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soutenable »)
- de satisfaire des besoins fondamentaux ; F. Perroux les précise avec la notion de « coûts de
l'homme » - une économie développée doit couvrir les dépenses qui permettent aux hommes
de jouir « d'une vie physique et mentale minima » (couverture des besoins physiologiques) et «
une vie spécifiquement humaine » (comprenant la dimension culturelle : instruction, loisirs,
etc.);
Définitions
dans l'espace: chaque habitant de cette terre a le même droit humain aux ressources de
la terre;
dans le temps: nous avons le droit d'utiliser les ressources de la terre mais le devoir d'en
assurer la pérennité pour les générations à venir.
Selon l'Union mondiale pour la nature, le Programme des Nations Unies pour l'environnement
et le Fonds mondial pour la nature (1991)
Le fait d'améliorer les conditions d'existence des communautés, tout en restant dans les limites
de la capacité de support des écosystèmes.
"Le développement, c'est à dire la satisfaction des besoins de l'humanité, suppose pour être
durable, de ne pas construire lui même ses propres obstacles. Les conséquences, à moyen et
long terme, des orientations choisies ne doivent pas aboutir à des impasses sociales,
économiques, biologiques et environnementales "
Le développement durable veut intégrer les dimensions économique, sociale et écologique.
Ainsi, la mise en oeuvre du développement durable implique une prise en compte et intégration
de ces trois paramètres dans toute décision. Il en résulte une double approche, à la fois
normative (une échelle de valeurs qui devrait peu à peu s'imposer comme référence) et
évolutive (les relations entre les divers éléments devant s'ajuster constamment).
Toutefois, une confusion demeure: le développement durable est souvent associé à l'écologie
plus qu'à l'économie ou au social, ce qui est réducteur car, comme l'économie ou le social,
l'écologie ne saurait exister pour elle-même. Avec la seule réserve que ses paramètres
scientifiques (définition des capacités de charge des écosystèmes) nous indiquent les limites
physiques, chimiques et biologiques à ne pas dépasser, et dans quelle réalité il nous faut, grâce
à de meilleures méthodes de gestion, inscrire notre rapport aux ressources que la Planète
recèle.
Le sens du développement durable est bien de définir des équilibres dynamiques sectoriels et
globaux, compte tenu des limites effectives et connues et des modes de gestion et de
répartition. Aussi comporte-t-elle des exigences nouvelles, comme celle du principe de
précaution.
Le développement durable est avant tout une échelle de valeurs, un cadre éthique comportant
des références comme celles-ci:
Justice sociale;
Prudence écologique;
Efficacité économique;
Diversité culturelle;
Solidarité intergénérationnelle;
Aménagement équilibré de l'espace;
Citoyenneté et la concertation.
Mais il y a encore bien du chemin à parcourir. L'échec de la conférence de Seattle fin 1999 l'a
souligné, il n'y a pas de consensus suffisant sur la nécessité d'encadrer le commerce mondial par
des exigences environnementales et sociales. Le comité Commerce et environnement de l'OMC
est resté marginal, et les efforts de l'OIT de faire admettre un «noyau dur» d'engagements
sociaux n'ont pas encore abouti. Le combat du développement durable continue!
Exemple
Un arbre peut mettre plusieurs années avant d'atteindre une taille acceptable pour être abattu
et utilisé comme matériel de construction par exemple. Il faut s'assurer de ne pas couper une
quantité plus grande que ce qui repousse.