Systèmes Technologiques
Réalisé par :
HAJJAJ Taha
ELKABBAB Abderrahim
Christopher Laurent
Sous la direction de :
Professeur : MAKHROUTE Mohamed
Des réalisations probantes ont ainsi vu le jour et sont le fruit et le résultat évident d’une
politique commerciale et organisationnelle redynamisée par le développement de nouveaux
produits ainsi qu’une campagne de communication d’envergure. De surcroît, « BANK OF
AFRICA » a relevé le défi de transformer les contraintes liées à la conjoncture économique en
tant qu’opportunités de croissance et ce, à travers la mise en place d’un plan d’actions portant
sur l’optimisation de la relation client à travers l’enrichissement de l’offre de produits et
services et l’extension du réseau de Centres d’Affaire et la diversification du portefeuille client.
Par ailleurs, l’analyse financière d’un établissement de crédit peut avoir pour objet
l’appréciation de sa performance et de sa capacité à créer de la valeur pour ses actionnaires.
1
PREMIÈRE PARTIE :
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE
« BANK OF AFRICA »
BMCE GROUP
2
Chapitre 1 : Présentation Générale du groupe
1. Aperçu historique
1.1. 1959-1994 : Naissance d’une banque ouverte sur le monde.
3
2. Fiche signalétique
6 256Effectif
556Agences bancaires
4
4. Dénomination et siège social :
Une nouvelle dénomination qui accompagne la transformation du Groupe
BMCE CAPITAL est le pôle banque d’affaires du Groupe. Cette filiale, créée en 1998,
est organisée en 8 lignes métiers complémentaires et intégrées : Conseil et Ingénierie financière,
Gestions d’actifs, Intermédiation boursière, Recherche financière, Gestion privée, Marché des
capitaux et Solutions post-trade. BMCE Capital ambitionne de devenir un leader panafricain
des métiers de banque d’affaires.
5.2. MAGHREBAIL
5.3. SALAFIN
SALAFIN est la filiale du BANK OF AFRICA – BMCE Group spécialisée dans le crédit
à la consommation. Elle propose trois principales catégories de produits : crédit personnel,
crédit automobile et crédit revolving. Créée en 1997, SALAFIN occupe aujourd´hui le
quatrième rang du secteur en termes de production.
5
5.4. MAROC FACTORING
Maroc factoring est la filiale du BANK OF AFRICA – BMCE group spécialisée dans
l’optimisation de la gestion du poste clients des entreprises : garantie contre le risque d’impayé,
financement des créances commerciales et gestion intégrale du portefeuille.
5.5. RM EXPERTS
6
6. Actionnariat
Institution marocaine emblématique, BMCE Bank est ouverte sur le monde, forte d’une
ambition continentale et de référence mondiale. Au-delà de son métier de base, son engagement
et sa « promesse » institutionnelle s’adressent à tous dans un esprit d’accessibilité et
d’optimisme. Or l’espoir est sans limites pour ceux qui croient en l’Homme, en ses ressources
infinies d’imagination et d’ambition ; pour ceux qui investissent dans son intelligence, son
courage et son désir d’aller au-delà de ses limites… C’est ainsi que BMCE Bank donne toute
la place à l’avenir.
7
7.2. But
Au Maroc, la priorité stratégique de BMCE Bank est de placer le client au centre des
décisions afin de renforcer davantage la proximité à son égard et consolider la compétitivité.
Cela devrait favoriser notamment, l’amélioration du taux d’équipement de la clientèle, le
développement du portefeuille des produits, le renforcement du positionnement de la Banque
sur le marché de la PME, ainsi que la mise en place d’un modèle d’organisation simplifié, par
Régions, accompagnée d’une accélération de l’industrialisation des process.
7.3. Métier
La BMCE Bank est considérée comme étant une banque multi-métiers, positionnée sur
l’ensemble des marchés et ouverte vers l’international. Le rang qu’il occupe aujourd’hui est
bien dû à son activité axée sur :
Toutefois, il est à signaler que la BMCE Bank se différencie par rapport aux autres
banques ayant le même champ d’intervention par :
L’adaptation et la conformité de ses produits & services aux clients à revenus faible
(Low Income) en leur proposant une tarification avantageuse et favorisant la
bancarisation.
Ses performances commerciales honorables se traduisant par la réalisation de réseau de
Centres d’affaires et le soutien qu’elle apporte en permanence à sa clientèle.
Son dynamisme commercial favorisant une politique de proximité de la clientèle.
Des partenariats Win-Win en faveur des synergies porteuses avec les autres entités du
groupe afin d’offrir à la clientèle un service personnalisé, intégré et répondant à
l’ensemble de ses besoins
Un accompagnement personnalisé de la grande entreprise à travers le soutien permanent
qu’elle lui assure.
8
8. Secteurs d’activité de la Bank of Africa
La banque marocaine de commerce extérieure reste l’un des banques qui dispose d’un
portefeuille d’activité les plus diversifiés, on cite à cet égard :
9
Chapitre 2 : analyse du groupe BANK OF AFRICA
1. Analyse du macro-environnement : analyse PESTEL
L’analyse PESTEL scinde l’environnement bancaire en 6 domaines :
1.2.3. Les ressources bancaires ont continué de se caractériser par une forte
progression :
10
1.2.4. La commercialisation des produits islamiques :
1.3.1. Multicanal
1.3.2. Multi-bancarisation
L'utilisation des nouvelles technologies et d'un système efficient de gestion des services
bancaires développés notamment Mobile Banking considérer comme révolution technologique
à même de permettre aux usagers de cette technologie de prendre connaissance des différentes
transactions commerciales et bancaires sans avoir à se déplacer dans leurs agences bancaires.
11
1.5. Environnement éthique
Développement durable :
12
2. Analyse des 5 (+1) forces de la concurrence : matrice de Porter
L’analyse de porter regorge l’identification cinq forces qui déterminent selon lui la
structure concurrentielle d'une industrie de biens ou de services :
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2.5. Influence des pouvoirs publics
Marché régulé, plus de pression exercée par les pouvoirs publics :
3. L’analyse S. W.O.T
La méthode SWOT vient dans une étape avancée de l’analyse stratégique ; son
élaboration nécessite les données d’un diagnostic antérieur des facteurs internes et externes qui
influencent l’entreprise.
Après avoir effectué le diagnostic externe et interne de la BANK OF AFRICA nous avons
pu ressortir quelques forces et faiblesses, des opportunités mais aussi des menaces, ce qui
permet de procéder à l’analyse S.W.O.T.
14
Les croisements effectués au niveau de l’analyse SWOT permettent d’orienter l’action
managériale de l’entreprise ; en effet cela permet de mieux utiliser ses forces, réduire ses
faiblesses, saisir ses opportunités et éviter les menaces.
Ces dernières ressources ne font que soutenir tout un processus de création de valeur et
elles sont sans aucune utilité dans le cas où celles-ci ne sont pas mobilisées au sein de fonctions
et déployées à travers des systèmes qui valorisent l’offre de produits et de services du Groupe
aux yeux de ses clients (crédit à la consommation et crédit à l’investissement) et ses fournisseurs
(les petits épargnants et les investisseurs institutionnels).
L’avantage concurrentiel dont jouit le Groupe BANK OF AFRICA repose sur sa capacité
à optimiser chacune de ces étapes de création de valeur et la parfaite harmonisation qu’elle a
pu tisser pour un meilleur enchaînement.
La base d’une chaîne de valeur (ou son soubassement), est l’activité principale.
Pour faire écouler ses services, la BOA a mis en place tout un arsenal de moyens
technologique, logistique et médiatique. Dans ce sens, on note une forte présence de la banque
sur l’ensemble du territoire Marocain avec un chiffre de 556 agences et 532GAB.
Une présence au niveau international fait aussi la fierté du groupe, elle est la première à
s’installer en CHINE. Elle est aussi représentée de la meilleure façon en France, Espagne,
Allemagne, Royaume Uni, Italie et d’autres projets sont en cours.
La BOA utilise aussi une forte couverture sur la toile d’araignée mondiale, par notamment
ses différents sites web et les nouvelles techniques récemment lancées (telle que la possibilité
de consulter son compte via Internet).
15
4.1.2. Les services :
Cette partie regroupe l’ensemble des prestations offertes par la banque, leurs natures
diverses et l’acheminement qu’ils poursuivent avant d’aboutir aux clients finaux.
4.1.3. La logistique :
La BOA assure une meilleure communication sur ses services par rapport aux autres
concurrents, pour ce fait, elle mobilise un certain nombre de moyens médiatiques (publicité sur
TV ou radio) et use de son effet d’expérience pour mobiliser ses clients actuels et potentiels
vers une culture BOA.
Cette dernière a été alimentée par un renforcement de son image d’une marque citoyenne
qui rime avec les battements de la population (les crédits logement à faible taux d’intérêt, les
comptes destinés à des jeunes.
La BOA n’échappe pas aux normes du secteur bancaire, elle s’est armée avec une
panoplie de matériaux informatiques de derniers cris (en matière de téléphonie mobile …).
4.2.2. LA GRH :
4.2.3. L’infrastructure :
L’avantage concurrentiel dont jouit le Groupe BOA repose sur sa capacité à optimiser les
étapes de création de valeur et la parfaite harmonisation qu’elle a pu tisser pour un meilleur
enchaînement.
16
DEUXIÈME PARTIE
DIAGNISTIC FINANCIER
17
Chapitre 1 : analyse de l’activité financière du groupe
BANK OF AFRICA
Le diagnostic financier est un examen méthodique, un outil d'analyse dynamique qui
prend en compte les performances passées d'une entreprise afin de recenser ses forces et ses
faiblesses dans le but de déterminer les décisions à prendre pour optimiser son avenir.
1. Chiffre affairs:
Chiffred'affaires 12 990 015 13 367 555 13 233 469 13 860 603 14 002 046
Résultat net 2 036 186 2 036 322 1 831 171 1 921 510 737 832
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1.2. Evolution du résultat net
BOA explique, dans une note d’analyse des résultats au titre de l’exercice 2020, que cette
baisse intègre une mauvaise tenue des réalisations commerciales des industries, partiellement
compensée par la bonne orientation du produit net bancaire (PNB) des financières. Fortement
affectés par les restrictions sanitaires liées à la gestion de la pandémie, les revenus des industries
cotées se dégradent de 8,9% à 144,3 milliards de DH, en raison principalement de la mauvaise
orientation des réalisations de Total Maroc (-28,3% à 8,8 milliards de DH) suite essentiellement
à la chute des cotations internationales du brut ayant entrainé une baisse notable de la valeur
des stocks et des prix à la pompe ainsi qu’au recul de la demande (tant sur les carburants et
lubrifiants que sur les services).
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2. Analyse de la rentabilité
Avec l’analyse de la rentabilité, l’analyste apprécie les résultats réalisés par la banque qui
sont le gage de la qualité de sa gestion. Cette analyse s’appuie sur des outils qui permettent de
mieux cerner la formation du résultat. Elle permet d’apprécier les résultats réalisés en procédant
par une analyse très détaillée de la structure du compte de produits de charges afin d’identifier
les éléments ayant concouru à la détermination du résultat net de l’établissement de crédit, en
comparant les résultats réalisés aux moyens utilisés à travers le calcul de divers ratios. Elle
s’attache également à la création de la valeur comme mesure de la performance de la firme
bancaire.
Ce ratio permet d’évaluer les performances d’un établissement de crédit surtout lorsqu’il
s’agit d’établissement de crédit exerçant des activités d’intermédiation vers la clientèle. Il
indique le rendement net du total des actifs constitués.
20
Le ratio de rendement a connu une diminution en passant de 0,8% en 2019 à 0,6% en
2020. Cette réduction est dû principalement à la forte décroissance du résultat de 75% en 2019
par rapport à 2020.
Le ratio de rentabilité financière est mesuré en rapportant le résultat net au total des
capitaux propres.
Résultat net
Les dirigeants : ils doivent maintenir ce ratio élevé afin d’assurer aux actionnaires un
rendement satisfaisant surtout lorsqu’ils souhaitent obtenir un renforcement des fonds
propres.
L’ensemble des tiers : ce ratio est un indicateur de la rentabilité financière qui est une
garantie d’une solvabilité durable. Cependant, le ratio de rentabilité financière peut
être faussé par une sous- capitalisation ou par une surcapitalisation qui le diminue. A ce
titre, il faut constater le poids des capitaux dans le total des ressources.
21
Calcul du ROE En millions de dirhams
Le ratio de rentabilité financière de la BOA a dégradé entre 2019 et 2020, il a atteint 11%
en 2019 contre 6,2% en 2020 qui est une exposée pour l’ensemble des tiers d’une mauvaise
santé financière et d’une solvabilité durable.
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3. Analyse de la profitabilité de BOA
Le Produit Net Bancaire s’élève à 14 milliards de dirhams en décembre 2020, soit une
légère hausse de +1% par rapport à décembre 2019, résultant de la progression de la marge
d’intérêt de
+5% et du résultat des opérations de marché de +3% malgré la baisse des autres
sources de revenus.
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4. Analyse de l’équilibre financier
Après avoir identifié les principaux métiers qu’exerce une banque, il serait judicieux de
procéder à une analyse de l’équilibre financier d’une banque. Il s’agit d’une analyse plus
globale des opérations de la banque en appréciant l’ajustement des ressources et des emplois.
Généralement on distingue trois soldes à partir du bilan :
Ce solde est déterminé à partir de la comparaison entre les opérations clientèle de l’actif
avec celles du passif. Ainsi, une banque est soit :
Prêteuse nette en capitaux clientèle lorsque ses emplois excèdent ses ressources.
Emprunteuse nette en capitaux clientèle lorsque ses ressources excèdent ses
emplois.
Prêteuse nette sur les marchés, lorsque ses emplois excèdent ses ressources
Emprunteuse nette sur les marchés lorsque ses ressources excèdent ses emplois
Malgré l’amélioration constatée entre 2016 et 2017 les opérations de marché de la BMCE
sont beaucoup moins importantes que ceux avec la clientèle, c’est le cas d’ailleurs de toutes les
banques marocaines. Le solde des capitaux permanents sur les immobilisations Il s’agit comme
pour le cas de l’entreprise, du « fonds de roulement », toutefois ce solde qui est généralement
positif a moins d’importance pour la banque que pour l’entreprise.
Le calcul de ces soldes permet à l’analyste financier d’apprécier les équilibres partiels
entre emplois et ressources de même nature. D’autant plus que leur observation sur plusieurs
24
exercices permet de constater leurs évolutions et constitue donc une grande source
d’information pour l’analyste.
L’objectif du diagnostic des risques est d’identifier et d’apprécier les risques auxquels
l’établissement de crédit est exposé. Les origines de ces risques sont multiples. On distingue :
Le Risque de Contrepartie ;
Le Risque de Liquidité ;
Les Risques de Marché ;
Le Risque d’Insolvabilité.
Chaque banque présente un profil de risque différent qui dépend de ses activités et de la
nature des engagements. Une banque de détail ne supporte pas le même risque qu’une banque
d’investissement. De même, une banque à activité internationale et une autre à activité
domestique ne présente pas le même profil de risque. Ce profil dépend également de la nature
des engagements :
Selon le type de crédit accordé, la mobilisation de créances est moins risquée que
les crédits de trésorerie
Selon la durée des crédits accordée, ceux à court terme étant considérés comme
moins risqués que ceux à moyen/long terme
Selon les garanties dont assortis les crédits
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La charge du risque : égal au rapport entre les dotations annuelles majorées des
pertes sur créances irrécouvrables et les créances en souffrance
Les emplois et ressources sont analysés selon leur exigibilité réelle. Ainsi, les
dépôts à vue sont souvent plus stables que les dépôts à terme et les dépôts interbancaires sont
plus volatiles que les dépôts de la clientèle.
La qualité de la signature telle qu’appréciée par les marchés de capitaux c'est-à-
dire son aptitude à honorer ses échéances. La qualité de la signature dépend de plusieurs facteurs
dont les plus importants sont son actionnariat, son rating, et la perception que les marchés ont
des risques auxquels elle est exposée. Pour évaluer ce risque, on calcule le rapport :
26
Deux sources majeures peuvent générer un risque de liquidité :
❖ L'incapacité de l'établissement à lever les fonds nécessaires pour faire face à des
situations inattendues à court terme, notamment un retrait massif des dépôts ou un tirage
maximal des engagements en hors bilan ;
Le LCR (Liquidity Coverage Ratio) : coefficient de liquidité selon les normes de Bâle
III ;
Le profil des impasses cumulées à horizon 12 mois en mode statique.
Le risque de taux issu de l’évolution à la hausse ou à la baisse des taux d’intérêt attachés
à une créance ou à une dette
Le risque de change résulte d’une évolution défavorable du cours d’une devise dans
laquelle la banque détient des créances et des dettes
Le risque de position sur actions lié à l’évolution défavorable du cours des actions
figurant dans le portefeuille titres d’une banque
5.3.1. Risque de Taux
Le risque de taux d'intérêts est le risque que l'évolution future des taux d'intérêts vienne
réduire les marges prévisionnelles de la Banque. La variation des taux d'intérêts impacte
également la valeur actualisée des flux futurs attendus. Le degré d'impact sur la valeur
27
économique des actifs et des passifs dépend de la sensibilité des différentes composantes du
bilan à une variation des taux.
Les variations des taux d'intérêts peuvent avoir des répercussions néfastes sur la marge
d'intérêt de la Banque, et par conséquent causer de sérieuses déviations par rapport au plan
initial.
La solidité financière dépend des fonds propres qui constituent une sécurité en cas
de risques évoluant de façon adverse.
La liquidité de l’actionnariat : une grande importance est accordée à la situation
financière des actionnaires et aux incitations que les autorités de tutelle pourraient
utiliser pour les obliger à faire leur devoir
La place de l’établissement de crédit dans le système financier : il est évident que
le risque d’insolvabilité présenté par des banques de grande taille est moindre que
celui des banques de petite taille
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Pour mieux apprécier ce risque, l’analyste financier peut utiliser le « Ratio de solvabilité »
6. La création de valeur
La création de valeur au niveau d’un établissement de crédit est un indicateur de
performance, car elle indique la capacité de l’établissement de crédit à dégager une rentabilité
de ses actifs qui est supérieure au coût des capitaux investis propres et empruntés. Elle est
mesurée par deux méthodes
❖ Mesure économique :
EVA = (Re – K) x C
C : capital investi
❖ Mesure financière
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Chapitre 2: Perspectives du groupe BANK OF AFRICA :
Fort d’un maillage territorial inégalé au niveau du continent, BANK OF AFRICA est
déterminé à déployer son expertise en matière de financement et d’accompagnement de la
clientèle Retail et Corporate. La culture de proximité avec les clients que BANK OF AFRICA
a su tisser à travers son large réseau d’agences et l’accessibilité de ses services à distance, grâce
aux innovations digitales, contribuent à renforcer ses parts de marché, aussi bien au Maroc que
dans le reste du continent africain.
30
1.2. Développer de nouveaux relais de croissance
BANK OF AFRICA s’inscrit dans une démarche de développement continu pour ses
activités, et demeure constamment à la recherche de nouveaux gisements de croissance pour
consolider son positionnement de groupe bancaire panafricain multi-métiers, ouvert sur le
monde. Fort d’une alliance solide avec des partenaires internationaux BANK OF AFRICA
développe des lignes de financement à fort impact économique, social et environnemental.
BANK OF AFRICA a bâti une organisation ouverte sur le monde autour de son expertise
au Maroc et en Afrique. Grâce à la complémentarité de ses activités dans ses 32 pays de
présence et son implantation dans les principales places financières mondiales (Londres, Paris,
Zurich, Dubaï, Shanghai) BANK OF AFRICA ambitionne d’apporter aux grandes entreprises
présentes dans les 3 continents – Afrique, Europe et Asie – son savoir-faire en matière de
Corporate Banking et de Trade Finance. Son positionnement unique dans le continent et sa large
couverture géographique sont autant d’atouts pour réussir cette ambition de développement.
Afin de réussir les défis liés aux mutations profondes de l’écosystème du secteur bancaire
et à la montée en puissance des acteurs du digital, BANK OF AFRICA s’est dotée d’un
ambitieux Programme de Transformation Digitale. Celui-ci vise essentiellement à améliorer
l’expérience client sur l’ensemble des canaux de distribution et à renforcer l’efficacité
opérationnelle des métiers à travers la digitalisation des processus d’affaires front to back, la
réalisation de ces deux finalités permet à BANK OF AFRICA d’affirmer son positionnement
en tant que référence de l’innovation digitale des services bancaires et non-bancaires et
d’explorer de nouvelles sources de revenu, à travers des modèles économiques novateurs. A
l’horizon 2030, BANK OF AFRICA ambitionne de devenir un groupe panafricain présent dans
plus de 25 pays, leader en termes de Responsabilité Sociale et Environnementale, outil d’une
finance à impact pour les échanges et les investissements dans le Continent et au service des
Africains du monde. Pour atteindre cette Vision, BANK OF AFRICA peut s’appuyer sur sa
présence dans 20 pays en Afrique, son leadership dans plusieurs marchés clés (Maroc, zone
UEMOA) et son savoir-faire de banque universelle avec une forte proposition de valeur sur les
segments Corporate, PME et Professionnels.
31
1.5. Renforcer le positionnement sur la pme en Afrique
Les dividendes perçus par les personnes non résidentes sont également soumis à une
retenue à la source de 15% sauf disposition contraire des conventions fiscales de non double
imposition conclues entre le Maroc et le pays de résidence du bénéficiaire. dans le cas où la
retenue à la source est prélevée, les sociétés bénéficiaires originaires de pays avec lesquels le
Royaume du Maroc a conclu des conventions de non double imposition, ont droit en général à
faire valoir l’impôt payé au Maroc auprès de l’administration fiscale de leur pays dans les
conditions et selon les modalités fixées par cette administration et en vertu de la méthode de
non double imposition préconisée par les dispositions de la convention fiscale de non double
imposition.
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2.2. Taxation sur les cessions d’actions
Si le cédant est une personne physique résidente :
La plus-value est imposable à l’impôt sur le revenu (IR) au taux de 15% pour les actions
cotées à la Bourse de Casablanca ou celles de sociétés dites à prépondérances immobilières,
c’est les sociétés dont l’actif brut immobilisé est constitué pour 75% au moins de sa valeur en
immeubles ou par des titres sociaux émis par des sociétés à objet immobilier, et 20% pour les
actions non cotées. dans le cas où la cession entraîne une moins-value, celle-ci est imputable
sur les plus-values de même nature réalisées la même année. S’il subsiste un excédent, il est
imputable sur les plus-values réalisées jusqu’à l’expiration de la 4ème année qui suit celle de la
réalisation de la moins-value. la plus-value ou la fraction de plus-value, réalisée au cours d'une
année civile, afférente à la partie de valeur ou des valeurs de cession n'excédant pas le seuil de
30 000 dirhams, bénéficie d'une exonération au titre de l'impôt sur le revenu.
La plus-value dégagée est imposable à l’IS dans les conditions de droit commun. dans le
cas où la cession dégagerait une moins-value, celle-ci serait déductible du résultat fiscal du
cédant.
Le régime fiscal prévu pour les personnes physiques résidentes reste applicable. toutefois,
pour les personnes résidentes des pays ayant conclu une convention fiscale de non double
imposition avec le Maroc, il convient de se référer aux dispositions de cette dernière. dans le
cas où la convention fiscale prévoit l’imposition exclusive des plus-values dans le pays de
résidence du cédant, aucune retenue à la source ne devrait avoir lieu au Maroc.
les profits réalisés sont imposables au Maroc dans les conditions de droit commun dans
la mesure où les actions en question sont détenues au Maroc. cette imposition intervient sous
réserve des dispositions contraires des conventions de non double imposition conclues entre le
Maroc et le pays de résidence du cédant.
les plus-values réalisées sur les cessions d’actions cotées à la Bourse de Casablanca sont
exonérées de l’IS. toutefois, cette exonération ne s’applique pas aux plus-values sur cession
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d’actions de sociétés à prépondérance immobilière même si elles sont cotées. les sociétés non
résidentes n'ayant pas d'établissement au Maroc, sont tenues de déposer une déclaration du
résultat fiscal au titre des plus-values résultantes des cessions d'actions réalisées au Maroc,
établies sur ou d'après un imprimé modèle de l'administration fiscale. cette déclaration doit être
déposée dans les 30 jours qui suivent le mois au cours duquel lesdites cessions ont été réalisées.
34
Table des matières :
INTRODUCTION .......................................................................................................................................... 1
PREMIÈRE PARTIE : ................................................................................................................................ 2
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE ........................................................................................................... 2
« BANK OF AFRICA » ................................................................................................................................ 2
BMCE GROUP ............................................................................................................................................. 2
CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU GROUPE .................................................................................... 3
1. Aperçu historique.................................................................................................................................. 3
1.1. 1959-1994 : Naissance d’une banque ouverte sur le monde. ................................................................... 3
1.2. 1995-2006 : Banque universelle au service du développement du Maroc ............................................... 3
1.3. 2007-2020 : Des ambitions panafricaines et internationales .................................................................... 3
2. Fiche signalétique ................................................................................................................................. 4
3. BANK OF AFRICA BMCE group en chiffre ...................................................................................... 4
4. Dénomination et siège social :.............................................................................................................. 5
5. Filiales du Groupe BANK OF AFRICA BMCE au Maroc................................................................. 5
5.1. BMCE CAPITAL ........................................................................................................................................ 5
5.2. MAGHREBAIL ........................................................................................................................................... 5
5.3. SALAFIN ..................................................................................................................................................... 5
5.4. MAROC FACTORING .............................................................................................................................. 6
5.5. RM EXPERTS ............................................................................................................................................. 6
5.6. BTI BANK ................................................................................................................................................... 6
6. Actionnariat .......................................................................................................................................... 7
7. Mission, But et Métiers ......................................................................................................................... 7
7.1. Mission : « Faire plus de place à l’avenir » ................................................................................................. 7
7.2. But ................................................................................................................................................................ 8
7.3. Métier ........................................................................................................................................................... 8
8. Secteurs d’activité de la Bank of Africa ............................................................................................... 9
CHAPITRE 2 : ANALYSE DU GROUPE BANK OF AFRICA ............................................................................. 10
1. Analyse du macro-environnement : analyse PESTEL ...................................................................... 10
1.1. Environnement politico-juridique ................................................................................................................... 10
1.2. Environnement économique............................................................................................................................. 10
1.3. Environnement socio culturel ................................................................................................................... 11
1.4. Environnement technologique .................................................................................................................. 11
1.5. Environnement éthique .................................................................................................................................... 12
1.6. Environnement légal ................................................................................................................................. 12
2. Analyse des 5 (+1) forces de la concurrence : matrice de Porter ...................................................... 13
2.1. La concurrence Interne .................................................................................................................................... 13
2.2. Influence du pouvoir de négociation du client ............................................................................................... 13
2.3. Menaces des nouveaux entrants....................................................................................................................... 13
2.4. Influence du pouvoir de négociation des fournisseurs ................................................................................... 13
2.5. Influence des pouvoirs publics ......................................................................................................................... 14
3. L’analyse S. W.O.T ............................................................................................................................. 14
4. La chaîne de valeur du BANK OF AFRICA : ................................................................................... 15
4.1. Activités de base ........................................................................................................................................ 15
4.2. Activités de soutien .................................................................................................................................... 16
5. L’avantage concurrentiel de la BANK OF AFRICA : ...................................................................... 16
DEUXIÈME PARTIE ................................................................................................................................ 17
DIAGNISTIC FINANCIER ....................................................................................................................... 17
CHAPITRE 1 : ANALYSE DE L’ACTIVITÉ FINANCIÈRE DU GROUPE BANK OF AFRICA ............................... 18
35
1. Chiffre affairs: .................................................................................................................................... 18
1.1. Evolution du Chiffre d'affaires ................................................................................................................ 18
1.2. Evolution du résultat net........................................................................................................................... 19
2. Analyse de la rentabilité ..................................................................................................................... 20
2.1. Ratio de rendement (ROA : Return On Assets) ...................................................................................... 20
2.2. Ratio de rentabilité financière (ROE : return Of Equity) ...................................................................... 21
3. Analyse de la profitabilité de BOA ..................................................................................................... 23
PNB consolidé : bonne tenue du cœur de métier ....................................................................................... 23
4. Analyse de l’équilibre financier ......................................................................................................... 24
5. Le diagnostic des risques .................................................................................................................... 25
5.1. Risque de contrepartie .............................................................................................................................. 25
5.2. Le risque de liquidité : .............................................................................................................................. 26
5.3. Les risques de marché ............................................................................................................................... 27
6. La création de valeur .......................................................................................................................... 29
CHAPITRE 2: PERSPECTIVES DU GROUPE BANK OF AFRICA : ................................................................... 30
1. Perspectives stratégiques de BANK OF AFRICA : ........................................................................... 30
1.1. Redynamiser le retail et corporate banking ............................................................................................ 30
1.2. Développer de nouveaux relais de croissance.......................................................................................... 31
1.3. Stratégie de développement à l’international au service de l’Afrique .................................................. 31
1.4. Accélérer la banque digitale ..................................................................................................................... 31
1.5. Renforcer le positionnement sur la pme en Afrique ............................................................................... 32
1.6. Une dynamique de développement durable ............................................................................................ 32
2. Informations destinées aux actionnaires étrangers : ........................................................................ 32
2.1. Taxation des Dividendes : ......................................................................................................................... 32
2.2. Taxation sur les cessions d’actions ........................................................................................................... 33
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