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Introduction :
L’environnement des entreprises marocaines devient de plus en plus complexe, les menaces et
changement évoluent en génèrent un flux continu nécessitant la mise en place de plans
d’action et de stratégies, permettant aux entreprises de confronter les contraintes imposées par
leurs milieux d’évolution.
L’enjeu majeur des entreprises est donc de maintenir leur niveau de performance tout en se
conformant à toutes les obligations.
Et c’est pour l’ensemble de ces raisons que le contrôle interne intervient, en vue d’aider les
entreprises à assurer leur bon fonctionnement tout en garantissant un niveau de résultat
promettant. C’est une démarche qui aide les entreprises à améliorer leurs capacité à gérer les
contraintes, fédérer les actions et renforcer la gouvernance e le pilotage de l’entreprise. La
partie suivante sera un appel des concepts essentiels. Suivi d’un zoom sur l’ensemble des
objectifs, des caractéristiques l’importance du contrôle interne et sa contribution dans la
performance des entreprises.
1. Historique :
1997 : Règlement n°97-20 du 21 février 1997 concerne le contrôle interne des établissements
de crédit et des entreprises d’investissement. Les entreprises assujetties doivent se doter d’un
contrôle interne dans les conditions prévues par le présent règlement. Ce contrôle interne
comprend notamment un système de contrôle des opérations et des procédures internes, une
organisation comptable et du traitement de l’information, des systèmes de mesure des risques
et des résultats, des systèmes de surveillance et de maîtrise des risques, un système de
documentation et d’information et un dispositif de surveillance des flux d’espèces et de titres.
2001 : Lio NRE : Risques sociétaux ; relative aux Nouvelles Régulations Économiques. La loi
NRE a pour objectif d'améliorer la transparence dans les relations économiques et la prise en
compte du développement durable dans les activités des entreprises.
2002 : Lio Sarbanes-Oxley, qui porte sur la réforme de la comptabilité des sociétés cotées et
la protection des investisseurs est une loi fédérale, votée par le congrès, imposant de nouvelles
règles sur la comptabilité et la transparence financière.
2002 : Rapport Bouton, realisé par la Société Générale est paru en France et il s'inscrit dans la
suite du rapport Viénot (1999). Il préconise un certain nombre de règles applicable en matière
de gouvernance d'entreprises françaises. Il met notamment en avant la nécessité d'une plus
grande indépendance des conseils d'administration.
2003 : Loi LSF, loi de la sécurité financière, aussi appelée ‘’Loi Mer’’ du nom du Ministre
des Finances en poste Francis Mer, a été adoptée par le Parlement français, puis promulguée
le 1er août 2003 afin de renforcer les dispositions légales en matière de gouvernance
d'entreprise.
2004 : COSO 2 ERM Entreprise Risk Management Framexork – Le management des risques
de l’entreprise – cadre de référence, modifia et compléta le COSO1 à 8 composantes en y
ajoutant la définition des objectifs, l’identification et l’évaluation des risques.
2007 : cadre de référence AMF (révisé), qui fixe les règles de publication des informations sur
le gouvernement d’entreprise et le contrôle interne.
2008 : cadre de référence AMF (révisé) adapté aux valeurs moyennes et petites (VaMPs)
2013 : COSO version 2013, pour optimiser le contrôle interne dans un environnement en
mutation.
D’après l’historique on Remarque que le contrôle interne a été défini par plusieurs
organisations, tels que le conseil d’administration des sociétés coté en bourse, les
grands établissements bancaires, ainsi que des lois. Cet enchainement des dates donne
naissance à une évolution ou amélioration du concept contrôle interne, car on observe
que entre 1992 et 2013, la définition de ce dernier est devenu plus en plus pertinente,
avec des procédures plus claires. Chaque année on trouve que une organisation a
ajouté des éléments clés pour mieux contrecarrer la concept du Contrôle Interne.
A fin de donner une définition générale du contrôle interne, il est important de voir un
ensemble de définitions qui permettent en quelques sortes de prendre en considération les
différents niveaux qui touchent ce dispositif.
le contrôle interne d’une entreprise selon BENOIT PIGE est : « l’ensemble des systèmes de
contrôle, établis par les dirigeants pour conduire l’activité de l’entreprise d’une manières
ordonnée, pour assurer le maintien et l’intégrité des actifs, et fiabiliser, autant que possible,
les flux d’information. Le concept de contrôle interne comprend les matières comptables et
financières ainsi que la sauvegarde des actifs de l’entreprise, mais il inclut également les
contrôles destinés à améliorer l’efficience opérationnelle et à renforcer l’adhésion à la
politique stratégique de l’entreprise». De cette définition classique, on constate que le CI est
l’ensemble ‘’des systèmes’’, c'est-à-dire que c’est un ensemble des méthodes et des mesures
de gestion. Ce dispositif est établi par la direction générale de la société, en cas d’existence
des filiales, la société mère doit veiller à ce que chacune de ses filiales dispose d’un système
de contrôle interne adapté à sa situation.
Cette définition repose sur certains concepts fondamentaux, tels que le CI est l’ensemble des
procédures, donc c’est un moyen ou bien outil posé et impliqué par le conseil
d’administration de l’organisation (l’aspect interne), a fin de fournir une assurance
raisonnable et non pas modérer, donc une assurance affirmative et non pas négative, ainsi,
pour réaliser les objectifs opérationnels de qualité et le respect des lois et réglementations. On
trouve que cette définition contrairement a la définition de la CNCC, qui est liée juste avec les
états financiers mais aussi avec les opérations.
Alors que la Alors que la Définition de Turnbull guidance (ICAEW) « le contrôle interne
comprend l’ensemble des systèmes de contrôle, financiers et autres, mis en place par la
direction, afin de pouvoir diriger les affaires d’une société de Facon ordonnée, de sauvegarder
ses biens et d’assurer, autant que possible, la sincérité et la fiabilité des informations
enregistrées. Font partie du systéme de contrôle interne les activités de vérification, de
pointage et d’audit interne. » De cette définition on retire que on est dans le correctifs plus
que la vérification, on est sur le coté opérationnels, a fin de faciliter l’efficacité et l’efficience
des opérations en aidant l’entreprise à
répondre de manière appropriée a tous risques ( opérationnels, financier, commerciaux..).
En outre, l’autorité des marché financiers ont défini « Le contrôle interne
comme un dispositif de la société, défini et mis en œuvre sous sa responsabilité,
qui vise à assurer :
On remarque que cette définition est similaire a celle du COSO, le fait que le
contrôle interne permet en 1er temps d’assurer que l’ensemble des activités de
l’entreprise vont dans le même sens que les décisions prises par le direction
générale. Et il contribue à la maitrise des actifs dans le sens de verification et
fiabilisation des informations financières.
jugement :
L’efficacité des contrôles sera limitée par le risque d’erreur humaine lors de la prise de
décision ayant un impact sur les opérations de la société. Les personnes prenantes de telles
décisions devront exercer, dans le laps de temps qui leur est imparti, leur jugement en se
basant sur les informations mises à leurs dispositions.
le dysfonctionnement :
Ratio Coût/Bénéfice
L'organisation doit confronter les coûts et atouts concernant le contrôle et l’inspection avant
de les installer. Quand on désire apprécier la circonstance d'un nouveau contrôle, il est
essentiel d’examiner par uniquement la crainte d’une défaillance et le contrecoup imaginable
sur l’organisation, mais aussi les coûts liés à l’instauration de ce contrôle. Les coûts et les
gains attachés aux contrôles et aux inspections sont calculés à divers niveaux de détail.
Souvent, le calcule des coûts est plus évident en considération les coûts directes et indirectes
des contrôles mis en place.
Collusion :
Selon le COSO, le contrôle interne comprend cinq composantes, son schématisé dans un
pyramide qui repose sur un socle qui est : l’environnement de contrôle. Elle comporte trois
étages, telles que :
Pilotage
Activités
de contrôle
Environnement et contrôle :
-conseil d’administration ;
-structure organisationnelle ;
Autorité et responsabilité.
-Risque de fraude.
Activité de contrôle :
-Politique et procédure ;
-Technologies de l’information.
Information et communication :
-information financière ;
Communications internes ;
Communication externes.
Le pilotage :
La lecture du modèle COSO doit être globale et systémique. Il s’applique à l’entreprise dans
son ensemble et permet à chacun de se situer dans l’entreprise et de mesurer sa contribution
individuelle à l’atteinte des objectifs globaux. Chaque axe du modèle COSO (composantes,
objectifs, organisation) est à appliquer à l’entreprise dans sa globalité, avant d’être ensuite
décliné dans les différentes mailles de l’organisation, qu’elles soient fonctionnelles ou
hiérarchiques.
Le COSO distingue de plus trois catégories d’objectifs du contrôle interne :
1. Opérationnels
2. Financial Reporting
3. Conformité
Le Framework du COSO combine entre les objectifs et les composants. Faut décomposer
chaque information de l’unité, filiale ou division brique par brique, pour qu’on rentre dans les
cases.
Section 2 : Distinctions du concept du contrôle interne face à d’autres concepts
Section 3 : l’importance, étapes et outils d’évaluation du contrôle interne au sein d’une
Entreprise
Les dirigeants sont responsables de la prise des décisions pour assurer le bon fonctionnement
et le développement de l’entreprise, ces décisions visent à mettre en place des stratégies dont
l’intérêt est de réaliser les objectifs de l’entreprise. Les salariés quant à eux, sont chargés
d’effectuer un ensemble d’activités, et il faut donc veiller à ce qu’il y ait une harmonie entre
les décisions prises par la direction et les tâches effectuées par les salariés ou les différents
collaborateurs.
En d’autres termes, les choix et les décisions prises par la direction doivent être respectés.
Ceci permet aux collaborateurs de connaitre l’étendu de leur liberté d’action, et donc de
pouvoir comprendre ce qui est attendu d’eux, tout en prenant en considération la nature des
activités effectués par chacun des collaborateurs, ainsi que les risques encourus suivant
chacune de ces activité.
L’application des instructions de la direction, ceci ne peut être atteint qu’en vérifiant qu’il
existe une conformité de tous qui soit légale et réglementaire avec les fondements de l’activité
de l’entreprise. Il est d’ailleurs primordial à ce niveau de respecter les politiques ordonnées
par l’administration ou par la direction générale
Afin de réussir cette stratégie, deux conditions se posent, premièrement il faut s’assurer que
les éléments de la stratégie concernant un service particulier sont effectivement transmis, et
que l’action des différents services soit coordonnée.
D’après le « manuel des normes : audit légal et contractuel » élaboré par le conseil national de
l’ordre des experts comptables, l’appréciation du contrôle interne comporte deux grandes
phases :
examinée
l'entreprise escomptés tout au long de la période
informatisés mis en place dans produisents bien les résultats
et les controles internes manuels ou s'appuyer afin de s'assurer qu'ils
procédures de traitement des données sur lesquels les viseurs ont décidé de
la 1er consiste à comprendre les fonctionnement des controles internes
la 2éme consiste à vérifier le
Les questionnaires : ce sont des questionnaires employés pour évaluer le contrôle interne. Il
s’agit de questions souvent fermées telles que les réponses se font par « oui » ou « non ». Les
réponses doivent être données en fonction des objectifs de l’entreprise. L’utilité de ce
questionnaire et qu’il aboutit à une classification des ponts forts et faibles.
Les grilles d’analyse : servent à détecter les cumuls de fonction. Il s’agit des tableaux à
double entrée qui permettent de décomposer la procédure en différentes opérations assumées
par les agents ou les services de l’entreprise. Dans la démarche du contrôleur, cette étape
revient à identifier les forces et les faiblesses du système examiné. Cette évaluation peut se
faire soit dans un rapport de synthèse, soit par un tableau d’évaluation du système précisant
l’impact des faiblesses sur les états financiers, les incidences sur la révision ou les
recommandations à faire pour améliorer le système.
Le test de conformité ou de compréhension : des procédures et des ponts clés mis en place
est juste. Il consiste à :
Le tableau des forces et faiblesses apparents (TFFA) : résume l’ensemble des constats
(forces et faiblesses) décelés à l’aide des différents outils développés plus haut intègre les
analyses suivantes :
o Définition de la performance :
Le mot « performance », un mot complexe et difficile à définir mais on essaie de le
conceptualisé. Par exemple, KHEMAKHEM à définit la notion de la performance dans son
ouvrage « dynamique du contrôle de gestion » par la manière suivante : « performance est un
mot qui n'existe pas en français classique. Comme tous les néologismes, il provoque
beaucoup de confusion. La racine de ce mot est latine, mais c'est l'anglais qui lui a donné sa
signification. Les mots les plus proches de performance sont `' performare `' en latin, `'to
perform'' et `' performance `' en anglais ». Pour bien expliquer la différence entre ses deux
notions :
Selon P.Lorino dans son ouvrage « perception de la notion de performance par les dirigeants
des PME en Afrique «..est performance dans l’entreprise tout ce qui, et seulement ce qui
contribue à améliorer le couple valeur-coût (a contrario, n’est pas forcément performance ce
qui contribue à diminuer le coût ou à augmenter la valeur, isolément».
o Notion d'efficacité :
De son tour Allain MIKOL (1989 :16), « l'efficacité d'une entreprise a longtemps été perçue
comme un concept unidimensionnel et mesurée par un seul indicateur, en particulier
financier : chiffre d'affaires, profit, rentabilité ».
Selon Philippe CAMUS (2000 :379), « une action est efficace si les objectifs sont atteints ;
par exemple produire la quantité demandée ».
o Notion d’efficience :
La définition classique de L'efficience est : « la capacité d'un individu, d'un ensemble
d'individus, d'une machine ou d'une technique à obtenir le maximum de résultats avec le
minimum de moyens, de coûts, d'effort ou d'énergie (effectiveness en anglais). C'est l'aptitude
à réaliser de manière rationnelle de bonnes performances pour une activité ou un travail
donné, à optimiser le moyen disponible ou alloués pour atteindre un résultat ».
o Notion de la pertinence :
Le concept de pertinence n’est pas nouveau. La Securities and Exchange Commission (SEC)
définit la pertinence comme suit : « a matter is “material” if there is a substantial likelihood
that a reasonable person would consider it important »
Elle se traduit par le résultat des manœuvres adresses et cohérentes entre elles, qui ont
mobilisés de gros investissements et du personnel, ce qui suppose que l'entreprise est équipé
d'un de conception en termes de savoir-faire du personnel, technologie, organisations, etc.
La performance organisationnelle :
L'entreprise doit chercher à minimiser ses coûts de transactions et ses coûts d'organisations.
Ces coûts sont implicitement des coûts visibles ou une mauvaise qualité du fonctionnement et
du management de la structure. Ces coûts sont implicites or une mauvaise qualité de
fonctionnement et du management de l'entreprise des coûts cachés.
La performance est alors celle du maintien d'une « distance » avec les concurrents au travers
d'une logique de développement à long terme entretenue par une forte motivation (base du
système de récompense) de tous les membres de l'organisation.
La performance à long terme est donc associée à la capacité à remettre en cause des avantages
acquis pour éviter l'échec d'un bon concept, à la définition d'un système de volonté visant le
long terme et à la capacité de l'entreprise à trouver des sources de valeur créatrices de marge.
Mettant l'accent sur la qualité de la stratégie, et donc du stratège, axée sur la compréhension
de l'environnement, cette approche a eu spontanément tendance à identifier la performance
globale à la compétitivité.
Performance humaine :
Il est de plus en plus reconnu que l’entreprise n’est pas durablement performante
financièrement si elle n’est pas performante humainement et socialement. Les questions liées
aux compétences, à la capacité d’initiative, à l’autonomie, à l'adhésion des salariés, à la
réalisation des objectifs, voire au projet et donc à la culture de l'entreprise, constituent des
éléments déterminants.
o motivés,
o compétents,
o communiquant bien entre eux par le moyen d'une langue et de valeurs communes (ce
que l'on désigne en anthropologie par le concept de culture).
L'Efficacité humaine, Eh, susceptible d'être libérée par un groupe humain s'exprimerait donc
par : Eh=M.C.C
la planification stratégique.
La planification tactique.
Planification de la production.
Besoins en capacité.
Contrôle de l’atelier de production
Donc si on veut liée entre les objectifs de plan de production avec les objectifs du contrôle
interne de l’AMF, nous déduisons :
Donc nous retenons que le contrôle interne est un outil de mesure de la performance des
organisations, quand ses deux notions (contrôle interne et performance) varient dans le même
sens, est quand le degré de maitrise des objectifs de l’entreprise est en même levier que les
objectifs du contrôle interne.
Conclusion :
Le contrôle interne touche dune façon direct ou indirecte toutes les activités tous les processus
ainsi que l’ensemble des systèmes de l’entreprise( spécifiquement notre cas : service
production). On peut dire que le contrôle interne est utile et performant que lorsque la
stratégie générale de l'entreprise est clairement définie et les ambitions qui lui sont assignés
précis. Cela suppose un examen suffisamment pointue de l'entreprise dans toutes ses
composantes internes et dans ses interactions avec son environnement. Le contrôle interne
constitue par conséquent une pierre de concerne permettant de porter une décision de justice
et de valeur sur la qualité de la gestion et globalement, sur l'état de marche adéquate des
différents services de l’entreprise. Donc pour s’assurer que le contrôle interne est
correctement mis en œuvre, il faut en 1er lieu définir les processus posé par l’entreprise, ainsi
rédiger les procédures qui expliquent les bonnes pratiques pour chaque sujet selon le degré de
sensibilité au sein de l’entreprise, finalement Réaliser une cartographie des risques, qui offre
la possibilité de recenser les dangers existent au sein de la société.
Introduction
L'amélioration de la performance de l'entreprise est fréquemment assimilée à la
hausse des excédents et de la profitabilité de cette dernière, mais la performance ne
se confiné pas au facile volet économique. « La performance est tout ce qui, et uniquement ce
qui, participe à atteindre la mission stratégiques » , une part de cette
politique a évidemment pour objectif d'avoir du chiffre d'affaire positifs, mais
elle induit aussi de parvenir à d'autres objectifs comme l'amélioration de l'image de
l'entreprise, la croissance et la recherche des traitement, l'amélioration des processus, etc.
Maintenir un agréable niveau de performance dans les deux secteurs économique et
stratégique, c'est ce que doit assurer la totalité des systèmes organisationnels, et cela
peut voir via le contrôle interne. Celui-ci est « l’ensemble des sécurités contribuant à la
maîtrise de l’entreprise. Il a pour but d’un côté d’assurer la protection, la sauvegarde du
patrimoine et la qualité de l’information, de l’autre l’application des instructions de la
direction et de favoriser l’amélioration des performances. Il se manifeste par l’organisation,
les méthodes et les procédures de chacune des activités de l’entreprise, pour maintenir la
pérennité de celle-ci ». Pour être fiable et efficace, il est souhaitable de tester et d’évaluer le
contrôle interne ou au moins certains de ses aspects. Donc dans cette partie on va voir la
contribution du contrôle interne sur la performance du service production a partir de
l’évaluation de son manuel de procédure et QUESTIONNAIRE ??
1. Présentation du Holding :
Fondé en 1976, le groupe MENARA démarre son activité avec une seule et unique société
Transport Menara, fondé par son président défunt ZAHID Abderrahmane.
En 1976, les dirigeants de la société «Transport Menara » ont suivis une stratégie de
diversification afin de renforcer leur place et marché dans la région, autrefois HAOUZ, à
travers la création d’une nouvelle activité en 1889 ; l’exploitation des carrières et le
concassage, ce qui a annoncé la constitution du groupe « MENARA HOLDING » avec un
savoir-faire pour s’étendre à d’autres produits, procédés et prestations de services. Suite à
cette restructuration, la première entreprise du groupe à rappeler le nom de sa nouvelle
activité pour constituer la Carrière Transport Menara.
En 2002, une nouvelle page a vu le jour dans l’histoire du « Groupe Menara » avec la création
de «Menara Prefa » ; destinée à la fabrication d’agglomérés, d »éléments fabriqués en béton et
de béton prêt à l’emploi. Ces deux sociétés sont actuellement « Leaders » dans l’exploitation
des carrières et le préfabriqué en béton.
Actuellement, le groupe est « Leader » dans les régions de Marrakech-Safi et Oued Daraa
dans les pôles de Bâtiment Travaux Publics et de transport. De même qu’il fournit pour le
compte de ses parties prenantes du secteur de la construction, son conseil et expertise dans ce
domaine. Ajoutant à cela qu’il intervient entant que leader dans les activités de transformation
le parachèvement et l’acheminement lié au secteur, l’on distingue entres autres ; l’habitat,
l’urbanisme, les routes, ouvrages d’art.
LOGO RAISON DATE DE FORME Nature d’ACTIVITÉ
SOCIALE CREATI JURIDIQ
ON UE
Effectuant Achats Et
IMMOBILIER 02/06/1987 SARL Ventes D’immeubles
E TENSIFT
on de Maintenance Des
Holding
vers fin
2013)
La Production D’article En
MENARA 26/02/2014 SA Béton De Haute Qualité
BREINCO Utilisé Dans Le Domaine
URBANISME d’Urbanisme Et
Paysagisme
La Production De
MENARA 18/02/2014 SA Matériaux De Construction
PONCE A Base De Pierres Ponce
Associatio Opère dans la promotion et
FONDATION 23/12/2014 n le développement régional
ZAHID des œuvres sociales
Cette caractéristique confère aux poutrelles robustesse, légèreté, maniabilité, une qualité
finale irréprochable et une grande portée.
Le plancher MENARA PREFA est adaptable à tout type de construction, immeubles
d’habitation, maisons individuelles et logements sociaux.
Le contrôle est également automatisé. L’unité dispose d’un bureau d’étude équipé d’un
logiciel (Antilope) capable de dimensionner le plancher et tracer les plans de poses pour une
mise en œuvre rapide sur chantier assurant un travail efficace et économique.
L’unité dispose de deux centrales à béton prêt à l’emploi (BPE), de marques Allemandes
(SETTER et LIEBHERR) qui sont gérée à distance par ordinateur. Les compositions du béton
sont spécifiées par une équipe de spécialistes internes et obéissent aux normes de dosage en
vigueur. Des tests et contrôles sont effectués tout au long de la journée par le laboratoire afin
de s’assurer de la qualité du béton fournis. Le BPE est conçu en fonction des contraintes de
mises en œuvre imposées par les conceptions des ouvrages des clients. La capacité de
production est de 90 m3 par heure. L’unité dispose d’un parc de 34 camions toupies de 6 à 16
m3 et de 7 pompes à béton d’une portée de flèche dépassant les 56 mètres.
Les centrales à béton gérées par ordinateur permettent de réaliser des mélanges standards ou
spécifiques sans aucune contrainte de mise en route. Cet avantage productif permet une
grande réactivité et une marge de manœuvre très étendue afin de satisfaire les besoins
journaliers des clients.
Le béton peut être utilisé dans tous les types de structures bâtiments, les dallages usuels et
industriels et autres ouvrages d’arts.
Cette dernière est assurée par un matériel de haute technologie entièrement robotisé et piloté
par ordinateur. Ce processus assure une Grande capacité de production et une qualité de
produit constante tout au long des cycles de production. La diversité des produits et la grande
flexibilité de l’unité nous assurent la satisfaction d’une clientèle de plus en plus exigeante et
diversifiée.
L’unité OMAG produit des pavés du plus sobre au plus contrasté pour passages piétons,
places publiques et voies de circulation. Le grand choix de formes et de couleurs répondra à
tous les goûts et besoins et ouvre la porte à une impressionnante panoplie de combinaisons.
Le pavé est de plus en plus demandé et s’intègre parfaitement dans l’environnement
paysagiste.
Les bordures de trottoirs produits par la société MENARA PREFA sont de types universels,
d’une grande stabilité et faciles à poser. Leur solidité et durabilité leur permettent de retenir
adéquatement tous types de surfaces. Elles sont indispensables pour border et enjoliver
trottoirs, entrées de garage, plates-bandes jardins et autres aménagements.
direction generale
departement controle de
gestion
production finance et comptabilité systéme d'information ressources humaines management de qualité commercial maintenance/industriel
Dans le Contrôle interne on trouve cinq composantes liées qui au sein de la société Menara
Préfa sont représenter comme suit :
L’environnement de contrôle détermine le niveau de sensibilisation du personnel à l’utilité et à la nécessité du contrôle et constitue le fondement de tous les autres
Environnement de contrôle
éléments du contrôle interne, en imposant notamment discipline et organisation. L’environnement de contrôle de Menara Préfa s’appuie sur les éléments suivants : -Les
valeurs de Menara Préfa largement diffusées dans toutes les filiales . ainsi, la société déploie et anime un programme anti-fraude permettant de sensibiliser tous les
employés aux risques de fraude interne et de corruption. finalement, géré dans un outil informatique "système d’information intégré"(SAGE) contribu à la robustesse de
l’environnement de contrôle.
Diffusion de l’information
Une information pertinente doit être identifiée, recueillie, chiffrée et diffusée sous une forme et dans les délais qui permettent à chacun d’assumer ses
responsabilités. Pour cela Menara Prefa s’appuie sur :Les bases documentaires et les différents sites Intranet qui permettent un partage des informations au
sein du la société .
Activités de contrôle
Les activités de contrôle ont pour objectif de s’assurer de l’application des normes, des procédures et des recommandations qui contribuent à la mise en œuvre
des directives de la Direction Générale. le Manuel des procédures et de modes opératoires, qui font l’objet d’améliorations permanentes, sont diffusés et
animés au sein des unités opérationnelles.
Le système de contrôle interne est revu périodiquement afin qu’en soient évaluées l’efficacité et les performances qualitatives. Le suivi permanent des
Surveillance permanente
procédures de contrôle s’inscrit dans le cadre des activités courantes de Menara Prefa et de ses filiales. L’outil informatique permet aux filiales de documenter
leurs processus opérationnels et notamment ceux concourant à l’élaboration de l’information financière, de les autos-évaluer, d’apprécier leur conformité au
référentiel de contrôle interne du Groupe et de suivre les plans d’actions nécessaires.
Chez Menara Prefa, le contrôle interne est un processus établis par la Direction Générale. Les
activités de contrôle ont pour objectif de s’assurer de l’application des normes, procédures et
recommandations qui contribuent à la mise en œuvre des orientations de la Direction
Générale. Le système de contrôle interne s’applique à toutes les filiales contrôlées par la
Holding.
2. Phase de réalisation :
Suite à la prise de connaissance de la société, j’ai procédé à une limitation de l’envergure de
la mission à l’évaluation et l’appréciation de certains aspects du contrôle interne.
En l’absence d’un manuel de procédure et pour une tenue en bonne forme de mon travail j’ai
tracé un certain nombre d’étapes à suivre :
3. Phase de conclusion
Les travaux ont jusqu’ici cheminé, et à partir des documents adopté pour l’appréciation de
l’efficacité du contrôle interne. La 2éme partie sera sous forme d’un petit rapport de mission
résumant les points a faire passer, processus à améliorer, dysfonctionnements éliminer,
défauts à repére, atc… A l’issu de cette phase les recommandations provisoires deviennent
définitives.
C’est un système de contrôle interne contenant des articles descriptifs d’un ensemble de
processus et sous-processus, le manuel des procédures de service production vise à contribuer
au développement et à la croissance de l’entreprise Menara Prefa, toutes les filiales
appartenant à Menara Holding doivent appliquer les normes décrites ce manuel afin d’assurer
une crédibilité et fiabilité au niveau des processus.
L’évaluation de contrôle interne s’opère en 4étapes qui sont en parfaite adéquation avec
l’approche méthodologique citée précédemment.
3. Description des procédures
En examinant les procédures et le processus décisionnel, on retrouve chez Menara Prefa
Marrakech un respect du règlement intérieur et du manuel des procédures.
quoi ?
qui ?
quand ?
ou ?
comment ?
Pourquoi ?
Commentaire :
Après avoir examiné le problème selon manuel des procédures, il est opportun de signaler
que la société a bien défini le problème avec une bonne fixation des facteurs du tache a faire,
le niveau de responsabilité, les différentes étapes de traitement, les lieux de réalisation etc…
mais cette méthode est complexe, en 1er temps dans pour savoir d’ou exactement le problème
est née, dans quelle phase de production, en 2éme temps elle est lente, parce que c’est une
méthode manuelle. Mais d’une façon générale et par rapport au d’autre services on retrouve
les supports qui circulent entre les différents postes qui retracent un fort engagement et un
moyen de preuve (cas de la fiche de stock par exemple). L’entreprise démontre vers la fin des
engagements d’ordre fiscal tout en présentant la logique et la chronologie des opérations
comptables et juridiques. Enfin, il faut signaler que la communication entre les niveaux
hiérarchiques est plus ou moins lente et trop contrôlée ce qui implique des couts
supplémentaires et un retard des procédures .
A. Tests de conformité.
Dans cette phase nous allons exposer les services production, afin de s’assurer le respect de la
réglementation. Les tests ci-dessous présentent le programme de travail pratiqué au sein de
Menara Préfa.
S’assurer que les achats de Menara Prefa figurent d’avance dans le budget annuel
Comparer le montant des achats/produits par rapport à ceux budgétisés
Rapprochement entre la réalisation et les budgets(PV du conseil d’administration)
Examiner les bordereaux des prix et les factures avec les avances
Analyser le détail estimatif des prix et s’assurer que la TVA est présentée en
séparé
NB : dans un souci de confidentialité des données financières le second test n’a pas été
réalisé, toutefois je me sui basé sur l’appréciation du responsable afin d’évaluer la tendance
Commentaire :
Matières Matériel
Manque d’information
Matériel inadapté
Complexité de maîtrise
contrôle
Absence de définition claire des responsabilités Manque de rigueur
L’analyse de l’activité et l’observation du processus ont montré que les normes et les
directives ne sont pas respectées à la lettre, on a pu recenser des problèmes majeurs dont on
cite : (toujours liées au service production)
Problème 1 : Les manuels d’enregistrement ne incluent pas d’informations qui
permettent de mieux contrôler le processus de production.
Problème 2 : Les plans de contrôle ne sont pas à jour.
Problème 3 : Constatation des écarts dus à nombreux cas de fraude significatifs/ à une
erreur humaine.
Problème 4 : manque d’ownership ainsi qu’un manque d’une définition claire des
responsabilités des différents intervenants dans le procès, crainte de décider, car y a
toujours l’aspect de « l’entreprise familiale »
Problème 5 : Manque de rigueur du coté du personnel du fait de délais de réalisation
lents.
Problème 6 : Absence d’un suivi permanent des écarts et de l’étalonnage du pont
bascule et des compteurs de dépotage.
Donc on conclu que Ces problèmes du contrôle interne ont un impact direct sur la perfomance
du service production, meme sur la performance globale de l’entreprise Menara Prefa.
Section 2 :Questionnaire :