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SYSTEME CONTINU
1. Introduction
Les systèmes mécaniques réels sont des systèmes continus. Le système discret est considéré
parfois en tant que modèle pour définir une modélisation du système continu. Mais, très
souvent, il constitue un passage obligé afin de définir une approximation de la solution du
problème continu. En effet, ils sont très rares les cas où l'on sait résoudre directement le
problème continu. Nous verrons dans ce chapitre quelques exemples de problèmes continus
qui admettent des solutions analytiques. Nous verrons aussi, afin d'apprécier le concept de
convergence, le lien qui existe dans un cas particulier entre le problème continu et le
problème discret censé l'approcher.
2. Poutre en traction-compression
2.1. Vibrations libres
Nous considérons le problème en vibrations libres (absence des forces extérieures) en traction
compression de la poutre représentée en figure 3.1
La poutre de longueur L est constituée d'un matériau élastique linéaire de module d'Young E,
elle admet une masse volumique et une aire de section droite uniforme S.
Lorsque seule la traction compression de la poutre est supposée se produire. On cherche le
déplacement u(x,t) .
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Chapitre 3: Système continu
L’équilibre dynamique d'une part d'un élément de la poutre, figure 3.2, permet d’écrire :
(3.1)
u(x, t)
dx
Qui devient :
et/ou u(L,t)=0
et/ou
27
Chapitre 3: Système continu
(3.3)
(3.4)
où il faut remarquer que le premier membre ne dépend que du temps, alors que le deuxième
ne dépend que de l'espace et que la seule possibilité pour qu'ils soient tous les deux égaux
quelque soit t et x est qu'ils soient égaux à la même constante. La constante est par ailleurs
choisie strictement négative afin de satisfaire à l'obligation d'une solution qui reste bornée
dans le temps.
D'où le système
(3.5)
Ce qui donne :
(3.6)
Les constantes A, B, C et D sont calculées à partir des conditions initiales et des conditions
aux limites.
2.3. Exemples
Poutre encastrée-libre
28
Chapitre 3: Système continu
et
(3.7)
(3.9)
Ici on se contente de prendre les solutions qui correspondent à car cette quantité définit
le nombre d'onde qui est la quantité spatiale analogue à la pulsation .
29
Chapitre 3: Système continu
(3.10)
(3.11)
(3.12)
(3.13)
et
30
Chapitre 3: Système continu
(3.14)
(3.15)
(3.16)
(3.17)
(3.18)
(3.19)
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Chapitre 3: Système continu
et
(3.20)
(3.21)
(3.22)
32
Chapitre 3: Système continu
(3.23)
(3.24)
(3.25)
Remarquons qu'il existe dans le cas de cette structure continu une infinité de modes propres
contrairement au cas du système discret à N ddl où les modes propres sont au nombre de N.
1- si (3.26)
Qui indique que deux modes différents sont orthogonaux par rapport à l’opérateur , appelé
opérateur de masse.
2- si (3.27)
Qui indique que deux modes différents sont orthogonaux par rapport à l’opérateur
33
Chapitre 3: Système continu
2.4.2. Normalisation :
(3.28)
Les conditions d’orthonormalité des modes par rapport à la masse peuvent donc s’écrire :
1- si (3.29)
si
2- si (3.30)
si
devient :
(3.31)
u(x,t) = (3.32)
(3.33)
34
Chapitre 3: Système continu
(3.34)
35
Chapitre 3: Système continu
(3.36)
Et/ou
Et/ou
Et/ou
Et/ou
(3.37)
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Chapitre 3: Système continu
(3.38)
Avec .
(3.39)
(3.40)
, , , (3.41)
Le couple définit le nième mode propre de la poutre en flexion. Remarquons que les
modes propres ont été obtenus dans ce cas de manière explicite grâce à la simplicité des
conditions aux limites qui ont été considérées.
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