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LA VISION MARKETING
& LA SATISFACTION DU CLIENT
Dans les économies contemporaines, l’orientation-clients est la norme de gestion de la relation
de l’entreprise avec ses marchés. Mais pendant de longues années, la gestion de ces relations
reposait sur l’optique production et autres optiques qui ne mettait guère au cœur des
préoccupations de l’entreprise la satisfaction du consommateur. Il a fallu attendre les décennies
50 et 60, pour assister à la prévalence de l’optique marketing. Il s’agit d’une idée moderne
radicalement différente, qui inverse la logique de l’optique vente au lieu, de partir des produits, et
services de l’entreprise et de les promouvoir afin de générer un chiffre d’affaires, elle part des
clients, de leurs besoins et désirs pour élaborer un ensemble de produits destinés à satisfaire les
besoins, les goûts et les préférences du “client-roi”.
Le marketing est né aux Etats-Unis vers 1950. Cette «ère du marketing» a succédé à l’ère de la
vente (1930-1950), elle-même précédée par l’ère de la production (1870-1930). Ces repères
chronologiques sont toutefois aujourd’hui remis en cause.
Objectifs spécifiques
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• définir et expliquer le concept de marketing ;
• décrire et caractériser les différentes phases du cycle de vie du produit ;
• appréhender et expliquer les variables d’action marketing.
Si le mot est apparu en 1962, la théorie remonte aux années 1950 et on observe des pratiques
qui en relèvent dès le début du XIXe siècle.
Le marketing est à la fois un ensemble de techniques (ensemble de moyens dont disposent les
entreprises pour créer, conserver et développer leur clientèle) et un état d'esprit permanent pour
cultiver la performance (le marketing est orienté vers la satisfaction des besoins et des désirs des
individus par des produits ou des services). Il s'efforce de faire converger les efforts de l'entreprise
pour satisfaire le client tout en optimisant son efficacité interne.
Depuis plus de cinquante ans, le concept de marketing a été défini de nombreuses manières par
différents auteurs, mais le terme est devenu synonyme d’orientation-clients, la définition la plus
courte du marketing étant « rencontrer de manière rentable les besoins des clients ».
Le marketing est avant tout une démarche qui place le client au cœur des préoccupations de
l’entreprise. C’est en fonction de lui, de ses besoins explicites ou encore à l’état de latence, que
les produits doivent être conçus.
Peter Drucker écrivait en 1957, que « parce qu’elle a pour but de créer une clientèle, une
entreprise a deux fonctions primordiales et deux seulement : la distribution et l’innovation » D’une
certaine manière, les évolutions au long des ans lui donnent amplement raison. Qu’il s’agisse d’un
constructeur automobile, d’une banque ou d’une firme de conseil, nul aujourd’hui ne contestera
l’impérieuse nécessité d’intégrer, en amont de toute activité, le point de vue du client-roi. L’activité
productrice est en permanence orientée par les sollicitations du marché. Tout part donc
désormais du marché, et la performance globale des organisations tient à leur capacité à innover,
à comprendre, à s’adapter et à répondre aux évolutions de la demande tant en quantité, en variété
qu’en qualité. A l’époque cela n’allait pas de soi.
Le marketing tel que nous le connaissons et le pratiquons aujourd’hui est en fait le résultat d’un
long processus d’évolution et de maturation des optiques de gestion de la relation des firmes avec
les marchés auxquels elles s’intéressent. Traditionnellement, il a été le fait des seules
organisations économiques. Puis, graduellement, il s’est étendu à l’ensemble des secteurs de
l’activité humaine; au point qu’aujourd’hui, il est devenu courant de parler de marketing sociétal.
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1.2.1. De l’optique production à l'optique marketing
Face à son marché, l’entreprise peut conduire son activité d’échange avec le marché sur la base
de quatre principales optiques de gestion : l’optique production, l’optique produit, l’optique vente
et l’optique marketing.
Mais cette optique s’est rapidement révélée étroite. D’excellents produits, même à la pointe de
l’innovation technologique, ont été un véritable flop. Le musée de l’histoire des produits industriels
est en effet rempli d’innovations technologiques ayant été un échec commercial, faute
d’acheteurs en nombre suffisant. Ex. New Coke, Aérotrain, Concorde. En réalité, ce qui est en
cause, c’est la notion même de « bon produit ». Un bon produit, c’est au demeurant celui qui a
les faveurs du consommateur.
L’optique produit illustre ce que Theodore Levitt a appelé dans une formule désormais célèbre la
« myopie marketing » . Elle est courante dans de nombreux secteurs d’activités, singulièrement
ceux où la technologie est dominante.
Ce qui ne posait guère de difficultés dans un contexte de relative pénurie, s’est considérablement
complexifié sur des « marchés offreurs » caractérisés par une forte concurrence. Le
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consommateur est confronté désormais à une offre diversifiée. Il devient donc indispensable
d’intensifier l’effort commercial pour orienter ses choix et ses préférences au travers d’actions
promotionnelles, publicitaires et d’une stratégie de communication plus élaborée, de la recherche
de canaux de distribution plus performants. L’idée que « la personne la plus importante de
l’entreprise, c’est le client » (François MICHELIN) se développe progressivement.
On est ainsi passé de l’optique « produit » à l’optique « vente », avec la mise en œuvre de moyens
permettant d’atteindre le consommateur, sans toutefois fondamentalement remettre en cause
l’idée selon laquelle un bon produit offert par l’entreprise se vendra toujours (cf.« l’offre crée sa
propre demande »-Walras). La fonction commerciale se limite ici à l’exécution de la vente, i.e.
qu’elle se situe en aval du processus de valeur.
Ici, comme dans l’approche précédente, le produit –non le consommateur- constitue le point focal.
On ne mesure guère ce que l’acheteur désire mais on multiplie les initiatives publicitaires et
promotionnelles destinées à lui faire accepter et adopter le produit offert. L’objectif visé étant de
« vendre ce que l’entreprise produit plutôt que de produire ce qu’elle pourrait vendre ».
Dans son acception moderne, l’optique marketing constitue une idée radicalement distincte de
celles qui sous-tendent les trois premières approches. Elle postule que, les firmes gagnantes sont
celles qui, plus efficacement que la concurrence, créent, délivrent, et communiquent de la valeur
auprès des clients qu’elles ont choisi de servir.
L’optique marketing inverse la logique de l’optique vente. Elle fait intervenir l’activité commerciale
beaucoup plus en amont du processus de création de valeur; plutôt que de partir des produits
que la firme élabore et de les promouvoir tous azimuts pour générer un chiffre d’affaires
(approche centrifuge), elle part des clients, de leurs besoins et désirs, de leurs goûts et
préférences, et élabore des produits destinés à servir ces besoins, tirant ses bénéfices de la
satisfaction du client. Désormais, c’est l’acheteur qui est le centre de l’activité et impose sa loi.
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Le point de départ de la démarche marketing est donc le marché. La connaissance du marché
permet de déceler des besoins clairement définis ou seulement pressentis et d’identifier les
motivations d'achat. Après avoir précisé la nature du besoin constaté ou pressenti, l’entreprise
définira le produit capable de satisfaire ce besoin, i.e. d’y répondre par une offre spécifique.
• Des besoins, qui naissent d'un sentiment de manque. L'achat sera motivé par les besoins non
satisfaits et non par ceux qui le sont déjà.
• Des désirs : Moyen privilégié de satisfaire un besoin : besoin de manger et désir de manger un
steak, besoin de se vêtir et désir d’un costume Hilfiger ou d’une chemise Armani.
Le marketing ne crée pas les besoins, ceux-ci préexistent, de façon explicite ou à l’état de latence.
Mais il influence les désirs. Il suggère au consommateur qu'une BMW, une chemise Calvin Klein
ou Dior peut servir à satisfaire un besoin d'estime. Il ne crée pas le besoin d'estime, mais propose
un moyen de le satisfaire (les besoins sont limités ; par contre, les désirs culturellement
différenciés, sont infinis).
Les firmes raisonnent en termes de couples produit-marché, i.e. pour elles, la notion de marché
n’a de sens que par rapport aux produits qu’elles proposent. La firme doit étudier le marché en
vue de déceler les besoins exprimés ou en latence, analyser le comportement des
consommateurs, surveiller les offres concurrentes, apporter des réponses adéquates aux
préoccupations des consommateurs. Au lieu d’être le dernier maillon de la chaîne de valeur, le
marché est devenu le premier objet d’investigation. Désormais l’ensemble des efforts de
l’entreprise est orienté vers la satisfaction de la clientèle (customer-oriented firm).
Toutefois, il ne s’agit plus uniquement de répondre à une demande émanant du marché, il faut
élaborer une offre nouvelle susceptible de créer elle-même ses propres conditions de
développement. On a alors assisté à une montée en puissance du marketing, considéré par
certains comme l’activité primordiale de l’entreprise, d’autant que la pérennité même de celle-ci
est pour une large part subordonnée à l’existence / à la conquête et à la fidélisation d’une clientèle
devenue volage.
Cette évolution est en grande partie liée aux mutations survenues dans l’environnement de
l’entreprise : succession de crises économiques, mondialisation des marchés et exacerbation de
la concurrence. Mais elle peut également être analysée dans une perspective sociologique, du
coté des consommateurs devenus plus adultes, avertis et volatiles. Ils sont à la fois moins
perméables aux offres et tentatives de séduction et plus attirés par des produits individualisés…
Pour désigner les tendances des années 1990, certains auteurs parlent de marketing de « rupture
» dont les caractéristiques peuvent être ainsi résumées :
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a. Le concept de marché
Un marché peut-être national, régional, saisonnier, concentré, diffus, captif, fermé, ambulant ou
désormais digital.
La connaissance du marché est une des clés essentielles pour développer et maintenir un
avantage concurrentiel.
Ainsi que nous l’indiquions plus haut, en marketing, le marché se définit toujours par rapport à un
produit, à un groupe de produits ou à une entreprise, d’où le concept de couple produit-marché.
La mise en œuvre de ce concept exige la connaissance précise des composantes du marché et
son découpage.
• L’acheteur (celui qui paie le produit) et le consommateur (celui qui utilise le produit) qui
ne sont pas toujours la même personne. E.g : achat par un époux d’une robe à son épouse,
achat de jouets pour enfants.
• L’acheteur du réseau de distribution ou acheteur organistionnel et l’acheteur final don’t
les besoins diffèrent. E.g. le grossiste et le consommateur final
• Le client actuel (déjà utilisateur du produit) et le client potentiel susceptible de consommer
le produit dans un avenir plus ou moins proche (non consommateur absolu ou relatif du
produit). E.g. les clients de la concurrence
Le marché d’une entreprise est l’ensemble des consommateurs qui sont intéressés par le produit
de celle-ci. Segmenter le marché, c’est diviser ou repartir cet ensemble de consommateurs en
catégories homogènes en fonction de critères spécifiques (âge, sexe, CSP, niveau socio-culturel,
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style de vie, etc.) qui permettent d’adapter au mieux les produits à la clientèle cible (ou marché
cible désigne l’ensemble de la clientèle que l’entreprise choisit spécifiquement de servir en
priorité, parmi la clientèle potentielle). Cette segmentation facilite les prévisions de chiffre
d’affaires et la sélection des investissements de l’entreprise. On distingue toutefois deux types de
découpages du marché : Le découpage traditionnel et le découpage moderne.q
❖ Le découpage traditionnel
Le marché est communément découpé en:
❖ Le découpage moderne
Pour tout produit, il existe un marché principal, mais les études marketing doivent permettre de
connaitre tous les autres marchés qui ont des liens avec ce marché principal. Par exemple, le
marché principal d’un produit don’t la découverte est faite par un laboratoire de pharmacie qui
pratique un prix relativement élevé, alors que les acheteurs de brevets fabriquent et vendent le
produit à un prix relativement bas.
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2. LES ACTIONS MARKETING
La démarche marketing consiste dans un premier temps à étudier le marché que l’entreprise
souhaite conserver, agrandir ou conquérir. La réalisation de cette étude suppose la recherche
d’informations qui peuvent être internes à l’entreprise (rapports de représentants, les
réclamations de clients, les statistiques du chiffre d’affaires…) ou externes (informations auprès
des ministères, des chambres de commerce et d’industries, dans les revues…).
A défaut de ces informations dites secondaires, l’entreprise peut également réaliser des enquêtes
sur des échantillons temporaires ou permanents (panel) ou faire des études de motivation pour
mieux connaître le comportement psychologique des consommateurs.
Dans un second temps, la réalisation de ces études doit se traduire par des actions marketing. Le
marketing-mix, à travers les 4P, permet de coordonner de façon cohérente les actions marketing
destinées à faire connaître le produit, à le pousser vers le consommateur et à stimuler sa
consommation : les politiques de produit, de prix, de distribution, de vente et de communication.
La réponse à ces questions permet de définir les gammes de produits répondant aux besoins
du consommateur dans les créneaux que l’entreprise a décidé de couvrir. Toutefois, à l’instar des
êtres humains, les produits ont un cycle de vie : ils naissent, se développent et après une phase
de maturité permettant à l’entreprise de dégager d’importants bénéfices, ils disparaissent au
terme d’une phase de déclin pour faire place à d’autres.
Le concept de cycle de vie d’un produit est d’un usage courant. En effet, un produit qui se vend
est mis en marché par la volonté d’une organisation. Il a donc fallu un commencement à cette
commercialisation. En général, on considère que, si un produit a permis de satisfaire un
consommateur, il en satisfera d’autres, ce qui finit par déboucher sur une certaine quantité de
produits vendus. Cette multiplication des consommateurs n’est cependant pas sans limites et il
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arrive un moment où les statistiques de vente vont plafonner et se stabiliser. Ainsi, si rien ne
change dans l’offre, un déclin des ventes suit la stabilité. C’est ce qui explique l’apparition de la
théorie du cycle de vie. Elle part d’une observation simple : un produit naît, croît, vit, décline et
meurt comme un système vivant. Le principal avantage du concept est de faciliter les prévisions,
en indiquant aux managers quels sont les niveaux de performances commerciales auxquels ils
peuvent prétendre.
La courbe de vie est compartimentée, selon les auteurs, en un nombre plus ou moins élevé de
phases. Toutefois, par un consensus général, la séquence la plus communément répandue est
celle qui prévoit les phases de lancement, de croissance, de maturité, de saturation et de déclin.
Les durées respectives des différentes phases et du cycle complet sont très variables selon les
produits. Prenons l’exemple de la marque Coca Cola qui se situe ainsi en phase de maturité
depuis plusieurs décennies et a un cycle de vie produit qui dure depuis plus de 120 ans, alors
que que la durée du cycle de vie des smartphones est en général de 6 mois.
• Le lancement.
Ici, les ventes sont encore faibles, les profits souvent négatifs en raison de dépenses importantes
pour asseoir la notoriété du produit et de coûts élevés (amortissement des frais de recherche et
d’équipement, faible maîtrise des savoir-faire, volumes modestes…).
• La croissance.
Les ventes sont devenues plus importantes et elles progressent à un taux à peu près constant.
Les profits sont devenus positifs (effets des économies d’échelle et d’apprentissage à l’intérieur
de l’entreprise). Des problèmes de capacité de production et donc d’investissement peuvent
accompagner cette phase du cycle de vie, surtout en cas de succès du produit. Par ailleurs, il
convient de faire face à une concurrence accrue, notamment par des produits “me too”
• La maturité
Les ventes croissent de plus en plus lentement et finissent par atteindre leur maximum. Les profits
sont très élevés, la concurrence devient plus dangereuse, car aucune entreprise ne peut alors se
développer si ce n’est au détriment des autres. Cela justifie des efforts commerciaux importants
et une attention plus marquée aux études commerciales
• Le déclin
Cette ultime phase est caractérisée par la baisse des ventes. Fortes au départ, les marges vont
être laminées du fait d’une répartition de moins en moins convenable des frais fixes. Aussi, il
convient de mettre en œuvre des systèmes de contrôle de gestion de manière à faire apparaître
clairement le moment où le produit n’est plus rentable. Dans ce cas, une décision d’abandon
devra être prise, sauf si celle-ci risque d’avoir des effets très défavorables sur l’entreprise.
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2.2. La politique de prix (à quel prix vendre?)
La politique de prix fait référence aux décisions concept le niveau et la structure des prix des
produits de l’entreprise. Déterminer le prix de ses produits est une décision importante pour
l’entreprise. Elle le fait compte tenu de ses objectifs mais également étant donné ses contraintes
(considérations économiques et psychologiques.)
Cet ensemble de contraintes oblige les entreprises à procéder à des sondages afin de déterminer
le prix d’acceptabilité ou prix psychologique.
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l’assortiment (présenter à un même intermédiaire plusieurs sortes de produits pour lui offrir un
choix plus large), l’information (suggestions et réactions des clients).
Le choix des canaux de distribution doit se faire en tenant compte de la nature des produits à
distribuer, de la dispersion de la clientèle, de la fréquence de ses achats, des concurrents et de
la réglementation en matière de commerce.
À cet égard, trois stratégies possibles peuvent être adoptées dans la diffusion du produit :
• la distribution intensive : le produit est distribué par un grand nombre de vendeurs (les
produits de première nécessité et produits périssables);
• la distribution sélective : le choix porte sur un nombre limité de distributeurs dans une
zone donnée en fonction de l’image que le producteur veut donner à ses produits;
• la distribution exclusive : ici, le choix porte sur un distributeur qui aura le monopole de
la vente dans une zone donnée.
Elle s’articule autour de 4 outils : la publicité, la promotion des ventes, le sponsoring et le mécénat.
2.4.1. La publicité
C’est l’ensemble des actions destinées à informer le public afin de le convaincre d’acheter un
produit ou un service. Pour ce faire différents supports sont utilisés : les supports écrits, visuels
et audiovisuels.
Si la publicité cherche à attirer le client vers le produit, la promotion, quant à elle, vise à pousser
le produit vers le consommateur par divers procédés : la vente avec prime, les jeux, les réductions
de prix, les essais ou échantillonnages, les animations sur les lieux de vente…
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2.4.3. Le sponsoring ou parrainage
Dans sa stratégie globale de communication, l’entreprise peut privilégier les actions culturelles et
sportives. Elle peut même participer à de grandes causes nationales ou internationales. Dans le
sponsoring l’entreprise attache son nom à un événement qu’elle finance en partie ou en totalité.
2.4.4. Le mécénat
Le mécénat se définit comme “le soutien matériel apporté, sans contrepartie directe de la part du
bénéficiaire, à une oeuvre ou à une personne pour l’exercice d’activités présentant un intérêt
général.”
Au-delà de l’intérêt fiscal, le mécénat est une démarche gagnante et positive pour l’entreprise
mécène. Ainsi, ce type d’engagement vient renforcer et véhiculer les valeurs de l’entreprise,
3. L’ÉVOLUTION DU MARKETING
Les besoins préexistent, les études les révèlent et l’entreprise s’y adapte.
En ce sens :
De nombreux produits que nous utilisons n’ont pas pour origine une demande préalable des
consommateurs (e.g. walkman, smartphone…), mais ont été portés par la technologie et par
l’imagination de leurs concepteurs qui ont ainsi anticipé les besoins et les attentes des
consommateurs.
En ce sens, le marketing est plus qu’un processus d’adaptation mécanique aux besoins. Il est
éminemment créatif. Car le fabricant construit une réalité (le produit) sur la base de sa perception
des attentes et aspirations du consommateur ou de son interprétation des résultats des études
de marché. Il participe à l’émergence de la demande. En effet, le marketing :
• modifie le marché en offrant une nouvelle solution aux besoins : e.g. par le simple fait
d’exister, McDonald’s a modifié, à travers le monde, l’attitude et le comportement des
consommateurs à l’égard de la restauration rapide et a ainsi créé un marché.
• éduque le consommateur, pèse sur ses critères de choix : e.g. en communiquant sur les
protéines de soie contenues dans ses shampoings, Natural Silk accrédite l’idée que cet
ingrédient est utile aux cheveux…ce qui est naturellement inexact.
• Est, enfin, actif. Il ne suffit pas de proposer un produit même bon et adapté aux attentes,
pour vendre. Encore faut-il être à même de communiquer efficacement avec la cible de
clientèle. Le marketing façonne (notamment au moyen de la publicité) la perception que
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le consommateur a des marques et des produits, fait connaître leur existence, fait pression
pour qu’il les essaie, les adopte, les préfère aux produits concurrents.
L’objectif majeur du marketing n’est donc pas tant de satisfaire les besoins (liés à la nature
humaine et préexistants) que de « transformer un besoin en désir d’achat de notre produit » :
e.g. j’ai faim (besoin), mais je veux manger du chocolat Lindt (désir)
Le marketing des années 90 et du XXIe siècle continue à faire usage de la publicité et cherche
toujours à positionner les produits par rapport à ceux de la concurrence, mais son souci majeur
est désormais de fidéliser les clients existants plus que d’en conquérir de nouveaux. D’où le
concept de marketing relationnel : la relation entreprise-client ne s’arrête pas à la transaction mais
se poursuit longtemps après. Le marketing est ainsi fondé sur la connaissance du client grâce
notamment aux bases de données qui permettent de stocker une masse d’information sur le
client.
L’apparition de nouveaux outils (data wearhouse, datamining, Internet) a favorisé l’émergence
d’un véritable marketing personnalisé (one to one marketing) et du marketing relationnel.
Enfin, l'une des évolutions du marketing, apparue au début des années 70, et redevenue
émergente, est constituée par le marketing sociétal. Cette approche nouvelle du marketing ne
renie, à l’évidence, pas l’idée que la tâche prioritaire de l’entreprise est d'étudier et de comprendre
les besoins et les désirs des marchés-cibles et de faire en sorte de les satisfaire de manière plus
efficace i.e. plus rentable que la concurrence, mais également d'une façon qui préserve ou
améliore le bien-être des consommateurs et de la collectivité.
NB : - Etudes documentaires: C'est le fait de se procurer des informations auprès des organismes
publics (ministère des finances, du commerce, direction de la statistique...) ou privés (syndicats
patronaux, chambre de commerce, presse économique...).
Les facteurs cognitifs rationnels: le consommateur agit sur la base d'informations à partir
desquelles il procède à une analyse des diverses actions susceptibles de conduire au même but.
QUIZZES
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A. Un ensemble d’outils destiné à la gestion des relations de l’entreprise avec ses clients,
B. Un état d’esprit qui prone la satisfaction du clients comme le but ultime des firmes,
C. L’ensemble des actions ayant pour objectif de prévoir, de constater, de stimuler, de
susciter ou de renouveler les besoins du consommateur et de réaliser l’adaptation
continue de l’appareil productif et de l’appareil commercial d’une entreprise aux besoins
ainsi constatés.
D. La satisfaction des besoins des consommateurs de façon rentable
A. Rentabilité,
B. Conquête de marché,
C. Profit,
D. Assurer l’épanouissement des consommateurs
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7. Indiquez l’ (ou les) action.s préconisé.es au cours de la phase de maturité du cycle de vie
du produit :
RÉFÉRENCES
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