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RAPPORT DE FIN DE Pfe

Centre sectoriel
de Formation en
INSET

Réalisé par :Chawechi Basma – Saafi Mayssa

Section : BTS
Encadré par : Manel Ayedi

020-2021
INTRODUCTION GENERALE
Les années 80 ont été marquées par une révolution rapide au niveau du
commerce international. Un changement a été constaté à l’égard de
structure des échanges, du rôle de l’Etat et de l’activité de l’entreprise. La
nécessite de la présence des autorités de contrôle et de réglementation du
commerce international est devenu un atout à l’égard de l’économie
mondiale. Le passage des accords de Brettoon Woods (1944), GATT
(General Agreement on Tarifs and Trade) en 1947 à l’organisation
mondiale de commerce (OMC) en 1994 à Marrakech, a donné l’Etat « un
rôle régulateur essentiel (1)» et a assuré la bonne régulation du marché et
du libre-échange.

Etant donné que le commerce international est dominé par les pays
développés, l’OMC a veillé à garantir que les pays en développement «
tirent profit de leur participation au commerce international et du système
commercial multilatéral(2) ». Selon FMI(3), le niveau de commerce mondial
dans le pays en développement au cours des 20 dernières années a
devenu un tiers des échanges internationaux au lieu d’un quart au début
des années 70.
Mais cette croissance, n’arrive pas à combler le problème de l’endettement
de ces pays à l’égard du pays développés qui a été accru avec le temps. La
dette du PED a été estimée à 2450 milliards de dollars et le service de la
dette d’Afrique Subsaharienne a atteint 38% de leur budget total(4). Pour
sortir de leur situation, les pays d’Afrique ont cherché des solutions pour
remédier leurs insuffisances au niveau des ressources internes.

A partir des années 1985, un développement rapide des investissements


directs étrangers a vu la lumière.

Selon le rapport sur l’investissement dans le monde 2010: « Les pays en


développement et les pays en transition attiraient la moitié des entrées
mondiales d’IED, et représentaient le quart des sorties mondiales d’IED.
Ces pays tirent le redressement de l’IED et ils resteront des destinations de
choix pour les investissements étrangers(5)».
De ce fait, ces flux constituent l’une de solution à sortir de problème des
endettements et de trouver une source de financement qui ne contribue pas
à une charge. En conséquence, les pays d’Afrique comme étant un pays en
développement ont essayé d’améliorer leurs situations macroéconomiques
pour attirer le regard des investisseurs étrangers. Ces politiques visent à
améliorer leur ouverture économique, le taux de croissance
(Morisset ,2000), à développer leur marché financier et à maitriser le taux
de change (Alfaro et al(2004), Abdallah et al (2009)) et à améliorer le
capital humain (Wang(1990), Borensztein et al(1998)).

Dédicace
A mes très chers parents

Dont leurs mérites, leurs sacrifices, leurs qualités humaines m'ont permis
de vivre ce jour :

Les mots me manquent pour exprimer toute la reconnaissance, la fierté et


le profond amour que je vous porte pour les sacrifices qu'ils ont consenti
pour ma réussite, qu'ils trouvent ici le témoignage de mon Attachement ,
ma reconnaissance, gratitude et respect, que dieu leur préservent bonne
santé et longue vie. Tous mes sentiments de reconnaissance pour vous.

A mon Frère et ma Soeur

J'espère atteint le seuil de vos espérances. Que ce travail soit l'expression


de ma profonde affectation. Je vous remercie pour le soutien moral et
l'encouragement que vous m'avez accordés. Je vous souhaite tout le
bonheur que vous méritez.

A ma Famille

Que je ne pourrais nommer de peur d'en oublier mon attachement et mes


affectations les plus sincères.

A mes ami (e) s

A tout ceux qui ont su m'apporter aide et soutien aux moments propices, je
dédie ce travail, reconnaissant et remerciant chaleureusement.
Remerciements
Au terme de ce simple travail, on adresse nos sincères remerciements a
Madame Manel notre encadrante, qui a veillé pas a pas l'élaboration de ce
travail, pour son aide, ses efforts précieux pour pouvoir nous mettre dans le
bon chemin.

J'adresse aussi mes remerciements à Mes prof Madame Sondes , Madame


Warda et Madame Manel et Monsieur Habib.

J'adresse aussi mes remerciements à Monsieur Souheil Ressource humain


du Banque BNA ainsi que toute l'équipe de la qui m'ont aidé tout au long de
mon stage.

Je ne saurais terminer sans adresser un mot de reconnaissance à toute ma


famille pour son soutien sans faille.
Table des matières

Chapitre 01 :
Introduction générale à l’entreprise
d’accueil et covid 19.
I-Introduction générale « Entreprise d’accueil BNA »

Dans le cadre de ma formation à l'Institut de Financement du


Développement du Maghreb Arabe, j'ai effectué un stage de deux mois au
sein de mon entreprise de parrainage : la Banque Nationale Agricole. Ce
rapport illustre la mise en application de quelques notions et connaissances
acquises durant le premier semestre d'étude à l'IFID dans la vie pratique.
Ce stage avait pour but de voir sur le champ l'organisation et le
déroulement du travail dans certains services de la banque. Il m'a permis
de découvrir quelques pratiques bancaires en contactant des
professionnels da la banque bien expérimentés, ainsi cette expérience m'a
aidé à m'adapter et m'intégrer au sein d'une équipe stimulante et
ambitieuse.

Au cours de ce premier stage j'ai été affecté dans les directions et les
services suivants : La Direction Centrale des Projets et de l'Organisation.

La Direction Centrale des Affaires Juridiques et des Garanties.

La Succursale de Tunis

Tout au long de ce rapport, nous allons décrire l'organisation de chaque


direction. Le plan sera organisé en fonction des directions ou services
visités.

1-PRÉSENTATION DE LA B.N.A

Historique

La Banque Nationale Agricole crée le premier juin 1959 est une société
anonyme au capital de cent soixante millions de dinars, c'est la première
banque tunisienne spécialisée dans le financement agricole.

Dix ans après son ascension spectaculaire dans le développement


agricole, l'activité de la Banque Nationale Agricole et son importante
participation au développement du pays lui a permis de s'ouvrir vers le
financement de différents secteurs de l'économie, comme, l'immobilier,
l'agroalimentaire et les sociétés de services.

Cette croissance étonnante a provoqué le changement de sa dénomination


en Banque Nationale de Tunisie (BNT).
La restructuration du 24 juin 1989 de la Banque Nationale de Tunisie et la
fusion avec la Banque Nationale de Développement Agricole (BNDA)
contribue à redonner à la banque sa dénomination initiale et d'unifier de
nouveau les structures du crédit agricole tunisien.

De plus, la BNA évolue dans un environnement marqué par la libéralisation


de l'économie et par l'ouverture sur le monde extérieur. Les réformes
engagées par les autorités tunisiennes, au niveau du système monétaire,
financier et bancaire ont permis à la Banque Nationale Agricole de
s'adapter à son environnement de plus en plus changeant.

La Banque Nationale Agricole a donc procédé à une modernisation de ses


outils informatiques ainsi qu'à ses méthodes de gestion.

Dans chacun de ses pôles d'activités, la Banque Nationale Agricole conduit


une stratégie commerciale axée sur son approche entre le client et le
produit, sur l'amélioration de la qualité du service et l'innovation financière.

La réorganisation de son système d'information permet à la Banque


Nationale Agricole de réaliser ses objectifs commerciaux, de maîtriser ses
risques financiers globaux et d'améliorer sa compétitivité et sa rentabilité.

Par ailleurs, la Banque Nationale Agricole contribue massivement au


développement des opérations financières sur les marchés des capitaux
ainsi que dans le financement de l'économie tunisienne.

Ses engagements vis à vis de ses actionnaires, de ses clients et de ses


salariés sont garantis par l'adhésion de l'ensemble du management et des
collaborateurs à des

valeurs communes qui se traduisent par une forte culture d'entreprise,


marqué par l'esprit d'ouverture et de rassemblement.

La Banque Nationale Agricole ne cesse de consolider sa position sur le


marché bancaire grâce à :

V' son professionnalisme ;

V' sa capacité d'autofinancement ;

V' l'amélioration de ses méthodes de gestion ;

V' l'intégration de nouvelles technologies de l'information et de la


communication ;

V' son ouverture sur de nouveaux métiers ;

V' le développement et la modernisation de son réseau de distribution ;

V' l'élargissement de son réseau de correspondant dans le monde.

Au 31.12.2011, le capital social est réparti comme suit :

Tableau1 : structure de capital de la BNA au 31/12/2011

2 Produits et Services

La Banque Nationale Agricole offre à l'ensemble de ses clients, sur


l'ensemble du territoire, une large gamme de produits et services qui
répondent au mieux à leurs attentes.

Grâce à son personnel hautement qualifié et ses moyens matériels et


techniques de pointe, la Banque Nationale Agricole peut satisfaire au mieux
sa clientèle en offrant des produits et services performants adaptés aux
exigences spécifiques de chaque client.

Les produits et services offerts par la banque sont organisés en dix


catégories :

1-Dépôts à Vue 2-Dépôts d'Épargne 3-Placement


Le compte chèque : Compte spécial d'épargne Bon de Caisse

Le compte chèque FAIEZ Compte à Terme

Le compte courant : FAREH Compte BNA Placement


Certificat de Dépôt
Le compte courant MALEK
commercial Le compte Bon de Trésor à Court Terme Bon
courant agricole Compte vert de Trésor Assimilable Billet de
Trésorerie

Compte épargne en actions


5-Services avec
4-Compte en Devise 6-Monétique
l'Étranger
Pour les résidents : La Domiciliation des titres CIBT
de commerce extérieur.
Compte spécial en devises BNA VISA Electron BNA VISA
ou en dinars convertibles. Les Paiements
internationaux : BNA Mastercard Nationales BNA
Compte professionnel en VISA
devises ou en dinars · Les Crédits
convertibles. Documentaires. BNA Mastercard Internationales
BNA Visa Gold Nationale
Compte professionnel · Les Encaissements
Négoce International. Documentaires. BNA Visa Gold Internationale
SAFAR CARD
Compte spécial · Les Virements
internationaux.
"Bénéfices-Export" en
dinars convertibles. Les Garanties
Internationales
Compte sous-délégataire de
change en dinars · La Garantie de
convertibles. soumission.

Pour les non résidents : · La Garantie de bonne fin.

Compte étranger en · La Garantie de


restitution d'acompte.

· La Garantie de paiement.

· La lettre de crédit
"Stand-by".

Les Opérations de Change

· La Gestion du risque de
change.
· La Gestion du risque de
taux d'intérêt.

Les Autres Services

devises ou en dinars convertibles. "Joker". Les Allocations Voyages d'Affaires.

Compte Intérieur non résident.

Compte Spécial en dinars.

La BNA compte 167Agences couvrant tout le territoire de la République,


réparties en 5 catégories selon l'importance de leur activité. Celles-ci
assurent :

- La promotion et la vente des produits et services de la Banque.

- La démarche commerciale.

- Le conseil au profit de la clientèle.

- Le traitement des opérations bancaires courantes.

- Le suivi et le recouvrement des engagements.

II-les technique de paiement international BNA

CRÉDIT DOCUMENTAIRE

Le moyen de règlement le plus sécurisant


Vous souhaitez garantir le bon dénouement de vos transactions à l'export comme à l'import,
optez pour le CREDOC sous ses différentes formes.
Ce moyen vous assure le paiement de vos exportations à l'échéance prévue et la disposition
de la marchandise importée aux conditions convenues.
Une équipe d'experts est à votre disposition pour vous familiariser avec toutes les formes
de CREDOC du plus simple au plus élaboré.
 CREDOC irrévocable et confirmé procure au bénéficiaire une double garantie : à
l'engagement de la banque émettrice s'ajoute celui de la banque confirmant.
 CREDOC irrévocable et non confirmé offre seulement la garantie de la banque émettrice.
Modes de réalisation du crédit documentaire :
 Paiement à vue : à la présentation des documents conformes.
 Paiement différé : Après que les documents aient été reconnus conformes et à l'échéance
prévue par les termes du CREDOC.
 Paiement par acceptation : dès acceptation de traite présentée avec les documents. Par
acceptation de l'effet, la Banque garantit le paiement.
 Paiement par négociation : à vue ou à terme, généralement aux guichets de la banque
émettrice, la négociation peut se faire également par une banque désignée.
Pour plus d'informations consultez les sites :
www.tradenet.com.tnwww.cepex.nat.tnwww.bct.gov.tnwww.cotunace.com.tn

ENCAISSEMENT DOCUMENTAIRE

Vous êtes Exportateur et vous entretenez des relations de confiance avec vos partenaires
étrangers, la BNA se charge de faire encaisser par l'un de ses correspondants étrangers le
montant de vos exportations contre la remise des documents y afférents.
Vous êtes Importateur et vous avez choisi de régler par remise documentaire, la BNA assure
le bon dénouement du paiement afin que vous disposiez de vos importations à temps.
L'encaissement documentaire comprend trois variantes :
 Remise des documents contre paiement : la banque présentatrice ne remet les documents au
tiré que contre paiement.
 Remise des documents contre acceptation : la banque présentatrice remet les documents
contre acceptation d'un effet de change qui échoit à une date déterminée.
 Remise des documents contre engagement de paiement : La banque présentatrice remet les
documents à l'acheteur contre une lettre d'engagement par laquelle le tiré s'oblige à payer
le montant de l'encaissement à une date précise.
Pour plus d'informations consultez les sites :
www.tradenet.com.tnwww.cepex.nat.tnwww.bct.gov.tnwww.cotunace.com.tn
VIREMENTS BANCAIRES INTERNATIONAUX

A l'import comme à l'export, qu'il s'agisse de biens ou de services, le virement bancaire vous
assure une exécution rapide et simple de vos transferts, il vous permet d'entrer en
possession de vos fonds en toute célérité. Peu coûteux, ce mode de règlement a cependant
besoin d'être sécurisé : alors, si vous êtes exportateur de biens ou de services, adossez-le à
une garantie de paiement.
En plus des transferts courants liés à votre activité d'import-export, la BNA vous assure :
 Transfert à titre de frais de scolarité ou de formation professionnelle à l’étranger
 Transfert à titre d'économie sur salaire
 Transfert à titre de frais de soins
 Transfert reçu en TND via le service Money Gram

TRANSFERT À TITRE DE FRAIS DE SCOLARITÉ OU DE FORMATION


PROFESSIONNELLE À L’ÉTRANGER

Vous êtes une personne physique résidente de nationalité tunisienne ou étrangère


poursuivant des études universitaires à l'étranger (étudiant titulaire d'un baccalauréat ou
d'un diplôme universitaire, handicapé inscrit dans des institutions spécialisées, élève ou
toute personne désirant poursuivre une formation professionnelle à l’étranger et autorisé
par le ministère de l'éducation et de la formation à poursuivre des études à l'étranger).
La BNA vous assure le transfert rapide de :
 4000 TND par an à titre de frais d'installation durant l’année universitaire ou la session de
formation,
 3000 TND par mois à titre de frais de séjour ou la différence entre ce montant et celui
d'une bourse ou d'un prêt universitaire,
 La totalité des frais d'inscription et d'études une fois par an (sur présentation de
justificatifs).

TRANSFERT À TITRE DE FRAIS DE SOINS

Vous êtes une personne physique résidente de nationalité tunisienne ou étrangère et vous
avez besoin de vous rendre à l'étranger pour des soins médicaux ou pour accompagner un
patient,
La BNA se charge du transfert de vos frais de soins ou de séjour comme suit :
Frais de soins : sans plafond et sur justificatifs (consultations médicales, hospitalisations,
opérations chirurgicales, analyses,…),
Frais de séjour :
Pour le patient :
 1500 TND par an,
 500 TND par voyage, si l'état de santé du patient exige qu'il effectue plusieurs voyages par
an, librement s'il est pris en charge par un établissement d'assurance ou de sécurité
sociale et sur autorisation de la Banque Centrale de Tunisie dans le cas contraire.
Pour l'accompagnateur :
 1000 TND par voyage s'il appartient au corps médical,
 500 TND pour les autres.

TRANSFERT À TITRE D'ÉCONOMIE SUR SALAIRE

Vous êtes étranger, contractuel ou coopérant en Tunisie, la BNA assure le transfert de votre
salaire.
Le salaire relatif à des périodes de congés passées à l'étranger est transférable dans sa
totalité.
Documents exigés :
 Copie du contrat de travail visé par le Ministère chargé de l’emploi.
 Copie des fiches de paie
 Attestation de régularisation de la situation fiscale.
Pour plus d'informations consultez les sites :
www.tradenet.com.tnwww.cepex.nat.tnwww.bct.gov.tnwww.cotunace.com.tn

TRANSFERT REÇU VIA LE SERVICE MONEYGRAM

Le service Money Gram est un moyen rapide, sûr, fiable et pratique pour envoyer ou
recevoir de l'argent en quelques minutes dans le monde entier et à des tarifs économiques.
Ce service est disponible dans plus de 190 pays et territoires et au niveau de 180 000 points de
vente à travers le monde.
Qui peut utiliser MoneyGram ?
 Vous êtes Tunisien résidant à l'étranger et vous souhaitez envoyer de l'argent à un
membre de la famille ou à un ami résidant en Tunisie.
 Vous êtes Etranger, en vacances ou en voyage d'affaires en Tunisie, et vous avez besoin de
liquidités pour faire face à des dépenses imprévues.
 Vous êtes Tunisien ou étranger résidant en Tunisie et vous avez besoin d'envoyer de
l'argent à l'étranger, ce transfert doit s'inscrire dans le cadre de la réglementation des
changes en vigueur
Pour recevoir de l’argent
Titulaire ou non d'un compte à la BNA et pour recevoir la contre-valeur en dinars des fonds
transmis, vous pouvez vous adresser directement à l'une de nos agences réparties sur tout
le pays. L'encaissement des fonds se fait sur simple présentation de votre pièce d'identité et
d'un numéro de référence qui vous sera communiqué par l'expéditeur.

III- Introduction générale COVID-19.

La propagation de nouvelles maladies contagieuses constituait l’un des 10


risques majeurs auxquels la Belgique se trouvait exposée selon
une évaluation coordonnée par le Centre de Crise National en 2018. La
crise sanitaire que nous traversons donne cruellement raison aux experts.
Ceux-ci avaient attribué une haute probabilité à un événement de cette
nature associé à un impact humain, sociétal, économique et
environnemental considérable.

En plus des dispositifs de recherche d’urgence visant à limiter les impacts


directs de l’épidémie, des efforts de recherche à long terme sont plus que
jamais nécessaires pour, d'une part, mieux comprendre les processus liés à
l’augmentation de tels risques et, d'autre part, évaluer de manière
transversale le degré d'exposition et de vulnérabilité des écosystèmes et
des sociétés. Le renforcement des connaissances dans ces domaines
devra permettre l’élaboration de politiques et mesures aux niveaux belge et
européen, ainsi que l’implémentation des accords et engagements
internationaux existants.

Cette page vous explique comment BELSPO, par la mise en oeuvre de


programmes et le financement d’infrastructures de recherche aux niveaux
belge et international, par ses activités de coordination, par la production et
la mise à disposition de grandes quantités de données et de résultats de
recherches, participe à la mobilisation massive et collective de l’expertise
scientifique contre l’épidémie de COVID-19.
III- Statistiques COVID-19

Source : http://www.aide-covid19.tn/index.php?id=90
Chapitre 2 :
I- Impact COVID sur le commerce internationale :

La COVID-19 et le commerce mondial

La pandémie de COVID-19 représente un bouleversement sans précédent de


l'économie mondiale et du commerce mondial, la production et la consommation
étant réduits dans le monde entier.

Prévisions commerciales pour 2021


 Le commerce mondial se prépare à une reprise forte mais inégale après le choc de la pandémie
de COVID-19
 Conférence de presse

COVID-19: Mesures commerciales et liées au commerce


Il est recommandé aux délégués de se connecter sur le site Web de l'OMCpour consulter les
renseignements à diffusion restreinte

Les tableaux ci-dessous ont été établis par le Secrétariat de l'OMC. Il s'agit de rapports de situation
informels et d'un effort de transparence concernant les mesures commerciales et liées au commerce prises
dans le contexte de la crise liée à la COVID-19 Le Secrétariat procédera ponctuellement à une vérification
des nouvelles mesures. Pour toute question, veuillez contacter la Section de la surveillance de la Division
de l'examen des politiques commerciales à l'adresse suivante: tprd-monitoring@wto.org.

 Mesures visant les marchandises, au 23 avril 2021


 Mesures visant les services, au 18 novembre 2020
 Mesures visant les propriété intellectuelle, au 30 avril 2021

COVID-19: Measures de soutien


Le tableau sur les mesures de soutien liées à la COVID-19 figurant ci-après a été compilé par le Secrétariat
de l'OMC. Il dresse un rapport informel sur la situation, dans un effort de transparence, en ce qui concerne
les mesures de soutien prises dans le contexte de la crise liée à la COVID-19. Il ne porte pas de jugement
sur le droit des Membres de l'OMC de prendre ces mesures, et il ne le remet pas non plus en question. Les
mesures énumérées dans le tableau ne sont pas classées selon des catégories et aucune évaluation du lien
qu'elles peuvent avoir avec le commerce n'est faite.

 Measures de soutien, au 22 avril 2021

Propositions des Membres de l'OMC concernant la COVID-19


Proposition la plus récente

Date Membres Documents

09/03/2021 Australie; Canada; Chili; Colombie; Nouvelle- Enhancing the role of the
Zélande; Norvège; Turquie World Trade Organization in
the global effort toward the
production and distribution of
COVID-19 vaccines and other
medical products

 Toutes les propositions

Points d’information
Dans de nombreux domaines du commerce, les Membres de l’OMC sont tenus d’établir ou de maintenir un
ou plusieurs “points d’information” pour répondre aux demandes raisonnables présentées par des
gouvernements, des négociants et d’autres parties intéressées et pour fournir les documents et
renseignements pertinents. Dans les situations d’urgence, telles que la pandémie de COVID-19, l’accès à
l’information sur les prescriptions relatives aux produits et les procédures de certification peut être crucial,
car il peut réduire au minimum ou éviter les retards ou les rejets aux postes de douane.

 Accord sur la facilitation des échanges


 Mesures sanitaires et phytosanitaires
 Obstacles techniques au commerce
Notifications des Membres de l'OMC concernant la COVID-19
Au 13 avril 2021, les Membres de l'OMC avaient présenté au total 358 notifications en lien avec l'épidémie
de COVID-19.

Voici tout ce que vous devez savoir sur la crise du coronavirus


(Covid-19)
En décembre 2019, un nouveau type de coronavirus (Covid-19) a fait son apparition en Chine dans la
province du Hubei et s'est ensuite diffusé à l'échelle mondiale sur tous les continents. Afin de contenir
la contamination et la propagation du virus qui a déjà fait de nombreuses victimes, les autorités de
pratiquement tous les pays du monde ont pris une série de mesures qui peuvent avoir un impact sur
vos déplacements et vos plans d’exportations vers ces pays. Voici un résumé de la situation.
Le point sur la situation générale
Pour l’instant, les autorités belges appliquent un code de couleur (vert, jaune,

orange et rouge) aux différents pays et régions d'Europe afin d'établir les

risques de contracter le covid-19. Ce code est important, principalement pour

les retours des zone concernées, car il définit les comportements à adopter

lors du retour en Belgique : test, quarantaine...

Vous trouverez toutes les informations mises à jour sur le site du Ministère des

Affaires étrangères belges.

Par ailleurs, selon le Ministère des Affaires étrangères de Belgique, il est

toujours déconseillé de voyager hors de Belgique pour des raisons non-essentielles, les retours

ne pouvant être garantis compte-tenu de la situation sanitaire mondiale.

A l'étranger, les mesures prises par les autorités locales des zones

concernées pour prévenir la contamination et la propagation du coronavirus

2019-nCoV ont d’importantes conséquences sur les transports, les activités économiques, les soins

de santé et le tourisme sur l’ensemble du territoire.


Vous devez savoir que certains pays refusent l’entrée de leur territoire aux

visiteurs ayant séjourné ou transité en Europe.

Dans le reste du monde, la maladie Covid-19 concerne toujours près d'une

centaine Etats sur les cinq continents, dont les Etats-Unis, le Canada,

l'Amérique latine, le Moyen-Orient...

Vos événements et déplacements à l'étranger

Tenez-vous régulièrement informé de la tenue ou non d'éventuels événements

ou manifestations auxquels vous prévoyez de participer. A l'heure actuelle

(lundi 23 mars 2020), les organisateurs de salons internationaux s’interrogent

sur l’attitude à adopter face à la crise du coronavirus. Par

exemple, FOODEX au Japon, le salon d’art contemporain Art Basel à

Hong Kong, la Conférence et exposition sur l’aviation d’affaires en Asie de

Shanghai, (avril) ont été annulés, faute de participants. La Game Developers

Convention et le festival SXSW aux Etats-Unis ont également été annulés ou

reportés pour le courant de l'été 2020.

En Europe, la plupart des salons dont le Mobile World Congress

(Barcelone), MIPIM (Cannes), COSMOPROF (Bologne) ou encore l'Hannover

Messe ont été reporté à l'année prochaine (2021).

Attention si vous envisagez de vous déplacer à l'étranger !

Nous conseillons aux entreprises de reporter leur voyage de prospection à une

date ultérieure, si possible bien après la période de circulation actuelle du

virus. La situation change régulièrement dans chaque pays, parfois d'heures

en heures, en fonction des situations sanitaires locales. La mission de l'AWEX


de mise en relation et de prospection continue par téléconférence ou par

différents canaux télécoms et digitaux, dans l’attente de rencontres en face-à-

face, dénuée de tout danger sanitaire.

L'AWEX vous recommande de bien vouloir vous référer aux sites utiles ci-

dessous et à votre agence de voyage pour les recommandations d’usage.

D’une manière préventive, pour tous les voyages d’affaires à venir et

notamment dans le cadre d’actions organisées ou co-organisées par

l’AWEX, nous recommandons aux entreprises de réserver des billets d’avions/logements sous un

mode modifiable ou remboursable à moindre frais, ainsi que les assurances annulation de

circonstance, et de suivre avec attention l’évolution de la situation des pays et

zones soumises à restrictions.

Quel est l'état actuel de l'offre de transports intenationaux ?

THALYS : Les trains roulent à nouveau à pleine capacité, mais les règles de

distanciation sociales sont de rigueur et le port du masque obligatoire.

EUROSTAR: Les liaisons Bruxelles - Londres sont également assurées, mais

renseignez-vous bien sur les règles de quarantaine imposées par les autorités

britanniques aux ressortissant belges.

COMPAGNIES AERIENNES : Beaucoup de vols ont été annulés. Si certaines

compagnies aériennes ont momentanément cessé toute activité, d’autres

volent encore mais annulent certains vols. Les voyages non essentiels étant

fortement déconseillés, voire interdits. Des voyageurs sont pour l’instant

bloqués à l’étranger et sont en attente de solutions de rapatriements. De

nombreux tour-opérateurs annulent des voyages… le mieux est de se

renseigner auprès des compagnies aériennes ou des agences de voyages.


Si vous avez des questions spécifiques concernant vos plans d’exportations, vous pouvez bien entendu

nous contacter via notre adresse info@awex.be

Conséquences du coronavirus pour l'économie belge : Première analyse


exploratoire du SPF Economie (02/03/2020)

L’impact économique du covid-19 risque de se faire sentir en Belgique de par


l’ouverture importante et le degré élevé d'interconnexion de notre pays par rapport à
l’économie mondiale. D'une part, le commerce direct de biens et de services entre
la Chine et la Belgique est sous pression. D'autre part, un impact indirect
apparaît du fait des fortes intégrations walllonnes, flamandes et bruxelloises
dans les chaînes de valeur mondiales : lorsque l'activité économique ralentit
quelque part dans le monde, des répercussions sont aussi relevées dans notre
pays, en raison des interconnections avec de nombreux intermédiaires. De
plus, si le virus commence a également affecter la Belgique à grande échelle,
les entreprises belges seront confrontées à des problèmes de personnel.

Traditionnellement, le commerce extérieur belge se focalise avant tout sur les pays de l'UE ;
l'Allemagne, la France et les Pays-Bas étant nos principaux partenaires
commerciaux. L'économie chinoise a, quant à elle, un impact moins prononcé
sur l'économie belge : la demande finale totale de la Chinereprésente 1,9 % de
la valeur ajoutée belge dont 1,5 % provient de la demande intérieure chinoise
et 0,4 % de produits exportés par la Chine. Ces chiffres montrent la fragilité de
l'économie belge ouverte dictée par sa grande interdépendance dans la
chaîne de valeur mondiale. Lorsque l'impact économique du virus se fera
sentir chez les principaux partenaires commerciaux belges (dû à la stagnation
de la production ou du commerce avec la Chine ou avec un autre pays
infecté), l'économie belge en subira aussi rapidement les conséquences
négatives.

Le virus exercera également une influence dans le reste du monde tout


d’abord parce qu’il se répand sur toute la planète mais aussi parce que la
Chine est devenue un acteur économique mondial majeur. En effet, au cours
des dernières décennies son économie a connu un taux de croissance à deux
chiffres et est devenue la deuxième économie mondiale (avec une part de 15,8 %
dans PIB mondial (Calculs du SPF Economie sur la base des chiffres de la
World Bank Data) et une part de marché de 12,8 % des exportations
mondiales de marchandises.
Il est néanmoins encore trop tôt pour mesurer l'impact négatif de l'épidémie de coronavirus
sur l'économie mondiale. La Banque mondiale a déjà annoncé qu'elle réviserait ses
prévisions de croissance à la baisse. Oxford Economics revoit l’accroissement
du PIB mondial pour l'année 2020 à 2,3 % (un repli de 0,2 point de
pourcentage (Financial Times)), soit le niveau de progression le plus bas
depuis la crise financière de 2008-2009. Oxford Economicscorrige la
croissance prévue de la zone euro pour 2020 de 0,2 point de pourcentage (à
0,8 %). Le FMI souligne par ailleurs que la propagation du virus pourrait
compromettre la reprise de l’économie mondiale.

Pour en savoir plus sur la situation mondiale, nous vous invitons à prendre
connaissance du dernier rapport de l'OCDE (02/03/2020) sur les perspectives
économiques mondiales face à la crise du covid-19.

Liens utiles

- Le SPF Santé publique et les Affaires étrangères ont mis en ligne un site dédié

au Coronavirus, accessible ici: www.info-coronavirus.be/fr. ;

- Vous pouvez suivre les dernières nouvelles sur le site de l’Organisation Mondiale

de la Santé à l’adresse

suivante : https://www.who.int/westernpacific/emergencies/novel-coronavirus,

ainsi que les derniers rapports téléchargeables ici (en anglais) ;

- Vous pouvez également suivre l'évolution de la situation en temps réel sur le

site de l'Université Johns Hopkins ;

- Le communiqué de l'Institut de Médecine Tropicale (Anvers) est accessible

ici: https://www.wanda.be/fr/landen/chine/ ;

- L'OMS tient également à rappeler les gestes et comportement à adopter pour

éviter au maximum les risques de contamination dans cette vidéo (français) ;

- Afin de mieux organiser l’assistance consulaire, nous vous conseillons

d’enregistrer votre voyage via https://travellersonline.diplomatie.be


- La COVID-19 entraine un important déclin du commerce mondial en
2020

Le secteur des services reste le plus durement touché par la pandémie


du coronavirus, et atteint son plus bas niveau depuis les années 90.

Geneva, Suisse, 9 décembre 2020


Selon les dernières estimations de la CNUCED, la valeur du commerce
mondial de marchandises devrait chuter de 5,6 % en 2020 par rapport à
2019. Ce serait la plus forte baisse du commerce de marchandises depuis
2009 lequel avait alors chuté de 22 %. Cette dernière prévision est
significativement plus optimiste qu’il y a quelques semaines alors que la
CNUCED prévoyait une baisse de 9%.
Des nowcasts - prévisions fondées sur des données non encore
disponibles mais estimées pour un avenir à très court terme - sont
publiées aujourd'hui dans le Manuel de statistiques 2020 de la
CNUCED qui présente l’année 2019 en statistiques et se projette en 2020
grâce à ces nowcasts.
La chute prévue pour le commerce des services est encore plus
importante, avec une baisse probable de 15,4 % en 2020 par rapport à
2019. Si elle se confirme, il s’agirait de la plus forte baisse du commerce
des services depuis 1990. En 2009, suite à la crise financière mondiale, le
commerce des services avait chuté de 9,5 %.
Le bulletin trimestriel de la CNUCED sur le commerce international des
services, qui contient les dernières informations détaillées, montre que
cette détérioration est due à l’effondrement de l'activité dans les secteurs
du voyage, des transports et du tourisme.
Généralement, le Manuel propose un large éventail de statistiques
relatives au commerce international et au développement pour l'année
antérieure à sa publication (ici 2019) et depuis peu propose également des
nowcasts pour décrire la situation de l’économie mondiale pour l’année de
publication (ici 2020).
En lien direct avec la pandémie de coronavirus, on enregistre une
demande accrue de données actualisées sur les impacts économiques de
celle-ci, avec de nouveaux besoins en termes de modélisation statistique.
"En effet, contrairement aux années précédentes, les modèles qui
estimaient le commerce international et le PIB ont dû prendre en compte
une situation parmi les plus inhabituelles de mémoire d'homme" a déclaré
Steve MacFeely, Statisticien en chef de la CNUCED.
"A tel point que les modèles existants se sont effondrés sous la pression
et ont dû être repensés et reconstruits dans le courant de l'année".
Les chiffres annoncés aujourd'hui sont toutefois révélateurs et dressent le
tableau du schisme qui s'est produit dans le commerce des biens et des
services sous l’impact de la pandémie de coronavirus, les prévisions étant
encore à la baisse à l’heure de cette publication (voir figure).
"Alors que le Manuel cartographie et présente la situation du commerce
mondial des marchandises et des services, les tendances maritimes,
démographiques et économiques en 2019, il est plus urgent de prévoir les
impacts économiques de la pandémie", a-t-il déclaré.
Compte tenu de l'importance accrue des données actuelles en raison des
retombées économiques de la COVID-19, le manuel a été complété par des
prévisions commerciales trimestrielles.
De nombreuses tendances découlant de séries statistiques pertinentes
pour le commerce et le développement
sont décrites dans le Manuel de
statistiques 2020 de la CNUCED, lequel est un
résumé du largeéventail d’informations chiffrées que contient la base de
données en ligne UNCTADstat (http://unctadstat.unctad.org/).
Figure : Prévisions du commerce international des merchandises et des
services pour 2020 (du 08.12.2020).
Source : CNUCED
Cartographie chiffrée du monde en 2019
Le Manuel 2020 fournit un large éventail de statistiques et d'indicateurs
pertinents pour l'analyse du commerce international, des investissements,
du transport maritime et du développement.
"Des informations statistiques fiables sont indispensables pour formuler
des politiques et des recommandations judicieuses. Celles-ci peuvent
engager des pays sur plusieurs années dans leurs efforts d’intégration
dans l'économie mondiale en vue d’améliorer le niveau de vie de leurs
citoyens", a déclaré Steve MacFeely.
Le Manuel de statistiques de la CNUCED et la base de données
UNCTADstat mettent à disposition des décideurs politiques, des
chercheurs, des universitaires, des fonctionnaires, des gouvernements,
des représentants d'organisations internationales, des journalistes, des
cadres supérieurs et des membres d'organisations non gouvernementales,
des séries de données qui sont comparables au niveau international.
L’édition 2020 du Manuel inclut également de nouveaux indicateurs
maritimes infra annuels (voir chapitre 5) et des séries trimestrielles sur le
commerce mondial (voir chapitres 1 et 2).
Parallèlement à sa version imprimée, une version en ligne du Manuel de
statistiques 2020 est également consultable
(http://stats.unctad.org/handbook). La version en ligne du Manuel est un
outil entièrement interactif, avec des cartes et des graphiques. Il permet
d'accéder directement aux données associées à chaque tableau ou
graphique dans UNCTADstat.
En outre, des fiches d'information actualisées sur les principaux thèmes
couverts par le rapport sont également disponibles en ligne.
(http://unctadstat.unctad.org).
------------------------

"Traduction non officielle. En cas de divergence, la version anglaise

prévaut"

L’IMPACT ÉCONOMIQUE DE LA COVID-19

Après plus de 22 jours de confinement, nous souhaitons partager une


étude du cabinet d’audit Deloitte sur les effets économiques de la COVID-
19 et les possibles scénarios mondiaux en fonction de son évolution. Il est
important d’être optimiste autant que réaliste.
Dorsan®, en tant qu’entreprise de services essentiels, a travaillé
chaque jour de confinement en offrant ses services habituels et en
approvisionnant en produits de filtration.
Outre l’impact sur la vie de millions de personnes dans le monde entier, la
pandémie du nouveau coronavirus a également asséné un dur coup à
l’évolution de l’économie au niveau mondial. Bien que les gouvernements
des principaux pays qui ont été secoués par la crise de la COVID-19 aient
pris des mesures pour pallier le ralentissement économique provoqué par
ce virus, il est à prévoir que sa propagation peut avoir un triple effet sur
l’économie mondiale : impact direct sur les volumes de production au
niveau global ; interruptions et altérations au niveau des chaînes
d’approvisionnement et de distribution ; et impact financier sur les
entreprises et les marchés boursiers.

IMPACT DIRECT SUR LA PRODUCTION MONDIALE

La production chinoise a déjà été substantiellement affectée par la


fermeture des industries de la province du Hubei et celles d’autres régions
d’importance vitale pour les exportations de composants chinois. En
conséquence, le ralentissement chinois a eu un effet collatéral immédiat
sur les niveaux de production des principaux exportateurs de ce pays :
États-Unis, Hong Kong, Corée du Nord et Japon.

En parallèle, l’expansion de la contagion du coronavirus a fait que l’impact


direct sur les niveaux de production s’est également fait ressentir avec
virulence sur le reste du continent asiatique et dans les principaux pays
d’Europe et en Amérique du Nord.

INTERRUPTION DES CHAÎNES D’APPROVISIONNEMENT ET DE


DISTRIBUTION

De nombreux producteurs et fabricants de biens de consommation


dépendent des composants et pièces importés de Chine et d’autres pays
asiatiques touchés par la pandémie. De plus, un grand nombre de sociétés
dépendent également des ventes en Chine pour atteindre leurs objectifs
financiers.

Il est donc prévu que le ralentissement de l’activité économique et les


restrictions sur le transport dans les pays touchés par le coronavirus se
répercuteront sur la production et la rentabilité de certaines entreprises
internationales. Principalement celles appartenant au secteur de la
manufacture et celles dépendant de l’obtention de matières premières
pour produire des biens de consommation.

Dans le cas des entreprises qui dépendent des composants intermédiaires


des régions touchées et qui ne peuvent pas facilement changer de
sources d’approvisionnement, l’ampleur de l’impact peut dépendre de la
durée des mesures de paralysie de l’activité. Dans ce scénario, les petites
et moyennes entreprises auront plus de difficultés pour survivre aux
perturbations provoquées par le coronavirus.

La situation peut être particulièrement dramatique pour les entreprises


liées au secteur touristique, dont la capacité de manœuvre est limitée
suite aux restrictions imposées par les gouvernements du monde entier
afin de freiner la contagion du coronavirus. Le secteur prévoit que ses
entreprises feront face à des pertes qu’elles ne pourront sans doute pas
récupérer.

Covid-19 et commerce international : turbulences temporaires ou


changement de paradigme ?
La crise du Covid-19 aura un impact important et durable sur le commerce
international dont nous avons encore du mal à dessiner les traits et la
mesure. Lukasz Gruszczynski tente aujourd’hui d’identifier ce que
pourraient être les conséquences à court et long terme de la pandémie sur
les échanges internationaux.

L’épidémie du Covid-19 a pris le monde par surprise. Elle fut à l’origine


considérée comme un problème purement interne à la Chine, puis à l’Asie.
Les gouvernements des autres Etats ont cru que la maladie pouvait être
contenue et contrôlée dans la région, à l’image des schémas de diffusion
des précédentes épidémies, comme le SRAS. Cependant, en raison d’une
combinaison de différents facteurs de nature environnementaux,
sanitaires, politiques et réglementaires1, l’épidémie s’est rapidement
étendue à d’autres parties du monde et a finalement été reconnue par
l’Organisation mondiale de la santé comme une pandémie.
L’interconnexion existante entre les pays a évidemment facilité cette
expansion.
Jusqu’à présent, la pandémie a été principalement considérée comme un
problème de santé publique. Au 3 avril 2020, on comptait ainsi plus d’un
million de cas confirmés dans le monde, avec près de 60.000 décès
enregistrés2. Si certains pays semblent maîtriser la situation (comme la
Chine), d’autres luttent encore pour ralentir la propagation de la maladie à
l’instar de l’Italie et l’Espagne qui en sont aux premiers stades qui se
caractérisent par une croissance exponentielle du nombre de cas (comme
les États-Unis et la Pologne). Il existe cependant d’autres conséquences
potentiellement toutes aussi graves, dont l’importance ne sera appréciée
qu’avec le temps.

L’urgence sanitaire du temps présent, sera suivie d’une crise économique


et politique qui pourrait finalement entraîner de graves perturbations
sociales, car les coûts de la pandémie seront non seulement élevés, mais
aussi inégalement répartis, tant entre les pays qu’entre les différentes
classes sociales au sein d’un même État3.

En ce qui concerne l’aspect économique, la plupart des experts


s’attendent à voir en 2020 une récession mondiale qui pourrait prendre
une forme sévère pour certains pays ou régions. Par exemple, JP Morgan
Research prévoit une contraction du PIB sur deux trimestres aux États-
Unis, comprise entre -10 % et -25 %, et pour la zone euro, entre -15 % et
-22 %4.

La crise politique peut se manifester non seulement au niveau national, en


sapant le soutien politique aux gouvernements actuels, mais également
au niveau régional voire international. Dans ce contexte, certains experts,
par exemple, s’inquiètent de l’avenir du projet d’intégration européenne,
en soulignant la réponse inadéquate des institutions européennes.
D’autres considèrent la pandémie Covid-19 comme une menace
existentielle pour la démocratie libérale. En effet, certains signes avant-
coureurs indiquent que les tendances autocratiques ou illibérales
actuelles pourraient se renforcer à l’avenir5.

Le commerce international est également l’une des victimes potentielles


de la pandémie. Il est trop tôt pour évaluer l’impact réel des différents
processus qui se déroulent actuellement. Au lieu d’identifier et d’analyser
les probabilités des différents scénarios, on peut mettre en évidence la
grille de lecture qui semble se dessiner sur le terrain. À cette fin, les deux
sections suivantes traitent des conséquences à court et à long terme de
la pandémie actuelle pour le commerce international. La dernière section
présente quelques brèves conclusions.

RÉPERCUSSIONS FINANCIÈRES SUR LES ENTREPRISES

Les perturbations temporaires dans la production de biens et de


composants pourraient mettre certaines entreprises en tension, en
particulier celles n’ayant pas suffisamment de liquidités. L’impact sur les
marchés se matérialisera par des notes négatives et une augmentation du
risque. L’augmentation du risque se traduira à son tour par des positions
d’investissement qui ne seront pas rentables dans les conditions
actuelles, ce qui affaiblira encore plus la confiance dans les instruments
et les marchés financiers.

Une possible conséquence de ce qui précède serait une perturbation


importante des marchés boursiers au fur et à mesure de l’augmentation de
la préoccupation pour le risque de contrepartie. De là, une diminution
significative des cotisations en bourse et des obligations d’entreprise
serait plus que probable, car les investisseurs préfèreraient conserver les
titres d’État (en particulier ceux du Trésor Public des États-Unis) à cause
de l’incertitude entraînée par la pandémie.
POSSIBLES SCÉNARIOS ÉCONOMIQUES EN FONCTION DE L’EXPANSION
DU CORONAVIRUS ET DU TEMPS NÉCESSAIRE POUR CONTRÔLER LA
PANDÉMIE

Face aux effets financiers qu’est déjà en train de générer l’expansion de la


pandémie dans le monde, il existe trois scénarios possibles quant à
l’impact que celle-ci pourrait avoir sur l’économie, en fonction du degré de
rapidité avec laquelle la contagion du virus sera contrôlée, et avec
laquelle on retrouvera une situation identique à celle d’avant l’irruption de
la COVID-19.

• Scénario 1. L’année du coronavirus. Même si la propagation de la


maladie ralentissait en Chine, les nouveaux foyers de contagion se
produiraient de façon continue dans le monde entier. Chaque foyer
obligerait à un ralentissement de la production dans la région concernée.
Dans un monde globalisé, ceci se traduirait par une succession
d’interruptions de la production dans diverses régions et industries, au fur
et à mesure que les contagions se produisent et sont contrôlées. En
conséquence, nous assisterions à une perturbation de l’activité
économique d’une ampleur telle qu’elle ralentirait considérablement la
croissance mondiale. Dans ce scénario, les entreprises qui auraient un
avantage compétitif seraient celles suffisamment agiles pour gérer un
changement de fournisseurs et, en parallèle, celles disposant de
suffisamment de liquidités pour survivre à une réduction drastique de
leurs ventes et leurs revenus.
• Scénario 2. Le coût d’une réponse globale au coronavirus. Les
centres économiques du monde entier seraient obligés de fermer, comme
ceux de Wuhan, et la population mondiale entrerait en panique à cause de
la propagation du virus. Les décisions non coordonnées de chaque pays
interrompraient les mouvements de personnes, de biens et de
marchandises.
En conséquence, les niveaux de production diminueraient, car les
activités avec des chaînes d’approvisionnement international ne
pourraient opérer que de façon intermittente. Le tourisme et les
entreprises et régions dépendantes de ce secteur seraient fortement
touchés et le volume de leurs revenus diminuerait drastiquement.
Face à ce scénario, il faudrait plus d’un an pour que l’Organisation
Mondiale de la Santé et les Nations Unies élaborent une réponse globale
donnant priorité aux mesures sanitaires rentables, de sorte à ce qu’elle
soit bien reçue par les principales économies mondiales.
Le PIB mondial stagnerait et le commerce international diminuerait, ce qui
entraînerait une récession de l’économie mondiale
• Scénario 3. La crise du système financier. Les retards dans les envois
et dans les calendriers de production entraîneraient des problèmes
financiers pour les entreprises très endettées, en particulier aux États-
Unis. Le déclin des marchés boursiers et la fuite des investisseurs à
risque, qui vendraient les actifs tels que les obligations à haut rendement
et les actions volatiles, exposeraient les investisseurs qui auraient sous-
évalué le risque.
De là, la préoccupation pour le risque de contrepartie réduirait au
maximum la liquidité sur les marchés financiers. Une récession aurait
alors lieu et les banques centrales devraient prendre des mesures de
façon coordonnée pour gérer la situation. Après l’application de politiques
de stimulation, les marchés financiers – et l’économie mondiale –
commenceraient à se remettre après une récession en forme de V.

Source : https://www2.deloitte.com

COVID-19 - Rappel des mesures en cours


et transports de rapatriement
Par Lepetitjournal Tunis | Publié le 10/06/2020 à 00:00 | Mis à jour le 10/06/2020 à 11:21

Les autorités tunisiennes rappellent et mettent à jour les mesures et restrictions liées à la
pandémie, l'ambassade de France annonce un programme de vols et bateaux de rapatriement

Mise à jour des mesures et restrictions liées à la pandémie et au déconfinement ciblé, au


08/06/2020 par les autorités tunisiennes :

- Réouverture des frontières aériennes, terrestres et maritimes à partir du 27 juin


- Quarantaine obligatoire pour les voyageurs en provenance de l’étranger (7 jours dans une
structure dédiée de type établissement hôtelier, suivis de 7 jours à domicile) ;
- Levée du couvre-feu sur tout le territoire ;
- Port du masque obligatoire dans tous les lieux publics ;
- Reprise des transports publics ;
- Réouverture des services administratifs accueillant du public aux horaires habituels ;
- Autorisation des déplacements interurbains et des déplacements entre les régions ;
- Réouverture progressive des restaurants et cafés ;
- Maintien de l’interdiction des rassemblements et report de toutes les manifestations.

Réouverture des hôtels et restaurants : lire notre article ICI

Evolution du coronavirus covid19 en Tunisie :

Au 10 juin, le total des cas est de 1087, dont 49 décès, 982 rétablis, soit une moyenne de 92
cas déclarés et 4 morts par million d'habitants. Suivre les chiffres par gouvernorat ICI

DEPISTAGES EN COURS

55579 dépistages ont été effectués. Le taux de cas positifs est de 1,956 %.

Actions de l'ambassade de France

Appui au retour en France - Mise à jour du calendrier des prochains vols et bateaux :

Vols Air France


- Vendredi 12 juin : 1 vol Tunis – Paris
- Mardi 16 et 23 juin : 1 vol Tunis – Paris
- Vendredi 19 : 1 vol Tunis – Paris

Achat possible en ligne sur le site Air France ou à l’agence Air France aux Berges du Lac
(rue du Lac Windermere) ou au comptoir Air France de l’aéroport de Tunis-Carthage.

Vols Nouvelair

- Samedi 13 juin : 1 vol Nouvelair Djerba - Paris


- Dimanche 14 juin : 1 vol Nouvelair Djerba – Lyon

Achat en ligne sur le site Nouvelair ou en agence (agence Nouvelair de Tunis, au centre
urbain nord, et agence Nouvelair de l'aéroport de Djerba).

Bateau Corsica Linea

- Jeudi 11 juin : 1 liaison maritime entre les ports de La Goulette et de Marseille

Réservation en agences CTN.


Les passagers doivent être munis d’une attestation de déplacement international dérogatoire
pour entrer sur le territoire national, disponible sur le site du ministère de l’Intérieur, ainsi
qu'une déclaration de non symptômes du COVID-19 » à télécharger et remplir depuis la
rubrique dédiée sur le site de l’Ambassade.

Les réponses aux principales préoccupations des Français, lors du facebook live du 16 avril.

Rapatriement et accompagnement médical, sanitaire ou social. Lire le communiqué ICI

Questions sur le déconfinement en France : transports, réouverture des écoles, retour au


travail, vie sociale… Retrouvez toutes les informations utiles et modalités pratiques en
fonction de votre situation.

NUMEROS D'URGENCE et AIDES MEDICALES EN LIGNE

Pour toute question, se référer aux cellules de crise ou aux sites officiels, tels que le
site COVID19 TUNISIA ou STOPCORONA.tn ou celui de l'OMS.

Le numéro vert 80.101.919 est mis à la disposition de la population pour les informations et le
signalement des cas suspects d’infection par le Coronavirus. Alternative 1: 71284547
Alternative 2: 71284560 Alternative 3: 71284562

Le numéro d’appel d’aide médicale SAMU (190) est réservé aux personnes qui pensent être
contaminés.

Voir ICI les numéros d'urgence par région

Le ministère tunisien de l’Intérieur a mis deux numéros à la disposition des citoyens afin de
répondre à leurs interrogations ou de recueillir des données précises en vue d’une intervention
rapide des forces de sécurité intérieure :
- 80 101 111 (numéro vert)
- 71 335 000.
L'impact du confinement sur les achats en ligne
Le confinement et la fermeture des commerces physiques "non essentiels" profite-t-
il vraiment au commerce en ligne ? De manière générale, ce n'est pas le cas en
France, où une étude de la Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à
distance) a mis en lumière les difficultés rencontrés par le secteur. Ainsi, 76 % des
vendeurs en ligne interrogés dans le cadre de l'enquête assurent avoir enregistré un
recul des ventes depuis le début du confinement le 17 mars dernier. Pour la moitié
d'entre eux, cette baisse serait même supérieure à 50 %, comme le rapporte BFMTV.
La pandémie de COVID-19 impacte fortement les comportements d'achat en ligne
au niveau mondial. Et si les effets sont négatifs pour une majorité de sites
marchands, certains secteurs d'activité connaissent au contraire une explosion des
ventes. Un constat abondé par une étude publiée récemment par Contentsquare,
qui a analysé 4,4 milliards sessions d'utilisateurs dans le monde au cours du premier
trimestre 2020. C'est la grande distribution qui enregistre la plus forte progression
des ventes, avec une hausse de 57 % des transactions observée entre la période de
référence (moyenne des 6 premières semaines de 2020) et la deuxième semaine de
mars, suivie par le secteur de la banque et de l'assurance (+ 45 %).
Comme l'illustre notre infographie, l'évolution des comportements d'achat en cette
période de crise suit la logique de la pyramide des besoins de Maslow, qui classe les
besoins humains par ordre d'importance. Afin de satisfaire leurs besoins
physiologiques et de sécurité (à la base de la pyramide), les consommateurs font
surtout des provisions alimentaires et sanitaires, s'assurent qu'ils disposent de
l'équipement de base pour rester chez eux (appareils électroniques) et s'occupent
de leurs finances. Dans le même temps, les achats rattachés au sommet de la
pyramide de Maslow, tels que les articles non-essentiels (bijoux, prêt-à-porter) et,
bien sûr, tout ce qui concerne les services et activités hors domicile, sont en nette
diminution.

Source : https://fr.statista.com/infographie/21306/impact-du-confinement-
sur-les-achats-en-ligne-e-commerce-par-secteur-dans-le-monde/

Chapitre 3 :

I- Impact sur l’entreprise d’accueil

Comment définir l’impact positif d’une entreprise ?


Le 6 juin dernier, je me suis rendue au salon Web2Day et je me suis intéressée aux
conférences de société traitant notamment de la question de l’impact positif des
entreprises.

Avant toute chose, définissons cette notion d’impact. Selon Wikipédia, « Une étude
d’impact est une étude technique qui vise à apprécier les conséquences de toutes natures,
notamment environnementales d’un projet pour tenter d’en limiter, atténuer ou
compenser les impacts négatifs. »

L’impact peut en effet être environnemental mais il peut également être social.
Table ronde d’experts

La table ronde à laquelle j’ai assisté a réuni 3 acteurs de l’impact :

Greenwashing ou réelle ambition ?

Faire du développement durable afin de capter des nouvelles tendances de marché,


est-ce forcément du greenwashing ?

Certaines entreprises ont uniquement un but financier. D’autres types de structures


émergent : ce sont des entreprises qui se sont construites autour d’une raison d’être,
autour de l’impact (impact first). Leur mission « impact first » est clairement définie
notamment dans les statuts.
Il y a également des associations dédiées prioritairement aux enjeux à impacts
positifs.
En l’occurrence, la transition est longue et certaines structures vont devoir modifier
en profondeur leur process. Leur ambition peut être réelle mais pas forcément
visible à tous les niveaux.

Comment évaluer l’impact positif d’une entreprise ?

Selon Lita, il faut :

 Analyser les fonctionnements internes appliqués à l’entreprise (tri des déchets,


fournisseur en énergie…)
 Évaluer le critère économique : le retour sur impact social est de plus en plus
mis en avant
 S’assurer que son business model est pérenne afin que l’impact social s’inscrive
dans la durée.

Pour Konexio, il s’évalue par la volonté d’une entreprise d’utiliser la formation


comme levier afin d’assurer l’intégration en entreprise des migrants en leur donnant des
compétences.

Du point de vue de Impact track, la mesure de l’impact s’effectue via l’ « Impact


management project » autour de 5 axes :
 Quoi ? > Comment la structure génère de l’impact?
 Qui est impacté ? > Quels sont les besoins ?
 Combien ? > La durée, la portée et la profondeur de l’impact
 Contribution ? > Aspect financier : social revenue ?
 Risque > Le risque d’impact est différent des risques financiers

Comment monétariser l’impact ?

Ce n’est pas simple : par exemple l’impact sur l’emploi ou l’impact sur
l’environnement sont très différents… Il faut donc créer des indicateurs liés à l’activité
spécifique de l’entreprise.
Pour Lita, ces indicateurs permettent de jauger une entreprise et pas de prendre
une décision. Ces critères donnent des informations (sur quoi l’entreprise
communique-t-elle ? Quel est son positionnement ? Où veut-elle aller ?) Il
faut différencier l’argument commercial de la véritable raison d’être. Les indicateurs
clés : Impact first et inscription de la mission sociale dans les statuts, entre autres.

Selon Konexio : l’indicateur clé est le taux d’insertion (emploi, social dans la société,
utilisation pérenne des compétences)

D’après Impact track, il est important que les bénéficiaires de l’impact évaluent eux-
mêmes la qualité de l’impact.

Quel est le rôle des associations dans l’impact positif ?

L’idée est de faire travailler ensemble les associations, les entreprises et les
instances publiques.

Konexio : les associations apportent plus de proximité avec le terrain mais ces-
dernières ont besoin des entreprises pour concrétiser cet impact positif.

Impact track : la collaboration est la clé du développement important de l’ESS > ex :


Danone > gros engagement d’impact social et environnemental au même niveau
que l’impact financier dans leurs statuts. Aligner l’activité vers l’impact, définir un
objectif clair et intégrer l’impact dans les prises de décisions de l’entreprise.

Lita : faire appel à son ressenti : qui est cette entreprise ? Qu’est ce qui la motive ?
Evaluer l’impact positif à l’échelle de la société (notamment via l’implication
d’associations) et évaluer aussi l’impact négatif.

Quel idéal avons-nous ?

Impact track : l’essentiel est de réduire les impacts négatifs et d’optimiser les impacts
positifs, surtout les gros impacts (pas les petits).

Lita : Avoir un rêve est essentiel : éviter de dévier pour garder le cap. Intégrer les
objectifs de développement durable est indispensable mais il faut garder une marge de
manœuvre dans leur mise en place. On ne peut pas changer drastiquement et d’un
seul coup le fonctionnement d’une entreprise, il faut une transition et surtout
une transparence exemplaire de l’entreprise sur ses ambitions.
Il faut vivre en accord avec ses convictions même si le changement demande un effort.

Konexio : Salesforce est un bon exemple d’une mise en place concrète de l’impact
positif au sein de l’entreprise. En espérant que cela créé d’autres initiatives
positives !

A mon sens, de plus en plus de structures sont sensibilisées aux enjeux


environnementaux et sociétaux et souhaitent adapter leur process, leur méthodes pour
avoir un impact plus positif. Néanmoins, la mise en oeuvre prend du temps aussi bien
d’un point de vue matériel qu’humain. Quoiqu’il en soit, si la démarche est sincère
(exit le greenwashing !) et correctement appliquée, l’entreprise pourra obtenir des
résultats. A condition qu’elle détermine des indicateurs suffisamment précis pour
dresser un bilan clair et transparent.

Source : https://www.toolin.fr/2019/06/25/comment-definir-limpact-positif-dune-entreprise/

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