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MOHAIMI ABDESSALAM
Titre :
Réduction des coûts de scrap par la réduction
de taux des défauts et l’implémentation d’un projet
de diminution des pièces de démarrages.
À Dieu,
À Allah, le clément et miséricordieux, pour la force qu’il nous donne, et qu’il donne aux
personnes qui nous ont aidé et soutenu.
À nos chers papas, nos chères mamans,
Que nulle dédicace ne puisse exprimer ce que nous leurs devons, pour leurs bienveillances,
leurs affections, leurs soutiens et leurs sacrifices, sans eux, nous ne serions certainement pas
arrivées à ce niveau cognitif actuel, nous vous dédions cet humble travail en témoignage de
notre amour et notre reconnaissance pour les efforts que vous avez déployés pour nous
durant toutes ces années. Que dieu vous garde et vous accorde santé et longue vie pleine de
joie et de prospérité, pour que nous puissions vous rendre au moins un peu de ce que vous
avez offert.
À nos encadrants et professeurs,
Pour leurs serviabilités, leurs soutiens, leurs orientations et leurs encouragements et leur
soutien inconditionnel.
Que ce travail soit l’aboutissement de votre soutien et de votre encouragement, Vous avez
toujours été présents pour les bons conseils. Votre affection et votre support nous ont été
d’un grand secours tout au long de notre vie professionnelle et personnelle.
À tous nos amis(es),
C’est grâce à votre amitié que cette vie prend sens, rien ne saurait remplacer le bonheur que
votre amitié et votre présence nous procure.
A toute la promotion Génie industriel 2021,
Pour tous les moments agréables et difficiles que nous avons partagés.
Nous vous dédions ce mémoire de fin d’études.
II. REMERCIEMENTS :
Les remerciements vont aussi à chacun de nos chers professeurs et tout le corps
administratif de l'École Nationale Supérieur des Arts et Métiers de Casablanca sans aucune
exception pour le savoir transmis, et à tous les membres du Jury qui nous ont fait le grand
honneur d’avoir accepté d’évaluer la pertinence de notre travail.
Nous nous excusons de toute omission par oubli de ma part et remercions toute
personne qui a contribué de près ou de loin à ce travail.
III. LISTE DES ABREVIATIONS :
Qty : Quantity
SEG : Segment
P a g e 1 | 93
PARTIE1 :
PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL
& CADRAGE DE PROJET
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C HAPITRE 1 : P RESENTATION DE L ’ O RGANISME D ’ ACCUEIL :
I NT R O DU C T I O N :
Dans le présent chapitre, nous allons présenter le contexte général dans lequel s’est
déroulé notre projet de fin d’études. La présentation de HIRSCHMANN Automotive fait
l’objet de la première partie de ce chapitre. Dans la seconde partie, une vue d’ensemble sur les
différents processus de production. Nous terminons le chapitre par un cadrage détaillé de notre
projet.
1. P RE S E N T A T I ON D U G R O U PE H I RS C H M A NN A UT OM OT I VE :
Hirschmann Automotive, est une entreprise installée au Maroc dans la zone franche de
Kenitra depuis 2012 [5].Ce site est spécialisé dans la fabrication des câbles et faisceaux
électriques ainsi que l’assemblage des connecteurs pour les véhicules automobiles [5] .Toute
sa production est destinée à l’exportation. Hirschmann est le fournisseur de plusieurs
constructeurs automobiles mondiaux. Ainsi le tableau (1) nous montre les principaux clients
de Hirschmann automotive Kénitra
Le tableau 1 nous montre les principaux clients de hirschmann kénitra qui sont BMW,
MERCEDES ,VOLSWAGEN ET FIAT .
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2.1. P RE S E N T A T I ON D E D E PA R T E M E NT D ’ AC C UE I L
Le départements Lean management a pour objectif de diminuer les délais et les temps
de réponse. Cela n'est possible qu'à travers l'élimination de toutes sortes de gaspillage &
MUDA en améliorant la qualité. Le Lean Management permet d’éliminer les opérations qui
n'apportent pas de valeur ajoutée pour le client, ainsi que les ruptures de flux dans les processus
de production. Dans ce sens la figure 1 nous illustre la représentation hiérarchique du
département lean management
Hamri HABIBA
2.2. F I C HE S I GN A L E T I Q U E
2.3. O R GA N I GR A M M E E T M I S S I O NS DE S DE P A R T E M E NT S
Départeme
nt Élaboration et gestion du programme de production
production
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2.4. O R GA N I S A T I ON DE L ’USINE H I R S C HM AN N A UT OM OT I VE K E NI T RA
Hirschmann Automotive Kénitra comprend deux usines : usine Kénitra A et usine
Kénitra B. Chacune d’eux est divisée en un nombre de segments, comme le montre la figure 3
:
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3. P RE S E N T A T I ON D E S D I F FE R E NT S PR O CE S S US DE PR O DU CT I O N AU S E I N HKE
La figure 4 est un SIPOC qui permet de présenter les processus, l’entrée, la sortie, le client et
les fournisseurs :
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• La coupe :
C’est l’opération qui consiste à couper les fils selon les longueurs demandées.
La zone de coupe est équipée par des machines automatiques Komax qui servent à
couper les fils de faible ou grosse section.
• Le dénudage :
D’après la figure 5 on remarque que le dénudage est l’action d’enlever une partie de
l’extrémité de l’isolant du fil électrique.
• Le sertissage :
D’après la figure 5 on remarque que le sertissage est l’action d’associer un contact (une
connexion) à l’extrémité du fil par compression en vue d’assurer la continuité électrique
• L’étamage :
C’est une opération de traitement de surface qui consiste à appliquer une couche d’étain
sur la connexion des câbles électriques afin d’assurer une protection contre la corrosion, offrir
une bonne conductibilité électrique et améliorer la soudabilité de la pièce.
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• Le marquage :
Selon la figure 7 le marquage est une opération qui permet d’imprimer un code sur les fils
électriques à l’aide des imprimantes IMAJE et WEIDENBACH.
➢ Segments 2,3 et 6
Pour présenter les processus au niveau de segment 2,3 et 6, on a utilisé le diagramme SIPOC
(Figure 4) :
En se basant sur le SIPOC du segment 2,3 et 6 de la figure 8 on remarque que ses segments
recoient des fils électriques, des sous ensembles et des connecteurs et à travers des processus
tel que le moulage , soudage,le bandage , la matiére premiére va etre transformer à des
produits finis et des sous ensembles .
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• Le montage :
La figure 9 est une simulation réelle de l’opération de montage des joints
Cette opération comprend le montage des joints, des couvercles des sécurités et des tubes
(Figure 9)
• L’insertion :
On distingue deux types d’insertion, insertion manuelle et mécanique.
❖ L’insertion manuelle : consiste à insérer les fils sertis dans les cavités des
connecteurs, l’opérateur chargé doit s’assurer de l’insertion conforme du fil en
appliquant la méthode Pousser-cliquer-Tirer (Figure10)
❖ L’insertion mécanique : consiste à insérer les fils sertis dans les cavités des
connecteurs installés dans la machine, qui réalise automatiquement leur jointure
(Figure 11).
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• Le surmoulage :
Avant Après
C’est l’action de couvrir les câbles par un ruban, cette opération peut être manuelle ou
semi-automatique.
• Test électrique :
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• Contrôle final :
➢ Segment 4 :
La figure 14 est un SIPOC qui permet de nous monter les processus, l’entrée, la
sortie, le client et les fournisseurs du segment 4 :
• Assemblage seal :
Cette opération consiste à associer un joint (seal) au connecteur à l’aide d’une machine
semi- automatique.
• Assemblage sécurité :
Cette opération consiste à associer une pièce de sécurité au connecteur à l’aide d’un
mini- applicateur.
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• Assemblage final :
Le tableau 3 nous introduit le segment 1 qui représente le plus grand segment au sein
de hirschmann
➢ Sample part :
Le tableau 4 nous introduit la partie sample part destiné à la réalisation des prototypes
C O NC L U S I ON :
Le chapitre suivant va traiter le cadre général de notre projet ainsi que les spécifications du
travail demandé
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C HAPITRE 2 : C ADRAGE DE PROJET :
I NT R O DU C T I O N :
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2. C A HI E R D E C H A R GE :
Établir un cahier de charge permet définir les besoins du client, les objectifs de projet,
les risques possibles et les contraintes de ce projet.
2.1. E X P R E S S I ON D E B E S OI N :
- Objectifs : Avant d'imposer un "comment" ou une solution, il est essentiel de se poser
les trois questions suivantes pour réaliser le projet qui nous a été demandé : à qui rend-
il service ? Sur quoi agit-il ? Et dans quel but ? (Figure 15)
Projet de Fin
d’études
- Contraintes :
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2.2. C H A R T E D E P R OJ E T :
L'élaboration de la charte du projet est le processus qui consiste à élaborer le document qui autorise formellement un projet, ou une phase de
projet, et à documenter les exigences initiales qui doivent satisfaire les besoins et les attentes des parties prenantes (Tableau 5)
PROBLEMATIQUE : Les Coûts FCC en 2020 sont de 831 000 EUR & 42% des coûts FCC pour l'année complète ont eu lieu au dernier trimestre
de 2020 & FCC dépasse le 1.36 % (Actuellement =1.6%)
• 6 MOIS • Définir la problématique, diagnostiquer le processus et l’état actuel des taux de rebuts
• DEMARRAGE : 01/02/2021 • Collecte de données
• CLOTURE : 01/08/2021 • Interpréter les résultats, Analyser le processus, identifier les causes profondes & proposer des plans d’actions
• Contrôler l'amélioration proposée
• Améliorer les indicateurs de performances du site surtout la • FCC Actuel = 1.6 % (FCC visé = 1.36 %)
productivité, le taux de FCC et le PPM. • TEMPS : 6 mois
• Satisfaire le besoin client
Tableau 5:La Charte de Projet.
Selon le tableau 5 on remarque que les couts de FCC sont élevés durant l’année 2020, c’est pourquoi la direction de hirschmann a décidé de lancer
ce projet dont l’objectif est la réduction de scrap au sein de HKE-A ET HKE-B.
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2.3. A N A L Y S E SWOT :
La figure 16 est une illustration de la matrice SWOT du projet de réduction de scrap
au sein de hirschmann , elle permet d’identifier les forces , faiblesses , les opportunités et les
menaces :
Forces Faiblesses
• Grande diversité de produits • Processus manuel
• Équipe de projet qualifié et • MMV non contrôlé
représente différents • Efficacité de la résolution de
départements problèmes
• Les plaintes des clients
SWOT
Opportunités Menaces
• Des nouveaux projets • Gestion de l'absentéisme
• Philosophie de Lean manufacturing • Variabilité des demandes des
• Stabilité des opérateurs clients
• Recrutement des nouveaux • Quantité des produits fournisseur
d'ingénieur qualité non équilibrée
La matrice SWOT (figure 16) permet de faire deux types d’analyses internes, pour
identifier les forces dans notre cas c’est la diversité des produits par exemple et les faiblesses
interne, et externe pour identifier les menaces et opportunités externe tel que les nouveaux
projets lancés .
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2.4. A N A L Y S E D E S R I S Q U E S DE P R OJ E T :
Le tableau 6 est une Analyse des Modes de Défaillances, de leurs Effets et de leur
Criticité du projet de la réduction de taux de scrap au sein de hirschmann automotive :
Probabilité
Criticité
Gravité
Nature de
Risque Effet Action préventives
risque
Refus des
solutions qui Ralentissement Proposer des solutions
Économique 3 3 9
nécessitent des du projet simples et non coûteux
investissements
Non-respect de Retard ou
Planifier le projet et respecter
Organisationnel la durée de inaccomplisse 1 3 3
le planning
projet ment du projet
Manque de
collaboration Faire impliquer les membres
Indisponibilité
entre les dans le projet et partager
Humain des 4 2 8
membres l'état d'avancement avec
informations
d'équipe de l'équipe
travail
Indisponibilité Mauvaise
Anticiper des réunions, des
des orientation/
Humain 3 3 6 jalons à présenter et à vérifier
responsables/ manque
avec les encadrants
encadrants information
Le Tableau 6 est un tableau AMDEC qui consiste à identifier les risques susceptibles
de survenir au cours du projet et de rompre son développement tout au long de la période de
ce stage. Elle vient après la phase de proposition des actions de remède pour anticiper et
prévenir le risque et l’empêcher ainsi de se produire
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Pour ce faire, nous avons adopté l’échelle (Tableau 7)
Probabilité de risque
• Certaine 4 8 12 16
• Fort probable 3 6 9 12
• Probable 2 4 6 8
• Peu probable 1 2 3 4
Gravité • Peu grave • Grave • Très grave • Fatal
Tableau 7: Cotation.
C O NC L U S I ON :
Ce chapitre a été́ un prélude pour donner une vue globale sur le projet, son périmètre,
son et son cahier de charge à travers la charte de projet et le digramme bête à corne. Nous avons
défini notre projet de fin d’étude en utilisant un cahier des charges, en élaborant une matrice
SWOT et finalement nous avons fait une analyse des risques du projet.
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PARTIE2 :
ETUDE ET ANALYSE DU PROJET
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C HAPITRE 1 : P RESENTATION DE LA DEMARCH E A DOPTEE :
I NT R O D U C T I O N :
Dans ce chapitre nous allons définir la démarche et les outils adoptés pour la réalisation
de notre projet. Sachant que chaque étape de la démarche DMAIC nécessite des outils, nous
allons présenter dans cette chapitre les différents outils utilisés dans chaque étape de la
démarche.
1. P RE S E N T A T I ON D E L A D E M AR C HE DM AI C :
La démarche DMAIC est une démarche utilisée dans le cadre des projets Six Sigma [6]
pour améliorer la performance opérationnelle des processus. Le DMAIC, est basé sur les
éléments qui caractérisent la méthode Six Sigma :
• L’expression des attentes et des besoins clients.
• Les données objectives permettant de mesurer la performance d'un processus.
• La recherche des dysfonctionnements et les possibilités d’amélioration
La démarche DMAIC se compose de Cinq étapes principales qui impliquent les
opérationnels faisant partie du processus étudié (Figure 17)
ETAPE 1 : DEFINIR
Dans la première étape de la démarche DMAIC on doit définir précisément le projet à
travers sa charte, la problématique, l’état actuel des processus et le processus à améliorer.
ETAPE 2 : MESURER
Cette étape consiste dans un premier temps à choisir les variables de l’études dans notre
cas on parle de FCC, PPM taux de scrap.
ETAPE 3 : ANALYSER
Dans cette étape on doit mettre en place l’ensemble des outils statistiques qui vont
permettre de traiter les données collectées.
ETAPE 4 : INNOVER
Lors de cette étape, on doit proposer un plan d’actions pour résoudre les défauts, les
anomalies et réduire, même éliminer les causes racines qui peuvent engendre ses types de
défauts.
ETAPE 5 : CONTROLER
Cette dernière étape va permettre la mise en place du contrôle et de suivi de l’efficacité
des actions et des améliorations à partir d’indicateurs pertinents. L’objectif de la procédure de
contrôle mise en place dans la méthode DMAIC est de se donner la possibilité de rectifier les
améliorations apportées si l’on n’obtient pas les résultats escomptés.
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2. P RE S E N T A T I ON D E S OU T I L S UT I L I S E S :
Chaque étape de la DMAIC [6] contient des outils, nous allons présenter dans le tableau
8 les différents outils utilisés dans chaque étape :
Nous avons présenté dans le tableau 8 les différents outils de qualité utilisés dans
chaque étape de la démarche DMAIC en commençant par définir et en finissant par contrôler.
C O NC L U S I ON
Ce chapitre a été́ une entrée pour définir la démarche DMAIC (définir, mesurer,
analyser, améliorer et contrôler). Nous avons défini chaque étape de la démarche et les outils
utilisé pour enrichir le projet comme SWOT, la charte de projet pour cadrer le projet, Pareto et
les histogrammes pour une meilleur visualisation et Ishikawa pour assurer un traitement
efficace de la problématique
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C HAPITRE 2 : I MPLEMENTATIO N DE LA DEMARCHE :
I NT R O DU C T I O N :
Ce chapitre est dédié à l’implémentation de projet par l’application de la démarche DMAIC
[6] présenté dans le chapitre 1, dans la première étape nous allons définir la problématique de
projet et ses objectifs SMART, la deuxième est dédiée au collecte de données pour les traiter
afin de passer à l’étape d’analyse et d’amélioration qui permet de chercher les causes racines
et proposer des plans d’actions pour éliminer ses causes , dans la dernière étape nous allons
contrôler l’efficacité des actions proposées tout en estimant les gains probables.
1. E T AP E 1 : D E F I N I R
I NT R O D U C T I O N :
Après avoir approuvé la décision de mise en œuvre du projet, il est maintenant
nécessaire de tracer des contours plus précis.
- QQOQCP [3] : Répondre aux questions QUOI ? QUAND ? OÙ ? QUI ? COMMENT ?
POURQUOI pour recadrer et encercler la problématique de projet de façon précise et
parfaite.
- Arbre de défaillance [3] : Pour cadrer la problématique de projet, identifier les aspects
essentiels du projet et les chemins à prendre pour répondre aux besoins des projets et les
attentes de l’entreprise.
A l’aide des outils du traitement des problèmes cités en haut : QQOQCP, et l’arbre de
défaillance, on peut de définir les limites géographiques et temporelles du projet.
1.1. Q Q OQ C P :
Pour cadrer la problématique de projet, identifier les aspects essentiels du projet et
apporter des réponses factuelles, nous avons décidé d’utiliser l’outil QQOQCP présenté dans
le tableau 9 :
Qui est intéressé́ par le problème ? Département Qualité / Production / Lean Management.
Où est le lieu du problème ? Tous les segments de HKE A & HKE B.
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1.2. L’ A R B R E D E D E FA I L L A N CE :
Arbre de défaillance ou ADD (fault tree) est une technique d’analyse des causes racines
ou nous avons procéder à la décomposition d’une problématique à des branches jusqu’à arriver
aux causes racines. Dans notre cas l’arbre de défaillance figure 18 nous permet de détailler la
problématique et voir tous les chemins à cibler et les causes racines à attaquer pour éliminer le
problème.
Selon la figure 18, pour réduire les couts de scrap on va prendre deux chemins
le chemins de réduction des défauts et le chemin de réduction des startings parts .
C O NC L U S I ON
Pour qu’on puisse aborder l’étape de mesure, nous avons défini dans cette étape le
problème, les coûts générés par le scrap en 2020. Ces informations nous permettent de
mieux d’encercler le problème ainsi que situer notre projet et ceci dans le but de
faciliter l’étape prochaine qui consiste à mesurer l’état actuel.
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2. E T AP E 2 : MESURER
I NT R O D U C T I O N :
La deuxième étape du DMAIC est la phase de « Mesure » dont l’objectif principal
consiste à recueillir des données dans le but de mieux quantifier l’étude. Les données collectées
seront ensuite traitées et préparées pour être analysées dans l’étape suivante.
Cette phase contribue à déterminer l’origine précis du problème et à obtenir des données
fiables sur lesquelles le reste de l’étude DMAIC peut se baser, et plus particulièrement
l’analyse au cours de la phase suivante.
En outre, la phase de mesure peut se découper en 5 étapes :
• Sélectionner les variables qui vont devoir être analysées & les outils nécessaire
pour recueillir les données.
• Mesurer le taux de FCC
• Identifier les lignes critiques dont les coûts de SCRAP sont élevés.
• Classifier et diagnostic des défauts dans chacune des lignes critiques.
• Diagnostiquer l’état des pièces de démarage.
2.1.1. D E F I N I T I O N D E S I N DI CAT E UR S Q U AL I T E :
Pour contrôler la qualité des produits et suivre l’efficacité des projets d’amélioration
dans la production il y a plusieurs indicateurs internes qui mesurent la non-qualité́ . On a fait un
état des lieux pour analyser l'état actuel de ces indicateurs. Tout d'abord on va définir les
indicateurs internes pour se focaliser sur l’indicateur le plus pertinent.
2.1.2. P R E M I E R INDICATEUR PPM ( P ART S P A R M I L L I O N ) :
Le PPM est un indicateur de la performance qualité qui désigne le nombre de pièces
défectueuses sur un million de pièces produites.
2.1.3. D E U X I E M E I N D I C A T E UR TS (T AU X DE S CR AP ) :
Le TS est un indicateur de la performance qualité qui englobe la quantité totale des
pièces défectueuses plus la quantité totale des pièces de démarrage, contrairement au PPM qui
concerne seulement les pièces défectueuses.
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2.1.4. T R O I S I E M E I N D I C A T E UR FCC (F AI L URE CO L L E C T I ON CA RD ) :
Le FCC est un indicateur de la performance qualité qui englobe le coût total des pièces
défectueuses plus le coût total les pièces de démarrage, contrairement au TS qui vise la quantité
et non pas les coûts.
𝐶𝑜𝑢𝑡 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑖è𝑐𝑒𝑠 𝑑é𝑓𝑒𝑐𝑡𝑒𝑢𝑠𝑒𝑠 + 𝐶𝑜𝑢𝑡 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑖è𝑐𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑑é𝑚𝑎𝑟𝑟𝑎𝑔𝑒
𝐹𝐶𝐶 = [1]
𝐶𝑜𝑢𝑡 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑖è𝑐𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒𝑠
2.1.5. C H O I X D ’ I N D I C A T E U R OB J E CT I F DE L ’ E T UDE :
Pour choisir l’indicateur objectif d’étude, nous avons décidé d’utiliser l’outil matrice de
compatibilité présentée dans le tableau 10 :
Indicateurs
PPM TS FCC
Critères
SMART + + +
Indicateurs stratégiques - - +
Concerne l'ensemble de
- - +
départements
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2.2. M E S U R E R LE TAUX DE FCC & C O UT S DE S CR AP :
2.2.1. A PE R Ç U S U R L E S C O UT S DE SCRAP (2020-2021) :
En se basant sur les résultats des registres de suivi dans le département finance ,
nous avons pu jeter un coût d’œil sur les coûts de scrap illustré dans la figure 19
100 000,00 €
81 924,00 € 87 506,00 €
80 000,00 € 63 422,00 € 80 532,00 €
62 915,00 €
60 000,00 € 68 459,45 €
54 006,00 €
40 000,00 € 37 457,00 €
20 000,00 € 16 680,00 €
- €
MOIS
scrap COST
On constate que les coûts de SCRAP sont très élevés durant l’année 2020 et durant le
1e trimestre de 2021 et les coûts de la non qualité varient entre 16 680 € et 129 955 €. Ainsi le
coût total de scrap en 2020 atteint la valeur de 831 564 € (voir Tableau 11)
5 76 346,00 € 9%
2 63 179,00 € 8%
4 50 571,00 € 6%
P a g e 27 | 93
SEG 04
SEG 02 6%
SEG 05 8% SEG 06
9%
36%
SEG 03
12%
SEG 01
29%
La figure 20 et le tableau 11 nous montre que les coûts de SCRAP atteint la valeur de
831 564 € en 2020 et 36% des coûts de la non qualité sont générée par le segment 6, cela nous
amène à trancher que le SCRAP du segment 6 et le segment 1 sont responsable de plus de la
moitié de la quantité de SCRAP total de l’usine.
2.2.2. T A U X D E L ’FCC PA R M OI S E T PA R S E M AI NE :
En se basant sur les registres de suivi de SCRAP des mois de décembre, janvier et
février, et les 10 premières semaines de 2021 nous avons pu jeter un coup d’œil sur l’état de
SCRAP par rapport à la limite 1.36 % tout en dressant les figures 21 & 22 :
1%
1%
0%
W1 W2 W3 W4 W5 W6 W7 W8 W9 W10
WEEK
FCC % Target
Selon la figure 21 ,on remarque que L’FCC dépasse la limite fixée à 1.36% dans les 10
premières semaines de 2021.
P a g e 28 | 93
Taux de FCC ( % ) par mois
2,0%
1,8%
1,8% 1,6%
Target : 1,36 %
1,6% 1,5%
1,4%
1,2%
FCC %
1,0%
0,8%
0,6%
0,4%
0,2%
0,0%
Décembre Janvier Février
FCC % TARGET
18 000,00 €
COST ( STARTING & BAD PARTS )
100,00%
16 000,00 €
14 000,00 €
80,00%
12 000,00 €
10 000,00 € 60,00%
8 000,00 €
40,00%
6 000,00 €
4 000,00 €
20,00%
2 000,00 €
- € 0,00%
6A
6I
3I
6C
2C
4A
1P
3A
3L
6K
3B
3K
6J
2T
6D
1S
1R
3N
2D
3G
2H
2R
2K
2L
2Q
6L
1Q
2P
4B
2A
2F
1M
6G
6M
6H
3D
3M
2M
2G
TOTAL COSTS % accumulated costs
D’après l’analyse du diagramme Pareto de la figure 23, on remarque que les lignes (6A,
6C ,6D, 2C, 4A, 1P ,3A, 3L 1S ,1R ,6K ,2D) sont les lignes affichant des taux de criticité les
plus élevés. Dans ce sens l’équipe de projet a décidé de faire une réunion pour discuter les
résultats du PARETO.
➢ Résultat de la réunion & BRAINSTORMING :
Pour une meilleure gestion de la contrainte temps et pour une étude ciblée que
minutieuse, l’équipe de projet a décidé de se contenter à travailler sur les lignes qui vont nous
permettre d’arriver au-dessous de la limite de FCC vu que le but est atteint initialement 1.36
% au lieu de 1.6 % (FCC actuel), se focaliser sur des lignes bien définies permettra d’atteindre
l’objectif fixé au début et gagner en efficacité tout en ayant la possibilité de projeter tout résultat
ou conclusion sur les autres.
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2.3.3. C H O I X D E S L I G N E S C RI T I Q U E S E N S E B AS A NT S UR L E P O UR CE N T AG E
D E C O N T R I B U T I O N D E C HAQ UE L I G NE D A NS L E FCC :
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Pourcentage % de
LIGNE COÛT DE SCRAP € Total
CONTRIBUTION DES LIGNES
6A 18 378,52 € 0,193%
0,34 %
6C 14 528,93 € 0,152%
6D 11 467,68 € 0,120%
2C 9 871,69 € 0,103%
4A 9 183,30 € 0,096%
1P 7 855,31 € 0,082%
3A 6 492,05 € 0,068%
3L 6 390,13 € 0,067%
1S 6 342,16 € 0,066%
1R 4 876,98 € 0,051%
6K 3 609,54 € 0,038%
2D 2 990,89 € 0,031%
3G 2 798,31 € 0,029%
6I 2 273,50 € 0,024%
3N 2 117,97 € 0,022%
3B 2 079,84 € 0,022%
2H 1 902,11 € 0,020%
3K 1 677,30 € 0,018%
6J 1 524,39 € 0,016%
1M 1 425,19 € 0,015%
6G 1 392,54 € 0,015% 1,26%
3I 1 338,26 € 0,014%
2R 999,98 € 0,010%
2K 800,36 € 0,008%
2L 783,43 € 0,008%
2Q 766,94 € 0,008%
6L 747,64 € 0,008%
1Q 556,18 € 0,006%
6M 499,96 € 0,005%
2P 440,26 € 0,005%
6H 418,36 € 0,004%
4B 381,92 € 0,004%
2A 291,10 € 0,003%
3D 260,46 € 0,003%
3M 224,95 € 0,002%
2M 171,19 € 0,002%
2F 154,11 € 0,002%
2G 141,02 € 0,001%
2T 67,03 € 0,001%
TOTAL good
9 541 843,09 € 1,60%
parts
Tableau 12: Pourcentage de contribution des lignes de production (Janvier - Février).
0,34 % 1,26 %
POURCENTAGE DE CONTRIBUTION
0,20%
0,15%
0,10%
0,05%
0,00%
6A 6C 6D 2C 4A 1P 3A 3L 1S 1R 6K 2D 3G 6I 3N 3B 2H 3K 6J 1M 6G 3I 2R 2K 2L 2Q 6L 1Q 6M 2P 6H 4B 2A 3D 3M 2M 2F 2G 2T
LIGNE DE PRODUCTION
P a g e 33 | 93
D’après les résultats de l’étude qu’on fait en se basant sur : Le Diagramme PARETO
(figure 23), Tableau 12, et la figure 24 nous ont aidés à localiser les lignes les plus critiques
qu'on doit traiter par la suite pour pouvoir arriver à notre objectif qui est un FCC = 1,36 % au
lieu de 1.6 % (FCC actuel). Les Lignes critiques qu’on doit traiter sont les suivants :
• 6A : Segment 6 Ligne A.
• 6C : Segment 6 Ligne C.
2.4. C L A S S I FI C A T I O N E T D I A GN OS T I C DE S D E FA UT S D AN S C HA C UNE DE S
LIGNE CRITIQUES :
Dans cette partie on va traiter seulement les 3 lignes qui ont un impact direct sur le taux
de FCC et avec leurs traitements on pourra arriver à l’objectif escompté (FCC = 1,36 %).
2.4.1. C L A S S I FI C A T I O N E T DI A GN OS T I C DE L A L I GNE A D U S E GM E NT
6 (6A) :
En se basant sur les résultats de la fiche de collecte des défauts, en tenant compte la
quantité des pièces défectueuses pour chaque type de défaut nous avons pu faire une
classification des défauts dans la lignes critique 6A (Figure 24)
8000
6000
Quantité
4000 2642
1908
2000 634 631 605 589 193 148 134 119 94 90 86 61
0
Type Défauts
Le résultat de classification des défauts dans la ligne 6A présenté dans la figure 25 montre que
les défauts qu'on doit analyser et traiter sont les suivants :
• Lamelle non conforme.
• Erreur Machine.
P a g e 34 | 93
2.4.2. C L A S S I FI C A T I O N E T DI A GN OS T I C DE L A L I GNE C D U S E GM E NT
6 (6C) :
En se basant sur les résultats d’enregistrement des défauts et le suivi en temps réel, nous
avons pu faire une classification des défauts par quantité dans la ligne critique 6C (Figure 26)
1400
1148
1200
1000
800
800 735
667 667
565
600 492
385
400 280
Quantités
Type Défaut
Figure 26: Classification des défauts par quantité – Ligne 6C.
La classification des défauts (figure 26) des mois Janvier, Février et Mars, nous a aidé
à identifier les défauts qui se produisent le plus dans la ligne 6C. De ce fait, le défaut qu'on doit
analyser et traiter est :
• Étanchéité non conforme.
P a g e 35 | 93
2.5. D I A G N OS T I Q U E R L ’ E T A T D E S PI E CE S DE D E M AR RA GE :
Le tableau 13 nous permet de faire le rapport entre les coûts des startings et le coût
de scrap pour savoir l’impact des startings parts.
Coûts
Coûts Bad Coût total Pourcentage Pourcentage
Segment Starting
Parts (€) de Scrap SP Bad parts
Parts (€)
Total 76,412 62,554 138,967 45.01% 54.99%
6 42,985 11,856 54,841 21.62% 78.38%
3 15,761 7,618 23,379 32.58% 67.42%
2 9,170 10,210 19,380 52.68% 47.32%
1 5,790 15,266 21,056 72.50% 27.50%
4 1,879 7,686 9,565 80.36% 19.64%
5 827 9,918 10,745 92.31% 7.69%
Tableau 13: Comparaison des coûts des starting parts et les bad parts.
D’après le tableau 13 on constate que le coût de scrap des starting parts représente
45.01% des coûts totaux de scrap. Prenant en considération que les produits utilisés pour
démarrer les machines sont des pièces conformes. De ce fait, L’objectif est de réduire la
consommation des pièces de démarrage en utilisant les pièces de série mais voir la possibilité
de réutiliser le scrap utile comme starting parts. Tout en commençant par le segment le plus
critique comme échantillonnage et généraliser le projet s’il est rentable sur l’ensemble des
segments par la suite.
100 000
80 000
58 981
60 000
40 000 36 598
32 975
24 427 22 235
11 855,59 € 15 266,02 €
20 000
7 618,07 € 10 209,78 € 7 686,38 € 9 918,48 €
0
6 3 2 1 4 5
P a g e 36 | 93
La figure 28 nous montre le rapport entre le coût et la quantité des startings parts pour savoir
le segment le plus critique qui présente des coûts maximaux avec des quantités minimales.
30%
23%
20%
13%
9%
10%
0%
seg 6 seg 2 seg 1 seg 3 seg 4 seg 5
Les 2 figures 28 et 27 représentent le rapport entre coûts et quantité utilisé (Coûts des
pièces de démarrage / Quantité des pièces de démarrage *100) en tant que pièces de démarrage
dans chaque segment. Comme indiqué dans les graphiques le segment le plus critique est le
segment 6 qui sera l’objectif de notre étape suivante.
C O NC L U S I ON :
Dans la phase MESURER nous avons pu identifier les sources de l’augmentation de
l’indicateur de performance qualité objectif de notre projet. [6]
En récapitulant dans le tableau 14 ce que nous avons eu comme résultat des lignes les
plus pénalisants quand il s’agit des défauts et les segment critiques quand il s’agit des startings
parts.
P a g e 37 | 93
3. E T AP E 3 : ANALYSER
I NT R O D U C T I O N :
Les étapes définir et mesurer ont permis de définir les objectifs de projet et collecter les
données nécessaires. Dans cette phase on va faire une analyse des données collectées afin de
déterminer les causes racines des problèmes et ceci à travers les outils ci-après : Diagramme
Ishikawa (figure 29), 5Pourquoi (figure 30), QQOQCP, Méthode 8D [6]
P a g e 38 | 93
Selon les résultats obtenus dans la phase MESURER, il s'est avéréé d’une part que le
SCRAP des lignes 6A, 6C ainsi que le produits génèré de démarrage des machines sont les
types de SCRAP les plus couteaux et avec la plus grande contribution dans l’augmentation du
FCC. D’où̀ la nécessité́ d'orienter notre étude dans ce sens afin d'améliorer la performance et
atteindre notre objectif escompté FCC = 1,36 % en attaquant les causes de l'augmentation
considérable du taux de FCC.
3.1. A N A L Y S E D E S D E F A U T S ( B AD P ART S ) :
3.1.1. A N A L Y S E S D E S D E FA UT S DE L A L I GN E A D U S E GM E NT 6 (6A) :
D’après la figure 25 : Classification des défauts par quantité de la Ligne 6A il a été
remarqué la récurrence de 2 défauts qui seront l’objet de notre analyse dans cette partie :
• Lamelle non conforme.
• Erreur Machine.
3.1.1.1. D E F A U T : L A M E LL E N ON C ON F OR M E :
3.1.1.1.1. D E S C R IP TI O N D E D EF AU T
• QQOQCP :
Pour encercler la problématique de ce défaut et bien définir le périmètre de travail,
nous avons utilisé l’outil QQOQCP (Tableau15) : Quoi ? Qui ? Où ? Quand ? Combien ? et
pourquoi le défaut a été provoqué et pourquoi nous n’avons pas pu le détecter ?
Occurrence Détection
Quoi ? LAMELLA NON CONFORME
Opératrice de
Poste de surmoulage
Qui ? Contrôle qualité
P a g e 39 | 93
• Figure de défaut (OK / NOK) :
NOK
OK
N
O O
Figure 31: Défauthèque. K
K
3.1.1.1.2. A C T I O N S I M ME D IA T E S D E P R O TEC T IO N D E P R O DUC T IO N :
Afin de prévenir et protéger la production, le stock et le client, l’équipe de projet est
sensée de prendre des décisions immédiates (Tableau 16) N
O O
Actions Pilote KDélai
K
Établir un poste de contrôle de lamelle après
Responsable de segment 1 semaine
surmoulage
Bloquer les produits dans magasin, zone de N
Ingénieur qualité 1 semaine
back flash et dans les encours puis lancer
O le tri O
K
KTableau des actions de protection.
Tableau 16:
3.1.1.1.3. A N A L Y S E D E S D ON NE ES DU D EF A U T :
Avant de passer à la phase d’analyse, nous avons présenté tout d’abord les processus de
production de la ligne 6A (Tableau 17) où le défaut de lamelle a été créé.
Ligne PSG (6A)
P a g e 40 | 93
• Quantité de SCRAP du défaut de lamelle par processus dans la ligne 6A :
Pour déterminer le processus le plus critique parmi les processus du tableau 17 qui
génère le défaut, nous avons établis un suivi du défaut de lamelle à partir du mois de janvier,
février et début de mois de mars, et en se basant sur les résultats de suivies nous avons
dessiné la figure 32
25000
28519
Quantité
20000
15000
10000
5000
28
0
2304
Après soudage Après surmoulage Controle final
Processus
Figure 32: Quantité de scrap par processus -Lamelle non conforme- Janvier =>Mars.
25000
25754
Quantité
20000
15000
10000
5000
1922 1010
0
Lamella N° 1 Lamella N° 2 Lamella N° 3
Quantité scrapper Total scrap lamella
P a g e 41 | 93
3.1.1.1.4. I D EN T IF IC A T IO N DE S C AU S E S R A C I NE S D U DE F A UT :
Pour identifier les causes racines du problème et avoir une vision globale sur ces dernières on a utilisé le diagramme d’ISHIKAWA (Figure
34). L’équipe du projet a mis en accord sur les problèmes les plus prioritaires qui sont généralement liées à la dégradation de Lamelle. C’est la
raison pour laquelle ce diagramme (Figure 34) est utilisé́ pour identifier le cheminement de causes à effets.
P a g e 42 | 93
3.1.1.1.5. P O N D ER A TI O N E T TE S T D ’ EL I MI N AT IO N DE S C AU S E S :
• Causes retenues après BRAINSTORMING (Pondération) :
Pour tester les causes retenues et éliminer ceux qui n’ont aucun impact sur la lamelle, nous
avons attaqué la ligne pour faire les tests en collaboration avec les opérateurs expérimentés.
▪ Hypothèse 1 : Temps de refroidissement
L’objectif derrière ce test (Figure 35) c’est d’identifier si la qualité des produits se
dégrade au sein de processus de surmoulage ou bien dans la 2ème phase de repos dans l’air
ambiant qui prend beaucoup de temps pour se refroidir, et ce qui est a été remarqué dans le
test. Comme la figure 35 montre que la quantité des pièces non conformes augmente après
l’opération de refroidissement en air ambiant. De ce fait, l’hypothèse de temps de
refroidissement peut être l’une des causes de dégradation du produit. Pour bien confirmer cette
hypothèse, nous allons procéder à un nouveau test, qui consiste à utiliser pour l’opération de
refroidissement un pistolet de soufflage et qui est plus rapide que le refroidissement dans l’air
ambiant.
P a g e 43 | 93
Figure 36: Test de refroidissement avec un pistolet de soufflage.
Ce test (Figure 36) permet de détecter si le temps de refroidissement joue un rôle sur
l’endommagement de produit. On a fait 2 tests avec 24 pièces contrôler avant le surmoulage,
une fois surmoulés on a procédé à leur refroidissement rapide à l’aide d’un pistolet de
soufflage. On a eu comme résultats 4 pièces non conforme contrairement au premier test
(Refroidissement avec de l’air ambiant) on a eu comme résultats 15 pièces non conforme. De
ce fait, on peut considérer cette hypothèse comme probable.
▪ Hypothèse 2 : Dégradation des cavités de moule (Arburg).
500
514 540 526
400
300 Total
200
100
0
5,1 5,2 5,3 5,4
Numéro de cavité
P a g e 44 | 93
Figure 38: Cavité de moule.
Ce test (Figure 38) consiste à contrôler les connecteurs surmoulés dans des cavités de
différent moule pour voir l’effet de la cavité sur le produit, mais les résultats de scrap par cavité
affichés sur le graphe en haut montre la dégradation des cavités c’est donc une hypothèse que
nous devons éliminer.
▪ Hypothèse 3 : Dégradation de la machine (Arburg)
NB : ARBURG c’est une machine qui fait moulage par injection.
P a g e 45 | 93
Figure 40: Test de la Machine ARBURG.
Ce test (Figure 40) consiste à contrôler les pièces surmoulées dans 2 ARBURG
différentes. Il a été remarqué que le taux de pièces non conformes résulté de l’ARBURG A187
plus élevés que le taux de ceux surmoulés dans l’ARBURG A143. De ce fait, l’hypothèse de
l’impact de la machine de surmoulage sur la dégradation des produits est très probable.
▪ Hypothèse 4 : Matière première non conforme
50,000%
39,182%
40,000%
Taux de scrap
10,000% 4,972%
2,300% 1,938% 1,767%
0,000%
Référence
Figure 41: Taux de scrap par référence dans la Ligne PSG (6A).
P a g e 46 | 93
Comme indiqué dans (la figure 41) un suivi du taux de scrap des références qui se
produisent dans la Ligne 6 A, a été fait. On constate que le taux de scrap se diffère d’une
référence à une autre. L’hypothèse de la matière première est probable même si on a un seul
fournisseur des connecteurs c’est HIRSCHMANN Rankweil. Ils ont des différents fournisseurs
de Lamelle.
3.1.1.2. D E F A U T : E R R E U R MA C HI N E :
3.1.1.2.1. D E S C R IP TI O N D E D EF AU T :
Erreur Machine : Il s'agit d'une anomalie qui résulte d’un dysfonctionnement des
paramètres de la machine. Autrement, l’un des paramètres de la machine est hors la tolérance
définies dans le protocole de la machine. Par conséquent, quand l'un des paramètres de la
machine n’est pas compris dans l’intervalle de tolérance définies par le constructeur et validé
par l’entreprise, une alarme se déclenche automatiquement, de ce fait, on obtient un produit
non conforme, c’est pourquoi l'opérateur doit mentionner dans la fiche de collecte de défauts
que l’anomalie est une erreur machine.
Exemple des paramètres de la machine d’injection : Pression de descente, temps
de dosage, la décompression, le temps d’injection, température d’injection, temps de
refroidissement, température de refroidissement, temps de cycle.
P a g e 47 | 93
3.1.1.2.2. A N A L Y S E D E S D ON NE ES DU D EF A U T :
En se basant sur les résultats de suivies du défaut erreur machine et la quantité de de
défaut par processus nous avons décidé de faire une classification (Figure 43) pour mesurer
l’impact de chaque processus de production.
2000
1500
Quantité
948
1000
504
500
76 40 35 20 18
0
Poste / Processus
Figure 43: Quantités d'erreur Machine par Processus.
D’après l’analyse (figure 43), on remarque que les processus suivants : AMAX,
Moulage & soudage sont les postes qui génères le plus le défaut erreur machine. Dans ce sens
il a été décidé de faire un GEMBA (figure 44) dans les processus critiques de la ligne PSG
(6A) pour répondre aux questions suivantes :
• Quelle est la signification du défaut « Erreur machine » pour les opérateurs ?
• L'erreur « machine » existe-t-elle en réalité comme défaut ?
• Pourquoi ce défaut prévaut-il ?
• Est-ce que on peut supprimer le défaut « erreur machine » définitivement ?
• « Erreur machine » est-elle une anomalie pour camoufler et masquer d'autres défauts ?
P a g e 48 | 93
GEMBA WALK : GEMBA c’est un mot Japonais qui signifie l’endroit réel. La
Marche Gemba c’est une tour d’usine effectué par l’équipe d’analyse pour voir où se passe
l’action, où les problèmes apparaissent et où les solutions et les meilleures idées d’amélioration
sont trouvées.
3.1.1.2.3. R ES U L T A T D E GE MB A :
Après la visite et la discussion avec les opérateurs de la ligne 6A (PSG), on a pu
confirmer que les opérateurs ont du mal à comprendre la signification exacte de la notion
« erreur machine », par exemple dans le poste de L’AMAX, une machine automatique qui
permet le soudage automatique des fils avec le connecteur, elle contient des capteurs qui
permettent de faire un contrôle interne de la conformité des produits et la détection automatique
des défauts ,par conséquent, quand la machine détecte un défaut elle coupe le produit , de ce
fait, l’opératrice de poste considère que le produit coupé est une erreur machine alors que ce
n’était pas le cas mais le fait de couper les fils est le résultat d’un défaut « soudage non
conforme » , « étamage non conforme ».
D’après les résultats de l’étude et du GEMBA : il a été décidé de faire un plan d’action
pour reconfirmer les résultats de la visite avec les opératrices des autres shifts afin de maitriser
la propagation de ce type d’anomalie dans les lignes de production.
P a g e 49 | 93
3.1.2. A N A L Y S E S D E S D E FA UT S DE L A L I GN E A D U S E GM E NT 6 (6C) :
D’après la figure 26 : Classification des défauts par quantité de la Ligne 6C il a été
remarqué la récurrence de 2 défauts qui seront l’objet de notre analyse dans cette partie :
• Etanchéité non conforme.
3.1.2.1. D E S C R IP TI O N D E D EF AU T :
• QQOQCP :
Occurrence Détection
Quoi ? Etanchéité non conforme Défaut d’Etanchéité plus élevée
Qui ? Machine de putting L’opérateur de control
Segment 6, ligne C Energy, poste de L’opérateur de control
Où ?
putting
Quand ? 15-03-2021
La matière de putting contenant des La pression est moins de 500
Comment ?
fissures mbar
• Dosage de matière nok
Pourquoi ? • Taux de SCRAP élevé : Taux de SCRAP = 7,5 %
• Coût de produit important : 10 €
Tableau 19: QQOQCP du défaut Etanchéité non conforme.
Afin de protéger la production, l’équipe doit prendre des actions immédiates (voir
le tableau 20) pour limiter la propagation du défaut et protéger le client et l’entreprise.
P a g e 50 | 93
3.1.2.3. I D EN T IF IC A T IO N DE S C AU S E S R A C I NE S D U DE F A UT
Pour identifier les causes de la création du problème d’étanchéité, on a utilisé le diagramme d’ISHIKAWA (Figure 46).
P a g e 51 | 93
3.1.2.4. P O N D ER A TI O N E T TE S T D ’ EL I MI N AT IO N DE S C AU S E S :
D’après l’analyse ISHIKAWA (Figure 46), un brainstorming a été fait entre les
membres de l’équipe de projet pour analyser chacune des M et identifier les causes racines qui
génère le défaut d’Etanchéité.
Les Résultats du BRAINSTORMING sont dressés dans le tableau 21 :
Cette partie nous permet de cité les tests et les expérimentations qui permettent de retenir les
causes racines.
P a g e 52 | 93
Par la suite nous avons cité les nombres des défauts de chaque plateau dans chaque cycle
dans le tableau 22 :
Numérotation Cycle 1 Cycle 2 Cycle 3
De plateaux
1 1 0 2
2 1 1 0
3 0 1 2
4 0 0 3
5 2 2 0
6 1 0 1
7 1 1 0
8 2 1 0
9 0 1 1
10 0 0 1
11 1 2 0
12 1 2 2
13 0 1 1
14 0 1 1
15 1 0 1
16 0 1 0
17 1 1 0
18 1 0 1
Tableau 22: les nombre des défauts selon les plateaux utilisés.
Selon les valeurs du tableau 22, on remarque qu’il n’y a pas de lien entre les nombres
des défauts et les plateaux et comme tous les plateaux ont au moins une valeur nul donc
l’hypothèse que la conformité des plateaux a un impact sur l’étanchéité des pièces est fausse.
▪ Hypothèse 2 : La conduction des fours déséquilibré
Avec l’absence d’un instrument de mesure qui permet de mesurer la conductivité dans
le four, c’est pour cela l’équipe de travail a pensé de faire un suivi des produits selon
l’emplacement des produits au sein du four pour voir s’il y a un problème dans la répartition de
température après le suivi nous avons noté les températures et le temps de fonctionnement des
fours et nous avons dressés les résultats de suivies dans la figure 48 et 49 :
P a g e 53 | 93
En se basant sur les résultats de la figure 48 on a remarqué que les fours 6 et 15 ont
donner 3 défauts alors nous avons décidé de continuer les expérimentations avec ces 2 fours
critique. Dans l’étape qui suit on va identifier la position de chacune des produits du cycle de
production (18 produits) puis, on va effectuer un suivi sur la répartition de température au sein
de ses 2 fours critique (voir figure 49)
Même si les 2 fours nous donnent 3 défauts dans le 1er test (figure 48) mais dans le
2eme test tous les produits sont conforme alors cette l’hypothèse de répartition de
température est fausse.
Pour voir l’impact de ses paramètres sur le problème d’étanchéité, on a effectué un suivi
de ses paramètres pour voir s’ils sont à l’intérieur de l’intervalle de tolérance ou hors cet
intervalle. Les résultats de suivis sont présentés dans la figure 49
P a g e 54 | 93
Figure 49:suivi des paramètres de machine d'injection.
P a g e 55 | 93
3.2. A N A L Y S E DES PIECES D E DE M A R RA GE ( S T ART I N G PA RT S ) :
3.2.1. R A PP O R T D E T A U X DE S PI E C E S D E RE G L A GE S PA R R AP P O R T AU
T A U X D E S C R A P ( S E G 6) :
En se basant sur les résultats de suivi des mois de Février, Mars, Avril & Mai on a mesuré
le rapport des quantités des starting parts par rapport au total de scrap dans le segment 6 pour
voir le pourcentage de contribution des startings parts . les résultats des enregistrements sont
présentés dans la figure 50 :
Taux des pièces de démarrage et réglages par rapport au total de SCRAP dans
le segment 6
30%
25%
20%
15%
10%
5%
0%
Février Mars Avril Mai
Mois
Figure 50: Taux des pièces de réglages par rapport au taux total du Scrap - Seg 6.
D’après l’analyse de la figure 50, on remarque que le taux des pièces utilisés au
démarrage ou après l’intervention maintenance comme pièce de réglage représentent en
moyenne 40 % du taux total de scrap du segment 06.
3.2.2. C O M P A R A I S O N D E T AU X DE C ON S OM M A T I O N E T T AU X D E S CR AP
D I S P ON I B L E PA R J OU R S , S E M A I NE E T P AR M OI S
Dans la partie suivante nous avons fait une comparaison entre la quantité de scrap consommée
par les machines qui nécessitent des pièces de démarrage dans le seg 6 et la quantité de scrap
utile pour la réutilisation en tant que pièce de démarrage pour voir la possibilité de réutiliser le
scrap au lieu des pièces de série en tant que pièces de démarrage des machines. Les résultats de
comparaison sont dressés dans les tableaux 23,24,25et26 :
NB :
- Scrap utile : est le scrap conforme qu’on peut le réutiliser en tant que piéce de
démarrage : reste longueur non conforme , terminal non conforme , fil pincé
- Les résultats des mois de mars et avril sont disponibles dans les annexes
- Starting parts = Piéce de réglage (machine en panne ) + piéce de démarrage
P a g e 56 | 93
Qty Qty Qty
Qty par Qty par Qty par
Date Disponible disponible Date par
semaine semaine mois
par jours par mois jours
02-mai 32 02-mai 20
03-mai 150 03-mai 152
04-mai 100 04-mai 268
05-mai 110 464 05-mai 216 1208
06-mai 18 06-mai 232
07-mai 34 07-mai 180
08-mai 20 08-mai 140
10-mai 226 09-mai 20
11-mai 165 10-mai 176
12-mai 118 11-mai 144
15-mai 9 742 12-mai 144 984
17-mai 56 15-mai 140
18-mai 36 17-mai 220
4610 3885
19-mai 132 18-mai 140
20-mai 1428 19-mai 168
21-mai 113 20-mai 184
22-mai 35 21-mai 208
24-mai 88 3037 22-mai 148 1104
25-mai 1181 24-mai 88
26-mai 179 25-mai 200
27-mai 13 26-mai 108
27-mai 120
28-mai 41 367
(4J) 28-mai 133
29-mai 50 589
29-mai 128
30-mai 142 (5J)
30-mai 8
31-mai 134 31-mai 200
Tableau 23: Quantités des pièces de démarrages Tableau 24:Qty de scrap utile disponible Dans les
consommés dans les lignes 6I,6J,6H,6K et 6L. lignes 6I,6J,6H,6K et 6L.
P a g e 57 | 93
Qty par Qty par Qty disponible Qty disponible
Date Qty Date Qty
semaine mois par semaine par mois
03-mai 8 03-mai 44
04-mai 52 04-mai 46
05-mai 36 05-mai 105
06-mai 24 180 06-mai 19 335
07-mai 24 07-mai 38
08-mai 28 08-mai 42
10-mai 8 10-mai 41
11-mai 28 11-mai 56
12-mai 8 15-mai 76
15-mai 16 16-mai 51
16-mai 16 136 17-mai 22 356
17-mai 24 18-mai 76 1373
640
18-mai 28 19-mai 33
19-mai 16
20-mai 42
20-mai 16
21-mai 29
21-mai 8
22-mai 139
22-mai 40
23-mai 44
23-mai 44 216
24-mai 134 582
24-mai 56
25-mai 8 25-mai 60
26-mai 44 26-mai 102
27-mai 44 27-mai 74
28-mai 24 108 28-mai 60
29-mai 40 29-mai 40
Tableau 26 : quantités des pièces de démarrages Tableau 25 : Quantités de scrap utile disponible dans la
consommes dans la ligne 6a. ligne 6a.
D’après l’analyse des tableaux 25 et 24, on remarque que la quantité de scrap disponible
dans les lignes 6A est largement suffisante pour couvrir la demande et satisfaire les besoins
des machines de la ligne 6A qui ont besoin des pièces de démarrage avant le lancement de la
production, l’avantages de cette ligne , premièrement un produit spécifique à cette ligne ,
deuxièmement le poste (N-1) avant les postes d’injection (utilisent des pièces démarrages )
génèrent une quantité suffisante de scrap qui va nous permettre à satisfaire le besoin des
postes d’injections lors de lancement de projet de traitement de scrap .
C O NC L U S I ON
L’étape « Analyser » de la démarche nous a permis d’identifier les types causes racines
des problèmes détectés dans ligne et les segments critiques. Nous avons déterminé les
causes sources des défauts de lamelle, erreur machine et l’étanchéité ainsi que le problème
des startings parts
P a g e 58 | 93
4. E T AP E 4 : A M E L I OR E R E T C O N T R OL E R
I NT R O D U C T I O N :
Le but de cette phase qui englobe Innover et contrôler c’est est de mettre en place
les actions d’améliorations dans le but de diminuer le SCRAP, et qui ont été élaborées en
se basant sur les analyses et les résultats des étapes précédentes. Ainsi que mettre sous
contrôle les lignes nommées critiques de manière à assurer la stabilité des solutions et
actions implémentés [6]
4.1. P L A N S D’ACTIONS :
Dans cette partie nous allons définir des actions correctives et amélioratives afin de
réduire le taux de scrap, quoique ce soit le scrap liés aux défauts ou celui liés aux pièces de
démarrage, dans les lignes critiques pour chaque problème soulevé lors de l’étape d’analyse
pour que nous puissions arriver aux objectifs escomptés.
4.1.1. P L A N D ’ A C T I O N D E S DE F AU T S (BAD PA RT S ) :
4.1.1.1. D E F A U T : LA M EL L E N ON C ON F OR M E
• Plan d’action :
En se basant sur la phase d’analyse du problème de lamelle dans la démarche DMAIC, ou
on a traité les différentes dimensions du problème et ses causes racines, nous avons pu dresser
le plan d’action (tableau 27)
Ingénieur
Renforcer le latch de fixation de lamelle Qualité 6 mois
fournisseur
Annuler le poste de contrôle (après le
Responsable 1 semaine
surmoulage) et refaire le test électrique des
production
produits bloqués
Tableau 27: Plan d'action - Défaut Lamelle non conforme.
P a g e 59 | 93
• Résultats de plan d’action :
-Actions palliatives : sont les actions qui permettent de réduire l’intensité du défaut mais
ils ne permettent pas de le résoudre.
• Implémentation d’un poste de ventilation pour refroidir le produit (voir annexe 7)
Après la mise en place d’un poste de refroidissement des produits après le poste de
surmoulage avant le poste du contrôle de lamelle on a remarqué une réduction dans la quantité
des produits défectueux ce qui confirme que cette solution est pertinente mais n’est pas
suffisante car elle ne permet pas l’enlèvement du problème définitivement. (Voir annexe 7)
• Annuler le poste de contrôle et passer les produits par le poste de test électrique
(figure 52)
Après la détection du problème du lamelle dans le mois de janvier, les responsables ont
décidés de créer un poste de contrôle de lamelle directement après le poste de surmoulage (avant
le poste de contrôle est situé après les postes suivants : surmoulage, marquage, test électrique,
puis contrôle qualité). C’est à dire que les produits défectueux seront rejetés avant d’arriver au
marquage et au test électrique. En tenant en compte que le poste de test électrique contient la
contrepartie du produit et on a décidé de passer certains échantillons de produit par le poste de
test électrique, on a pu confirmer que 60% des produits sont devenues conforme. C’est pourquoi
on a décidé de repasser tous les produits bloqués dans la zone de qualité par le poste de test
électrique et enlever le poste de contrôle.
P a g e 60 | 93
- Actions correctives : sont les actions qui permettent de d’éliminer définitivement le
problème de lamelle.
• Renforcement du latch de fixation de lamelle (Figure 53)
Qualité voulue
( 2019)
Qualité actuel
( 2021 )
Sachant que le fournisseur de produit n’a pas été changé et après le retour à l’historique
du traitement produit, on peut confirmer qu’il y a un changement dans la forme de produit entre
2019 et 2021 ce qui renforce l’hypothèse de la matière première c’est pourquoi le fournisseur
doit faire des actions afin de renforcer la forme du produit en retournant à la qualité original
(2019).
P a g e 61 | 93
4.1.1.2. D E F A U T : ER R EU R M A C HI N E
• Plan d’action 1 :
En se basant sur la phase d’analyse du problème d’erreur machine on a pu déterminer les
ses causes racines de ce problème, cela nous ramène à établir le plan d’action (tableau 28)
Action Pilote Date de fin Statut
Erreur Machine
/ Alarme
/ Produit conforme
P a g e 62 | 93
Insertion NOK
Soudage NOK
Etamage NOk
D’après la mise en place des fiches d’enregistrement d’erreur machine dans les postes
de soudage (PECO), Soudage et séparation (AMAX) le problème s’agit d’une mal
compréhension du défaut erreur machine, le 2ème les résultats des fiches de suivis (figure 54
et 55) reconfirme les mêmes résultats de GEMBA.
NB : Les résultats des autres fiches d’enregistrement sont disponibles dans les annexes
P a g e 63 | 93
• Plan d’action 2 :
En se basant sur les résultats de la phase d’analyse où on a fait une analyse des causes et
des causes racines du problème d’étanchéité, l’équipe de travail a décidé de construire le plan
d’action présenté le tableau 29
400
310
300
Plan d’action 2
200 125
100
0
03 mai à 10 mai 11 mai à 19 mai 20 mai à 26 mai 27 mai à 04 Juin 07 juin à 14 Juin 15 juin à 20 Juin
Semaine
P a g e 64 | 93
Après l’implémentation du 1 er plan d’action (tableau 28) qui date de 29/05/2021 et
01/06/2021, qui consiste à mettre à la disposition des opérateurs des postes d’injection, Soudage
(PECO), Soudage et séparation (AMAX) des fiches d’enregistrement dédiée au défaut Erreur
Machine en demandant aux opérateurs de clarifier c’était quoi le défaut ou l’anomalie détecter,
une réduction des quantités du défaut Erreur machine a été remarqué. De ce fait, les opérateurs
avaient une mal compréhension du défaut erreur machine, et d’autre utilise Erreur machine pour
camoufler les défauts réels détecté.
Le 2 ème plan d’action (tableau 29) implémenté le 16/06/2021 qui vise à former les
opérateurs sur la signification d’Erreur Machine avait un impact remarquable sur la quantité
des défauts.
4.1.1.3. D E F A U T : E TA N C H E I T E N ON C O NF OR M E
Changement de carte de
Maintenance
3 heures
régulation
Vidange de l’eau utilisé
(utilise Liquide de Maintenance
1 heure
refroidissement)
Le changement de filtre
Maintenance
1 heure
d’eau
Ajustement de tous les
Ajuster
30 min
paramètre de machine
P a g e 65 | 93
4.1.2. P L A N D ’ A C T I O N D E S PI E C E S DE D E M A RR A GE & A VA N CE M E N T
4.1.2.1. P LA N D ’ A C T I O N G L OB AL D E P R OJ ET :
En se basant sur les résultats de l’étape d’analyse des startings parts dans la démarche
DMAIC, où nous avons effectué une comparaison entre la consommation des pièces de
démarrage et la quantité de scrap utile pour voir la possibilité de réutiliser ce dernier comme
pièce de démarrage. Ensuite nous avons établi le plan d’action présenté dans le (tableau 31)
P a g e 66 | 93
4.1.2.2. D EC O MP O S IT IO N D E L ’ AC T IO N 1 (T AB LE AU 31)
Durée
ACTION Responsable Statut
/ date
P a g e 67 | 93
4.1.2.3. R ES U L T A T S D E P LA N D ’ AC T I ON S E T A VA NC E M EN T : A C T I ON DE
C R EA T IO N D E P O S T E D E TR I D ANS L E S E GM E NT 6
4.1.2.3.1. O R G A N I G R A M ME D E GES TI ON D E S C R AP I N T ER N E DU
SEGMENT 6 :
Afin de bien organiser l’opération de traitement de scrap nous avons tracer
l’organigramme (figure 57) qui permet de déterminer les actions et les responsabilités dans
chaque étape du traitement de scrap
Organigramme de gestion de scrap Responsabilités
Début
NON
SCRAP
CONFORME
OUI
NON
y a-t-il des piéces
de démarrage
OUI
Fin
P a g e 68 | 93
4.1.2.3.2. S C H E M A D E G E S T IO N DE S C R A P U T I LE DA NS L E S E GM EN T 6 :
Pour détailler l’organigramme de la figure 57 et le visualiser clairement nous avons
dessiné le schéma de gestion de scrap interne de segment 6 (figure 58) :
ZONE DE RECEPRION DE
SCRAP DES POSTES
1
CHARIOT
3
MMV
2
POSTE DE TRI DE SCRAP
P a g e 69 | 93
4.1.2.3.3. E M P L A C EM E N T D ES S C R AP DA NS L E C H AR I OT D E S TOC KA GE
Les figures 59 et 60 nous montre la façon de mise en position les produits après le
traitement dans le poste de tri :
Pièce de démarrage 6K 6L 6J 6H 6I
P a g e 70 | 93
4.1.2.3.4. S U P ER F IC IE D E P OS TE DE TR I E T M A TER I E L NEC ES S A IR E :
Pour mieux visualiser l’emplacement de poste, sa superficie (figure 61) et aussi pour
être claire avec le département lay-out qui va nous fournir une zone vide au sein du segment 6
pour installer le poste et le département process qui va nous fournir le matériel nécessaire
(tableau 33)
Container ( GF ) --- 3
Le poste de tri sera placé dans le segment 6 avec une superficie de 1900 mm*1400mm.
Le poste doit contenir le matériel suivant : 3 containers, 10 mini container, une table, une
chaise,3 supports pour container et un ciseau pour couper les produits.
P a g e 71 | 93
4.1.2.3.5. F E U I L LE D E R O U TE D E P R OJ E T D E LA Z ON E DE TR I
L’organigramme présenté dans la figure 62, est une feuille de route qui va nous
permettre de visualiser la route de projet dès le début jusqu’à la création d’une grande zone de
traitement de scrap au sein de l’usine.
Début
Initialement
- PIECE DE REGLAGE
(arrêt de la machine )
PHASE 1
NON Projet
Rentable
OUI
Inclure le SCRAP de la
Inclure les pièces de réglage
PHASE 2
OUI
y a-t-il des contraintes
NON
PHASE 3
OUI
Inclure le SCRAP de la
PHASE 4
PROJET RENTABLE
et management de projet efficace
PHASE 5
• Opérateurs fixes
Créer une zone de traitement
de SCRAP au sein de l usine
FIN
Figure 61: Feuille de route de projet de création d'une zone de traitement de scrap.
La figures 62 est une feuille de route qui permet de visualiser les différentes phases de projet
de création d’une zone de scrap au sein de l’usine tout en commençant par le segment 6
(segment le plus critique)
P a g e 72 | 93
4.2. C O N T R OL E D E S L I G N E S E T E S T I M A T I ONS DE S G AI N S :
La mise en œuvre de notre plan d’action a été suivie par la dernière étape de notre projet
qui représente la 5 ème phase de la démarche DMAIC : « Contrôler ». La présente phase
consiste à contrôler les améliorations effectuées et son impact sur le terrain et sur le système.
4.2.1. C O N T R OL E D E L A L I GN E 6C
En se basant sur les enregistrements de la fiche de collecte des défauts nous avons pu
dessiner le graphe présenté dans la figure 63 :
coût de scrap 6C
25 000,00 €
21 657,00 €
20 000,00 €
14 180,02 €
15 000,00 €
10 159,00 €
10 000,00 €
5 078,36 €
5 000,00 €
- €
Février Mars Avril Mai
➢ La figure 63 représentent les gains réalisés dans la ligne 6C après. Malgré que pour les
coûts de la ligne 6C continue à s’accroitre vu qu’il y a d’autres défauts.
4.2.2. E S T I M A T I O ND E S GAI NS T R AI T E M E NT D E S CR AP DA NS L E S E GM E NT
D A N S L A P H A S E D E L AN CE M E N T E T L A PH AS E 2
Le projet de création d’une zone de traitement de scrap nous permet d’avoir des produits
avec une identification spécial c’est-à-dire la possibilité de differencier entre un produit
conforme , un produit non conforme et un produit de démmarage devient plus facile. Et sachant
que la cause racine de la plupart des réclamations clients est l’utilisation des piéces de réglages
pour compléter le target de la production . Par conséquent le client recoit une quantité des pieces
de réglages avec les produits conforme, vue que les piéces de démarage sont similaire au produit
de la série , alors le risque de les réutiliser et les mélangés avec les produits conforme et probable
. Avec notre solution le produit va avoir une identification spéciale qui va nous permettre
d’éviter le mélange des produits et au cas ou le client recoit des produits non conforme ou des
mélanges des produits ,l’entreprise peut prendre des décisions en tenant compte l’identification
des piéces de démararge .
P a g e 73 | 93
L’identification des piéces de démmarage est faite dans le poste de tri tout en coupant
le produit avec la maniére présentés dans la figure 64 :
Selon la figure 63 l’identification des pièces de démarrage doit être sous la forme d’une
coupe c’est-à-dire si le produit contient 2 câbles on doit couper un câble et laisser l’autre et si
le produit contient 3 câble on doit couper deux câbles et laisser le troisième .
4.2.2.2. G A IN EC O L O G I QU E : T R A IT E M EN T ET R EU T IL IS A TI ON D ES
D EC H ET S
Hirschmann automotive, en tant que producteur des déchets, est tenue d’en faire assurer
la gestion et le réutiliser si nécessaire suivant la réglementation. Elle est tenue de gérer le scrap
jusqu’à la phase d’élimination ou la phase de valorisation finale. Donc avec ce projet
l’entreprise s’engage écologiquement et reconfirme qu’elle mérite la certification ISO 14001
tout en mettant en place des plans d’actions pour instaurer une stratégie de gestion de déchets
interne.
4.2.2.3. G A IN EC O N O MI Q U E : R ED UC TI ON D ES C OU TS DE L A N ON Q UA L I T E
Dans cette partie on a évalué d’une façon analogique les pertes mensuelles dues aux
pièces de démarrage dans les lignes de segment 6, la quantité des pièces de démarrage et la
quantité de scrap disponible pour la réutilisation pour estimer les gains du projet en terme
économique.
NB : Les coûts des produits et des sous-ensembles et les gains du mois d’avril sont disponibles
dans les annexes.
Starting parts = Piéce de réglage (machine en panne ) + piéce de démarrage
P a g e 74 | 93
4.2.2.3.1. G A IN S F IN A N C I ER S D UR A NT L A P HA S E D E L ANC E ME NT :
Les résultats affichés dans le tableau 34 nous montre les coûts de scrap , la quantité des
piéces de réglages , la quantité des piéces de démarrage et la quantité de scrap utile disponsible
ses données vont nous permettre par la suite d’estimer les gains probables au mois de mai et
avril dans la phase de lancement :
On se basant sur les résultats affichées dans le tableau 34 des mois d’avril et mai on
peut confirmer que le gain estimé atteint une valeur moyenne de 6000 €/ mois juste dans la
phase de lancement de projet où le scrap de la coupe ( pour couvrir les piéces de réglages) est
exclus .
P a g e 75 | 93
4.2.2.3.2. G A IN S F IN A N C I ER S D UR A NT L A D E UX IE M E P HA S E D E P R OJ ET :
I N T E GR A T I O N DE S C R AP DE L A C O UP E
Les résultats affichés dans le tableau 35 montrent les pertes et les coûts de scrap perdues
et les gains probables au mois de mai et avril dans la deuxieme phase du projet
- Dans la deuxième phase de projet et en se basant sur les résultats des mois d’avril et mai et
avec l’intégration de scrap de la coupe pour couvrir les pièces de réglages on peut atteindre la
valeur de 8083 € par mois sans inclure les lignes 6G, 6C et 6D.
P a g e 76 | 93
4.2.2.3.3. E S T I MA T IO N D E T AU X D E FCC
D ’après le tableau 12 dans la partie « mesure », on a dressé le tableau 36 qui permet de voir
le pourcentage de contribution des startings parts dans la FCC et estimé le gain en termes de
FCC.
Costs Bad Parts (€) Good parts costs Cost Starting Parts (€) FCC (%)
85 213 9 541 843,09 € 70 753 1,6%
Pourcentage %
Pourcentage % de
COÛT DE coûts des startings de contribution
LIGNE CONTRIBUTION
SCRAP € parts € des starting
DES LIGNES
parts
• FCC : 1,6 %
TOTAL • Phase 1 : FCC estimé : 1.5 % (Début de
good 9 541 843,09 € projet des startings parts)
parts • Phase 2 : FCC estimé : 1.2 %
P a g e 77 | 93
C O NC L U S I ON :
Cette partie nous a permis de proposer et adopter plusieurs améliorations afin de réduire
les coûts de SCRAP. Suite aux analyses effectuées dans la phase précédente qui a abouti à cette
liste de plan d'actions. La démarche DMAIC est clôturée par la phase de contrôle qui nous a
permis de mettre en évidence l’amélioration et le retour écologique du projet par la réduction
du scrap, stratégique par la diminution du taux de FCC, et économique par la réutilisation du
scrap.
P a g e 78 | 93
C O NC L U S I ON
A ce stade, nous avons défini les causes racines de l’augmentation du taux de scrap.
Dans l’étape suivante, nous allons présenter les solutions que nous avons proposées afin de
diminuer l’impact de ces facteurs sur le taux de SCRAP.
Réduction
Réduction de Nombre de non
Taux des starting parts conformité et défauts
Dans la figure 64, nous avons fait une récapitulation de l’étape de l’analyse avec
une perspective sur la partie de l’amélioration
P a g e 79 | 93
CHRONOGRAMME DE PROJET :
Le diagramme présenté dans la figure 65, jouait le rôle d’un fil conducteur tout au long du projet. Il nous a permis d’ajuster les dérives
et de maîtriser la gestion du temps alloué pour la réalisation de ce projet sur une durée de 6 mois
% Q1 21 Q2 21 Q3 21
ID ACTION Durée Début Début réel Fin achevé 7/2 14/2 21/2 28/2 7/3 14/3 21/3 28/3 4/4 11/4 18/4 25/4 2/5 9/5 16/5 23/5 30/5 6/6 13/6 20/6 27/6 4/7 11/7 18/7 25/7
DEFINI R
2 ( Objectifs ,Q QOQ CP , 5j 02/02/2021 02/02/2021 08/02/2021 100%
SW OT ,charte de projet )
Préparation de la
12 24j 01/06/2021 25/06/2021 02/07/2021 70%
présentation
Le digramme de GANTT figure 65 nous permet de jeter un coup d’œil sur les réalisations et le travail à faire par la suite tel que le lancement
de projet de création d’une zone de scrap pour continuer le projet.
P a g e 80 | 93
CONCLUSION GENERALE & PERSPECTIVES :
Ensuite nous avons présenté́ le contenu du cahier des charges, tout en citant l’objectif
du projet, qui est diminution du coût de la non-qualité et le taux de FCC en agissant sur le
SCRAP des lignes et des segments critiques dont les coûts de produit sont élevés. Ses
contraintes ainsi que le périmètre à respecter.
Dans une perspective d’étude interne de projet. Nous avons utilisé́ comme outil de
résolution des problèmes la méthode DMAIC qui s’inscrit dans la politique Lean, repartis en 5
étapes : Définir, Mesurer, Analyser, Inventer et Contrôler. Ceci avec la collaboration de
l’équipe de pilotage du projet, et à l’issue des résultats trouvés lors de l’étape d’analyse, en
nous basant sur une analyse de l’éxistant, nous avons entamé́ la phase consacrée aux solutions
visant toutes les anomalies causant l’augmentation du taux de FCC et du SCRAP afin de faire
des améliorations efficaces et avec un gain important. Jusqu’à maintenant les engagements
avec l’entrepise n'étant pas encore terminé que jusqu’à l’implementation de la zone de
traitement de scrap dans le segment 6 et la mise en place d’une feuille de route pour créer une
zone de traitement de SCRAP au sein de l’usine en s’inspirant de l’expérience du segement 6.
Les résultats obtenus, en général, étaient positifs pour les défauts et les startings parts
Premierement , nous avons pu établir des plans d’actions réalistes et efficaces qui nous ont
permis de diminuer la quantité des piéces défectueuses surtout pour les défauts : étanchéité non
conforme , lamelle non conforme et erreur machine . Pour le probléme des startings parts on
est sur la bonne voie car l’étude effectué pour résoudre le probléme des startings parts était
vraiment pertinente car on a pris en considération toutes les contraintes possible, de plus on a
pu faire des simulations réels avant de lancer le projet,enfin et avec l’implémentation du projet
de traitement de scrap dans le segment 6 on peut atteindre un gain de 8083 € par mois c’est-à-
dire 100000 €/an ,la valeur qui représente 12.5 % des couts perdus durant l’année précedente.
Au cours de la réalisation de ce projet, nous étions astreints par quelques limites, parmi ces
limites, la durée de projet limité, le périmètre de projet est important vu qu’on a traité à la fois les
défauts et les startings parts, et finalement les améliorations doivent être implémenté avec des coûts
minimaux
P a g e 81 | 93
Aux termes de ce travail, au cours duquel nous avons beaucoup appris, nous pouvons
affirmer que ce projet de fin d’études était, pour nous, une véritable opportunité. D’une part,
nous avons pu mettre en pratique nos connaissances et compétences acquises lors de notre
formation. D’autre part, Gérer les contraintes de travail en parallèle piloter un projet de fin
d’étude afin de garantir un travail de qualité qui honorera notre parcours universitaire.
P a g e 82 | 93
BIBLIOGRAPHIE:
• [2] Mike Rother et John shook, Learning to see, édition Lean enterprise institute, 1998.
S ITE WEB
• [4] https://www.hirschmann-automotive.com/en/
• [5] https://www.usinenouvelle.com/article/l-autrichien-hirschmann-automotive-va-
realiser-300-nouvelles-embauches-a-kenitra.N191182
• [6] http://christian.hohmann.free.fr/index.php/six-sigma/les-outils-de-la-qualite/195-
methodes-et-outils-de-resolution-de-problemes
P a g e 83 | 93
ANNEXES:
Annexe 1: Layout Hirschann Kénitra A [1]
P a g e 84 | 93
Annexe 2: Layout Hirschmann Kénitra B [1]
P a g e 85 | 93
Annexe 3: Procédure de traitement de scrap [1]
P a g e 86 | 93
Annexe 4: Fiche d'enregistrement - Erreur Machine
P a g e 87 | 93
Annexe 5: Fiche d'enregistrement - Erreur Machine 2 : poste de soudage & séparation
P a g e 88 | 93
Annexe 6: VSM de ligne 6A [2]
905-892-105 PSG-LINE segment 6 VSM
905-542-176
Production
Supplier
SAP contrôle Costumer
PLANNING
HEBDOMADAIRE
Stock PF
2000
100 0 130 50 50 30 20
Zone
de BF
2000
P a g e 89 | 93
Annexe 7 : poste de refroidissement de produit
P a g e 90 | 93
Annexe 9 : Comparaison entre consommation des lignes ( 6I,6K,6L,6H,6J) et scrap utile
disponible mois de mars et avril
P a g e 91 | 93
Annexe 10 : Comparaison entre consommation (6A) et scrap utile du mois de mars et avril
P a g e 92 | 93
Annexe 11 : les coûts de certains produits par ligne
• 906-516-001 • 3.42 DH
6H • 906-863-002 • 3.35 DH
• 906-477-001 • 2.355 DH
• 906-652-001 • 3.35 DH
• 906-347-001 • 11.24 DH
6L • 905-734-001 • 11.86 DH
• 905-346-001 • 2.48 DH
6K • 906-555-001 • 4.7 DH
6I • 907-026-001 • 7.87 DH
• 906-802-001 • 8.76 DH
6J • 906-284-001 • 8.10 DH
• 906-321-001 • 7.52 DH
P a g e 93 | 93
Annexe 12 : Produits de la ligne 6K
P a g e 94 | 93
Annexe 14 : produits de la ligne 6J
P a g e 95 | 93