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Le mode de vie moderne est couramment déterminé par le pouvoir d’achat, qui
définit lui-même des manières de se déplacer, de se loger, de s’habiller, de se
divertir, de s’alimenter etc. Au-delà des aspects matériels, le mode de vie
désigne plus globalement une façon de concevoir le monde, l’environnement les
autres et soi-même… un ensemble de représentations culturelles. Ainsi le mode
de vie fomente les identités et les appartenances sociales, par le biais notamment
des modes de consommation et des activités pratiquées. Notons d’emblée la
double dimension des modes de vie : pratique (gestes et savoir-faire) et
axiomatique (opinions et valeurs)
I. BIEN VIVRE
Au cours du 21e siècle, dans les pays industrialisés, les notions mêmes de
progrès et de confort ont évolué avec l’avènement de la société de
consommation, dont les moteurs principaux sont l’accumulation de biens et la
propriété privée que ce soit pour répondre à des besoins essentiels, ou de
manière totalement ostentatoire. Jusqu’à il y a peu, cette capacité de consommer
était réservée à une partie de la population mondiale, à savoir les pays
industrialisés. Depuis quelques décennies maintenant, la société de
consommation connaît un véritable boom : la classe moyenne des sociétés en
développement a soif de consommer, et les nouveaux modes de vie calquent
ceux des pays industrialisés.
Qu’est-ce que bien vivre, si l’on prend en compte les contraintes actuelles et
futures, sur les ressources, matières premières, espaces, moyens financiers ??
Force est de constater qu’il n’y a jamais eu d’explicitation des modes de vie
possibles pour les populations en général et selon le contexte spécifique des
différents pays. De nombreux travaux et rapports prospectifs sont réalisés, en
France, en Europe et à l’international pour décrire le monde à moyen et long
terme, que ce soit selon des approches macro-économiques, sectorielles ou
sociétales, qu’il s’agisse de projets de recherche publique, d’études
économiques, ou de marketing. Ces travaux connaissent un certain regain
d’intérêt depuis quelques années, dans un contexte de crises et d’interrogations
persistantes sur notre avenir commun. Néanmoins, ces travaux sont entravés par
la sensation douloureuse d’un vécu qui s’accélère, tâtonnant dans un monde
versatile, global, interdépendant et de plus en plus complexe… Quel est le
monde de 2050 que nous voulons ? Le récit sur un futur collectif réussi est en
panne
Conclusion
Pour contrecarrer l’angoisse et le repli engendrés par les crises économique,
sociale et environnementale, il importe aujourd’hui que la société, dans ses
différentes composantes et de manière partagée, puisse se projeter concrètement
dans un futur possible, réussi et durable. Les travaux existants sur la transition
soulignent la dimension systémique de cette dernière : elle résulte de
l’interaction entre les différents acteurs et doit se faire selon des modalités qui
parlent à chacun. Pour cela, la mise en débat est essentielle. Les chemins de
transition ne peuvent être élaborés que collectivement, rattachés à une ou des
vision(s) partagée(s), reflétant une ambition commune.
SOMMAIRE
INTRODUCTION…………………………………………………….
I. BIEN VIVRE
Conclusion