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Le contrôle de gestion permettrait de rationaliser les coûts, donc d’optimiser les ressources et
le dispositif de contrôle interne viendra mettre en place un ensemble de verrou et de contrôle
qui permettront d’atteindre les objectifs assignés.
Dans cet élan et suite à notre passage à la SIGELEC, un grand nombre de produits mis au
rebut à eu être constaté ; source de coûts supplémentaires et freins à l’atteinte des objectifs de
la production. Face à ce constat, les questions qui mériteraient d’être posées sont les
suivantes :
Afin de pouvoir répondre à ces questions, nous avons décidé de procéder à l’évaluation des
procédures de contrôle interne de la production axée sur le circuit de traitement des matières
premières, produits finis et rebuts.
Afin de mieux aborder ce travail, nous allons dans un premier temps procéder à la revue de la
méthodologie d’évaluation des procédures de contrôle interne et dans un deuxième temps,
appliquer cette méthodologie au circuit de traitement des matières premières, produits finis et
rebuts de la SIGELEC.
ERE P
Le terme contrôle interne est la traduction littérale de l’expression Anglo-Saxonne : «internal
control » (ou business control pour les Américains) dans laquelle le verbe to « control »
signifie conservé la maitrise de la situation alors qu’en français le mot « contrôle » est
ARTIE
d’avantage compris comme le fait d’exercer une action de surveillance sur quelque chose
pour l’évaluer .
C’est avec la signification anglosaxonne, c’est-à-dire celle de maîtrise, qu’il faut interpréter le
:
contrôle interne.
Selon l’ordre des experts comptables Français en 1977: « le contrôle interne est l’ensemble
METH
des sécurités contribuant à la maitrise de l’entreprise. Il a pour but d’assurer la protection, la
sauvegarde du patrimoine, la qualité de l’information, l’autre l’application des instructions de
la direction et de favoriser amélioration des performances. Il se manifeste par l’organisation,
ODOL
les méthodes et les procédures de chacune des activités de l’entreprise pour maintenir la
pérennité de celle-ci. »
OGIE
1978: « le contrôle interne comprend l’ensemble des systèmes de contrôles financiers et autres
mis en place par la direction afin de pouvoir diriger les affaires de l’entreprise de façons
ordonnée et efficace, assurer le respect des politiques de gestion sauvegardées les actifs et
D’EVA
garantir autant que possible l’exactitude et l’état complet des informations enregistrées . »
Dans la même année en 1978 l’Américain Institute of Certified Public Accountancy donne
une définition : « le contrôle interne est une forme de plan d’organisation et de toutes les
LUATI
méthodes et procédures adoptées à l’intérieur d’une entreprise pour protéger ses actifs,
contrôler l’exactitude des informations fournies par la comptabilité accroitre le rendement et
assurer l’application des instructions de la direction. »
ON
Ces définitions sont certes variées, mais « dispositif, moyens, procèdes, et systèmes » ne sont
pas contradictoires.
DES
Dans le cadre du mémoire, nous retiendrons la définition suivante :
PROCE
Licence 3 Finance-comptabilité SUPDECO
DURES
Le système de contrôle interne est l’ensemble des politiques et procédures (contrôles internes)
mises en œuvre par la direction d’une entité en vue d’assurer, dans la mesure du possible, la
gestion rigoureuse et efficace de ses activités.
Ainsi, on peut voir que le système de contrôle interne d’une entité s’étend au-delà des
questions liées aux fonctions du système comptable et comprend notamment le système
d’organisation et les procédures de contrôle définies par la direction afin d’atteindre les
objectifs de l’entité.
La revue de l’ensemble des définitions du Contrôle Interne permettent de dégager les objectifs
essentiels.
Pour atteindre les objectifs fixés, chaque entreprise doit tout d’abord commencer par les
définir d’une manière exacte et précise, puis établir des stratégies efficaces visant à atteindre
ses objectifs sous contrainte des moyens nécessaire. Bien que chaque entreprise détermine ses
propres objectifs, certains d’entre eux sont communs.
Quant au second à savoir la fiabilité des informations financières, elle englobe la préparation
d’états financiers fiable sans oublier les états financiers intermédiaire. Les publications
extraites des états financiers tels que les publications des résultats intermédiaires synthétiques
et les chiffres clés extraits des états financiers et destinés à être diffusés auprès du public.
Il s’agit là de trois points distincts, mais qui se recoupent et concourent tous à la maitrise de
l’entreprise.
Dans le cadre de ce mémoire nous ferons plus focus sur le point qui consiste à optimiser
l’utilisation des ressources et améliorer les performances.
Un bon contrôle interne a donc la capacité d’améliorer l’efficacité d’une organisation à travers
sa stratégie, son organisation, ses ressources humaines, son dispositif comptable…
Le contrôle interne embrasse tous les aspects de la vie d’entreprise. De ce fait, il ne peut
éliminer complètement tous les risques auxquels elle peut être exposée ou encore améliorer
convenablement les performances. En effet, dans la pratique, la mise en œuvre du contrôle se
heurte :
- Aux obstacles liés aux comportements des dirigeants et aux problèmes humains ;
- A la méconnaissance de l’utilité du contrôle interne ;
- A l’existence de domaines confidentiels comme la paie ;
- A la réticence aux changements ;
- A son coût ;
- Aux collusions et à la survenance d’opérations inhabituelles.
L’évaluation des procédures de contrôle interne devra respecter les étapes suivantes :
La prise de connaissance générale d’une entreprise ne suffit pas pour analyser et évaluer un
contrôle interne. Un examen particulier doit être effectué.
« Par procédures, il faut entendre principalement les consignes d’exécution des tâches, les
documents utilisés, leur contenu, leur diffusion et leur conservation, les autorisations et
approbations, la saisie et le traitement des informations nécessaires à la vie de l’entreprise, à
son contrôle et à l’amélioration de ses performances. »
- L’interview ;
- Les questionnaires descriptifs et les guides opératoires ;
- Les diagrammes de circulation.
L’interview
C’est la technique de prise de connaissance la plus informelle. Elle consiste à se faire décrire
la procédure en vigueur sans utiliser le moindre support. Cette description narrative est
également appelée mémorandum.
Cette technique possède quelques avantages. Elle permet une certaine souplesse dans le
déroulement de la conversation qui conduit les interlocuteurs se sentant moins contrôlés à être
plus prolixes et coopératifs. L’évaluateur peut même être amené à connaître des faits qui ne
lui auraient pas été révélés s’il avait utilisé une autre approche.
Ces questionnaires servent à décrire les procédures. Ils se caractérisent par le fait qu’une
réponse par « oui » ou par « non » aux différentes questions est impossible (réponse fermée).
Celles-ci impliquent obligatoirement des réponses détaillées qui nécessitent une
compréhension du système.
Les guides opératoires, quant à eux, sont semblables aux questionnaires descriptifs à la
différence près qu’ils ne se présentent pas sous forme de questions.
Les questionnaires et les guides opératoires pallient partiellement les inconvénients du libre
entretien (interview). L’évaluateur peut, en effet, utiliser ces documents comme support de la
discussion. Ils sont utilisés comme des éléments de référence qui lui permettent de ne pas
oublier certains points importants des procédures étudiées.
« Un diagramme est une représentation graphique d’une suite d’opération, dans laquelle les
différents documents, postes de travail, de décisions, de responsabilités, d’opérations sont
représentés par des symboles réunis les uns aux autres suivant l’organisation administrative de
l’entreprise. »
L’évaluateur doit à présent s’assurer que la procédure qu’il a appréhendée est bien celle en
vigueur dans l’entreprise. Les tests de conformité, appelés également tests sur cycles complets
ou tests structurels, ont pour objet de vérifier que la description de la procédure est bien
conforme à la réalité.
L’évaluateur doit effectuer ces différents travaux le plus rapidement possible. Il doit
constamment lutter contre la tendance qui consiste à hypertrophier la phase descriptive au
détriment de la phase critique qui va suivre.
Différentes méthodes peuvent être utilisées pour effectuer l’évaluation préliminaire des
procédures : l’étude visuelle, les questionnaires de contrôle interne, la méthode des points de
contrôle.
1. L’étude visuelle
Elle consiste à « ausculter » le système pour s’imaginer de quelle manière il est susceptible de
réagir à certaines situations. Cette approche comporte inévitablement des risques d’oubli. Un
support est donc nécessaire pour rationaliser l’approche de l’évaluateur.
Ce sont des questionnaires employés pour évaluer le contrôle interne. Il existe plusieurs sortes
de questionnaires. Néanmoins, ils sont souvent « fermés » c'est-à-dire qu’ils sont conçus de
telle sorte que les réponses aux différentes questions se font par « oui » ou par « non ».
De plus, les réponses négatives impliquent généralement des faiblesses de contrôle interne
qu’il convient ensuite d’examiner précisément.
L’utilisation de ces questionnaires et surtout celle des « questionnaires fermés » aboutit à une
classification des points de contrôle en deux catégories :
- Les points forts : ils correspondent aux réponses positives obtenues et indiquent que
l’entreprise dispose théoriquement de mesures appropriées propres à atteindre les
objectifs de contrôle interne.
- Les points faibles : par opposition aux points forts, ils résultent des réponses négatives
aux différentes questions et ils concernent une ou plusieurs failles des procédures.
Ces questionnaires pallient partiellement les inconvénients de l’étude visuelle dans la mesure
où ils attirent l’attention de l’évaluateur sur les éléments importants du dispositif de contrôle.
- Ils sont utiles pour déceler les faiblesses des procédures mais ne dégagent pas assez
précisément les forces de celles-ci dans la mesure où les moyens utilisés par
l’entreprise ne sont pas analysés. L’évaluateur a donc tendance à s’orienter
uniquement vers les points faibles. Cette approche est alors insuffisante car il a
l’obligation d’examiner chaque point de contrôle pour juger correctement la
procédure. En effet, les points forts théoriquement qui résultent de cette première
analyse, s’ils ne sont pas appliqués dans la pratique, constituent en réalité des
faiblesses ;
- Ils mélangent souvent les questions relatives aux moyens et celles ayant trait aux
objectifs. Ainsi, dans l’exemple de questionnaire de contrôle interne indiqué ci-dessus,
l’une des questions est libellée de la façon suivante : « un rapprochement global est-il
effectué entre les quantités livrées et les quantités facturées ? » Cette question
représente l’un des moyens d’atteindre l’objectif de contrôle interne suivant : « toutes
Cette méthode utilise la notion de « point de contrôle » appelé également « point clé » ; il
s’agit de véritables verrous du système aptes à donner ou non une garantie concernant un
aspect du contrôle interne. L’analyse de chaque point de contrôle se trouve à la base de
l’opinion portée par l’évaluateur sur les procédures.
Cette méthode est implémentée à travers la feuille des « points de contrôles ». C’est un
document récapitulatif de l’évaluation des objectifs de la procédure. A ce stade de l’analyse
(évaluation préliminaire), l’évaluateur mentionne, dans différentes colonnes, pour chaque
objectif :
Elle sera complétée ultérieur par les résultats des contrôles de fonctionnement qui permettront
à l’évaluateur de procéder à l’évaluation définitive des procédures.
F(2)
2. Que toutes les - Rapprochement de chaque
factures se facture avec le bon de
rapportent à des livraison correspondant signé
marchandises par le client.
effectivement
livrées ?
4. Que
l’établissement des - Aucune mesure particulière fc(3)
factures est
n’est prévue.
rapide ?
1.Point très fort théorique 2.Point fort théorique 3.Point faible de conception
SECTION 4: Contrôle de fonctionnement des procédures (Objectif : les procédures sont-
elles appliquées ?)
Ces programmes prévoient des contrôles généraux. Cependant, certains de ces contrôles ne
sont pas adaptés à chaque entreprise particulière. A l’inverse, les contrôles spécifiques ne sont
pas prévus.
Ces programmes tiennent compte des moyens propres à chaque entreprise et facilitent
l’exécution des contrôles. Par contre, les vérifications effectuées perdent parfois de vue les
objectifs auxquels elles devraient se rapporter.
Les deux notions d’objectifs et de moyens sont complémentaires et doivent toujours être
présentes à l’esprit de l’évaluateur qui cherche à améliorer les performances. Chacune d’entre
elles confère au programme par « point de contrôle » des avantages particuliers :
Réf. aux
Temps réel
F.P.
CONTRÔLE A EFFECTUER papiers de
Temps
C*
prévu
travail
Ils ne concernent que les points réputés forts ou très forts lors de l’évaluation préliminaire. Ils
ont pour objet de vérifier que ces points sont réellement appliqués et cela d’une façon
constante.
Les sondages orientés : Les caractéristiques de ses sondages peuvent se résumer comme
suit :
- Les individus sélectionnés le sont en fonction d’une appréciation raisonnée des risques
possibles ; l’évaluateur sélectionne, par exemple, les documents parmi ceux établis par
du personnel nouvellement recruté ou intérimaire ;
Les sondages statistiques : Ils sont utilisés pour l’étude des populations importantes. Ils
permettent entre autres à l’évaluateur d’effectuer une appréciation sur la fréquence des
anomalies concernant l’ensemble de la population.
Ces contrôles concernent les points faibles résultant d’un défaut de conception du système. En
théorie, tout contrôle est inutile, la faiblesse existe et ce, même si l’évaluateur ne parvient pas
à trouver une erreur.
Cependant toute défaillance des procédures occasionne un risque et l’évaluateur est ainsi
amené à craindre qu’une irrégularité ait pu être commise ou un défaut de performance. Son
objectif peut être alors de détecter le fait révélateur. S’il arrive à prouver qu’une erreur a
effectivement été commise, son existence lui permet de confirmer le bien-fondé de son
analyse et de ses craintes. Elle lui sert, en outre, à concrétiser ses remarques lors de la
rédaction de son rapport et à la corriger lors de la préconisation des recommandations.
La technique des sondages statistiques peut être également employée. Il s’agit alors de
sondages révélateurs appelés aussi sondages à la découverte ou de dépistage.
Elle fait suite aux différents contrôles. Si la méthode des points de contrôle avait été utilisée,
la feuille des « points de contrôle » est alors complétée.
L’exemple de la feuille des « points de contrôle » remplie partiellement lors de l’évaluation préliminaire
peut désormais être complété.
FEUILLE DES « POINTS DE CONTRÔLE »
EVALUATION EVALUATIO
PRELIMINAIR N DU
E FONCTION
MOYENS UTILISES PAR
EVALUATION
OBJECTIFS
DEFINITIVE
L’ENTREPRISE
Appréciation
Référence
Résultat
P.P.C.*
Qu’est-ce qui assure :
1. Que toutes les - Rapprochement global entre TF B1 F4
marchandises les quantités expédiées et les
livrées sont quantités facturées
facturées ? - Rapprochement des quantités
mentionnées sur chaque bon
de livraison avec la facture
correspondante
- Les faiblesses d’application résultant du non-respect des procédures mises en place par
l’entreprise.
Ces anomalies peuvent engendrer des erreurs qu’il convient d’analyser en profondeur en
fonction :
- L’analyse de ces erreurs, qui sort du domaine statistique, permet à l’évaluateur de faire
une appréciation « qualitative » des risques et de suggérer des actions correctives lors
de la rédaction de son rapport ou du manuel de procédures.
EVALU
ATION
DES
PROCE
DURES
DE
Licence 3 Finance-comptabilité SUPDECO
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
Elle évolue dans deux secteurs celui de la fabrication dans l’unité de production (pout) et celui
de la direction générale qui s’occupe de l’administration, la comptabilité et la
commercialisation du produit est basée à Dakar au Km 25 du boulevard du centenaire de la
commune de Dakar et une direction technique qui encadre l’unité de production des piles
électriques de formats R 20( pile sèche ) et R6(pile à crayon ) . Ce dernier a été lancé en 1993
avec un investissement de 1 000 000 FCFA pour la mise au point de ce dernier.
1 .1Historique de l’entreprise
La S.I.G .L.E.C est une (Société Industrielle de Générateurs Electriques) est une S.A créée en
1970 avec un capital de 800 000 000 par un groupe de Sénégalais dénommé Compagnie
Sénégalaise du Sud avec l’encadrement des chinois qui ont créent la société tropicale des
piles Tropic. En 1972 avec la technologie chinois l’usine s’appelait société tropicale des piles
tropic c’est le démarrage de la production des pilesR20, de type R12 et des piles plates avec
la marque TROPIC .Elle passe de Tropic à MAZDA avec les Français en 1978, la gestion de
l’usine été assurée par les français changements de marque et début de production avec la
marque MAZDA.
Optimiser la gestion des sources de capitaux et leurs emplois dans une optique de
rentabilité et de maitrise du risque ;
Veiller au strict respect de la loi ;
Gérer le personnel et le service administratif ;
Etablir des prévisions budgétaires ;
Proposer des solutions fiscales ;
Cordonner les services dont il à la charge ;
Valider les contrats émis par la société ;
Rendre des comptes à la direction ;
Il pilote la politique qualité de l’entreprise .Il assure la coordination avec les fournisseurs et
les sous-traitants .Il veille à l’entretien et la vérification des machines de production .Il est à la
tête d’une équipe de techniciens : le service du contrôle qualité .Missions et activités
La commercialisation de la pile ;
La production de deux types de piles : formats R20 et R6 ;
Achats de matières premières ;
Réception et vérification de matières premières ;
Assemblage des éléments constituant la pile ;
Planifier la production ;
Contrôle de l’électrode positive ;
Prendre le volume pompe ;
Faire échantillonnage ;
Régler poste de contrôle ;
Fournir des godets de zinc etc… ;
Il fait partie des facteurs sur lesquels S.IG.E.L.E.C peut agir et renvoie spécifiquement à
la clientèle, aux fournisseurs, le personnel sans oublier les partenaires.
Pour mieux répondre aux attentes de ces clients de manière créative, économique, et
Sécurisante S.I.G.E.L.E.C s’est aussi lancé dans un vaste programme d’assurance qualité
conformément aux exigences de la norme ISO 9001 version 2008. De ce faite ; le client
est l’élément le plus important de l’entreprise.
Pour un avenir certain, toute entreprise doit identifier les besoins et désir de ces
clients .Les clients de la S .I.G.E.L.E.C sont des particuliers de toute catégorie
professionnelle.
147 personnes travaillent dans l’usine de production qui se trouve à Pout et plus de
70% de cet effectif travaillent au niveau de l’unité de production de la R20 ;
33personnes évoluent comme agent administratif et commerciaux de l’entreprise
répartis dans les principales régions du pays et s’occupe de l’administration la
commercialisation et le marketing
Ils gèrent les comptes de l’entreprise, lui accorde des prêts et proposent des placements.
Ils sont nombreux mais nous retiendrons quelques.
La S.I .G.E.L.E.C est la seule usine qui fabrique des piles au Sénégal car ses concurrents
sont des fraudeuses ; ces entreprises n’ont quelques fois pas de garantie.
Pour ceux qui sont de l’état et des collectivités locales, aide l’entreprise, (subventions,
conseils ….)Et prélèvent des impôts des cotisations.
La S .I.G.E.L.E.C à des relations contraignantes avec l’état qui les oblige à payer l’impôt à
protéger l’environnement de l’entreprise à respecter le code de l’impôt et le code du
travail.
Responsable
Management
Qualité
Chauffeur
Chef de
Mécanicien
Directeur
Directeur
Personnel
Directeur
Chef
Chef
DAF
Chef
du
du
Responsable
Ouvrier de
Superviseur
Personnel
Mécanicien
Ouvrier
Agent
Production
Et
Ouvrier
D’entretien
Administratif
Contrôleur
Administratif
Technique
D’entretien
Personnel
Laboratoire
Adjoint
HSE
Commercial
La Chauffeur
salle
Du de
Commerciaux
Administratif
De
D’entretien
De D’hygiène
Personnel
D’assemblage
EtEt
Financier
Qualité
EtMélange
Nettoiement
Comptable
Production
Médical
Électricien
Comptable
Organigramme de la S.I.G.E.L.E.C
Une pile sèche est une source transportable d'électricité. Elle libère, à l'utilisation, de l'énergie
électrique produite par transformation de l'énergie chimique emmagasinée dans la pile sèche.
Une pile sèche comprend deux électrodes: l'électrode positive et l'électrode négative séparées
l'une de l'autre par une pâte électrolyte (séparateur). La tension de l'élément résulte
essentiellement des deux matières utilisées pour les électrodes :
Il s'agit du bioxyde de manganèse (MnO2) et de zinc à l'état métallique. La différence de
potentielle obtenue est de l'ordre de 1,5 volt. Le séparateur est utilisé pour maintenir les deux
électrodes écartées l'une de l'autre; il doit agir comme un filtre sélectif à l'égard des électrons
tout en permettant le transfert des particules présentant une charge électrique, à savoir les
ions, entre les deux électrodes.
La figure 1 montre le détail d'un écorché de pile. A l'intérieur de la gaine protectrice se trouve
l'élément essentiel à la production de courant électrique, il est disposé dans un godet de zinc
qui sert aussi d'électrode négative de l'élément.
Figure1
:d’un
écorché : Détail
de pile
L’évaluation des procédures de contrôle interne sera axée sur le circuit de traitement des
matières premières, produits finis et rebuts. Pour se faire, nous allons dérouler la
méthodologie précédemment décrite dans la partie 1 de ce mémoire.
La première étape de notre évaluation sera donc la prise de connaissance des procédures.
Pour effectuer notre prise de connaissance des procédures, nous utiliserons deux (2)
méthodes :
- L’interview ;
- Et le diagramme de circulation (flow chart)
Nous avons effectué notre interview avec Mamour Dièye, Responsable du contrôle qualité.
Suite à notre interview, nous avons pu résumer les procédures comme suit :
- Ensuite, le service contrôle qualité via le laboratoire prélève des échantillons pour
chaque produit réceptionné pour effectuer des tests de conformités.
Si le produit est conforme une autorisation d’acceptation de matières premières est
donnée au gestionnaire de stock
Si le produit n’est pas conforme, ce dernier est mis en quarantaine et une réclamation
est faite auprès du fournisseur.
- Une fois validée la fiche est transmise au gestionnaire du stock pour livraison des MP
au service production.
- Après fabrication des produits, le service production établit une fiche des produits finis
(PF) et rebuts qui transmis au service qualité.
- Les PF et rebuts sont ensuite remis au gestionnaire du stock qui vise la fiche des PF et
rebuts après contrôle et mettra à jour sa fiche de stock de PF puis procédera à la
destruction des rebuts.
2. Le diagramme de circulation
Pour une meilleure visualisation des procédures, nous avons scindé le diagramme en deux (2)
parties :
Pour nous assurer que les procédures de production de carte grise décrites dans la prise de
connaissance sont conformes à la réalité, nous avons opté, comme méthode, la confirmation
verbale.
Nous avons donc contacté les différents intervenants dans ce processus à savoir :
Nous avons donc présenté à chaque intervenant notre résumé du processus ainsi que notre
diagramme de circulation. Tous les agents ont eu à confirmer la bonne retranscription de la
procédure.
Maintenant que nous avons pris connaissance de nos procédures et avons une certaine
assurance sur la réalité de leur application, nous allons procéder à l’évaluation préliminaire
desdites.
Pour effectuer notre évaluation préliminaire, nous utiliserons deux (2) méthodes :
Pour finir, nous allons apprécier pour chaque objectif la manière dont il atteint à travers la
feuille des points de contrôle.
EVALUATION
MOYENS UTILISES PAR LE PRELIMINAIRE
OBJECTIFS
SERVICE
Référence Appréciation
1.Point très fort théorique 2.Point fort théorique 3.Point Faible de conception
Après avoir finalisé notre évaluation préliminaire des procédures, nous allons procéder au
contrôle de fonctionnement des points forts.
Pour se faire, nous utiliserons la méthode du programme par point de contrôle qui est une
suite d’application de l’évaluation par la feuille des points de contrôle.
Nous allons donc décliner ci-dessous notre programme par point de contrôle :
Réf. aux
Temps réel
F.P.
CONTRÔLE A EFFECTUER papiers de
Temps
C*
prévu
travail
Technique
production
*
Référence à la feuille des « points de contrôle »
Pour précéder à l’évaluation définitive, nous allons compléter la feuille des points de contrôle
en fonction des résultats obtenus lors du contrôle de fonctionnement.
EVALUATION
E FONCTION
MOYENS UTILISES PAR LE
OBJECTIFS
Appréciation
SERVICE
Référence
Résultat
P.P.C.*
1. Que les MP
commandées sont Le service qualité effectue le contrôle
F(4) B1 F(4)
de bonne qualité ? qualité de chaque MP réceptionné
6. Que l’ensemble
Pas de mesure existante
des MP livrées la fc(6) fc(6)
veille a été
entièrement
consommées ?
fc(6)
9. Que les quantités
de PF et rebuts Le gestionnaire de stock effectue le fc(6)
validées par le rapprochement entre quantités PF
service qualité sont validées et reçues avant de mettre à
bien livrées au jour son fichier de stock.
gestionnaire de
stock ?
Après avoir complété la feuille des points de contrôle, nous sommes à même de distinguer :
Ayant finalisé l’évaluation définitive des procédures, nous allons donc procéder à l’analyse
des faiblesses afin de mieux apprécier les risques issus de ces faiblesses et de suggérer des
recommandations.
- Aussi, dans la même veine que la faiblesse précédemment citée, les rebuts ne sont pas
contrôlés pour s’assurer les PF déclarés comme rebuts en sont réellement ; ce qui
pourrait créer des déclarations surévaluées de rebuts.
- Il n’existe pas de dispositifs qui permettent de s’assurer que l’ensemble des rebuts a
été détruit ; ce type situation pourrait inciter le personnel remettre les rebuts sur le
marché ce qui pourrait entacher l’image de la société à travers l’insatisfaction de la
clientèle qui pourrait utiliser ces rebuts ou encore inciter le personnel à effectuer des
déclarations surévaluées de rebuts pour ensuite les remettre sur le marché.
- Il n’y pas de mesures qui permettent de s’assurer que l’outil de production est
régulièrement entretenu ; cette situation pourrait réduire la qualité des PF ou encore
augmenter le nombre de PF qui pourront être déclarés comme rebuts.
Les recommandations
L’identification des risques issus des faiblesses constatées nous permet de suggérer les actions
correctives suivantes :
2. A chaque fin production d’un lot de PF, le service production, en étroite collaboration
avec le service qualité, devrait inventorier le stock de MP non consommé le
mentionner sur une fiche et la transmettre au service approvisionnement qui prendra
en compte ce stock pour la livraison de MP de la journée suivante ; ce qui permettrait
de réduire considérablement les coûts.
CONCLUSION GENERALE
Au terme de notre étude, nous avons capitalisé en expérience dans l’application, de manière
pratique, des différentes étapes de l’évaluation des procédures de contrôle interne de la
production de SIGELEC axée sur le traitement des MP et PF.
Nos travaux nous ont donné un début de réponse relatif à notre problématique initialement
énoncée qu’est la recherche des causes du nombre élevé de rebuts. Ce niveau élevé de PF
déclarés comme rebuts trouve sa source, essentiellement, dans l’absence de planning de
maintenance de l’outil de production d’une part et d’autres part d’absences de dispositifs de
contrôle interne qui permettent de s’assurer sur la réalité des rebuts déclarés.
Au-delà de la problématique énoncée, nous avons constaté également d’autres faiblesses liées à
la conception des procédures.
Suite donc à nos travaux et différentes faiblesses identifiés ne serait-il pas opportun de mettre
en place un direction de l’audit interne ?