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Évolution depuis le 18ème siècle : Les entreprises ont été au coeur des révolutions
industrielles.
- La première commence dans le troisième tiers du 18ème siècle dans les pays dis early
starters (Royaume-Uni et France principalement) d’abord, puis dans les followers
(Allemagne et États-Unis) à partir de 1840. Elle s’appuie sur des secteurs moteurs qui
sont le textile et la sidérurgie, et sur une énergie motrice qui est la vapeur (grâce à la
machine à vapeur). Le développement du chemin de fer caractérise cette révolution
industrielle.
- La deuxième débute dans les années 1870-1880, s’appuyant principalement sur la
chimie, le moteur électrique et le moteur à explosion, avec le développement de
l’automobile. L’électricité et le pétrole par la suite ne cesse de se développer. Les pays
qui se sont industrialisés plus tard au 19ème s’appellent les latecomers.
- La troisième commence dans les années 1970-1980 grâce aux développement de
l’électronique, l’informatique et le développement des NTIC. Cet essor coïncide avec la
tertiarisation et la montée en puissance de nouveaux pays industrialisés.
Pourquoi la firme ?
Pourquoi la firme, autrement dit pourquoi certains échanges sont réalisés sur les marchés et
d’autres dans les entreprises ? Pourquoi un boulanger fabrique-t-il le pain mais pas la farine ?
Coase !
Le salariat : La grande différence entre entreprise familiale et grande entreprise est que
l’entreprise familiale qui produit pour le marché mais dont les bénéfices sont répartis selon les
décisions du chef de famille. On est donc dans une situation de patriarcat (ou de matriarcat
parfois) où le chef de famille décide des revenus de chacun selon son bon vouloir. Or la grande
entreprise qui se développe au fur et à mesure des révolutions industrielles va introduire une
nouvelle notion qui est celle du contrat. Ainsi la répartition de la VA se fait selon ce contrat et
répartis les bénéfices entre capital (taux d'intérêts et dividendes) et entre les salariés à travers
le salaire et les avantages sociaux.
L’introduction de ce contrat remet en question la théorie Karl Marx, puisque selon lui le système
capitaliste favorise l’accumulation du capital et mène droit à l’aliénation des travailleurs et à une
paupérisation des ouvriers. Or, ce contrat accorde des salaires et surtout des avantages
sociaux aux travailleurs. Par exemple, Schneider accorde à ces employés un logement, des
magasins à prix préférentiel et une garderie par exemple. C’est ce que constate Schumpeter
qui pense qu’il n’y a pas de paupérisation marxiste puisque les salaires et le niveau de vie a
augmenté.
Ainsi, avec la développement des entreprises, on aura une négociation constante entre
dirigeants et salariés sur le salaires et les avantages sociaux. Cette négociation peut se faire au
niveau de l’entreprise, au niveau d’un secteur, ou un état. Ainsi l’Allemagne par exemple a
entamer des négociations nationales et ont permis l’élaboration d’un consensus national qui fait
encore la force de l’économie allemande. Par la négociation, les entreprises cherchent à s’éviter
les grèves, qui peuvent bloquer la production, menacer la profitabilité et donc la viabilité d’une
entreprise, spécialement dans l’industrie lourde. C’est pour cela qu’on a l’idée du grand soir
marxiste où tous les ouvriers s'arrêterait de travailler en même temps et ainsi feront tomber le
système capitaliste.
Tournant des années 1980: Avec le développement des NTICs, qui ont permis le transfert de
fichiers numériques, le transport de marchandises et d’informations devient de plus en plus
facile. On a également le développement de la normalisation avec la démocratisation des
normes ISO, qui s’élargissent à tous les domaines. On a donc une baisse des coûts de
transactions entre pays qui va favoriser le développement des firmes réseau. Ces firmes réseau
sont des grandes entreprises qui se replient sur un coeur de métier, c’est-à-dire sur le secteur
ou on a le plus grand avantage comparatif, ou on est le plus performant et innovant et ou on a
le plus de profitabilité et de compétences. On a également la montée du capital immateriel,
composé du savoir-faire des employés, des droits de propriété, du reseau de fournisseurs et de
la marque déposée et la culture d’entreprise.
Économie d’agglomération :
Des entreprise peuvent s’installer dans une région selon Marshall pour la condition physique de
la région et ses ressources naturels. Puis pour l’éducation des travailleurs va se faire grâce à
une formation initiale et un transfert des connaissances, puis les moyens de communication et
de transport vont intégrée cette entreprise, d’où la nécessité d’avoir des infrastructures
performantes. C’est dans la même logique que sont crée les Cluster de Porter.
Firme réseau :
Avec l’augmentation des échanges internationaux, les entreprises intégrée rencontrent de plus
en plus de concurrence .Elles arrivent au stade où les coûts d’organisations sont beaucoup plus
grand que les coûts de transactions. Le capital fixe accumulé n’est plus rentable. Elle se dirige
alors vers la sous-traitance et la multiplication de contrats autres que les contrats de salariats.
C’est firme réseau sont dirigés par des managers, que Reich appelle “les manipulateurs du
symbole”. Face à la concurrence et grâce aux NTIC et à la baisse des coûts des transports, ces
entreprises pourront délocaliser à l'international. Or, c’est le petit opérateur qui en fera les frais.
Les managers eux deviendront de plus en plus important pour négocier les contrats. On va
avoir besoin de les fidéliser.
Corporate governance :
La hiérarchisation managériale et bureaucratique subissant plusieurs critiques, et la fidélité des
managers n’étant pas assurée, les entreprises se tournent vers un nouveau modèle de
gouvernance qui est celui de la “corporate governance”. Les actionnaires à travers ce modèle
s’assure de leur “retour sur investissement” en plaçant le conseil d’administration sous le
contrôle des actionnaires (shareholder) et en indexant la rémunération des dirigeants sur leurs
performances, à travers les rémunérations variables ou les stocks-options (que pratiquaient
Microsoft par exemple pour s’éviter le turn-over comme le décrit Boutang). Ainsi on influence
les décisions des dirigeants qui ont désormais le même but que les actionnaires.
Mais, pourquoi ont voudra fidéliser ces salariés? Car certaines entreprises peuvent connaître
une croissance granulaire, c’est-à-dire qu’un seul individu peut doper la production.
Ex: Club Med et Philippe Bourguignon qui a réussi a le relancer.
Steve Jobs à Apple.
Or, ce modèle va tout de même connaître plusieurs critiques suites aux affaires Enron en 2001
et celui de Vivendi Universal en 2002, notamment de la part de Aglietta (“Corporate governance
en echec”) et de Stiglitz (“Quand le capitalisme perd la tête”).
COURS GOEURY
Entreprise : organisation qui a pour objectif de produire des biens et services pour le marché.
Or, le marché étant un lieu de rencontre de l’offre et de la demande, celle-ci doit etre évaluée.
Pour cela, il faut du temps, ce qui crée un décalage dans le temps.⇒ Ce décalage rend
obligatoire le financement des entreprises.
L’histoire des entreprises est étroitement liée à l’histoire des finances ( elles suivent la même
temporalité, donc presque le même plan chrono thématique).
PLAN DETAILLE :
I. Multiplication des entreprises et de ses formes (// : Multiplication des
modes de financement) :
Les entreprises du commerce international sont celles qui ont besoin le plus de financement car
ce sont elles qui subissent le plus grand décalage dans le temps.
→ Say : il faut penser l’entreprise du commerce international comme une entreprise qui invente un
nouveau produit : le monopole d’une compagnie commerciale est l’équivalent d’un brevet
d’innovation car elle met en relation 2 parties du monde en y échangeant des produits. Ces
entreprises ont le mérite du monopole car elles inventent une mise en relation et innovent (donc
ont un plus grand besoin de financement).
→ Notons que l’innovation présente un grand risque car on ne sait pas s’il y aura une demande.
II. Concentration des grandes entreprises : (// : Hiérarchisation du
financement intermédié) :
Le capitalisme est organisé par l’état avec de grands acteurs :
· Banque centrale
· Grandes banques
· Schumpeter et la socialisation
· Relation liée aux effets cliquets des guerres et des crises.
III. Recomposition des entreprises : ( // : Retour du financement direct avec
les 3D : Désintermédiation, Décloisonnement, Déréglementation, sont = racine du
phénomène de globalisation financière.)
· Les start-up
· Spécialisations des entreprises
· Entreprises réseau.
⇒ Financement + Entreprises = Capitalisme. !
COURS :
Intro: Les mutations économiques sont connues par le développement d’une concurrence
exacerbée entre les pays industriels et par le développement de firmes multinationales qui, par
des opérations de fusions-acquisitions, tendent à devenir des géants, notamment de l’industrie,
des ‘firmes tentaculaires `a l’appétit sans limites’.
-Concentration industrielle: processus au cours duquel la taille des unités de production
(établissement, société, groupe) s’accroit et le poids relatif des unités les plus importantes
s’accentue
-Concurrence :def
Pb:→ comment est ce que la concurrence industrielle, qui agit afin d’étendre le pouvoir des
entreprises et qui rend plus aigu la concurrence, peut-elle représenter un obstacle à cette
dernière?