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FSECG
1ère année LMD
Module : HFE
Introduction :
2. Origines de l’expression
L'expression a été inventée par l'économiste français Jean Fourastié (1907-1990) dans
son livre "Les Trente Glorieuses, ou la révolution invisible de 1946 à 1975", publié en
1979.
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Elle s’inspire des "Trois Glorieuses", les journées révolutionnaires des 27, 28 et 29
juillet 1830, deuxième révolution française (nouvelle monarchie de juillet 1830 Louis-
Philippe Ier )
L’idée de base du plan MARSHALL est très simple : face à la misère et aux
destructions laissées en Europe par la seconde guerre mondiale, il s’agit d’aider les pays qui
n’ont pas opté pour l’allégeance à l’Union soviétique à opérer un redressement économique,
gage de stabilité et de paix.
L’aide Marshall se concrétisa par des distributions de crédits pour permettre aux pays
bénéficiaires de payer les importations nécessaires en provenance des Etats-Unis.
Le mode de vie dans les pays développés a plus évolué durant ces trois décennies que
durant les deux siècles précédents et le niveau de vie a été multiplié par 5 entre 1945 et 1975,
permettant un rattrapage technologique vis-à-vis des Etats-Unis. Une croissance sans
précédent et continue (5 %par an en moyenne pendant plus de vingt ans). Tous les secteurs
d'activité furent concernés (industries, agriculture, services).
Le Produit intérieur brut (PIB) a été multiplié par 4,5 entre 1947 et 1973, ce qui
correspond à une croissance annuelle moyenne record de plus de 5%.
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Schéma N°1 : Evolution du PIB par pays pendant les trente glorieuses
De diverses manières et à divers degrés, les pays socialistes et les pays du Tiers-monde
participent à ce mouvement d'expansion économique.
L’essor de l’économie mondiale Entre 1945 et 1973, tous les pays développés ont vu leur
PIB multiplié par trois, au moins, soit autant que durant les deux siècles précédents. Pour le
Japon et l'Allemagne, dont le PNB augmente respectivement de 8% et de 6% par an, on parle
de "miracle économique".
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Durant toute cette période, les PIB n’ont cessé de croître et le plein emploi était partout
assuré. Ce fut un âge d’or où la croissance et le progrès technique ont permis une amélioration
sans précédent des niveaux de vie et des conditions de travail.
C’est de cette époque que date, pour ce qui est de l’Europe, la naissance de la « société de
consommation ».
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Standardisation d’un bien, c’est à dire sa production à grande échelle pour réduire les coûts de
fabrication, travail à la chaine et l’augmentation des salaires
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augmente brusquement, sans que personne n’ait pu fournir d’explication convaincante. Le
phénomène, qualifié de baby boom, va durer environ 25 ans. Cette croissance démographique
va stimuler la demande globale et soutenir la croissance.
• La consommation est stimulée : Elle est entretenue par le crédit à la consommation,
l’utilisation de techniques marketing et par la publicité, véhiculée par de nouveaux médias
(radio, télévision). Les gouvernements encouragent la consommation de masse par une
politique de hausse du pouvoir2 d'achat (salaire minimum, protection sociale), donnant
naissance à une société de consommation.
4. Un nouveau capitalisme
Ce nouveau capitalisme se manifeste par:
• L'État a un rôle régulateur et incitateur : Les commandes militaires ont un effet
d'entraînement sur l'ensemble de l'économie. Le souci d'assurer la progression du niveau de
vie de l'État-protecteur entretient la croissance.
• L’Etat providence : une organisation sociale dans laquelle l'État joue un rôle central
de régulation de l'économie et de redistribution des richesses, En fait, c’est la crise
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Création de la Sécurité sociale, des Allocations Familiales, des régimes de retraite, instauration en
1950 du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG),
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économique des années 1929 et la progression des idées de KEYNES qui ont convaincu les
dirigeants occidentaux de la nécessité et de l’efficacité d’une l'intervention de l’Etat dans
l’économie. L’anglais William BEVERIDGE (1879-1963) est l’inventeur de la notion de
Welfare State, traduit en français par « Etat Providence » qui est un système universel,
uniforme et unitaire, de protection sociale, mais qui suppose aussi une présence très
importante de l’Etat dans tous les secteurs de l’économie et de la société.