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AVANT -PROPOS
I. Problématique
1 NORRO Michel, Economies africaines. Analyse économique de l’Afrique subsaharienne, 2ème éd.
De Boeck Université, Bruxelles, 1994, p.239.
2 Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, Op.cit., p.9
3
1 BIZOT Benoît de la Chapelle, La dette des pays en développement (1982-2000) vrs une nouvelle
gouvernance financière internationale, éd. La documentation française, Paris, 2001, p.42
2 RAFFINOT Marc, Dette extérieure et ajustement structurel éd. EDICEF/AUPELF, Paris, 1991,
p.91
4
1 ANDREWS David, Allégement de la dette des pays à faible revenu. L’initiative renforcée en
faveur des pays pauvres très endettés, Série de brochure n°51-F, FMI, Washington DC, 1999,
p.2
2 L’ABC du Fonds Monétaire International, Supplément au Bulletin du F.M .I, volume 33,
Washington DC, Septembre 2004, p.28
3 Services du F.M.I, La logique de l’allégement de le dette des pays les plus, septembre 2000,
http://www.inf.org
5
1 Voir FMI Bulletin, Prêt du FMI : Allégement de la dette des PPTE (au 24 mars 2005), volume 34,
n°6, p.95.
2 Rapport économique de la délégation de la Commission Européenne en RDC 2000-2001,
Kinshasa, septembre 2002, p.36
3 Ibidem, p.36.
4 LA fortune de l’ex-Président Mobutu a été estimée à sa mort à 8 milliards de dollars US, soit
l’équivalent des deux-tiers de la dette extérieure.
6
1 Voir la loi n°04/003 du 31 mars 2004 portant budget de la République Démocratique du Congo
pour l’exercice 2004.
2 Près de 53% du financement du budget 2004 provient des apports extérieurs (prêts, dons,
ressources de l’initiative PPTE), cfr. Loi budgétaire de l’exercice 2004.
9
1 GRAWITZ Madeleine, Méthodes des sciences sociales, 7ème éd. Dalloz, Paris, 1980, p.448.
11
V. Annonce du plan
Il s’agit pour nous ici de préciser ce que l’on peut entendre par
« dette extérieure » (section 1), d’aborder la question plus particulière
des apports de ressources aux pays en développement qui s’avère
incontournable pour se faire une idée relativement précise sur la dette
extérieure de ces Etats (section 2), et enfin se pencher sur quelques
considérations juridiques (section 3).
ou privé (§2), et enfin selon le terme : dette à long terme, à court terme
et les crédits du FMI (§3).
1 A entendre dette publique extérieure, à ne pas confondre avec la dette publique tout court, qui
inclut aussi la dette intérieure.
2 Il y a défaillance lorsque le débiteur ne peut plus faire face à ses obligations contractuelles.
3 KAPPAGODA Nihal, Cadre institutionnel pour l’endettement du secteur public, Programme de
formation sur les aspects juridiques de la gestion de la dette, Institut des Nations Unies pour la
formation et la recherche, 2002, htpp://www.unitar.org/dfm.fr/documentseries/dec17-fr-
cadre-institutionnel.pdl, p.4
4 BARAT Christophe et MASSUYEAU Banoït, L’Initiative PPTE au Ghana, Département des
politiques et études : Division de la macro-économie, mars 2002,
http://WWW.afd.fr/jahid/web/site, p.9
16
1NAKA Léon , Le recours à l’emprunt extérieur dans le processsus du développement, éd. PUSAF
L’Harmattan,Paris,1986,p.31
2RAFFINOT Marc, La dette des tiers mondes, éd. La découverte, Paris,1993,p.6
21
1 Eric Toussaint, La finance contre les peuples. La bourse ou la vie, éd. Syllepse, Paris, 2004,
p.243.
2 Aux Etats-Unis, il s’agit de l’Eximbank; en Allemagne, de Hermès; en Grande Bretagne, de
L’ECGD; En France, de la COFACE (Privatisée en 1994); en Belgique, de l’Office National du
Ducroire
23
Ce sont des crédits qui sont accordés par les institutions non
financières notamment des entreprises qui obtiennent des contrats de
prestation de services ou qui sont sollicitées pour effectuer des
travaux. Dans la pratique et sur un plan plus général, cela se traduit
par la passation d’une convention entre l’entreprise et le pays
bénéficiaire.
Vu sous cet angle, il est entendu que tous les accords de prêts,
nonobstant la complexité de l’opération, auront la même structure et
les mêmes catégories de clauses. Ainsi, par exemple, les accords de
prêts internationaux émanant des banques internationales de
développement, des agences bilatérales de développement et des
banques commerciales contiendront des clauses à peu près similaires,
quelle que soit leur dénomination (2).
les siennes. Par exemple, dans un contrat de vente, l’acheteur est tenu
de désintéresser le vendeur à peu près au même moment où le
vendeur expédie la marchandise à l’acheteur.
Dès lors, le contrat doit contenir des clauses qui traitent des
changements de circonstances du contrat et qui attribuent le risque de
ce changement de circonstances à l’une ou l’autre des parties. Comme
on peut le deviner, les risques sont habituellement attribués à
l’emprunteur.
pour se faire régler une dette de l’Etat, ceux-ci ayant deux patrimoines
juridiquement distincts. De plus, le gel ou la saisie d’avoirs bancaires
entraîne une méfiance préjudiciable de la communauté financière par
rapport à la place financière où cela a été effectué.
1 Fiche technique, quels sont les grands domaines d’activités du FMI, avril 2003,
http://www.imf.org
2 Fiche technique, Par quels moyens le FMI prêt-t-il des fonds, avril 2003, http://www.imf.org
3 SOREL Jean-Jacques, Sur quelques aspects juridiques de la conditioinnalité du FMI et leurs
conséquences, 2001, http://www.ejil.org/journal, p.2.
38
Ces prêts sont assortis d’un taux d’intérêt très bas, de 0,5% par
année et sont remboursable sur une période de 10 ans, avec une
période de grâce de cinq ans et demi (1). Les caractéristiques de cette
facilité éloignent le Fonds de sa vocation purement monétaire et le
rapprochent des institutions de financement du développement.
B. L’accès aux ressources du FMI : la conditionnalité
Lorsqu’un pays emprunte au FMI, son gouvernement prend des
engagements à l’égard des politiques économiques et financières,
dispositions connues le nom de « conditionnalité ». Ces politiques
constituent le programme économique que l’Etat emprunteur entend
mettre en œuvre. Il est décrit dans une lettre d’intention ou un
mémorandum de politiques économiques qui accompagne la demande
de financement.
1 Fiche technique, Par quels moyens le FMI prêt-t-il des fonds, avril 2003, http://www.imf.org
2 DEBLOCK Christian et KAZI Samia, Op.cit., p.31.
3 GOLD J, La conditionnalité, Brochure du FMI n°31, FMI, Washington Dc, 1979, p.2.
39
1° Avertissement
2° Dépôt de la plainte
3° Sanctions
- le Conseil d’Administration
- Le Directeur général
- par les pressions qu’il est en mesure d’exercer sur les créanciers,
publics ou privés, pour qu’ils collaborent à l’allégement de la
situation du débiteur et ne profitent pas des ressources qu’il
apporte pour obtenir le remboursement immédiat.
1 Supplément du bulletin du FMI, L’ABC du FMI, vol 33, Washington DC, 2004, p.2.
45
1. La BIRD(2)
1 COLLIARD Claude-Albert, Institutions internationales, 10ème éd. Dalloz, Paris, 1995, p.427.
2 La RDC a adhéré à cette institution le 28 septembre 1963.
3 REY Jean-Jacques et ROBERT Eric, Op.cit., p.185.
47
- ceux qui sont trop pauvres pour supporter le poids des conditions
financières de ses prêts, ces pays sont alors éligibles aux
interventions de l’IDA.
2. L’IDA(1)
Créée en 1960, l’IDA est chargée de fournir aux pays les plus
démunis une assistance financière assortie de conditions très
libérales, incompatibles avec la structure financière de la BIRD.
Les dons de l’IDA sont alloués aux pays les plus pauvres et les
plus vulnérables pour faire face aux difficultés particulières auxquelles
ils sont confrontés (par exemple, la pandémie du VIH/SIDA.
Comme son nom l’indique, il s’agit d’un club, donc d’un groupe
informel réunissant les gouvernements créanciers des pays
industrialisés dont le rôle est de traiter de façon coordonnée la dette
publique bilatérale des PED ayant des difficultés de paiement.
3. Principes et règles
A. Principes
La mise en œuvre de l’allégement de la dette consenti par le
Club de Paris repose sur quatre principes fondamentaux :
La dette, qui déjà fait l’objet d’un traitement lors d’un Club de
Paris antérieur, n’est normalement pas concernée par un nouveau
traitement mais le Club de Paris a dû revoir cette position suite à
l’impossibilité pour un nombre croissant de débiteurs de s’acquitter du
service de leurs dettes réaménagées.
avec les pays créanciers puis, une fois l’accord obtenu, avec les
créanciers bancaires (1).
1 G7 : Groupe réunissant les pays les plus industrialisés du monde : Etats-Unis, France,
Allemagne, Grande Bretagne, Canada, Japon et Italie. Depuis quelque temps, la Russie s’est
ajouté à ce groupe. On parle dans ce cas du G8.
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Enfin, des plans plus globaux ont été présentés pour résoudre
le problème d’une manière plus systématique (section3).
- La période de consolidation
Pour les pays les plus pauvres, ces termes ont été constamment
étendus, avec un maximum actuellement de 23 ans (dont 6 ans de
grâce) pour les crédits commerciaux et jusqu’à 40 ans (dont 16 ans de
grâce) pour les prêts d’APD (3).
- les taux d’intérêt pratiqués sont plus élevés qu’au Club de Paris. Ils
ont de l’ordre de 1,75 à 2,5% au-dessus du LIBOR, auxquels
s’ajoutent des commissions de 1,25% à 1,5% (3).
2. Initiatives multilatérales
3. Conditions de Naples
Pour être efficace, l’initiative PPTE suppose avant tout que les
pays œuvrent sans relâche à leur ajustement macroéconomique et
s’efforcent de mener à bien leurs réformes structurelles et sociales,
notamment en relevant les dépenses sociales en particulier dans les
secteurs de la santé et de l’éducation.
Rappelons que les prêts IDA ainsi que les prêts FRPC ne sont
octroyés exclusivement aux pays à faible revenu, c’est-à-dire dont le
revenu par habitant ne dépasse pas 865 dollars.
2. Financement
1 Dette & Développement (Plate-forme d’information et d’action sur la dette des pays du Sud),
Rapport 2001-2002/Partie 1 : La dette et les programmes d’allégement actuels,
http://www.dette2000.org/raport-prrtie1.htm, p.10
2 FMI, Rapport 1995 sur le financement des PED, cité par Dette & Développement(Plate -forme
d’information et d’action sur la dette des pays du Sud), Rapport 2001-2002/Partie 2 :
L’initiative PPTE répond-elle aux enjeux du financement du développement ?,
http://www.dette2000.org/raport-prrtie2.htm, p.15
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dette tant qu’un accord n’a pas été conclu avec les créanciers
considérés. Pour obtenir un allégement de la dette de la part de ces
créanciers, les PPTE en sont réduits essentiellement à faire appel à
leur générosité.
1 Millet Damien et Toussaint Eric, 50 questions/50 réponses sur la dette, le FMI et la Banque
mondiale, éd. Syllopse, Paris, 2002, p.47
99
1 NGIMBI Geta Paul, Etude sur la réhabilitation de l’OGEDEP, Directions des études, OGEDEP,
Kinshasa, 1997, p.1.
2 MULUMBA LUKOJI, Cours de Finances publiques, La dette publique, Faculté de Droit,
Kinshasa, 1975-1976, cité par TUNDA ya KASENDE, La problématique de la dette extérieure de
la RDC, in Cahiers africains des droits de l’homme et de la démocratie, volume 1 numéro 7,
CRIDHAC, Kinshasa, avril-juin 1999, p.9.
3 TUNDA ya KASENDE, Op.cit., p.9.
101
1 KIKAYA USENI, Gestion de la dette publique extérieure et exigences des institutions financières
internationales, mémoire, Faculté d’Economie, Unikin, 1999-2000, p.23.
104
1° Le Club de Paris
2° Institutions multilatérales
3° Le Club de Londres
4° Le Club de Kinshasa
Par ailleurs, les fonds qui parvenaient tout de même dans les
pays emprunteurs ont été utilisés de manière non rationnelle. En effet,
ces fonds ont financé en priorité des projets risqués sur le plan de la
rentabilité (méga projets énergétiques ou d’infrastructures
communément appelés « éléphants blancs ») ; ce qui affaiblissait la
capacité de remboursement de ces pays.
3° Les conditions d’octroi de prêt
Le fait que les prêts et financements des créanciers étaient, au
départ, essentiellement accordés aux conditions du marché (c’est-à-
dire à des conditions commerciales assorties de délais de
remboursement courts et des taux d’intérêts élevés, avant d’être
supplantés, à partir des années 80, par une assistance à des
conditions libérales, a aussi contribué à l’aggravation de la crise.
1 MABI MULUMBA, Les dérives d’une gestion prédatrice, le cas du Zaïre devenue République
Démocratique du Congo, éd. C.R.P, Kinshasa, 1998, p.9.
113
1 SUANA MADIER ADIER, Problématique des allégements des dettes : Congo dans le processus
de l’initiative renforcée en faveur des Pays Pauvres Très Endettés, mémoire, Institut Supérieur
de Commerce, 2001-2002, p.44.
2 Note d’information sur l’accord de rééchelonnement du 23 juin 1989, OGEDEP, p.41.
118
172,30 millions de USD. Pourtant, il n’a été que 18,76 ; 27,60 et 6,37
millions de USD.
b. Mesures de Dakar
A l’initiative du Président F. Mitterrand lors du sommet de la
Francophonie de 1988, la France annula la dette du 1 er guichet de
l’Agence Française de Développement (ex-caisse centrale de
coopération économique) pour tous les débiteurs membres de ce
Forum. La RDC bénéficia en 1988 d’une annulation de plus ou moins
1,7 milliards de FF dans le cadre de ces mesures.
1 Idem, p.104.
2 Banque Centrale du Congo, Transmission des rapports des travaux relatifs à l’analyse de la
soutenabilité de la dette de la RDC, note interne, 29 janvier 2003.
124
1 Activités du comité consultatif de suivi des dépenses de lutte contre la pauvreté, note interne,
BCC, janvier 2005, p.3.
2 KUEDIASALA Faustin, lutte contre la pauvreté. Persistance des zones d’ombre dans la gestion
CONCLUSION
Cette double contrainte est critiquable à bien des égards car elle
grève considérablement les capacités financières du pays, alors même
qu’il doit faire face aux défis de la relance économique.
BIBLIOGRAPHIE
* Documents officiels
1. Ministère du Plan, Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté
(DSRP) (Version intérimaire), Kinshasa, février 2004.
2. Ministère du Plan, Programme Minimum de Partenariat pour la
Transition et la Relance (P.M.P.T.R) en RDC, édition
Congo New Média, Kinshasa, 2004.
* Articles
1. ANDREWS David et autres, Allégement de la dette des pays à faible
revenu. L’Initiative renforcée en faveur des
pays pauvres très endettés, série de brochure
n°51-F, F.M.I, Washington DC, 1999.
2. BARAT Christophe et MASSUYEAU Benoît, L’initiative PPTE au Ghana,
Département des politiques et études :
Division de la macroéconomie, mars 2002,
http://www.afd.fr/johid/webdav/site
3. BOUGOUIN Anne-Sophie et RAFFINOT Marc, L’initiative et la lutte contre
la pauvreté, Université Paris IX Dauphine
(EURISCO),
http://www.dauphine.fr/eurisco/eur-wp.pdf,
novembre 2001.
4. Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, Le
Développement économique en Afrique,
Endettement viable : oasis ou mirage ?,
Nations Unies,
UNCTAD/GAS/AFRICA/2004/1, New York et
Genève, 2004.
5. DIAZ Hugo Ruiz, La dette extérieure : mécanismes juridiques de non-
paiement, moratoire ou suspension de paiement, 2002,
http://www.attec.org/quebec/IMG/pdf/forcemajeure.pdf
6. GOLD J., La conditionnalité, Brochure du FMI n°31, FMI, Washington
DC, 1979.
7. GOLD J., L’importance du caractère juridique des accords de
confirmation du Fonds, Brochure du FMI n°35, FMI,
Washington DC, 1980.
8. GRAARD Maïc ; L’œuvre des instances internationales en faveur de
l’allégement de la dette publique des Etats de l’Afrique
142
* Cours
1. KUMBU ki NGIMBI, Législation en matière économique, notes
manuscrites, 2ème année graduat, Faculté de Droit,
UNIKIN, 2001-2002
* Mémoires
1. KIKAYA USENI, Gestion de la dette publique extérieure et exigences des
institutions financières internationales. Cas de la RDC,
mémoire, Faculté d’économie, Unikin, 1999-2000.
2. MATAKA BILANGA, La problématique de la dette extérieure et son
incidence sur la croissance économique. Cas de la
143