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Chapitre 2 :
Les instruments conceptuels des théories
politiques prenant en compte
l’environnement
Concepts qui tournent autour de l’environnement.
Ces biens publics mondiaux ont été mis en exergue à partir de 1986 car on a compris
qu’il fallait les protéger car ils se dégradent comme l’air. Alors, la communauté
internationale avait une responsabilité à les protéger et les compléter par d’autres
biens publics mondiaux à la portée des citoyens du monde.
Emprunte carbone = la quantité de gaz à effet de serre émise par l’activité d’un être
humain, d’une entreprise, d’un Etat, ou par la production d’un bien ou d’un service.
Plus elle est élevée, plus le PIB carboné est fort donc le but est de la réduire au
maximum.
PIB décarboné :
A l’avenir, on pourrait comparer les différents pays à partir des PIB décarbonés.
o L’enjeu majeur est de découpler le PIB de la consommation de ressources
naturelles (= sources de matière et d’énergie accessibles économiquement
dans l’environnement naturel sous forme primaire avant leur transformation
par l’activité humaine).
Ce découplage est l’intensité carbone de la production.
o Découpler le PIB des impacts environnementaux comme le réchauffement
climatique, pollution ou atteinte à la biodiversité afin que la croissance du PIB
n’ait peu d’impact sur l’environnement et moins d’impact possible sur la
consommation de ressources naturelles.
Economie verte :
o Activités classiques réalisées avec des procédés moins polluants ou moins
consommateurs d’énergie.
o Les éco-activités, dont la finalité est la protection de l’environnement ou la
gestion des ressources naturelles.
Flou dans la classification des économies classiques qu’on pouvait appeler de
l’atténuation, mais pour les éco activités, c’est clairement de l’économie verte
additionnelles et nouvelles pleinement au service de l’environnement.
Concept composite : concept économie verte composée d’ancienne économie
avec atténuation et nouvelle économie.
Indice de Développement Humain (IDH) mis en place par le PNUD financé par des
subventions. Pour se démarquer de la Banque mondiale qui ne se basait que sur le
PIB, ils ont mis en place l’IDH qui comprend en compte l’économie et le social pour
qualifier certains critères de développement à partir des critères sociaux (espérance
de vie, alphabétisation etc). Il s’est posé la question pour eux d’intégrer aussi la
composante environnementale.
Redéfinition de l’IDH par le PNUD pour aller vers plus de bien-être partagé en 2020 : à
l’économie, la santé et l’éducation, le PNUD ajoute donc la mesure de la pression
exercée par les humains sur la planète, au travers de sa consommation matérielle de
ressources et de son empreinte carbone.
Cette indice se base dorénavant sur ces piliers et permet de classer les pays les uns
par rapport aux autres.
Intégration de la composante environnementale en 2020
Il est rare de voir des aires forestières où il n’y ait pas de vie humaine, il y a en général
des habitants (pygmées) qui vivent sur place de la chasse ou la cueillette qui se
nourrissent de la foret et sont en équilibre avec la foret depuis de nombreuses
années. Il est compliqué pour les gouvernements de dire à des populations
autochtones anciennes de ne plus y vivre. Parfois, ces populations ont un savoir
particulier intéressant pour l’industrie pharmaceutique comme utilisation des
plantes, c’est un important capital de connaissance pour l’ensemble de l’humanité,
surtout sur un plan médical.
L’atténuation au changement climatique : une diminution de son degré de
réchauffement, réduction des gaz à effet de serre qui en sont la cause. Il s’agit donc
d’une notion quantitative OCDE (30 pays les plus développés) activités qui :
o réduisent ou limitent les émissions de gaz à effet de serre
o protègent et améliorent les puits et réservoirs des GES (exemples : forets, sols
et herbiers marins)
Fondamentale par rapport au gaz à effet de serre, face à l’atténuation, il y a
l’adaptation au changement climatique
Dans les pays les moins avancés, la transition démographique n’est pas achevée car
les taux de mortalité ont bien diminué mais les taux de natalité restent très élevés.
30/11/23
Notion de transition démographique = taux de mortalité < taux de natalité.
- Avant la Révolution industrielle, tous les pays avaient des taux forts dans les deux
courbes mais à peu près au même niveau, ce qui permettait une stabilité.
- 1ère inflexion créée par les progrès en matière de santé dans les pays développés à
partir de 1850.
→ Le taux de natalité reste très fort car il n’y a pas de facilité pour les couples
d’espacer les naissances.
→ Mais, le taux de mortalité diminue.
Population qui augmente d’autant plus que le taux de natalité est plus élevé que le
taux de mortalité.
On dit qu’un pays est entré dans la transition démographique quand la population augmente
fortement. Il n’est pas atteint par tous les pays au même moment :
- Les pays développés sont les premiers à l’avoir atteint. Ils ont une croissance de la
population proche de 0.
- Les pays en développement n’ont pas achevé cette transition avec :
o les pays émergents d’un côté
Les pays émergents et à revenu intermédiaire de la tranche supérieure (4500
et 13 000 dollars) se situent au moment où le taux de natalité reste élevé et
devient supérieur au taux de mortalité. Certains sont plus avancés dans la
transition avec des taux de natalité et de mortalité plus bas.