étant le descriptif du départ et pas déroulé + info sur les
projets parcellaires et non détaillées donc opacité de ce qu’on peut comprendre de la
logique de Fès projets. Dernière critique est montée en puissance modérée de la montée en
puissance de la qst enfrionnemenyql. :
 Centrée sur lutte contre pauvreté
 Qd ct David malpas été président n’a pas favorisé prise en compte rapide de
l’environnement
 thématique environnement de la BM EST parmi d’autres thématique de ce quele
finance.

07/12/23

Etats Unis : La voie du financement d’une politique


o Promulgué le 16 aout 2022, la loi américaine sur la réduction de l’inflation
(Inflation Reduction Act - IRA, plan d'investissement sur 10 ans) prévoit, entre
autres, de consacrer un budget d'environ 400 milliards de dollars à des
mesures de soutien à la politique industrielle verte des Etats-Unis (énergie et
environnement).
o La logique d'acheter américain, notamment lors d'appel d'offres publics
Les entreprises ne produisant pas aux EU ne pourront plus répondre aux
appels d’offres l’lancées sur le territoire américain.
o Les allégements fiscaux les allègements fiscaux pour les entreprises qui
investissent aux États-Unis
Quand on a le choix de monter une nouvelle unité de production, le territoire
américain est plus attractif.
o Les subventions à la production
Mesure qui vise à accélérer la transition écologique en donnant plus de
compétitivité grâce à la subvention à l’économie verte par rapport à
l’économie classique.

 Une politique mise en place par des socio-démocrates qui réhabilite l'intervention de
l'Etat
En theorie pol, les EU sont un pays libéral et avec les socio démocrates pour la prise
en compte de l’env, on se rapprocbe d’une interventuon de l’Etat dans l’eco
plebscitée

 Politique agressive vis à vis de la Chine et de l’Europe


Cette écologie verte ou toutes les grands puissances veulent se positionner, les EU
avec ce plan se positionnent à l’avenir par rapport à l’économie verte par rapport à
d’autres pays
 Enjeux importants sur le plan industriel et commercial

 Une politique qui rompt avec les règles de l'OMC qui vise à développer un commerce
international libre et non faussé (pas des subventions, pas de barrières douanières)
Or ici il y a des subventions, et territorialité car il faut être producteur sur le territoire
américain pour répondre aux appels d’offre publics.
Les EU, qui font partis de l’OMC, mènent une politique clairement subventionniste en
matière d’économie verte. Ils considèrent que c’est important d’être présents dans
l’écologie verte et suscitent les investissements dans cette économie du futur en
subventionnant.
Loi de 2022 par J. Biden, c’est donc tout récent.
Au niveau politique, cela montre que dans la plus grande puissance économique du
monde, quand elle détient les principaux capitaux et avantages, la pol libre échange ,
qd elle s’aprercoit qu elle peut etre dépassée dans des secteurs de demain, ils
n’hesitent pas
= opportunisme et difficilté à cataloguer la politique des EU car l’interventionnisme
varie selon les périodes, transition forte vers l’économie verte accélerée par le
gouvernement

En réponse, l’Union Européenne : la voie de la réglementation

 Taxe carbone aux frontières de l’Europe


Il y a le Pacte vert de 2019 pour l’environnement, mais c’est cette mesure qui vise à
rétablir une concurrence avec les EU et la Chine.
o Votée le 19 décembre 2022. Mise en application : 1er octobre 2023 avec une
phase transitoire (déclarative) jusqu’en 2026 et début du paiement de la taxe
par les importateurs au 1er janvier 2026.
Contradiction complète avec les règles de l’OMC car cela revient à faire du
protectionnisme.
= rupture avec le libre-échange, non pas par la subvention mais par la
règlementation avec une mesure qui va s’appliquer en 2026 et sur quelques
produits
o Vise à imposer aux entreprises qui exportent vers l’UE les mêmes contraintes
environnementales que les entreprises qui produisent sur le marché
européen
L’Europe est en avance sur la règlementation environnementale, sur son
marché intérieur, elle impose une législation de normes supérieure aux
normes imposées dans le commerce international. Ces entreprises
européennes produisant sur le sol européen sont désavantagées sur la
compétition internationale avec des firmes qui n’ont pas ces contraintes. Le
raisonnement est que, il ne faut pas que sur le marché européen, la
concurrence soit faussée.
o UE : 3 milliards d’euros d’importations en 2022, soit l’équivalent du PIB de
l’Espagne et de l’Italie réunies. Des échanges intenses qui représentent 20%
des émissions européennes de gaz à effet de serre.
o Il n’y a que les secteurs suivants qui seront couverts par cette
réglementation : le fer et l’acier, l’aluminium, le ciment, l’engrais, l’électricité
et l’hydrogène.
Ce sont des secteurs très émissives en gaz à effet de serre, et porteur d’avenir
concernant l’hydrogène.
o → Rupture avec la politique de libre-échange telle que pratiquée jusqu’à
présent, les différents traités de l’UE vont vers le libre-échange mais ces
normes sont une rupture.
Cette politique de l’UE est très ambitieuse car elle vise à exporter la
règlementation européenne en dehors de nos frontières. Cette politique
o L’objectif est d’éviter la concurrence déloyale entre entreprises européenne
qui produisent en Europe et sont soumises aux règles européennes et les
entreprises extérieures qui exportent en Europe et appliquent des règles plus
souples
L’idée de l’UE pour combiner ces contraires est de dire qu’elle est vertueuse
avec ses propres productions, et si on veut entrer sur le marché de l’UE, on
applique les mêmes normes afin d’aller vers une concurrence non faussée en
appliquant les règles européennes à l’ensemble des producteurs souhaitant
exporter dans l’UE
UE ambitieuse car sa politique environnementale est en avance et a des
conséquences à l’étranger car les producteurs hors Europe ont intérêt à
s’adapter à la règlementation pour pouvoir pénétrer le marché européen de
3 000 milliards de dollars.
Elle est aussi ambitieuse car il faut ensuite la capacité pour l’Europe de faire
respecter cette nouvelle politique douanière en matière de contrôle. C’est
une mesure qui sera très difficile à faire fonctionner, cela risque d’être une
« usine à gaz » : concerne quelques produits, pour les produits transformés,
ce sera encore plus difficile à faire appliquer puisqu’il faudra aller sur les lieux
de production pour s’assurer que la législation est respectée (contrairement
aux lieux de production hors Europe).

La politique américaine risque d’être beaucoup plus efficace que cette


politique européenne, l’UE le ferait si elle en

 Future loi sur la restauration de la nature en préparation : transcription de l’Accord


de Montréal en décembre 2022 à la COP 15 « Il n'y a aucune gouvernance de la
biodiversité l'échelle du continent. Le concept juridique de restauration de la
nature n'existait pas ».

Chine : La voie du financement d'une politique


La Chine a déjà adoptée la même voie que les EU par la voie du financement.

 Subventions aux entreprises vertes productrices de panneaux solaires et d'éoliennes


bien que la Chine fasse partie de l’OMC depuis 2001

 A détruit la concurrence sur la production de panneaux solaires notamment en


Europe

 Premier producteur mondial et premier installateur de panneaux solaires et


d'éoliennes au monde

 A été obligée, la Chine, de couper dans les subventions afin d'éviter la surchauffe de
ce secteur (énergies renouvelables) à partir de 2021

 Sur-compétitivité de la Chine grâce au bas cout de production + subventions

 Tous ces ensembles sont libéraux et défendent l’économie de marché, mais quand
leurs marchés sont en jeu pour l’avenir, ils n’hésitent pas à subventionner et
règlementer.

= la concurrence libre et non faussée ne peut exister que dans des secteurs qui ne
sont pas des enjeux d’avenir soumis à une concurrence internationale pour se
positionner – ils sont obligés pour accélérer la transition pour faire passer l’économie
verte avant l’économie classique et pour l’innovation car la nouvelle économie n’a
pas de solution pour certains secteurs, alors, il faut subventionner des
investissements pour innover qui ne seraient pas financés par les acteurs privés car
retours sur investissements trop longs.

 C’est un combat de géants : les EU, la Chine, l’Europe

Les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire sont totalement exclus : La partie
se joue entre les pays émergents et les pays développés, or, cette économie verte
devrait s’instaurer partout dans le monde pour obtenir un effet positif
environnemental. Il y aura un effort financier important des pays développés et
émergents pour appliquer ce modèle partout dans le monde, mais des intérêts
particuliers viendront contrebalancer ces financements, il faut trouver les bonnes
mesures pour ne pas sacrifier leur propre économie (questions liées au chômage et à
l’emploi notamment).

Vous aimerez peut-être aussi