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10/05/2022

●« […] il est peu de réussites


faciles, et d’échecs définitifs. »
Marcel Prouct, A la recherche du temps perdu 1918

Faculté d’Economie et de Gestion -


Kénitra
Département :
Sciences Économiques et Gestion

Économie
Monétaire et Financière II

4ème SEMESTRE
2021-2022

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10/05/2022

Plan du Programme S4

● CH IV : La Théorie Keynésienne et le modèle IS / LM


● Théorie Keynésienne et la courbe LM
● Epargne et investissement

● CH V : Vue d’ensemble du système financier


● Intermédiation bancaire
● Intermédiation financière
● Economie d’endettement et marchés financier

● CH VI : Le Système financier marocain


● Les fonctions du système financier marocain
● Les acteurs du marché financier marocain
● La politique monétaire marocaine

Plan du chapitre IV
Chapitre IV – La théorie Keynésienne

• LA THÉORIE QUANTITATIVE DE LA
MONNAIE
• LES FONCTIONS MACROÉCONOMIQUES DU
MODÈLE KEYNÉSIENNE;
et le modèle IS/LM

• LE MARCHÉ DES BIENS, LA COURBE IS ;


• LE MARCHÉ DE LA MONNAIE, LA COURBE LM
;
• ÉQUILIBRE IS-LM ET POLITIQUE
ÉCONOMIQUE .

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IntroductIon

Chapitre IV – La théorie Keynésienne


1 :leS claSSIqueS et la monnaIe

● Pour Say la monnaie n’est fondamentalement que « la voiture de la


valeur des produits » et ne peut de ce fait modifier en rien la réalité des
échanges.
● Ricardo en tire la conséquence : toute augmentation de la quantité de
monnaie se traduit par une hausse des prix, c.-à-d. l’inflation.
● J-B.Say reprend cette perspective en formulant la loi des débouchés
qu’il énonce ainsi « Le voile monétaire ne fait que masquer la réalité
des échanges et les produits s’échangent contre des produits
et le modèle IS/LM

puisqu’ils se servent mutuellement de débouchés »


● La monnaie-voile recouvre deux idées très liées :
➢La circulation monétaire n’est fondamentalement que la
simple contrepartie de la circulation réelle de marchandises;
➢La monnaie ne peut influencer les mécanismes réels : elle est
totalement neutre

Introduction
Chapitre IV – La théorie Keynésienne

1 :Les classiques et la monnaie

● Say a dit que même si la monnaie est neutre, elle est


néanmoins indispensable : «Semblables à l’huile qui adoucit les
mouvements d’une machine compliqués, les monnaies, répandues dans
tous les rouages de l’industrie humaine, facilitent des mouvements qui
ne sont plus productifs dés que l’industrie cesse de les employer. ».
● Selon Say, personne n’a intérêt à conserver. On vend un
produit, non pour récupérer de la monnaie, mais pour en acheter
et le modèle IS/LM

un autre : « les produits s’échangent contre des produits ».


● Pour les classiques, la monnaie n’est pas demandée pour elle
même, mais seulement pour ce qu’elle permet d’acquérir.
● La monnaie n’est qu’un bien choisi comme étalon de référence
pour fixer la valeur des autres biens.

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Introduction

Chapitre IV – La théorie Keynésienne


1 :Les classiques et la monnaie

● Chez les classiques: il y a équilibre sur les marchés des biens,


qui ne dépend en aucune façon du « marché de la monnaie »
dont le seul rôle est de fixer le niveau général des prix.

● Ricardo distingue clairement l’analyse réelle et l’analyse


monétaire :
et le modèle IS/LM

➢L’analyse réelle est régie par la loi des débouchés de Say


➢L’analyse monétaire, quant à elle, rend compte du niveau
général des prix: la mise en circulation de moyens de
paiement supplémentaires ne peut que faire
augmenter dans la même proportion tous les prix
absolus.

Introduction
Chapitre IV – La théorie Keynésienne

1 :Les classiques et la monnaie

● La théorie qui a eu plus de portée et qui intègre le concept de


la vitesse de circulation de la monnaie, c’est celle des
néoclassiques.

● Irvin Fisher est l’économiste qui a associé ce concept à la


demande de la monnaie, appelée la théorie quantitative de la
et le modèle IS/LM

monnaie(TQM), exprimée ensuite sous la forme d’une


équation de demande : Équation des échanges

● Cette théorie se base sur le principe que le niveau général


des prix est déterminé par la quantité de monnaie en
circulation.

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Introduction

Chapitre IV – La théorie Keynésienne


2 :L’Analyse par les transactions : l’équation des échanges

● Irving Fisher va procéder à une formalisation de la théorie quantitative


de la monnaie (TQM).
● Dans son ouvrage de 1911 « le pouvoir d’achat de la monnaie », Fisher
part d’une constatation simple : «Au cours d’une année, le total de la
monnaie payée a une valeur égale à la valeur totale des biens achetés».
MV = PT
Avec : M = la masse monétaire, V = la vitesse de circulation de cette monnaie
et le modèle IS/LM

P = le niveau général des prix, T = le volume globale des transactions.


Dans une économie, la monnaie qui circule (MV) est nécessairement
égale à la monnaie que réclament ou acceptent de recevoir les
agents économiques en contrepartie de la valeur de leurs
transactions (PT).

Introduction
Chapitre IV – La théorie Keynésienne

2 :L’Analyse par les transactions : l’équation des échanges

● Irving Fisher relève une relation de causalité entre la monnaie et


les prix:
● Il lui est nécessaire de poser trois hypothèses primordiales :
➢La vitesse de circulation de la monnaie V est stable sur le court
terme.
➢L’économie est en situation de plein emploi des facteurs de
production.
et le modèle IS/LM

➢Les autorités monétaires maîtrisent parfaitement la masse


monétaire.
Sous ces trois conditions, toute variation de la quantité de la
monnaie en circulation va provoquer un changement proportionnel
du niveau général des prix :
MV = PT
Ainsi si M double, V et T étant constants, alors P double

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Introduction
2 :L’Analyse par les transactions : l’équation des échanges

MV = PT
Ainsi si M double, V et T étant constants, alors P double

Exemples :
Cas 1 : m=100 t=20 v=1 Donc p= 100*1/20 = 5 (le niveau des prix est de 5)
Cas 2 : m= 200 t=20 v=1 donc p= 200*1/20=10 (le niveau des prix doubles est
devient 10)
Cas 3 : m=100 t=20 v=2 donc p= 100*2/20= 10 ( les prix double est devient 10
donc inflation : il est peu probable)
Cas 4 : m=200 t=40 v=1 donc p=200*1/40 = 5 (peu probable chez les
quantitativistes car la monnaie est neutre n’a pas d’effet sur le T.

Quelles sont les principales critiques émises concernant la théorie de Ficher ???

Introduction
Chapitre IV – La théorie Keynésienne

2 :L’Analyse par les transactions : l’équation des échanges

Les principales critiques émises concernant la théorie de Ficher


portent logiquement sur deux des trois hypothèses nécessaires à la
causalité de la monnaie vers les prix :
◦ La vitesse de circulation de la monnaie peut être très
instable sur le court terme,
◦ L’économie n’est pas toujours en situation de plein-
et le modèle IS/LM

emploi.

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IntroductIon

Chapitre IV – La théorie Keynésienne


Les caractéristiques de l’analyse keynésienne : une logique de
demande

Keynes cherche à expliquer à partir


d’une approche macroéconomique :

Comment se Pourquoi cet équilibre


détermine à court peut correspondre à un
et le modèle IS/LM

terme l’équilibre équilibre de sous-


macroéconomique? emploi des facteurs de
Comment production?
l’intervention de l’Etat
peut aboutir à la
résorption du
chômage?

IntroductIon
Chapitre IV – La théorie Keynésienne

Les caractéristiques de l’analyse keynésienne : une logique de


demande

Keynes a fait de la critique de la loi Say une des bases de ses


théories. Keynes affirme que les agents peuvent avoir intérêt à
conserver de la monnaie, notamment pour des motifs de
et le modèle IS/LM

précaution, d spéculation et de transaction.

Il affirme aussi, que la création monétaire peut avoir, et a


effectivement un effet stimulant sur la production.

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IntroductIon

Chapitre IV – La théorie Keynésienne


Les caractéristiques de l’analyse keynésienne : une logique de
demande

La principale rupture de Keynes par rapport au courant


néoclassique est de considérer que les prix sont fixes à
court terme.
Cette rigidité des prix résulte d’une circulation imparfaite
et le modèle IS/LM

de l’information sur les marchés.


L’information étant imparfaite, les prix s’ajustent avec
retard et approximativement aux modifications de
l’environnement. Les quantités sont censées s’ajuster plus
rapidement que les prix.

IntroductIon
Chapitre IV – La théorie Keynésienne

Les caractéristiques de l’analyse keynésienne : une logique


de demande

● La macroéconomie keynésienne tente de répondre à


la question suivante :
Que se passe-t-il dans l’économie si les ajustements ne
se font pas par les prix (taux de salaire réel, niveau
général des prix, taux d’intérêt) mais par les quantités
(le volume de la production et le niveau de l’emploi)?
et le modèle IS/LM

● Dès l’instant où les agents ne peuvent plus compter


sur la parfaite flexibilité des prix pour équilibrer
instantanément tous les marchés, il existe une
incertitude quant à la réalisation de leurs plans.

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IntroductIon

Chapitre IV – La théorie Keynésienne


Les caractéristiques de l’analyse keynésienne : une logique de
demande

Keynes
Les entreprises fixent le niveau de leur production et
donc le niveau de l’emploi non pas sur la base de la
demande courante mais en fonction des prévisions de
vente et/ou des commandes qui leurs sont passées.

Le volume de la production globale dépendent de ce


et le modèle IS/LM

que Keynes appelle la demande effective qui est une


anticipation par les entreprises de la demande globale
de biens de consommation et d’investissement à
venir.

Dans la Théorie générale, le principe de la DE est le


principe qui détermine l’équilibre global et les
valeurs prises à l’équilibre par les principales
variables macroéconomiques.

IntroductIon
Chapitre IV – La théorie Keynésienne

Les caractéristiques de l’analyse keynésienne : une logique de


demande

La demande Effective est le concept fondamentale de


Keynes.
Cette demande qui détermine le niveau de l’emploi et
de revenu, donc la demande Globale est déterminée
par :
et le modèle IS/LM

D = dépenses de C°+ Dépenses d’Inv  D = C+I


Selon Keynes, la consommation est fonction du
revenu :
C = f(Y) = b+ay
Avec a = ΔC / ΔY = PMC [0,1];
Et b = la consommation indépendante de Y.

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Introduction

Chapitre IV – La théorie Keynésienne


Approfondissements et prolongements de la théorie Keynésienne

Dès la publication de la Théorie générale de la monnaie et


de l’intérêt (1936), plusieurs économistes comme Roy
Harrod et James Meade se sont efforcés de mettre les
relations décrites par Keynes sous forme mathématique en
particulier pour traiter les problèmes posés par
l’interdépendance entre la théorie de la demande effective
et celle de la préférence pour la liquidité.
et le modèle IS/LM

Au même moment John Richard Hicks, publia "Keynes and


the Classics: a suggested interpretation» (1937). Dans cet
article il trace deux courbes pour illustrer ces relations
d’interdépendance. Ces courbes sont à l’origine du modèle
IS-LM (Investment—Saving / Liquidity preference—Money
supply) popularisé par Alvin Hansen dans deux textes
célèbres (1949, 1953).

Introduction
Chapitre IV – La théorie Keynésienne

Approfondissements et prolongements de la théorie Keynésienne

• Keynes met en évidence un modèle avec des


solutions d’équilibre de sous-emploi. Il y a alors
plusieurs possibilités d’entrée pour modifier
cette équilibre:
• Par l’investissement ou la consommation;
et le modèle IS/LM

• Par les anticipations ;


• Par les prix – inflation – ;
• Par les salaires nominaux –convention
collectives-;
• Par la monnaie et/ou le taux d’intérêt.

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Introduction

Chapitre IV – La théorie Keynésienne


Approfondissements et prolongements de la théorie Keynésienne

❑ Ce modèle permet de présenter dans un seul diagramme


les relations entre le taux d’intérêt et le niveau de
production sous deux formes : une liaison traduisant
l’équilibre offre demande de biens et une relation
traduisant l’équilibre offre et demande de monnaie.
❑ Il n’y a pas de marché du travail car l’économie est
et le modèle IS/LM

supposée être en situation de capacités de production


excédentaires : les entreprises peuvent répondre sans
délai à une augmentation de la demande, ce qui implique
que le revenu et la production sont entièrement
déterminés par la demande globale.
❑ Le modèle IS-LM est un modèle à prix fixes puisqu’il n’y a
pas de contrainte pesant sur la production.

Introduction
Chapitre IV – La théorie Keynésienne

Approfondissements et prolongements de la théorie Keynésienne

• Dans la perspectives keynésienne, les équations


décrivant les liaisons entre les variables ne sont
pas des fonctions de comportement (il n’est pas
nécessaire d’invoquer des fondements
microéconomiques, il suffit de montrer que ces
et le modèle IS/LM

équations se vérifient empiriquement), ce sont


des fonctions macroéconomiques décrivant le
comportement des agrégats des comptes
nationaux.

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Chapitre IV – La théorie Keynésienne


Section 1- Les fonctions macroéconomiques du modèle

Ä La consommation est une fonction croissante du


revenu.
C = f(Y)
Avec Y c’est le revenu national ou la production;
La Propension Marginale à Consommer (PMC) est
comprise entre 0 et 1 parce que, plus de revenu permet
de consommer davantage mais une partie du revenu
et le modèle IS/LM

supplémentaire est épargnée donc dY > dC.


Ä Y = C+S et Y = C+I Donc S=I

Ä L’investissement est une fonction décroissante du taux


d’intérêt i : I = f(i)

Ä Les dépenses publiques DG sont exogènes : les


pouvoirs publics qui décident du montant des
dépenses et des recettes budgétaires.
Chapitre IV – La théorie Keynésienne

Section 1- Les fonctions macroéconomiques du modèle

Ä Y = C+S et Y = C+I Donc S=I

Partant de l’égalité Y = C+I

ΔY/ΔY= ΔC/ΔY+ΔI/ΔY (ΔY/ΔY)-(ΔC/ΔY)=ΔI/ΔY


Puisque ΔC/ΔY= a = PMC (1-a)= ΔI/ΔY
(1-a) ΔY = ΔI
et le modèle IS/LM

D’où ΔY = (1/(1-a) ) x ΔI avec (1-a) est la Propension


marginale à épargnée PME.
1/(1-a) Appelé le multiplicateur d’investissement.

Un accroissement de I de m se traduit par une croissance


des revenus égale à m, qui vont être distribués à l’occasion
de la production des biens I. Sur ses revenus, une fraction
est affectée à la consommation et l’autre à l’épargne en
fonction de la PMC, ainsi de suite ….

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Chapitre IV – La théorie Keynésienne


Section 1- Les fonctions macroéconomiques du modèle

Ä Chez Keynes, la monnaie devient un bien faisant l’objet


d’une demande spécifique et à un prix spécifique.
Ä Il regroupe les motifs de demande selon le facteur
explicatif prédominant :
Ä Soit c’est le revenu qui détermine les encaisses
actives Md1
et le modèle IS/LM

Ä Soit c’est le taux d’intérêt qui détermine les encaisses


oisives Md2 .
Avec Md = Md1 + Md2

➢La demande de monnaie active porte sur les


encaisses de transaction et de précaution mais
concerne aussi la «finance»,
➢La demande de monnaie oisive porte sur les
encaisses de spéculation.
Chapitre IV – La théorie Keynésienne

Section 1- Les fonctions macroéconomiques du modèle

La demande de monnaie est constituée de deux


composantes :
- une demande de monnaie (Active) pour les transactions et le
motif de précaution, L1 (Y), fonction croissante du revenu Y
- et une demande de monnaie (Oisive) de spéculation, L2(i),
fonction décroissante du taux d’intérêt i :
L = L (Y,i)
et le modèle IS/LM

on écrit souvent : L = L1 (Y) + L2 (i)

Liaison positive Liaison négative


avec le revenu avec le taux
d’intérêt

Transaction, précaution Spéculation

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Chapitre IV – La théorie Keynésienne


Section 1- Les fonctions macroéconomiques du modèle

La demande de monnaie active (md1) :

Ä Le motif de transaction: La demande de monnaie est faite afin


de constituer une trésorerie disponible permettant de faire face
à l’absence de synchronisation entre la perception des revenus
et le paiement des achats.
et le modèle IS/LM

Selon Keynes ce motif se décompose en deux :


✓ Motif de revenu des ménages;
✓ Motif professionnel des entreprises.

Ä Le motif de précaution: Résulte de l’incertitude concernant


leurs recettes et leurs dépenses, Ici c’est l’aspect de réserve de
valeur qui l’emporte. L’encaisse de précaution devient alors un
puissant facteur de flexibilité, en particulier pour les entreprises.
Chapitre IV – La théorie Keynésienne

Section 1- Les fonctions macroéconomiques du modèle

La demande de monnaie oisive (md2)

Ä Le motif de spéculation: qui résulte de la prise en compte


de l’incertitude affectant le cours des titres. Leurs cours
est une fonction inverse du taux d’intérêt:
Un niveau élevé du taux aura comme conséquence un prix
et le modèle IS/LM

bas des obligations, donc des opportunités de plus-value.


Donc le taux d’intérêt est la variable de commande ou
d’aiguillage de l’épargne vers la monnaie ou les
placements en obligation.
Les agents économique exigent un prix plus ou moins
important pour renoncer à la liquidité.

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Chapitre IV – La théorie Keynésienne


Section 1- Les fonctions macroéconomiques du modèle

Il n’a pas pour fonction l’arbitrage entre


consommer et épargner (taux d’intérêt contre
Présentation préférence pour le présent) mais entre deux
keynésienne usages de l’épargne : conserver de la monnaie et
du taux faire des placements.
d’intérêt Le taux d’intérêt comparé à la préférence pour
la liquidité détermine s’il est plus intéressant de
et le modèle IS/LM

détenir de la monnaie ou des titres (dans l’esprit


du modèle, les titres sont des obligations).

L’offre de les autorités monétaires décident de la


monnaie M est quantité de monnaie qui circulera dans
exogène l’économie.
Chapitre IV – La théorie Keynésienne

Section 1- Les fonctions macroéconomiques du modèle

La fonction de demande de monnaie :

Ä Selon Keynes, c’est la somme de deux fonctions de variables


différentes:
L1: correspond à la demande de monnaie pour les deux motifs:
transaction et précaution.
L2 : traduit uniquement le motif de spéculation.
et le modèle IS/LM

Md1 i
L1(Y) L1(Y)

Y Md1
Md1(Y)

Rque: le taux d’intérêt n’intervient pas : Md1 est inélastique par


rapport à cette variable

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Chapitre IV – La théorie Keynésienne


Section 1- Les fonctions macroéconomiques du modèle

La fonction de demande de monnaie :

La fonction L2: est beaucoup plus complexe dans la mesure où


elle a vocation à traduire la « préférence pour la liquidité »
La seule variable retenue est le taux d’intérêt qui est un indicateur
permettant d’anticiper la valeur des obligations.
La fonction L2 aurait l’allure suivante :
et le modèle IS/LM

Préférence absolue i Pour tous, le taux


Pour les titres Ne peut que baisser Pour tous, le taux
i max
Ne peut que monter

Zone de
spéculationL2(i) Trappe à liquidité
i min
Md2
Chapitre IV – La théorie Keynésienne

Section 1- Les fonctions macroéconomiques du modèle

La fonction de demande de monnaie :

La fonction L2: Analyse :


Md2 = 0 lorsque i atteint « i max », ceci arrive lorsque les agents
économiques n’anticipent plus une baisse des cours, donc
l’agent économique doit conservé l’intégralité de son patrimoine:
la demande de monnaie pour motif spéculation = 0
et le modèle IS/LM

Lorsque l’unanimité dans la croyance en une baisse des taux, la


demande de titre laisse la place à une demande de monnaie Md2 ,
le phénomène s’amplifie et tend vers « i min », puisqu’il n’y a
plus aucune perspective immédiate de plus value. Personne ne
veut renoncer à la liquidité.

Cette situation est connu sous le nom de « Trappe à monnaie »

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Chapitre IV – La théorie Keynésienne


Section 1- Les fonctions macroéconomiques du modèle

La fonction de demande de monnaie :

La fonction de demande de monnaie a alors pour équation :


Md = L1(Y) + L2(i)

On peut en tracer le graphique pour différentes valeurs de Y: Y’,


Y’’,Y’’’, etc.
et le modèle IS/LM

i
i max

i min
Md
Md1(Y’) Md1(Y’’) Md1(Y’’’)
Chapitre IV – La théorie Keynésienne

Section 1- Les fonctions macroéconomiques du modèle

La détermination du taux d’intérêt:

Il s’obtient en confrontant le taux d’intérêt exigé pour renoncer à la


liquidité et la quantité de monnaie offerte Ms.
I Le graphique montre clairement:
Ms - qu’une offre plus faible fait
augmenter le taux d’intérêt;
- qu’une offre plus forte le fait
et le modèle IS/LM

diminuer;
ie e Md -qu’une offre excessive est inutile
puisque la trappe à monnaie
M empêche le taux de descendre en
dessous d’un minimum (la monnaie excédentaire est alors
thésaurisée)
Le déplacement de la courbe de demande de monnaie produit les
même effets : soit dû à une variation du revenu* ou une évolution de
la préférence pour la liquidité.

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Chapitre IV – La théorie Keynésienne


Section 2- Le marché des biens, la courbe IS

Le Modèle IS-LM fonctionne en économie fermée, ou dans le


cadre d’économies totalement intégrées, et les prix sont
fixes.
Le modèle est composé d’une partie réelle et d’une partie
monétaire.
La partie réelle du modèle se présente sous la forme de trois
et le modèle IS/LM

équations à quatre inconnues (S,I,Y,i).


S=I
S= sY-C0
I=Ia + f(i)
Le terme (Ia) permet de prendre en compte les facteurs :
investissement autonome, progrès techniques, etc.
Le modèle est indéterminé, on peut simplement étudier comment
une inconnue varie % à une autre. On s’intéressera à la relation
entre Y et i, graphiquement, la solution est la suivante :
Chapitre IV – La théorie Keynésienne

Section 2- Le marché des biens, la courbe IS

S I
I=S

Y i
et le modèle IS/LM

Fonction d’épargne Fonction d’investissement

IS

Y
qui synthétise l’ensemble

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Chapitre IV – La théorie Keynésienne


Section 2- Le marché des biens, la courbe IS

• La courbe IS représente l'ensemble des combinaisons de


taux d'intérêt (i) et de revenus (Y) qui assurent l'équilibre
sur le marché des biens et des services. Sur ce marché, le
niveau général des prix étant donné, l'offre (Y) correspond
au revenu, qui se partage entre la consommation (C) et
l'épargne (S). Y = C + S
et le modèle IS/LM
Chapitre IV – La théorie Keynésienne

Section 2- Le marché des biens, la courbe IS

- La demande globale (D) se décompose en consommation


(C) et investissement (I), (D=C+I), et l'équilibre entre l'offre
et la demande dépend donc de l'équilibre entre
l'investissement et l'épargne (I=S implique Y=D).
- L'investissement est une fonction décroissante du taux
d'intérêt. L'épargne est une fonction croissante du revenu.
et le modèle IS/LM

Ainsi, la courbe IS représente les couples de valeur (Y, i)


compatibles avec la réalisation de l'équilibre sur le marché
des biens et des services (I=S) ;
la pente de IS et négative : si i diminue, I augmente, alors S
doit augmenter aussi (I=S) ; cela pré-suppose que Y
augmente également, donc i et Y varient en sens inverse.

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Chapitre IV – La théorie Keynésienne


Section 2- Le marché des biens, la courbe IS

S I
I I=S

Y i
et le modèle IS/LM

Fonction d’épargne Fonction d’investissement

IS

Y
qui synthétise l’ensemble
Chapitre IV – La théorie Keynésienne

Section 3- Le marché de la monnaie, la courbe LM

À l’équilibre du marché de la monnaie, l’offre de


monnaie est égale à la demande de monnaie :
L(Y,i) = M
Cette expression peut être transformée de manière
à faire apparaître une liaison entre Y et i.
Cette équation définit la courbe LM (Liquidity
et le modèle IS/LM

Money), qui est l’ensemble des couples (Y,i) tels


que le marché de la monnaie est en équilibre.
La courbe LM représente l'ensemble des
combinaisons de taux d'intérêt (i) et de revenu (Y)
qui assurent l'équilibre sur le marché monétaire.

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Chapitre IV – La théorie Keynésienne


Section 3- Le marché de la monnaie, la courbe LM

Sur ce marché, l'offre M est déterminée par la politique de


la Banque Centrale. La demande L (pour liquidité), se partage
en une demande d'encaisses de transaction et précaution (L1)
et une demande de spéculation (L2).
La demande d'encaisse de transaction L1 est une fonction
croissante du niveau du revenu:
Md1=L1(Y)
et le modèle IS/LM

La demande d'encaisse de spéculation L2 : les


spéculateurs conservent leurs encaisses monétaires lorsque
les cours des titres financiers sont élevés, car ils anticipent
une baisse.
L2 est une fonction décroissante du taux d'intérêt car le
cours des titres varie en sens inverse du taux d'intérêt:
Md2 = L2 (i).
La solution graphique LM est la suivante :
Chapitre IV – La théorie Keynésienne

Section 3- Le marché de la monnaie, la courbe LM

Md1 Md1

Y M Md2
et le modèle IS/LM

Fonction L1 répartition de M entre Md1 et Md2

i i

LM

Md2 Y
Fonction L2 la synthèse LM

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Chapitre IV – La théorie Keynésienne


Section 3- Le marché de la monnaie, la courbe LM

Md1 Md1

Y M Md2
et le modèle IS/LM

Fonction L1 répartition de M entre Md1 et Md2

i i

LM LM’

Md2 Y
Fonction L2 la synthèse LM
Chapitre IV – La théorie Keynésienne

Section 3- Le marché de la monnaie, la courbe LM

La condition d'équilibre est donc donnée par M = L1 (Y) + L2 (i).


La courbe LM représente les couples de valeur (Y,i) compatibles
avec cet équilibre. Sa pente est positive dans la "phase normale".
La partie horizontale de la courbe correspond à la "trappe à
liquidité" (le taux d'intérêt est tellement faible que la monnaie est
thésaurisée) et la partie verticale à la "phase classique" (il n'y a plus
de thésaurisation, toute la monnaie est placée).
et le modèle IS/LM

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Chapitre IV – La théorie Keynésienne


Section 4- Équilibre IS-LM et politique économique

Le modèle IS-LM complet se présente sous forme d’un système de six


équations à six inconnues qui fournira donc une solution unique. C’est un
système qui intègre le réel et le monétaire. Il existe trois catégories
d’équilibre selon la position de IS % à LM

i
1 : IS coupe LM dans sa partie horizontale
et le modèle IS/LM

LM • La partie horizontale de LM correspond à la


partie élastique de la fonction de demande.
IS
• L’économie est dans une situation de sur-
liquidité où le taux d’intérêt est à son min.
• Donc tant que l’équilibre se situe dans la
partie horizontale de LM, un accroissement
Y de la MM ne modifie en rien l’équilibre.

Contrairement à un accroissement des investissements autonome I° qui va


modifier la position d’équilibre: le revenu augment et le taux reste fixe*.
Chapitre IV – La théorie Keynésienne

Section 4- Équilibre IS-LM et politique économique

2 : IS coupe LM dans sa partie verticale


i
IS

LM
et le modèle IS/LM

• La partie verticale de LM correspond à l’hypothèse d’un taux d’intérêt élevé où


toute la monnaie est active.
• Dans ce cas un accroissement de I° entraine un déplacement de IS, n’entraine
aucune modification du revenu national d’équilibre, seul le taux d’intérêt s’élève*.
• Un accroissement de la MM déplace LM, entraine une baisse du taux d’intérêt*.

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Chapitre IV – La théorie Keynésienne


Section 4- Équilibre IS-LM et politique économique

3 : IS coupe LM dans sa partie oblique


i
LM

IS

Trappe à monnaie
et le modèle IS/LM

• Dans cette situation, un accroissement de I° comme un accroissement de MM


se traduisent par un déplacement de la position d’équilibre et par une
augmentation du revenu.
• L’accroissement du revenu national induit par un investissement nouveau est
moins important que dans la partie horizontale de LM, car l’effet du multiplicateur
d’I va se trouver freiné par l’insuffisance de la masse monétaire et la hausse du
taux d’intérêt.
Chapitre IV – La théorie Keynésienne

Section 4- Équilibre IS-LM et politique économique

L'intersection des courbes IS et LM donne le couple de valeurs (Y,i)


compatible avec l'équilibre sur le marché des biens et des services et sur le
marché de la monnaie.

L'équilibre IS-LM :
et le modèle IS/LM

24
10/05/2022

Chapitre IV – La théorie Keynésienne


Section 4- Équilibre IS-LM et politique économique

Le résultat est intuitif puisque lorsque le revenu


augmente, à masse monétaire inchangée, la demande de
monnaie pour un motif de transaction augmente.
Pour rétablir l’égalité entre offre et demande, le taux
et le modèle IS/LM

d’intérêt augmente, la monnaie ne peut pas être utilisée


à la fois pour les transactions et pour constituer des
liquidités de précaution ou de spéculation. Cette part
doit être réduite ce qui implique une hausse du taux
d’intérêt.
Chapitre IV – La théorie Keynésienne

Section 4- Équilibre IS-LM et politique économique

La confrontation des deux courbes permet de déterminer le couple taux


d’intérêt et revenu total compatible avec les deux équilibres : celui des biens et
celui de la monnaie.
On voit immédiatement que la position d’équilibre dépend de celle des
courbes IS et LM ce qui permet de mettre graphiquement en évidence les deux
grandes formes de politiques conjoncturelles : la politique budgétaire se
traduisant par un déplacement de IS et la politique monétaire correspondant à
un déplacement de LM.
et le modèle IS/LM

25
10/05/2022

Chapitre IV – La théorie Keynésienne


Section 4- Équilibre IS-LM et politique économique

• En particulier le modèle montre qu’une politique budgétaire


augmentant la demande de produits voit ses effets réduits par
l’élévation du taux d’intérêt qu’elle induit pour respecter l’équilibre
entre offre et demande de monnaie. C’est l’effet de retour financier :
une demande plus importante.
• Plus de produits demandés, c’est une plus grande demande de
monnaie de transaction et si l’offre de monnaie est constante cela
implique une hausse du taux d’intérêt.
et le modèle IS/LM

• Cette dernière pénalise l’investissement


et affaiblit l’effet multiplicateur :
la production augmente moins
fortement qu’elle ne l’aurait fait
en l’absence de "retour financier".
Chapitre IV – La théorie Keynésienne

Section 4- Équilibre IS-LM et politique économique

CONCLUSION
On en vient naturellement à l’idée d’une politique mixte,
Policy-Mix, associant une politique budgétaire et une
politique monétaire (destinée à réduire la hausse du
taux d’intérêt).
et le modèle IS/LM

Il est possible de construire un modèle IS-LM en


économie ouverte. Ce prolongement date du début des
années 1960 et est rattachée à l’économiste canadien
Robert Mundell et à John Marcus Fleming qui l’ont
développé séparément.

26
10/05/2022

Plan du Programme S4

● CH IV : La Théorie Keynésienne et le modèle IS / LM


● Théorie Keynésienne et la courbe LM
● Epargne et investissement

● CH V : Vue d’ensemble du système financier


● Intermédiation bancaire
● Intermédiation financière
● Economie d’endettement et marchés financiers

● CH VI : Le Système financier marocain


● Les fonctions du système financier marocain
● Les acteurs du marché financier marocain
● La politique monétaire marocaine

Plan du chapitre V
Chapitre V – Vue d’ensemble du

• Section I : Les types de systèmes financiers


• Section II : Structure et organisation du système
financier
• Section III : Les instruments des marchés des
capitaux
système financier

• Section IV : Les catégories des intermédiaires


financiers

27
10/05/2022

Objectif du chapitre

Chapitre V – Vue d’ensemble du

Ce chapitre fournit une présentation générale


de la structure du système financier et décrit
les principales opérations des intermédiaires
système financier

financiers et des marchés financiers, ainsi


que la manière dont ils sont régulés.

Introduction
Chapitre V – Vue d’ensemble du

Les marchés financiers et les intermédiaires financiers


(banques, compagnies d’assurances, fonds collectifs
d’investissement) ont pour fonction de transférer l’épargne
des agents économiques ayant des fonds disponibles vers
ceux qui en ont besoin pour réaliser des projets.
système financier

Le bon fonctionnement de ces différents éléments du


système financier est un élément crucial de la performance
d’une économie.

28
10/05/2022

Section I: Les types du systèmes financiers


Chapitre V – Vue d’ensemble du

La typologie des circuits de


financement
système financier

(Gurley et Shaw).

Section I: Les types du systèmes financiers

Finance indirecte
Chapitre V – Vue d’ensemble du

(2)
Intermédiaires
Fonds Fonds
financiers
Fonds
système financier

Investisseurs- Emprunteurs :
prêteurs: •Ménages
•Ménages •Entreprises
•Entreprises Fonds Marchés Fonds •Etat et autres
•Etat et autres financiers collectivités
collectivités publiques
publiques •Reste du monde
•Reste du monde Finance directe
(1)

29
10/05/2022

Section I: Les types du systèmes financiers

Chapitre V – Vue d’ensemble du I- FInance dIrecte et FInance IndIrecte


1: Dans la finance directe, les emprunteurs obtiennent
directement des fonds de la part des prêteurs en leur vendant des
titres (ou instruments financiers) sur le marché financier.

Sont des droits de créance sur les revenus


Les titres futurs de l’emprunteur ou sur ces actifs.
système financier

Ils sont donc des actifs mais des dettes (ou


pour ceux qui les achètent engagements) pour ceux qui
(les prêteurs, ici plutôt les émettent (les
qualifiés d’investisseurs), emprunteurs ou émetteurs).

Section I: Les types du système financier


I- Finance directe et finance indirecte
Chapitre V – Vue d’ensemble du

1: Le financement direct (désintermédié): La priorité néoclassique

se font les chantres des marchés financiers, qui


se rapprochent le plus des postulats des
Pour Les NC
marchés parfaits : ils plaident donc pour
une économie dite "de marchés financiers " ou
"auto economy".
système financier

est une renonciation à la consommation


Où l’Épargne
immédiate.
(Savings)
Cet arbitrage est fonction du taux d’intérêt.

Revenu taux d’intérêt consommation ou épargne

30
10/05/2022

Section I: Les fonctions du système financier

Chapitre V – Vue d’ensemble du I- FInance dIrecte et FInance IndIrecte

2: La finance indirecte ou finance intermèdié:


Dans ce cas, les emprunteurs obtiennent des fonds en s’adressant à
des intermédiaires financiers (en particulier les banques) qui les
consentent des prêts.
système financier

Les prêteurs quant à eux prêtent leurs argent non pas directement aux
agents à besoin de financement mais aux intermédiaires financiers,
spécialement sous forme de dépôts.

Section I: Les fonctions du système financier


I- Finance directe et finance indirecte
Chapitre V – Vue d’ensemble du

2: La finance indirecte (intermèdié) : la priorité Keynésienne

Pour les l’épargne est un résidu dépendant de


Keynésiens l’importance du revenu.

" Les hommes ont tendance à


système financier

La loi psychologique
fondamentale
accroître leur consommation à mesure
que leur revenu croît mais non d’une
quantité aussi grande que
l’accroissement du revenu ".

Revenu Consommation Taux d’intérêt


thésaurisation ou épargne

31
10/05/2022

Section I: Les fonctions du système financier

Chapitre V – Vue d’ensemble du I- FInance dIrecte et FInance IndIrecte


2: La finance indirecte (intermèdié) : la priorité Keynésienne

Pour les
Keynésiens
Les banques occupent une place prépondérante:
elles accordent les crédits qui vont permettre
système financier

à l’activité économique de se développer.

J. HICKS :
L’économie d’endettement
("overdraft economy").

Section I: Les fonctions du système financier


II- Economie d’endettement et économie de marché
Chapitre V – Vue d’ensemble du

La distinction d’économie d’endettement est attribuée


à J.R Hicks, qui dans son ouvrage « The crisis in
Keynesian economics » 1974 à écrit :
« Tout dépend… des modalités institutionnelles; il
semble néanmoins utile, de manière générale, de classer
système financier

les entreprises (on peut maintenant y inclure les


entreprises financières) en deux secteurs: l’un qui
satisfait ses besoins de liquidité grâce à la détention
d’actifs liquides, l’autres soutenu par une faculté
d’emprunt automatique (ou apparemment automatique).
Appelons les, secteur du marché et secteur
d’endettement, respective. »

32
10/05/2022

Section I: Les fonctions du système financier

Chapitre V – Vue d’ensemble du II- Economie d’endettement et économie de marché

Donc il faut distinguer l’économie de marché de capitaux et


l’économie d’endettement, dont le critère principale et celui du
mode de financement de l’économie.
Dans l’économie de marché, l’ajustement entre capacité et
besoin de financement s’opère principalement à travers le
système financier

marché des capitaux à des taux flexibles déterminé par le


marché.
Dans l’économie d’endettement prédomine la finance
indirecte* à des taux quasi fixe déterminé par les autorités
monétaires.

Section I: Les fonctions du système financier


II- Economie d’endettement et économie de marché
Chapitre V – Vue d’ensemble du

● Le modèle d’économie de marché :


Dans ce modèle la monnaie se fait grâce à la liquidation d’actifs
financiers, principalement avec:
● Prédominance du financement externe direct;
● Régulation monétaire assurée par le marché financier;
● Les titres négociés sont surtout issus de la dette publique
système financier

(bon de Trésor);
● La banque centrale intervient sur le marché monétaire pour
vendre et acheter des titres;
● La création monétaire est essentiellement de type externe.

33
10/05/2022

Section I: Les fonctions du système financier

Chapitre V – Vue d’ensemble du II- Economie d’endettement et économie de marché


● Le modèle d’économie d’endettement :
Dans ce modèle appelé aussi « économie de crédit », l’obtention
de monnaie s’effectue par emprunt auprès des banques et
refinancement auprès de BC par intervention sur le marché
interbancaire, avec les caractéristiques suivantes:
● Prédominance du financement externe indirect;
système financier

● L’endettement du Trésor est faible;


● La régulation est assuré par le marché monétaire ;
● La BC intervient sur le marché monétaire pour assurer la
liquidité;
● La création monétaire se fait en interne : Crédit;
● Le rôle du marché financier est marginal.

Section I: Les fonctions du système financier


II- Economie d’endettement et économie de marché
Chapitre V – Vue d’ensemble du

En Conclusion:

Un système financier efficace permet une amélioration de


l’efficacité de l’allocation des ressources au sein de
l’économie, qui améliore le bien-être et, en générale,
système financier

l’investissement et donc la croissance.

34
10/05/2022

Section II: Structure et organisation du système financier

Chapitre V – Vue d’ensemble du

● Pour bien comprendre ces marchés, il est


nécessaire de maîtriser un certain nombre
de distinction concernant leurs structure et
système financier

organisation ainsi que leurs principales


caractéristiques.

Section II: Structure et organisation du système financier


Chapitre V – Vue d’ensemble du

Le système financier est un système à plusieurs


intervenants qui ont à la charge de rendre compatible
l'épargne des agents non financiers (ANF) avec
l'investissement.
Il est nécessaire donc de maîtriser un certain nombre
de distinction concernant les principales caractéristiques :
système financier

● du Marché Financier (I),


● du Marché Monétaire (II)
● de L'intermédiation Financière (III) et de
● la Manière dont Ils sont régulés (IV).

35
10/05/2022

Section II: Structure et organisation du système financier

Chapitre V – Vue d’ensemble du I : MARCHE FINANCIER

Le marché financier est essentiellement un


marché où se traitent les opérations relatives aux
valeurs mobilières qu’il s’agisse de leur émission sur
:
système financier

le marché primaire (1), ou de leur négociation


sur le marché secondaire(2), (La bourse)

Section II: Structure et organisation du système financier

I : MARCHE FINANCIER
Chapitre V – Vue d’ensemble du

Quant à l’accès au marché, il est possible soit en


direct (souscription ou passation d’ordre en bourse), soit
par des moyens de gestion collective (Organismes de
Placement Collectif en Valeurs Mobilières.) OPCVM.
L’épargnant a le choix entre différentes formules,
pour accéder aux opérations du marché financier, appelés
système financier

sous le terme générique de VALEURS MOBILIERES et


divers voies d’accès au marché.
Parmi les valeurs mobilières on distingue les titres
classiques, comprenant les actions et les obligations.

36
10/05/2022

Marché
MarchéFinancier
Financier
M Bourse des valeurs
A
R
CH Demande de Emission de Offre de capitaux
E capitaux valeurs (Investisseurs/
(Emetteurs) mobilières Epargnants)
P
RI
M -Entreprises -Augmentation des fonds -Particuliers - Banques
AI -Etat propres: actions -Investisseurs institutionnels
RE
-Collectivités -Augmentation des fonds - Divers - Etranger
d’emprunt: obligations
MA
R
C Vendeurs Bourse de Acheteurs
H (Investisseurs/ valeurs (Investisseurs /
E Epargnants
Epargnants) mobilières
S
E
CO - Particuliers - Banques -Titres précédemment - Particuliers - Banques
N - Entreprises
acquis sur le marché - Entreprises
D - Investisseurs
AI primaire - Investisseurs
institutionnels
RE institutionnels
- Divers - Etranger
73 - Divers - Etranger

Section II: Structure et organisation du système financier


I : MARCHE FINANCIER
Chapitre V – Vue d’ensemble du

1- Marché primaire

● Le marché financier sur lequel les nouvelles


Marché émissions de titres, actions ou obligations
primaire sont proposées par les sociétés ou les Etats
système financier

émetteurs à des acheteurs appelés


souscripteurs.

37
10/05/2022

Section II: Structure et organisation du système financier


I : MARCHE FINANCIER
Chapitre V – Vue d’ensemble du
1- Marché primaire

Le marché primaire des titres n’est pas connu du public,


parce que la vente initiale de titres aux souscripteurs n’a pas
lieu en public. Elle est organisée pour le compte de
l’emprunteur-émetteur par une banque d’affaires qui
système financier

organise l’émission et garantit le placement de ces titres


(activités d’underwriting) à un certain prix et les vend au
public soit de gré à gré, soit par une offre publique.

Section II: Structure et organisation du système financier

I : MARCHE FINANCIER
Chapitre V – Vue d’ensemble du

1- Marché primaire
a : L’émission d’actions nouvelles

L’action représente une fraction du capital d’une


société. Elle représente un droit de propriété collectif, c’est
un titre à revenu variable « dividende ». Elles sont offertes
système financier

(par l’intermédiaire des banques ou des sociétés de Bourse)


soit :
● Lors d’une augmentation de capital d’une entreprise et
donc par émission d’actions nouvelles, ou
● Lors d’une cession d’une partie du capital et donc
émission d’actions déjà existantes.

38
10/05/2022

Section II: Structure et organisation du système financier


I : MARCHE FINANCIER
Chapitre V – Vue d’ensemble du
1- Marché primaire
Les aspects techniques et juridiques d’une action
L’action est une valeur mobilière représentative d’un droit
d’association; ce statut lui confère certains droits :
◦ Participation aux assemblées générales et exercer un droit
de vote.
système financier

◦ Participer à la répartition des bénéfices


◦ Participer aux augmentations de capital
◦ Céder ses titres
◦ Participer à la liquidation des biens sociaux

Section II: Structure et organisation du système financier

I : MARCHE FINANCIER
Chapitre V – Vue d’ensemble du

1- Marché primaire

b : L’émission d’obligation:
Une obligation est un engagement contractuel par
Définition: lequel l’emprunteur s’engage à payer au détenteur de
l’obligation des versements déterminés à des
intervalles fixés (les intérêts et le versement du
principal) jusqu’à une certaines date, appelée
système financier

échéance, à la quelle le dernier versement est réalisé


et la dette s’éteint.

Une obligation est un titre de créance provenant d’un


emprunt à long terme.
Les titres obligataires sont disponibles auprès des
banques et établissements financières vendus par eux.

39
10/05/2022

Section II: Structure et organisation du système financier

I : MARCHE FINANCIER
Chapitre V – Vue d’ensemble du 1- Marché primaire
Les montants échangés pour les obligations sont
Caractéristiques
plus élevés, mais ils ne prennent pas autant de place
des obligations:
sur les marchés organisés et sont moins visibles
pour le public dans la mesure où ils reflètent les
fluctuations des taux d’intérêt.
système financier

Courtiers: de purs intermédiaires, mettent en


Les opérateurs rapport vendeurs et acheteurs, comme les agents de
spécialisés de ces change autrefois en France et les brokers aux Etats-
marchés Unis et en GB.
Dealers: ont un rôle plus actif en achetant et
vendant eux-mêmes des titres à des prix affichés : en
France sont des spécialistes ou de teneurs de marché*.

Section II: Structure et organisation du système financier

I : MARCHE FINANCIER
Chapitre V – Vue d’ensemble du

1- Marché primaire
❑Les aspects techniques et juridiques d’une Obligation
▪ Le statut d’Obligataire lui confère certains droits :
1.Percevoir un intérêt
C’est la rémunération de son épargne, versé une fois par an
à une date et à des conditions convenues dés le départ.
2.Se faire rembourser les fonds prêtés
système financier

Les modalités de remboursement sont fixées dés l’émission


3.Céder ses obligations
Les sommes prêtées par les obligataires ne sont pas
remboursables par l’émetteur avant l’échéances convenues.
Le marché secondaire sera le lieu de rencontres des offres et
des demandes pour assurer la liquidité des placements.

40
10/05/2022

Section II: Structure et organisation du système financier

I : MARCHE FINANCIER
Chapitre V – Vue d’ensemble du
1- Marché primaire

❑ Conditions d'émission d'obligations


Pour émettre des obligations, les sociétés doivent remplir les
conditions suivantes :
◦ Être une société par actions.
◦ Avoir établi deux bilans approuvés.
système financier

◦ Avoir libéré intégralement le capital.


◦ Obtenir l’autorisation du Ministère des Finances.
Les souscriptions sont effectuées par les compagnes
d’assurances, les banques, les organismes financiers
spécialisés, les sociétés d’investissement.

Section II: Structure et organisation du système financier

I : MARCHE FINANCIER
Chapitre V – Vue d’ensemble du

2- marché SecondaIre

Marché Un marché financier sur lequel s’échange des


secondaire titres (valeurs mobilières) précédemment
émis (est donc de seconde main).
système financier

41
10/05/2022

Section II: Structure et organisation du système financier


I : MARCHE FINANCIER
Chapitre V – Vue d’ensemble du
2- marché SecondaIre

Le marché secondaire a pour objectifs :


◦ D’assurer la liquidité des placements en valeurs
mobilières,
◦ La détermination des prix
système financier

◦ Un baromètre pour l’entreprise


◦ Une notoriété et signalement pour l’entreprise.

Section II: Structure et organisation du système financier

I : MARCHE FINANCIER
Chapitre V – Vue d’ensemble du

2- marché SecondaIre

Le marché secondaire a deux fonctions importantes, y compris


pour l’entreprise émettrice.

En premier lieu, leur existence Deuxièmement, le marché


système financier

facilite la vente de titres ; elle secondaire détermine un cours


les rend plus liquides. Cette pour chaque titre, qui fournit à
liquidité accrue rend les titres l’investisseur une évaluation
plus attractifs aux yeux des de son actif et indique à
souscripteurs, et rend donc plus l’entreprise à quel prix elle
facile l’émission de nouveaux peut émettre de nouveaux
titres par l’entreprise. titres sur le marché primaire.

42
10/05/2022

Section II: Structure et organisation du système financier


I : MARCHE FINANCIER
Chapitre V – Vue d’ensemble du 2- marché SecondaIre : condItIonS d’admISSIon
(BourSe)
2- 1 Conditions d’accès.

Une entreprise pourra émettre d’actions sur l’un


des trois marchés de cotation (Marché Principal,
système financier

Marché Développement ou Marché croissance) ou,


aussi, par émission d’obligations cotées.

Section II: Structure et organisation du système financier

I : MARCHE FINANCIER
Chapitre V – Vue d’ensemble du

2 - 1 Conditions d’accès sur les marchés actions


Il est réservé aux grandes entreprises qui génèrent des
transactions importantes. Ce marché est
Marché
particulièrement contrôlé, les entreprises doivent
Principal
publier leurs comptes et ont des obligations en terme
d'information des actionnaires...

Il permet aux entreprises de taille moyenne d'accéder


Marché
elles aussi au marché bousier dans des conditions
système financier

développement
moins contraignante.

Crée en 1996. Sa particularité est de s'adresser aux


Marché
entreprises fort potentiel qui ont un projet spécifique
croissance
à financer.

Crée en 1998. Son accès n'est pas réglementé et les


Marché libre: transactions se font librement. En conséquence, il
reste toujours risqué et donc peu utilisé.

43
10/05/2022

Section II: Structure et organisation du système financier


I : MARCHE FINANCIER
Chapitre V – Vue d’ensemble du
2- marché SecondaIre : condItIonS d’accèS
2-1 Conditions d’accès sur les marchés actions

SUR LES MARCHES ACTIONS


Vous êtes éligible à une introduction en bourse sur
l’un des trois marchés actions (le Marché Principal, le
système financier

Marché Développement ou le Marché Croissance) si vous


répondez aux principaux critères suivants:

87

Section II: Structure et organisation du système financier


LES CONDITIONS D’ACCÈS À LA COTATION EN BOURSE :
Chapitre V – Vue d’ensemble du

Les préalables

Marché Marché Marché


Principal Développement Croissance
Profil des Entreprises de taille Entreprises en forte
entreprises Grandes entreprises moyenne croissance
Capitaux propres
minimum en
millions de DH 50 MDH Pas de limite fixée Pas de limite fixée
système financier

Chiffre d’affaires
minimum en
millions de DH Pas de limite fixée Plus de 50 MDH Pas de limite fixée
Nombre d’exercices
certifiés 3 2 1

Oui
Comptes (Si l’entreprise dispose Facultatif Facultatif
consolidés de filiales)
88

44
10/05/2022

Section II: Structure et organisation du système financier

Chapitre V – Vue d’ensemble du LES CONDITIONS D’ACCÈS À LA COTATION EN BOURSE :


Les conditions additionnelles

Marché Marché
Marché
 Principal
Développement 
Croissance
Nombre de titres
250 000 actions 100 000 actions 30 000 actions
minimum à émettre
Montant minimum
à émettre en 75 MDH 25 MDH 10 MDH
système financier

millions de DH (*)

Convention
Facultative 1 année 3 années
d’animation

(*) : Le montant minimum à émettre correspond à la somme que vous souhaitez lever sur le marché boursier.
Il s’agit du nombre de titres mis à la disposition du public multiplié par le cours d’introduction retenu.

Exemple : la société a décidé de diffuser auprès du public 100 000 titres au prix
de 200 DH/action. Le montant à émettre sera donc de 20 000 000 Dh
(100 000 x 200). La valeur sera donc cotée sur le Marché Croissance.
89

Section II: Structure et organisation du système financier


Chapitre V – Vue d’ensemble du

LES CONDITIONS D’ACCÈS À LA COTATION EN BOURSE :


SUR LE MARCHE OBLIGATAIRE

Entité émettrice

Nombre d’exercices certifiés 2


Comptes consolidés Oui (si l’entreprise dispose de filiales)
système financier

Montant minimum à émettre en millions


20 MDH
de DH

Maturité minimale (*) 2 années

(*) : La Maturité minimale correspond à la durée minimale de l’emprunt obligataire

90

45
10/05/2022

Section II: Structure et organisation du système financier


I : MARCHE FINANCIER
Chapitre V – Vue d’ensemble du
2- marché SecondaIre
2-2 Marché organisé et marché de gré a gré

Les marchés secondaires peuvent être organisés de deux


manières différentes.
● Dans le premier cas, des bourses organisées réunissent
système financier

en un lieu unique (réel ou virtuel) acheteurs et vendeurs


de titres (directement ou via leurs agents, sociétés de
bourse, agents de change, courtiers ou brokers). La
plupart des grands marchés d’actions sont organisés de
cette manière; c’est aussi le cas d’importants marchés de
produits primaires (blé, mais, argent, coton).

Section II: Structure et organisation du système financier

I : MARCHE FINANCIER
Chapitre V – Vue d’ensemble du

2- marché SecondaIre
2-2 Marché organisé et marché de gré a gré

Dans le second cas, le marché secondaire n’est pas


formellement organisé. On parle alors d’un marché de gré à gré.
Des teneurs de marché (dealers) localisés à différents endroits
tiennent à jour des listes de titres pour lesquels ils sont disposés
système financier

à vendre ou acheter à toute personne prête à accepter leur prix.


Ils sont en contact permanent par réseaux électroniques, de sorte
que les prix des principaux dealers sont en permanence affichés
sur les écrans, connus des autres intervenants et mis à jour en
continu.
Ce mode de fonctionnement rend ce type de marché très
concurrentiel et finalement peu différent des marchés organisés.

46
10/05/2022

Section II: Structure et organisation du système financier


I : MARCHE FINANCIER
Chapitre V – Vue d’ensemble du
2- marché SecondaIre
2-3 Marché des dettes et marché des fonds propres

Une entreprise peut obtenir des fonds sur un marché


financier de deux manières.
système financier

●La première, et la plus simple, est d’émettre un titre à


revenu fixe, représentatif d’une dette, appelé : une
obligation.

Section II: Structure et organisation du système financier

I : MARCHE FINANCIER
Chapitre V – Vue d’ensemble du

2- marché SecondaIre : marché deS detteS

maturité
d’une dette ● C’est la durée (le nombre d’années) restant
à courir jusqu’à son échéance.
système financier

● On dit qu’une dette est à court terme si sa


maturité est inférieure ou égale à un an, et
qu’elle est à long terme si elle est égale ou
supérieure à 10 ans. Entre les deux, on
parle de dette à moyen terme.

47
10/05/2022

Section II: Structure et organisation du système financier

I : MARCHE FINANCIER
Chapitre V – Vue d’ensemble du
2- marché SecondaIre : marché deS detteS

L’émetteur L’investisseur
système financier

• Emet des obligations sur le • Prête de l’argent à l’émetteur


marché pour financer ses en achetant l’obligation
investissements • Devient créancier de
• Paye des intérêts à l’entreprise qui a émis
échéance régulière et l’obligation
s’engage à rembourser le • Perçoit des intérêts en
montant emprunté à maturité, retour ainsi que le
en échange du prêt consenti remboursement de son
par l’investisseur investissement

Section II: Structure et organisation du système financier

I : MARCHE FINANCIER
Chapitre V – Vue d’ensemble du

2- marché SecondaIre : marché deS FondS ProPreS

● La seconde manière de lever des fonds sur le marché


financier est d’émettre des actions ou des parts sociales;
le produit de l’émission entre alors dans les fonds
système financier

propres de la société car les actions sont des fractions de


son capital. Elles donnent des droits sur les revenus nets
(après dépenses et impôts) et sur les actifs de cette
société.

48
10/05/2022

Section II: Structure et organisation du système financier


I : MARCHE FINANCIER
Chapitre V – Vue d’ensemble du
2- marché SecondaIre : marché deS FondS ProPreS

Avantage et Inconvénient
● L’avantage des actions est que l’actionnaire bénéficie
directement de tout accroissement des bénéfices de
l’entreprise ou de la valeur de ses actifs, en proportion de
la part qu’il détient dans le capital de celle-ci.
système financier

● Le principal inconvénient de détenir des actions plutôt que


des obligations est que l’actionnaire est un bénéficiaire
résiduel.
● En effet, la société doit payer tous ses créanciers avant
d’effectuer un versement à ses actionnaires.

Section II: Structure et organisation du système financier

II: MARCHE MONETAIRE ET SA STRUCTURE


Chapitre V – Vue d’ensemble du

● Le marché monétaire est un marché financier sur le quel seuls les


instruments à court terme sont échangés.
● Les instruments à CT sont, plus échangés que les titres à LT, (le MM
est souvent plus liquide).
● Les sociétés, les banques et même les particuliers utilisent beaucoup
le MM pour obtenir un rendement sur leur fonds temporairement
disponibles.
système financier

● Inversement les titres du marché financier sont en général détenus par


des intermédiaires financiers comme les compagnies d’assurance ou
les fonds de pensions qui ont peu d’incertitude sur le montant des
capitaux dont ils disposeront dans le future.
● Le marché monétaire est composé de deux principaux marchés : Le
marché interbancaire (I) et le marché des TCN (II)

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10/05/2022

Section II: Structure et organisation du système financier


II: MARCHE MONETAIRE ET SA STRUCTURE
Chapitre V – Vue d’ensemble du

1 : Marché interbancaire :
Le marché interbancaire est un marché où les
professionnels du secteur bancaire échangent entre eux
des actifs financiers (liquidités) (empruntent ou prêtent) à
court terme, et où la banque centrale intervient
système financier

également pour apporter ou reprendre des liquidités.

Au Maroc, BAM en date du 31/03/1971 précise que les opérations sur


ce marché englobent « tous prêt ou emprunts au jour le jour et à terme
fixe contractés entre banques et entre banques et établissements
financiers, quelles que soient leurs échéances, leurs formes ou leurs
modalités: Avances en blanc, avances garanties, pensions d’effets ».

Section II: Structure et organisation du système financier

II: MARCHE MONETAIRE ET SA STRUCTURE


Chapitre V – Vue d’ensemble du

1 : Marché interbancaire :
Les transactions sont soit des ventes fermes (définitives),
soit des pensions ou ventes à réméré (vente au comptant
assortie d’un engagement de rachat à terme, à un prix et
à une date déterminée).
système financier

Les transactions sont d’une durée allant de 24h à 6Mois.


Sur ce marché se forme le taux interbancaire au jour
le jour qui constitue un indicateur de la liquidité de ce
marché et permet à la banque centrale d’intervenir (open
market).
Permet aux banques d’équilibrée leur trésorerie en
compensant entre elles les déficits ou les excédents.

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Section II: Structure et organisation du système financier

II: MARCHE MONETAIRE ET SA STRUCTURE


Chapitre V – Vue d’ensemble du
1 : Marché interbancaire (intervenants, compartiments et
fonctions):
Les intervenants :
● Banques : principalement emprunteuses
● Les institutions publiques (BAM, Trésor public, CDG)
● Autres établissements financiers (CMM, CCG, Dar Addamane)
Les compartiments
● Le marché en blanc : marché d’échange sans garantie
système financier

● Le marché gagés
● Le marché de la pension livrée
Les fonctions
● Permet au agents financiers d’ajuster leurs besoins et leurs capacités de
financement à court terme
● Permet les ajustements de trésorerie entre les banques
● Permet à la banque centrale de réguler la liquidité bancaire

Section II: Structure et organisation du système financier

II: MARCHE MONETAIRE ET SA STRUCTURE


Chapitre V – Vue d’ensemble du

2 : Marché des titres de créances négociables (TCN) :


La loi N°35-94 du 26 Janvier 1995, a autorisé l’institution d’un
marché des titres de créances négociables dans un but de
répondre à deux exigences:
● L’élargissement de la gamme d’instruments financiers;
système financier

● La levée du cloisonnement existent entre les différents


compartiments du marché monétaire, de manière à en
accroître la liquidité et à favoriser la détermination des taux
d’intérêt par le jeu des mécanismes du marché.

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10/05/2022

Section II: Structure et organisation du système financier


II: MARCHE MONETAIRE ET SA STRUCTURE
Chapitre V – Vue d’ensemble du
2 : Marché des titres de créances négociables (TCN) :
● Même s’ils ne sont pas côtés en bourse, ils sont négociables.
Ils confèrent à l’acquéreur un droit de créance matérialisé par
un bon ou un billet ou par simple inscription en compte et
rémunéré par intérêt.
● Avec la création du dépositaire central Maroclear, l’inscription
système financier

en compte est obligatoire.


● Pour un bon fonctionnement de ce marché, les autorités
monétaires (par L’AMMC ex CDVM) imposent aux émetteurs
des TCN d’établir un dossier d’information relatif à leur
activité, à leur situation économique et financière et à leur
programme d’émission

Section II: Structure et organisation du système financier

II: MARCHE MONETAIRE ET SA STRUCTURE


Chapitre V – Vue d’ensemble du

2 : Caractéristiques générales des (TCN) :

Définition et négociabilité: Les TCN sont émis au gré de l’émetteur, pour une durée
déterminée, sous la forme de billets de trésorerie ou de bons à échéance, inscrits en
comptes et qui sans être côtés en bourse, sont librement négociable et portant intérêt.
Dématérialisation et transmissibilité: les TCN doivent faire l’objet d’une inscription en
comptes, rendant obligatoirement leurs dématérialisation.
système financier

Montant et durée : en 1995 été fixé à 250mdhs, revu à la baisse en juillet 2001 et fixé
à 100mdhs.
Informations de souscripteurs : les émetteurs des TCN sont tenu d’établir un dossier
d’informations relatifs à leur activité, leur situation économique et financière et à leur
programme d’émission mis à la disposition du public et aux banques domiciliataires
des titres.

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Section II: Structure et organisation du système financier


III: L’INTERMEDIATION FINANCIERE
Chapitre V – Vue d’ensemble du

● L’intermédiation financière titre/titre :


l’intermédiation de représentation
● L’intermédiation monétaire : dépôts/titres :
système financier

l’intermédiation de transformation
● La régulation des marchés financiers

Section II: Structure et organisation du système financier

III: L’INTERMEDIATION FINANCIERE


Chapitre V – Vue d’ensemble du

I- l’IntermédIatIon FInancIère tItre/tItre : l’IntermédIatIon de


rePréSentatIon

A Bilan de l’IF P

Agents à Titres Titres Titres Titres Agents à


besoin de acquis émis par capacité de
financement Monnaie par l’IF l’IF Monnaie
système financier

financement

Tous les IF peuvent effectuer cette opération, surtout les IF dont les
ressources sont uniquement constituées de capitaux propres ou/et
d’emprunts sur le marché financier (les institutions financières
spécialisées).
On parle dans ce cas d’une intermédiation de représentation. L’IF ne
fait que s’interposer entre un acheteur de titres et un vendeur de titres.

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Section II: Structure et organisation du système financier


III: L’INTERMEDIATION FINANCIERE
Chapitre V – Vue d’ensemble du
I- l’IntermédIatIon FInancIère tItre/tItre : l’IntermédIatIon de
rePréSentatIon

Cette intermédiation peut être justifiée par deux raisons


principales :
➢ La durée des titres émis et acquis n’est pas nécessairement la
même ;
système financier

➢ Pour le prêteur, le risque qu’elle soit défaillante est plus faible


que celui de l’emprunteur.

La rémunération de la banque est la marge entre les intérêts


reçus sur les titres acquis et les intérêts versés sur les titres émis,
si la durée des titres acquis est égale à la durée des titres émis.

Section II: Structure et organisation du système financier

III: L’INTERMEDIATION FINANCIERE


Chapitre V – Vue d’ensemble du

2 - L’intermédiation monétaire dépôts/titres : l’intermédiation de


transformation
Bilan de l’IF
A P

Agents à Agents à
besoin de Crédit Dépôts capacité de
système financier

financement financement

Là encore, la « causalité » va de la collecte de ressources


(dépôts) au crédit, et la rémunération est égale à la marge entre
les intérêts perçus sur les crédits accordés et les intérêts versés
sur les dépôts.

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Section II: Structure et organisation du système financier


III: L’INTERMEDIATION FINANCIERE
Chapitre V – Vue d’ensemble du
2 - L’intermédiation monétaire dépôts/titres : l’intermédiation de
transformation

La caractéristique de cette intermédiation, dite


intermédiation de bilan, est d’opérer la connexion de
l’actif et du passif du bilan de l’intermédiaire, ce qui rend
possible une modification des risques: il s’agit de la forme
système financier

classique d’intervention des banques (collecte de dépôts et


octroi de crédits)

Le premier rôle d’intermédiaire financier est donc de


réaliser une transformation (pour une adaptation des
capacités de financement aux besoins de financement)

Section II: Structure et organisation du système financier

III: L’INTERMEDIATION FINANCIERE


Chapitre V – Vue d’ensemble du

2 - L’intermédiation monétaire dépôts/titres : l’intermédiation de


transformation

La plupart du temps, la durée des crédits est supérieure à


la durée des dépôts et les crédits sont à taux fixe ; la
banque court donc un risque.
système financier

le risque de transformation : si le taux des dépôts


augmente brutalement, sa marge va subitement se
contracter, puisqu’elle ne peut pas augmenter le taux des
crédits qu’elle a distribués dans le passé.

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Section II: Structure et organisation du système financier


IV: REGULATION DES MARCHES FINANCIERS
Chapitre V – Vue d’ensemble du
Pourquoi une économie même développée a-t-elle besoin
d’intermédiaires financiers ?
Pourquoi les agents non financiers ne se prêtent-ils pas
mutuellement directement ?

Dans une perspective Dans une perspective où


où l’on considère la l’on considère le
système financier

banque comme une firme portefeuille


qui produit un service
la réponse
la réponse est:
est:
les intermédiaires les IF rendent cohérents
financiers permettent les risques individuels
de faire des économies acceptables par les prêteurs
de coûts de avec les risques individuels
transaction (I). des emprunteurs (II).

Section II: Structure et organisation du système financier

IV: REGULATION DES MARCHES FINANCIERS


Chapitre V – Vue d’ensemble du

1- L’approche par les coûts de transaction

La firme (qu’elle soit bancaire ou non bancaire) naît des


COASE imperfections des marchés dont elle permet de réduire les
coûts de transaction.
Théorème de Coase : « Si les coûts de transaction sont
nuls et si les droits de propriété sont bien définis, il résultera
une allocation efficace ».
système financier

Coûts de
transaction «Les coûts de fonctionnement du système d’échange
et, plus précisément dans le cadre d’une économie de
marché, ce qu’il en coûte de recourir au marché pour
procéder à l’allocation des ressources et transférer des
droits de propriété ».
les coûts de recherche du cocontractant et du
compromis, de certification et de contrôle de la bonne
exécution des échanges…

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Section II: Structure et organisation du système financier


IV: REGULATION DES MARCHES FINANCIERS
Chapitre V – Vue d’ensemble du
1- L’approche par les Coûts de Transaction

Ainsi, grâce aux IF, un prêteur n’a plus à rechercher un


emprunteur aux préférences absolument symétriques des
siennes, ce qui serait en général une opération coûteuse,
système financier

voire impossible. Ces différences de préférences peuvent


notamment porter sur les montants ou sur les durées.
l’intermédiaire surmonte cette incompatibilité en captant de
multiples dépôts de faible valeur unitaire et en accordant des
prêts de forte valeur unitaire.

Section II: Structure et organisation du système financier


IV: REGULATION DES MARCHES FINANCIERS
2 - L’approche par les risques
Chapitre V – Vue d’ensemble du

Cette approche a été développée par GURLEY et SHAW qui ont


montré comment l’intermédiation financière est une activité qui
produit de la sécurité, de la liquidité et de la crédibilité.

Une IF produit de la L’activité d’IF


sécurité par la produit de la
mutualisation des risques crédibilité
système financier

Un IF peut compenser La notoriété d’un agent


l’insolvabilité de certains, par la économique peut ne pas être
solvabilité de tous. l’IF peut suffisante pour lui permettre de
réduire le risque par unité d’actif lever des fonds directement
financier. Cette atténuation auprès des prêteurs. L’IF peut
s’explique par le professionnalisme suppléer le manque de notoriété
de l’IF qui peut faire mieux qu’un par un travail spécifique
particulier, apprécier les risques d’analyse de solvabilité.
d’un contrat financier.

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Section II: Structure et organisation du système financier

IV: REGULATION DES MARCHES FINANCIERS


Chapitre V – Vue d’ensemble du 2 - L’approche par les risques
Mais en contrepartie, les IF prennent à leurs charges 4 risques,
non plus individuels, mais globaux. Ces risques issus de la
transformation sont essentiellement :

Le risque de Lorsque plus de créanciers que prévu ne peuvent


défaut honorer leur dette, et lorsque les garanties
éventuelles, contre lesquelles ces crédits ont été
système financier

octroyés, ont perdu de leur valeur à la suite par


exemple d’un effondrement de leur marché

Un risque Les IF développent leur activité sur l’anticipation


d’illiquidité que tous les épargnants ne souhaiteront pas
récupérer leurs fonds au même moment (Mais,
c’est ce qui se passe en période de crise et
d’incertitude, l’IF devenant alors insolvable)

Section II: Structure et organisation du système financier

IV: REGULATION DES MARCHES FINANCIERS


Chapitre V – Vue d’ensemble du

2 - L’approche par les risques

Le risque de Le rendement des investissements est aléatoire,


gestion puisque il est en fonction des résultats effectifs des
emprunteurs, tandis que la rémunération de l’épargne
est certaine, puisque elle est fixée par l’IF ;
système financier

Un risque de Les crédits sont octroyés à taux fixe, alors que la


taux d’intérêt rémunération de l’épargne collectée se modifie
fréquemment. En finançant des emprunts longs sur
placements courts, les IF peuvent gagner la différence
entre les intérêts perçus sur les premiers et les intérêts
versés sur les seconds. Cependant, il y a des périodes
où les taux «courts» dépassant les taux «longs»
(exemple de la France en 1987-1988, mais aussi en
1992-1993) ».

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10/05/2022

Section III: Les instruments des marchés des capitaux

Chapitre V – Vue d’ensemble du I – Les instruments du marché monétaire

Par opposition au marché financier où s’échangent les


capitaux à long terme, le marché monétaire consiste à
échanger de la monnaie contre dettes à court terme. Il
fonctionne largement par échange de titres négociables
système financier

(TCN), mais peut aussi comporter des prêts directs,


spécialement entre institutions financières.

Section III: Les instruments des marchés des capitaux

I – Les instruments du marché monétaire : Introduction


Chapitre V – Vue d’ensemble du

● Le marché financier constitue un canal de transmission de la


politique monétaire vers les banques et l’activité réelle.
● Généralement les instruments qui s’échangent dans ses marchés
sont :
● Les bons du Trésor et les titres de créances négociables (TCN)
système financier

constituent une catégorie d'actifs qui sont échangés sur le marché


monétaire. (1)
● Sur les marchés financiers sont échangés des titres financiers dont les
caractéristiques vont de celles des actions à celles des obligations en
passant par leur combinaison. (2)
● Les produits dérivés, catégorie la plus récente, sont négociés sur des
marchés dérivés de gré à gré ou organisés.

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10/05/2022

Section III: Les instruments des marchés des capitaux

Chapitre V – Vue d’ensemble du I – Les instruments du marché monétaire : Introduction

● Le marché des adjudications de bons du trésor et des TCN:


● Le trésor est une institution financière type administration relevant
du Ministère des finances, il collecte les recettes et effectue les
dépenses de l’Etat. Il a eu accès au financement du marché
monétaire en 1983. Il peut émettre des bons du trésor à court,
moyen et long terme, et qui se négocient sur le Marché des TCN,
système financier

où on négocie les titres suivants :


Les Bons de Trésor négociable;
Les certificats de dépôts émises par les banques;
Les billets de trésorerie émis par les entreprises;
Les bons de sociétés de financement; et
Les titres de créances titrisées.

Section III: Les instruments des marchés des capitaux

I – Les instruments du marché monétaire


Chapitre V – Vue d’ensemble du

1. Le marché Dans tous les pays, les titres de dette


des bons de publique à court et moyen terme sont un
Trésor instrument du marché monétaire. En
effet, ils sont considérés comme sans
risque, car les gouvernements ne peuvent
pas faire défaut.
système financier

● Les Bons du Trésor sont émis par le Trésor.


● Les techniques des adjudications des Bons du trésor n’a été
introduite, sur ce marché qu’à compter de 1989.
● Les échéances des opérations d’adjudication dépendent des
besoins de ressources: bons à très CT (7j à 45j); bons à CT (13,
26 ou 52 semaines et 2ans); les bons à moyen et LT terme (5,
10, 15 et 30ans).

61
10/05/2022

Section III: Les instruments des marchés des capitaux

I – Les instruments du marché monétaire


Chapitre V – Vue d’ensemble du

1. Le marché
des bons de Objectifs :
Trésor

● Dynamiser la marché monétaire;


● Stimuler la concurrence entre établissements prêteurs;
système financier

● Permettre au Trésor d’avoir accès à une source de financement;


● Encourager les établissements prêteurs à soumissionner, en rendant,
négociables entre eux, les valeurs du Trésor émises dans le cadre de
ces adjudications

62
10/05/2022

Section III: Les instruments des marchés des capitaux

Chapitre V – Vue d’ensemble du I – Les instruments du marché monétaire


1. Le marché
des bons de Les organismes intervenants :
Trésor

● Le dépôt aux adjudications des Bons de trésor ne peut être effectué


que par les établissements admis à présenter des soumissions ou
système financier

agrées par le Ministre des finances en qualité d’Intermédiaires en


Valeurs du Trésor (IVT), 2 catégories:
● Ceux qui peuvent formuler les Lesoffres pour leur propre compte et
pour les clients;
● Et ceux qui ne sont habilités à soumissionner que pour leur propre
compte (CCG, Dar Addamane, Bank Al Amal, FEC).

Section III: Les instruments des marchés des capitaux

I – Les instruments du marché monétaire


Chapitre V – Vue d’ensemble du

Annonce : Lundi le 30 Mars 2015 à 17h:

● Le Trésor procédera mardi à l’émission par adjudication de bons à court, moyen et


long terme. Annoncé, Lundi, la Direction de Trésor.
● Il s’agit des bons d’une maturité de 26 semaines, ainsi que 2, 10, 20 et 30 ans,
système financier

avec un règlement de bons souscrit prévu pour le 06 avril 2015.


● La date d’échéance des bons souscrits d’une maturité de 26 semaines (coupure de
100 000dhs) a été fixée pour le 05 Octobre 2015.
● Pour ce qui est des bons d’une maturité de 2ans, ils seront émis au taux nominal
de 2,6pc, alors ceux de 10ans et 20ans, ils seront respectivement de 4,10pc et
4,55pc.
● Les bons de maturité de 30ans seront cédés à un taux de 5,70pc.

63
10/05/2022

Section III: Les instruments des marchés des capitaux

Chapitre V – Vue d’ensemble du I – Les instruments du marché monétaire

2. La mise en
pension

● La technique de la pension livrée se caractérise par un échange


de titre contre des fonds pour une période déterminée. La mise en
pension est l’opération par laquelle le cédant vend des valeurs à
système financier

une contrepartie, les deux parties s’engagent à effectuer


l’opération inverse à une date déterminée.
● Cet instrument permet à des investisseurs de refinancer à court
terme des titres qu’ils détiennent en portefeuille. Elle permet
réciproquement à des investisseurs détenant des fonds disponible
de leur assurer une rémunération à brève échéance, en bénéficiant
d’une garantie sur leur capital.

Section III: Les instruments des marchés des capitaux

I – Les instruments du marché monétaire


Chapitre V – Vue d’ensemble du

● La mise en pension est une opération qui consiste pour un


gestionnaire ou une structure à remettre en garantie des effets
publics ou privés (titres de créances négociables,
système financier

obligations,…) pour obtenir en contrepartie des liquidités.


● La mise en pension est ainsi sollicitée par les banques dans le
cadre de leurs refinancements interbancaires auprès des
banques centrales

64
10/05/2022

Section III: Les instruments des marchés des capitaux

Chapitre V – Vue d’ensemble du I – Les instruments du marché monétaire

● Sont des TCN représentatif d’un placement à terme de gros


montant effectué auprès d’une banque ou d’un établissement de
système financier

crédit. Il peut être émis par l'ensemble des banques et entre dans
la catégorie des placements à court terme, et même à très court
terme puisqu'il peut être souscrit pour une durée comprise entre
10 jours et 1 ans.
● Au-delà de 1 an et jusqu'à 7 ans, le placement sous cette forme
reste possible mais prend alors le nom de bon à moyen terme
négociable (BMTN).

Section III: Les instruments des marchés des capitaux

I – Les instruments du marché monétaire


Chapitre V – Vue d’ensemble du

4. Les billets de
trésorerie

● Sont des TCN émis par les entreprises sur le marché monétaire
pour une durée pouvant s'étendre de 10 jours à 1 an d’un montant
minimal de 100000 dhs. Dans la pratique, la durée de vie
système financier

moyenne des billets de trésorerie est très courte, entre 1 et 3 mois.


● Il permet aux entreprises d'emprunter directement à court terme
auprès d'autres entreprises sans passer par le système bancaire, en
obtenant des conditions très proches du marché monétaire.

65
10/05/2022

Section III: Les instruments des marchés des capitaux

Chapitre V – Vue d’ensemble du I – Les instruments du marché monétaire

● Sont des TCN émis par les sociétés de financements sur le


marché monétaire pour une durée pouvant s'étendre de 2 ans à 7
ans, en vue de lever des fonds.
système financier

● Les bons des sociétés de financement ne peuvent faire l’objet de


remboursement par anticipation, sauf autorisation exceptionnelle
accordée par Bank Al-Maghrib, en cas de difficultés financières
majeures et après accord des deux parties.

Section III: Les instruments des marchés des capitaux

I – Les instruments du marché monétaire


Chapitre V – Vue d’ensemble du

● Lorsque les établissements de crédit ont besoin des ressources


long terme peuvent procéder à la titrisation sélective d’une partie
de leur créances accordées à leurs client et adossées à une
système financier

hypothèque (crédits immobiliers).


● Ces créances sont transformées en titres négociables ce qui permet
de les mobiliser : opération de titrisation des crédits.
● Vue l’obligation du ratio de capitaux propres à respecter, les
banques peuvent chercher des ressources par ce moyen qui s’est
beaucoup développé au USA, en France, en GB...

66
10/05/2022

Section III: Les instruments des marchés des capitaux

Chapitre V – Vue d’ensemble du I – Les instruments du marché monétaire

● Un SWAP de taux est un accord conclu entre deux institutions


financières dans le but d’échanger des paiements périodiques liés
aux taux d’intérêt (dans la même monnaie). Cet échange peut
système financier

concerner un taux fixe contre un taux variable, ou un taux


variable contre un autre taux variable basé sur un indice
différent.
● Comme les autres instruments du marché monétaire, il permet
aux banques d’ajuster finement leur actif et leur passif en terme
de maturité et de risque.

Section III: Les instruments des marchés des capitaux

I – Les instruments du marché monétaire


Chapitre V – Vue d’ensemble du

● Une acceptation bancaire est une opération par laquelle une société
financière accepte, en la signant, une traite, une lettre de change ou
un effet de commerce émis par une société non financière et
système financier

s’engage de façon inconditionnelle à payer un montant déterminé à


une date donnée.
● L’acceptation bancaire représente une créance inconditionnelle
pour le porteur et une dette inconditionnelle pour la société
financière qui l’a acceptée. La contrepartie de l’acceptation
bancaire est l’octroi d’un crédit à court terme par la société
financière à son client.

67
10/05/2022

Section III: Les instruments des marchés des capitaux

Chapitre V – Vue d’ensemble du II– Les instruments du marché financier


1- Actions ● Les actions sont des droits sur les revenus et sur
l’actif de la société qui les a émises. Les actions sont
détenues par les ménages, par des institutions
financières –comme les OPCVM, les fonds de
pension, les fonds collectifs d’investissement et les
compagnies d’assurance vie-, mais aussi par des
entreprises.
système financier

2- Obligations d’Etat : Les obligations publiques sont


Obligations émises pour de longues durées (7 à 30ans, voire plus).

Obligations privées : Les entreprises qui bénéficient de bonne


évaluations (rating) peuvent émettre des obligations à long terme.
Obligations hypothécaire : Sont des titres représentatifs des prêts faits
aux ménages ou aux entreprises pour acheter des biens immobiliers qui
servent de garantie à ces prêts.

Section III: Les instruments des marchés des capitaux

II– Les instruments du marché financier


Chapitre V – Vue d’ensemble du

3- Crédits aux
entreprises et
aux
● Ces crédits sont faits par les banques
particuliers
ou par d’autres institutions
spécialisées- ne sont en principe pas
négociables. Néanmoins, la titrisation
système financier

permet depuis quelques années à des


prêteurs de réunir des prêts en
ensemble homogènes et de les
transformer ainsi en titres négociables
similaires à des obligations.

68
10/05/2022

Section IV : Les catégories d’intermédiaires financiers

Chapitre V – Vue d’ensemble du


système financier

Section V : Les catégories d’intermédiaires financiers

I- Les institutions de dépôt


Chapitre V – Vue d’ensemble du

❖ Les institutions de dépôt (ou banque) collectent des


fonds en acceptant des dépôts à vue (ou compte chèque),
en ouvrant des comptes d’épargne et des dépôts à terme.
❖ Elles utilisent ces fonds pour distribuer aux
consommateurs des prêts commerciaux ou des crédits
hypothécaires, et pour acquérir des obligations du Trésor
système financier

et d’autres titres publics.


❖ Elles représentent la catégorie d’IF la plus importante
et elle détiennent les portefeuilles d’actifs les plus
diversifiés.

69
10/05/2022

Section V : Les catégories d’intermédiaires financiers

I- Les institutions de dépôt


Chapitre V – Vue d’ensemble du

Parmi les institutions financières monétaires, chaque pays


distingue légalement plusieurs types d’institutions, entre
lesquelles les différences se sont estompées avec le temps.
système financier

Les banques Les caisses


commerciales d’épargne
Banques mutualistes
ou coopératives
(dont les clients sont
en générale aussi les
sociétaires)

Section V : Les catégories d’intermédiaires financiers

II - Les institutions d’épargne contractuelle


Chapitre V – Vue d’ensemble du

❖ Se sont les institutions financières auxquelles des fonds sont


apportés régulièrement sur la base d’un contrat à long terme. Les
compagnies d’assurance vie et les fonds de pension sont les
principales.
❖ Comme ces institutions peuvent prédire de manière assez précise
système financier

combien elles encaisseront en primes et combien elles devront


verser en prestations dans les années suivantes, elles n’ont pas à se
prémunir contre les sorties de fonds comme les institutions de
dépôt.
❖ Grâce à ce moindre souci de liquidité, elles peuvent investir dans
des actifs à long terme tels que des obligations, des actions ou des
hypothèques.

70
10/05/2022

Section V : Les catégories d’intermédiaires financiers

II - Les institutions d’épargne contractuelle


Chapitre V – Vue d’ensemble du
Elles assurent les particuliers contre les
Les conséquences financières d’un décès, et
compagnies garantissent le versement de pensions annuelles à
d’assurance partir d’une date prédéterminée (la retraite en
vie : général) aux adhérents qui ont payé régulièrement
leurs primes pendant leur vie active. Ces primes
sont utilisées pour acheter des obligations, des
système financier

hypothèques et des actions.


Les
compagnies Ces compagnies assurent leurs clients contre des
d’assurance accidents tel que le vol, l’incendie... Cependant
dommages comme l’essentiel de leurs primes sert à payer les
prestations de l’année même, le montant qu’elles
accumulent sont plus faibles, et doivent être gardés
sous des formes plus liquides que les actifs des
compagnies d’assurance vie.

Section V : Les catégories d’intermédiaires financiers

II - Les institutions d’épargne contractuelle


Chapitre V – Vue d’ensemble du

Les fonds de Les fonds de pension sont des institutions financières


pension: organisées en générale sur la base d’une entreprise ou
d’un secteur, qui proposent le versement de pension de
retraite en échange de cotisations (des salariés et souvent
des employeurs) durant la vie active. Ces fonds sont très
développés aux Etats-Unis.

III - Les entreprises d’investissement


système financier

Les sociétés Établissement de crédit ne pouvant pas, sauf exception,


financières: recevoir du public des fonds à moins de 2 ans de terme.
L'activité de ce type d'établissement consiste à
distribuer crédits et services financiers.
➢les sociétés de financement sont souvent des filiales de
banques ou d’entreprises industrielles ou commerciales,
se refinancent souvent auprès de leur maison mère. Elles
sont agréées en tant qu’établissement de crédit.

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10/05/2022

Section V : Les catégories d’intermédiaires financiers

III - Les entreprises d’investissement


Chapitre V – Vue d’ensemble du
Les fonds collectifs
d’investissement

Ils permettent aux investisseurs de mutualiser, c'est-à-dire de mettre en


commun leurs ressources, pour diminuer les coûts de transaction quand
ils achètent des blocs de titres.
système financier

Ces fonds permettent aux souscripteurs de parts, de diversifier leurs


placements.
Les investisseurs peuvent revendre leurs parts à tout moment, mais la
valeur liquidative est déterminée par celle du portefeuille du fonds (qui
est transparent). Si la valeur du portefeuille fluctue beaucoup sur le
marché, le prix de la part est aussi très volatil, en conséquence,
l’investissement en fonds collectif peut être très risqué.

Section V : Les catégories d’intermédiaires financiers

III - Les entreprises d’investissement


Chapitre V – Vue d’ensemble du

Les prestataires de
services d’investissement
(PSI)

Les PSI comprennent d’abord les établissements de crédit


système financier

agréés en tant que PSI c'est-à-dire les banques qui exercent


également des activités financières à titre accessoire.
Les PSI comprend aussi les sociétés de gestion de
portefeuille. Ces entreprises sont supervisées par l’Autorité
des marchés financiers.

72
10/05/2022

Section V : Les catégories d’intermédiaires financiers

III - Les entreprises d’investissement


Chapitre V – Vue d’ensemble du

Les banques d’affaires sont des institutions


qui ne reçoivent pas des dépôts et ne sont pas
Les banques vraiment des intermédiaires financiers. Elles
d’affaire aident les entreprises à émettre des titres,
système financier

d’une part en les conseillant sur le type


d’opération à réaliser, ensuite en garantissant
les émissions et en organisant leur placement
dans le public. Elles aident aussi les
entreprises à préparer les fusions et les
acquisitions.

Plan du Programme S4

● CH IV : La Théorie Keynésienne et le modèle IS /


LM
● Théorie Keynésienne et la courbe LM
● Epargne et investissement
● CH V : Vue d’ensemble du système financier
● Intermédiation bancaire
● Intermédiation financière
● Economie d’endettement et marchés financier
● CH VI : Le Système financier marocain
● Les fonctions du système financier marocain
● Les acteurs du marché financier marocain
● La politique monétaire marocaine

73
10/05/2022

Plan du chapitre VI

Chapitre VI – Le Système financier


• Introduction (Réformes)

• Section I: Les fonctions du système financier


Marocain

• Section II: Les acteurs du marché financier au


Maroc

• Section III: La politique monétaire au Maroc


Marocain

Introduction
Chapitre VI – Le Système financier

Le système financier marocain a été profondément


réformé, depuis le début des années 90, autour de
nombreux axes notamment :
● Le décloisonnement des marchés de capitaux par la
transformation des relations entretenues entre les
différents éléments constitutifs du système financier;
● La libéralisation des opérations financières; et
● La réforme du cadre réglementaire des banques et du
Marocain

marché financier.

74
10/05/2022

I – Les réformes de la loi bancaire de 1993 à 2006

Chapitre VI – Le Système financier


● La loi bancaire de 1993 : le désencadrement du crédit, la
suppression progressive des emplois obligatoires, la
libéralisation des taux d’intérêts débiteurs en 1996 et, la
même année, le lancement d’un marché des changes
interbancaire.
● Le marché financier a connu, en 2004, une mise à jour de son
infrastructure et de ses règles de fonctionnement et un
renforcement des pouvoirs de l’autorité de marché.
● En 2006, La loi bancaire apporte deux éléments
fondamentaux qui sont :
Marocain

➢ des nouvelles règles prudentielles;


➢ l’autonomie et l’élargissement du champs de contrôle de la
Banque Centrale.

Introduction
Chapitre VI – Le Système financier

● Elargissement du champs de contrôle de BAM :

Banques Off-shore

Associations de
micro crédit
Etablissements
soumis à la loi CDG (gestion de
bancaire patrimoine et ingénierie
financière)

Caisse Centrale de
Marocain

Garantie

Barid Bank

75
10/05/2022

Introduction

Chapitre VI – Le Système financier


● Renforcement de la protection des déposants :

Droit d’information

Droit à la clôturer
de leurs comptes
Protection des
déposants Droit
d’indemnisation
Marocain

Garantis des dépôts

II – La nouvelle loi bancaire N°103-12


Chapitre VI – Le Système financier

La nouvelle loi bancaire N°103-12 de 2014 comporte 196 articles


répartis sur neuf titres :

Titre Nombre
d’articles
1 Champ d’application et cadre institutionnel 33
2 Octroi de l’agrément, condition d’exercice et retrait de l’agrément 20

3 Banques participatives 17
4 Dispositions comptables et prudentielles 9
5 Contrôle des établissements de crédit 28
6 Surveillance macro prudentielle, résolution des difficultés des établissements 42
de crédit et système de garantis des dépôts
Marocain

7 Relations entre les établissements de crédit et leur clientèle et 22


intermédiaires en opérations
8 Sanctions disciplinaires et pénales 23
9 Dispositions diverses et transitoires 2

76
10/05/2022

II – La nouvelle loi bancaire N°103-12

Chapitre VI – Le Système financier La nouvelle loi bancaire N°103-12 de 2014 comporte 9 titres dont les
principaux apports sont :
● La soumission aux dispositions d’octroi et au retrait d’agrément, à la
réglementation prudentielle et aux sanctions des associations et
des banques off-shore
● L’introduction du nouveau statut d’établissements de paiement
qui englobe les sociétés de transfert de fonds régies par la loi déjà en
vigueur;
● L’introduction d’un cadre légal et réglementaire pour l’encadrement
de l’activité de commercialisation des produits et services de
banques participatives;
● La mise en place d’un cadre de surveillance macro-prudentielle et de
Marocain

gestion de crises systémiques et l’introduction de nouvelle règle de


gouvernance du secteur.

II – La nouvelle loi bancaire N°103-12


Chapitre VI – Le Système financier

OBJECTIF PRINCIPAL DE LA RÉFORME

Mettre en place un système financier moderne, libéral


et à même d’assurer une meilleure mobilisation de
l’épargne et une allocation des ressources financières
plus efficiente.

Favoriser la reprise de l’investissement en vue


Marocain

d’assurer une croissance économique forte et


durable.

77
10/05/2022

Section I : Les fonctions du système financier Marocain

Chapitre VI – Le Système financier


Le système financier au MAROC est sous le
contrôle de deux principaux organes qui
sont :

1 - Le Ministère de l’économie et des


finances:
II – Bank Al Maghrib
Marocain

Section I : Les fonctions du système financier Marocain


Chapitre VI – Le Système financier

I - Les institutions de contrôle:

1 - Le Ministère de l’économie et des finances:


Il fixe pour l’ensemble des établissements de crédits ou
pour chaque catégorie ou sous-catégorie de ces
établissements, les conditions de collecte de fonds du
public et de distribution de crédits, après avis du Comité
des Établissements de Crédit; et ce pour :
● Assurer le développement de l’économie;
● Protéger la monnaie nationale;
Marocain

● Protéger les déposants et les emprunteurs.

78
10/05/2022

Section I : Les fonctions du système financier Marocain

Chapitre VI – Le Système financier I - Les institutions de contrôle:

2 - Bank Al Maghrib:
➢La banque centrale c’est la banque des banques et c’est l’institut
d’émission elle :
• Assure l’émission de la monnaie fiduciaire;
• Assure le contrôle du système bancaire; et
• Veille à la mise en œuvre de la politique monétaire;
La BC :
• Reçois des dépôts des banques et du trésor public
• Octroi des crédits aux banques dans le cadre des opérations
Marocain

de refinancement liées à la politique monétaire


• Gère et met des moyens de paiement à la disposition des
agents économiques par l’émission de billets; et
• Gère les systèmes de paiement

Section I : Les fonctions du système financier Marocain


Chapitre VI – Le Système financier

I - Les institutions de contrôle:

2 - Bank Al Maghrib (suite):

● Délivrer l’agrément d’exercice de la profession


d’établissement de crédit;
● Prononcer le retrait de l’agrément à un établissement de
crédit :
➢ Soit à la demande de l’établissement de crédit;
➢ Soit lorsque l’établissement de crédit :
➢N’a pas fait usage de son agrément dans un délais de 12 Mois
➢N’exerce plus son activité depuis au moins 6 Mois
Marocain

➢Ne remplit pas les conditions au vu desquelles il a été agréé.


➢ Soit la situation de l’établissement est compromise;

79
10/05/2022

Section I : Les fonctions du système financier Marocain

Chapitre VI – Le Système financier I - Les institutions de contrôle:

2 - Bank Al Maghrib (suite):

● Déterminer les modalités d’application des dispositions


des lois et textes;
● Surveiller l’activité des établissements de crédits;
● Assurer la gestion du service de centralisation des risques
et le service de la centralisation des incidents de paiement
.
Marocain

Section I : Les fonctions du système financier Marocain


Chapitre VI – Le Système financier

II - Les organes de consultation:

1 - Le Conseil National du Crédit et de l’Epargne (CNCE) :


Composé de représentants du ministère de l’économie et des
finances, des banques, des chambres professionnelles, des
associations professionnelles et de personnes désignées par le chef
du gouvernement en raison de leurs compétence dans le domaine
économique et financier; il a pour mission :
➢Aider le Ministère de tutelle à prendre les décisions relatives,
notamment, à la politique monétaire et de crédit ainsi qu’aux moyens
de sa mise en œuvre.
➢Promouvoir l’épargne et son mobilisation et l’évolution de l’activité
Marocain

des établissements de crédits.


➢Ordonner toutes études juger utiles pour maitriser la situation de
l’épargne et de crédit.

80
10/05/2022

Section I : Les fonctions du système financier Marocain

Chapitre VI – Le Système financier II - Les organes de consultation:

2. - Le Comité des Etablissements de Crédit (CEC) :

Présider par le gouverneur de BAM, il est représenté par un


représentant de BAM, deux représentants du ministère de
l’économie et des finances, deux représentants du GPBM et
deux représentants de l’APSF, le CEC donne son avis sur:
➢L’octroi, le renouvellement ou le retrait de l’agrément;
➢La fusion / absorption d’un ou plusieurs établissements de crédit
➢La création de filiales ou l’ouverture de succursale à l’étranger;
➢Les conditions de publication des comptes annuels et semestriels;
Marocain

➢Les conditions de prise de participation dans le capital des


entreprises.

Section I : Les fonctions du système financier Marocain


Chapitre VI – Le Système financier

II - Les organes de consultation:

3 - La Commission de Discipline des Etablissements de


Crédit (CDEC):

Présidée par le directeur général de BAM, la CDEC comprend


aussi un représentant de BAM et deux représentant du ministère
de l’économie et des finances, deux magistrats, nommés par le
ministère chargés des finances, sur proposition du Ministère
chargé de la justice. Elle est chargée de :

➢ Traitement des dossiers disciplinaires et proposition des sanctions


Marocain

adéquats aux infractions à la réglementation bancaire et financière.

81
10/05/2022

Section I : Les fonctions du système financier Marocain

Chapitre VI – Le Système financier III - Les organes de coordination:


● Le Groupement Professionnel des Banques du Maroc (GPBM)
● L’Association Professionnelles des Sociétés de Financement
(APSF),
Ces deux organes ont pour rôle:
➢ D’assurer la coordination entre la profession et les organes de décision;
➢ D’étudier toute question intéressant l’amélioration de l’exercice de
l’activité bancaire (nouvelles techniques de banques, nouvelles
technologies, programmes de formation…)
➢ Veiller au respect de la réglementation en vigueur tout en avisant les
autorités monétaires de tout manquement relevé dans ce domaine;
➢ De défendre les intérêts de la profession.
Marocain

Section I : Les fonctions du système financier Marocain


Chapitre VI – Le Système financier

IV - Les établissements de crédit:


1 - Définition :
Sont considérées comme établissements de crédits toutes les personnes
morales effectuant l’une des opérations suivantes:
➢La réception de fonds du public;
➢L’octroi de crédits;
➢La gestion des moyens de paiement.
● Opération de crédit:
Il s’agit d’une avance de fonds à la clientèle ou des engagements par
signature (aval, cautionnement, ou autre garantie);
Les opérations assimilées à une opération de crédit sont:
● Les LOA (mobilier ou immobilier);
Marocain

● Les opérations de vente avec faculté de rachat d’effets et de valeurs


mobilières;
● Les opérations d’affacturage.

82
10/05/2022

Section II : Les acteurs du marché financier au Maroc

Chapitre VI – Le Système financier IV – Les établissements de crédit :


2 - Les banques
Le secteur bancaire occupe une place prépondérante dans la
dynamique de la réforme du secteur financier, sa réforme
s’articule autour de quatre axes:
1. Refonte du cadre législatif régissant l’activité du système
bancaire;
2. Renforcement de la réglementation prudentielle;
3. Déréglementation de l’activité bancaire;
4. Modernisation des instruments de la Politique Monétaire.
Marocain

Section II : Les acteurs du marché financier au Maroc


Chapitre VI – Le Système financier

IV – Les établissements de crédit :


3 - Les banques: raisons de la réforme ?

-Diversification du paysage
1: Évolution significative du secteur financier;
financier : - évolution du cadre légal applicable
aux société

- Principe 1: Autonomie des


2: Nécessité d’adapter la organes de supervision;
réglementation aux nouvelles -Principe 4: Pouvoir des autorités
normes bancaires internationales: de supervision;
- Principe 19: Contrôle des
autorités de supervision.
Marocain

3: Nécessité de renforcer la - Face à une grande exposition au


supervision et le contrôle du risque systémique induite par la
secteur bancaire: globalisation des économies.

83
10/05/2022

Section I : Les fonctions du système financier Marocain

Chapitre VI – Le Système financier IV - Les établissements de crédit


4 - Les sociétés de financements:
Les sociétés de financement ne peuvent effectuer que les opérations
pour lesquelles elles sont agréées: crédits à la consommation,
crédit-bail, crédit immobilier, affacturage, warrantage,
cautionnement. Elles ne peuvent recevoir des fonds du public d’un
terme inférieur ou égal à deux ans.
1. Les Sociétés de crédits à la consommation
2. Les sociétés de crédit bail
3. Les sociétés de crédit immobilier
4. Les sociétés d’affacturage
Marocain

5. Les sociétés de cautionnement


6. Les sociétés de gestion des moyens de paiement
7. Les sociétés de financement sur nantissement de marchandises.

Section I : Les fonctions du système financier Marocain


Chapitre VI – Le Système financier

IV - Les établissements de crédit:


5 - Les établissement de crédits en chiffre
Le secteur des établissements de crédits joue un rôle clé dans l’économie
marocaine, en sa qualité de principale source de financement et par
conséquent de la croissance et de l’emploi.
En chiffre le total bilan des établissements de crédit est de 1194 milliards
de Dhs en 2013.
En 2013, les dépôts collectés se sont établis à 722 MMdhs, contre 734
MMdhs d’encours crédits distribués, soit une contribution directe par le
secteur bancaire au financement de l’économie.
Le secteur bancaire au Maroc compte 84 établissements de crédit:
➢ 54 établissements de crédit (19 banques et 35 Sociétés de financement);
Marocain

➢ 30 organismes assimilés (6 banques Offshore, 13 Associations de micro-


crédit, 9 Sociétés de transferts; CCG et CDG)

84
10/05/2022

Section I : Les fonctions du système financier Marocain

Chapitre VI – Le Système financier IV - Les établissements de crédit:


5 - Les établissement de crédits en chiffre
L’analyse de la concentration à travers les parts de marché indique:
Que Attijari Wafa Bank et la Banque Populaire accaparent
une part de marché cumulée de plus de 50%;
La BMCE, la SGMB et Crédit Agricole occupent
respectivement, troisième, quatrième et cinquième place.
En 2013, les trois première banques couvrent 65,9% du total Actif,
les cinq premières 79,8%.
Le taux de bancarisation, qui correspond au rapport entre le
nombre de comptes bancaires et le total de la population, estimé
Marocain

à 57% en 2013 contre 39% en 2007.

Section II : Les acteurs du marché financier au Maroc


Chapitre VI – Le Système financier

V- La bourse des valeurs de Casablanca (BVC)

La gestion de la bourse est confiée à une société anonyme appelée la


Bourse des Valeurs de Casablanca (BVC). Son capital est souscrit
dans son intégralité par les sociétés de bourse agréées. Sa mission :
● Prononcer l’introduction des valeurs mobilières à la cote de la
Bourse et leur radiation ;
● Organiser les séances de cotation à travers un système
électronique ;
● Veiller à la conformité des opérations effectuées par les Sociétés
de Bourse;
● Porter à la connaissance de l’Autorité Marocaine du Marché des
Marocain

Capitaux oute infraction qu’elle aura relevée dans l’exercice de sa


mission.

85
10/05/2022

Section II : Les acteurs du marché financier au Maroc


V- La bourse des valeurs de Casablanca (BVC)
Chapitre V – Vue d’ensemble du 1 : Les réformes de la bourse des valeurs de Casablanca

Depuis 1993, la bourse de Casablanca a connu plusieurs


réformes, parmi ses réformes :
● 1994: Création du conseil déontologique des valeurs
mobilières (CDVM); agrément des douze premières sociétés
de bourse.
● 1995: Création de l’Association professionnelle des sociétés
système financier

de Bourse (APSB), création de la société gestionnaire (Société


de la bourse des valeurs mobilières) et création des OPCVM.
● 1997: démarrage du système de cotation électronique.
● 1998: création du dépositaire central, Maroclear;
● 2013: transformation du CDVM en personne morale publique,
dotée de l’autonomie financière et dénommé Autorité des
Marchés de Capitaux (AMMC)

Section II : Les acteurs du marché financier au Maroc

V- La bourse des valeurs de Casablanca (BVC)


Chapitre V – Vue d’ensemble du

2 - Les intervenants sur le marché boursier

CDVM Sociétés de
Contrôle des opérations Bourse :
de bourse Intermédiaires
système financier

La bourse des
Valeurs de
Casablanca

Maroclear Investisseurs:
Particuliers, Entreprises,
Dépositaire Central
Institutionnels, Etc

172

86
10/05/2022

Section II : Les acteurs du marché financier au Maroc


V- La bourse des valeurs de Casablanca (BVC)
Chapitre V – Vue d’ensemble du 3 : La vision de la bourse des valeurs de Casablanca
Objectif 1 : ACCOMPAGNER LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DU
PAYS.
Participer de manière plus active au financement économique du pays en favorisant la
mise en relation des investisseurs et des émetteurs.
Objectif 2 : REPONDRE AUX BESOINS DES ACTEURS DU MARCHE
● Fournir aux investisseurs et opérateurs un marché moderne, liquide et transparent;
● proposer des prestations de services de qualité à ses clients : opérateurs, émetteurs
système financier

et investisseurs.
Objectif 3 : DEVELOPPER LE MARCHE BOURSIER
● Consolider puis accélérer le développement du marché boursier.
Objectif 4 : SE POSITIONNER PARMI LES LEADERS BOURSIERS
AFRICAINS
● En tant que troisième bourse africaine, réduire l’écart pour devenir leader en Afrique
Occidentale ;
● Epouser les Best Practices internationales en termes d’organisation et de marché.

Section II : Les acteurs du marché financier au Maroc

V- La bourse des valeurs de Casablanca (BVC)


Chapitre V – Vue d’ensemble du

4 : Volume des transactions de la bourse des valeurs de Casablanca

Marché 2014 2015 Variation

Actions 44 336,4 46 885 5,7%

Marché central 27 594,6 28 758,03 4,2%


système financier

Marché de blocs 11 816,1 11 751 -0,5%

Obligations 5 475,04 5 206,4 -4,9%

Marché central 3 355,4 2 689,6 -19,8

Marché de blocs 1 936,1 1 705,6 -11,9%

Source : rapport annuel 2015 de la Bourse de Casablanca

87
10/05/2022

Section II : Les acteurs du marché financier au Maroc

Chapitre VI – Le Système financier VI - Les sociétés de bourse

Elles bénéficient d’un monopole de négociation des valeurs


mobilières inscrites à la bourse des valeurs. Leur rôle:
● d’exécuter les opérations de bourse ;
● de placer les titres émis par des personnes morales faisant
appel public à l’épargne ;
● d’assurer la garde des titres ;
Les transactions effectuées par l'entremise des sociétés de
bourse donnent lieu au paiement de commissions par le
vendeur et l'acheteur au profit de la société gestionnaire.
Marocain

Section II : Les acteurs du marché financier au Maroc


Chapitre VI – Le Système financier

VI - Les sociétés de bourse


ALMA FINANCE ARTBOURSE
GROUP

ALTAS CAPITAL ATTIJARI


BOURSE INTERMEDIATION

BMCE CAPITAL BMCI BOURSE


BOURSE

CAPITAL TRUST CDG CAPITAL


SECURITIES BOURSE
Marocain

CFG MARCHES CREDIT DU


MAROC CAPITAL

ICF AL WASSIT MAROC SERVICES


INTERMEDIATION

88
10/05/2022

Section II : Les acteurs du marché financier au Maroc

Chapitre VI – Le Système financier VI - Les sociétés de bourse

SOGECAPITAL UPLINE SECURITIES


BOURSE

VALORIS WAFA BOURSE


SECURITIES

MENA.C.P
Marocain

Section II : Les acteurs du marché financier au Maroc


Chapitre VI – Le Système financier

VII – L’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux


(AMMC) : ex (CDVM)
L’AMMC est un établissement public de surveillance et de contrôle
des opérateurs de bourse. Il a pour missions principales de :
● Protéger l'épargne investie en valeurs mobilières ou en autres
placements suite à un appel public à l'épargne ;
● Veiller au respect de la loi par les intermédiaires financiers;
● Informer les investisseurs par la délivrance d'un visa aux notes
d'information qui sont mises à la disposition du public. Ces notes
sont publiées lorsqu'il y a un appel public à l'épargne,
(introduction en bourse, émission de valeurs mobilières,
Marocain

augmentation de capital...) ;
● Instruire les demandes d'agrément des SICAV et des FCP.

89
10/05/2022

Section II : Les acteurs du marché financier au Maroc

Chapitre VI – Le Système financier VIII– Maroclear

Maroclear a été créé en vertu de la loi n° 35-96 du 9 Juillet


1997 instituant la dématérialisation des valeurs mobilières, et
il représente le dépositaire central des titres au Maroc.
Sa mission consiste à :
● conserver les comptes titres de ses affiliés et assurer leur
circulation et leur administration ;
● centraliser la conservation des titres dans des comptes
courants ouverts exclusivement aux intervenants en
Marocain

l’occurrence, les banques, les sociétés de bourse et les


émetteurs ;

Section II : Les acteurs du marché financier au Maroc


Chapitre VI – Le Système financier

IX -Les Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières


(OPCVM)

Les OPCVM sont créés pour les raisons suivantes :


● assurer une répartition des risques inhérents aux valeurs
mobilières pour une meilleure gestion des portefeuilles, surtout
ceux des particuliers qui n’ont pas une connaissance approfondie
sur les différents marchés boursiers ;
● décharger les épargnants des soucis liés à la complexité du suivi
des valeurs mobilières ;
● offrir des produits permettant de bénéficier d’avantages fiscaux.
Marocain

90
10/05/2022

Section II : Les acteurs du marché financier au Maroc


Exemple d’OPCVM:
Qte Cours Actifs Poids
Chapitre V – Vue d’ensemble du
Attijari Wafa 280 830 232400 9,1%
BMCE 450 500 225000 8,8%
Centrale L 45 5000 225000 8,8%
Lesieur 190 1200 228000 8,9%
IAM 2380 100 238000 9,3%
ONA 280 850 238000 9,3%
Brasseries 100 2000 200000 7,8%
système financier

Samir 600 340 204000 8,0%


AGMA 110 2200 242000 9,5%
Lafarge 100 2300 230000 9,0%
Total Actions 2 262 400 88,5%
BDT 1 245000 245000 9,6%
Total Obligations 245000 9,6%
Banques 50000 2,0%
Total Actifs 2 557 400 100%

Frais de gestion = 490 - Actif net = 2 556 910


181
Nbre de part = 1000 - Valeur liquidative = 2556,91

Section II : Les acteurs du marché financier au Maroc


Exemple d’OPCVM: cas d’une souscription
Qte Cours Actifs Poids
Chapitre V – Vue d’ensemble du

Attijari Wafa 280 800 224000 8,7%


BMCE 450 510 229500 8,9%
Centrale L 45 5010 225450 8,8%
Lesieur 190 1000 190000 7,4%
IAM 2380 80 190400 7,4%
ONA 280 850 238000 9,3%
Brasseries 100 2000 200000 7,8%
système financier

Samir 600 340 204000 7,9%


AGMA 110 2200 242000 9,4%
Lafarge 100 2300 230000 9,0%
Total Actions 2 173 350 84,6%
BDT 1 246000 246000 9,6%
Total Obligations 246000 9,6%
Banques 149 719 5,8%
Frais de gestion = 493 - Actif net Total
= 2 568 576
Actifs 2 569 069 100%
Nbre de part = 1039 - Valeur liquidative = 2472,16
182

91
10/05/2022

Actif net par catégorie OPCVM


Variation (%)

Variation
Nombre Structu Variation Variation
Catégorie Montant Hebdomada
OPCVM re Mensuelle Annuelle
ire
Actions 86 23 168 301 800,62 7,38 0,72 3,64 9,84
Diversifiés 67 12 793 300 845,32 4,08 0,37 1,56 13,10
Monétaire 51 74 772 768 971,60 23,82 7,25 10,49 1,48
Obligations CT 35 45 325 043 890,68 14,44 -0,52 2,81 4,04
Obligations MLT 142 156 827 241 656,26 49,97 -0,42 1,89 4,66
Contractuel 10 969 110 920,45 0,31 -3,15 -4,47 -6,79
TOTAL 391 313855768084,93 100,00 1,40 4,05 4,43

183

Section II : Les acteurs du marché financier au Maroc

Le marché de cotation
Chapitre V – Vue d’ensemble du

Les cotations sur le marché central :

Sont organisées en fonction de leur liquidité :

✓ Les valeurs les moins liquides sont cotées au fixing;


✓ Les valeurs moyennement liquides sont cotées au multifixing;
système financier

✓ Les valeurs les plus liquides sont cotées en continu;

Le mode de cotation des différentes valeurs est revu tous les six mois.

184

92
10/05/2022

Section II : Les acteurs du marché financier au Maroc

Chapitre V – Vue d’ensemble du Le marché de cotation


Les cotations sur le marché central :
La séance de cotation au fixing : Elle concernent les valeurs
moins liquides et moyennement liquides et se tient en deux phases:
Pré-ouverture (9h00): les ordres s’accumulent et sont classés par
ordre de prix et de temps sur la feuille du marché sans qu’aucune
transaction intervienne.
Ouverture : à 11h00 (1ére ouverture), en fonction des ordres
système financier

présents sur la feuille du marché, le système électronique calcule


un prix d’équilibre* qui permet l’échange du plus grand nombre de
titres.

185

Section II : Les acteurs du marché financier au Maroc

Le marché de cotation
Chapitre V – Vue d’ensemble du

Les cotations sur le marché central :

La séance de cotation au multifixing :Pour les valeurs


moyennement liquides, plusieurs ouvertures peuvent être
programmées par jour de bourse (actuellement deux autres
ouvertures sont programmées à 13h et à 15h).
A la clôture (15h30): le système de cotation électronique
système financier

confronte, pour chaque valeur, les ordres présents sur la feuille


de marché. Si cette confrontation le permet, un cours de clôture
est dégagé.

186

93
10/05/2022

Section II : Les acteurs du marché financier au Maroc

Chapitre V – Vue d’ensemble du Le marché de cotation


Les cotations sur le marché central :
La séance de cotation en continu :
La pré-ouverture (9h00): les ordres s’accumulent et sont
classés par ordre de prix et de temps sur la feuille du marché
sans qu’aucune transaction intervienne.
L’ouverture (10h00): En fonction des ordres présents sur la
feuille du marché, le système électronique calcule un cours
système financier

d’équilibre ou cours d’ouverture, qui permet l’échange du plus


grand nombre de titres. Le marché fonctionne en continu. De ce
fait , l’introduction d’un nouvel ordre peut provoquer
immédiatement une ou plusieurs transactions, et ce, jusqu’à la
pré-clôture de la séance.

187

Section II : Les acteurs du marché financier au Maroc

Le marché de cotation
Chapitre V – Vue d’ensemble du

Les cotations sur le marché central :


La séance de cotation en continu :
La pré-clôture (15h20): pendant la période de pré-clôture, les
ordres introduits dans le système de cotation électronique
s’accumulent sur la feuille de marché, sans qu’aucune
transaction n’intervienne et un fixing de clôture est alors calculé
à 15h30. ce cours de clôture servira de cours de référence
système financier

pour la séance du lendemain.


La cotation au dernier cours (15h30 à 15h40): c’est une
phase durant laquelle il est possible de saisir des ordres et de
les exécuter au dernier cours traité, ou à défaut au cours de
référence et à ce cours seulement.

188

94
10/05/2022

Exemple de cotation au fixing


1: On enregistre les ordres (Achat et vente) 2: On cumule ensuite les quantités demandées
au cours d’une certaine tranche horaire ou offertes pour chaque niveau de prix
Achats (Demande) Ventes (Offre ) Achats (Demande) Ventes (Offre )
Quantités Prix Quantités Prix Quantités Prix Quantités Prix
400 A tous prix 400 A tous prix 400 A tous prix 400 A tous prix
200 156 250 150 600 156 650 150
250 155 400 151 850 155 1050 151
500 154 500 152 1350 154 1550 152
850 153 600 153 2200 153 2150 153
1000 152 1250 154 3200 152 3400 154
3000 151 1700 155 6200 151 5100 155

Achats (Demande) Ventes (Offre )


Quantités Prix Quantités Prix 3: Donc le Prix de 153 permet de satisfaire le
0 A tous prix 0 A tous prix Plus grand nombre d’ordres: 2150 actions
0 156 0 150
Après l’échange de 2150 titres on se retrouve
0 155 0 151 Dans la situation de tableau 3
0 154 0 152
50 153 0 153
1000 152 1250 154
3000 151 1700 155 189

Section II : Les acteurs du marché financier au Maroc


Détermination du cours d’équilibre d’une action cotée au fixing
Chapitre V – Vue d’ensemble du

Achats (Demande) Ventes (Offre )


Quantités Cumul Cumul Quantités
250 250 Au mieux demandé - -
20 270 510 750 20
90 360 508 730 50
60 420 505 680 110
100 520 504 570 150
210 730 502 420 50
système financier

- 730 501 370 40


70 800 500 330 100
120 920 497 230 50
50 les ordres suivants
Au cours 504dhs, 970 pourront être satisfaits:495 180 60
● Ordres d’achat
- et de vente au- mieux; Ordre de vente limitésoffert
Au mieux situés en dessous de 504dhs
120 120
● Ordres d’achats limités situés au dessus de 504dhs; les 2/3 des ordres de ventes à 504, dans la mesure où il existe 50
titres de plus à la vente en comparaison à l’achat (570-520=50) et l’équilibre s’opère comme suit (150-50)/150 = 2/3

190

95
10/05/2022

Section II : Les acteurs du marché financier au Maroc

Chapitre V – Vue d’ensemble du Le marché de cotation


Les indices boursiers :

➢ Un indice est un indicateur qui permet de suivre


l’évolution d’une place boursière ou d’un portefeuille
de valeurs.
système financier

➢ Il mesure la performance pondérée d’un panier de


valeurs à partir d’une date de référence (date de base
de l’indice)

191

Section II : Les acteurs du marché financier au Maroc


Le marché de cotation
Chapitre V – Vue d’ensemble du

Pondération par la capitalisation boursière:

➢ C’est la méthode la plus courante. Le poids des valeurs


dans le calcul de performance de l’indice est
proportionnel à leur capitalisation boursière.
Avec :
Io est la base de l’indice
système financier

Kt est le coefficient d’ajustement


Cit est le cours du titre i à la date t
Qit est le nombre de titres disponibles
CBAo est la capitalisation boursière
(éventuellement ajustée) de base

192

96
10/05/2022

Section II : Les acteurs du marché financier au Maroc


Le marché de cotation
Chapitre V – Vue d’ensemble du Les indices boursiers : Exemple :
Situation 0:
Actions Cours Nbre de Capitalisation Poids
titres
A 250 1200 300 000 13%
B 1000 1500 1 500 000 65%
C 500 1000 500 000 22%
Situation 1: Marché T 2 300 000 100%
système financier

Actions Cours Nbre de Capitalisation Poids


titres
A 300 1200 360 000 11%
B 1500 1500 2 250 000 71%
C 550 1000 550 000 17%
Valeur indice Performance
Marché T 3 160 000 100%
Indice 0 = 100
Indice 1 = 100 x (3160000/2300000) = 137,39 37,4%

193

Section II : Les acteurs du marché financier au Maroc


Les indices boursiers : Exemple :
Chapitre V – Vue d’ensemble du

Situation 0:
Actions Cours Nbre de Capitalisation Poids
titres
A 250 1200 300 000 13%
B 1000 1500 1 500 000 65%
C 500 1000 500 000 22%
Situation 2: Marché T 2 300 000 100%
système financier

Actions Cours Nbre de Capitalisation Poids


titres
A 250 1200 300 000 10%
B 1500 1500 2 250 000 76%
C Valeur
400 indice Performance
1000 400 000 14%
Indice 0 = 100 Marché T 2 950 000 100%
Indice 1 = 100 x (3 160 000/2 300 000) = 137,39 37,4%
Indice 2 = 100 x (2 950 000/ 2 300 000) = 128,26 -6,6%

194

97
10/05/2022

Section II : Les acteurs du marché financier au Maroc


Les indices boursiers : Exemple :
Chapitre V – Vue d’ensemble du Situation 0:
Actions Cours Nbre de Capitalisation Poids
titres
A 250 1200 300 000 13%
B 1000 1500 1 500 000 65%
C 500 1000 500 000 22%
Situation 2: Marché T 2 300 000 100%

Actions Cours Nbre de Capitalisation Poids


système financier

titres
A 250 2000 500 000 10%
B 1500 1500 2 250 000 76%
C 400 1000 400 000 14%
Valeur indice Performance
Indice 0 = 100 Marché T 3 150 000 100%
Indice 1 = 100 x (3 160 000/2 300 000) = 137,39 37,4%
Indice 2 = 100 x (3 150 000/ 2 300 000 x K) = 128,26 -6,6%
K = 3 150 000/2 950 000 = 1,07

195

Section III : La politique monétaire au Maroc


Chapitre VI – Le Système financier

I – L’ancienne approche de la politique monétaire au


Maroc
Jusqu’à la fin des années quatre vingt, la politique monétaire était construite
autour d’une série d’instruments de contrôle direct des crédits:
1. L’encadrement du crédit consiste à limiter l’extension des capacités
des banques à octroyer des crédits en leurs fixant un taux maximum
d’expansion au cours d’une période donnée. L’encadrement du crédit a
été abandonné en 1991 au profit d’une intervention indirecte par les taux.
2. Les emplois obligatoires sont constitués des réserves obligatoires non
rémunérées et d’un ensemble de portefeuilles (deux exemples ont été
utilisés jusqu’en 1994, Il s’agit des bons de trésor à un an et les bons de
caisse de la Caisse nationale du crédit agricole à un an).
3. Le réescompte: Avec l’apparition de nouvelles formes de refinancement
Marocain

des entreprises (marché monétaire), cette technique est devenue obsolète.


Elle a été abandonnée en 1995.

98
10/05/2022

Section III : La politique monétaire au Maroc

Chapitre VI – Le Système financier II – La nouvelle politique monétaire au Maroc

L’adoption en novembre 2005 d’un nouveau statut de Bank Al-


Maghrib constitue un tournant pour la politique monétaire au
Maroc.
Ce statut confère à BAM l’indépendance en matière de
formulation et de conduite de la politique monétaire et a érigé la
stabilité des prix en mission fondamentale de la banque.
BAM mène la politique monétaire en toute transparence et œuvre
pour la facilitation de sa compréhension par le grand public. Par
ailleurs, elle veille à la rigueur des analyses et des prévisions à
Marocain

moyen terme et développe son écoute régulière auprès de


toutes les parties prenantes.

Section III : La politique monétaire au Maroc


Chapitre VI – Le Système financier

II – La nouvelle politique monétaire au Maroc

La loi N° 76-03 portant statut de Bank Al-Maghrib, « Dans le but


d’assurer la stabilité des prix, la banque arrête et met en
œuvre les instruments de politique monétaire…A cet effet,
la Banque intervient sur le marché monétaire en utilisant les
instruments appropriés… »
La Banque peut aussi utiliser ses instruments pour soutenir la
croissance ou contribuer à la réalisation d’autres objectifs
économique.
Pourquoi une stabilité des prix ?
Marocain

Elle permet de préserver le pouvoir d’achat des citoyens et une


visibilité pour les investisseurs et les entreprises.

99
10/05/2022

Section III : La politique monétaire au Maroc

Chapitre VI – Le Système financier II – La nouvelle politique monétaire au Maroc


Dispositif analytique :
L’analyse de la politique monétaire permet d’apprécier les
risques pesant sur la stabilité des prix (pressions sur
l’inflation). Il est structuré autour de deux piliers:
Pilier réel : Environnement international (prix des
matières premières, demande étrangère, inflation
mondiale, Echange extérieurs) et la Conjoncture nationale
(compte nationaux, chômage et emploi, salaires moyens
et SMIG)
Marocain

Pilier monétaire : Monnaie et crédit, prix des actifs,


Liquidité, Taux d’intérêt, Taux de change..

Section III : La politique monétaire au Maroc


Chapitre VI – Le Système financier

II – La nouvelle politique monétaire au Maroc


Pour atteindre son objectif de stabilité des prix, BAM utilise deux
principaux instruments, le taux directeur (1) et la réserve
obligatoire (2).
1 - Le taux directeur est le taux d’intérêt appliqué aux avances à sept
jours de BAM. L’action sur ce taux se base sur les pressions
inflationnistes et les risques sur les prévisions d’inflation à moyen terme.
Ces pressions sont évaluées à travers une analyse des évolutions récentes
d’indicateurs et de leurs projections à moyen terme, notamment
l’inflation, la croissance, les soldes budgétaires et du compte courant, le
crédit bancaire, les réserves internationales nettes et le taux de change
effectif réel.
Marocain

2 - La réserve obligatoire permet de réguler la liquidité bancaire en


fonction de l’orientation de la politique monétaire.

100
10/05/2022

Section III : La politique monétaire au Maroc

Chapitre VI – Le Système financier II – La nouvelle politique monétaire au Maroc


Date Taux directeur Réserve Rémunération
Obligatoire de la réserve
21/03/2017 2,25% 4% 0,75%
20/12/2016 2,25% 4% 0,75%
27/09/2016 2,25% 4% 0,75%
21/06/2016 2,25% 4% 0,75%
22/03/2016 2,25% 2% 0,%
22/12/2015 2,50% 2% 0,%
22/09/2015 2,50% 2% 0%
16/06/2015 2,50% 2% 0%
Marocain

24/03/2015 2,50% 2% 0%
16/12/2014 2,50% 2% 0%
23/09/2014 2,75% 2% 0%
17/06/2014 3,00% 2% 0%

Section III : La politique monétaire au Maroc


Chapitre VI – Le Système financier

II – La nouvelle politique monétaire au Maroc

Dans le cas d’un régime de change fixe, la transmission des


décisions de politique monétaire s’effectue principalement par les
canaux du taux d’intérêt et du crédit. Pour ce faire la Banque fixe
comme cible un taux moyen pondéré sur le marché
interbancaire (très proche du taux directeur) .
Le régime de change adopté au Maroc depuis avril 2015, est une
pondérations des devises du panier de cotation du dirham, et ce
dans un but de refléter la structure des échanges extérieurs du
Maroc. Il s’agit d’une pondération fixée à 60% pour l’euro et 40%
pour le dollar US.
Marocain

Le 15 Janvier 2018, la parité du dirham est déterminer à l’intérieur


d’une band de fluctuation +/-2,5% au lieur de +/-0,3%.

101
10/05/2022

Section III : La politique monétaire au Maroc

Chapitre VI – Le Système financier II – La nouvelle politique monétaire au Maroc


Mise en œuvre de la politique monétaire :
L’objectif consiste à assurer le pilotage et le bon fonctionnement
du marché interbancaire à travers les opérations d’injection et
de reprises de liquidités, par le biais desquelles Bank Al-
Maghrib vise à assurer le réglage de liquidité et à maintenir le
taux moyen pondéré très proche du taux directeur, cible
opérationnelle de politique monétaire. (Opérations
principales) voir instruments
La maîtrise de cette cible constitue ainsi le premier pas dans la
transmission des décisions de politique monétaire vers les
Marocain

autres taux d’intérêt et par conséquent vers le crédit.

Section III : La politique monétaire au Maroc


Chapitre VI – Le Système financier

II – La nouvelle politique monétaire au Maroc

1 - Refinancement bancaire et procédures des pensions

Par ce mode d’intervention, BAM refinance les banques en


leur accordant des crédits à court terme garantis par des
titres tels que les bons de trésor. Ce type de crédits est
appelé des pensions. Il en existe trois catégories :
● les pensions à une semaine sur appel d’offre,
● les pensions à cinq jours et
Marocain

● les pensions à 24 heures.

102
10/05/2022

Section III : La politique monétaire au Maroc

Chapitre VI – Le Système financier II – La nouvelle politique monétaire au Maroc


Instruments de politique monétaire
Catégorie d’instrument Catégorie d’instrument Forme

Opérations principales Avances à 7j Pension livrée ou prêt garanti


Reprise de liquidité à 7j Dépôt à blanc
Opération de réglage fin Avance < à 7 j Pension livrée ou prêt garanti
(durée < à 7 jours) Reprise de liquidité < à 7j Dépôt à blanc
Facilités permanentes Avances à 24 h Pension livrée ou prêt garanti
Dépôt à blanc
Opération de long terme Swap de change Swap de change
(Durée > à 7 jours) Avance > à 7 j Pension livrée ou prêt garanti
Reprise de liquidité > à 7j Dépôt à blanc
Marocain

Opérations structurelles Emission/ Rachat de Titres d’emprunt


Achat/Vente de titres sur le marché secondaire
Réserve obligatoire

Section III : La politique monétaire au Maroc


Chapitre VI – Le Système financier

II – La nouvelle politique monétaire au Maroc


Encours des Opérations principales (En millions de dhs)
Instrument : avances à 7 jours

Date d’appel Date échéance Montant Montant servie


d’offre demandé
26/04/2017 04/05/2017 26 670,00 16 000,00
19/04/2017 27/04/2017 31 720,00 14 000,00
12/04/2017 20/04/2017 30 050,00 14 000,00
05/04/2017 13/04/2017 29 400,00 15 000,00
19/03/2017 30/03/2017 27 410,00 14 000,00

Encours des Facilités permanentes (En millions de dhs)


Instrument : avances à 24h
Marocain

Date d’appel Date échéance Montant Montant servie


d’offre demandé
19/04/2017 20/04/2017 3540,00 3540,00
18/04/2017 19/04/2017 2680,00 2680,00

103
10/05/2022

Section III : La politique monétaire au Maroc

Chapitre VI – Le Système financier II – La nouvelle politique monétaire au Maroc

2. L’intervention par le marché : les opérations d’Open Market


Ces opérations consistent pour BAM à intervenir sur le marché
monétaire en achetant et vendant des titres (bons de trésor). Cette
intervention a pour objectif d’influencer les conditions du marché.
Le fonctionnement du marché monétaire repose principalement sur les
taux actuels et l’anticipation des banques sur l’évolution ultérieure des
ces taux.
Dans le cadre de leur recherche du placement le plus rentable, les
banques ont à faire un choix entre l’achat de titres sur le marché
Marocain

monétaire (refinancement de crédits anciens) ou l’accroissement de


leurs crédits à l’économie (financement de crédits nouveaux). Une
élévation du taux d’intérêt du marché monétaire incite les banques à
choisir le refinancement.

Section III : La politique monétaire au Maroc


Chapitre VI – Le Système financier

II – La nouvelle politique monétaire au Maroc


PROCESSUS DE PRÉPARATION, DE PRISE DE DÉCISION ET DE MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE
MONÉTAIRE
Marocain

104
10/05/2022

Type d’intermédiaire Passif (sources des fonds) Actif (emplois des fonds)
Institutions de dépôt
Banques commerciales
L’activité Dépôts
de ces différentes catégories Prêts aux
d’intermédiaires est particuliers
résumée dans et aux entreprises,
le tableau suivant : obligations publiques, hypothèques

Caisses
Tableaud’épargne,
: Actifssaving and loan
et passif des Dépôts Idem financiers
principaux intermédiaires
associations
Banques d’épargne mutualistes,Dépôts Idem
mutual saving banks
Societies cooperatives de credit,Dépôts Idem
credit unions
Institutions d’épargne contractuelle
Compagnies d’assurance vie Primes Obligations publiques et privées,
actions, hypothèques
Compagnies d’assurance dommages Primes Idem
Fonds de pension, caisses deCotisations Idem
retraite employeurs/salariés
Entreprises d’investissement
Sociétés financières Billets de trésorerie,Prêts aux entreprises et aux particuliers,
actions obligations financement de ventes de crédit
Fonds collectifs d’investissement,Parts Actions, obligations
mutuel funds, SICAV, Fonds
Communs de Placement
Money market mutual funds,Parts Instruments de marché monétaire: billets
SICAV monétaires de trésorerie, certificats de dépôts, bons
du Trésor

105
10/05/2022

queStIonS et exercIceS:

● Certains économistes disent que les PVD ont une faible croissance parce
que leur système financier est peu développé. Quelle est la qualité de cet
argument?
● « comme les entreprises ne peuvent pas réaliser d’émissions sur le marché
secondaire, celui-ci est moins important que le marché primaire ».
Commentez.
● Pourquoi préférer-vous épargner sur un compte d’épargne qui vous
rapporte 5% plutôt que de prêter vous-même le montant dont a besoin
votre voisin, qui emprunte à votre caisse d’épargne à 10%?
● Pourquoi le partage de risque bénéficie-t-il à la fois à l’intermédiaire
financier et à l’investisseur ?
● Dans quelle mesure certaines entreprises peuvent-elles se passer des
banques?
● À quoi servent les banques pour les particuliers?
● Pourquoi réglemente-t-on les banques plus que d’autres entreprises?

queStIonS :

● Analysez les fonctions des intermédiaires financiers selon l’approche


par les coûts de transaction ?
● Analysez les fonctions des intermédiaires financiers selon l’approche
par les risques?
● Quelles sont les principales missions du conseil déontologique des
valeurs mobilières (CDVM) ?
● Supposons que les dépenses publiques augmentent, Comment est
affectée la courbe IS dans le plan (Y, i) ?
● Qu’est-ce que la trappe à liquidité ?
● Quel effet peut avoir une chute du prix des actions sur
l’investissement des entreprises ?
● Quelles sont les différentes structures du marché monétaire?
● Définissez le marché des TCN et donnez ses instruments on les
définissons?

106
10/05/2022

exercIce Sur Internet:

Allez sur le site Internet du ministère de l’économie et des finances


(http://www.finances.gov.ma/), dans la colonne à gauche, cliquez sur la
rubrique Marché Monétaire et Boursier:
● Statistiques économiques et financières
● Indicateurs et Chiffres Clés mensuels
● Comptes Nationaux
● Indicateurs Sociaux
● Activités Sectorielles
● Comptes Extérieurs
● Finances Publiques
● Dette Monnaie et Crédit
● Marché Monétaire et Boursier
● Environnement International
Dans le tableau vous allez trouver des informations concernant le marché
des capitaux au Maroc, commentez l’évolution de ces marchés entre
l’année 2007 et 2014? (Synthétiser d’abord ces informations dans un
tableau avant de les commenter)

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

MARCHE MONETAIRE

INTERVENTION BAM
)
Total des interventions de BAM 4 591 1 784 1 360 4 570 5 585 2 916 5 877 4 768 11 314 16 946 16 693
Avances 4 591 159 5 1 2 939 78 4 243 11 192 16 868 16 673
Reprise de liquidité 1625 1355 3494 762 241 3788 477 -
Pension livrée 122 63 11
Swap de change 1076 - - - - -
Facilités de dépôts à 24H 4821 1736 2011 48 - 16 9
MARCHE INTERBANCAIRE (MDH)
Volume moyen des transactions 2 562 2 928 1 982 951 1 361 1 768 2 420 4 814 2 961 2 669 2 605
Encours moyen à fin décembre 2 917 2 418 3 202 5 344 2 392 2 321 6 863 3 176 3 883 4 092 5 924
MARCHE DES TITRES DE CREANCES
NEGOCAIBLES
Bons du Trésor Négociables 123 324 147 999 173 769 197 830 214 825 251 518 259 954 259 625 252 677 257 937 277 815
Bons du Trésor émis par adjudication 116 359 143 075 169 917 197 100 214 825 251 518 259 954 259 625 252 677 257 937 277 815
Emprunts nationaux 6 965 4 924 3 852 730 - - - - - - -
Autres titres de créances négociables 10 555 10 848 11 501 8 241 9 474 9 481 10 315 17 262 31 822 42 862 58 754
Certificat dépôt (CD) 5 596 4 864 3 430 1 465 1 179 1 482 4 691 12 449 26 470 31 728 44 500
Bons des sociétés de financement (BSF) 4 959 5 959 7 013 6 716 5 584 5 021 4 718 3 556 3 527 8 450 12 459
Billets de trésorerie (BT) 0 25 1 058 60 2 711 2 979 906 1 258 1 825 2 684 1 795
MARCHE OBLIGATAIRE
SOUSCRIPTIONS T O T A L E S 846 1 600 3 800 4 202 5 680 3 250 3 880 4 770 10 500 8 150 13 446
Variation en % -42,8% 89,1% 137,5% 10,6% 35,2% -42,8% 19,4% 23% 120% -22% 65%
MARCHE BOURSIER
CHIFFRE D'AFFAIRE (MDH) 38 460 25 275 22 458 53 695 71 763 148 517 166 421 359 779 244 164 144 421 238 708
Variation -59,5% -34,3% -11,1% 139,1% 33,6% 107,0% 12,1% 116,2% -32,1% -40,9% 65,3%
CAPITALISATION BOURSIERE (MDH) 114 881 104 740 87 175 115 507 206 517 252 326 417 092 586 328 531 750 508 892 579 019
En % du PIB 29,2% 24,6% 19,6% 24,2% 40,9% 47,8% 72,2% 95,1% 77,2% 69,1% -

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