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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE Et POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE


SCIENTIFIQUE
ECOLE DES HAUTES ETUDES COMMERCIALES

Rapport de stage

Elaboré par : MENTFAKH NOUR


Etudiante en 2ème Année Master

Spécialité : Affaires internationales

Maitre de stage : Mr. Guelfout Larbi


Chargé de commerce extérieur BEA Tiaret

1
Les Remerciements

Avant tout développement sur cette expérience


professionnelle, il apparaît important de commencer mon
rapport de stage par des remerciements.

Je tiens à exprimer mes remerciements tout d’abords à


l’ensemble du personnel de la banque extérieur d’Algérie –
Tiaret- pour leur accueil sympathique et pour m’avoir permis
me sentir à l’aise au sein de l’entreprise et surtout leur
coopération professionnelle.

Aussi je remercie tout particulièrement le directeur Mr et


Mme, pour m’avoir intégré rapidement au sein de l’entreprise
et ; pour le temps qu’ils m’ont consacré tout au long de cette
période, sachant répondre a toutes mes interrogations ; sans
oublier leurs aides et leurs conseils qui m’ont permit
aujourd’hui à bien cibler et structurer et enfin rédiger ce
rapport.

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Sommaire
Introduction générale :.......................................................................3
I. Chapitre I : présentation générale de la BEA..................................5
1. Définition de la Banque Extérieure d’Algérie :............................5
2. Historique de la Banque Extérieur d’Algérie :.............................6
3. La BEA et l’autonomie :...............................................................7
5. Evolution de l’activité de la BEA face à la réforme bancaire :....8
6. Evolution de l’organigramme de la BEA:....................................9
7. Présentation de l'Organigramme Générale de la BEA:.................9
II. Chapitre II : présentation de l’agence BEA TIARET 108.............10
1. Situation géographique de BEA Agence 108 :...........................10
2. Présentation de l’agence d’accueil :............................................10
3. Analyse et traitement de l’organigramme :.................................10
III. Chapitre III : le cadre du stage....................................................14
1. La BEA et le financement du commerce extérieur :...................14
2. Stabilité réglementaire en matière de commerce extérieur :.......14
3. Mode de financement de commerce extérieur LA BEA:............15
Conclusion :........................................................................................17

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Introduction générale :

Au cours de cette dernière décennie, l’économie algérienne a connu de grands


changements: transition économique, ouverture des marchés, accord et
association avec des organismes de l’Union Européenne, négociations pour
l’accession de l’Algérie à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC),
adhésion à la zone arabe de libre-échange. Ces événements se traduisent par le
passage de notre pays d’une économie dirigiste vers une économie de marché.
Devant ces changements du contexte économique, les banques algériennes de
par leurs prérogatives, ont confronté dans leur prise en considération les aléas en
vue d’assurer leur croissance, voire leur survie.
De ce fait, le système bancaire algérien a connu de nouvelles réformes se
traduisant par une ouverture au secteur privé national et international, un
nouveau cadre réglementaire et juridique facilitant l’installation
d’établissements financiers en Algérie, création de sociétés de leasing, le
refinancement hypothécaire, le capital-risque, l’assurance à l’exportation, les
crédits aux particuliers, ainsi, donnant aux banques la possibilité de mettre en
place de nouveaux produits et de nouvelles prestations demandées par un
marché en pleine expansion.
En effet, la banque joue un rôle très important, et efficace dans le
développement de l’économie et l’épanouissement de toutes les activités qui
nécessitent un recours à un financement bancaire, car elle est le meilleur pour
conclure un échange ou une transition commerciale. Elle est aussi, le principal
artisan de la collecte de dépôts (ressources) et de l’octroi de crédit.

Pour mieux appréhender son rôle dans le développement de l’économie, j’ai eu


l’occasion d’effectuer un stage du au sein de la banque extérieur d’Algérie
BEA, ´ Agence de Tiaret´.Ce stage a donc été une opportunité pour découvrir
Comment une entreprise dans un secteur en plein expansion, avec une
concurrence accrue et une évolution très rapide, a pu dépasser ces obstacles pour
établir une stratégie par laquelle elle a pu devenir une banque leader en Algérie ?

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I. Chapitre I : présentation générale
de la BEA
1. Définition de la Banque Extérieure d’Algérie :

Il est important de rappeler, que c'est suite à la création de la BEA, le I° octobre


1967.que sera parachevé le processus de nationalisation des banques. A l'issu de
sa création, la BEA a hérité des activités d'un certain nombre de banques
étrangères qui exerçaient dans notre pays avant l'indépendance notamment celle
du Crédit Lyonnais
 La BEA a été créée par l'ordonnance n° 67-204 du I' octobre 1967, par la
législation commerciale et par les présents statuts à savoir :
 Son siège est à Alger.
 La banque peut établir des succursales et agences, elle peut avec l'accord
du ministre de finance et du plan, ouvrir des succursales ou agences à
l'étranger.
 Le capital de la banque est constitué par une dotation entièrement
souscrite par l'Etat et dont le montant est fixé à 20 millions de dinars. Le
capital de la banque peut être augmenté par incorporation de réserves sur
délibération du Conseil de Direction approuvé par un arrêté du Ministre
de la Finance et du Plan.
 Sa fonction principale était de faciliter et de développer dans le cadre de
la planification nationale, les rapports économiques et financiers de
l'Algérie avec les autres pays. Et, c'est dans ce cadre qu'elle s'est vue
confier le plus grand volume des opérations bancaires des grandes
entreprises industrielles avec l'étranger.
 En plus à cette fonction, elle intervient par sa garantie, son aval, son
ducroire ou encore, par des accords de crédit avec des correspondants
étrangers pour promouvoir les transactions commerciales avec les autres
pays.
 Elle participe à tous les systèmes ou institutions d'assurance-crédit pour
les opérations avec l'étranger et peut être chargée d'en assurer la gestion et
le contrôle.
 Elle crée et mit à la disposition de toutes les entreprises intéressées, un
service central de renseignements commerciaux sur l'étranger.
 Elle peut mobiliser tout crédit, notamment des commerces extérieurs
relevant des autres institutions bancaires publiques, participer dans de tels
crédits, les assortis de sa garantie conditionnelle ou inconditionnelle,

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mobiliser auprès d'autres établissements tous financements qu'elle aura
elle-même consentis.
 Dans le cadre de la réglementation en vigueur, elle peut exécuter toutes
les opérations bancaires intérieures et extérieures compatibles avec son
objet'
 Il faut savoir que cet établissement était jusqu'à l'autonomie des
entreprises, en 1988, l'un des principaux argentiers de l'Etat, c'est à dire,
elle avait pour principale mission d'assurer le relais entre le Trésor
Public et les entreprises nationales.

2. Historique de la Banque Extérieur d’Algérie :

La Banque Extérieure d’Algérie fut créée le 1er octobre 1967 par l'ordonnance
N° 67-204 sous la forme d’une société nationale.
 En 1970, la Banque Extérieure d’Algérie s’est vu confier la totalité des
opérations bancaires des grandes sociétés industrielles nationales avec
l’étranger.
 En 1980, plusieurs directions ont vu le jour sous l’autorité du Conseil de
Direction de la Banque.
 En 1986, les banques ont été spécialisés (BEA : grande entreprise
industrielle du pays).
 En 1989, le statut de la Banque Extérieure d’Algérie a été transformé en
société par actions, en gardant globalement le même objet que celui fixé
par l’ordonnance de 1er octobre 1967.
 En 2006, la banque procédait à une large opération de restructuration de
ses grandes fonctions et entame une nouvelle étape de modernisation, qui
touche à la fois ses structures centrales et l’ensemble de son réseau.
 En 2007, le système d’information de la banque a été modernisé, pour
permettre une activité maitrisée et sécurisée.
 L’année suivante, le concours de la banque au financement des grands
projets structurants a atteint un volume global de financement de 100
milliards de dinars annuel. Forte de son assise financière et de ses
performances, la banque se hisse au 1er rang des banques maghrébines et
6éme au classement des 200 premières meilleures banques africaines,
avec un total de bilan de 31 milliards de dollars.
 En 2009, la banque a été déployée vers le segment de la PME-PMI et elle
a conclu plusieurs conventions avec des leaders mondiaux pour le
lancement des produits leasing et capital investissement et banque
assurance.
 En 2011, la B.E.A a marqué l’année 2011 par l’ouverture de la première
agence en libre-service à l’échelle nationale et par l’augmentation de son
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capital social à 76 milliards de dinars. Cette augmentation a permis à la
B.E.A de se hisser à un standing qui l’autorise à agir de concert avec les
grandes banques régionales et internationales.
 Le réseau de la banque a atteint durant l’année 2012 : 127 agences, dotées
d’un potentiel humain qualifié et capable de relever les défis de la
concurrence. Ce réseau a été renforcé en 2013 par 9 autres agences.
 En juin 2016, Saïd Kessasra est nommé P-DG de la BEA. Il remplace
alors à ce post Mohamed Loukal.
 En janvier 2017, Saïd Kessasra est limogé et remplacé, pour un intérim,
par B. Semid, directeur général du Crédit au sein de la BEA.
 En février 2017, la direction annonce qu'elle va ouvrir des agences en
France d'ici la fin de l'année 2017.
 En 2019, la BEA a augmenté son capital social le portant de 150 milliards
de DA à 230 milliards de DA, cette augmentation du capital, s'inscrit dans
le cadre d'une stratégie de développement à l'international.

3. La BEA et l’autonomie :
Avec l'avènement de l'autonomie des entreprises et suite aux réformes
introduites dans l'économie nationale, la banque se devait de s'adapter au
nouveau contexte mis en place et de jouer le rôle qui lui revient dans le
financement de l'économie. Toutes les formes juridiques et administratives ont
été remplies dans le strict respect des dispositions de la loi 88 - 01 de janvier
19887 et des textes y afférents. Le capital social de la BEA en vertu, des
nouveaux statuts a été fixé à un milliard de DA et divisé en 1000 actions de
valeur nominal d'un million de DA. Son capital était détenu par les ex-fonds de
participation des principaux secteurs du portefeuille commercial de la BEA
(outre les hydrocarbures), soient les structures suivantes : Constructions
Electroniques, télécommunications et informatiques. Services et transports.
Chimie pétrochimie et pharmacie. En 1991, le capital avait été augmenté de six
cents millions de DA passant ainsi de 1 milliard de dinars à un milliard six cents
millions de dinars. En mars 1996, le capital BEA est passé à cinq milliards six
cents millions de dinars après la dissolution des fonds de participation, le capital
demeurant propriété de l'Etat. Il faut savoir que la BEA est la première banque
en Algérie passé autonome en 1989 et son Conseil d'Administration déjà établi
fut constitué de onze membres.

4. . La BEA et la spécialisation:
Toujours dans le cadre de la présentation de la BEA, nous trouvons intéressant
de noter une remarque très importante qui a touchée son activité tout au long de
son existence. Il s'agit du problème de chevauchement des compétences entre les

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banques publiques. Ce chevauchement représente un obstacle vis-à-vis du
principe de spécialisation reconnu depuis le début des années 70. Le
chevauchement des compétences entre les banques publiques (BEA, BNA, CPA
et BAD) est dû essentiellement à la confusion des textes juridiques créant et
régissant ces banques. Pour la BEA, il s'agissait de l'opposition BNA /BEA, qui
représente un exemple très clair de l'incohérence des textes et des doubles
emplois que cela entraîne. D'après le principe de la spécialisation, la BNA a le
monopole des opérations du commerce international que lancent les entreprises
relevant de son champ d'activité agricole, industriel et commercial. La création
de la BEA en fait une banque chargée de garantir les opérations du commerce
internationales qui relèvent de la BNA. A ce stade, il n'y a aucune confusion en
ce qui concerne la spécialisation, mais citons aussi que la BEA peut : Exécuter
toutes opérations bancaires intérieures et extérieures compatibles avec son
objectif. Mobiliser tous les crédits, notamment du commerce extérieur relevant
des autres institutions bancaires publiques. Intervenir dans les opérations de
commerce extérieur qui relèvent du monopole de la BNA. Nous pouvons
déduire que tous les secteurs peuvent trouver auprès de la BEA des services, des
crédits et une assistance qui devrait leur permettre de réunir les conditions d'une
relance effective. Le montant et la nature des financements seront librement
négociés entre la banque et son client public ou privé, suivant des principes de
commercialité universellement acceptés. Les concours de la banque devaient
cependant être assurés d'une remboursabilité certaine. A ce niveau, nous
constatons la confusion qui existait entre la BEA et la BNA. Cette confusion a
entravé l'évolution de l'activité de la BEA.

5. Evolution de l’activité de la BEA face à la réforme bancaire :

Nous pouvons dire qu'en terme de bilan d'activités, la BEA n'a pas cessé de
déployer des efforts soutenus dans l'assistance multiforme à sa clientèle, aussi
bien publique que privée, tant au niveau interne qu'externe : d'ailleurs sur ce
plan, la BEA se présente comme un partenaire privilégié et ce, afin de permettre
aux entreprises de s'assurer d'un niveau de développement conforme aux
nouvelles exigences. En effet, réalisant son programme d'action dans un
contexte économique débarrassé des pratiques administratives et disposant d'une
large marge de manœuvre, à ce titre, elle va prendre et assurer tous les risques à
son propre compte, elle va par ailleurs lancer des nouvelles formes de

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placements pour accroître davantage la mobilisation de l'épargne qui est en
relation avec le développement attendu de la mise en place d'un marché des
valeurs. Au plan de la qualité de service, la BEA est consciente que le choix de
la domiciliation bancaire pour les opérations économiques sera déterminant par
la qualité des prestations offertes à la clientèle, dans ce domaine particulier
beaucoup reste à faire dans le sens: D'un meilleur accueil, D'une réduction des
temps de traitement, etc. Cet objectif stratégique nécessite de gros efforts à
déployer dans le domaine de la formation du personnel et une grande
imagination dans le réarrangement des espaces. La banque va appuyer toutes ses
actions par une exploitation plus imaginaire et plus judicieuse de l'outil
informatique et des équipements informatiques, l'efficience générale en
dépendra grandement

6. Evolution de l’organigramme de la BEA:


Pour présenter l'organigramme colonne vertébrale de la BEA, nous nous
référons à l'organigramme général de la BEA puis de l'organigramme développé
au niveau de l'agence. Une présentation des services de l'agence est prévue dans
ce point.

7. Présentation de l'Organigramme Générale de la BEA:


La BEA adoptait, depuis sa création en 1967, le même organigramme
hiérarchique qui n'a connu de modification significative qu'à partir de l'année
2000. De nouvelles directions ont été crée d'autres ont vu leur positionnement
changé dans la hiérarchie. L'organigramme hiérarchique de la BEA représente
un bon début puisqu'il s'aligne avec l'organisation des banques dans les
économies de marché tel que nous l'avons présenté dans le chapitre précédent.
Cet organigramme fonctionnel permet de séparer l'organisation des directions
centrales qui joue le rôle du soutien logistique et commercial de celles liées
directement au réseau bancaire telle les directions régionales. La BEA est
considérée comme une entreprise de grande taille et son activité nécessite une
structure complexe. Cet organigramme permet à la BEA d'identifier les preneurs
de décisions à chaque niveau hiérarchique. Il permet aussi de repérer les
principaux métiers de la banque.

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II. Chapitre II : présentation de
l’agence BEA TIARET 108
1. Situation géographique de BEA Agence 108 :
L’agence 034 de la Banque Extérieure d’Algérie est située à la wilaya de Tiaret,
plus exactement boulevard Ghlamallah Noureddine Route d’Alger -14000-
Tiaret.

2. Présentation de l’agence d’accueil :


L’agence BEA 108 a été créée dans le but de renforcer la représentation dans le
centre du pays autour de la direction d’Alger. Elle est la 2eme agence au niveau
de la wilaya de Tiaret.
Avec un effectif de 13 employés travaillant avec passion en vue de réaliser les
objectifs tracés par la banque, l’agence BEA 108 garde son harmonie et essaie
d’offrir les meilleures prestations de services à ses clients. Elle gère environ 32
538 comptes dont une partie appartient à des sociétés nationales qui expriment
des besoins en matière d’importation et d’exportation.
3. Analyse et traitement de l’organigramme :
L'agence constitue la cellule polyvalente de base de la banque, elle doit être en
mesure de satisfaire la clientèle, quelle que soit sa nature et son secteur
d'activité. Donc, elle exploite tous les moyens à sa disposition pour attirer les
clients en leurs proposant les services et les produits bancaires qui les intéressent
dans leur vie personnelle et professionnelle. Pour accomplir ses missions, en
traitant l'ensemble des opérations, l'agence doit se doter d'un type d'organisation
performant à l'effet de fonctionner dans de bonnes conditions. Ainsi pour une
agence importante, il est assez fréquent de retrouver le schéma organisationnel
des services ci-dessous

 Service caisse :

L'organisation dans ce service est fonction des tâches attribuées. Ce service à


pour facteur de recevoir les dépôts d'espèce, d'exécuter de virement pour le
compte de la clientèle et d'effectuer les règlements au paiement ordonné par
celle-ci dans la limite des montants dont elle dispose'. Le service est donc chargé
d'exécuter des opérations comportant un mouvement d'espèce ou un mouvement
de compte à compte. En synthèse, le rôle du service caisse est le suivant :

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Maintenir le contact étroit et le constat avec la clientèle qui se présente aux
guichets; Exécuter les opérations qui lui sont confiées par la clientèle; Assurer la
trésorerie du siège et s'il y a de lieus des bureaux rattachés. Gérer certaines
valeurs. Veiller à la conservation des documents dont il a la garde. Le personnel
affecté à ce service est composé de trois catégories professionnelles :

a) Les guichetiers : ils sont chargés d'accueillir la clientèle, de la renseigner, de


la solliciter et de prendre ses ordres. Ils établissent notamment les reçus de
versement espèces assurent les paiements de chèques, les paiements sur mise à
disposition, les virements directs ou indirects, etc. après la fermeture des
guichets, ils participent à l'arrêt de la caisse.

b) Le manipulateur : il est chargé du maniement des espèces c'est-à-dire de la


réception des versements de la clientèle et du règlement en espèce de divers
paiements. Etant comme le guichetier, en relation directe avec la clientèle, il est
chargé de l'accueil et l'amabilité vis-à-vis de celle-ci.

C) Le chef de service caisse : il est de son devoir de contrôler et viser toutes


les opérations (espèces, chèques, etc.). Généralement, le chef de service caisse
au sein de la BEA est choisi en fonction de ses compétences, organisation et son
savoir à rendre compte aux responsables. Il se charge en plus de :

 répartir les tâches. déléguer les chefs de section sur sa responsabilité,


 préparer et suivre la trésorerie,
 vérifier et contrôler le journal guichet et brouillard caisse et les signer,
 Assurer la bonne relation avec la direction et les collègues.
 Service d'exploitation:

Ce service a pour fonction l'accueil de la clientèle qui sollicite un crédit. Il se


charge de la renseigner et lui fournir les éléments constitutifs du dossier, le
montant du crédit, la période, le taux d'intérêt et conditions d'octroi?. Les tâches
rattachées à ce service sont :

 La réception des demandes de crédit.


 La vérification préliminaire des demandes de crédits et les demandes
requis.
 La remise des dossiers pour étude, gestion et suivi.

Nous pouvons distinguer trois types de crédits octroyés par ce service :

a) Crédits commerciaux.

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b) Crédits micro entreprise (emploi des jeunes).

c) Crédits spécifiques (immobilier et consommation)

 service portefeuille :

Ce service a pour fonction le traitement des remises pris à l'escompte ou


l'encaissement et les dossiers risques ainsi qu'aux lettres de change, billets à
ordre (la mobilisation des crédits) et les récépissés warrant et aussi les impayés
et les dossiers risques.

Ce service prend en charge le traitement des valeurs :

 chèques et effets escomptés'


 Chèques à l'encaissement.
 Encaissement caisse.
 Compensation.

 service antennes étrangers : (service concerné par le stage)


loi n°78-02 du 11 février 1978 instaurant le monopole d'Etat sur le commerce
extérieur en application de laquelle l'accès aux devises est réservé aux
entreprises étatiques qui sont dotées d'enveloppes financières. L'an 1990
constitue un tournant dans la politique économique et financière de l'Algérie. En
ce qui concerne le contrôle des changes, la relative à la monnaie et au crédit
constitue le prélude à une nouvelle politique économique et financière de
libéralisme. L'application de cette loi s'est traduite par :

 Le contrôle de change est un attribut de la BA.


 La fin du monopole d'Etat sur le commerce extérieur.
 Le libre accès au change à tout opérateur économique public ou privé.
 La faculté pour les personnes physique ou morales résidentes ou non-
résident d'ouvrir un compte en devise à vue ou à terme auprès d'un
intermédiaire agrée.

Le contrôle des changes s'étend à toutes les opérations impliquant un flux


financier avec l'étranger. Il fait intervenir des organismes ayant reçus au
préalable délégation du Ministère des Finances, il s'agit de:

 La Direction des Finances Extérieur (FINEX).

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 La Banque d'Algérie.
 Les Douanes Nationales.
 Les banques primaires agréées.
 Les PTT pour des opérations spécifiques.

En vue de tout ce qui précède, le service étranger a pour rôle :

 La gestion des comptes spéciaux


 Les transferts des frais de scolarité, les frais de missions et les coûts
médicaux
 La domiciliation de factures,
 L'encaissement documentaire ou la remise documentaire.
 Le transfert libre.
 L'ouverture de la lettre de crédit documentaire ou CREDOC.
 L'apurement.
 Les états statistiques.

 Centre comptable :

Il a pour fonction :

 Le contrôle des journées comptable ainsi que toute opération bancaire.


 La vérification des états mensuels.
 La vérification de l'état des existants.
 L'inventaire.
 L'économat et l'archive.

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III. Chapitre III : le cadre du stage
1. La BEA et le financement du commerce extérieur :
Financement du Commerce Extérieur représente le savoir-faire de la BEA
acquis depuis sa création, elle tente de le développer et de l'adapter au nouveau
contexte économique.

L'évolution rapide du cadre législatif à travers notamment la libéralisation totale


du commerce extérieur a transformé le paysage économique et financier du
pays. En effet, les réglementations économiques concernant notamment les
changes se caractérisent non seulement par une flexibilité de plus en plus
confirmée, mais aussi par une évolution de plus en plus conforme aux standards
internationaux.

2. Stabilité réglementaire en matière de commerce extérieur :


La LMC est l'une des législations algériennes n'ayant subi aucune modification
substantielle depuis sa promulgation en 1990, même durant la période
d'ajustement, ce qui atténue fortement les facteurs d'incertitude et de doute. Ces
facteurs qui gravitent autour du pouvoir souverain des autorités nationales,
notamment en matière de change, et permet aux partenaires étrangers d'avoir des
relations d'affaires qui s'inscrivent dans la durée.

En matière d'importation de bien, par exemple, la convertibilité du dinar est


consacrée, dans la mesure où tout opérateur de Commerce Extérieur
régulièrement constitué peut réaliser une importation à la seule condition de
détenir les crédits nécessaires en dinars

A ce niveau, la structure de paiement n'est plus régie par des textes, mais par la
seule relation banque/entreprises sur la base de la concertation. Pour ce qui
concerne les services, la convertibilité du dinar est engagée mais elle reste
partielle. Par exemple, les services suivants sont réalisables sans avoir à requérir
une quelconque autorisation: les services de transport et d'assurance directement
liés aux importations et/ou aux exportations de marchandises.

Les contrats d'assistance technique ou de fourniture de services, impliquant des


prestations de formation, de montage, de maintenance des équipements et de
mise en place de systèmes industriels, connexes à l'importation d'équipements
ou à la réalisation d'ensemble industriels. Les opérations d'assurance et de
réassurance contractées par les compagnies d'assurance résidentes.

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De même que tous les services payés par débit de comptes devises de
l'importateur, quelle que soit leur nature, peuvent être réalisés sans autorisation
préalable.

Au niveau des exportations, il utile de rappeler que l'exportateur a la possibilité


de conserver, dans une devise convertible de son choix, 50% du produit de
rapatriement des exportations réalisées. Sur cette portion, il est permis à
l'exportateur d'individualiser 10% de ses ressources pour une utilisation
discrétionnaire.

3. Mode de financement de commerce extérieur LA BEA:


En ce qui concerne les sources de financement mises à la disposition de la
clientèle de la BEA, nous pouvons citer'

1. refinancement lettres de crédit


2. .paiements différés;
3. crédit acheteur;
4. crédit fournisseur;
5. lignes de crédit ou accords de financement?:crédit financier;

Pour ce qui des innovations dans ces modes de financement, plusieurs formules
de financement sont en cours d'étude à la BA, il s'agit des modes appelées
"Fonds Islamiques"'} El Mourabaha, El Moudharaba et El Moucharaka.

Enfin, nous terminerons par un mode de financement qui constitue son


lancement le pas le plus important dans la diversification des modes de
financement au sein de la BEA. Le Leasing ou le Crédit-bail qui est une
technique relativement ancienne de financement des équipements industriels.
Cette technique, apparue en Grande-Bretagne au siècle dernier, s'est développée
aux USA et dans d'autres pays Anglo-Saxons.

En Algérie et, sur le plan réglementaire, ce mode de financement est régi par la
loi 09. 96 du 10 janvier 1996 qui fixe les caractéristiques juridiques du leasing
comme formule alternative pour le financement des investissements. Les
conditions nécessaires et suffisantes auxquelles le leasing doit satisfaire sont
énumérées dans cette loi*

Le développement de ce mode de financement en a fait un outil très attractif par


sa souplesse qui s'explique par une adaptation des moyens aux caractéristiques
économiques de l'équipement et du marché.

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Pour la BEA, le financement du commerce extérieur par des Crédits-bails
représente une garantie pour sa réussite dans le segment des PME/PMI vu les
avantages indiscutable qu'il procure"

En matière d'exportation, et en en plus des crédits destinés à l'acquisition des


matières premières, emballages, semi-produits, équipements de rénovation, la
BA peut mettre à la disposition de sa clientèle des crédits dédiés aux
exportations elles-mêmes à travers la Banque Islamique de Développement
Djedda et l'Arab Trade Financing Program Abu-Dhabi.

Après avoir énuméré les différentes sources de financement pouvant être


mobilisées, nous trouvons utile de rappeler d'une manière chronologique le
traitement d'un dossier tant au niveau du client que de la banque, et ce, dans
l'objectif d'éliminer toute source de retard dans le montage d'un crédit extérieur.

Cet ordre chronologique est le suivant :

• l'expression des besoins de l'opérateur pour le développement de son outil de


production.

• la concertation avec la banque pour arrêter la structure de financement


appropriée.

• la recherche d'un partenaire.

• la négociation du contrat et son financement.

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Conclusion :
Ce rapport de stage que vous venez de consulter représente le fruit de 8jours de
stage pratique au sein DE LA BEA Tiaret.
Il traite d’une manière générale l’organigramme de la banque ainsi que les
différentes opérations des services.
Ce stage a été une occasion pour moi de découvrir la vie quotidienne de la
banque ; son organisation, ses différentes structures, ainsi que les relations qui
existent entre les différents services, j’ai passé en revue les taches et les
prérogatives de chaque bureau, ainsi que les procédures de travail nécessaires à
l’accomplissement de ses taches.
J’ai été imprégné du climat de travail et des relations quotidiennes entre les
travailleurs, ce qui me prépare pour l’intégration prochaine dans le monde du
travail.
Tout au long de cette étude, j’ai constaté que chaque direction suit un processus
bien déterminé, toutes les taches et les procédures sont énoncées au préalable
d’une activité, en second lieu on remarque une détermination bien précise des
taches.
Finalement on peut dire que ce stage m’a permis d’avoir une idée sur la vie
active et vivre une expérience personnelle.
Je tiens à remercier tout le personnel de la Banque Extérieure d’Algérie Tiaret
agence 108 et surtout Le chargé des services commerce extérieur Pour son
amabilité, et pour tout le temps qu’ils nous ont consacrés. Je remercie aussi
Ecole des hautes études commerciales « EHEC » , pour cette chance du
contact direct avec le monde du travail.

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