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Le développement durable englobe plusieurs enjeux qui touchent à la fois

l'économie, l'environnement et la société. Voici quelques-uns des principaux enjeux


du développement durable :

1. Préservation de l'environnement : La protection des écosystèmes, la


conservation de la biodiversité et la lutte contre la dégradation de
l'environnement sont des enjeux cruciaux du développement durable.
2. Changement climatique : Atténuer les effets du changement climatique en
réduisant les émissions de gaz à effet de serre et en favorisant l'adaptation
aux changements climatiques représente un défi majeur.
3. Gestion des ressources naturelles : Assurer une gestion durable des
ressources naturelles telles que l'eau, les forêts, les sols et les minéraux est
essentiel pour répondre aux besoins actuels sans compromettre ceux des
générations futures.
4. Équité sociale : Le développement durable vise à réduire les inégalités
sociales en favorisant l'inclusion, l'accès équitable aux ressources et le respect
des droits de l'homme.
5. Économie circulaire : Passer d'une économie linéaire (produire, consommer,
jeter) à une économie circulaire (réduire, réutiliser, recycler) est un enjeu clé
du développement durable pour minimiser les déchets et maximiser
l'utilisation des ressources.
6. Éradication de la pauvreté : Le développement durable vise à améliorer les
conditions de vie des populations les plus vulnérables en luttant contre la
pauvreté et en assurant un accès équitable aux services de base.
7. Innovation et technologie : Encourager le progrès technologique et
l'innovation durable pour résoudre des problèmes complexes et améliorer
l'efficacité des processus.
8. Responsabilité des entreprises : Les entreprises jouent un rôle important en
adoptant des pratiques durables, en minimisant leur impact environnemental
et en contribuant positivement aux communautés.

Ces enjeux du développement durable sont interconnectés, et une approche


holistique est nécessaire pour atteindre un équilibre entre les dimensions
économique, environnementale et sociale du développement.

1/Les enjeux du Développement Durable


Plusieurs enjeux :

* Enjeux économiques (création de richesses, emplois, développement,


croissance, etc..);

* Enjeux démographiques (croissance démographique, répartitions


spatiales des pop., pression démographique, etc…);
* Enjeux énergétiques (augmentation continue des besoins, énergies non
substituables et non renouvelables );

* Enjeux climatiques (réchauffement, effet de serre, montée des eaux,


déboisement, désertification etc…);

* Enjeux hydriques (augmentation des besoins en eau et raréfaction des


ressources en eaux sous la pression des différentes utilisations);

* Enjeux agricoles (satisfaction des besoins alimentaires et mauvaise


répartition alimentaire mondiale).

La notion de développement durable, défini comme répondant aux besoins actuels sans
compromettre ceux des générations futures, met en lumière la nécessité pressante de réguler le
changement climatique. Ce n'est plus simplement une curiosité scientifique, mais plutôt une
préoccupation de premier ordre qui transcende les frontières environnementales. Le changement
climatique s'étend désormais à plusieurs sphères de notre vie quotidienne, englobant des aspects tels
que l'économie, la santé, l'alimentation et la sécurité.

L'impact du changement climatique dépasse largement les considérations environnementales. Sur le


plan économique, les phénomènes météorologiques extrêmes, les modifications des schémas
climatiques et les perturbations dans les écosystèmes peuvent avoir des conséquences dévastatrices
sur les industries, les marchés et les ressources. Sur le plan de la santé, des changements climatiques
peuvent influencer la propagation de maladies, affecter la qualité de l'air et de l'eau, entraînant des
problèmes de santé publique. Au niveau alimentaire, les variations climatiques peuvent impacter les
rendements agricoles, la disponibilité des ressources alimentaires et la sécurité alimentaire mondiale.

La crise climatique est également étroitement liée à des questions de sécurité, car elle peut aggraver
les conflits liés aux ressources naturelles et aux migrations, créant des tensions géopolitiques.

En tant que problème mondial complexe, la responsabilité de faire face à cette crise incombe à
l'ensemble des acteurs, qu'ils soient gouvernementaux, privés, associatifs, ou individus. Cette situation
met en évidence la nécessité d'une approche collaborative et globale pour atténuer les effets du
changement climatique et forger un avenir plus durable. La crise sanitaire actuelle illustre également
comment les événements mondiaux peuvent être interconnectés, soulignant l'importance de
comprendre et de traiter les défis de manière holistique.
INTRODUCTION GENERALE

2/ Définition

« Le DD est le développement qui répond aux besoins du présent sans


compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres
besoins ».

Sur cette base, le changement climatique n’est plus une curiosité scientifique, il est
un vrai sujet d’inquiétude qu’il faut réguler.
Il constitue la question environnementale majeure qui domine nôtre époque.

Ce changement climatique est de la responsabilité de l’ensemble des organismes


publics, privés, associatifs, etc..

C’est une crise qui s’étend désormais aux niveaux économique, sanitaire,
alimentaire et sécuritaire (ex. crise sanitaire actuelle).
Les 3 piliers du développement durable

Le DD est un développement qui prend en compte trois dimensions : économique,


environnementale et sociale.

Les trois piliers du DD qui sont traditionnellement utilisés pour le définir sont donc :
l’économie, le social et l’environnement.

La particularité du développement durable est de se situer au carrefour de ces 3


piliers.

Le concept de développement durable repose sur trois piliers fondamentaux,


reflétant les dimensions économique, environnementale et sociale. Ces piliers,
traditionnellement établis pour définir le développement durable, sont l'économie, le
social et l'environnement.

1. Pilier économique : Ce pilier vise à assurer une croissance économique


équilibrée et durable. Il englobe des stratégies visant à stimuler les activités
économiques tout en tenant compte de la préservation des ressources, de la
création d'emplois durables, et de la promotion de l'efficacité économique à
long terme.
2. Pilier social : La dimension sociale du développement durable met l'accent sur
l'amélioration du bien-être humain, l'équité, l'inclusion et la satisfaction des
besoins fondamentaux. Cela implique la création de conditions de travail
équitables, l'accès à l'éducation, aux soins de santé, et la promotion de la
justice sociale.
3. Pilier environnemental : La préservation de l'environnement est cruciale pour
le développement durable. Ce pilier s'articule autour de la gestion durable
des ressources naturelles, la réduction des émissions de gaz à effet de serre,
la protection de la biodiversité, et la promotion de pratiques respectueuses
de l'écosystème.

La particularité du développement durable réside dans sa capacité à se positionner


au carrefour de ces trois piliers. Plutôt que de sacrifier l'un au profit de l'autre, le
développement durable cherche à créer un équilibre synergique où les objectifs
économiques, sociaux et environnementaux se renforcent mutuellement. Cette
approche holistique reconnaît que le succès à long terme d'une société dépend de la
gestion éclairée et équilibrée de ces trois dimensions interconnectées.
1/ Le DD : Une réponse à la préservation de l’environnement
A/ L’accroissement des besoins énergétiques

*La croissance et l’activité économique (satisfaction des besoins humains,


relation croissante entre production et croissance démographique) d’un pays
sont étroitement liées aux C° d’énergie.

*Grace à l’énergie on peut cultiver, fabriquer, transporter, chauffer, éclairer,


cuisiner, accéder à l’information, etc…

Depuis la 1ière révolution industrielle, la demande énergétique des pays ind. N’a cessé
d’augmenter à tel point qu’à la fin du 20ième S, cette demande, associée à celle des pays
émergents (Inde, Chine, Brésil, etc..) a conduit à de nombreuses tensions.

L’exemple du pétrole illustre ces tensions sur le marché de l’énergie. La pt° au maximum des
réserves actuelles arrive tout juste à satisfaire la demande mondiale (avec une sensibilité du
marché à tout type d’aléas).

L'ampleur de la croissance économique, couplée à l'augmentation de la population


mondiale, a entraîné une demande énergétique croissante. Cette demande a été
alimentée par divers secteurs, notamment l'industrie, les transports, l'agriculture et les
besoins domestiques. Cette quête incessante d'énergie a mis en lumière les limites
des ressources traditionnelles, en particulier dans le contexte du pétrole, avec des
tensions géopolitiques et des préoccupations environnementales croissantes.

L'épuisement possible des réserves de pétrole et la nécessité de réduire les émissions


de gaz à effet de serre ont accentué l'importance de repenser la manière dont nous
produisons et consommons de l'énergie. Le développement durable émerge ainsi
comme une réponse stratégique. Il encourage l'exploration de sources d'énergie
renouvelable, promeut l'efficacité énergétique, et cherche des solutions novatrices
pour répondre aux besoins tout en préservant la planète.

La transition vers des pratiques énergétiques durables s'inscrit dans la vision du


développement durable, où l'économie, l'environnement et le social sont
interconnectés. Cela exige des politiques et des stratégies qui favorisent une
utilisation responsable des ressources énergétiques, garantissent l'accès à l'énergie
pour tous, et réduisent l'empreinte carbone. En intégrant ces principes, le
développement durable offre une voie vers un avenir où les besoins énergétiques
sont satisfaits de manière équitable sans compromettre la santé de la planète
1/ Le DD : Une réponse à la préservation de l’environnement
B/ Le prélèvement des ressources naturelles
*Durant des millénaires, l’espèce humaine a vécu en harmonie avec son
environnement comme n’importe quel espèce au sein d’un écosystème.

*Depuis toujours, l’homme a cherché puis a exploité des ressources


naturelles pour assurer son développement (édification de monuments
colossaux : muraille de Chine, pyramides), ce qui a laissé des traces dans le
paysage compte tenu des volumes extraits.

La révolution industrielle et l’exploitation du charbon marquent le début de


l’accroissement de la demande en énergie pour assurer le développement des
économies modernes.
Le charbon est aujourd’hui surexploité dans des mines à ciel ouvert (Chine).

Par ailleurs, la croissance démographique constitue une pression sur les prélèvement
des ressources naturelles:

Le développement durable se positionne comme une réponse cruciale à la


préservation de l'environnement, en particulier en ce qui concerne le prélèvement
des ressources naturelles. Pendant des millénaires, l'humanité a coexisté en harmonie
avec son environnement, agissant comme n'importe quelle autre espèce au sein d'un
écosystème.

Historiquement, l'homme a recherché et exploité des ressources naturelles pour


soutenir son développement, illustré par la construction de monuments imposants
tels que la muraille de Chine et les pyramides, laissant des marques durables dans le
paysage en raison des volumes extraits.

La révolution industrielle a marqué un tournant, avec l'exploitation intensive du


charbon, symbolisant le début de la demande croissante en énergie pour le
développement des économies modernes. Aujourd'hui, le charbon est surexploité
dans des mines à ciel ouvert, comme observé en Chine.

La croissance démographique constitue également une pression supplémentaire sur


le prélèvement des ressources naturelles. L'augmentation de la population mondiale
accentue la demande en matières premières, en énergie, en terres cultivables, et en
eau, mettant à l'épreuve la capacité de la planète à répondre à ces besoins sans
compromettre son équilibre écologique.
Dans ce contexte, le développement durable propose des solutions pour gérer plus
efficacement les ressources naturelles, réduire la surconsommation, et promouvoir
des pratiques durables afin de préserver la biodiversité et les écosystèmes essentiels
à la vie sur terre.

1/ Le DD : Une réponse à la préservation de l’environnement


B/ Le prélèvement des ressources naturelles

*Durant des millénaires, l’espèce humaine a vécu en harmonie avec son


environnement comme n’importe quel espèce au sein d’un écosystème. *Depuis
toujours, l’homme a cherché puis a exploité des ressources naturelles pour assurer
son développement (édification de monuments colossaux : muraille de Chine,
pyramides), ce qui a laissé des traces dans le paysage compte tenu des volumes
extraits.

La révolution industrielle et l’exploitation du charbon marquent le début de


l’accroissement de la demande en énergie pour assurer le développement des
économies modernes.
Le charbon est aujourd’hui surexploité dans des mines à ciel ouvert (Chine).

Par ailleurs, la croissance démographique constitue une pression sur les prélèvement
des ressources naturelles:1/ Le DD : Une réponse à la préservation de
l’environnement
B/ Le prélèvement des ressources naturelles

*En 1800, la terre comptait 1 milliard d’habitants;


*Aujourd'hui, 7.6 milliards;
*40 milliards prévus pour 2100.

La rapidité de la croissance démographique a des répercussions importantes (très


fortes pressions) sur les stocks de ressources naturelles souvent non renouvelables
(réserves mondiales).

La croissance démographique rapide, passant d'un milliard d'habitants en 1800 à 7,6


milliards aujourd'hui, avec une estimation de 40 milliards d'ici 2100, intensifie
considérablement les pressions sur les ressources naturelles mondiales. Cette
croissance exponentielle de la population crée une demande croissante de nourriture,
d'eau, d'énergie et d'autres ressources, exerçant une pression significative sur des
stocks souvent limités et non renouvelables.

Les conséquences de cette forte pression sur les ressources naturelles sont multiples.
La déforestation, l'épuisement des sols, la surexploitation des eaux, la diminution de
la biodiversité et la pollution sont autant de défis auxquels nous sommes confrontés.
Les ressources non renouvelables, telles que les combustibles fossiles, sont exploitées
à un rythme qui compromet leur disponibilité future, et le changement climatique,
alimenté en grande partie par les émissions humaines, aggrave encore la situation.

La réalité de cette situation souligne l'importance cruciale d'adopter des pratiques de


développement durable. Cela implique non seulement une utilisation plus
responsable des ressources naturelles, mais aussi la promotion de l'efficacité, de
l'innovation technologique et de l'économie circulaire pour minimiser les impacts
environnementaux. Le développement durable offre ainsi une approche holistique
pour répondre à ces défis. Il encourage des stratégies de préservation des ressources,
favorise la conservation des écosystèmes, et cherche à réduire l'empreinte écologique
globale de l'humanité. En reconnaissant l'interconnexion entre la croissance
démographique, le prélèvement des ressources et la nécessité de préserver
l'environnement, le développement durable offre des solutions intégrées pour créer
un équilibre harmonieux entre les besoins humains et la santé de la planète.

C/ La surconsommation des énergies fossiles

La C° des énergies fossiles (production d’énergie, carburant des véhicules, chauffage,


industrie, etc…)est le secteur le plus incriminé.

Le pétrole représente la 1ière source d’énergie primaire à l’échelle planétaire (un 1/3 de
l’énergie mondiale) avec environ 90 millions de barils consommés chaque jours.

Chacun de nous consomme chaque jour du pétrole ou un de ses dérivés ce qui impacte
négativement l’environnement aussi bien au niveau de la P° de cette énergie que de sa C°.

En ce qui concerne le charbon, il s’est façonné sur plusieurs dizaines de millions


d’années.
Plus le pétrole est cher, plus la consommation de charbon sera encouragée.
Le charbon s’apprête à redevenir l’or noir.
Il représente la source d’énergie fossile la plus abondante sur la planète. Il est peu couteux
et facile à extraire d’où sa grande utilisation.
Il est le plus utilisé pour produire de l’électricité au sein des centrales thermiques (40 %
de la P° électrique mondiale).
Contre seulement 20 % pour les centrales à gaz;
16 % pour les barrages hydroélectriques;
15 % pour le nucléaire.

Par ailleurs chaque pays utilise le charbon à des degrés divers pour sa P° électrique:
5% pour la France;
25 % pour le Canada;
50 % pour les USA ;
80 % pour la Chine et l’Inde.
Aujourd’hui, 81 % de l’énergie produite émet de très grandes quantités de gaz à effet de
serre et 87 % de cette énergie est non renouvelable.

Le développement des énergies renouvelables constitue donc une priorité.

La combustion des énergies fossiles, utilisées dans la production d'énergie, les


carburants pour les véhicules, le chauffage, l'industrie, etc., est largement pointée du
doigt en raison de ses impacts environnementaux significatifs.

Le pétrole occupe une place prépondérante en tant que première source d'énergie
primaire à l'échelle mondiale, représentant environ un tiers de la consommation
énergétique mondiale, soit environ 90 millions de barils consommés chaque jour.
Chacun d'entre nous utilise quotidiennement du pétrole ou l'un de ses dérivés,
contribuant ainsi négativement aux émissions de gaz à effet de serre et à d'autres
problèmes environnementaux liés à sa production et à sa consommation.

Le charbon, bien que façonné sur des millions d'années, connaît un regain d'intérêt,
surtout lorsque le prix du pétrole augmente. Il demeure la source d'énergie fossile la
plus abondante et est largement utilisé, principalement dans la production
d'électricité au sein des centrales thermiques. Malheureusement, son utilisation
contribue significativement aux émissions de gaz à effet de serre.

Les statistiques sur l'utilisation du charbon varient d'un pays à l'autre, avec des
pourcentages significatifs dans des pays tels que la Chine et l'Inde, soulignant les
différences dans les politiques énergétiques nationales.

Actuellement, une grande majorité de l'énergie produite provient de sources


émettant d'importantes quantités de gaz à effet de serre, et la majeure partie de
cette énergie est non renouvelable. Le passage aux énergies renouvelables devient
donc une priorité incontournable pour atténuer les effets néfastes sur
l'environnement et favoriser un développement plus durable.
D/ La déforestation et la dégradation des forêts

Si les émissions dues à la combustion des énergies fossiles sont du ressort des pays industriels,
celles dues à la déforestation provient de l’exploitation des forets des pays en voie de
développement.

La superficie des forets tropicales est en net recul.


Le rythme de déforestation varie selon les régions.
La foret primaire africaine a pratiquement disparu :+ de 80 % en un siècle;
La foret amazonienne : 20% en 30 ans;
La foret indonésienne : 30 % en 15 ans.

Aujourd’hui, le Brésil et l’Indonésie participent le plus à la déforestation planétaire (+ de 60 %)

La déforestation et la dégradation des forêts représentent un autre défi majeur pour


la préservation de l'environnement, avec des implications significatives pour le
changement climatique et la biodiversité.

Les émissions liées à la combustion des énergies fossiles sont souvent attribuées aux
pays industrialisés, mais celles résultant de la déforestation sont principalement dues
à l'exploitation des forêts dans les pays en développement.

La superficie des forêts tropicales, en particulier, est en déclin net. Le taux de


déforestation varie considérablement d'une région à l'autre. Par exemple, la forêt
primaire africaine a quasiment disparu, avec une diminution de plus de 80 % en un
siècle. La forêt amazonienne a perdu 20 % de sa superficie en seulement 30 ans, et la
forêt indonésienne a connu une réduction de 30 % en 15 ans.

Actuellement, le Brésil et l'Indonésie sont les principaux contributeurs à la


déforestation planétaire, représentant plus de 60 % des pertes forestières mondiales.
Ces pays subissent des pressions croissantes dues à l'expansion de l'agriculture, de
l'exploitation forestière, et d'autres activités économiques qui entraînent la
conversion des forêts en terres agricoles ou en zones urbaines.

La déforestation a des conséquences graves, notamment la perte de biodiversité,


l'émission de grandes quantités de dioxyde de carbone dans l'atmosphère en raison
de la décomposition des arbres abattus, et la diminution de la capacité des forêts à
agir comme des puits de carbone naturels.

La lutte contre la déforestation nécessite une approche mondiale, impliquant des


efforts de conservation, de gestion durable des forêts, et le soutien au
développement économique qui minimise les impacts sur les écosystèmes forestiers.
2/ Les conséquences du réchauffement climatique

Plusieurs conséquences:
*Des iles menacées de disparition: en 50 ans le niveau des océans s’est élevé
de 10 cm. Ca devrait se poursuivre et atteindre 1M dans 100 ans.

Les premières victimes seraient les archipels du pacifique, la Polynésie, les


Maldives et certaines régions d’Asie (Philippines, Indonésie etc..).

Ou

Certaines villes comme Miami, New York, Tokyo, Singapour, Amsterdam, etc.

*Des records de chaleur: les vagues de chaleur vont se produire plus


fréquemment et durer plus longtemps (entre 0,3 et 4,8°C) selon les régions.

Plusieurs conséquences:
*Augmentation des réfugiés climatiques: à l’horizon 2050, il y aurait 250
millions de réfugiés climatiques dû aux sécheresses, aux typhons, aux inondations,
cyclones…(rapport de l’ONU)

Il y a aujourd’hui davantage de réfugiés climatiques que de réfugiés de guerre (80 %


d’entre eux vivent dans les pays du Sud).

*Explosion de la pauvreté d’ici à 2030: -plus de 100 millions de personnes


pourraient basculer dans l’extrême pauvreté .
-plus de 600 millions en 2080;

Les populations les plus pauvres sont menacées par des mauvaises récoltes dues aux
transformations climatiques (surtout pour le continent africain) comme la hausse des
températures et du niveau des mers.

Plusieurs conséquences:
*Recrudescence des maladies :
La Banque Mondiale avance que le réchauffement climatique aura un impact
sanitaire:
-en augmentant des maladies sous l’effet de vagues de chaleur et d’inondation;
-en allongeant la saison de transmission des maladies propagées par les
moustiques;
-augmentation du nombre d’habitants exposés au paludisme (une augmentation
de 3°C augmenterait de 5% le nombre des habitants soit 150 millions);
-les maladies diarrhéiques provoquées par la contamination de l’eau
augmenteraient de 10% dans les 15 prochaines années.

Plusieurs conséquences:

*Disparition de certaines espèces d’animaux: selon les résultats d’une


centaine d’études sur l’impact du réchauffement:

-une espèce animale sur 6 pourrait disparaître;


-le nombre d’espèces menacées augmente à chaque degré Celsius;
-une augmentation de 2° c’est 5,2% des espèces qui pourraient disparaître;
-une augmentation de 4,3° c’est 16%.

Le changement climatique provoque des conséquences multifacettes, nécessitant une action


concertée pour atténuer ses effets. Voici quelques domaines clés de développement dans le contexte
des impacts du changement climatique :
1. **Transition vers les énergies renouvelables :** Le développement et la mise en œuvre de
technologies d'énergies renouvelables, telles que l'énergie solaire, éolienne, hydraulique et
géothermique, sont essentiels pour réduire la dépendance aux énergies fossiles et atténuer les
émissions de gaz à effet de serre.

2. **Adaptation aux changements climatiques :** Les investissements dans des infrastructures
résilientes, des systèmes d'alerte précoce, et des stratégies d'adaptation sont nécessaires pour
atténuer les impacts du changement climatique, en particulier dans les régions vulnérables aux
phénomènes climatiques extrêmes.

3. **Conservation des écosystèmes :** La préservation des écosystèmes, en particulier des forêts, est
cruciale pour maintenir la biodiversité, absorber le dioxyde de carbone et réguler le climat. Des
initiatives de reforestation et de gestion durable des forêts sont essentielles.

4. **Efforts pour réduire les émissions :** Les initiatives visant à réduire les émissions de gaz à effet
de serre à l'échelle mondiale sont indispensables. Cela inclut des politiques gouvernementales, des
incitations économiques, et l'adoption de pratiques durables dans l'industrie et l'agriculture.

5. **Sécurité alimentaire et agriculture durable :** Face aux impacts du changement climatique sur
l'agriculture, il est nécessaire de promouvoir des pratiques agricoles durables, d'investir dans des
cultures résilientes aux variations climatiques, et de renforcer la sécurité alimentaire.

6. **Gestion de l'eau :** L'adaptation aux changements dans les schémas de précipitations et la
gestion durable des ressources en eau sont essentielles pour éviter les pénuries d'eau et les conflits
liés à son accès.

7. **Sensibilisation et éducation :** Une sensibilisation accrue sur les enjeux climatiques, couplée à
une éducation formelle et informelle, est nécessaire pour encourager des comportements
respectueux de l'environnement et soutenir des politiques proactives.

8. **Collaboration internationale :** Les problèmes liés au changement climatique transcendent les
frontières nationales, nécessitant une collaboration internationale pour élaborer des politiques,
partager des ressources et promouvoir des actions coordonnées.

9. **Innovation technologique :** Le développement et l'adoption de technologies innovantes, qu'il


s'agisse de solutions énergétiques, de pratiques agricoles intelligentes sur le plan climatique, ou
d'infrastructures durables, sont essentiels pour relever les défis climatiques.
10. **Réduction des inégalités :** Les populations les plus vulnérables sont souvent les plus touchées
par les impacts du changement climatique. Des efforts pour réduire les inégalités économiques et
sociales contribuent également à renforcer la résilience aux changements climatiques.

Le changement climatique, en raison de ses ramifications étendues, exige une réponse coordonnée à
plusieurs niveaux pour minimiser ses effets. Voici quelques domaines essentiels de développement à
considérer dans le contexte des impacts du changement climatique :

1. **Transition vers les énergies renouvelables :** Le passage des énergies fossiles aux énergies
renouvelables, telles que le solaire et l'éolien, est crucial pour réduire les émissions de gaz à effet de
serre et atténuer les changements climatiques.

2. **Adaptation des infrastructures :** Le développement d'infrastructures résilientes aux


changements climatiques, y compris des systèmes d'approvisionnement en eau, des réseaux de
transport et des bâtiments capables de résister aux événements météorologiques extrêmes, est
nécessaire.

3. **Gestion durable des ressources naturelles :** Protéger et gérer de manière durable les
ressources naturelles, telles que les forêts, les sols et l'eau, contribue à la résilience des écosystèmes
et à la lutte contre les impacts du changement climatique.

4. **Agriculture intelligente face au climat :** Promouvoir des pratiques agricoles résilientes,
intégrant des techniques telles que l'agroforesterie et l'irrigation durable, est essentiel pour garantir
la sécurité alimentaire face aux variations climatiques.

5. **Politiques de réduction des émissions :** L'élaboration et la mise en œuvre de politiques visant
à réduire les émissions de gaz à effet de serre, que ce soit par des réglementations, des incitations
fiscales ou des marchés du carbone, sont cruciales.

6. **Éducation et sensibilisation :** L'éducation et la sensibilisation du public aux enjeux du


changement climatique sont essentielles pour encourager des comportements durables et susciter un
soutien en faveur de mesures d'atténuation.

7. **Recherche et innovation :** Investir dans la recherche scientifique et l'innovation technologique


permet de développer des solutions novatrices pour atténuer les effets du changement climatique et
s'adapter aux nouvelles réalités environnementales.
8. **Collaboration internationale :** La coopération entre les nations est impérative pour élaborer
des politiques mondiales, partager les meilleures pratiques et mobiliser des ressources afin de faire
face aux défis mondiaux du changement climatique.

9. **Promotion de l'efficacité énergétique :** L'amélioration de l'efficacité énergétique dans tous les
secteurs, des transports à l'industrie, est une mesure clé pour réduire la demande d'énergie et les
émissions associées.

10. **Respect des droits de l'homme et équité :** Assurer une transition équitable vers une
économie sobre en carbone en tenant compte des impacts sociaux et économiques sur les
communautés vulnérables et en respectant les droits de l'homme.

Ces domaines de développement, lorsqu'ils sont abordés de manière intégrée, peuvent contribuer à
atténuer les conséquences du changement climatique et à créer une base solide pour un avenir
durable.

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Plusieurs conséquences: *Des iles menacées de disparition: en 50 ans le niveau des océans s’est
élevé de 10 cm. Ca devrait se poursuivre et atteindre 1M dans 100 ans. Les premières victimes
seraient les archipels du pacifique, la Polynésie, les Maldives et certaines régions d’Asie
(Philippines, Indonésie etc..). Ou Certaines villes comme Miami, New York, Tokyo, Singapour,
Amsterdam, etc. *Des records de chaleur: les vagues de chaleur vont se produire plus
fréquemment et durer plus longtemps (entre 0,3 et 4,8°C) selon les régions. Plusieurs
conséquences: *Augmentation des réfugiés climatiques: à l’horizon 2050, il y aurait 250 millions
de réfugiés climatiques dû aux sécheresses, aux typhons, aux inondations, cyclones…(rapport de
l’ONU) Il y a aujourd’hui davantage de réfugiés climatiques que de réfugiés de guerre (80 %
d’entre eux vivent dans les pays du Sud). *Explosion de la pauvreté d’ici à 2030: -plus de 100
millions de personnes pourraient basculer dans l’extrême pauvreté . -plus de 600 millions en
2080; Les populations les plus pauvres sont menacées par des mauvaises récoltes dues aux
transformations climatiques (surtout pour le continent africain) comme la hausse des
températures et du niveau des mers. Plusieurs conséquences: *Recrudescence des maladies : La
Banque Mondiale avance que le réchauffement climatique aura un impact sanitaire: -en
augmentant des maladies sous l’effet de vagues de chaleur et d’inondation; -en allongeant la
saison de transmission des maladies propagées par les moustiques; -augmentation du nombre
d’habitants exposés au paludisme (une augmentation de 3°C augmenterait de 5% le nombre des
habitants soit 150 millions); -les maladies diarrhéiques provoquées par la contamination de l’eau
augmenteraient de 10% dans les 15 prochaines années. Plusieurs conséquences: *Disparition de
certaines espèces d’animaux: selon les résultats d’une centaine d’études sur l’impact du
réchauffement: -une espèce animale sur 6 pourrait disparaître; -le nombre d’espèces menacées
augmente à chaque degré Celsius; -une augmentation de 2° c’est 5,2% des espèces qui
pourraient disparaître; -une augmentation de 4,3° c’est 16%.
ChatGPT
ChatGPT
Les conséquences du changement climatique sont diverses et touchent plusieurs aspects de la vie
sur Terre. Voici quelques-unes des implications notables :

1. Menace pour les îles et les villes côtières : La montée du niveau de la mer, attribuée à la
fonte des glaces et à l'expansion thermique de l'eau, menace la survie de certaines îles,
en particulier dans le Pacifique, ainsi que des villes côtières telles que Miami, New York,
Tokyo, Singapour et Amsterdam.
2. Records de chaleur : Le changement climatique entraîne des vagues de chaleur plus
fréquentes et durables, avec des augmentations de température allant de 0,3 à 4,8°C
selon les régions.
3. Réfugiés climatiques : On estime qu'à l'horizon 2050, environ 250 millions de personnes
pourraient devenir des réfugiés climatiques en raison de phénomènes tels que
sécheresses, typhons, inondations et cyclones. Ceci pourrait dépasser le nombre de
réfugiés de guerre, avec 80 % d'entre eux vivant dans les pays du Sud.
4. Pauvreté accrue : Les transformations climatiques, en particulier la hausse des
températures et du niveau des mers, menacent la sécurité alimentaire, entraînant plus de
100 millions de personnes dans l'extrême pauvreté d'ici 2030 et potentiellement plus de
600 millions d'ici 2080, en particulier en Afrique.
5. Recrudescence des maladies : Le réchauffement climatique est associé à une
augmentation des maladies liées aux vagues de chaleur, aux inondations et à l'extension
de la saison de transmission des maladies propagées par les moustiques. Le paludisme
et les maladies diarrhéiques pourraient également augmenter, affectant des millions de
personnes.
6. Disparition d'espèces animales : Les études suggèrent qu'une espèce animale sur six
pourrait disparaître en raison du changement climatique. Le nombre d'espèces
menacées augmente avec chaque degré Celsius d'augmentation de la température, et
une hausse de 2°C pourrait entraîner la disparition de 5,2 % des espèces, tandis qu'une
augmentation de 4,3°C pourrait conduire à la disparition de 16 % des espèces.

Le changement climatique provoque des conséquences multifacettes, nécessitant une action


concertée pour atténuer ses effets. Voici quelques domaines clés de développement dans le
contexte des impacts du changement climatique :

1. Transition vers les énergies renouvelables : Le développement et la mise en œuvre de


technologies d'énergies renouvelables, telles que l'énergie solaire, éolienne, hydraulique
et géothermique, sont essentiels pour réduire la dépendance aux énergies fossiles et
atténuer les émissions de gaz à effet de serre.
2. Adaptation aux changements climatiques : Les investissements dans des infrastructures
résilientes, des systèmes d'alerte précoce, et des stratégies d'adaptation sont nécessaires
pour atténuer les impacts du changement climatique, en particulier dans les régions
vulnérables aux phénomènes climatiques extrêmes.
3. Conservation des écosystèmes : La préservation des écosystèmes, en particulier des
forêts, est cruciale pour maintenir la biodiversité, absorber le dioxyde de carbone et
réguler le climat. Des initiatives de reforestation et de gestion durable des forêts sont
essentielles.
4. Efforts pour réduire les émissions : Les initiatives visant à réduire les émissions de gaz à
effet de serre à l'échelle mondiale sont indispensables. Cela inclut des politiques
gouvernementales, des incitations économiques, et l'adoption de pratiques durables
dans l'industrie et l'agriculture.
5. Sécurité alimentaire et agriculture durable : Face aux impacts du changement
climatique sur l'agriculture, il est nécessaire de promouvoir des pratiques agricoles
durables, d'investir dans des cultures résilientes aux variations climatiques, et de
renforcer la sécurité alimentaire.
6. Gestion de l'eau : L'adaptation aux changements dans les schémas de précipitations et la
gestion durable des ressources en eau sont essentielles pour éviter les pénuries d'eau et
les conflits liés à son accès.
7. Sensibilisation et éducation : Une sensibilisation accrue sur les enjeux climatiques,
couplée à une éducation formelle et informelle, est nécessaire pour encourager des
comportements respectueux de l'environnement et soutenir des politiques proactives.
8. Collaboration internationale : Les problèmes liés au changement climatique
transcendent les frontières nationales, nécessitant une collaboration internationale pour
élaborer des politiques, partager des ressources et promouvoir des actions coordonnées.
9. Innovation technologique : Le développement et l'adoption de technologies innovantes,
qu'il s'agisse de solutions énergétiques, de pratiques agricoles intelligentes sur le plan
climatique, ou d'infrastructures durables, sont essentiels pour relever les défis
climatiques.
10. Réduction des inégalités : Les populations les plus vulnérables sont souvent les
plus touchées par les impacts du changement climatique. Des efforts pour réduire les
inégalités économiques et sociales contribuent également à renforcer la résilience aux
changements climatiques.
LES INSTRUMENTS DE LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

La lutte contre le réchauffement climatique est du ressort de TOUS: gouvernements,


entreprises, ONG, écoles, particuliers, etc..

Les simples gestes quotidiens de TOUS les habitants de la terre réduiront inéluctablement les
émission de CO2.

Toutes les activités humaines provoquent les émissions de CO2 avec comme activité
principale la combustion de carburants fossiles (60 % des émissions de CO2).

D’OÙ le recours à des sources d’énergie renouvelables (force du vent, du soleil et des
marées)

1/ Les énergies renouvelables

- Energie solaire : thermique (capte la chaleur du soleil) ou photovoltaïque (transforme


l’énergie solaire en électricité);

-Energie éolienne : transformation du vent en électricité;


-Energie hydraulique : produire de l’électricité par les courants de l’eau (énergie des marées,
des courants sous-marins, des vagues, des fleuves );

-Biomasse : transformation des matières organiques en méthane;

-Energie géothermique : extraction de la chaleur de la profondeur des sols.

- Développer la production d’énergies renouvelables non polluantes;

- Favoriser (par le GVT) d’avantage l’émergence des organismes spécialisés dans les
problèmes climatiques;

- Favoriser la création d’espaces protégés et en confier la gestion aux autorités locales;

- Créer un réseau mondial pour la gestion rationnelle de l’environnement et du climat;

- Obliger tous les Etats du monde à approuver les accords pris collectivement et sensés
devoir freiner la cadence du phénomène;

-Favoriser l’accès des PVD aux nouvelles sources d’énergies avérées non polluantes;

- Minimiser la C° des combustibles fossiles (ils représentent aujourd’hui 80% de la


production mondiale d’énergie primaire) afin de contenir le réchauffement à un maximum de
2°C;

- Inventer et voter des lois en vue de protéger la planète (faire payer ceux qui polluent le
plus, empêcher les hommes d’utiliser n’importe comment les réserves naturelles etc…).
La lutte contre le changement climatique nécessite la mobilisation de tous les acteurs, qu'ils soient
gouvernements, entreprises, ONG, écoles, ou particuliers. Chacun peut contribuer à réduire les
émissions de dioxyde de carbone (CO2) par des gestes quotidiens. Les principales sources d'émissions
de CO2 proviennent de la combustion de carburants fossiles, représentant 60 % des émissions
totales.

Voici quelques instruments de lutte contre le changement climatique, mettant l'accent sur le
développement des énergies renouvelables :

1. **Énergies renouvelables :** Encourager le recours à des sources d'énergie renouvelables, telles
que l'énergie solaire (thermique et photovoltaïque), l'énergie éolienne, l'énergie hydraulique, la
biomasse, et l'énergie géothermique. Ces sources d'énergie sont non seulement durables mais aussi
moins émettrices de gaz à effet de serre.
2. **Développement des énergies renouvelables :** Favoriser la production d'énergies renouvelables
non polluantes en investissant dans des technologies propres et en soutenant financièrement les
projets innovants.

3. **Gouvernance et législation :** Encourager l'émergence d'organismes spécialisés dans les


problèmes climatiques et renforcer la législation nationale et internationale pour protéger
l'environnement. Cela peut inclure la création d'espaces protégés et la gestion locale de ces zones.

4. **Réseaux mondiaux et accords internationaux :** Établir un réseau mondial pour la gestion
rationnelle de l'environnement et du climat. Promouvoir des accords internationaux contraignants
qui engagent tous les États à prendre des mesures pour freiner le changement climatique.

5. **Accès aux énergies renouvelables dans les pays en développement (PVD) :** Faciliter l'accès des
pays en développement aux nouvelles sources d'énergies renouvelables avérées non polluantes,
favorisant ainsi le développement durable.

6. **Réduction de la consommation de combustibles fossiles :** Minimiser la consommation de


combustibles fossiles, responsables de 80 % de la production mondiale d'énergie primaire. Cela peut
contribuer à contenir le réchauffement climatique en dessous d'une augmentation de 2 °C.

7. **Législation environnementale :** Inventer et voter des lois visant à protéger la planète,
notamment en imposant des responsabilités financières aux principaux pollueurs et en régulant
l'utilisation des ressources naturelles.

En combinant ces instruments, il est possible d'adopter une approche globale pour atténuer les
impacts du changement climatique et promouvoir un avenir plus durable.

Le changement climatique, en raison de ses ramifications étendues, exige une réponse coordonnée à
plusieurs niveaux pour minimiser ses effets. Voici quelques domaines essentiels de développement à
considérer dans le contexte des impacts du changement climatique :

1. **Transition vers les énergies renouvelables :** Le passage des énergies fossiles aux énergies
renouvelables, telles que le solaire et l'éolien, est crucial pour réduire les émissions de gaz à effet de
serre et atténuer les changements climatiques.

2. **Adaptation des infrastructures :** Le développement d'infrastructures résilientes aux


changements climatiques, y compris des systèmes d'approvisionnement en eau, des réseaux de
transport et des bâtiments capables de résister aux événements météorologiques extrêmes, est
nécessaire.
3. **Gestion durable des ressources naturelles :** Protéger et gérer de manière durable les
ressources naturelles, telles que les forêts, les sols et l'eau, contribue à la résilience des écosystèmes
et à la lutte contre les impacts du changement climatique.

4. **Agriculture intelligente face au climat :** Promouvoir des pratiques agricoles résilientes,
intégrant des techniques telles que l'agroforesterie et l'irrigation durable, est essentiel pour garantir
la sécurité alimentaire face aux variations climatiques.

5. **Politiques de réduction des émissions :** L'élaboration et la mise en œuvre de politiques visant
à réduire les émissions de gaz à effet de serre, que ce soit par des réglementations, des incitations
fiscales ou des marchés du carbone, sont cruciales.

6. **Éducation et sensibilisation :** L'éducation et la sensibilisation du public aux enjeux du


changement climatique sont essentielles pour encourager des comportements durables et susciter un
soutien en faveur de mesures d'atténuation.

7. **Recherche et innovation :** Investir dans la recherche scientifique et l'innovation technologique


permet de développer des solutions novatrices pour atténuer les effets du changement climatique et
s'adapter aux nouvelles réalités environnementales.

8. **Collaboration internationale :** La coopération entre les nations est impérative pour élaborer
des politiques mondiales, partager les meilleures pratiques et mobiliser des ressources afin de faire
face aux défis mondiaux du changement climatique.

9. **Promotion de l'efficacité énergétique :** L'amélioration de l'efficacité énergétique dans tous les
secteurs, des transports à l'industrie, est une mesure clé pour réduire la demande d'énergie et les
émissions associées.

10. **Respect des droits de l'homme et équité :** Assurer une transition équitable vers une
économie sobre en carbone en tenant compte des impacts sociaux et économiques sur les
communautés vulnérables et en respectant les droits de l'homme.

Ces domaines de développement, lorsqu'ils sont abordés de manière intégrée, peuvent contribuer à
atténuer les conséquences du changement climatique et à créer une base solide pour un avenir
durable.

COP 28
Le besoin d'agir immédiatement face à la crise climatique est incontestable. L'Union européenne (UE)
et ses États membres ont joué un rôle de premier plan lors de la 28e Conférence des Parties (COP28)
à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), qui s'est
déroulée du 30 novembre au 13 décembre 2023 à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Engagée en tant
que partie à la CCNUCC, l'UE a abordé des thèmes cruciaux tels que l'évaluation mondiale,
l'atténuation, l'adaptation et le financement de l'action climatique, y compris le fonds pour les pertes
et dommages. Au cœur des discussions, le bilan mondial sous l'accord de Paris a souligné l'impératif
d'atteindre un pic d'émissions mondiales d'ici 2025 et de réduire ces émissions substantiellement d'ici
2030. L'UE a également plaidé en faveur d'une transition énergétique vers l'abandon progressif des
énergies fossiles d'ici 2050 et a encouragé des objectifs mondiaux ambitieux pour les énergies
renouvelables et l'efficacité énergétique. En matière de financement, l'UE a réaffirmé son
engagement envers l'objectif de 100 milliards de dollars fixé par l'accord de Paris, doublant le
financement de l'adaptation. La participation active de l'UE et ses contributions substantielles ont
confirmé son rôle de leader dans la lutte contre le changement climatique au niveau mondial.

Histoire du DD
L'histoire du développement durable trouve ses racines dans les premiers mouvements de
conservation environnementale du 19e siècle. À cette époque, l'accent était mis sur la préservation
des ressources naturelles, en particulier des forêts et de la faune, face à la croissance rapide de
l'industrialisation. Ces préoccupations ont jeté les bases d'une approche plus réfléchie de l'utilisation
des ressources.

L'émergence du concept de développement durable a eu lieu dans les années 1970, culminant avec la
publication du rapport Brundtland en 1987. Dans ce rapport, la Commission mondiale sur
l'environnement et le développement des Nations unies a défini le développement durable comme
"un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des
générations futures à répondre aux leurs". Cette définition a marqué une étape cruciale en soulignant
l'importance de l'équilibre entre les aspects économiques, sociaux et environnementaux du
développement.

Le Sommet de la Terre de Rio, également connu sous le nom de Conférence des Nations unies sur
l'environnement et le développement (CNUED), s'est tenu en 1992. Cet événement a été un
catalyseur majeur, aboutissant à des accords internationaux clés tels que la Convention-cadre des
Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et la Convention sur la diversité biologique.

Ainsi, l'histoire du développement durable est marquée par une évolution progressive des
préoccupations environnementales vers une vision holistique du développement qui intègre les
dimensions sociale, économique et environnementale.

DIVERS ACCORD INTERNATIONNAUX

Divers accords internationaux ont été élaborés pour promouvoir le développement durable à l'échelle
mondiale, témoignant de la volonté commune de parvenir à un équilibre entre les impératifs
économiques, sociaux et environnementaux. L'Agenda 21, né du Sommet de la Terre de Rio en 1992,
a établi un plan d'action global, définissant des lignes directrices pour des initiatives allant de la lutte
contre la pauvreté à la préservation de la biodiversité. Le Protocole de Kyoto, en 1997, a introduit des
engagements contraignants pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, marquant une
étape majeure dans la lutte contre le changement climatique. Les Objectifs du millénaire pour le
développement (OMD), adoptés en 2000, visaient à atteindre huit objectifs clés d'ici à 2015, axés sur
des domaines tels que la santé, l'éducation et la réduction de la pauvreté. En 2015, les Objectifs de
développement durable (ODD) ont pris le relais, élargissant la portée des efforts mondiaux en
intégrant des aspects cruciaux tels que la justice sociale, l'égalité des genres et la protection de
l'environnement. Ces accords représentent des jalons essentiels dans la quête d'un développement
durable et équitable à l'échelle internationale.

La desertification au maroc

Au Maroc, la lutte contre la désertification est une préoccupation majeure en raison des défis posés
par la dégradation des terres, la sécheresse et l'avancée des zones arides. Le pays a mis en œuvre
diverses stratégies visant à atténuer ces impacts et à restaurer la productivité des terres. Le Plan
Maroc Vert, lancé en 2008, est l'une de ces initiatives phares qui vise à moderniser l'agriculture,
améliorer la gestion de l'eau et promouvoir des pratiques agricoles durables. La reforestation et la
plantation d'arbres, notamment à travers le programme "Génération Verte", sont également des
mesures importantes pour lutter contre la désertification. Le Maroc participe activement aux accords
internationaux tels que la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD)
et met en œuvre des projets de développement durable, notamment dans les zones touchées par la
désertification, en collaboration avec des partenaires nationaux et internationaux. Malgré ces efforts,
la lutte contre la désertification demeure un défi complexe nécessitant une approche intégrée et une
mobilisation continue des ressources et des communautés locales.

Ressources hydrique au maroc

Au Maroc, les ressources hydriques revêtent une importance vitale en raison de la géographie aride
du pays et des variations climatiques. Les précipitations, réparties de manière inégale, sont plus
abondantes dans les régions septentrionales. Les cours d'eau principaux, tels que l'Oum Er-Rbia, le
Sebou et le Draa, contribuent significativement à l'approvisionnement en eau. Toutefois, le Maroc est
confronté à des défis liés à la rareté de l'eau dans certaines zones, accentués par la sécheresse
récurrente. Pour faire face à ces enjeux, le pays a mis en œuvre des stratégies incluant la construction
de barrages, la gestion durable des ressources, et des projets visant à optimiser l'utilisation de l'eau
dans l'agriculture, secteur consommateur d'eau par excellence. Malgré ces efforts, la préservation et
la gestion efficace des ressources hydriques restent des priorités pour assurer une sécurité hydrique
durable au Maroc.

Le bio peut indéniablement être une source de croissance économique, bien plus qu'une simple
tendance. L'agriculture biologique et les produits biologiques ont connu une demande croissante au
cours des dernières années, alimentée par une sensibilisation accrue aux questions de santé,
d'environnement et de durabilité. Cette évolution des préférences des consommateurs a créé de
nouvelles opportunités économiques pour les producteurs bio, les transformateurs, les détaillants et
l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement.

Les avantages économiques du bio incluent la diversification des revenus pour les agriculteurs, la
création d'emplois dans le secteur bio, et le développement de marchés nationaux et internationaux
pour les produits biologiques. En outre, l'agriculture biologique favorise souvent des pratiques
agricoles plus durables, ce qui peut conduire à une gestion plus efficace des ressources naturelles, à
une réduction des impacts environnementaux et à une résilience accrue face aux changements
climatiques.

Cependant, pour que le bio continue d'être une source de croissance durable, il est essentiel de
maintenir des normes élevées en matière de production biologique, d'assurer la transparence tout au
long de la chaîne d'approvisionnement et de sensibiliser davantage les consommateurs aux bénéfices
du choix de produits biologiques. De nombreuses perspectives économiques positives découlent du
bio, mais sa croissance à long terme dépend de la capacité à maintenir l'intégrité et les valeurs qui
sous-tendent cette approche.

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