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Projet 

: Femmes et Agriculture Résilientes (FAR)


Dénomination de l’organisation : GIE SOUTOURA
Registre de commerce : SN-KLD-2004-C-227
NINEA : néant
Adresse : DIANA MALARI-SEDHIOU

TITRE DU PROJET :
Mise en place d'une unité de production de
compost

Préparé par : MALAMINE JUNIOR BADJI


SOMMAIRE

Contents
PLAN D’AFFAIRES............................................................................................................................................
SOMMAIRE 2
PRESENTATION SYNOPTIQUE..........................................................................................................................
1. L’organisation 4
2. Le projet 4
3. Mesures de rentabilité du projet 4
RESUME...........................................................................................................................................................
PREMIERE PARTIE : LE PROMOTEUR ET SON PROJET......................................................................................
1.1. Présentation des promoteurs et de leur organisation 5
1.2. Le Projet 6
1.2.1. Justification et faisabilité du projet..........................................................................................
1.2.2. Activités prévues.....................................................................................................................
1.2.3. Objectifs du Projet...................................................................................................................
1.2.4. Résultats concrets attendus pour les femmes...........................................................................
1.2.5. Durabilité.................................................................................................................................
DEUXIEME PARTIE : ASPECTS COMMERCIAUX DU PROJET.............................................................................
2.1. Produits et Services offerts 7
2.2. Le marché 8
2.2.1. Structure, taille et tendance du marché global :.......................................................................
2.2.2. L’offre de produits et de services............................................................................................
2.2.3. La demande.............................................................................................................................
2.3. Politiques et stratégies marketing 9
2.3.1. Politiques commerciales..........................................................................................................
2.3.2. Elaboration du Plan Marketing..............................................................................................
TROISIEME PARTIE : ETUDE TECHNIQUE.......................................................................................................
3.1. Equipements et procédure de fabrication 10
3.2. Fonctionnement 12
3.3. Ressources humaines 12
3.4. Stratégies de gestion du projet..............................................................................................
3.5. Besoins de renforcement de capacité technique et organisationnelle..................................
3.6. Localisation du projet :..........................................................................................................
QUATRIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE.....................................................................................................
4.1. Coût du projet 13
4.1.1. Investissements......................................................................................................................
4.1.2. Besoins en fonds de roulement :............................................................................................
4.2. Schéma de financement 14
4.3. Les Recettes 14
4.4. Comptes prévisionnels et mesures de rentabilité 15
4.4.1. Compte d’Exploitation Prévisionnel sur 5 ans.......................................................................
4.4.2. Mesures de rentabilité essentielles.........................................................................................
QUATRIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE.....................................................................................................
5.1. Contribution socio-économique 16
5.2. Effets sur l’environnement 16
ANNEXES 17
PRESENTATION SYNOPTIQUE

1. L’organisation

oDénomination sociale : GIE SOUTOURA


o Forme juridique : Groupement d’Intérêt Economique (GIE)
o Membership : 168 ---Hommes : 107 Femmes : 61
o N° registre de commerce : SN-KLD-2004-C-227
o NINEA : néant
o Adresse : DIANA MALARE/SEDHIOU
o Tel : 77 309 88 97
o Email :

2. Le projet

o Titre du projet : Mise en place d'une unité de production de compost


o Type de projet : Création d’une unité de production
oObjet du projet : Production de compost
o Localisation du Projet : DIANA MALARE/SEDHIOU
o Coût total du projet : 11 259 500 Frs CFA
o Schéma de financement :
 Subvention : 87 %
 Apport Personnel : 13%

3. Mesures de rentabilité du projet


 Point mort : 8 001 834 ;
 Valeur actuelle nette : 17 578 927 ;
 Taux de rentabilité interne : 28% ;
 Rentabilité commerciale : 9%.

Annexes
RESUME

. Le présent projet a trait à la mise en place d’une unité de production de compost dans la
commune de Dianamalari. Il s’inscrit dans le cadre du Projet ‘’Femmes et Agriculture Résiliente
(FAR) dans son souci d’assister les producteurs et d’autonomiser les femmes du GIE SOUTOURA
de DIANA MALARI. Le coût total du projet est estimé à 11 259 500 FCFA pour lequel le GIE
s’engage à apporter 1 500 000 FCFA. L’analyse des comptes prévisionnels indique que le projet
est rentable au regard des cash-flows. Le taux de rentabilité interne du projet est évalué à 28 %. De
même, le délai de récupération des investissements est au plus de 3 ans. 

PREMIERE PARTIE : LE PROMOTEUR ET SON PROJET

1.1. Présentation des promoteurs et de leur organisation

Le GIE SOUTOURA est une organisation de femmes impliquées dans la production de banane.
L’ambition du GIE est de produire du compost dans le but d’améliorer  la rentabilité et la qualité
de la production. L’organisation est formalisée en GIE depuis 1985 mais a commencé sa
production quelques années plus tard en 1992. Son nombre total de membres est de 168
composé de 107 hommes et 61 femmes. L’organisation détient un registre de commerce (SN-
KLD-2004-C-227) mais pas de NINEA.
Le GIE SOUTOURA est membre de la Fédération des Groupements de Producteurs de Bananes
de Sédhiou (FGPBS).
Depuis la création du GIE, plusieurs réalisations ont vu le jour. A ce jour, ils exploitent 17 Ha.
Toutes les conditions ne sont pas réunies surtout en termes en moyens de production mais le GIE
détient des moyens suffisant pour bien dérouler ses campagnes. Le GIE semble limité par quelques
faiblesses liées à des difficultés de maîtrise de la gestion administrative ? Financière et
organisationnelle. Aussi un renforcement de capacités en gestion administrative et financière
s’impose.
1.2. Le Projet
Ce présent projet présenté le GIE SOUTOURA a trait à la mise en place d’une unité de production
de compost à DIANA MALARE ..
1.2.1. Justification et faisabilité du projet
La zone de Sédhiou est connue pour sa grande production de bananes grâce à ses avantages
pédoclimatiques. Le projet vise à créer une activité rentable, créatrice de richesses et d’emplois.
D’après le Programme national de développement de la filière banane du Sénégal (PNDFBS), la
production nationale de banane se situe autour de 30 000 tonnes par an, le Sénégal ambitionne de
la doubler pour être autosuffisant. En effet, la banane occupe une grande place importante dans
l’économie nationale. La production de bananes est conséquente dans la zone de DIANA
MALARE avec un grand périmètre et un climat adéquat permettant de bonnes productions et une
récolte presque pendant dix mois. Malgré une bonne organisation des producteurs pour permettre
la vente de la production par une commercialisation associée, les rendements sont faibles donc les
revenus maigres. Cela est dû à une fertilisation insuffisante des parcelles vu que les promoteurs
n’utilisent pas d’engrais chimique. La production de compost est une véritable option pour booster
la production de bananes. Etant dans une lancée de production sans intrants chimique,
l’organisation est confrontée à un véritable problème d’approvisionnement. En effet, l’offre en
compost et pesticides bio sont dans la zone est presque inexistante. Le Projet ambitionne donc de
se positionner dans ce secteur si le marché est concluant. Il s’agira alors de créer des emplois et
des revenus au GIE SOUTOURA. Face à aux difficultés que rencontre ces populations, le projet
FAR (Femmes et agriculture résilientes) vise à améliorer le bien-être et la résilience des ménages
agricoles face aux changements climatiques dans les régions de Kolda, Sédhiou et Tambacounda,
à travers l’intensification durable des cultures irriguées de riz, de la banane et des légumes. C’est
dans ce sens que le projet FAR compte financer le GIE SOUTOURA pour la mise en place de
l’unité de production de compost.
1.2.2. Activités prévues
Le projet sera réalisé en plusieurs étapes. Chaque étape sera composée d’activités à mener au
préalable. Il faudra faire une bonne étude du marché pour connaître la clientèle et étudier la
concurrence. Ensuite, former les acteurs censés faire fonctionner l’unité et enfin installer l’unité
1.2.3. Objectifs du Projet
L’objectif du projet est de produire par exemple : 100 tonnes de compost en première et 300
tonnes en année de croisière.
1.2.4. Résultats concrets attendus pour les femmes
Le projet sera essentiellement piloté par des femmes membres du GIE qui seront capacités au
préalable sur la technique production de compost et la gestion d’une unité de compostage. Une
femme sera chargée de la commercialisation. Ceci fortifiera leur position en renforçant leur
autonomie par la création d’emplois et la génération de revenu.
1.2.5. Durabilité
Le projet envisage de renforcer les capacités des promoteurs en gestion comptable, administrative
et technique et en techniques de production de compost...
DEUXIEME PARTIE : ASPECTS COMMERCIAUX DU PROJET

2.1. Produits et Services offerts

L’organisation mettra sur le marché du compost de qualité à base de débris de bananes et


disponible pour les quatre autres GIE de la FGPBS. Les conditions de production répondront aux
normes de bonne hygiène et de salubrité pour assurer la qualité du produit fini. Les produits qui
seront présentés seront tous de qualité irréprochable car renfermant une bonne richesse en N, P, K
et oligo-éléments pour un développement optimal des bananiers. La production de banane se fera
toute l’année ; ce qui assure un approvisionnement régulier et donc une production permanente.
Tous les débris végétaux biodégradables, y compris les troncs de bananiers, peuvent être utilisés
dans la fabrication du compost. Des approvisionnements depuis les autres plantations ne sont pas
exclus. Le produit final sera conditionné sous forme de sac de 50 kg.

2.2. Le marché
Le marché ciblé concerne la région de SEDHIOU et prochainement Dakar grâce à la cellule de
commercialisation de la FGPBS.
2.2.1. Structur
e, taille
et
tendance
du
marché
global :
La tendance de la demande est en forte hausse. En effet, le regain d’importance de la banane locale
bio est une réalité. La banane déjà est un fruit très apprécié au Sénégal notamment en zone urbaine.
Le besoin en produit sain s’intensifie de plus en plus. De ce fait, il urge pour les producteurs de la
zone qui se sont déjà engagés dans cette voie de s’approvisionner en intrants bio. Cette initiative
s’inscrit dans la dynamique de la phase II du PSE consacré à l’industrialisation. Cela produira un
effet levier qui fera que l’activité répond à un besoin réel sur le long terme.
Dans sa globalité, les producteurs de bananes de la zone de Sédhiou n’utilisent pas beaucoup
d’intrants chimiques et préfèrent la fumure organique faute de compost. Ce qui fait que la
concurrence est peu rude et que si la qualité et surtout le prix répond aux exigences des clients, le
produit est apprécié. Nous estimons la taille du marché encore réduite mais peut être facilement
élargie. Nous pouvons donc affirmer que ces produits pourront renforcer la renommée de
l’organisation et celle du consommé local. L'orientation générale du marché vers le bio force les
producteurs à en faire plus. La production sera d’abord exclusivement dédiée au GIE SOUTOURA
puis le reste sera vendu aux autres GIE de la fédération.
2.2.2. L’offre
de produits et de services
L’unité se fixe de produire en fonction du marché c’est-à-dire pour tous les producteurs de la
fédération, la priorité sera donnée au GIE SOUTOURA. L’objectif de production est de 100 tonnes
pour la première année (soit 33T chaque 4 mois) avec une augmentation progressive d’année en
année de 50 tonnes jusqu’à atteindre 300 tonnes à la cinquième année.
Tableau 1 : Estimation annuelle de la production

Produits Unités AN 1 AN 2 AN 3 AN 4 AN 5

Compost Tonne 100 150 200 250 300

Avec la coopération des GIE, le prix du sac de 50 kg sera vendu à 5000 frs seulement alors que le
sac de l’engrais chimique vaut 8350 frs quand il est subventionné. OK
2.2.3. L
a
demande

La fédération compte plus de 500 producteurs(trices) couvant environ 75 ha. Les producteurs de
bananes utilisent le plus souvent la matière organique dont la quantité fait défaut. L’utilisation
du compost est une innovation dans les plantations. Le compost est le produit issu de la
fermentation aérobie naturelle de déchets biodégradables, principalement d’origine végétale.
Son utilité :
 améliorer la structure du sol : augmenter la cohésion des sols légers et sableux, alléger les
sols lourds et argileux,
 augmenter la capacité de rétention d’eau et des éléments fertilisants,
 favoriser l’activité de la microfaune et microflore du sol,
 recycler ses déchets organiques ménagers et du jardin.
La dose minimum recommandée est 3 tonnes à l’hectare. La demande peut être estimé à 225
tonnes pour tous les GIE dans les conditions minimales d’utilisation pouvant aller jusqu’à 750
tonnes dans les conditions optimales. La production de l’unité pourra être augmentée
annuellement jusqu’à atteindre 300 tonnes. Le gage d’une qualité supérieure permettrait de
répondre aux attentes des prospects. La demande est réelle et solvable avec des prix compétitifs.
Les autres producteurs s’engagent à accompagner l’initiative.
2.3. Politiques et stratégies marketing
Gagner son marché nécessite de s’adresser aux prospects. Ici, cela concerne essentiellement les
producteurs de bananes de SEDHIOU et de ses environs. De ce fait, pour placer nos produits sur le
marché et le faire adopter dans le long terme, nous allons mettre en exergue le mix-marketing ou la
formule des 4P (Prix, Produit, Place et Promotion).
 La politique de produit est le point de départ de la stratégie commerciale. Il s’agira de miser
sur la qualité du produit fini à savoir le sac de compost.
 La politique de prix : le prix est la seule variable du marketing mix qui n’engendre pas de
coûts. Les prix ont été fixé en fonction du coût de production et du prix psychologique. En
effet, c’est le principal indicateur de choix d’après les prospects.
 La distribution s'intéresse aux moyens à notre disposition pour commercialiser notre
service. L’unité sera implantée dans la localité de DIANA MALARE dans la plantation son
accès. La vente directe et en cycle court sera privilégiée. La vente via le réseau de
commercialisation est envisagée pour atteindre les autres plantations.
 La politique de communication : l’ensemble des possibilités offertes seront prises en
compte notamment la publicité autour des producteurs de la fédération.

2.3.1. Elaborat
ion du Plan Marketing

Tableau 2 : Plan Marketing


Politiques Actions à mener Responsable
Produits _Emballage Unité de production
_Processus qualité
Prix _Adoption du prix psychologique Commercial
Place _Livraison Gérante
_Circuit court
Promotion _Emission à la radio Gérante
communautaire de Sédhiou
_Réseaux Sociaux

TROISIEME PARTIE : ETUDE TECHNIQUE ok

3.1. Equipements et procédure de fabrication

Afin de répondre à la demande par une offre adaptée, l’unité sera dotée d’un bâtiment totalement
équipé. Il s’agira d’un hangar pour le stockage du matériel et du produit finis ; et de 5 fosses qui
seront chargé d’accueillir le substrat. L’unité de production s’engage à débuter avec un objectif de
production de 100 T pour la première année. L’unité va travailler à plein régime avec 3 personnes
qui seront en charge sauf en cas de lourde charge de travail sollicitant l’aide des autres membres
du GIE.
La liste des équipements utilisés est la suite :

 Construction site complet ;


 Mobilier et matériel de bureau ;
 Broyeur ;
 Machette ;
 Fourches ;
 Râteaux ;
 Pelle ;
 Brouette ;
 Tenue de travail ;
 Matériel de mesure CO2 ;
 Humidimètre ;
 Thermomètre ;
 Pistolet à eau (haute pression) ;
 Bascule.
La procédure technique est simple et débute à la récolte pour tous les produits dérivés. Une banane
ne produit qu’une seule fois et est automatiquement remplacée par ses rejets. Ainsi toute cette
masse végétale peut servir au compostage qui est un processus assez long. Il sera aussi une certaine
quantité matière organique tels que la bouse de vache ou des herbes sèches comme matière sèche.
L’unité fera le compostage dans des fosses préparées à l’avance pour accueillir le mélange. Avec
un taux de conversion de 50%, il faudrait 200 tonnes de débris pour avoir une production de 100
tonnes de compost. Les variétés utilisées sont le « poyo » et la « Grande naine » produisant jusqu’à
300 tonnes de débris à l’hectare. Tous les débris végétaux biodégradables, y compris les troncs de
bananiers, peuvent être utilisés dans la fabrication du compost. Les troncs particulièrement, doivent
être découpés en petits morceaux pour faciliter leur décomposition dans la compostière. Le
matériau est disposé en plusieurs couches. Les couches de matière végétale (morceaux de tronc de
bananier + matière sèche/fumier) mesurent environ 10 cm. Les minces couches de fumier qui
séparent deux couches de matière végétale mesurent 2 cm. La succession des couches peut aller
jusqu’à 1,5 ou 2 mètres de hauteur. Le besoin en fumier peut être estimé à 5 tonnes pour chaque
production. Au cours du processus de décomposition, le tas sera retourné 2 à 3 fois pour assurer
une bonne aération. Le premier retournement a lieu 2 à 3 semaines après la formation du tas. On
démolit le tas et on le reconstruit à côté en retournant le matériau de haut en bas et de l’intérieur
vers l’extérieur, de manière que les couches se mélangent. Le compost à base de débris de banane
est prêt à l’usage après au bout de quatre mois. Pour diminuer l’acidité probable du compost, un
ajout de cendre de 5% au mélange final est prévu.
Une forte capacitation des acteurs est requise pour la maitrise du processus de production de
compost.
3.2. Fonctionnement

Pour le fonctionnement, l’unité doit être continuellement être alimentée en eau pour les arrosages.
Cela ne posera pas de problème vu que le GIE détient une pompe capable de fournir le besoin.
Chaque 4 mois, il y aura un grand besoin de sacheries estimés à 250 sacs et de bâches pour couvrir
le compost afin de l’aider à mûrir. Le hangar aura un compteur woyofal pour s’approvisionner en
électricité.
Pour l’approvisionnement en matières premières, la banane étant produite sur place tandis que le
fumier utilisé sera payé chez les éleveurs à 250 frs le sac de 50 kg. Le transport se fera par
charrette jusqu’au site. Ce qui fait que les débris sont disponibles en continue après chaque coupe.
3.3. Ressources humaines

Le personnel de l’unité sera constitué de 5 membres, 3 hommes et 2 femmes. Les postes à pourvoir
sont 1 gérante, 4 ouvriers pour les activités journalières. En cas de lourde charge de travail,
d’autres membres du GIE peuvent être sollicités sous bénévolat. Une prestation de service du
tracteur retourneur deux fois par mois. Le salaire mensuel proposé est de 35.000 pour chacune des
ouvriers sachant que ce n’est pas une activité à plein temps pour tous et 45.000 pour la gérante
pour la durée des 12 mois. Le coût estimatif est de 185.000 par mois et de 2.220.000 frs par an.

3.4. Stratégies
de gestion du projet

Rappelons que le GIE SOUTOURA appartient à la FGPBS qui est sa structure faîtière. Cette
dernière aura un droit de regard sur la gestion de l’unité mais ne sera aucunement impliquée. Une
ponction de 10% sur le bénéfice annuel de l’unité sera faites pour servir la FGPBS. La fédération
aura en contrepartie un devoir d’assistance permanente notamment pour lui faciliter la
commercialisation.
3.5. Besoins
de renforcement de capacité
technique et organisationnelle

Tableau 3 : Plan de renforcement de capacité


Orientations stratégique Objectifs spécifiques Activités Acteurs impliqués

Gestion administrative et Former la gérante _ Atelier de FAR


financière formation PRESTATAIRE

Techniques la Former les 5 acteurs _Atelier pratique FAR


production PRESTATAIRE

Marketing Former la gérante _ Atelier de FAR


formation PRESTATAIRE

Gestion de la qualité Former les 5 acteurs _ Atelier de FAR


formation PRESTATAIRE

Gestion de stock Former les 5 acteurs _ Atelier de FAR


formation PRESTATAIRE

3.6. Localisati
on du projet :

L’unité sera implantée dans la zone de production à DIANA MALARE avec accès facile à la route.
Ce choix permet un approvisionnement plus facile notamment de la plantation vers l’unité mais
aussi permet un meilleur acheminement des produits vers les autres plantations.

QUATRIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE

L'objectif général de l'analyse financière est de vérifier si l’unité de production de compost définie
dans la présente étude peut être financièrement viable afin d’être durable et autonome. Elle
s’inscrit dans une approche donc entrepreneuriale.

4.1. Coût du projet


4.1.1. Investissements
Les investissements pour la création de l’unité de production de compost sont lourds. L’unité
travaille de manière indépendante et devra se constituer de manière légale et autonome. Le terrain
utilisé pour la construction sera mis à disposition de l’unité par le GIE SOUTOURA. Le centre de
production sera doté d’un bureau, d’un hangar, d’un espace doté de fosses pour la production,
d’équipements de dernière génération et de toilettes.
Tableau 4 : Investissements
Prix Montant Durée de vie
Rubriques Unités Quantité Amortissements
unitaire/CFA total /CFA An
1. Immobilisations incorporelles       150 000 3 50 000
Frais de constitution Forfait 1 50 000 50 000 3 16 667
Plan Marketing Forfait 1 100 000 100 000   33 333
2. Immobilisations corporelles       9 010 000   1 622 083
Acquisition du terrain nu Unité 1 1 500 000 1 500 000    
Construction site complet Unité 1 4 500 000 4 500 000 10 450 000
Mobilier et matériel de bureau Unité 1 50 000 50 000 2 25 000
Broyeur Unité 1 1 500 000 1 500 000 2 750 000
Machette Unité 10 2 000 20 000 2 10 000
Fourches Unité 15 3 500 52 500 3 17 500
Râteaux Unité 15 2 000 30 000 2 15 000
Pelle Unité 15 2 500 37 500 2 18 750
Brouette Unité 10 20 000 200 000 3 66 667
Tenue de travail Unité 5 15 000 75 000 2 37 500
Matériel de mesure CO2 Unité 2 45 000 90 000 3 30 000
Humidimètre Unité 2 15 000 30 000 3 10 000
Thermomètre Unité 2 25 000 50 000 3 16 667
Pistolet à eau (haute pression) Unité 5 35 000 175 000 5 35 000
Bascule Unité 2 350 000 700 000 5 140 000
TOTAL INVESTISSEMENTS     0 9 160 000   1 672 083

4.1.2. Besoins en
fonds de roulement :

Le besoin en fond de roulement est estimé à quatre (4) mois. En effet, pour arriver à maturité le
compost à base de débris de bananes doit subir un processus de maturation de quatre mois.
Tableau 5 : Besoin en fonds de roulement
Rubriques Unités Quantité PU Montant % du CA
Besoins du cycle d('exploitation          
Sacheries Mois 2 000 200 400 000  
Salaires 4 mois per/m 4 185 000 740 000  
Fumier Sac 670 250 167 500  
Huile 4 7 500
Forfait 30 000  
Carburant 460 700
Litre 322 000  
Débris de bananes 200 0
Tonnes 0  
Electricité 4 10 000
Forfait 40 000  
Tracteur retourneur 8 15 000
Forfait 120 000  
Transport 4 45 000
Forfait 180 000  
Besoins de financement cycle d'exploit       1 999 500 11%
Encaisse minimale FF 1 100 000 100 000  
Besoins en Fonds de roulement       2 099 500 11%

4.2. Schéma de financement

Tableau 6 : Schéma de financement


Rubriques Montants Apport personnel Subvention sollicitée
1, Investissements 9 160 000 1 500 000 7 660 000
2, Fonds de roulement 2 099 500   2 099 500
TOTAL 11 259 500 1 500 000 9 759 500
% Financement 100% 13% 87%

Le coût du projet est estimé à 11 259 500 F CFA dont 19% réservé au BFR et 81% aux
investissements. Il faut notifier que l’apport en débris n’a pas été estimé car est offert par les
promoteurs. Cet apport non négligeable prouve la bonne foi de ces derniers à mener le projet.
4.3. Les Recettes

Le chiffre d’affaire annuel est calculé sur la base d’une production de compost annuel croissante de
la première à la cinquième année suivant les capacités du site de production.
Tableau 7 : Recettes

Désignation Unités Qtés Prix Unitaire TOTAL

Compost produit (AN 1) Tonne 100 100 000 10 000 000

Compost produit (AN 2) Tonne 150 100 000 15 000 000

Compost produit (AN 3) Tonne 200 100 000 20 000 000

Compost produit (AN 4) Tonne 250 100 000 25 000 000

Compost produit (AN 5) Tonne 300 100 000 30 000 000

4.4. Comptes prévisionnels et mesures de rentabilité

4.4.1. Compte
d’Exploitation Prévisionnel
sur 5 ans

Ce compte permet d’apprécier la rentabilité de l’unité c’est à dire de savoir si l’activité dégage
suffisamment de ressources pour couvrir les charges d’exploitation.
Tableau 8 : Compte d’exploitation prévisionnel

Rubriques Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5


A. CHIFFRES D'AFFAIRES          

Vente de produits 10 000 000 15 000 000 20 000 000 25 000 000 30 000 000

Total Chiffre d'Affaires (CA) 10 000 000 15 000 000 20 000 000 25 000 000 30 000 000

B; CHARGES D'EXPLOITATION          

Charges variables 5 638 500 8 457 750 11 277 000 14 096 250 14 096 250

Charges Fixes 3 490 000 3 839 000 4 222 900 4 645 190 4 645 190

Total charges 9 128 500 12 296 750 15 499 900 18 741 440 18 741 440

Résultat Avant Impôts (RCAI) 871 500 2 703 250 4 500 100 6 258 560 11 258 560

Impôts sur les bénéfices 261 450 810 975 1 350 030 1 877 568 3 377 568

Résultat Net (RN) 610 050 1 892 275 3 150 070 4 380 992 7 880 992

Amortissement 1 672 083 1 672 083 1 672 083 1 672 083 1 672 083

Capacité d'Autofinancement (CAF) 2 282 133 3 564 358 4 822 153 6 053 075 9 553 075

CUMUL CASH FLOW 2 282 133 5 846 492 10 668 645 16 721 720 26 274 796

4.4.2. Mesures de
rentabilité essentielles

 Point mort : 8 001 834 ;


 Délai de retour des investissements : 3 ans 1 mois ;
 Valeur actuelle nette : 17 578 927 ;
 Taux de rentabilité interne : 28% ;
 Rentabilité commerciale : 9%.
Interprétation : le TRI (le taux interne de rentabilité) dans ce projet est largement supérieur à
12% correspondant au cou*u d’opportunité du capital. Ce taux nous permet de faire une
équivalence entre le les capitaux investis et sa rémunération. Cette situation n’est pas surprenante
d’autant plus que le projet a généré de manière constante un résultat positif progressif depuis la
première année d’exploitation.

QUATRIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE


5.1. Contribution socio-économique
Le compostage requiert des débris végétaux et déchets animaux. Ce seul fait impose une
collaboration entre éleveurs et agriculteurs. Cette union renforce les liens entre producteurs et
apaise le climat social. Avec l’unité de transformation, les producteurs ont une activité
journalière rémunératrice. Ceci renforce l’autonomie des populations rurales. La création et
accumulation de richesses (revenus) sur les cinq est de 100 000 000 frs. Le nombre d’emplois
créés et consolidés sont 5 permanents et d’autres emplois indirects (ramasseurs de fumier,
transporteurs…). Le compost joue aussi un rôle dans la santé des populations car la dynamique
enclenchée suppose un arrêt de l’utilisation des produits chimiques.

5.2. Effets sur l’environnement


Le compostage est un processus biologique qui réponds au standards écologiques. Promouvoir le
compostage est une démarche écologique par essence. La fabrication de compost ne produit pas
de déchet et ne dégrade pas l’environnement. Au contraire, elle recycle lesdits déchets pour en
faire un produit excessivement important pour la vie du sol. Généralement le producteur de
compost se soucie de la planète et de l’écologie. Le compost est une alternative responsable et
saine face aux produits chimiques. L’emballage est réduit, les matières premières sont d’origine
naturelle. Les propriétés bienfaisantes du compost sur les plantes et le sol sont incomparables aux
propriétés des engrais chimiques. Au-delà de promouvoir l’économie locale, c’est la santé des
populations qui est assurée car la banane produite est enrichie aussi en qualité. Les matières
utilisées pour le conditionnement du compost seront respectives de l’environnement et pourront
même être recyclées. L’environnement occupe une place importante dans le projet.
ANNEXES

 Rapport Etats des Lieux (en annexe)

 Tableaux d’analyses

- Compte d’exploitation prévisionnel avec test de sensibilité


- tableau des investissements et de fonds de roulement
- tableau de l’amortissement fiscal

 Dossier administratif

- copie légalisée du registre de commerce


- NINEA
- statuts et règlement intérieur
- Plans et devis -

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