Parascolaire Walid AMMAR Test

Résumé de cours Niveau :
4éme Eco et gestion

Enseignant : walid AMMAR
Tel : 98238580
24 Chapitre 1 : la croissance économique

Section 1 : la croissance économique et sa mesure
Croissance intensive :
C’est une croissance économique
qui résulte de l’amélioration de la Définition de la croissance économique
productivité des facteurs de
production déjà existants. Cette La croissance économique désigne une augmentation durable des
croissance permet de maitriser les grandeurs économique (PIB, consommation, Inv…) accompagnée par des
couts de production mais engendre mutations de structurelles telles que la modification de la répartition
le chômage. sectorielle de la population active, Transformation de la structure de
consommation et des modes de vie…
Croissance extensive : La croissance économique =aspect quantitatif+ aspect qualitatif
C’est une croissance qui résulte

d’un accroissement de la quantité
des facteurs de production (travail
et/ou capital). Cette croissance
entraine une création d’emploi
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Mesure de la croissance économique
1. PIB réel (PIB à prix constant ou en volume)=
�� 𝑛𝑙 (�� à �� 𝑛� �� 𝑙��)
�é��𝑡�� (��𝑛�𝑐��) x100
2. Déflateur du PIB =�� 𝑛𝑙
�� é�� x100
3. déflateur de l’année de base=100
4. PIB nominal = �� é�� é��𝑡��

��
100
5. TCG du PIB en Tn/To=�� 𝑛− �� 𝑜
�� 𝑜 x100
6. PIB en Tn= PIB en To x (1+TCG/100).
7. TCA du PIB en tn/tn-1==�� 𝑛− �� 𝑛−1

�� 𝑛−1 x100
8. PIB en tn =PIBtn-1 x (1+tca en tn/100)
9. Indice du PIB en tn= (PIB tn/PIBt0) x100
10. Indice du PIB en Tn= TCG du PIB + 100
11. Coefficient multiplicateur du PIB en tn=
PIBtn/PIBt0 ou Indice du PIB en tn/ 100.
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Section 2 : irrégularité de la croissance

? L’irrégularité de la croissance économique se manifeste par la présence
des fluctuations économiques c’est-à-dire une succession de phases
ascendantes et descendantes. Ces fluctuation se répètent d’une
manière plus au moins cyclique. Un cycle économique manifeste les
phases suivantes :
TCA du PIB Evolution du PIB

Expansion Augmentation du Augmentation accélérée du PIB et des
TCA du PIB. autres indicateurs économiques ( C°, I…)
Crise Point de retournement supérieur appelée aussi maximum

cyclique ou pic qui renverse la tendance du cycle vers une
phase descendante.
Récession Baisse du TCA du PIB Augmentation ralenti du PIB.

tout en restant positif.
Dépression Baisse du TCA du PIB Baisse du PIB et des autres grandeurs

en devenant négatif. économiques (Investissement,
consommation….), faillites de certaines
entreprises et aggravation du chômage.
Reprise Point de retournement inferieur qui renverse la tendance du

cycle vers une phase descendante. c’est le début d’une nouvelle
expansion.
? tendance générale (TREND) : Sur une longue période on

constate une tendance
générale croissante
(haussière) des richesses
crées mais cette tendance
croissante ne signifie pas
l’absence des fluctuations
de l’activité économique.
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Chapitre 2 : les facteurs de la

croissance
Section 1 : la contribution du travail à la

croissance.
Contribution Contribution Contribution des

quantitative qualitative revenus de
Accroissement de la population Les gains de productivités => travail
active=> Croissance extensive Croissance intensive
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Contribution quantitative du travail à la croissance
Une hausse de la population active se traduit par une augmentation de la quantité de

travail disponible ce qui permet d’accroitre les richesses crées et stimuler la croissance
économique. L’augmentation du nombre de travailleurs se traduit par une hausse de la
consommation et de l’épargne => stimuler l’investissement et alimenter la croissance.
L’augmentation du ratio actif/inactif entraine une hausse des revenu par rapport à la
consommation et par conséquent une hausse de l’épargne qui permet de
financer des investissements=> croissance économique.
Contribution qualitative du travail à la croissance
L’amélioration de la qualité de travail suite au progrès technique, une plus grande motivation
des travailleurs, une organisation de travail plus efficace, une meilleure qualification des
travailleurs génère des gains de productivité profitant aux différents agents économiques, à
savoir :
Aux salariés sous forme de hausse des salaires d’où l’augmentation de la consommation
et de l’épargne qui stimule l’investissement.
Aux ménages sous forme de baisse des prix qui entraine une amélioration du pouvoir
d’achat et stimule la consommation.
Aux entreprises sous forme d’augmentation de profit qui facilite l’autofinancement
de l’investissement.
A l’Etat sous forme d’augmentation des impôts et taxes permettant de financer des
dépenses
publiques favorables à la croissance économique
La contribution des revenus de travail à la croissance

L’augmentation des revenus de travail (tels que les salaires) dynamisent la croissance de la
manière suivante :
Certains revenus tel que les primes constituent une motivation pour les travailleurs
leurs incitant d’améliorer leur productivité et contribuer efficacement à la croissance.
Une hausse des revenus de travail permet d’augmenter la consommation et l’épargne ce
qui favorise l’investissement.
Des salaires élevés permettent d’attirer une main d’œuvre plus qualifiée profitant d’une
productivité élevée et capable de mieux maitriser les nouvelles technologies.
La hausse des revenus de travail entraine une augmentation des recettes publiques qui
permettront de financer des dépenses publiques notamment des investissements en
infrastructure.
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Section 2 : la contribution de
l’investissement à la croissance
économique
? L’investissement étant une variable clé de

l’activité économique stimule la croissance
par ses effets (quantitatifs et qualitatifs)
sur l’offre et la demande. Ainsi
l’investissement d’une part accroit et
améliore l’offre et d’autre part accroit et
transforme la demande.
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Par ses effets sur la capacité de production Par ses effets sur la productivité des facteurs
Le niveau de production d’une entreprise est liée à sa capacité de L’investissement est un vecteur de progrès technique qui
production ainsi l’investissement de par ses différentes forme accroit ou introduit des innovations de produits et de procédés chose qui
maintient cette capacité productive, en effet : entraine une amélioration de la productivité des facteurs
(produire plus avec moins de facteurs) aussi bien qu’une
• L’investissement de capacité permet d’accroitre la production de amélioration de la compétitivité prix et hors prix ces effets sur
l’entreprise pour ajuster l’offre avec une demande supplémentaire. la productivité et la compétitivité entrainent un accroissement
• L’investissement de remplacement maintient la capacité de de l’offre.
production de l’entreprise par le renouvellement des équipements usés et
obsolètes.
• L’investissement de modernisation étant vecteur de progrès

technique améliore la productivité en produisant plus avec moins de
facteurs de production.
Par ses effets d’entrainement Par ses externalités positives

Les effets d’entrainement appelé aussi effets en chaine ou Les externalités positives sont des effets positifs générés par
effets de débordement par lesquels un investissent dans un investisseur sur un autre sans que ce dernier ne
un domaine peut susciter d’autres investissements dans supporte le moindre cout. Exemple un inventeur peut
des domaines qui lui sont complémentaires. Exemple grâce à son innovation profiter gratuitement à toute
l’investissement réalisé par une entreprise d’agro- l’économie. De même l’implantation d’une entreprise
alimentaire peut stimuler les partenaires de cette dans une technopole peut en résulter une fertilisation
entreprise qui se situent en amont (son fournisseur) ou en croisée de connaissances (échange de savoirs faires)
aval de son activité (son client).
profitant à l’ensemble du voisinage de cette entreprise.
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Effet quantitatif de l’investissement sur la demande
L’investissement accroit la demande
Par les gains de productivité

L’investissement de modernisation étant vecteur de progrès
technique et source de gains de productivité stimule les différentes Par l’effet multiplicateur sur les revenus
composantes de la demande globale (consommation,
investissement, dépenses publiques et exportations) en effet Un accroissement de l’investissement se traduit par des vagues de
- L’accroissement du profit facilite l’autofinancement de dépenses qui génèrent des revenus supplémentaires, une partie
l’investissement de ses revenus sera consacré à l’épargne et l’autre à la
- La hausse des salaires et la baisses des prix stimulent la consommation cette dernière entraine à son tour des nouveaux
consommation. revenus dont une partie sera consommé et l’autre épargné et
- L’augmentation d’impôt et taxes permet à l’Etat de ainsi de suite. Bref la hausse de l’investissement engendre une
financer des dépenses publiques (exemple les infrastructures hausse des revenus plus que proportionnelle.
de base).
- La baisse des prix améliore la compétitivité et favorise les
exportations
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Effets qualitatifs de l’investissement sur l’offre et la demande
L’investissement de modernisation entraine grâce aux  L’investissement génère une plus grande
innovations l’améliorer de la qualité (résistance, diversification et différenciation des produits
innovations ….). Aussi bien qu’une plus grande permettant de changer les habitudes de
diversification et une différenciation des produits ce qui consommation.
permet de répondre aux différentes exigences des  L’investissement contribue à une amélioration
consommateurs et améliore la compétitivité hors prix du pouvoir d’achat des ménages ce qui permet
de l’entreprise. de transformer leurs structure de consommation
en effets au cours de la croissance la part des
dépenses de services augment au détriment
d’une baisse de la part d’alimentation.
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Formules du multiplicateurs d’investissement

1. Pmc (Propension marginale à consommer) : la
part de l’augmentation de revenu consacrée à
l’augmentation de la consommation.
2. Pms (propension marginale à épargner) : la part
de l’augmentation de revenu consacrée à

l’augmentation de l’épargne.
3. Pmc=∆C/∆R
4. Pms =∆S/∆R
5. Pmc + Pms=1 d’où Pms= 1-Pmc
6. ∆R=k x ∆IK
(multiplicateur d’investissement) >1
7. K= 1 ou 1
(1-Pmc) Pms
8. ∆R = ∆I ou ∆I
(1-Pmc) Pms
9. Pms=1/K
10. ∆I = ∆R
K
11. ∆I= I (final) – I (initial)
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Section 3 : la contribution de des

échanges extérieurs à la croissance
La contribution des importations à la croissance
L’importation constitue une source d’approvisionnement en produits primaire

(Energie, matière première, minerais…) qui existent en quantités limitées dans
certains pays.
L’importation des biens d’équipements à forte intensité technologique (produits
informatiques par exemple) représente une modalité de transfert de technologie
permettant à un pays de produire dans les mêmes conditions que les pays
industrialisés et de rattraper son retard technologique en améliorant sa
compétitivité
Les importations exercent un effet stimulant sur les producteurs nationaux qui leur
incite à innover pour améliorer leur compétitivité. Ainsi les producteurs nationaux qui
sont confrontés la concurrence des produits importés seront amené
à innover pour améliore leur compétitivité prix et hors prix.
La contribution des exportations à la croissance
Les exportations représentent une demande étrangère supplémentaire qui stimule

l’investissement national, et permet ainsi de créer des emplois et distribuer des revenus
qui stimulent la croissance du pays exportateur.
Les exportations permettent de produire en grande quantités et de réaliser des
économies d’échelles. Ainsi la baisse du coût moyen qui en résulte améliore la
compétitivité et favorise la croissance.
Une hausse des exportations constitue une source d’apport de devise qui seront
employées pour réduire les dettes extérieures, financer des investissements en
infrastructure de base (construction d’autoroute, construction de barrages….) et
couvrir les dépenses d’importations…
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Partie 2 : Mutations des structures économique

Chapitre 1 : Mutation des structures de production
Section 1 : Modification de la répartition sectorielle
Evolution de la répartition sectorielle En termes du PIB
Au cours de la croissance les parts des secteurs d’activités dans le PIB ont évolué de la
manière suivante :
? Régression de la part du secteur primaire (agriculture, pèche, chasse, élevage,
mines…) dans le PIB.
? Augmentation puis légère baisse de la part du secteur secondaire dans le PIB.
? Augmentation de la part du secteur tertiaire dans le PIB  Essor des services on
parle d’une tertiarisation de l’économie.
Evolution de la répartition sectorielle En termes d’emplois
Au cours de la croissance on constate une :

? Baisse de la part du secteur primaire dans la population active puisque la
productivité dans ce secteur augmente plus vite que la demande des produits
primaires.
? Augmentation puis réduction de la part du secteur secondaire dans la population
active puisque la productivité de ce secteur augmente plus vite que la demande
des produits manufacturés.
? Hausse de la part du secteur tertiaire dans la population active occupée étant
donné que la demande des services augmente plus vite que la productivité dans ce
secteur.
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Section 2: Evolution des techniques de production
1. Les techniques de production en

évolution
C’est l’introduction des machines dès le Les machines programmables appelées

robots,
19ème siècle dans le processus de production La machine se substitue au travailleur fonctionnent sans intervention directe de
qui a permis de décharger les travailleurs aussi bien pour ses activités physique l’homme. Elles remplacent non seulement
son
de certains efforts physiques. Ces qu’intellectuelle. Toutefois il réalise activité physique mais encore certaines
machines sont toutefois dirigées quelques taches telles que le activités intellectuelles. Les robots sont
directement par les travailleurs. déclenchement initial, le contrôle… destinés à réalisés des taches de production
spécifique tel que l’assemblage, l’usinage…
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2. La
flexibilité technique
Définition Concept qui est apparu au cours des années 80. C’est la capacité d’une
entreprise à s’adapter avec l’évolution de la demande en termes de fluctuations et des
changements
Exigences de la flexibilité : Elle exige une flexibilité des ateliers c’est-
à-
dire la présence de :
• Travailleurs polyvalent : ce sont des travailleurs qualifiés et capable de réaliser
aussi bien des taches d'exécution que des taches de conception (contrôle,
programmation, réparation…). La polyvalence des travailleurs permet à l’entreprise
d’éviter les problèmes d’absentéisme.
• Equipements flexibles : ce sont des équipements à forte intensité technologique
Qui s’adaptent rapidement à la fluctuation de la demande sans perte de temps ce
qui évite également le stockage intermédiaire des produits
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Section 3 : la concentration des entreprises
Croissance interne et croissance externe Le processus de la concentration

La croissance interne de l’entreprise : Il s’agit d’une La concentration s’est opérée en deux phases :
augmentation de la taille de l’entreprise avec ses propres La concentration involontaire : elle remonte au début du 19ème
siècle,
moyens et sans recours au regroupement avec d’autres en les périodes de forte mutation et des crises ont conduit à
l’absorption
réalisant des investissements, en augmentant le nombre de de petites entreprises en voie de faillite par d’autres plus
persistantes,
ses travailleurs… la conséquence était une augmentation de la taille et une baisse
du
La croissance externe de l’entreprise : il s’agit d’un nombre des entreprises.
accroissement rapide de la taille de l’entreprise par le La concentration volontaire : regroupement volontaire des
entreprises
regroupement avec d’autres (concentration d’entreprises le au début sur le plan national puis développement de la
concentration
regroupement conduit à une augmentation de la taille et une au niveau international
baisse du nombre des entreprises sur le marché.
Définition
La concentration est un phénomène qui consiste au regroupement d’une
entreprise avec d’autres ce qui conduit à l’augmentation de sa taille et une
réduction du nombre des entreprises sur le marché.
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La concentration horizontale La concentration verticale La concentration conglomérale
Présentation : Elle consiste à un regroupement Présentation : regroupement Présentation :

d’entreprises qui exercent des activités similaires et d’entreprises exerçant des activités Regroupement entre des entreprises qui
qui produisent ou commercialisent le même type de complémentaire, cette concentration ont des activités indépendantes,
produit(ou des produits substituables). Ces peut se réaliser soit : diversifiées et sans aucun lien technique.
entreprises se situent sur un même stade de -en amont : l’entreprise remonte la
production exemple Peugeot-Citroën. filière en direction de ses fournisseurs Exemple le regroupement Swatch
Objectifs spécifiques : -en aval : l’entreprise descend la Mercedes
- Réduction de la concurrence et domination sur filière en direction de ses clients. Objectifs spécifiques :
le marché pour profiter d’un pouvoir de Objectifs spécifiques : - Partage de risque par la
négociation important avec ses fournisseurs • L’intégration en amont permet diversification des activités ainsi les
gains
et/ou ses clients. de Réduire les intermédiaires et assurés par certaines activités peuvent
- Elargir la gamme des produits avec une plus maitriser les couts de production ce couvrir les pertes d’autres.
grande différenciation et diversification des
produits pour répondre aux différentes qui améliore la compétitivité prix de - La recherche d’une forte rentabilité en
se
exigences des clients et améliorer la l’entreprise. regroupant avec les activités en
expansion.
compétitivité structurelle. • Assurer une indépendance
- La réalisation des économies d’échelle suite à économique par un contrôle de
une hausse de la production qui réduit le cout l’approvisionnement en termes de
moyen de production et améliore la qualité et stabilité et un contrôle de la
compétitivité prix.
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CHAPITRE 2 : LES MUTATIONS DE LA CONSOMMATION .

SECTION 1: L'amélioration du niveau de vie.
1. Définition
Le niveau de vie phénomène quantitatif qui désigne l’ensemble des biens et services
(marchand et non marchand) dont jouit une personne ou une famille. Il dépend du revenu réel
(pouvoir d’achat), la valeur du patrimoine (ensemble des actifs immobiliers et mobiliers…) et
d’autres avantages dont peut profiter l’individu tel que les services collectifs non marchands
(éducation, santé …), les avantages fiscaux…
2. Croissance économique et amélioration du niveau de vie
La croissance économique s’accompagne par des gains de productivité

(croissance intensive) et un accroissement des facteurs de production (croissance
extensive) qui contribuent à l’amélioration du niveau de vie en effet ;
- L’accroissement des salaires qui résulte d’une répartition des gains de productivité
permet aux ménages d’améliorer leur niveau de vie.
- La baisse des prix grâce aux gains de productivité et aux économies d’échelle
permet aux ménages d’accroitre leurs consommation.
- La hausse des impôts et taxes au cours de la croissance permet à l’Etat de financer
des dépenses publiques susceptibles d’améliorer le niveau de vie de la

population telle que les services collectifs non marchands (éducation,
santé…)
- L’accroissement des richesses crée au cours de la croissance à un rythme accélérée
par rapport à la population permet aux ménages de disposer de plus de biens

et services qui améliore leur niveau de vie.
- L’accroissement des revenus de travail et de capital lors d’une croissance extensive
entraine une amélioration du niveau de vie
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SECTION 2: EVOLUTION DE LA STRUCTURE DE CONSOMMATION
Définition : La structure de consommation est un classement des dépenses de

consommation par rubriques. En Tunisie on compte sept postes ; alimentation,
habitation, habillement, hygiène et soins, transport et télécommunications, enseignement,
culture et loisirs et enfin la rubrique intitulée “autres dépenses. la structure de
consommation s’analyse par les coefficients budgétaires :
(Dépense d’un poste de consommation/total des dépenses) x 100
NB : Au cours de la croissance économique la structure de

consommation évolue vers une plus grande tendance vers les
services, en effet à mesure que le revenu des ménages
s’accroit la part des dépenses qu’ils consacrent aux services
augmente
(télécommunication, loisir, éducation, soins, transport….).
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SECTION 3: TRANSFORMATION DES MODES DE VIE

1. Définition
Le mode de vie : ensemble des manières de vivre d’une personne ou d’un
groupe social
Dans un cadre socioculturel, démographique, économique bien déterminé
(façon de se comporter, l’utilisation du temps, l’organisation de la vie…).
Plusieurs facteurs peuvent influencer la mode de vie dont principalement le
niveau de vie et d’autres facteurs économiques et sociaux ( les
habitudes, le rythme imposé par la société, la région, l’âge….)
2. Croissance économique et mode de vie
Différentiation des modes de vie

Uniformisation des modes de vie La plus grande différenciation et
La croissance a contribué à une diversification des produits aussi bien que
homogénéisation des modes de vie qui se l’élargissement de la gamme de choix devant
manifeste entre milieu urbain et milieu rurale, les consommateurs après les trente glorieuses
entre cadres moyens et ouvriers favorisée ont favorisés une tendance vers la
par plusieurs facteurs tel que la standardisation différenciation des modes de vie entres les
des produits, L’effet des médias et d’imitation, différents groupes sociale voire à l’intérieur
le rapprochement des niveaux de vie les d’un même groupe grâce aux innovations et
innovations commerciales (vente à crédit, la les inégalités sociales ainsi les modes de vie
publicité, le commerce électronique…) sont de plus en plus personnalisés.
La croissance économique
Progrès spectaculaire des modes de vie Baisse du temps de travail

La croissance a transformé profondément les Grace aux gains de productivité réalisés après
modes de consommation des ménages en la révolution industrielle la durée de travail a
améliorant les conditions de vie grâce au progrès connu une baisse. Ainsi le temps libre sera
technique et l’amélioration du niveau de vie. consacré pour des activités culturelles,
L’alimentation et de plus en plus variée, le sportives et sociales ce qui a favoriser la
logement plus confortable, le transport est tendance vers les services.
devenu rapide et sécurisé, la télécommunication
s’est modernisée davantage…..
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Partie 3 : le développement durable

CHAP 1 : Les coûts de la croissance
Les coûts socio-économiques Les coûts environnementaux
Les coûts Les inégalités sociales

socio- (entre les revenus et Dégradation de
humains devant l’emploi) l’environnement
Les Les inégalités entre les (pollution et

inégalités entreprises réchauffement de
la planète).
Les inégalités Epuisement des

régionales ressources
naturelles
(ressources
renouvelables et
non renouvelables)
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Section 1 les coûts sociaux économiques
I. Les coûts socio-humains :
La croissance économique est responsable de plusieurs couts socio-humain tels

que : l’apparition de nouvelles maladies (cancer, maladies cardiovasculaires,
maladies mentales et nerveuses…), l’apparition de maladies causés par
l’accélération du rythme de travail (stress, fatigue nerveuse…), le développement
des bidonvilles, l’éloignement du lieu de travail, l’embouteillage et les
problèmes de circulation, la délinquance, le relâchement des relations familiales
et sociales…
II) la persistance des inégalités
1. Entre les entreprises
• Les inégalités entre les entreprises : l’accentuation du phénomène de

concentration avec la croissance économique a contribué à des inégalités
entre
les entreprises. En effet les grandes entreprises (GE) profitent d’une forte
capacité d’intégration du progrès technique et d’une main d’œuvre
qualifié qui améliorent leurs compétitivités en revanche les entreprises
les moins compétitives (généralement les PME) ont des difficultés à se
maintenir et croitre sur le marché et se trouvent menacées par la faillite.
• Les inégalités régionales : la croissance engendre des inégalités régionales

qui se
manifestent entre le milieu rural et urbain, entre les villes (villes côtières et
non côtières). En effets certaines régions profitent d’une infrastructure de
base favorable qui attire l’investissement et contribue à l’amélioration du
niveau de vie en revanche d’autres régions délaissées par l’investissement
ne profitent pas des fruits de la croissance (aggravation du chômage,
faiblesse du niveau de vie…) .
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3. Les inégalités sociales
Les inégalités entre les revenus :

La mauvaise répartition des fruits de la croissance entre les différentes
classes sociales aussi bien que les mutations économiques ont générée des
inégalités entre les revenus en effets malgré la forte croissance du
PIB/habitant dans plusieurs pays on constate une persistance de la
pauvreté et des personnes exclus de la croissance (exemple les jeunes sans
formation professionnelle, les commerçants ou les artisans).
Les inégalités devant l’emploi
La chance de trouver un emploi ou de le garder n’est pas identique pour

tous. En effet certains travailleurs non qualifiés sont plus vulnérable aux
chômages que d’autres (exemple les travailleurs en CDD) également
certains chômeurs trouvent des difficultés de sortir du chômage à
cause de leurs faible employabilité (chômeurs non qualifiés, sans
diplôme….).
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Section 2 : les coûts environnementaux
I. la dégradation de l’environnement
1. La pollution
Les causes de la pollution Les conséquences de la

Les activités de production et de consommation pollution
engendrent la pollution de l’air, de l’eau et du sol.  Apparition des
En effet : maladies : cancer des
? les activités domestiques sont responsables poumons, surdité …
de l’accumulation des ordures ménagères  Pollution de la nappe
? les activités industrielles entrainent une phréatique et
émission des gaz toxiques (CO2), et une raréfaction des
accumulation des déchets industriels… ressources d’eau.
? les activités agricoles
entrainent une  Salinisation du sol à
pollution du sol et de la nappe phréatique à cause des engrais
cause de l’utilisation des engrais chimiques chimique et
(pesticides et insecticides). Désertification du sol
2. le réchauffement de la planète
• Le réchauffement de la planète : l’émission des gaz
toxiques à effets de serre entraine un emprisonnement
des rayons infrarouges dans l’atmosphère ce qui
engendre plusieurs catastrophes naturelles (la fonte
des glaces polaires, un déséquilibre climatique, des
incendies…)
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II) Epuisement des ressources naturelles

1. Epuisement des ressources non renouvelables (Combustibles fossiles, produits miniers)
La plupart des ressources non renouvelables sont dans un état alarmant (Charbon, gaz et
pétrole) à cause d’une forte consommation de la croissance à ces ressources en
particulier dans les activités industrielles. Depuis les années 60 la consommation de pétrole a
doublé alors que celle du gaz a triplé. La conséquence de cette surexploitation est
l’épuisement des stocks de ces ressources non renouvelables.
2. Epuisement des Ressources renouvelables (eau, bois, faune, flore, sol…)

? La croissance génère un épuisement des ressources renouvelables :
• La déforestation : elle est causée par la forte exploitation du bois, les incendies,
l’urbanisat ion…la déforestation peut menacer la santé humaine (insuffisance de
l’oxygène et des huiles médicinales) et la vie des espèces animales et végétales.
• La dégradation du sol et désertification: L’utilisation des engrais chimiques, la
déforestation, l’érosion du sol contribue à la dégradation du sol ce qui peut causer un
développement des terres arides
• La raréfaction d’eau : elle est causée d’un côté par une insuffisance de la quantité
d’eau douce qui est réduite par le réchauffement de la planète et la pollution et d’autre
coté par la forte consommation d’eau dans les activités de consommation et de
production particulièrement dans les activités agricoles .
• L’extinction de certains animaux, végétaux et une réduction des ressources
halieutiques : la forte consommation, la chasse, la déforestation, la pollution ont
conduit à une extinction de certaines espèces animales (faune) et végétale (flore) et un
déséquilibre de l’écosystème.
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Chapitre 2 le développement durable
Section 1 : Notion du développement durable
Le développement durable est un processus de longue durée caractérisé par une

combinaison de changements économiques, sociaux, culturels, institutionnels,
démographiques…
Développement durable= changement des structures économiques
Et extra économiques
1. Notion du développement durable

a. Distinction entre croissance économique et développement :
Croissance économique Développement durable
• La croissance est un phénomène caractérisé  Le développement se caractérise par
des
par des changements des structures mutations des structures économiques et socio-
économique. culturelles.
• On peut trouver une croissance  Le développement durable inclut la
croissance
économique sans développement durable en économique donc on ne peut pas trouver
absence de mutations sociales, développement durable sans croissance
culturelles…. économique.
b. Le lien entre la croissance économique et le développement durable :

• Croissance économique => développement durable : La croissance économique est
la base de développement durable en effet elle fournit les ressources
nécessaires
à l’amélioration de l’état de santé de la population exemple la construction des
hôpitaux la vaccination… Par ailleurs une forte croissance se traduit par des
investissements en éducation tel que la construction des écoles, des
universités, des centres de recherche chose qui améliore le niveau
d’instruction et la qualité de la
main d’œuvre. de même la croissance économique améliore le niveau de vie
moyen
de la population en générant des gains de productivités qui se traduisent par
une baisse des prix et une hausse des salaires, une hausse des impôts et
taxes…et en
créant des emplois en fin la croissance économique permet de fournir
des
ressources financières favorables à la protection de l’environnement et les
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ressources naturelles tels que les dépenses de dépollution, la

construction de barrage, les stations de dessalement d’eau…
• Développement durable => croissance économique : le développement

durable
assure la durabilité de la croissance à long terme en effet une population éduquée
et
en bonne santé et une abondance des ressources naturelles favorise une
croissance soutenable.
2. Evolution du concept
du développement : le développement est un
concept évolutif qui doit se préoccuper des intérêts des générations présentes
et celles du futur sur la base des dimensions humaine et environnementale :
? Le développement humain prend en considération la dimension humaine
et
vise :
• La satisfaction des besoins fondamentaux de la population alimentation, santé,
éducation, besoins de loisir…
• La réduction des inégalités sociales par une répartition plus équitables des fruits de
la croissance
? Le développement durable (soutenable) il inclut outre la dimension
humaine la
dimension environnementale il vise :
• Assurer les objectifs du développement humain
• Protéger l’environnement et préserver les ressources naturelles pour donner les
mêmes chances aux générations présentes et celle du futur => assurer une
équité intergénérationnelle et intragénérationnelle
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Le capital matériel : Le capital naturel :

Il est constitué de l’ensemble des biens de production Il est constitué de l’ensemble du patrimoine naturel (sol, sous-sol,
(machines, équipements, infrastructures...). Cette composante faune, flore, réserves marines...).
doit être conciliable avec la sauvegarde de l’environnement et  Le développement durable vise :
des ressources naturelles (par exemple l’utilisation de - la préservation des ressources naturelles par l'utilisation
machines à base d’énergie propre et économe). de façon efficace des ressources naturelles non
? Le développement durable vise à promouvoir ce capital
renouvelables (charbon, pétrole, etc.)
pour soutenir la croissance économique et satisfaire les - la lutte contre la dégradation de l'environnement par la
besoins des générations présentes et futures réduction de la pollution et du réchauffement de la planète.
Le développement durable résulte de l’interaction de ses quatres

composantes
Le capital social : Le capital humain :

Il désigne l’ensemble des éléments sociaux nécessaires au bien-être Il désigne l’ensemble des aptitudes et des qualifications
social de la population. accumulés par un individu et permettant d'améliorer
l'efficacité des facteurs de production et la qualité de vie
? Le développement durable vise à constituer un capital social
de l'Homme.
en favorisant l'équité sociale, le respect des libertés  Le développement durable vise à valoriser le
fondamentales et des droits de l'Homme, la participation capital humain par l'accès de tous à la santé, à
effective des citoyens à la prise de décision, la solidarité l'éducation, à la formation afin de garantir une
sociale, l'égalité entre hommes et femmes, la lutte contre la population éduquée et en bonne santé
discrimination, etc
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Section 3 L’IDH (indicateur de développement durable)

Définition de l’IDH
L’IDH a été élaboré par le PNUD en 1990, pour mesurer les progrès réalisés
en développement humain et faire des comparaisons internationales.
Composantes de l’IDH
• Le niveau de vie (le revenu) : mesuré par le PIB réel / habitant en PPA.
• la longévité (la santé) : mesurée par l’espérance de vie à la naissance.
• Le savoir (l’éducation) : mesuré par le taux d’alphabétisation chez les
adultes et le taux de scolarisation combiné (tous les niveaux)
Interprétation de l’IDH
• Entre 0 et 0,5 : faible développement humain.

• Entre 0,5 et 0,8 : développement humain moyen.
• Entre 0,8 et 1 : développement humain élevé.
Le déficit d’IDH : il désigne le chemin de développement à parcourir par un
pays pour atteindre le maximum théorique ( 1)
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PARTIE 4 : la mondialisation et ses enjeux
Les indicateurs du commerce extérieur
X-M
Solde commercial Sc >0 excédent commercial (X>M)
Sc <0 déficit commercial (X<M)
Sc=0 équilibre commercial (X=M)
Commerce extérieur X+M
Moyenne du commerce extérieur �+�
Taux de couverture �2
? ? 100
Ou (TEX /Taux de dépendance) x 100
Taux d’ouverture �+� �100
��
ou TEX + Taux de dépendance

Taux d’ouverture
(Moyenne du commerce extérieur) � (�+�)/2 �100
Taux de dépendance �� 100
Taux d’effort à l’exportation �
Indice des termes de l’échange �� 100
𝑛�𝑐� �� 𝑡� é𝑝��é�
𝑛�𝑐� �� 𝑡� 𝑚��é� � 100
Si ITE>100 amélioration des termes de l’échange

Si ITE <100 dégradation des termes de l’échange
Si ITE=100 stagnation des termes de l’échange
Commerce mondial Exportations mondiales ou importations mondiales
Degré d’ouverture de l’économie é𝑝��𝑡𝑜�� 𝑙�� 100
mondiale �� 𝑙
L’augmentation du degré d’ouverture implique une

ouverture croissante de l’économie mondiale ( les
exportations mondiales augmentent plus vite que le
PIB
mondial)
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Régression de la part Cette régression est expliquée par plusieurs facteurs :

des produits agricoles ▪ Faible augmentation de leur demande à
depuis les années l’échelle mondiale.
soixante. ▪ Faible augmentation de leurs prix
internationaux et leurs valeurs ajoutées.
• Ces produits ont été soumis au
protectionnisme qui a réduit leur échange.
Variation de la part des La variation de la part de ces produits est expliquée

produits des industries par la variation de leurs cours mondiaux. Exemple la
extractives (énergie et variation du cours de pétrole
minerais)
Depuis les années 60 la part La prédominance des produits industriels dans le

des produits manufacturés commerce international est expliquée par :
dans le commerce mondial n’a - La libéralisation des marchés internationaux.
cessé d’augmenter. - La hausse de leur demande et leur valeur
Actuellement ils représentent ajoutée à l’échelle internationale
près de 3/4 des échanges particulièrement les produits manufacturés à
internationaux de marchandise forte intensité technologique (high-tech)
exemple biens d’équipement, - Les produits manufacturés sont devenus
produits informatiques, moins intensifs en produits primaires
matériels de transport, biens puisqu’ils sont remplacés par des produits
de télécommunication… synthétiques
Les services représentent près Plusieurs facteurs ont favorisé la nette montée des
de 20% du commerce mondial services dont :
et 60% du PIB mondial car les ▪ La libéralisation des marchés internationaux.
services sont par nature non ▪ Le progrès des moyens de télécommunication
stockable et peu échangeables et l’apparition de nouveaux services (services
c’est-à-dire leur production et financiers, commerce électronique…)
consommation doit être à  Le développement du tourisme
proximité des consommateurs.  L’importance des échanges de marchandise.
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Echanges interbranches Echanges intra branches

Le commerce interbranches Le commerce intra-branches désigne les
désigne les échanges de bien et échanges de biens et services entre deux
service entre deux branches branches similaires et qui porte sur des
d’activité différentes qui portent produits de même nature mais
sur des produits primaires différenciés (couleur, qualité…). Ces
échangés contre des produits échanges sont réalisés généralement entre
manufacturés. Les partenaires de deux pays développés exemple la France
ces échanges ont des niveaux de exporte des voiture vers l’Allemagne en
développement économique lui important également des voitures.
différent exemple la France
exporte à la Tunisie des
automobile et lui importe des
produits agricoles
Ce type d’échange est justifié par les échanges intra branche sont basé sur
les différences de dotation une spécialisation fine (à l’intérieur de la
factorielle et la spécialisation de branche) et se justifient par :
chaque pays dans la production et ✓ L’hétérogénéité des
l’exportation des produits dont il a consommateurs ; Etant donnée
une forte dotation factorielle et l’hétérogénéité des
l’importation des produits dont il consommateurs les entreprises
a une faible dotation factorielle. doivent fournir des produits
différenciés horizontalement
selon la couleur, le gout…
( intrabranche de variété) ou
verticalement c’est-à-dire l’échange
de produits de haut de gamme
contre des produits de bas
de gamme ( l’intrabranche de
qualité).
? La réalisation d’économies
d’échelles : l’accroissement des
exportations entraine réduction
du cout moyen de production.
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L’ancienne DIT (avant les années 70) : l’ancienne DIT a caractérisée la nature des
échanges Nord-Sud avant l’année 70 :
? Les PED exportaient des produits de base à faible valeur ajoutée et à faible prix
aux pays industrialisés (produits agricoles, minerais, énergie) en leurs important des
produits manufacturés.
? Les pays industrialisés exportaient des produits manufacturés à prix élevé et à
forte valeur ajoutée (matériel de transport, moteurs, machines…), aux PED en leurs
importants des produit de base.
La DIT traditionnelle se caractérisait par un échange inégal qui prolonge la
relation coloniale entre la métropole (pays industrialisés) et la colonie (PED) qui
jouait le rôle de fournisseur (de produits primaires) et de débouchés (des produits
manufacturées).
La nouvelle DIT (après les années 70)
Certains PED ont abandonnés leur spécialisation traditionnelle dans la production et

l’exportation de produits primaires ces pays sont appelé délors les nouveaux pays
industrialisés(NPI) alors que d’autres PED sont resté dans leurs ancienne spécialisation est dit
Pays moins avancés (PMA)
Les NPI : Les pays émergents de première génération (Taiwan, Hong Kong, , Singapour,
corée du sud, argentine, Mexique…) ont évolué vers une nouvelle spécialisation
puisqu’ils exportent depuis les années 1970 des produits manufactures d’abord à forte
utilisation de main d’œuvre (les produits textiles, les jouets d’enfants, l’assemblage) puis des
produits plus élabores à forte intensité technologique avec l’émergence des NPI de deuxième
génération (chine, Inde, Malaisie…) tel que les produits informatique, l’électronique,
les biens de télécommunication...
Les PMA : Ces pays sont restés marginalisés car ils n’ont pas pu s’intégrer dans le
commerce mondial. Ils demeurent spécialisés dans la production et l’exportation de produits
de base à faible valeur ajoutée et à faibles prix alors qu’ils importent des produits
manufacturés à forte valeur ajoutée et à prix élevés ce qui explique la dégradation
de leurs termes de l’échange et leurs marginalisation quantitative et qualitative dans le
commerce mondial, ce sont principalement les pays de l’Afrique subsaharienne (Mali, Niger,
Tchad…). Certains de ces pays sont des mono-exportateurs dans la mesure où leur
exportation porte sur un seul produit.
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1. La tripolarisation des échanges internationaux
La tripolarisation des échanges internationaux désigne une forte concentration des

échanges internationaux autour de trois grandes zones géographiques : L’Amérique du
nord, l’Asie du pacifique et l’Europe occidentale. Soit près de 80% du commerce
mondial. La tripolarisation des échanges montre bien une importance des échanges
intra-zone et une faiblesse de échanges interzones.
Importance des échanges intrazones : Faiblesses des échanges interzones :

Ces échanges se déroulent à l’intérieur de Les échanges interzone sont réalisés
chaque zone, leur part dans le commerce entre les trois grandes zones leur part
mondial est élevé en raison des accords de dans le commerce mondial est moins
libre-échange à l’intérieur de chaque zone. On important que les échanges intra
y trouve : zone. Ce sont les :
- Les échanges intra-européens qui se - Echanges trans-pacifiques
déroulent entre les pays de l’Europe entre l’Asie et l’Amérique.
occidentale. - Echanges transatlantique entre
- Les échanges intra-asiatiques qui se l’Amérique du nord et
déroulent entre les pays de l’Asie du l’Europe occidentale.
pacifique (japon, chine, Corée du sud…) - Echanges Europe-Asie.
- Les échanges intra-américains qui se
réalisent entre les Etats unis, Canada et
le Mexique.
2. La nouvelle structure géographique des échanges internationaux :

l’évolution de la structure géographique des échanges internationaux profite
aux trois zones de la TRIADE en effet on constate :
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- Une domination des pays industrialisé des échanges de produits primaires,

manufacturés et des services.
- Une hausse de La part de l’Asie et dans les échanges de biens et service.
- Une marginalisation et une faible insertion des PMA
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Définition : Une FMN appelé aussi firme-transnationale est une entreprise qui exerce ses
activités en dehors de son territoire d’origine à travers l’implantation d’une ou de plusieurs filiales
dans au moins un pays d’accueil (appelé aussi pays hôte) et en gardant sa maison mère dans son pays
d’origine contrairement à une firme uni-nationale qui n’investit pas à l’étranger.
2. Les modalités de multinationalisation :
Création d’une nouvelle filiale Acquisition d’une filiale déjà existante
(Sans rachat) (Avec rachat)
Implantation d’une Joint-venture Acquisition totale Acquisition partielle

nouvelle filiale dans (co-propriété): C’est le rachat à 100% Il s’agit d’une prise de
le pays d’accueil sans Association avec une (absorption) d’une participation dans le capital
rachat entreprise locale en entreprise locale qui d’une entreprise locale d’une
copropriété pour créer une devient filiale de la FMN. part qui dépasse 10%.
nouvelle filiale Exemple lorsque Renault a
acheté 36,8% du capital de
35 Nissan cette dernière est
devenue une filiale de
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Les Filiales commerciales (XIXe siècle)

Appelées aussi filiales primaires elles assurent un double rôle pour la FMN dans le pays d’accueil :
• En amont : L’approvisionnement de la maison mère en produit de bases nécessaires à la production (énergie, minerais…) ce qui
garantit pour la FMN la stabilité et la qualité de l’approvisionnement.
• En aval La distribution des produits de la maison mère dans le pays d’accueil aussi bien que d’autres activités permettant
d’améliorer
la compétitivité hors prix de la FMN ; assurer les services après-vente, la prise des commandes…
Les formes de
filiales
Les Filiales relais (XXème siècle) : Les Filiales ateliers (Années 70)
Ces filiales qui constituent une copie conforme de leur maison mère Elles assurent la production d’une ou de quelques
composantes des
dans le pays d’accueil assurent la production et la commercialisation des produits de la maison mère dans
le cadre de la DIPP
produits dans le pays d’accueil et Remplacent ainsi la stratégie (décomposition internationale du processus productif). Le
d’exportation par une stratégie de production sur place. montage final des produits semis fins se réalise dans une
filiale
L’approvisionnement de ces filiales se fait généralement auprès de la d’assemblage située généralement dans le pays d’origine.
Ainsi
maison mère pour que les produits soient identiques à ceux de la maison ses filiales profitent des opportunités offertes dans chaque
pays
mère excepté quelques caractéristiques d’adaptation d’accueil (abondance de main d’œuvre, qualité de
matière
première…)
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Echanges intrafirmes : Ils correspondent à des échanges de biens entre la maison

mère (qui se situe souvent dans le pays d’origine) et ses filiales (qui se situent dans
plusieurs pays) ou entre ses filiales.
Nature des produits échangés dans le Développement et

cadre du commerce intrafirmes : importance des échanges
intrafirmes :
? Des produits semi finis entre les Les échanges intrafirmes se

filiales ou entre les filiales et leur sont développés avec
maison mère dans le cadre de la DIPP. l’apparition des filiales
? Des produits finis provenant de la ateliers dans le cadre de la
maison mère ou des filiales relais à décomposition
destination des filiales commerciale. internationale du processus
? Des biens de production de la maison productif (DIPP) surtout
mère vers les filiales relais ou en dans les pays industrialisés.
provenance des filiales commerciales . Ils représentent près de 1/3
du commerce mondial.
Evaluation des échanges intrafirmes :
Les échanges intrafirmes sont appelés commerce captif car les flux se réalisent
dans un circuit fermé (l’intérieur de la FMN) et s’échappent aux règles du marché
(flux hors marché). Ainsi les prix des échanges sont fixés librement par la FMN
qui tend à les baisser pour alléger les charges fiscales.
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La maitrise des couts de main La maitrise des couts de transport : la

d’œuvre : les FMN sont motivée filiale relais permet à la FMN de se
par la faiblesse des salaires et des rapprocher des fournisseurs et des
clients
charges sociales (une main d’œuvre et de réduire les couts de transport.
bon marché), aussi bien que la Toutefois ces coûts peuvent être négligés
faible présence des organisations par la FMN à la recherche d’autres
syndicales d’où la forte avantages tel que les avantages fiscaux
implantation de filiales ateliers ou la faiblesse des salaires…
dans des pays comme la chine, le
Bengladesh, la Tunisie…
La faiblesse des charges financières La réalisation d’économies d’échelle

et fiscales l’implantation dans des l’augmentation des ventes à l’échelle
pays paradis fiscaux (tel que la mondiale entraine la baisse du cout
suisse, Luxemburg…) permet à la moyen de production.
FMN de profiter d’une faiblesse
des taux d’intérêts et des
impôts aussi bien que l’octroi des
primes
d’investissement.
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La maitrise de La conquête de part de marché : Contourner

Profiter de
l’approvisionnement L’implantation de filiales à l’étranger plusieurs obstacles conditions
d’accueil
La stratégie de production sur permet à la FMN : La délocalisation permet à favorable
- L’augmentation de son chiffre la la FMN de franchir L’implantation des filiales à
place et les filiales commerciales multinationalisation permet à la FMN de plusieurs obstacles à l’étranger permet de profiter
permettent à la FMN de profiter savoir : de plusieurs opportunités
des ressources naturelles contourner l’exiguïté du marché local et - L’insuffisance de certaines tels que :
(matière première, produits d’accroitre ses ventes à l’échelle mondiale. ressources naturelles dans La présence d’une
- Une proximité des clients : La stratégie de le pays d’origine (produits infrastructure de base
agricoles…) qui existent en production sur place assure une proximité de agricoles, minerais…) favorable, d’un
quantités limitées dans son pays - L’exiguïté et la saturation environnement technologique
d’origine et garantir un la FMN avec ses clients pour répondre à du marché local favorable (présence de
approvisionnement sécurisé, leurs différentes exigences => amélioration - Le caractère peu technopoles d’une main
de la compétitivité hors prix et augmentation échangeable des services d’œuvre qualifiée,
stable et de bonne qualité => de proximité. équipements plus
Amélioration de la compétitivité de parts de marché. - les barrières douanières performants…), Une
hors prix - Suivre le concurrent à l’étranger (firm imposées par certains pays
souplesse de la loi de travail
leader) afin gagner des nouvelles parts de d’accueil. (travail des enfants, contrats
marché. CDD…), la non taxation
- Partager les risques : l’implantation des des activités polluantes…
filiales dans plusieurs pays permet à la firme
de partager les risques liés aux fluctuations
de la conjoncture .
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Les FMN représentent une opportunité pour le PO :

? Rôle économique et technologique important : La maison mère dans son
pays d’origine constitue une base économique et technologique puisque
l’approvisionnement des filiales se fait généralement auprès des
fournisseurs du PO, également les emplois qualifié se trouvent centralisés dans
la maison mère en outre la recherche et développement se réalisent dans la
maison mère.
? Rapatriement des revenus : certains revenus sont rapatriés vers le PO exemple
les bénéfices, les honoraires, les intérêts…
Les FMN représentent une menace pour le PO :

? Destruction d’emplois : les emplois sont délocalisé dans le pays d’accueil ce
qui n’est pas bénéfique pour le PO surtout dans le cas d’une délocalisation totale
de la FMN c’est-à-dire des filiales et de la maison mère.
? Effets sur le solde commercial : l’implantation des filiales entraine :
• Une baisse des exportations : car la production et la distribution se fait
sur place dans la PA.
• Une augmentation des importations : car certains produits tels que les
produits semi finis sont réimportés par la maison mère.
? NB : Cet effet négatif sur le solde commercial peut être compensé d’un
côté par l’augmentation des exportations de la FMN grâce à sa
compétitivité et d’autre coté par une baisse des importations puisque les
filiales sont devenues proche des sources de matières premières.
? Sortie des capitaux : les FMN réalisent des investissements directs à l’étranger
(IDE), ce qui correspond à une sortie des capitaux pour le PO.
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La multinationalisation représente une opportunité pour le PA :

? Création d’emplois : les filiales implantées dans le PA créent des emplois ce
qui améliore le pouvoir d’achat et le niveau de vie.
? Entrée des capitaux : les IDE réalisés par la FMN dans le PA correspondent à
une entrée de capitaux.
? Apport de technologie : l’implantation des filiales dans le PA représente une
modalité de transfert de technologie lui permettant de rattraper son retard
technologique.
? Amélioration du solde commerciale : l’implantation des filiales dans le PA
permet de :
• Augmenter les exportations : les produits semi-finis sont exportés vers le
PO pour le montage.
• Baisser les importations : grâce aux filiales relais la production et la
distribution sont réalisés sur place dans le pays d’accueil au lieu d’être
importés.
La multinationalisation représente une menace pour le PA :

? Sortie des capitaux : le rapatriement des revenus vers le PO représente une
sortie de devise pour le PA.
? Domination économique et technologique : le pays d’accueil est dominé
économiquement, technologiquement voire politiquement par la FMN car
cette dernière impose la nature de la matière première utilisée par les filiales, le
choix du niveau de qualification de la main d’œuvre, les technologies
utilisées…
? Antagonisme entre les intérêts du PA et ceux de la FMN : les FMN peuvent
constituer un contre-pouvoir dans le pays d’accueil en effet des conflits
peuvent se manifester entre les intérêts de la firme et ceux du PA à cause du non-
respect de certaines valeurs tels que l’exploitation de la main d’œuvre (travail des
enfants et des femmes), la pollution….
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Conseils pertinents pour la réalisation de la dissertation
• la lecture attentive de l’intitulé du sujet et des documents qui l’accompagnent s’impose

pour repérer les mots-clés, de préciser le travail qui vous est demandé et de
dégager la problématique.
• Lisez attentivement les documents en repérant les idées essentielles. Ils vont vous aider
à mieux comprendre le sujet. S’il s’agit d’un document statistique, lisez bien
toutes informations qui sont données. N’hésitez pas, à manipuler les
informations pour faciliter leur interprétation en transformant les données
statistiques (calcul d’un taux de croissance, d’un coefficient multiplicateur, un
écart en points de pourcentage etc.).
• N’oubliez pas de vous référer aux documents et de les mentionner dans la dissertation,
sans les paraphraser.
• Vous pourrez, dans un premier temps, écrire sur le brouillon toutes les idées qui vous
viennent à l’esprit et d’autres que vous trouverez dans les documents proposés en
les classant, en deux parties
• Votre travail doit comporter :
- Une introduction qui revêt une grande importance car elle permet au correcteur de se
faire une première impression sur votre compréhension du sujet. Elle commence
par une phrase d’amorce et la définition des mots-clés. Puis énoncez la
problématique. Certains sujets ont des problématiques explicites. D’autres sujets
sont à problématique plus ou moins implicite. Enfin, n’oubliez pas de présenter
votre plan.
- Un développement : Les parties doivent reprendre le découpage de l’annonce du plan. Il
est important d’assurer la transition entre les parties. A la fin de la première

partie, vous pouvez faire une petite conclusion qui vous permet de passer à la
partie suivante.
- Une conclusion : elle se présente en deux parties distinctes. D’une part, elle doit
comporter une synthèse qui permet de faire le bilan des informations dégagées
dans le développement et de répondre à la problématique du sujet. D’autre part,
elle doit comporter une ouverture du sujet vers une question en évoquant une idée
nouvelle non traitée dans le développement
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• Généralité et définition des termes clés (maximum 2

mots clés à définir).
• Problématique : elle peut être formulée sous une forme
interrogative ou de la manière suivante « il s’agit
d’expliquer ou de montrer……
• L’annonce du plan (choisir parmi les plans suivants)
? Plan 1 : pour répondre à cette problématique nous
expliquerons au niveau de la première partie
……..et au niveau de la deuxième partie ……… » .
? Plan 2 : Pour traiter ce sujet nous montrerons au
niveau de la première partie ……..et au niveau de
la deuxième partie ……… » .
? Plan 3 : Notre sujet sera subdivisé en deux partie
en premier lieu nous montrerons……et en second
lieu nous…..
Sautez deux lignes

• Introduction partielle (pour la première partie)
• développement des idées de la première partie utilisation
des connecteurs logiques (d’abord…ensuite …ajoutons
que… puis… par ailleurs ….de surcroit…en outre…
enfin)
• Transition pour passer à la deuxième partie. Elle est
généralement sous forme d’une question exemple « à ce
niveau on a expliqué ……..qu’en est-il de……).
• Sauter une ligne.
• Introduction partielle (pour la deuxième partie)
• Développement des idées de la deuxième partie.
Sautez deux lignes
• Rédigez une synthèse en utilisant : en définitive…..en

somme …..ainsi…en résumé….pour conclure….
• Rédigez une ouverture sous forme interrogative.
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Sujet 1 (bac 2014)

En prenant appui sur vos connaissances et sur les documents ci-joints, montrez
que l’investissement accroit et améliore la production aussi bien par ses effets sur
les capacités de production et la productivité que par ses effets
d’entrainement et les externalités positives qu’il peut générer.
Document : Les investissements de capacité ont un effet direct sur le volume
de la production puisqu’il s’agit là de leur objectif principal. Quand une
entreprise effectue un investissement de capacité, elle peut produire plus.
Dès lors, par l’accumulation des capitaux, par l’augmentation continue du
stock de capital, l’investissement participe à la croissance économique. […].
L’investissement ne se borne pas à jouer sur les quantités produites, il permet
également d’intégrer le progrès technique et donc d’augmenter la productivité.
[…]. Les entrepreneurs sont toujours à la recherche de profit, ce que les
innovations (et donc en amont les investissements en recherche-développement
et en aval investissements de nouveaux procédés) permettent, en réduisant les
coûts ou en créant ou en améliorant des produits. […]. Ainsi, l’investissement des
entreprises joue sur l’offre notamment par l’augmentation du volume de la
production, la croissance de la productivité et l’amélioration de la variété et de
la qualité des produits.
Source : L’investissement, Carole Bolusset , Bréal
Sujet 2
Sur la base de vos connaissances et du document ci-joint vous
mettrez en évidence l’évolution des techniques de production
que vous définirez puis vous montrerez que cette évolution a
permis d’améliorer la compétitivité des entreprises.
Document 1 :
Avec la robotique avancée, une nouvelle ère s'ouvre pour l'industrie mondiale,
souligne une étude du Boston Consulting Group (BCG) diffusée ce mardi 10
février. "Connectés et capables de résoudre des problèmes complexes, les robots
'nouvelle génération' pourraient traiter 25% des tâches automatisables d’ici
2025, contre
seulement 10% aujourd’hui, pour les robots traditionnels", note le cabinet de conseil.
Principal effet attendu : la réduction des coûts de main d'œuvre, de 16% en
moyenne dans le monde... Et dans les pays les plus en pointe comme le Japon et
la Corée du Sud, les économies de coûts atteindraient 33%.
Julien Bonnet - Journaliste
web http://www.usine-
digitale.fr/
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Tel : 98238580
Document 2
En plus de l’évident gain de productivité associé à la robotisation, qui permet de
produire plus efficacement en réduisant les coûts, la flexibilité est l’un des
intérêts majeurs du robot. Par sa nature, il amène une capacité à évoluer, au
contraire d’une machine spéciale : « elle est fabriquée pour correspondre
parfaitement aux besoins du client, mais lorsqu’il y a des évolutions du produit,
des contraintes, des cadences, de l’organisation, la machine spéciale est
tellement spécifique à une application qu’elle est très difficile à faire évoluer,
explique Jérémie Pedros. Avec le robot, c’est tout le contraire. Ses programmes
et ses fonctionnalités peuvent être adaptés pour s’ajuster aux diverses évolutions.
Un investissement sur un robot se fait à long terme ».
Les robots font peur car l’on croit qu’ils vont détruire des emplois. Or plus on
robotise, moins on a de chômage car l’entreprise gagne en compétitivité, ce qui
permet de ne pas délocaliser
http://www.actemium.fr/fr/smart-industry
Sujet 3
En vous basant sur vos connaissances et sur les documents 1 et
2, montrez que la multinationalisation des entreprises se
justifie par la recherche d’une meilleure compétitivité.
Document 1 : Vers la fin des années 1960, des multinationales ont adopté une
stratégie fondée sur la délocalisation en vue de tirer parti des coûts de
production inférieurs à l’étranger. L’opération consiste concrètement à
décomposer le processus productif en différents segments et à délocaliser les
segments exigeant une importante main-d’œuvre vers les pays à faibles coûts
salariaux, les segments à forte intensité énergétique vers des pays où l’énergie
est bon marché et ainsi de suite. Le textile, les produits en cuir, les articles de
sport, l’électronique et l’automobile sont parmi les industries les plus propices.
Montée en Allemagne et au Royaume-Uni, la Ford Escort contient des pièces
fabriquées en Autriche, en Belgique, au Canada, au Danemark, en Espagne, aux
Etats-Unis, en France, en Italie, au Japon et aux PaysBas... La firme change sa
façon de travailler lorsque sa survie est mise en jeu par ses concurrents. Elle
opère dans des industries à haute technologie et localise ses activités là où elles
sont les plus rentables suivant les avantages offerts par les différents pays du
monde.
Wladimir Andreff, Le règne des firmes multinationales globales, Editions Sciences
humaines.
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Correction du sujet 1
Introduction : L’investissement qui désigne l’acquisition par une entreprise
des biens d’équipement durable constitue une variable clé de la performance

d’une économie, certes les pays qui investissent plus contribuent davantage à
l’accroissement de leurs richesses nationales, par ailleurs L’investissement
affecte quantitativement et qualitativement la production.
Alors il s’agit de s’interroger sur les effets de l’investissement sur l’offre aussi
bien par ses effets sur les capacités de production et la productivité que par
ses effets d’entrainement et les externalités positives qu’il peut générer.
-partie 1 : L’action de l’investissement sur la production à travers ses effets sur
les capacités productives et sur la productivité des facteurs
-partie 2 : L’action de l’investissement sur la production à travers ses effets

d’entrainement et ses externalités positives
Développement
Partie 1 : Il s’agit de montrer les effets de l’investissement sur la production à

travers son action sur les capacités de production et sur la productivité des
facteurs :
• Par ses effets sur les capacités de production : Le niveau de production dépend
principalement des capacités productives disponibles. Par conséquent, tout
investissement réalisé par l’entreprise lui permet d’accroitre ses capacités de
production et le niveau de sa production. En effet, si l’entreprise décide
d’acquérir une nouvelle machine, par exemple, elle pourra produire davantage et
améliorer la qualité de ses produits. De plus, l’investissement permet
d’introduire des innovations de produits et de procédés favorisant une
amélioration de la qualité, une plus grande diversification et une
différenciation des produits.
• Par ses effets sur la productivité des facteurs : L’investissement, vecteur du

progrès technique, entraine une amélioration de l’efficacité des facteurs de
47
Tel : 98238580
production permettant de réaliser un plus grand volume de production avec la

même quantité de facteurs.
Partie 2 : Il s’agit de montrer les effets de l’investissement sur la production à
travers ses effets d’entrainement et ses externalités positives :
L’investissement n’améliore pas seulement la capacité productive de l’agent

économique qui investit, il améliore également celle d’autres agents qui sont en
relation avec lui. En effet :
• À travers ses effets d’entrainement : un investissement initial induit des

investissements réalisés par d’autres entreprises qui peuvent, en conséquence,
accroitre et/ou améliorer leur production ; c’est le cas par exemple, des
investissements dans les infrastructures de base (les autoroutes, les réseaux de
communication, les centres de recherche, les universités …)
.  À travers ses externalités positives : un investissement privé ou public
peut profiter à d’autres agents économiques en leur permettant d’accroître
et/ou d’améliorer leur production sans en supporter les coûts ; c’est le cas par
exemple, des technopoles, des investissements en matière d’éducation et de

recherche…
Correction du sujet 2 : Les progrès scientifiques et
techniques de plus en plus accélérés constituent une véritable révolution

qui transforme de manière radicale la vie quotidienne avec un impact particulier
sur les
techniques de production agricoles et industrielles . L'expansion du machinisme, le
perfectionnement des techniques de la production favorise le développement de

la grande industrie.
Comment alors ces techniques de production ont-elles évoluées et comment cette

évolution a_t_elle amélioré la compétitivité ?
Pour cela, d’une part, nous montrerons que les techniques de production ont
évolué, et d’autre part, on montrera que cette évolution a permi d’améliorer la
compétitivité.
48
Tel : 98238580
Les révolutions industrielles sont les principales causes de l'évolution des

techniques de production. C’est ainsi que le rythme d'évolution est de plus en
plus rapide du fait de l'intensité du progrès technique; en effet, la mécanisation
est la mise en œuvre de nouvelles techniques de production, grâce à l’utilisation
de machines nouvelles ou de nouveaux équipements, elle repose en effet, sur des
machines dirigées directement par des travailleurs. Le machinisme modifie les
procédés de production dans la mesure où il décharge les travailleurs de l'effort
physique. La machine et l'homme se partagent le travail donc ils se complètent.
En sus, l'automatisation est la mise en œuvre d'une technique de

production susceptible de seconder l'homme, non seulement dans ses efforts
physiques mais également dans son travail intellectuel de surveillance et de
contrôle. L'automatisation est l'effectuation d'une série d'opération
mécaniquement sans intervention de l'homme sauf pour déclencher la machine.
Enfin, la robotisation est une technique de production beaucoup plus complexe

du fait qu'un robot est un dispositif alliant mécanique, électronique et
informatique accomplissant automatiquement des tâches spécifique généralement
plus dangereuses,
répétitives ou aussi pénibles ou impossibles pour l'homme. C’est une technique plus
évoluée que l'automatisation puisqu'elle intègre l'informatique et la
programmation. L’évolution croissante des techniques de production a été à
l’origine d’une
amélioration considérable de la compétitivité des entreprises en amont

l’intégration du
progrès technique constitue une source de gains de productivité qui réduit

considérablement la quantité de facteurs (moins de travailleurs, réduction de la
durée de travail….) ainsi la maitrise des couts de production permet
d’améliorer la
compétitivité prix. Par ailleurs le perfectionnement des techniques de production
permet de produire à grande échelle et réduire le cout moyen grâce à la répartition des
charges fixes sur une production élevé également l’évolution des technique
de
production vers la robotisation a contribué l’amélioration de la qualité des produits
49
Tel : 98238580
aussi bien qu’une plus grande différenciation et diversification afin d’adapter la

production aux différente exigence des clients cela est à l’origine de
l’amélioration de la compétitivité structurelle
Correction du sujet 3
La multinationalisation est devenue l'un des aspects les plus marquants de la
stratégie des firmes à partir des années 1980. Développé d’abord aux Etats-Unis
et en Grande- Bretagne, le phénomène, qui n’est pas nouveau, s'est étendu
ensuite à l'ensemble du monde industrialisé et même à plusieurs pays
émergents. Les entreprises qui deviennent des multinationales c’est-à-dire des
entreprises constituées d’une maison- mère implantée dans le pays d’origine et
d’une ou plusieurs filiales implantées dans des pays d’accueil recherchent de
meilleures opportunités leur permettant d’améliorer leur compétitivité. Celle-ci
représente la capacité qu’ont ces firmes pour faire face à la concurrence
Comment la multinationalisation des firmes se justifie-t-elle par la recherche
d’une meilleure compétitivité ?
Il importe de montrer d’abord que la multinationalisation des entreprises est à la
recherche d’une meilleure compétitivité-prix, ensuite, qu’elle peut s’expliquer
par la recherche d’une meilleure compétitivité structurelle.
Toute entreprise cherche des opportunités pour améliorer sa compétitivité-prix.

En effet, la multinationale est sans cesse, à la recherche de meilleures conditions
lui permettant de réduire ses coûts de production et par conséquent ses prix sur
le marché.
D’abord La recherche du moindre coût salarial qui englobe le salaire ainsi que toutes
les charges sociales incite l’entreprise à implanter des filiales dans les pays où la
main d’œuvre est bon marché. C’est le cas de certains segments des activités de
textile, de l’électronique, de l’automobile ou encore des produits de cuir et des
articles de sport.
De même , pour améliorer sa compétitivité-prix, l’entreprise cherche à comprimer ses
coûts de transport en s’implantant à proximité de ses clients et de ses fournisseurs à
travers ses filiales relais. De plus, la faiblesse des charges fiscales et financières
dans
certains pays (les paradis fiscaux), influencent sur le choix de localisation des
entreprises car ils réduisent les coûts de production, et améliore ainsi la
compétitivité
prix . En outre, l’implantation à l’étranger peut se justifier par la recherche de faibles
coûts d’approvisionnement en matières premières et en produits énergétiques
(pétrole, gaz, etc.). Dans ce cas, les multinationales implantent des filiales
commerciales ou
50
Tel : 98238580
relais dans les pays riches en ressources naturelles afin de diminuer leurs coûts
d’approvisionnement et donc leurs coûts de production. La multinationalisation
permet aussi aux entreprises de réduire le coût moyen en augmentant
l’échelle de leur production.
Dans tous ces cas, en s’implantant à l’étranger, les entreprises bénéficient d’une
réduction de leurs coûts de production. Elles seront dans ce cas plus aptes à
améliorer leur compétitivité-prix.
Par ailleurs, par la multinationalisation, les entreprises peuvent rechercher aussi

l’amélioration de leur compétitivité structurelle. C’est ainsi que les
entreprises s’implantent dans des pays ou des zones où l’environnement
technologique est favorable (technologies avancées, main d’œuvre qualifiée,
équipements performants, etc.). De ce fait, elles seront capables de produire des
biens de bonne qualité et
répondant mieux aux exigences des clients. De plus, la multinationale cherche à
s’implanter à proximité des sources de matières premières afin de garantir la
bonne qualité et la sécurité de ses approvisionnements. De ce fait, elle pourra à
son tour
produire des biens de bonne qualité et respecter les délais de livraison. Par
ailleurs ,
par l’implantation de filiales relais à l’étranger, les entreprises peuvent
rechercher la proximité des clients afin de mieux connaître leurs exigences. C’est
le cas de plusieurs firmes qui s’implantent à l’étranger. Elles pourront ainsi
mieux répondre aux besoins spécifiques de leurs clients. Elles vont prendre en
considération non seulement le niveau de leurs revenus (différenciation verticale)
mais également leurs goûts et leurs habitudes de consommation qui peuvent
être très différents selon les pays (différenciation horizontale). Toutes ces
opportunités permettent à la firme de faire face à la concurrence en proposant
des biens et services de meilleure qualité et en répondant mieux aux exigences
des clients.
Il apparaît donc, en définitive, que la décision d’une entreprise de se

multinationaliser peut se justifier par le désir de renforcer sa compétitivité. En
effet, elle choisit d’implanter des filiales dans les pays qui lui permettent de
réduire ses coûts et de devenir ainsi capable d’affronter ses concurrents en
abaissant ses prix. Des considérations autres que les prix peuvent aussi être
prises en compte par l’entreprise pour améliorer sa compétitivité hors-prix.
Alors qu’en est-il des effets de la multinationalisation sur le pays d’accueil et sur
le pays d’origine ?
51
Tel : 98238580
1. Les mouvements de l’activité économique sont-ils toujours

cycliques ? justifiez.
2. Comment l’investissement contribue à la réalisation d’une
croissance aussi bien intensive qu’extensive.
3. Comment l’investissement améliore la compétitivité ?
4. Montrez que la flexibilité des entreprises se justifie par la
recherche d’une meilleure compétitivité.
5. Comment une entreprise peut-elle s’agrandir sur le marché ?
identifiez chacune des modalités.
6. Décrivez les phases de l’évolution de la concentration.
7. Comparez les deux formes d’échanges intra branches
8. Caractérisez les échanges commerciaux des PED dans le cadre de
l’ancienne DIT
9. En quoi la multinationalisation permet de maitriser
l’approvisionnement.
10. Quels sont les obstacles à franchir grâce à la
multinationalisation ?
52
Tel : 98238580
Question 1 : Oui lorsque les fluctuations de l’activité économique se

répète
avec une certaine périodicité (même amplitude et même durée) les

fluctuations son cyclique mais si les fluctuations ne se répètent
pas à l’identique on dit que les fluctuations son non cyclique. En
réalité les fluctuations ne sont pas assez régulières et cyclique
Question 2 L’investissement contribue à la réalisation d’une croissance :
• Extensive : l’investissement accroit la quantité des facteurs de
production en augmentant le nombre des machines, des

équipements, des locaux de l’entreprise et en créant des emplois ce
qui en résulte un accroissement des richesses crées.
• Intensive : l’investissement de modernisation étant un vecteur de
progrès technique améliore la productivité des facteurs déjà
existant et contribue par conséquent à stimuler la croissance en
générant des gains de productivités.
Question 3 L’investissement contribue à travers les innovations qu’il
génère à améliorer la compétitivité prix et hors prix à savoir :
- L’investissement de modernisation étant vecteur de progrès

technique entraine des gains de productivité qui contribue à une
maitrise des couts de production et une amélioration de la
compétitivité prix.
- L’investissement accroit les capacités productives de l’entreprise

ce qui entraine une hausse de la production et une réalisation des
économies d’échelles qui en résulte une baisse du cout moyen et une
amélioration de la compétitivité prix
53
Tel : 98238580
- Les innovations introduites par l’investissement de

modernisation contribuent à une amélioration de la qualité des
produits et stimulent la compétitivité hors prix
- Les innovations contribuent à une plus grande

différenciation et diversification des produits proposés pour
répondre aux différentes exigences des clients et améliore la
compétitivité hors-prix.
Question 4 la flexibilité est un moyen permettant à l’entreprise d’améliorer
sa compétitivité en effet :
- l’utilisation des équipements flexibles plus performants et l’emploi de
travailleurs qualifiés constituent une source de gains de productivité qui
contribuent à une réduction des couts de production et améliore
la compétitivité prix de l’entreprise.
• Les équipements flexibles permettent de réaliser des économies d’échelle ce
qui en résulte une baisse du cout moyen de production et une amélioration
de
la compétitivité prix.
- La qualification des travailleurs et l’utilisation d’équipement assez
performant améliore la qualité des produits et permettent
également à l’entreprise d’élargir sa gamme de produits (produits plus
différenciés et diversifiés) pour répondre aux différentes exigences
des clients ce qui améliore la compétitivité hors prix.
Question 5 Pour s’agrandir sur le marché l’entreprise peut choisir entre
deux
modalités à savoir :
- La croissance interne (sans regroupement) : l’entreprise dépend dans ce
cas
de ses moyens propres en réalisant des investissements (création
des nouvelles unités de production) et en augmentant le nombre de
ses travailleurs.
- La croissance externe : l’entreprise décide de se regrouper avec d’autres
entreprises concurrentes ou non pour augmenter rapidement sa
taille on parle de concentration d’entreprises.
Question 6 La concentration a évolué en deux phases :
54
Tel : 98238580
- Concentration involontaire (début du 19ème siècle) : les périodes de

forte mutation et des crises ont conduit à l’absorption de petites
entreprises en voie de faillite par d’autres plus persistantes, la
conséquence était une augmentation de la taille et une baisse du
nombre des entreprises.
- La concentration volontaire : regroupement volontaire des entreprises au
début sur le plan national puis développement de la concentration au
niveau international
Question 7 Comparaison entre commerce intra-branche de qualité et de
variété :
- Points communs : deux formes d’échanges entre branches similaires et
qui portent sur des produits identiques
- Points de différences : l’intra-branche de qualité porte sur des produits
différenciés verticalement et ayant des qualités et des prix différents
(produits de hauts de gamme /produits de bas de gamme) alors que
l’intra-branches de variété porte sur des produits différenciés
horizontalement de qualité et prix similaires (différenciation de
couleur par exemple).
Question 8 Dans le cadre de l’ancienne DIT (avant les années 70) les
PED
exportaient des produits primaires à faible prix et valeur ajoutée
(produits agricoles, énergies…) au pays industrialisés en leurs
important en contre partie des produits manufacturés à prix élevé et à
forte valeur ajoutée.
Question 9 La multinationalisation assure la maitrise de
l’approvisionnement par l’implantation de filiales commerciales et
relais dans des pays qui profitent d’une abondance des ressources
naturelles (matières première, produits agricoles, minerais…) ce
qui garantit un approvisionnement stable, sécurisé, de bonne qualité
et à faible cout pour la FMN
Question 10 La délocalisation permet à la FMN de franchir plusieurs
obstacles :
55
Tel : 98238580
- L’insuffisance de certaines ressources naturelles dans le pays

d’origine (produits agricoles, minerais…)
- L’exiguïté et la saturation du marché local
- Le caractère peu échangeable des services de proximité.
- les barrières douanières imposées par certains pays d’accueil.
56
Tel : 98238580
Exercice 1 Soient les données suivantes en % (Bac 1999)

1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996
TCA du PIB 3.7 3.6 5.7 4.7 2.1 -1.3 1.8 2.6 1.4
Dégagez le caractère irrégulier de la croissance de cette économie en repérant les

différentes phases que vous définirez
Exercice 2 Soient les données suivantes relatives à une économie fictive
2005 2006 2007 2008

PIB à prix courant en Mum 35 400 ? 37191,24 ?
TCA du PIB nominal en Mum 2% ? 1.5%
Indice du PIB nominal (Base=2005) ? ? ? ?
Complétez le tableau, puis calculez et interprétez le coefficient multiplicateur du PIB

entre 2005 et 2008.
Exercice 3 Soient les données suivantes (Bac 2002)
1990 1999 2000

PIB à prix courant en Md 10816 ? ?
Indice du PIB nominal (base= 1990) ? ? 246.6
Indice des prix (base= 1990) ? 150.3 ?
PIB à prix constant en Md ? 16412 17185
Taux de croissance annuel du PIB réel en % 6 ?
Complétez le tableau puis interprétez les chiffres soulignés.
Exercice 4 Variation De l‘investissement et du revenu en Tunisie (Bac 2013)
Complétez le tableau puis Dites pourquoi la variation de revenu national a été plus
importante entre 2009 et 2010 bien que la variation de l’investissement a baissé entre
les deux périodes
2008/2009 2009/2010
Variation de l’investissement 1200 ?
Variation du revenu national ? 4720
Pmc ? 0,75
K (multiplicateur d’investissement) 3 ,3375 ?
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Tel : 98238580
Exercice 5 Soient les données suivantes relatives à une économie fictive.

Pays A Pays B
2009 2011 2009 2011
PIB nominal en Mum 32 450 34721,5 31 250 32 500

Déflateur du PIB (Base = 2009) 100 103 100 102
Indice de la population 100 102.88 100 103.9
Calculez et interprétez l’évolution du niveau de vie dans les deux pays.
Exercice 6 Soient les données suivantes en unités monétaires.
2000 2009
Prix d’un KG de blé 50 52.5
Prix d’un ordinateur 700 840
Calculez et interprétez l’indice des termes de l’échange pour le pays A et le Pays B
sachant que
• Le pays A n’exporte que du blé au pays B.
• Le Pays B n’exporte que les ordinateurs au pays A.
Exercice 7 Soient les données suivantes relatives à deux pays
Pays A Pays B
Exportation en Mum 22340 ?
Importations en Mum ? ?
Solde commercial en Mum 4570 -2300
Taux de couverture ? 70%
a. Complétez le tableau.
b. Calculez le taux d’ouverture, le taux d’effort à l’exportation et le taux de
dépendance pour le pays A sachant que son PIB=55850 Mum.
Exercice 8 soient les données suivantes :
PIB/h en PPA IDH Rang selon l’IDH

Italie 30353 0,951 18
Guinée équatoriale 30627 0,719 118
a. Interprétez les valeurs de l’IDH dans les deux pays

b. Le PIB/h est-il suffisant pour apprécier le développement humain ? Justifiez à
partir des données du tableau.
58
Tel : 98238580
1. Correction de l’exercice 1 : On constate une irrégularité de la croissance

économique de cette économie en raison
des fluctuations du PIB au cours de la période considérée en effet à partir des TCA du PIB on peut repérer les phases
suivantes :
• Phase d’expansion : en 1990/en 1994/en 1995 cette phase est caractérisé par une accélération du PIB et une hausse de
son TCA.
• Phase de récession : en 1989/en 1991/en1992/en 1996 : cette phase est caractérisé par ralentissement du PIB et une
baisse de son TCA en restant positif.
• Phase de dépression : en 1993 => Baisse du PIB et baisse de son TCA qui devient négatif.
2. Correction de l’exercice 2
• En 2005 (année de base) : l’indice du PIB =100
• En 2006 => PIB à prix courant=35400x (1+2%) =36108
? Indice du PIB nominal= (36108/35400)*100 =102
• En 2007 :=> TCA du PIB = (37191.24-36108/36108)*100=3%
? Indice du PIB nominal= (37191.24/35400)*100= 105.06
• En 2008 : 37191.24x (1+1.5/100)=37749.1
? Indice du Pib nominal= (37749.1/35400)x100=106.63
? Coefficient multiplicateur du PIB nominal=106.63/100=1.06 fois => le PIB nominal a été multiplié 1.06 fois entre 2005 et
2008.
Correction de l’exercice 3
• En 1990(année de base) : PIB réel =PIB nominal=10816
: Indice du PIB nominal=100
: Indice des prix=100
• En 1999 : PIB nominal= PIB réel x indice des prix/100 =16412x150.3/100= 24667,23
: Indice du PIB nominal= (PIB nominal 1999/PIB nominal 1990) x100 = (24667.23/10816) x100 = 228,06
• En 2000 PIB nominal2000= 10816x246.6/100= 26672,25
TCA du PIB réel= (PIB r 2000-PIBr1999/PIBr1999) x100=4.7%
Indice des prix= (PIB n/PIB réel) x100 =155.2
59
Tel : 98238580
a. (R) entre 2008 et 2009 : R = k x I = 3,3375 x 1200 = 4005 MD
b. Calcul de la propension marginale à consommer (c) entre 2008 et 2009 :
On a pmc =1-pms = 1-1/k =1-(1/3.3375)=0.7
c. Calcul du multiplicateur de l’investissement (k) entre 2009 et 2010 : k = 1/ (1-pmc) = 1/ (1-0.75)= 4
d. Calcul de la variation de l’investissement (I) entre
2009 et 2010 : R = k x I  I = R/k = 1180MD
=> Interprétation : Bien que la variation de l’investissement (I) ait baissé entre les périodes (2008/2009) et (2009/2010), la
variation du revenu national (R) entre 2009 et 2010 a été plus importante que celle entre 2008 et 2009 parce que le
multiplicateur d’investissement (k) a augmenté en passant de 3,3375 à 4 suite à l’élévation de la Propension marginale à
consommer (c) qui est passée de 0,7 à 0,75
Correction de l’exercice 5 : L’évolution du niveau de vie est calculée par le taux de croissance du PIB réel/habitant =
taux de croissance du PIB réel – taux de croissance de la population
Dans le pays A : TC du PIB réel= PIB réel 2011-PIB réel 2009
PIB réel 2009
PIB réel = PIB nominal x 100
Délateur du PIB
En 2009 année de base => PIB réel = PIB nominal = 32 450MD
En 2011 : PIB réel = (34721,5/103) x100 = 33710,19 MD
D’où TC du PIB réel = 33710.19-32450 x 100 = 3.88%
32450
Taux de croissance de la population en 2011/2009= Indice de la population en 2011- 100=2.88%
Evolution du niveau de vie = 3.88%-2.88%= 1% > 0
Interprétation il s’agit d’une amélioration du niveau de vie dans le pays A.
Dans le pays B PIB réel 2009= PIB nominal 2009 (année de base)
PIB réel en 2011 = (32500/102) x100 = 31862,74 MD
TC du PIB réel = 31862,74 – 31250 x 100 = 1.96%
60
Tel : 98238580
31250
TC de la population en 2011 = Indice de la population en 2011-100=3.96%
Evolution du niveau de vie= 1.96%-3.96%= -2% < 0 il s’agit d’une dégradation du niveau de vie.
Correction de l’exercice 6 :
Indice des termes de l’échanges (2000-2009)=
(Indice des prix à l’exportation/indice des prix à l’importation) x100
ITE pays A= (IP du blé/IP des ordinateurs) x100
ITE pays B= (IP des ordinateurs/IP du blé) x100
? Indice des prix du blé (2000-2009)= (52.5/50) x100=105
? Indice des prix des ordinateurs (2000-2009)= (840/700) x100= 120
Pays A : ITE (2000-2009)= (105/120) x 100=87.5<100 => dégradation des termes de l’échange entre 2000 et 2009
Pays b : ITE (2000-2009)= (120/105) x100= 114.28>100 => amélioration des termes de l’échanges entre 2000 et 2009
PAYS A
Le solde commerciale : X-M=4570
? M=X-4570 =22340-4570= 17770
? TC en %=(X/M) x100 = 125.71%
PAYS B : X – M=-2300
(X/M)=0.7
? X=0.7M
? 0.7M-M=-2300
? -0.3M=-2300
? M=2300/0.3=7666.3
? X=7666.6 x 0.7=5366.6
61
Tel : 98238580
IDH de l’Italie =0,951 > 0.8 => développement humain élevé
IDH de la Guinée équatoriale =0,719 => développement humain moyen
? Le PIB/h n’est pas suffisant pour apprécier le développement humain car il faut prendre en
considération également d’autres variables sociales à savoir :
- L’éducation : mesurée par le taux de scolarisation et le taux d’alphabétisation
- La longévité : mesurée par l’espérance de vie à la naissance
En effet à partir des données du tableau on constate que malgré le PIB/h élevé de la guinée par
rapport à l’Italie, l’IDH de ce dernier et supérieur que celui du premier.
62

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Résumé de cours Niveau :

4éme Eco et gestion

24 Chapitre 1 : la croissance économique

Croissance extensive : La croissance économique =aspect quantitatif+ aspect qualitatif

C’est une croissance qui résulte

1. PIB réel (PIB à prix constant ou en volume)=

��� ���𝑛𝑙 (��� à ���� ����𝑛� �� �� �𝑙���)

�é��𝑡�������� (��𝑛�𝑐��������) x100

2. Déflateur du PIB =��� ���𝑛𝑙

��� �é�� x100

3. déflateur de l’année de base=100

4. PIB nominal = ��� �é�� � �é��𝑡��� ��

5. TCG du PIB en Tn/To=��� �� 𝑛− ��� �� 𝑜

6. PIB en Tn= PIB en To x (1+TCG/100).

7. TCA du PIB en tn/tn-1==��� �� 𝑛− ��� �� 𝑛−1

Section 2 : irrégularité de la croissance

TCA du PIB Evolution du PIB

Crise Point de retournement supérieur appelée aussi maximum

Récession Baisse du TCA du PIB Augmentation ralenti du PIB.

Dépression Baisse du TCA du PIB Baisse du PIB et des autres grandeurs

Reprise Point de retournement inferieur qui renverse la tendance du

? tendance générale (TREND) : Sur une longue période on

Chapitre 2 : les facteurs de la

Section 1 : la contribution du travail à la

Contribution Contribution Contribution des

Une hausse de la population active se traduit par une augmentation de la quantité de

Contribution qualitative du travail à la croissance

La contribution des revenus de travail à la croissance

? L’investissement étant une variable clé de

• L’investissement de modernisation étant vecteur de progrès

Par ses effets d’entrainement Par ses externalités positives

Effet quantitatif de l’investissement sur la demande

L’investissement accroit la demande

Par les gains de productivité

Effets qualitatifs de l’investissement sur l’offre et la demande

Formules du multiplicateurs d’investissement

de l’augmentation de revenu consacrée à

Section 3 : la contribution de des

L’importation constitue une source d’approvisionnement en produits primaire

La contribution des exportations à la croissance

Les exportations représentent une demande étrangère supplémentaire qui stimule

Partie 2 : Mutations des structures économique

Evolution de la répartition sectorielle En termes du PIB

Evolution de la répartition sectorielle En termes d’emplois

Au cours de la croissance on constate une :

Section 2: Evolution des techniques de production

1. Les techniques de production en

C’est l’introduction des machines dès le Les machines programmables appelées

Section 3 : la concentration des entreprises

Croissance interne et croissance externe Le processus de la concentration

La concentration horizontale La concentration verticale La concentration conglomérale

Présentation : Elle consiste à un regroupement Présentation : regroupement Présentation :

CHAPITRE 2 : LES MUTATIONS DE LA CONSOMMATION .

2. Croissance économique et amélioration du niveau de vie

La croissance économique s’accompagne par des gains de productivité

des dépenses publiques susceptibles d’améliorer le niveau de vie de la

par rapport à la population permet aux ménages de disposer de plus de biens

SECTION 2: EVOLUTION DE LA STRUCTURE DE CONSOMMATION

Définition : La structure de consommation est un classement des dépenses de

NB : Au cours de la croissance économique la structure de

SECTION 3: TRANSFORMATION DES MODES DE VIE

Différentiation des modes de vie

Progrès spectaculaire des modes de vie Baisse du temps de travail

Partie 3 : le développement durable

�� 𝑛𝑙 (�� à �� 𝑛� �� 𝑙��)

�é��𝑡�� (��𝑛�𝑐��) x100

2. Déflateur du PIB =�� 𝑛𝑙

�� é�� x100

4. PIB nominal = �� é�� é��𝑡��

5. TCG du PIB en Tn/To=�� 𝑛− �� 𝑜

7. TCA du PIB en tn/tn-1==�� 𝑛− �� 𝑛−1

Taux de dépendance �� 100

Indice des termes de l’échange �� 100

𝑛�𝑐� �� 𝑡� é𝑝��é�

𝑛�𝑐� �� 𝑡� 𝑚��é� � 100

Degré d’ouverture de l’économie é𝑝��𝑡𝑜�� 𝑙�� 100

mondiale �� 𝑙