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Du développement au développement durable »

« Nous n'héritons pas de la terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants »
Antoine Saint Exupery
Aujourd’hui la population de la terre s'élève à 7 milliards d'habitants, cependant la terre elle ne grandis pas. Il y a de plus en plus
d'habitants pour de moins en moins de ressources. Jusqu'en 1987, il est toujours question de développement et de croissance
économique, sauf que cela ne tient pas compte des générations futures, c'est ainsi que voit le jour la notion de développement
durable qui n'est autre que « répondre aux besoins des générations actuelles sans compromettre la capacité des générations
futures à répondre aux leurs ». Il est donc question de passer du développement au développement durable.
Quelles sont donc les mesures nécéssaires à cette transition ?
Dans un premier temps, nous nous pencherons sur les constats alarmants des inégalités entre le Nord et le Sud, avant de passer
dans un second temps aux facteurs nécéssaires au développement durable.

La population mondiale est divisée en deux catégories selon son appartenance au pays dis « développés » du Nord, ou « en voie
de développement » à savoir du Sud. Durant les dix dernières décénies les écarts ne cessent pas de se creuser. Tandis que les
pays du Nord entament un cycle dedéveloppement à travers les différentes révolutions économiques, industrielles, et
technologiques ; les pays du Sud sombrent dans la pauvreté. L'Indice de Développement Humain (=IDH) de ces derniers n'atteint
pas plus de 0,8. Plusieurs justifications sont données à l'état où les choses en sont. Nous pouvons évoquer l'inégalité en terme de
ressources naturelles ainsi que les conditions climatiques qui priviligient plus les pays du Nord, mais cela ne justifie que
partiellement étant donnée que les pays du Sud disposent de ressources naturelles très importantes, le problème réside donc dans
la gestion de ses ressources qui n'est pas toujours optimale et surtout équitable à cause de divers fléaux tels que la corruption, le
clientélisme.. Pour atteindre ces objetifs il faut concilier des enjeux différents. Niveau économique, il faut produire autrement c'est à
dire développer de nouvelles capacités de production. Niveau social, il faut assurer les besoins primaires des populations c'est à
dire réduire les ingégalités à toutes les échelles. Niveau environmental, il faut gérer les ressources naturelles et les exploiter de
manière durable. Au sein des population qui se trouvent au Nord, on trouve également des ingégalités sociales, ce qui amène à dire
qu'il y a aussi des pauvres dans les pays riches. Mais les inégalites sont tous de mêmeplus fortes dans les pays pauvres car la
majorité de la population a, en général, un niveau de vie faible. La classe moyenne est ainsi peu développée, ce qui ralentie la
consommation et le développement. Les enjeux du développement durable sont donc importants puisque les besoins, eux,
augmentent.

Pour économiser de l'énergie, il faut donc avoir recourt aux énergies renouvelables. Les pays en voie de développement, eux,
veulent aussi accéder au développement durable et à la richesse à travers des ressources naturelles qu'ils veulent surexploiter.
Mais ces actions vont alors à l'encontre du développement durable, il ressort ainsi de ce point qu'il y a un dilemme : les pays
développés ont utilisé ces ressources auparavant et de ce fait, on impose aux pays en voie de développement de limiter le recourt à
ces ressources (industrialisation, production de masse..) ce qui pousse ainsi à la poluation. Les pays développés, en raison de leur
richesse, de leur maîtrise technique et de l'ancienneté de croissance qui dégradent l'environment, doivent assurer un effort plus
important. Cependant les pays émergents (=pays du sud), eux, ne doivent pas attendre pour agir d'ariver à un stade de
dévelopemment plus avancé ; l'environment est déjà si dégradé que ces pays doivent réduire l'empreinte écologique de leur
croissance. LesPMA (=pays les moins avancés) ne sont pas encore entrés dans le concepte du développement, malgré que cette
situation à davantage d'effets destructeur pour l'environment. En réponse à ces constats, l'objectif du développement durable,
élaboré au cours des années 1980, est « de répondre aux besoins des générations actuelles, sans compromettre la capacité des
les générations futures à répondre aux leurs ». Dans cette optique, on fait reposer le développement durable sur 3 piliers majeurs :
le social, l'économie, et l'environmental qui doivent, tout trois, être en interaction constante.

En conclusion, nous pouvons observer que les pays du Nord entament un cycle de développement, à travers différentes solutions.
Or le Sud, lui, disposent de ressources naturelles très importantes, que celui ci ne sait pas gérer. Pour cela en premier lieux, il faut
d'abord assurer les besoins primaires des populations c'est à dire ; réduire les ingégalités à toutes les échelles en imposant des
modes durables, mais cette action reste une application à moduler selon les pays et ce ci tout en veillant à ne pas poluer la planète.
L'intensification de l'agriculture pratiquée sur les terres existantes semble s'imposer, mais appelle des correctifs, la formation et la
recherche semble ainsi essentiels pour qu'émergent des agricultures durables.
LA MONDIALISATION ET L'ENVIRONNEMENT

Dans le cadre de notre première scientfique, nous avons participé aux Travaux personels encadrés et nous avons décidé d'aborder
le sujet :

Les effets de la mondialisation sur l'environnement.

Nous allons répondre à la problématique: La mondialisation est-elle compatible avec le développement durable ?

Plan du TPE :

INTRODUCTION

I- Les acteurs de la mondialisation


a) Les pays industrialisés
b) Les pays emmergents et les pays pauvres
c) Les consommateurs, acteurs de la mondialisation

II- Les effets néfastes et positifs de la mondialisation sur l'environnement


a) La déforestation
b) L'épuisement de l'eau, sa pollution et l'épuisement des ressources halieutiques
c) Le réchauffement climatique qui génère une forte montée des eaux
d) Le commerce équitable

III- Les moyens mis en oeuvre pour permettre le développement durable


a) Les actions internationales en faveur de l'environnement
b) Les alter-mondialistes
c) Les ONG
d) Le rôle des consommateurs, responsables ?

CONCLUSION

Synthèse personnelle
Lexique
Bibliographie

Membres du groupe :
Julia Miot
Clarisse Dupont
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Définir la mondialisation et le développement durable

Publié le 16/01/2008 à 12:00 par mondialisationenvironnement


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La mondialisation est un processus de globalisation qui participe à l'échange d'informations, de biens matériels et d'idées à travers
lemonde. Depuis 1960, on assiste donc à l'accelération des échanges internationaux et à la diffusion des mêmes modèles
politiques, culturels et économiques.

Le développement durable est selon la définiton proposée en 1987 par la Commission sur le développement et l'environnement
dans le rapport Brundtland: "un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité
des générations futures à répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion: le concept de "besoins", et plus
particulièrement aux besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d'accorder la plus grande priorité, et l'idée des limitations
que l'état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l'environnement à répondre aux besoins
actuels et à venir."
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I- Les acteurs de la mondialisation

Publié le 30/01/2008 à 12:00 par mondialisationenvironnement


On dit souvent qu'avec la mondialisation les riches deviennent plus riches tandis que les pauvres s'appauvrissent, mais qu'en est-il
vraiment ?
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A) Les pays industrialisés

Publié le 30/01/2008 à 12:00 par mondialisationenvironnement


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- Les inventions majeures du début du XXème siècle ont permis la croissance mondiale et l'augmentation des échanges entre
l'Europe Occidentale et l'Amérique du Nord.

- Cette mondialisation profite aux paysindustrialisés car ils sont mieux préparés à recevoir et à entretenir ce processus.

- Les pays industrialisés sont la plupart du temps associés aux pays du Nord et regroupent les pays d'Europe Occidentale,
d'Amérique du Nord, ainsi que le Japon et l'Australie.
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B) Les pays émergents et les pays pauvres

Publié le 30/01/2008 à 12:00 par mondialisationenvironnement


Les pays émergents

- Les pays émergents sont des pays en développement que l'on appelle souvent " nouveaux pays industrialisés" . Cependant, ils
restent en général des pays avec une importante pauvreté.

- Ils semblent être les grands gagnants de la mondialisation économique car ils bénéficient de la délocalisation. Les industries
viennent en effet s'installer dans ces pays afin d'accéder à une main d'oeuvre qualifiée et surtout peu chère, c'est le cas de l'Inde et
la Chine.

Les pays pauvres


- Les pays pauvres sont des pays marginalisés, ils restent largement en dehors du processus de mondialisation.

- Ils demeurent principalement des exportateurs de matières premières et de produits manufacturés.


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C) Les consommateurs

Publié le 30/01/2008 à 12:00 par mondialisationenvironnement


- Un consommateur est une personne qui utilise à titre personnel un bien ou un service. Dans la théorie économique, le
consommateur est caractérisé par sa faculté de choisir sur un marché concurenciel.

- Les consommateurs jouentun rôle important dans la mondialisation puisqu'ils participent directement à l'intensification des
échanges internationaux.

- Avec la sensibilité grandissante aux problèmes environnementaux, on voit l'arrivée de nouveaux consommateurs à savoir des
consommateurs responsables.
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II-Les effets de la mondialisation sur l'environnement

Publié le 06/02/2008 à 12:00 par mondialisationenvironnement


Nous avons décidé de nous attacher à certains effets de la mondialisation sur l'environnement qui nous paraissent significatifs et
représentatifs .

La croissance mondiale des échanges repose sur une exploitation intensive des ressources naturelles et sur des modes de
production et de transports polluants.

Cependant la mondialisation permet aussi la croissance et le développement de nouveaux marchés : c'est le cas du commerce
équitable.
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A) La déforestation

Publié le 06/02/2008 à 12:00 par mondialisationenvironnement


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- Depuis 1950, près de la moitié des forêts tropicales a été détruite.

- Aujourd'hui entre 75 000 et 200 000 mètres carrés de forêts sont détruits. Il ne faut en effet pas oublier que le bois est une matière
première pour l'industrie.

- La déforestation apparaît donc comme une solution pour gagner des espaces et produire plus et pour permettre le développement
de certains pays.
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La déforestation en imagePublié le 06/02/2008 à 12:00 par mondialisationenvironnement


Extrait d'un reportage sur l'environnement : Pour quelques degrés de plus … sur France 3

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B)L'épuisement de l'eau et sa pollution

Publié le 06/02/2008 à 12:00 par mondialisationenvironnement


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L'épuisement de l'eau

- Le XX ème siècle a été marqué par une explosion de la consommation d'eau due à une forte croissance de la population, à une
augmentation du niveau de vie et à une forte production agricole.

- L'eau douce se présente sous deux formes: Les aquifères souterrains ( bassin, nappes phréatiques) ainsi que les lacs, rivières et
fleuves.

- La surexploitation qui doit répondre aux besoins toujours croissants des industries, de l'agriculture et des particuliers est la
ponction très importante et mal contrôlée dans les nappes phréatiques qui ne se renouvellent pas à l'échelle du temps humain.

La pollution de l'eau

- Les usages domestiques et industriels conduisent à la pollution bactériologique de l'eau :


~ Les industries rejettent des eaux chargées en métaux et produits chimiques.
~ L'agriculture charge les eaux en nitrate du fait du rejet d'engrais.
Ainsi , la pollution des eaux est due à la recherche de la productivité dans l'agriculture et dans l'industrie.

L'épuisement des ressources halieutiques

- Depuis quelques années, on assiste à une recrudescence des espèces maritimes en voie de disparition. La surpêche,les outils
utilisés et la pollution des mers et des océans sont en grande partie responsables de cet épuisement halieutique.

- La surexploitation des ressources halieutiques a conduit la proportion des espèces en dangers à passer d'environ 10% dans les
années 70 à 24% aujourd'hui. Les ¾ des ressources halieutiques mondiales sont actuellement capturés à leur taux maximum au
delà des niveaux durables. Lourde de conséquences pour l'environnement, la surexploitation l'est aussi pour l'économie.

C) Le réchauffement climatique générant une montée des eaux

Publié le 06/02/2008 à 12:00 par mondialisationenvironnement


Qu'est-ce que le réchauffement climatique ?

- Le Réchauffement climatique est une augmentation de la température moyenne des océans et de l'atmosphère à l'échelle
mondiale.
Le réchauffement planétaire est en partie du à une forte augmentation dans l'atmosphère des gaz à effets de serre.

- Les concentrations en gaz à affet de serre dans l'atmosphère ont augmenté au cours du XIX et du XX ème siècle et avec une
vitesse élevée, les raisons sont les suivantes:
~ l'utilisation massive des combustibles fossiles tels que le charbon, le pétrole qui ont permis la révolution industrielle
~ Les CFC dans l'industrie du froid
~ les rejets de méthane ...

Les conséquences de ce réchauffement sont multiples, on peut citer la fonte des banquises, mais aussi le recul des glaciers des
montagnes et la montée du niveau de la mer.

Lamontée du niveau de la mer

Le niveau des océans monte principalement en raison de l'expension du volume des eaux avec la chaleur: On parle de dilatation
thermique mais aussi du fait de la fonte des glaces.
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Le réchauffement climatique en image

Publié le 06/02/2008 à 12:00 par mondialisationenvironnement


Tiré du reportage sur l'environnement : Pour quelques degrés de plus … sur France 3
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D) Le commerce équitable

Publié le 26/02/2008 à 12:00 par mondialisationenvironnement


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- Dans les années 1960, des ONG se mobilisent pour venir en aide aux petits producteurs de café du Mexique dont les revenus
chutent brutalement : ce fut la naissance du commerce équitable.

- But du commerce équitable : garantir un revenu et des conditions de travail décents aux petits paysans et petits producteurs.

- Les nombreux produits de consommation qui entrent dans le marché du commerce équitable font irruption dans les grandes
surfaces.
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Le commerce équitable

Publié le 26/02/2008 à 12:00 par mondialisationenvironnement


Article tiré de l'Express le 3/05/2007 sur le Commerce Equitable .
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III-Les moyens mis en oeuvre pour permettre le dév. durable

Publié le 26/02/2008 à 12:00 par mondialisationenvironnement


Les effets néfastes de la mondialisation sur l'environnement sont devenus une préoccupation majeure pour les gouvernements,
c'estpourquoi des actions internationales en faveur de l'environnement ont débuté dans les années 70. Les deux piliers de ces
actions internationales en faveur de l'environnement sont actuellement le Programme des Nations Unies pour l'Environnement ainsi
que les accords multilatéraux environnementaux (AME).
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A) Les Actions internationales en faveur de l'environnement

Publié le 26/02/2008 à 12:00 par mondialisationenvironnement


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Le Programme des Nations Unies pour l'environnement

- Créé en 1972, il doit remplir trois missions à savoir:


° Surveiller l'état de l'environnement mondial
° Permettre la discussion entre les représentants des pays
° Diffuser les bonnes pratiques à adopter pour l'environnement

- Il est à l'origine de trois sommets de Terre qui sont des rencontres entre les dirigeants et les gouvernements et qui permettent de
faire le point sur l'état de notre planète.
° Le premier sommet de Terre s’est tenu du 5 au 16 juin 1972 à Stockholm en Suède.
° Le second sommet de Terre s’est tenu à Rio de Janeiro du 3 au 14 juin 1992. C’est lors de ce sommet de Terre que 173 pays
adoptent le programme Agenda 21. C'est une déclaration qui fixe un programme d'actions pour le XXIème siècle dans des
domaines très diversifiés afin de s'orienter vers un développement durable de la planète.
C’est également à la suite de ce sommet de Terre qui a marqué une prise de conscience internationale du changementclimatique
qu’est créé le Protocole de Kyoto en 1997. Ce protocole vise à lutter contre le changement climatique en réduisant les émissions de
gaz carbonique.
° Le troisième sommet de Terre s'est tenu du 26 août au 4 septembre 2002 à Johannesburg et a permis au monde entier de faire le
bilan sur le programme lancé lors du Sommet de Rio.
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A) Suite

Publié le 26/02/2008 à 12:00 par mondialisationenvironnement


Les Accords Multilatéraux

- Les accords multilatéraux environnementaux (AME) qui s'appliquent à au moins deux pays, se sont multipliés des 20 dernières
années et on en compte aujourd'hui 200.

- les principaux accords qui abordent les enjeux environnementaux les plus importants:

° La Convention des Nations Unies sur le droit de la mer signée en 1982.


° Le protocole de Montréal signé en 1987.
° La convention de Vienne de 1992, adoptée à la conférence de Rio.
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B) Les associations alter mondialiste

Publié le 27/02/2008 à 12:00 par mondialisationenvironnement


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Le mouvement alter mondialiste est un mouvement social qui regroupe des personnes se battant contre les effets de la
mondialisation.

Leurs principales idées contestataires sont:

-la lutte pour le développement durable


-la lutte concernant les droits fondamentaux comprenant la souveraineté alimentaire
-la paix voire la démocratie

L’idée de base des alter mondialistes consiste à considérer que le processus demondialisation économique, s’il n’est pas encadré
politiquement, conduit à une augmentation des inégalités dans le monde.

Exemple d'association : ATTAC

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C) Les Organisations Non Gouvernementales

Publié le 27/02/2008 à 12:00 par mondialisationenvironnement


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Une ONG est une organisation d’intérêt publique qui ne dépend ni de l’Etat, ni d’une institution internationale.

Des ONG telles que Greenpeace ou WWF défendent les droits de la nature, et tentent de préserver notre environnement.
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D) Les consommateurs, responsables ?


Publié le 27/02/2008 à 12:00 par mondialisationenvironnement
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On peut bien sur se demander si les consommateurs possèdent un rôle important dans le processus de mondialisation. Ils sont les
premiers bénéficiaires des échanges de biens à travers le monde.

Un consommateur responsable a le devoir de s'informer avant tout achat sur :

-l'origine du produit
-le mode de production
-les possibilités de consommer autrement

N’ayant pas toujours le choix, les consommateurs sont souvent poussés à l’achat de produits fabriqués dans les pays où les
normes de travail n’ont pas été encore définies. Le commerce équitable est largement préféré à cela.

Malheureusement, on dénombre encore trop peu de consommateurs responsables mais on remarque que de plus en plus, les gens
prennent conscience des véritables enjeux économiques et environnementaux.

ujet: La mondialisation est-elle toujours favorable au développement durable?

THEME : Citoyenneté et les formes de la mondialisation SUJET : La Mondialisation |

Questions: La mondialisation permet-elle de mieux gérer les ressources naturelles ? La mondialisation


accélère t-elle le dérèglement climatique ? Les Pays riches ont elles les mêmes contraires au niveau du
développement durable que les pays pauvres? La mondialisation permet-elle d'exploiter de nouvelles
ressources naturelles? Quel est le rôle des médias dans la mondialisation? |

Problématique: La mondialisation est elle toujours favorable au développement durable ? |

Introduction Le terme de la mondialisation apparaît dans la langue française en 1980. Elle s'appuie sur
l'intensification des échanges entre les différents pays du monde. Avec le développement des nouvelles
technologies de l'information et de la communication, ainsi que la révolution des transports on assiste à
un essor des échanges culturels, scientifiques, financiers, techniques, à l'expansion des idée
démocratiques... Ce phénomène mondial présente alors tant des inconvénients que des avantages. Par
exemple sur le point du développement durable la mondialisation peut-être facteur d'une bonne
évolution mais aussi et surtout d'une accélération du réchauffement climatique. La mondialisation est
elle capable de gérer également les ressources naturelles qui visent à satisfaire les besoins
fondamentaux de l'humanité ? |

La mondialisation est elle toujoursfavorable au développement durable? |

Oui

- la mondialisation permet de réunir plusieurs pays pour réfléchir au développement durable ensemble.
Différentes conférences sont organisés. Ainsi, le 16 février 2005, le protocole de Tokyo entre en vigueur
permet de réduire les émissions de gaz a effets de serres. (document 1)
- La mondialisation a un effet dit de « composition ». Les pays se spécialisent dans les productions où ils
disposent d’avantages comparatifs, ce qui provoque selon la théorie du commerce international une
meilleure utilisation des ressources humaines (travail et capital) mais aussi naturelles. L’effet de
composition induit par la libéralisation des échanges est donc favorable à l’environnement. Théorie
développé par Grossman et Krueger (document 2)

- la mondialisation économique accentue la mondialisation écologique (document 3


http://www.fnh.org/francais/fnh/uicn/pdf/smdd_mondialisation_dd.pdf ) Il y a interdépendance entre
ces deux éléments car la mondialisation a permis des découvertes notamment dans le milieu
environnemental.

-Développement durable n'est pas synonyme d'écologie. Le développement durable peut couvrir d'autre
domaine comme la science et la technologie. La mondialisation et la mise en commun des savoirs et
techniques a permis de grande avancées dans la technologie, la science, l'alimentation. Ce sont des
découvertes utiles pour les générations à venir. (document 3)

- La mondialisation a permis une prise de conscience collective sur la dégradation de l'environnement


conduisant à un changement des mentalités. Desorganisations internationales se développent pour
lutter contre la pollution et transmettrent divers messages. Depuis quelques années, une organisation
mondiale de l'environnement essai de voir le jour (document 4)

- La mondialisation a permis de développer des aides pour soutenir les pays en développement et les
guider dans leur processus. Cela permet de promouvoir les politiques environnementales dans ces pays.
(document 5)

Non

- La mondialisation a des conséquences importantes sur l'environnement. En effet, le commerce


international entraîne nécessairement des effets néfastes sur l'environnement comme la surexploitation
des ressources naturelles renouvelables et non-renouvelables, la génération accrue de déchets de toute
sorte, la perte de biodiversité et une consommation énergétique accrue en raison du transport des biens
et marchandises sur de longues distances. Ces effets sur l'environnement seront accentués par les
initiatives visant à libéraliser davantage le commerce international. (Doc 6)

- La mondialisation est devenu depuis plusieurs années le moteur principale de la déforestation. Cela
devient un problème majeur, car les forets apparaissent comme un des moyens les plus efficaces pour
lutter contre l'effet de serre. Alors que la destruction de forets dans les pays tropicaux était destiné aux
marché locaux, et aux nouveaux besoins d'espaces pour les cultures, la déforestation de ces espaces à
maintenant un but destiné aux exportations qui ont fortement augmenté depuis l'engouement des pays
industrialisés pour les biocarburants produits dans les cultures énergétiques enzone tropicales. (Doc 7)
- La mondialisation accentue également les problèmes de pollution de l'eau. Cela est dût à la
surexploitation des industries, qui rejettent des eaux chargées en métaux et produits chimiques. Ce
problème c'est accentué avec la mondialisation. (Doc 8)

- Le problème du dumping environnemental apparaît avec la mondialisation. Le dumping est une


pratique consistant à vendre moins cher des produits sur le marché extérieur que sur le marché
national. De ce faite, pour gagner en compétitivité, les pays limites les taxes liées aux problèmes de
pollution et les politiques environnementales sont plus laxiste pour attirer les entreprises. Le problème
est que ce type de comportement conduit tous les pays à un cercle vicieux. En effet, dès lors qu’un pays
maintient une politique environnementale plutôt laxiste, les pays concurrents sont incités à adopter la
même stratégie afin de ne pas compromettre leur propre attractivité. Au final, aucun pays ne gagne en
compétitivité et l’environnement est dégradé partout. (Doc 9)

- On pourrait croire dans un premier temps que part les politiques environnemental mise en vigueur, la
mondialisation permet de réduire les effets néfastes pour l'environnement. Finalement, elle vise
seulement à déplacer cette pollution. En effet, un premier effet de la mondialisation est de déplacer, au
moins partiellement, les industries polluantes des pays développés vers les PED. La libéralisation des flux
commerciaux et financiers se traduit donc, par une diminution des rejets polluants dans les pays
développés et par une hausse dans les PED. (Doc 10)- Pour en revenir au précédent point montrant que
les industries polluantes étaient déplacée des pays développés vers les PED, cela nous ramène à l'idée
que la mondialisation creuse un faussé et renforce les inégalités entre les pays développés et les PED. En
effet, on peut considérer dans les pays riches, que la mondialisation a un effet « positif » sur la réduction
des rejets polluants, car les industries polluantes sont déplacées vers les PED. De plus, dans les pays en
développement comme la Chine, l'ouverture du pays et la croissance rapide de ces dernières années
augmente la détérioration importante de l'environnement. La mondialisation est donc source de
développement inégal en terme de développement durable entre les diffèrent pays.
(Doc 11)

Conclusion

Nous avons pût voir que la mondialisation n'est ni totalement favorable ni défavorable au
développement durable. Quoi qu’il en soit, il semble indispensable que les pays coopèrent pour limiter
les atteintes à l’environnement, surtout lorsqu’il s’agit de pollution globale. ( Déforestation, problème
de l'eau, rejets de CO2...)
Cette nécessité de coopérer s’est déjà concrétisée par la négociation de nombreux accords sur
l’environnement. Elle se poursuit par des discussions, au niveau international, sur la création d’une
organisation mondiale de l’environnement ou sur l’harmonisation des politiques environnementales.

document 1

Différentes décisions sont prisent :


extraits de http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/developpement-durable/accords-
internationaux.shtml

Document 2

L’effet de l’ouverturecommerciale sur l’environnement soulève beaucoup


d’inquiétudes. Afin de comprendre la relation entre ces deux variables, il est utile de prendre
en compte trois mécanismes qui surviennent suite à une ouverture, soit les effets d’échelle, de
composition et technique (Grossman et Krueger, 1993).[...]
L’effet de composition (composition effect) se fonde sur l’approche d’Heckscher-Ohlin qui
stipule qu’une ouverture commerciale amène chaque pays à se spécialiser dans les secteurs où
il dispose d’un avantage comparatif. Le commerce affecte alors la composition de la
production. Ainsi, si nous considérons l’environnement comme intrant dans le processus de
production, un pays avec une abondance relative en environnement va augmenter sa
spécialisation dans les biens intensifs en pollution suite à une ouverture du commerce. À
l’opposé, un pays qui importe un bien polluant va voir sa production diminuer suite à
l’ouverture. Cette théorie fait référence à l’hypothèse du paradis de pollution (pollution haven
hypothesis), selon laquelle les pays ayant des normes environnementales peu contraignantes
verront les firmes polluantes migrer vers leur territoire. Toutefois, il est possible que les
sources d’avantages comparatifs soient plus « traditionnelles », c’est-à-dire les différences
relatives d’abondance en capital et travail. Low (1992) indique que la moyenne pondérée des
dépenses en contrôle et réduction de la pollution dans les secteurs industriels aux États-Unis
n’est que de 0,54% des coûts totaux de production. Ceci laisse présager que les firmes
pourraient ne pas être guidées en premier lieupar ce type d’avantage comparatif pour se
localiser. L’impact du commerce via l’effet de composition serait alors plus ambigu, les
dotations en facteurs telles que le capital et le travail seraient alors les forces qui dictent le
commerce international. Cette théorie est connue sous le vocable de dotation en facteurs
(factor endowment hypothesis). En général, les pays en voie de développement ont une
abondance relative en travail par rapport au capital. Ainsi, une dégradation de
l’environnement suite à l’ouverture au commerce dans ces pays serait plus probable si les
secteurs intensifs en main d’oeuvre étaient polluants. En étudiant cinq industries polluantes1,
Tobey (1990) a démontré que l’abondance relative en main-d’oeuvre non-qualifiée a un
impact significatif sur les exportations nettes de biens polluants que pour une seule industrie,
soit celle des métaux non ferreux. Ce résultat nous amène donc à croire que via l’effet de
composition, les PVD n’ont pas nécessairement un avantage comparatif pour la production de
biens polluants.
L’effet technique (technical effect). La libéralisation, en ouvrant les pays en développement
aux investissements, peut conduire à un transfert de technologies plus modernes et plus
propres vers ceux-ci ; la libéralisation peut surtout entraîner une augmentation des revenus des
pays en développement, et par là même induire une demande plus forte pour un
environnement plus propre. Dans notre cas, l’output (CO2 par unité de production) devrait
diminuer et ce, spécialement dans les PVD et particulièrement dans les pays du MENA.
Premièrement, les firmesétrangères devraient transférer des technologies plus modernes dans
l’économie locale lorsque les restrictions sur l’investissement étranger sont relâchées. Suite au
courant de sensibilisation environnemental et à la diminution des coûts, les nouvelles
technologies sont conçues de manière à émettre moins d’émissions polluantes que les
précédentes. Ainsi, le degré de pollution par unité de production est réduit. En second lieu, la
théorie du commerce international indique qu’une libéralisation engendre une hausse dans les
niveaux de revenus des différents pays participants. Si tel est le cas, les électeurs vont
demander une amélioration des normes environnementales comme expression de la hausse de
la richesse nationale. L’hypothèse derrière ce raisonnement est qu’un environnement sain est
considéré comme un bien normal. Par l’interaction de ces deux éléments, l’effet technique
résultera donc en une diminution de la pollution suite à l’ouverture.

Extrait rapport Ouverture commerciale et output indésirable de Kodjo Kodjo-komna


document 4
Paris pour une organisation mondiale de l'environnement Les thèmes environnementaux ne sont pas
seulement redevenus porteurs pour la politique intérieure. Nicolas Sarkozy en fait désormais un cheval
de bataille à l'international. Quitte, au passage, à marcher sur les traces de son prédécesseur. «Lorsque
nous serons parvenus, à Copenhague, à un accord ambitieux sur le climat, il faudra que soit créée une
véritable organisation mondiale de l'environnement, en mesure de faire appliquer les engagements qui
auront été pris», a martelé Nicolas Sarkozy. Enfévrier 2007, Jacques Chirac avait proposé de lancer une
«organisation internationale» de l'environnement. Mais à l'époque, la France voulait simplement placer
cette organisation sous l'égide de l'ONU. Le projet, brièvement évoqué par Nicolas Sarkozy lundi à
Genève, apparaît plus ambitieux sur la forme, comme sur le fond. Sur la forme, alors que Jacques Chirac
pensait d'abord créer un régulateur avant d'avoir défini les principes environnementaux mondiaux,
l'Élysée veut, à l'inverse, d'abord, «faire de la politique», et ensuite parler technique. «Nous sommes
totalement concentrés sur la réunion de Copenhague dans le but d'y obtenir le meilleur accord
possible», explique-t-on dans l'entourage du chef de l'État. «Une fois que nous aurons obtenu cet
accord, nous devrons alors engager une réflexion sur la mise en place d'une organisation capable de le
faire respecter.»Sans oublier la taxe «Tobin» Même si le débat n'en est qu'à ses prémices, l'Élysée
voudrait que cette OME regroupe les bribes d'organisations internationales chargées de promouvoir
l'environnement, dont le programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue). Cette dernière
regroupe une soixantaine de pays et - clin d'œil à la France - son site Internet consacre un long
développement au film Home de Yann Arthus-Bertrand, que Nicolas Sarkozy a recommandé «à chacun»
de voir.
Sur le fond aussi, Paris veut franchir un palier supplémentaire. «La future organisation mondiale pour
l'environnement serait obligatoirement saisie en matière de dumping environnemental», a précisé le
président de la République, mettant l'OIT, l'OMC et cette OME au mêmerang. Chacune de ces
organisations serait chargée de faire respecter les règles dans son domaine de compétence.
Enfin, toutes les interventions du FMI ou de la Banque mondiale devront être soumises à une
«conditionnalité» environnementale. Pas question d'aider un pays «sans lui demander de respecter des
règles élémentaires en matière d'environnement, de droit du travail ou de santé publique», prévient
Sarkozy.
Le chef de l'État a tenu à rappeler son attachement à la mise en place d'une taxe carbone, «condition
d'une concurrence loyale et d'un effort partagé pour sauver la planète». Sarkozy s'est également dit
favorable à la poursuite de la réflexion sur la taxe «Tobin», destinée à prélever un tout petit
pourcentage sur les échanges monétaires mondiaux pour financer l'aide au développement. Une idée
qui avait déjà été étudiée sous la présidence de Jacques Chirac et qui avait débouché sur une taxe sur les
billets d'avion…

Cyrille Lachèvre, le figaro

Document 5Environnement et gestion durable des ressources naturellesLe « programme thématique


pour l'environnement et la gestion durable des ressources naturelles, dont l'énergie » (ENRTP), aide les
pays en développement et les organisations partenaires à relever les défis liés à la gestion de
l'environnement et des ressources naturelles. De plus, il les aide à répondre à leurs obligations
découlant des accords multilatéraux pour l'environnement et à montrer un exemple politique au niveau
international dans des domaines tels que la lutte contre le changement climatique, la dégradation des
terres et la désertification, la protection de labiodiversité et la gestion adéquate des substances
chimiques et des déchets. Il a pour base juridique l'article 13 du règlement de l'UE établissant
l'instrument de financement de la coopération au développement (ICD).Que couvre-t-il? Les objectifs de
l'ENRTP consistent à:
intégrer les exigences en matière de protection de l'environnement dans la politique de développement
et les autres politiques extérieures de la Communauté;
contribuer à promouvoir les politiques environnementale et énergétique de la Communauté à l'étranger
dans l'intérêt mutuel de la Communauté et des pays et régions partenaires.
Dans le but de relever plusieurs défis dont l'effet sur la vie des pauvres se fait sentir profondément
(dégradation rapide des écosystèmes essentiels, changements climatiques, mauvaise gouvernance,
accès inadéquat à l'énergie ainsi que sécurité insuffisante de l'approvisionnement), l'ENRTP vise les
priorités suivantes:
Priorité 1 : aider les pays en développement à accomplir de plus grands progrès concernant l’intégration
de la durabilité environnementale dans leurs processus décisionnels en favorisant la participation de la
société civile;
Priorité 2 : promouvoir la mise en œuvre d'initiatives et d'engagements souscrits au niveau tant
européen qu'international;
Priorité 3 : augmenter l'importance des questions environnementales dans la politique extérieure de
l'UE;
Priorité 4 : renforcer la gouvernance internationale en matière d'environnement et faire des actions de
l'UE un élément clé de ce processus;
Priorité 5 : promouvoir les options en matière d'énergie durable, enparticulier grâce à la création d'un
cadre législatif et administratif favorable aux investissements et aux entreprises ainsi que par
l'encouragement de la coopération internationale.
La valeur ajoutée de ce programme vient de ce qu'il offre:
la possibilité d'une meilleure intégration de l'environnement et de l'énergie dans les politiques, les
stratégies et la planification du développement, cela grâce à des activités plus ciblées et des instruments
plus efficaces;
avantage d'occasions de s'atteler à des défis qui ne sont pas souvent considérés comme prioritaires par
les instruments géographiques (comme le FED, l'ICD et l'IEVP);
la possibilité de s'atteler à des enjeux communs à des groupes de pays n'appartenant pas à une seule et
même région (donc qui ne sont pas facilement couverts par un seul instrument géographique);
une capacité renforcée pour gérer la dimension extérieure des politiques environnementales et
énergétiques de l'UE, qui ne sont pas visées par les autres instruments.

http://ec.europa.eu/europeaid/how/finance/dci/environment_fr.htm

Document 6

La mondialisation a des conséquences importantes sur l'environnement.


La mondialisation des marchés a des conséquences importantes sur l'environnement. En effet, le
commerce international entraîne nécessairement des effets néfastes sur l'environnement comme la
surexploitation des ressources naturelles renouvelables et non-renouvelables, la génération accrue de
déchets de toute sorte, la perte de biodiversité et une consommation énergétique accrue en raison du
transport des biens et marchandises sur de longuesdistances. Ces effets sur l'environnement seront
accentués par les initiatives visant à libéraliser davantage le commerce international. Par ailleurs, le
cadre actuel en matière de commerce et d'investissement internationaux ne tient pas compte des coûts
environnementaux dans sa régulation des échanges internationaux. Ces coûts sont alors externalisés
(pas incorporés dans les coûts de production) par le jeu des entreprises et des États qui voient là un
avantage compétitif. Il en résulte une course des États vers une déréglementation au plan
environnemental et une plus grande tolérance (voire même, indifférence) dans l'application des normes
et des mécanismes de contrôle environnementaux (voire le texte en annexe sur la déreglementation au
Québec). Les conséquences sur l'environnement entraînent inévitablement une plus grande
détérioration de notre patrimoine naturel causé par sa surexploitation et une pollution accrue, qui
finalement constituent une perte d'espaces naturels et une menace directe à la santé et à la subsistance
des générations humaines actuelles et futures. L'externalisation des coûts environnementaux, souvent
appelé "dumping environnemental", constitue en fait une subvention déguisée à la production et est
donc un échec autant du point de vue du libre échange que du développement durable. Une meilleure
régulation du commerce et des investissements internationaux comporte la possibilité, d'atténuer et de
compenser certains des effets inévitables sur l'environnement, ainsi que d'en éviter d'autres et même
d'avoir des effets positifs. | | |http://enaprom9.forumparfait.com/post1582.html

Document 7

La mondialisation moteur de la déforestation

Jusqu’au 20ème siècle, le moteur principal de la déforestation était la croissance de la population rurale.
Cette croissance s’accompagnait de celle de ses besoins et en conséquence du défrichement de forêts
pour acquérir de nouvelles terres arables et construire de nouvelles routes.
Les scientifiques supposaient que l’exode rural, en concentrant les populations dans les centres urbains,
libérerait des terres et contribuerait à réduire la déforestation. Ils pensaient aussi que la mondialisation
de l’agriculture permettrait aux populations de s’alimenter plus efficacement, grâce à l’amélioration
agronomique possible et à la possibilité de s’approvisionner là où les produits sont moins coûteux.
Pourtant, bien qu’en 2009 la population urbaine atteignit pour la première fois 50% de la population
mondiale, la déforestation ne s’est pas réduite. La déforestation à l'oeuvre En Bolivie, la forêt tropicale
est grignotée par l’extension continue des cultures. Ces champs ne sont plus à destination des marchés
locaux mais destinés aux exportations.
De 2000 à 2005, l’équipe de l’Earth Institute a comparé l’évolution de la couverture forestière
d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie, à l’aide de photos satellites, aux tendances démographique et
économique de 41 pays. De la sorte, la plupart des zones tropicales ont été couvertes par l’étude.
L’analyse statistique de ces données a révélé que les forts taux de déforestation en zone tropicale sont
corrélés avec la croissance des villes et, en Asie particulièrement, la croissance desexportations
agricoles. En revanche, il n’y a aucune corrélation avec la croissance de la population rurale.
Les moteurs du défrichement ont donc changé... Selon les chercheurs, les causes principales actuelles de
la déforestation seraient l’accroissement du niveau de vie, et donc des besoins, des populations
urbaines par rapport aux populations rurales ainsi que la forte demande internationale en produits
agricoles. L’engouement des pays industrialisés pour les biocarburants, par exemple, a multiplié les
cultures énergétiques comme le palmier à huile en zone tropicale. Or ces deux pressions vont s’accroître
dans les années futures.
Les projections de l’ONU indiquent en effet qu’en 2050 les deux tiers de la population mondiale seront
urbaines, en conjonction avec le développement du niveau de vie des pays émergents.
http://www.energie-biomasse.fr

Document 8

L'épuisement de l'eau

Le XX ème siècle a été marqué par une explosion de la consommation d'eau due à une forte croissance
de la population, à une augmentation du niveau de vie et à une forte production agricole. - L'eau douce
se présente sous deux formes: Les aquifères souterrains ( bassin, nappes phréatiques) ainsi que les lacs,
rivières et fleuves.- La surexploitation qui doit répondre aux besoins toujours croissants des industries,
de l'agriculture et des particuliers est la ponction très importante et mal contrôlée dans les nappes
phréatiques qui ne se renouvellent pas à l'échelle du temps humain.La pollution de l'eau- Les usages
domestiques et industriels conduisent à la pollution bactériologique de l'eau : ~ Les industriesrejettent
des eaux chargées en métaux et produits chimiques. ~ L'agriculture charge les eaux en nitrate du fait du
rejet d'engrais.Ainsi , la pollution des eaux est due à la recherche de la productivité dans l'agriculture et
dans l'industrie.

http://www.dissertationsgratuites.com/dissertations/Les-Dangers-De-La-Mondialisation/.htm
Document 9
Le problème des dumpings environnemental

Nous avons, jusqu’à présent, considéré la politique environnementale de chaque pays comme donnée.
Or, avec l’augmentation de la concurrence internationale,le renforcement de la compétitivité est pour
tous les pays un objectif primordial. À ce titre, la politique environnementale est une variable
hautement stratégique. Si l’hypothèse du havre de pollution prévaut, alors certains États peuvent choisir
de l’utiliser à des fins commerciales, afin de favoriser les entreprises nationales et attirer les firmes
multinationales, soit en baissant les normes et standards environnementaux en vigueur, soit en
retardant leur renforcement : on parle alors de dumping
environnemental. Le problème est que ce type de comportement conduit tous les pays à un cercle
vicieux. En effet, dès lors qu’un pays maintient une politique environnementale plutôt laxiste, les pays
concurrents sont incités à adopter la même stratégie afin de ne pas compromettre leur propre
attractivité. Ce problème semble, a priori, davantage concerner les PED. En fait, il touche également les
pays développés qui, dans certains cas, ne peuvent répondre à cette concurrence qu’en limitant eux-
mêmes le renforcement de leurs normes environnementales, entrant dans une« course au moins-disant
» (en anglais, race to the bottom/ regulatory chill). Au final, aucun pays ne gagne en compétitivité et
l’environnement est dégradé partout. Le dilemme du prisonnier (cf. encadré) illustre très bien ce
problème de dumping environnemental.

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/spip/IMG/pdf/337-monjon-hanoteau.pdf

Exemple de cas de dumping environnemental

Document 10

Vers une délocalisation de la pollution

Si l’on suit la théorie traditionnelle du commerce international, la libéralisation des échanges, qui
accompagne la mondialisation, conduit chaque pays à se spécialiser selon le principe des avantages
comparatifs . Considérons – pour le moment – que les PED possèdent un avantage dans les industries
polluantes relativement aux pays développés, du fait d’une politique environnementale plus laxiste
(absence de taxes, réglementation moins contraignante…). Sous cette hypothèse, un premier effet de la
mondialisation est de déplacer, au moins partiellement, les industries polluantes des pays développés
vers les PED :
- dans les pays développés, on assiste à une diminution de la production domestique dans les secteurs
concernés (éventuellement accompagnée de délocalisations) et, simultanément, à une augmentation
des importations ;
- dans les PED, on assiste au contraire à une hausse de la production des industries polluantes, qui passe
à la fois par une augmentation de la production des entreprises domestiques, plus compétitives que les
entreprises étrangères du secteur, et par l’implantation de firmes multinationales à la recherche d’une
politiqueenvironnementale plus laxiste. C’est l’hypothèse du « havre de pollution » (en anglais, pollution
haven) .
La libéralisation des flux commerciaux et financiers se traduit donc, à technologie et structure des
économies inchangées, par une diminution des rejets polluants dans les pays développés et par une
hausse dans les PED. Notons, en outre, que le gonflement des flux commerciaux, du fait de ses
implications en termes de transport international, est lui-même une source de pollution
supplémentaire. La mondialisation conduit aussi certains pays à se spécialiser dans l’extraction de
matières premières ou la production de biens agricoles, ce qui conduit à une exploitation intensive des
ressources naturelles. Celle ci prend de nombreuses formes (déforestation, monoculture, destruction
d’habitats d’espèces rares, etc.), qui sont autant d’atteintes à la biodiversité et donc à l’environnement .

Document 11

Les inégalités entre les pays

De ce qui précède, il ressort d’abord que les conséquences de la libéralisation des échanges sur
l’environnement diffèrent fortement selon les pays et selon le type de polluant . Dans les pays riches, on
peut sans trop de risques considérer que la mondialisation a un effet positif sur la réduction des rejets
polluants locaux. En revanche, dans les pays pauvres, l’effet net est beaucoup plus incertain et tient
pour beaucoup aux transferts technologiques. En Chine, les transferts technologiques sont quasiment
une condition sine qua non à l’implantation des firmes
multinationales. Pour autant, l’ouverture du pays et la croissance rapide de ces dernières années se
sontaccompagnées d’une détérioration importante de l’environnement. D’après Dasgupta, Wang et
Wheeler, (2000) , beaucoup de cours d’eau sont proches de la mort biologique et les concentrations
atmosphériques de particules en suspension et de dioxyde de soufre dépassent largement les seuils
préconisés par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans de nombreuses zones urbaines .
L’agence environnementale chinoise estime que 70 % de la pollution de l’eau est d’origine industrielle ;
ce pourcentage s’élève à 72 % pour les émissions de dioxyde de soufre.

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/spip/IMG/pdf/337-monjon-hanoteau.pdf

Sites et documents exploités:

Extrait du protocole de Tokyo:

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/developpement-durable/accords-
internationaux.shtml

Site internet de la commission Européenne:

http://ec.europa.eu/europeaid/how/finance/dci/environment_fr.htm
Forum internet de la 9ième Promotion de L'école Nationale d'Administration-Maroc:

http://enaprom9.forumparfait.com/post1582.html

Site internet Energie Biomasse, Article sur la déforestation:

http://www.energie-biomasse.fr

Dossier internet « Développement, croissance et environnement Mondialisation et environnement » :

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/spip/IMG/pdf/337-monjon-hanoteau.pdf

Idées tirées de différents documents:

-Extrait du rapport Ouverture commerciale et output indésirable de KodjoKodjo-Omna

-Annales Bac ES Sujet: La mondialisation des échanges: réalités et limites

- Livre Géographie Terminales ES

- Extrait d'article du figaro

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