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Transitions du monde contemporain

Stephanie PRAT
sprat@inseec.com
Travail de groupe : Répondre à une question (voir documents sur Bootscamp) : 16 décembre
10aine de pages
 Introduction
 Revue de la littérature (3 pages) :
o Définir concepts. Effectuer les recherches grâce à la littérature scientifique (bibliothèque
digitale). Définir le périmètre d’étude. Définir les termes de la question avec une étude et
recherche dans des revues scientifique.
o Définir les différentes dimensions des concepts
o Permet de formuler des propositions de recherche, reflète les liens entre les dimensions
des concepts
 Analyse empirique
 Préconisations/implications
 Conclusion

Thème 1 : Transitions environnementales


1) Constats
2) Les raisons du dérèglement climatique
3) Les implications économiques et sociales
Thème 2 : Transitions sociétales
Thème 3 : Transitions digitales des organisations (capitalisme de plateforme)

En réponse au phénomène de 3D qui a accompagné la transition financière dans les années 2000
qui voulait dire Désintermédiation (plus d’intermédiaire pour investissement), dérèglementation,
décloisonnement (processus de globalisation). Dans les années 90 on ne pouvait pas investir sur tous les
compartiments de marché. En tant qu’investisseur on ne pouvait pas acheter des actions où on voulait,
chacun avait son secteur. Les marchés étaient cloisonnés, on ne pouvait pas investir à l’étranger par
exemple le CA était spécialisé dans le financement des professionnels de l’agriculture, une entreprise du
BTP ne pouvait pas emprunter au crédit agricole.
Fin des années 80 on a décloisonné tout ça (un peu avant aux USA).
Aujourd’hui on reprend le terme 3D pour décarbonation, digitalisation, décentralisation.

1 Transitions environnementales
Sommaire (voir PDF)
1.1 Les constats
1.1.1 Le réchauffement climatique

Rapports du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat).

Voir graphique du réchauffement climatique


Dans le meilleur des cas (10% probabilité d’occurrence), on arrive à +2° d’ici 2100. Dans le pire des cas
(10% de proba), on arrive à +7° d’ici 2100.
En moyenne on estime entre +3° et +4° d’ici 2100.

Si on était dans une ère de réchauffement de la terre on ne pourrait voir l’évolution que sur plusieurs
milliers d’années or actuellement on résonne en centaine d’année et on constate déjà l’évolution.

1.1.2 La réduction de la biodiversité

Depuis 1970, on constate une baisse de 40% de la biodiversité.


Cycle = analyse des évènements
Tendance = Courbe générale

1.1.3 Épuisement des ressources

Jour de dépassement des ressources.


Tensions sur les ressources naturelles mondiales, notamment sur les métaux. Répartition géographique très
concentrée. Création de tensions, si une ressource est disponible dans un pays économiquement et
politiquement instable.

Taux de retour énergétique : TRE ou EROI (Energy return on investment)

Ce taux est important dans le problème correspond au ratio entre l’énergie utilisable et celle consommée
pour l’obtenir.

Supposons que le TRE sur le pétrole soit égale à 20 cela signifie que pour 1 unité d’énergie consommée
pour construire les puis de forage, construire les pipelines, mobiliser des tankers, construire des raffineries,
l’ensemble du système génère 20 unités d’énergie disponible pour la société.
Basiquement, quand on a une ressource naturelle avec un TRE élevé c’est rentable.

Ajd les TRE sont en train de diminuer sur certaines ressources en particulier le pétrole qui fait que les
entreprises pétrolières arrêteront d’aller chercher du pétrole car ça ne sera plus rentable.

Les énergies renouvelables ont un TRE très faible.

Certains chercheurs montrent TRE agrégé inf. à 11 est incompatible avec un taux de croissance
économique soutenu dans une économie moderne. Il semblerait qu’on soit ajd à un TRE agrégé en 15 et 20
et il a tendance à diminuer.

HHI = Indice d’Hirschman hinfieldman


Tension sur les métaux et les minerais : Forte tension géographique de la production de certaines de ces
ressources (70% du cobalt est extrait en République Démocratique du Congo, 60% des terres rares
proviennent de Chine).

Vulnérabilité aux changements climatiques : Extraction du cuivre et du Lithium nécessite de l’eau en


grande quantité et elle est donc sensible aux épisodes de sècheresse. 50% de la production mondiale
provient de Chili, le Chili est exposé à des vagues de chaleur et de sécheresse.

1.2 Les raisons d’un épuisement


La puissance de la civilisation des sociétés industrielles repose sur l’extraction et la combustion d’énergies
fossiles : Pétrole, gaz, charbon dont le rendement énergétique est particulièrement élevé. La quantité
d’énergie produite par un plein d’essence correspond au travail manuel d’un individu pendant 4 ans.

1) La croissance démographique

Hausse de la population mondiale depuis la nuit des temps, voir lien : infographie de la population
mondiale, explosion à partir de 1800.

Avec le phénomène de globalisation un certain nombre d’individu (en milliard) ont accédé à un certain
niveau de consommation et rejoint si ce n’est, souhaité rejoindre, la classe moyenne.
D’ici 2030 on s’attend à ce que 1/3 de la catégorie vulnérable bascule dans la classe moyenne.

Phénomène de globalisation : flux de production, flux de service etc. = standardisation globale des modes
de consommation
Toujours plus de production pour répondre à un besoin toujours plus important = question « comment
produire ». On produit selon un système linéaire.

2) Comment produire

La façon dont c’est organisé ajd, on consomme de l’énergie et on génère des flux de matière. Production
linéaire.

Est-ce qu’on peut imaginer qu’avec une production circulaire de façon à limiter l’utilisation de l’énergie et
les flux de matières ?

On se pose la question : Quoi produire ? Comment produire ? Consommation

Est-ce qu’on doit produire mieux ou moins produire ?

1.3 Les conséquences des changements et de leurs interactions

L’interdépendance des conséquences du changement climatique.

En septembre 2008, subprime. S’ils avaient sauvé Leeman, cela donnait l’impression que l’Etat serait
toujours prêt à sauver les banques peu importe leur choix et les risques pris.
Pendant cette crise on s’est rendu compte de l’interdépendance entre les banques mondiales. Si c’était à
refaire ils ne feraient pas le même choix car les conséquences ont été dramatiques.

Le climat a une interdépendance, les conséquences auront des répercussions plus larges, économiques,
sociales…

Il faut retenir que les conséquences du réchauffement vont impliquer différentes.

1.3.1 Les impacts sociaux du réchauffement climatique

Les impacts sociaux ce sont les impacts des évènements sur les individus. Les effets contemporain = à la
même période. Effet non linéraire = lorsque des données sont en dessous d’un seuil il ne se passe rien au-
delà de ce seuil il y a un effet, une augmentation.
Meadows date de 1972, dès les années 70 des chercheurs avaient analysé le mode de développement et
avaient capté qu’il y aurait un problème.
Les deux gros facteurs qui expliquent c’est d’une part l’augmentation de la population mondiale qui fournit
plus de main d’œuvre et augmente la production et le second facteur c’est comment on produit.
Qu’est-ce qu’on produit ? Jusqu’à présent on a produit des produits à haute valeur carbone et haute valeur
matière. Le phénomène de globalisation depuis 30 a produit une uniformisation des modes de
consommation. La globalisation a été augmenté et impacté par internet. Cela a permis d’amener une grande
partie de la population vers la classe moyenne avec des besoins de consommation supérieur.
En miroir il y a la consommation des ménages, les consommateurs sont aussi acteurs de la transformation.
Comment on produit ? Avec un système linéaire de production à l’échelle globale = à chaque étape de
production je génère des déchets et je consomme de l’énergie. Ce modèle a été possible car on avait des
ressources en grande quantité avec un TRE très faible.

Aujourd’hui on voit deux courants majeurs, la croissance verte ou la sobriété (décroissance).

1.3.1.1 Que pouvons-nous faire ?

Raisonnement multidimensionnel = se situer dans le raisonnement.


Plusieurs échelles de réflexion = une échelle globale ou macro, une échelle individuelle ou micro, une
échelle méso

1) Micro
Échelle individuelle.
Économie = le consommateur, le producteur.
Sociologie = un individu

En économie on a besoin de savoir ce qu’il se passe au niveau agrégé qu’on appelle Macro.

2) Macro

Échelle agrégée
Économie = Les ménages, les entreprises non financières, les entreprises financières…
Sociologie = phénomène de société

3) Méso

Niveau intermédiaire
Secteur, zone géographique limitée (Région).

Modèle Donought, Kate Raworth.

LE PLANCHER =
Social foundation = satisfaction des besoins fondamentaux des individus, basé sur les indicateurs de
développement durable de l’ONU = accès à l’eau, au logement, à la santé, à l’éducation, un travail et un
revenu, à la paix, à une voix politique, équité sociale, équité homme-femme, manque 2 je n’ai pas noté.

A l’intérieur du donut, on n’a pas accès à tous ces indicateurs. L’idée de Kate c’est d’allouer des ressources
des pays avancés aux pays émergeants pour combler les besoins.

LE PLAFOND =
Notre empreinte écologique : ne pas dépasser l’utilisation des ressources. Croissance verte = réduire le CO2
Sobriété = réduire le CO2 n’est pas suffisant car il y a aussi l’empreinte matière.
Indicateurs : étalement urbain, le changement du climat…

L’idée est de passer d’une économie de la croissance vers une économie de la prospérité. L’économie de la
prospérité est centrée sur les besoins fondamentaux de la société sans dépasser le plafond environnemental.

Exemple : après le confinement, la ville d’Amsterdam s’est dit, à partir de maintenant, on va utiliser le
donut pour prendre nos décisions politiques.
Au niveau Méso :

Notre modèle de société est faiblement résilient, comme on l’a vu lors du choc en 2008.
Au sortir de la pandémie on se rend compte des conséquences du système de production linéaire. Aux USA
et en Allemagne c’est 9% d’inflation, en France l’État limite les augmentations.

Les chocs étant de plus en plus fréquents, l’idée c’est de passer dans une économie circulaire qui serait plus
résiliente.
Économie de fonctionnalité =

Les crises dans un système capitaliste permettent d’observer les limites de ce système.

Certains disent que l’économie circulaire est une idée mais pas suffisante car on ne peut pas tout recycler,
on estime pouvoir recycler 70% ce qui ne suffit pas.
On parle du coup de

Au niveau micro les entreprises peuvent réfléchir elle-même au moyen de faire mieux, de faire évoluer leur
production.
Nouveaux business models : voir PWP.

Révisions  :

Il faut avoir le plan  en tête :

1- Les constats
2- Pourquoi
3- Les conséquences

2 Transitions sociétales (nouveau PWP sur boostcamp à


télécharger)
Échelle individuelle et échelle globale, c’est deux échelles interagissent entre-elles. Les choix des individus
sont régis par la société dans laquelle l’individu évolue.

Social = relatif à la société


Société = Communauté humaine plus ou moins complexe à l’intérieur de laquelle les individus ont des
rapports volontaires ou involontaires, explicites, réels ou potentiels. Autrement dit cette société est marquée
par une interdépendance des individus qui forment un ou plusieurs groupes (qui peuvent inclure des sous-
groupe) sur une aire géographique donnée.

En économie on parle souvent de marché, on a des marchés qui ont une place physique (wall street…) et
d’autres qui n’ont pas de place physique (plateforme).
Quand on parle de société, celle-ci est toujours sur une zone géographique donnée et déterminée, c’est ce
qui fait que la société Allemande et Française sont différentes par exemple.

La sociologie générale : Elle s’intéresse aux actions humaines, aux causes qui les déterminent et aux
conditions qui les délimitent.

2.1 Retour sur les notions autour de la société


Les actions humaines sont dépendantes de l’environnement, c’est-à-dire du milieu géographique, de l’état
de la technique (au sens de progrès technique) disponible dans la société et de l’accumulation des choses
agencées, c’est-à-dire hérité du passé. Sur une aire géographique donnée, les choses agencées peuvent être
assimilés à des institutions (religieuses, économiques, culturelles, sociales, politiques, techniques).
Une institution est un ensemble de lois fondamentales établies par les individus qui fondent de manière
durable la paix dans la cité.

L’être humain est un être social vivant en groupe aussi loin que ‘l’on puise remonter dans l’histoire, dont
l’ensemble forme donc une société. Cette société se caractérise par trois types de réalité :

- Psychologique
- Structurelle (fait référence aux classe sociales)
En France avant les années 60 on fonctionne par structure pyramidale, après on fonction en constellation,
les classes se recoupent, à partir des années 80 on parle de liquéfaction de la société : l’individu prend le
pas sur les structures sociale, les normes et les institutions. On l’appelle ISA (individu, sujet, acteur), la
place de l’individu dans la vie sociale en tant qu’acteur dans ses relations avec les autres est sujet dans ses
relations avec lui-même est devenu bcp plus importante qu’autrefois. Ce qui caractérise les sociétés
occidentales c’est trois points importants :
 Individualisme
 Mondialisation
 Crise économique
- Matérielle (projection sur les ressources de la position de la hiérarchie sociale)
Ces trois réalités se traduisent par le fait que les sociétés sont stables.
En sociologie, l’État est un groupe social parmi d’autres avec la spécificité de posséder le monopole de la
force, d’établir un ordre et de le faire respecter.

La société en 3 leçons, (cela va à l’encontre des nouveaux sociologues qui parlent de l’ISA) :

- La société fait l’Homme, nous sommes influencés par la société


- L’Homme ne s’en aperçoit pas
- La reproduction crée la stabilité

2.2 Comment transformer la société

Le changement social fait partie de notre histoire et résulte de mécanismes internes (changement endogène)
aux sociétés et de mises en relation avec d’autres sociétés (changement exogènes).
Changement social : voir PWP.
Ce changement social s’il existe, il va opérer des transformations qui vont toucher l’ensemble des individus
de la collectivité, il va susciter des changements qui peuvent être d’ordre économique ou culturel, social,
politique, technique, religieux (piliers slide précédente). Ce changement = caractère irréversible et qui vont
influencé le fonctionnement de la société dans son ensemble.

2.2.1 Transformations endogènes

Interne à la société

Comprend 3 phénomènes/explications qui s’inscrivent dans cette transformation sociétale.

1) Mouvements sociaux qui conduisent la société à se transformer de l’intérieur.


Deux courants :
- Conflits = Touraine 1973. Trois conditions majeures doivent être remplies pour que le mouvement
social puisse s’opérer :
o Le mouvement social affirme une identité propre
o L’adversaire soit clairement identifié
o Le mouvement social doit présenter un projet sociétal (qui comprend l’ensemble de la
société par seulement lui-même)
- Compromis = Mendras et Forse 1983

2) Le comportement des individus à l’intérieur du système qui va être facteur de transformation


3) Les différentes réalités sur lesquelles reposent la société n’ont pas la même temporalité. Les
réalités psychologique, structurelle et matérielle n’évoluent pas au même rythme, c’est ce qui crée
des tensions internes au système.

2.2.2 Transformations exogènes

Externe à la société
Acculturation = contact continu entre 2 groupes d’individus qui vont entrainer des changements 
Assimilation (un des deux groupe)
 Déculturation (imposée, cohabitation des 2 cultures)
 Ethnocide (destruction de la culture existante)

Les comportements individuels et collectifs sont la clé pour s’engager dans un processus de transition.
On résonne à trois échelles différentes :
- Au niveau individuel
o Approche microéconomique (s’intéresse au niveau individuel des modes de
consommations), utilise le coût pour comprendre et modifier les comportements
o Approche psychologique : étudie le lien entre la pensée et l’action
 Deux modèles : cognitif ou comportementaliste
o Approche comportementale et expérimentale : Nudges (incitation déguisée. Exemple : La
mouche dans les urinoirs)
- Au niveau de petits groupes
- Au niveau collectif

2.3 Quel changement de comportement dans le cadre de la transition


Basé sur un article de recherche : « Les comportements levier de la transition écologique ». Disponible sur
boostcamp.

Timothée Parrique : Thèse La décroissance/sobriété

« Décroissance » CAIRN.

Dominique Méda, Dominique Bourg, Pablo Servigne.

2.3.1 Dimension individuelle

- Microéconomie : On montre que la demande dépend du prix. Lorsque le prix augmente, la


demande diminue.
o Hypothèse signal prix : Rationalité des individus (on cherche à maintenir son profit ou son
besoin) = incitation économique, utilisation de certains biens ou services qui répondent
aux enjeux environnementaux, taxe sur les produits carboné.
- Approche psychologique :
o Modèle cognitif : On pense que chez certains indiv. la pensée génère l’action = Les
actions de communication sont un outils pour ce type de modèle, campagne de
sensibilisation
o Modèle comportementaliste : La pensée suit l’action dans ce cas on doit mobiliser
différents outils en fonction de comment fonctionne les individus = L’idée de la carotte,
gratification pour les individus pour leur permettre de changer leur comportement,
récompense ou sanction
- Approche économique comportementale et expérimentale : On fait l’hypothèse de la rationalité des
individus et une rationalité limitée (les individus n’ont pas accès à toute l’information pour prendre
leur décision) + biais cognitif (biais de confirmation = le fait de privilégier des sources
d’informations qui vont dans le sens de ce qu’on pense) = NUDGE (incitation indirecte), on incite
l’indiv. A modifier le comportement de façon inconsciente (mouche dans les urinoirs).

2.3.2 Dimension à l’échelle de petits groupes

- Outils de théorie des jeux : permet d’expliquer les comportements des entreprises, qui prennent des
décisions stratégiques, lorsqu’elles font partie d’un secteur avec des concurrents qui prennent aussi
des décisions stratégiques. En fonction de ce que l’E pense du concurrent elle va s’ajuster =
interdépendances stratégiques des acteurs sur un marché.
o Dilemme du prisonnier : Si 2 personnes sont arrêtées, matrice des gains et des pertes. On
montre que chaque individu prit seul, a raison de prendre une stratégie de dénoncer ou de
ne pas dénoncer mais à l’échelle du groupe ce n’est pas la décision prise.
o Travaux dans une copro : on montre qu’indidiv. On n’a pas intérêt de lancer des gros
travaux pour s’assurer que le bâtiment soit bien entretenu. Seul on prend la décision de ne
pas investir alors qu’à l’échelle du groupe ça l’est. Mise en place d’outils qui permettent
de faciliter la coopération entre les acteurs (idée du montant des gains et des pertes),
mécanismes incitatifs.
- Approche de la psychosociologie : (Guy Bajoit) Etude de l’influence interindividuelle sur les
individus = Quelle est le poids de la force du conformisme sociale au sein des groupes de pairs
(amis, famille…) Mise en place de dispositifs qui jouent sur les normes sociales et qui s’appuie sur
l’émulation entre groupes. Ex. : Les défis des familles à énergie positive.
- Approche sociotechnique : Les actions des individus sont liées à l’environnement matériel et à la
technique disponible à un moment donné.

2.3.3 Dimension sociétale

Concerne toute la société

1) La dimension collective des décisions économiques

Dispositifs qui permettent de palier à la rationalité limitée liée à l’information limitée des individus = État
qui doit mettre en œuvre des labels, des certifications, dispositif d’informations sur la qualité pour
permettre aux conso. Et indiv. De prendre des décisions qui vont dans le sens de la transition (exemple :
Nutriscore, Ecoscore).

Coût d’opportunité = temps que l’on passe à faire qq chose qui nous empêche de faire autre chose de
mieux.

2) La dimension collective des actions des individus en sociologie

Les actions des individus produisent des normes, des règles, des institutions qui viennent ensuite encadrer
ces actions.
La société a plusieurs groupes sociaux = adaptation des mesures à chaque groupe
« No one size fits all ». Par ailleurs, il existe des normes sociales qu’il est difficile de modifier (confort,
hygiène, mobilité), la société est contrainte par des choix sociotechniques antérieurs, les dimensions des
choses… (Ex. : Centrale nucléaire en France, choix antérieur, revenir dessus nécessite de faire des gros
changements).
Les changements doivent être accompagnés par une politique de planification démocratique.

On retient qu’il n’existe pas de leviers universels qui puisse répondre à la transition environnementale, on
doit envisager les leviers aux différentes échelle (Micro, Méso, Macro). C’est la superposition d’échelle qui
permet d’envisager les différents outils, moyens et acteurs qui peuvent amener à la transition.
L’échelle temporelle doit être prise en compte également, les évolutions techniques impactent les décisions
et ont des conséquences visibles qu’après.

3 Transitions technologiques, tendances et ruptures : l’enjeu de


la numérisation
L’objectif d’une entreprise c’est la maximisation de sa valeur <3 pour que la richesse des
actionnaires/détenteurs de parts sociales soit la plus élevée possible.

Fondement du capitalisme : Liberté d’entreprendre

Il existe :
- BM traditionnel (pipeline) : Crée de la valeur en contrôlant une série linéaire d’activité c’est ce
qu’on appelle une chaine de valeur. Les intrants (input) à l’extrémité de la chaine par exemple les
mat. 1ère, matériaux… subissent une série d’étape qui les transforment en produits finis (output).
Par exemple : secteur des téléphones d’Apple est un modèle pipeline.
Dans ce modèle, les E gagnent un avantage en contrôlant des actifs rares et/ou précieux,
idéalement inimitable (biens immobiliers, biens incorporels…)
- BM de plateforme : Entreprise de plateforme crée de la valeur en facilitant les échanges et les
interactions au sein d’un ensemble cohérant de parties prenantes (chaine de valeur, filière,
communauté d’intérêt) et en mettant à disposition de ces acteurs des services via une infrastructure
digitale.
Une plateforme c’est un lieu d’échange où se rencontrent l’offre et la demande de façon
dématérialisée. (Exemple : Ebay) Les informations récoltées sont également sources de création de
valeur et d’avantages compétitifs. Le modèle de plateforme vise à créer de la valeur au travers d’un
écosystème alors que les modèles économiques plus traditionnel se déploient de manière plus
linéaire, on les appelle des modèles en pipeline.

La plateforme est composée de propriétaire qui contrôle la propriété intellectuelle et la gouvernance, elle
est composée de fournisseurs qui vont qui servent d’interfaces entre cette plateforme et les utilisateurs de la
plateforme.
Elle permet de faire se rencontrer des offreurs/producteurs et des demandeurs/consommateurs.
Ces modèles vont pouvoir se décliner en différents BM (générer des revenus) :

- Commission : Lorsque la mise en relation entre le vendeur et l’acheteur donne lieu à une
rémunération
- Freemium : Solution de base gratuite, s’applique sur une offre limitée, suppose que l’utilisateur
utilise la publicité par exemple / Offre premium = payante (Spotify)
- Modèle par abonnement : On paye un abonnement pourra voir accès au service (Netflix)
- Pay As You Go : On ne paye que ce qu’on consomme (films à la demande)
- Crowdsourcing : Waze

Dans le cadre des plateformes, les actifs qu’elle utilise sont la communauté et les ressources que ces
membres possèdent (chambres Airbnb, voiture Blablacar, idées Réseaux sociaux…).

Les E en pipeline organisent le travail et les ressources internes en optimisant toute une chaine d’activité
depuis l’approvisionnement jusqu’à la vente de distribution de biens et de services.

Les plateformes, créent de la valeur en facilitant les interactions entre producteurs et consommateurs. En
raison de cette orientation de création externe de valeur, les plateformes se débarrassent des coûts de
production variable. La gouvernance des écosystèmes devient la clé pour ces entreprises pour créer de la
valeur. Sans communauté et sans interaction pas de création de valeur.

3.1 La notion de technologie disruptive

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