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CHAPITRE 4

LA CROISSANCE de 1945 à 1975 : QUELS MODÈLES, QUELLES RÉUSSITES ?

Introduction

. « Ne doit-on pas dire glorieuses les trente années qui […] ont fait passer et Douelle et la France de la pauvreté
millénaire et de la vie végétative traditionnelle, aux niveaux de vie et aux genres de vie contemporains  ?  […] L’élé-
vation de l’espérance de vie, la réduction de la morbidité et des souffrances physiques, la possibilité matérielle pour
l’homme moyen d’accéder aux formes naguère inaccessibles de l’information de l’art, de la culture, suffit, même si
cet homme reste souvent indigne de ces bienfaits, à nous faire penser que la réalisation au XX ème siècle du Grand
Espoir de l’humanité est une époque glorieuse des hommes. »
Jean Fourastié, Les Trente Glorieuses en France ou la révolution invisible en France de 1946-1975, Paris, Hachette, 1979

I) CROISSANCE ET PLEIN EMPLOI DANS LES PAYS OCCIDENTAUX (1945-1975)


Jean fourastié : « la machine libère l’homme et procure du bien-être » -> livres sur laouvrage sur la productivité, il fait un constat
sur les vertus de la croissance, la plus part des économistes dont le me constat, la période est inédite: croissance généralisée ->
les allemands appellent ça le miracle Allemand, les Américains appellent ça the affluent Society, et les français les 30 glorieuses,
conviction que la croissance est porteuse de progrès, le chapitre a pour terme central la croissance.
La croissance: processus quantitatif, on mesure un accroissement quantitatif, production de richesses et on a bcp d’indices pour
nous convaincre que cette période va inaugurer la création des indices économiques, on parle d’agrégats économiques, le PIB a
été inventé par Simon Kuznets, le congres américain lui demande de créer un indicateur de croissance.
On a les indices pour dire que la croissance est un phénomène quantitatif. La france va créer en 46 l’INSEE (institut de statis -
tiques), pour mieux appréhender la création de richesses, naissance des instruments d’une macro-économie. On appréhende
mieux l’économie, c’est a cette époque la qu’on créée les secteurs primaires, secondaires et tertiaires/ Colin Clark-> les conditions
du progrès économqiue/.
Les soviétiques n’ont pas de PIB, ils ont un PSB (produit social brut). En Afrique, pas d’indicateurs.
Processus cumulatif, et progressif, des cycles, la croissance se construit progressivement dans le temps. Elle se fait par la
réunion de facteurs Eco, politiques et socio-économique.
Walt Whitman Rostow: il distingue 5 étapes de la croissance économique. (1.société traditionnelle, 2.Conditions préalables au
décollage, 3. Le décollage « take-off »…) qui ne peuvent être sautées. Croissance cyclique -> comment expliquer ces cycles ?
Adam smith théorise en 1776 la « main invisible », théorie économique, les gens contribuent a la croissance, grâce a leur
consommation.
Processus qualitatif et sélectif, car la croissance quantitative entraine des transformations sociales des modes de vie. La crois -
sance peut aller vers le développement, un état ou l’essentiel des besoins de l’ensemble de la population est satisfait (éducation,
alimentation, hébergement…).
Le développement légitime la croissance. C’est un processus questionné, est ce que la croissance entraine le développement ?
Ouvrage de Rostow 1960: qui dit au monde a quel point la croissance des économies capitalistes est largement supérieure a la
croissance des économies étatisées de l’EST.
Celui qui affiche le taux de croissance le plus élevé a gagné la bataille économique: Staline:« comment un pays misérable, se
transforme en pays riche et puissant ».
Certains disent a quoi sert la croissance? Pk être obsédé a la croissance?
Certains disent qu’il faudrait inventer des indices du bonheur, car l’accumulation de richesse n’est pas synonyme de bonheur.
Sur le plan environnemental : les 30 glorieuses, sont plutôt les 30 ravageuses.
La croissance est idéalisée et doit être remise en cause.
Lequel des deux modèles est le plus favorable a la croissance, car guerre froide-> modelas diamétralement opposés:
Le modele américain a pour objectif de mettre tout le monde dans la même classe: «  middle class », et le modele soviétique est
pour la disparition des classes.
Comment s’organisent les échanges internationaux,, est ce qu’on peut déjà parler de mondialisation par la diversité et l’intensité
des échanges, ou est simplement une internalisation des échanges.
On va s’immerger dans les modèles Eco de chaque blocs qui se mette est place au cours des années 45-73.
OCDE= crée en 1960, pays majoritairement occidentaux, des pays membres du GATT, géré principalement par les USA, bloc
soudé, et caractérisé par des taux de croissances annuels très élevés (4% en moyenne).
C’est une croissance forte durable et régulière. Au XIXe siècle le taux de croissance était d’environ 1%, c’est un e situation in -
édite, cycle de croissance continu avec des récessions, mais la récession n’est pas généralisée, cycles jamais synchro, ce qui pro -
voque une croissance élevée.
Au japon entre 60 et 70, le taux est de 9,6%par an, haute croissance qui fonctionne par boum (boum de Corée des les années (0,
le boum de Jimmu de 55 à 57, et le boum d’Isanagi, en 1965), on s’habitue a des taux de croissance élevés.
La croissance est liée au plie-emploi, taux de chômage très faibles dans ces pays la, 2-3%, si il ya du chômage, c’est du chômage
résiduel (handicapés), et le chômage frictionnel (temporaire= salarié qui quitte un secteur pour un autre). Si on considère le mar -
ché comme la rencontre entre l’offre et la demande, la situation est idéale les pays bénéficient de ces deux réalités.
Nicholas Kaldor invente le « carré magique », plus la surface du carré est grande, plus le taux de croissance est élevé, (la plus
part des pays ont un carré large).
Comment expliquer ce miracle économique?
La croissance est cumulative, les pays étaient déjà prêts a la croissance, car habitués a l’activité économique. Conjonction de
nombreux facteurs endogènes et exogènes, assez nouveaux qui vont devenir un supplément de croissance pour ces pays occi-
dentaux:
A) Le cercle vertueux de la croissance
1) Le retour du libre échange commercial
Les économistes classiques ont toujours été partisans du libre-échange-> (Adam Smith, dans son livre: the
wealth of nations, David Ricardo plaide aussi pour le libre-échange), cette théorie est réactualisée par des
économistes -> HOS: Heckcher, Ohlin, Samuelson qui vont faire des recherches sur l’efficacité du libre-
échange.
La fin du libre-échange est mortifère et anxiogène. On va favoriser l’accès en 41 au libre échange-> pax mer -
catoria.
. Un cadre monétaire assaini et stable : le SMI
Création a Bretton Woods en Juillet 44, car si les monnaies ne sont pas stables, la croissance est freinée.
H;D. White et J.M. Keynes vont mettre en place une monnaie non convertible en or « gold exchange stan-
dard », mais gérée par une banque mondiale. Le système fonctionne normalement, surveille par le FMI
qui veille sur la dépréciation des monnaies.
Le plan White est identique, mais on met en place les
. L’essor du commerce mondial : une œuvre du GATT
Un des piliers du libre échange commercial, il va déterminer l’essor du commerce international, il est dé-
fendu par les USA, alors qu’ils étaient protectionnistes (Hawlet Smoot, Mc Kingley, Dingley), c’est aussi
un pays qui a peur de tomber dans la surproduction, l’enjeu est de trouver des debouchées a la puissance
industrielle américaine, ils veulent absolument engager le monde dans un. Processus d’abaissement des
barrières douanières.
Mars 47: accord sur les principes du GATT, la philosophie est d’aller vers une réduction des droits de
douane, et les règles commerciales, 24 pays signent, représentant 80% du commerce mondial, on était a
un niveau de droit de douane moyen avant le GATT de 40%, il est prévu de baisser par des négociations
longues (rounds) les droits de douane, ça va durer 6 ans on s’arrête au Round de Tokyo, on y va progres -
sivement, round multilatéraux. Principe du Fair Trade, on va faire bénéficier les Etats de la NPF (clause
de la nation la plus favorisée). Le but est de faire rentrer tout le monde dans le GATT, fin du dumping
commercial, on ne peut pas exporter un produit qui aurait bénéficié d’une subvention publique.
En octobre 47, les échanges agricoles se font hors du GATT, les matières premières minières, mais uni-
quement sur les produits manufacturés. On n négocie point par point et on augment le nombre d’états
membres. Dans ces cycles on négocie la baisse de droits de douane. Le Torquay round: en sept 50 et mai
51, cycle qui dure 8 mois qui réunis 38 pays, baisse de droit de douane sur 55K de 25% produits.
Le Kennedy round 64 à 67, va réunir 48 pays, on va baisser les droits de douanes de 35%.
Le Tokyo round 74-79.
Les droits de douane sont passés de 40 à 18% en moyenne.
Les grands pays commerciaux réussissent a s’imposer dans les négociations, les rapports de force ne sont
pas absents. Ça favorise les exportations américaines.
On est dans le « fair-trade », mais malgré tout il ya des pratiques protectionnistes déguisées: réflexes de
fermeture qui gênent.
On maintient le « buy-americas-act » en 33, par exemple -> dumping commercial.
Ce libre-échangé commercial, s’accompagne de mesures protectionnistes: AMF-> accords multi-fibre im-
posés par les pays occidentaux a certains pays nouveaux dans le GAP -> pays asiatiques par exemple,
permet d’éviter que le marché textile asiatique de concurrencer le marché occidental.
Hausse du commerce international, 124MD de dollars en 1950 -> 600MD en 1973.
Chaque année le commerce augmente de 7,4%.
. La révolution des transports
On a dans tous les domaines des transports, un process continu de modernisation des transports qui per -
mettent de transporter plus vite, plus et mieux des marchandises.
l’information circule bcp mieux, le flux d’information doit précéder le flux commercial.
Banalisation du téléphone, et du fax (1966, la société Xerox, va transférer la première feuille A4 en 4s a
travers l’atlantique). Le premier fax numérique date de 1969.
Explosion des flux informationnels:
On va inventer des navires spécialisés, comme le méthanier, les céréaliers, des tankers et supertankers, on
va créer a la fin des années 60, des portes conteneurs, (EVP crée en 56). On perds moins de temps a em-
barquer e débarquer.
Le processus commence a l’époque, on transporte plus, plus vite et mieux.
2) Autres facteurs du cercle vertueux de la croissance
. Les États-Unis : une impulsion décisive, doublée d’une volonté de contrôle
Facteurs qui s’additionnent au même moment, les USA ont un rôle essentiel dans la croissance, les USA
veulent aussi contrôler la croissance, ils sont surs que la croissance sera le rempart contre les soviétiques.
Il faut une croissance, les USA vont faire 5 impulsion:
-impulsion commerciale -> GATT.
-impulsion monétaire -> ils mettent le dollar au coeur du SMI, ils mettent au service du système moné-
taire international, leur monnaie.
L’impulsion monétaire à été essentielle pour certains pays -> plan Dodge en 1949 au Japon.
Les américains vont définir la parité du yen et du dollar au profit des Japonais (1$=356yens).
Ils font ça pour favoriser les échanges avec le japon, car il ne faut pas que le japon s’effondre et devienne
communiste. Le Deutchmark, même chose.
Sur le Plan monétaire, ils vont aussi accepter des dévaluations, ce qui est contraire a Bretton Woods. Les
américains vont donner une impulsion financière aux pays occidentaux, première impulsion= suppres-
sion des dettes (en dec 46 17MD par les anglais pour la loi prêt-bail) -> on donne un souffle budgétaire
qui va permettre aux puissances de se reconstruire.
Les USA font un prêt a la GB de 3MD qu’il faudra la rembourser, les Français vont aussi profiter d’une
impulsion au accords de Blum-Byrnes -> prêt de 1MD de dollar. Ils font 8MD de prêts (a taux faibles) a
l’Allemagne et au Japon.
Le plan Marshall entre 48 et 62 -> 13MD de dollar. Énorme effort de dépense, on estime que entre 45 et 73,
ils ont distribué 150 MD de dollars.
Les USA sont les principaux émetteurs d’IDE -> 2MD d’IDE, investissements productifs, 3,5 MD en 65.
Ce sont des technologies qui sont transférées, ils vont aussi commander des produits industriels, pour
soutenir leur production industrielle. Le Boum coréen entre 50 et 51, commandes assez forte qui assurent
une exportation des japonais vers les USA.
-impulsion entrepreneuriale, le monde des entreprises, se convertissent au tayloro-fordisme.
Les USA se sacrifient, mais veulent aussi bénéficier de la croissance, débat a lieu aux accords de Bretton
Woods, en mettant le dollar au coeur du SMI, bcp de pays vont stocker le dollar, plus le dollar circule et
plus les produits circulent.
Ils peuvent bloquer seuls le FMI, droit de veto, le GATT sert aussi les produits américains, ouvrir le
GATT= ouvrir le marché aux produits agricoles américains.
1946: baisse du PIB américain est de 10%, cela se traduit par du chômage.
Création d’une OIC: notamment avec l’ouverture d’une conférence à la Havane en mars 48, signature
d’une charte qui crée l’OIC.
Une OIC tres intrusive, qui veut tout gérer, même ds le cinema. Les USA suppriment une partie de la
dette française, et en échange elle supprime les cotas sur les films.
Elle a une dimension supranationale, l’OIC n’est pas ratifiée au Sénat américain, l’organisme coule.
D’autres acteurs vont chercher des parts de croissance, toutes les entreprises travaillent mtn sur les
mêmes méthodes. Toutes les entreprises vont adopter la DST, fabriquer plus dans une durée identique.
La hausse de la productivité est liée a la croissance, entre 50 et 73, la productivité augmente partt (5,1 en
France ; 8,6 en Allemagne ; 9 au japon). Les entreprises sont lancées dans un processus d’innovation (des-
truction créatrice).
IBM sort le premier ordinateur commercial en 1952. Xerox va inventer la première photocopieuse en 59.
Première cassette audio a bande, en 62 par Philips, la première cassette audio par Sony en 65.
Les américains font renaitre les ZAIBATSU, en KERITSU (avec au centre des banques qui permettent de
gérer les bénéfices et de financer des projets de modernisation), car si nn misère.
Ces entreprises commencent aussi a délocaliser, ils apportent de la croissance dans les pays pu ils déloca -
lisent.
La plus part de ces entreprises pratiquent le compromis tayloro-fordiste, et les partagent entre le capital
et le travail, ils pensent à la rétribution du travail. Le pouvoir d’achat des consommateurs augmente car
les ouvriers sont mieux payés. Les bénéfices sont tels que les actionnaires sont satisfaits.
Daniel Cohen (trois leçon sur la société post-industrielle) -> voir doc: Les actionnaires sont des parte-
naires, ils participent a une aventure collective, travaillent en harmonie, chacun est dans son rôle. Si l’en-
treprise reste au patron, c’est un lieu de coopération, chacun trouve une part de lui même dedans. Proces-
sus bon pour la productivité et la qualité de production. En RFA -> inscrit dans les lois fondamentales,
(1949), « les entreprises de RFA ont une responsabilité sociale a l’égard de leur salariés ». Dans les entre-
prises allemandes, les ouvriers sont des collaborateurs, les entreprises jouent ce jeu la. Tout le monde
trouve son équilibre et son intérêt. La question sociale est résolue dans l’entreprise, des comités d’entre-
prise ont été crées.
. La diffusion d’un modèle d’entreprise tayloro-fordiste tournée vers l’ innovation
Façon de manager les entreprises
. Une main d’œuvre abondante : travail des femmes, immigration et croissance démographique
Pas de pb de main d’oeuvre, nos actifs qui contribuent a la croissance, gros progrès de productivité, mais
pas assez énorme besoin de main d’oeuvre, féminisation du marché de travail. Acquis très temporaire, les
femmes vont enfin entrer dans le monde du travail. Payées, on va arriver a un taux d’activité de 50% des
femmes, tertiairisation.
Immigration, besoin de main d’oeuvre, 7 à 10% en Europe. On va même organiser des contrats d’immi -
gration, avec des pays, notamment l’Allemagne dans les années 70. Le salariat ne cesse d’augmenter.
Plan Braceros (1942-1965), entrée de la main d’oeuvre mexicaine aux USA.
Les femmes et les immigrés agissent sur l’offre, et la croissance démographique sur la demande.
Baby-boom commence en 42, les taux de natalité explosent. Le modele de croissance des PDEM est un
modele capitaliste.

3) L’omniprésence de l’Etat : de la croissance au développement


Ils regulent les actions des acteurs privés, et vont contribuer a la croissance en exerçant une pression fiscale
sous forme d’aide sur des hommes -> on va vers le développement.
. L’état de grâce de l’Etat keynésien
État interventionniste, période ou on reconnait idéologiquement u n rôle économique, cette idée fait
consensus même chez les américains, l’état doit être présent. Ils sont habitués depuis le new deal de la
crise de 1929 (l’état change la donne, il est l’acteur du redressement et de la lutte contre la crise).
La guerre est aussi une guerre ou l’état est omniprésent, il ya au USA, un courant qui plaide en faveur de
l’état dans l’économie.
Commons dans les années 20. En GB théories keynésiennes, se développe, car Keynes est britannique et
écrit un livre la théorie générale de la monnaie, il théorise la relance, il est libéral: réamorcer la pompe
avec une relance keynésienne, donc l’offre répond à la demande, on injecte de l’énergie dans la machine
qu’est le marché.
En France aussi: consensus pour l’intervention de l’état dans l’économie: CMR; charte qui veut instaurer
une démocratie sociale, envisage le retour a la nation de certains secteurs de l’activité. Ce n’est pas un
état gendarme, dans un état keynésien, qui va durer jusqu’au début des années 70.
. L’Etat interventionniste : installer les conditions d’une croissance durable par des politiques éco.
conjoncturelles et structurelles
Les états ont des moyens statistique, ils savent ou porter leur effort, des indices, PIB: regard quantitatif et
qualitatif sur la croissance, et on peut agir sur le PIB, l’INSEE est inventée, chaque été a des instituts sta -
tistiques qui lui permettent d’agir.
2 types de politiques macroéconomiques:
-conjoncturelle: on va agir de façon conjoncturelle sur la croissance, si il ya une petite récession on va la
relancer.
Hausse des dépenses sociales, permet de relancer une demande qui se tasse. Il agit sur l’offre par la baisse
de ses taux d’intérêts et facilite l’emprunt auprès des banques.
-structurelle a long terme: croissance stable. On augmente la masse monétaire, on peut aussi nationaliser
des entreprises publiques qui sont vitales, EDF, GDF, CDF en France. Condition d’une croissance pé-
renne.
EX: investissements technologiques dans la RND: recherche et développement (projet Manhattan). On es-
time que 50% de la RND de l’époque est d’origine publique, la France va crée l’INRA (institut national de
la recherche agronomique), NASA (agence qui va recevoir des capitaux énormes et qui va contribuer a la
croissance du pays.
On peut rappeler que les états apportent un soutient institutionnel aux entreprises, au japon 2 créations:
le MITI en 1949 et le JETRO en 1951. Plans d’investissement qui accompagnent les entreprises, l’état fait le
lien entre la production japonaise et le marché mondial GATTT.
Ils définissent un horizon économique, et les aident a se projeter, ce qui va créer la croissance.
Cycles et conjonctures, le plan est un réducteur d’incertitudes, création en France en 46, de commissariat
général au plan.
Meme au RU on crée le NEDC (national economic development council) en 62, les stats sont des acteurs
importants, on va voir apparaitre un autre état, Etat providence se met en place et concoure au bien-être,
permet la réduction des inégalités sociales. L’Etat fait la gestion des risques a l’embauche, les accidents au
travail, la vieillesse. Des risques de la vie qui peuvent briser des vies. Prélèvement et redistribution des ri-
chesses auprès de la population. Prélèvement et redistribution des richesses. Un état qui a pour but le
bien-être de la population. Il va faire des transferts sociaux, entre riches et pauvres. Un état réducteur des
inégalités, il va compenser par une action et une pression fiscale. L’etat providence est legitime à le faire,
il a le droit et en plus contribue à la croissance.
Deux rapports sont publiés en 42 par william Beveridge, défense du welfare State, il imagine un système
de cotisation sociale payée par les actifs.
L’objectif du Welfare State est de lutter contre les 5 grands mots: pauvreté ignorance, maladie, insalubrité
et chômage.
La GB lance l’exemple pour le NHS (crée en 48), (service hospitalier de qualité pratiquement gratuit).
Aux USA un état fédéral a aussi des ambitions, mais jusqu’alors, les actions sociales étaient réservées aux
SMM (self made man). On amasse des sous -> philantro-capitalisme, ils vont contribuer a l’action sociale
a la fin de leur vie (Ford qui crée une fondation).
Le new-deal social, est la mise en place de tickets, qui permettent de se nourrir, création d’un salaire mini-
mum en 38 à 15$… (voir fiche)
Exemple nordique: modele d’etat providence qui va s’appeler le modele suédois, l’un des pays européens
les plus développés, porté par un parti social-démocrate. (Mise en place de AF en 48, régime de pension
universelles pour compenser les retraite, assurance parentale en 1974).
Modele allemand: mis en place d’assurances auprès des ouvriers pour légitimer l’action de l’empire.
Economie sociale de marché mis en place, il faut aider ceux qui ont besoin. La France va porter l’état pro-
vidence dans sa forme la plus aboutie.
. L’Etat Providence : au service du bien-être des citoyens et de la cohésion sociale

B) Des mutations sectorielles et sociales profondes


1) Un nouveau monde du travail
. Le secteur primaire : rétréci mais plus productif
Il est rétréci mais plus productif, moins d’actifs agricoles, elle est un peu plus lente en France, diminution
statistique qui n’est pas une cris mais au contraire une phase de modernisation des secteurs agricoles oc-
cidentaux (engrais, machines, pesticides…) capacité de produire plus, d’être autosuffisant, création des
IAA (industrie agro agroalimentaire).
. Le secteur secondaire : le moteur de la croissance
Les industries sont au coeur de la croissance, renforce sa part dans la croissance. Dans le secteur dévelop-
pement de nouvelles industries-> chimiques, réservoir d’emploi industriel, l’électronique, agro, de bien et
de consommation durable.
-> Les industries de pointes (aéronautiques et aérospatiales) et électroniques (intel premier processeur en
72). Cela nécessite des ouvriers plus ou moins qualifiés qui forment le col bleu.
Pétrochimique
. Le secteur tertiaire : l’avènement d’une « société postindustrielle » ?
Secteur tertiaire, phénomène de tertiarisation des économies, les services, est le premier convoyeur des
emplois, il va fournir des emplois de cadres et des cols blancs, par opposition aux cols bleu. Aux USA, on
est a 75% de la pop active dans le tertiaire.
-Peri-productif: qui entourent les activités industrielles, elle a besoin de services, on a recours aux trans-
ports, la publicité= le secteur tertiaire, les banques financent la croissance et récoltent, peri-productive, les
services liés aux personnes, les hommes ont des besoins qui sont satisfaits par d’autres hommes. On va
multiplier le nombre d’enseignants, des emplois du tertiaire, qui vont assurer l’éducation a de futurs tra-
vailleurs du tertiaires, on développe les loisirs, la culture, le tourisme avec des agences de voyage. Le
monde du cinema, les festivals qui génèrent de l’activité économique. La télévision va aussi contribuer a
la croissance. On avance vers une société post-industrielle.
Chute de l’agriculture, les sociétés agricoles, phénomène d’industrialisation accompagné d’un phéno-
mène de tertiairisation.
Ouvrage de Daniel Belle: « vers la société post-industrielle ».
Ce qui change ne sont pas que les lieux, mais aussi les modes de vies, on passe dans la société de consom-
mation.
Rostov, et Galbraith en 58: « the affluent society », ce que Rostov appelle l’âge de la consommation de
masse.
2) De nouveaux modes de vie
. L’avènement de la société de consommation
On n’a jamais autant consommé car le pouvoir d’achat augmente, euro-fordiste, banalisation du retour au
credit, souvent très mal vu, avant acheter a credit c’était très mal vécu, peu de chômage, on donne un
pouvoir d’achat.
C’est un cercle vertueux ou la consommation est en hausse, nouvelle répartition des budgets des mé -
nages, on mange mieux, plus mais on consacre moins d’argent à l’alimentation. Parce qu’on a des indus-
tries agro-alimentaires, nouveaux secteurs de dépense, des biens manufacturés pour élever le confort du
foyer, on peut aussi acheter une auto, dépenses aussi sur l’éducation, il faut prolonger le temps de non-
activité de l’enfant.
On va faire consommer des choses qu’on ne consommais pas avant. On existe par la consommation, au -
jourd’hui on consomme pour l’image du bien et non plus pour l’utilité. Distinction sociale, vous exister
de par votre capital.
. Des sociétés urbaines
Urbanisation, entrainée par l’industrialisation et la tertiarisation. On augmente la population urbaine, de
75 à 80%, la France est devenue majoritairement urbaine. Fottmann fait une thèse sur la mégalopolis en
1961, monstres urbain qui dévorent tout les espaces. Suburbs = sub-urbanisation, l’extension horizontale
des villes, on consomme de l’espace, les banlieues prennent des proportions importantes, cette croissance
urbaine caractérise le japon, les américains sont frappés transformés par la haute croissance, la ville de
Tokyo est complètement transformée. Elle passe de 10 à 26M d’habitants, croissance spatiale, le périmètre
urbain de Tokyo ne cesse de grandir. Ils son tellement emprise par l’espace qu’ils créent des ter pleins. Le
japon est maintenant urbanisé.
Apparition des appartements 2DK.
C’est la mode des grands magasins, les depato, immenses magasins qui proposent tout. On crée les Gol-
den Bricks qui permettent de donner du temps a ceux qui travaillent.
. Des sociétés de classes moyennes de plus en plus mobiles
Différences de classe autrefois très marquées, plus la croissance d’un état augmente PIB, plus les
inégalités de revenus se résorbent, les différences de revenus, et la pauvreté sont moins visibles,
mtn tout le monde a accès au produits de consommation (voiture), toutes les classes
consomment et fréquentent les mêmes endroits et achètent les mêmes produits (super-marché),
on a tous des vacances, on va plus au cinema, la croissance et la consommation est partagée, on
se rend compte que les classes convergent vers la « middle class » ou la « classe moyenne », ho-
mogène. Même les bourgeois vont aussi devenir des membres de fait de la classe moyenne. Le
salaire médian, 50% des français touchent plus que ce revenu, c’est un mode de vie la classe
moyenne. Ca ne se limite pas a la décoration extérieure, mais aussi intérieure. Ils partagent un
espoir, elles investissent bcp dans les études de leurs enfants, mobilités sociale et géographique,
un sociologue connu Henri Mendras: « la seconde révolution française ». Tout le monde veut
être, et tout le monde est la classe moyenne. Système de la toupie sociale, élite marginale, et une
constellation sociale. Les classes moyennes partagent les mêmes modes de vie consensus de la
classe moyenne. Expérience sociale de masse, on devient une autre classe sans s’en rendre
compte.
Le paradis que Marx a désigné aux ouvriers s’est réalisé par le miracle allemand, changement
symptomatique, la croissance tue Marx.
3) De nouvelles hiérarchies et relations sociales
. Relations entre les classes sociales
. Relations entre les générations 
Les âges évoluent, l’âge est une création sociale, pendant cette période, nait un âge, l’adolescence, avant il
était rapidement adulte. L’âge sociale est intermédiaire, qui apparait par des mesures, le prolongement de
la scolarité, à 16ans loi de l’âge de la scolarité. Ces jeunes sont au moment du baby-boom, a partir de 42
appartiennent a la génération du BB, ils diffèrent leurs entrées dans le monde du travail, ils ont le droit à
l’argent de poche, classe d’âge, un Language. Une jeunesse qui veut s’appartenir. Une parenthèse qui
donne lieu a des déviances (incidents de Brighton 1964), les classes moyennes sont assez conformiste. Elle
vit sa genèse de manière assez paradoxale, ils prennent conscience.
. Relation entre les sexes
Instruction, règle de la mixité en 67 s’installe partout sauf dans les dortoirs universitaires, par le travail.
Les femmes après 65 peuvent ouvrir un compte bancaire, chose impossible avant.
Contraception chimique devient légale et remboursée par la SECU, loi veille en 1974. Tous les facteurs
vont stimuler la demande, les autres facteurs vont satisfaire la demande.
La croissance est source de développement, c’est un temps fort du développement.
L’état providence nait, un acteur social.
C) La croissance et ses limites
1) Une croissance différenciée et inégale
. Des différentiels de croissance entre les PDEM
OCDE (organisation de développement et de coopération économique), en terme dynamique, des en-
sembles se dégagent bien RFA (1,4 -> 11,7) +Japon (0,4 -> 6, 4), la France aussi double, les USA et GB in-
quiétant (Voir doc)
Le japon, est une croissance inégalée, une croissance annuelle en moyenne, de 9,6%. Une croissance très
forte et des gains de productivité importants de 8% par an (l’ouvrier est plus productif chaque année), le
Japon entre au GATT en 54, il n’a pas peur d’être soumis a la concurrence, ils entrent à l’OCDE en 63, élé -
ments du nouveau Japon. Les JO d’été ont lieu en 64 à Tokyo -> capacité d’accueil, importante. Les JO est
l’indice d’un état qui a confiance a lui. En 64, le PIB japonais atteint le PIB de la France et de GB, et dépas -
sé le PIB de la RFA en 68, c’est le deuxième PIB mondial (hors URSS), deuxième puissance. Processus
d’industrialisation, Penn « vol d’oies sauvages » (ère meiji voir doc et chap 1), à partir des années 50,
Toyota croissance, remontée de filière industrielle, automobile, électronique et pétrochimie, chantiers na -
vals. Le japon devient une grande puissance exportatrice.
Facteurs
-Protection américaine, soutient, leur ont donné une monnaie sous-évaluée (yen)
-les américains soutiennent en les dispensant de dépense militaire, (ils ont pas d’armée mais sont proté-
gés). Ils n’ont alors pas ces dépenses à faire, et sont avantagés.
-le rôle de l’état: un état interventionniste (ère meiji à redonné à l’état un rôle accru après la 2e guerre
mondiale), et l’état impulse la construction européenne. Le MITI va lancer un grand plan: de l’électrique à
l’électronique, pour donner un avantage technologique à la production industrielle japonais.
-création de TSOKUBA en 1960 (sorte de silicon Valley), ils vont se spécialiser dans des domaines autres
que le textile?
-l’état à été un grand aménageur du territoire, pays très fragmenté, il faut tout relier, et créer des infra -
structures et des voies de transport (création de ponts, routes, et du Shinkansen-> premier TGV), avance
technologique considérable grâce à l’état.
-les entreprises japonaises: structure entrepreunariale japonaise organisée autour des KEIRETSU, dyna-
misme interne aux entreprises, le noyau de l’activité, ce sont des conglomérats avec deux activités cen-
trales, la banque et sobochotcha). Des investissements autofinancés par la banque des Keiretsu, en paral-
lèle des sous traitant, construction d’un tissu industriel. Les Keiretsu réunissent. Ils sont au coeur de la
stratégie du vol d’oies sauvages. Ils vont être portés par l’innovation technologique, innover pour mieux
vendre (la cassette de Sony en 65, et la montre à quartz en 69 par Itachi). Innovation manageriale, nou -
veau mode de production, porté par Toyota -> le toyotisme, porté par Taiichi Ono (le Taylor japonais), il
met en place le Toyota système production, il peut aller au de la du fordisme:
-c’est à l’offre a s’adapter à la demande car elle est segmentée, on produit en fonction de la demande (ni -
veau de revenu). La demande est volatile.
-production plus souple juste à temps, avec des exigences renforcées, demande à flux tendu, pas de stop
car ils ont un coup. Les japonais vont supprimer les stocks car ça coute cher, ils inventent le juste à temps,
les pièces viennent le jour même, à flux tendu. Exigence de qualité des 5 zéros ( 0 délai, 0 stocks, 0 pa-
piers, 0 défauts, 0 panne). Chasse aux couts inutiles et au gaspillage ( le MUDA). Principe important ( on
va responsabiliser l’ouvrier et mieux l’intégrer à l’effort de production) en inventant des cercles de qualité
pour améliorer le processus de production. Rotations sur la chaine -> principe du Kaizen (dynamique col-
lective qui permet des produits de qualité à des prix faibles).
-les Japonais eux même sont aussi des acteurs: 100M d’habitants marché de consommation intérieur im-
portant, réflexes d’achat très patriotiques, ils privilégient les produits japonais (main d’oeuvre impor-
tante, très influencée par des valeurs socio-culturelle). Système de valeur morale le Confucianisme et
Shintoïsme (le groupe est tout l’individu n’est rien), ouvriers très dociles.
Syndicats maison: un Keiritsu a son syndicat, les ouvriers japonais ont aussi une reconnaissance. La doci-
lité est négociée. Un Keiritsu à pour obligation morale de garantir l’emploi des ses ouvriers à vie, salaires
négociés. Compromis toyotiste qui donne de l’importance aux ouvriers qui se sentent privilégiés. Un atta-
chement qui s’explique sur le plan matériel, les entreprises les accompagnent.

Allemagne:
A des niveaux de performance assez proche du Japon, on est à 6,4% de croissance sur la période 50-70,
c’est une grande puissance exportatrice, les causes sont connues: Capitalisme, synergie entre les entre-
prises et banques.
Grand tissu d’ETI (500 salariés), qu’on appelle le MITTERSTANDT, entreprises tenues par des familles,
attachées à la perpétuation du lien familial.
Qualité du dialogue social, les patrons ont une responsabilités sociales, loi du 11 oct 52, les entreprises
n’ont pas qu’une mission économique, loi de co-gestion des syndicats. On résout la question sociale et on
travaille en commun. L’éco allemande est une Eco sociale de marché.
L. Erhard: entre 49 et 63.
Les allemands bénéficient du soutient militaire américain, le GATT va les soutenir mais aussi la CEE.
La croissance forte malgré tout, 5,1% en 70.
Les USA ont une croissance moins forte 3,9 mais ils restent sur le plan quantitatif, la première puissance
economque mondiale, ils ont initié le GATT, c’est une grande puissance industrielle (40% de la produc-
tion automobile est américaine en 60). Les IDE ont 50% du stock mondial, ils sont détenteurs d’une partie
du capital, ça reste le premier exportateur mondial en 73. C’est aussi une puissance de l’innovation (pro-
cesseur intel fabriqué en 72, puissance spatiale, et 35% des prix Nobel entre 60 et 73.
Pouvoir d’innovation, inventions: arpanet = ancêtre d’internet, réseau de transmission d’information des
bases américaines.
Pas mal de produits fabriqués par les marchés américains (acier, tv…).
En 1965: les USA sont déficitaires avec le Japon et la RFA, ils s’aperçoivent qu’ils perdent des parts de
marché.
J. Connaly: en 71 parle de : « Pearl Harbor technologique ».
Les américains vont dire qu’on réévalue la valeur du yen, pour augmenter les exportations japonaises
aux USA.
Le cout de la guerre froide, et de la G du Vietnam (54-73), 80MD Vietnam, finance ses guerres par la
planche a billets, augmentent les billets par rapport au stock d’or, pb financier, ils n’ont plus les moyens
de garantir la convertibilité de tout.
De Gaule va demander à la banque centrale de demander la convertibilité de ses dollars en or, indice
d’une crise monétaire. Première fois qu’ils sont déficitaires sur le plan commercial, ils achètent plus qu’ils
ne vendent.
Les causes de la médiocrité de l’économie britanique:
-TRADE unions, regle de Closes Shop, une entreprise est obligée d’employer des salariés syndiqués, il
donne un pouvoir important les syndicats bloquent tout.
Vieillissement de leur appareil productif, ils ont raté la seconde revo industrielle, ils ont bcp financiarisé
leur économie.
Le Commonwealth ne stimule pas l’économie britannique, il va endormir l’économie britannique, alors
que le véritable enjeu est de vendre au monde.
Volonté britannique en 63 et 67 d’entrer ds la CEE, est la preuve qu’ils ont besoin d’un marché pour se
renforcer économiquement.
Par le PNB par hab, le RU était le 5e pays de l’OCDE, il a dégringolé à la 15 e place en 71.
L. MACCLEOD (homme politique conservateur, chancelier de l’échiquier fantôme) 1965: « stagflation ».
Les PDEM n’avancent pas à la même vitesse, elle n’est pas la même pour tout les pays, la croissance laisse
au sein des PDEM des gens qui ne profitent pas de la croissance:
-les actifs: paysans touchés par le chômage frictionnel, les mineurs: début du déclin on passe du charbon
au pétrole, des mineurs sont touchés (nord pas de calais). Les ouvriers de l’industrie textile commencent à
être concurrencés, on perd des emplois dans le secteur industriel plus technique, les petits artisans et
commerçant fement car la grande distribution écrase tout (création de l’UDCA (union de défense des
commerçants et artisans) par pierre Poujade)). Au japon des salariés d’entreprises de sous-traitance sot
moins protégés que les employés des Keiretsu.
Page de pauvreté qui concerne des populations exclus de la croissance, qui connaissent des pb de sous-
emploi.
Terrible hiver, des pauvres vivent dans des conditions insalubres, appel de l’Abeé Pierre.
Les immigrés subissent des discriminations: dans toute la périphérie parisienne, il ya des bidonvilles (50K
habitants qui vivent dans des bidons ville).
Même aux USA (voir doc), pauvreté: Kusnets ne vaut pas pour tout les américains: JFK dit qu’il faut ré-
duire les inégalités entre les classes: (Dans la peau d’un noir de Grffin e,n 1961): il devient noir pour voir
ce qu’ils subissent dans les états esclavagistes du Sud. Expérience d’une restriction des libertés, toutes les
toilettes sont réservées aux blancs ds les états du sud. Sociologue américain (Michael Harington) va tra-
vailler sur l’Amérique de la pauvreté-> la « poverty belt » ds le Tennessee.
Parfois les populations se révoltent: émeutes du Watts en aout 65: « Watts Riots ».
. Au sein des PDEM : des “laissés-pour-compte” de la croissance
2) Une croissance “malsaine”
.Le travail en miettes
Spécialisations et loisirs, une alerte, une mise en garde qui passe inaperçue sur les limites du fordisme, il a
fait des enquêtes, il est convaincu que le fordisme est à terme condamné, car on à abouti à une division ex -
cessive des taches de travail.
Ds les années 50 pour fabriquer un gilet -> 65 postes différents, à émietter ainsi le travail on perd le sens du
travail.
Les japonais ont compris, il faut valoriser le travail.
Des ouvriers sont lassés par leurs travails, ce turnover à un cout, le travail perd de son sens et de son utilité
sociale, il a des solutions, il faut reformer le système, il faut élargir la chaine de travail, mieux associer ce que
les japonais font avec le toyotisme, il dit que ce qui justifie le salaire est les loisir, mais jusqu’a quand ?
Il faut changer les méthodes de travail, on veut retrouver du sens et ne pas subir.
La croissance est assez malsaine, car repose sur une dépendance énergétique au pétrole, il est affiché à des
prix très faible, imaginons que le prix augmente, la facture sera très très lourde.
. Croissance au Nord et sous-développement au Sud
La France, la RFA, l’Italie, l’URSS, USA, Japon, la croissance économique est bcp plus élevée dans ces
pays. Ils parviennent a isoler les pays du sud dans l’échange commercial. On demande aux puissance de
se spécialiser dans l’exportation de produits manufacturés, elle profite uniquement aux pays qui trans-
forme les matières premières en produits manufacturé. Le nord impose un libre échange commercial, qui
ne portera que sur les produits manufacturés, et hors GATT, les produits agricoles. Même les pays se pré-
munissent avec les produits multifibre. l’Amérique centrale, volonté d’intégration, 5 pays d’amerique
centrale, signent un traité de Tegucigalpa, pour créer une zone de libre échange. Intégration industrielle.
Créer un vrai marché commun intégré d’Amérique centrale. Sous domination américaine, les pays vont
faire pression en le convertissant en MCCA, en 1960, pour réduire la zone en zone de libre échange uni -
quement dans laquelle les américains pourront entrer. Les américains vont signer un accord bi-lateral,
Amérique-Costa Rica. C’est un jeu commercial très hiérarchisé. Le nord pratique le dumping commercial
dans le domaine agricole -> « Farm-Bill », les farmers vendent a bon prix car aidés.
. La dépendance énergétique des PDEM
Ce modele repose sur la valorisation du pétrole, l’énergie est la matière première, le plastique et le car -
bone est du pétrole, cette dépendance énergétique est de plus en plus manifeste: le japon a 80% de son
énergie qui vient du pétrole.
Le cours du pétrole était sous-évalué, structurellement bas, car aux mains de FTN pétrolières.
ACHNACARRY -> ce sont des cartels d’entreprise qui s’organisent pour signer les mêmes contrats, les
accords prévient sur le même mode, de versement de royalties aux états indépendants qui équivalent à
environ 12% du prix affiché.
Enorme gisement de Ghawar découvert en 1948, en Arabie saoudite sera dans les mains des américains,
et les propriétaires, vont toucher 12%. Une source très souple, peu cher, mais comme volumes importants
-> génère bcp d’argent.
En sept 1960, on crée l’OPEP, pour contrer ces cartels, ces pays aimeraient que les cours augmentent.
Les pays arabes cherchent le moyen de faire payer les pays qui importent à bas prix-> guerre du Kippour.
. Croissance et concurrence mondiale
L’entrée dans le GATT de pays se traduit par des opportunités d’accès a des marchés, on découvre la
contrainte externe de la concurrence. Bcp de pays découvrent la concurrence, notamment les USA. Com -
pétition qui se met en place, guerre commerciale de celui qui aura les meilleurs produits au meilleur prix.
Peur dans les syndicats de la perte des emplois, peur de la délocalisation (a la fin des années 60). La
concurrence commence a créer des phénomènes de délocalisation. En europe la delocalisation commence
dans le domaine du textile. Elle est contestée comme objectif de vie. Critique de la société de consomma-
tion. John Kenett, qui sort le concept d’  « affluent society ». Le monde entre dans la croissance, approche
critique de la société, les besoins superficiels. La société de consommation est une société de frustration.
De philosophes français trouvent aussi que ça va trop loin « Jean Baudrillard », caractère réducteur d’une
vie. Raymond ARON dans « les désillusion du progrès », en 69 observe l’accumulation de frustration, et
les critiques dans l’accumulation de la croissance. Critique artistique et musicale, des artistes vont criti-
quer la croissance: « la complainte du progrès de Boris Vian ». Jaques TATI sort mon oncle en 1958, pour
critiquer le passage d’une france du passé a une france moderne.
G. Perec: les choses -> un couple parisien qui veut se retirer de la France moderne pour aller en Tunisie
ou le développement est moindre.
Duane Hanson: the supermarket lady, critique de la société de consommation.
Des consommateurs vont s’organiser: 1965 Unsafe at any speed (ces voitures qui tuent), ill engage un bras
de fer avec General Motors (il est contre la Chevrolet Corsair), la voiture est mal conçue. Consommer
mais pas a n’importe quel prix.

3) Une croissance contestée, critiquée


. Les critiques de la société de consommation et du matérialisme
. Les atteintes et les inquiétudes environnementales
On commence a prendre conscience que la croissance a un cout environnemental, des externalités néga -
tives. On commence a mesurer les effets:
Beaucoup s’inquiètent, on est en train de gaspiller les ressources planétaires, qui s’accompagnent de pé-
nuries. On organise la pénurie.
Paul Ehrish: The population bomb en 1968, il ya de plus en plus d’hommes qui vont vivre avec des be-
soins très élevés. I= PRT (I:impact entropique).
->Les accidents industriels (drame de Minamata, (50-60) port de pêcheur sur l’ile de Kyushu, rejet de mer-
cure dans le port, qui se dépose sur les plantes mangées par les poissons puis par les humains -> malfor-
mations physiques et mentales). Dans les années 50, on fait payer Shiso.
->Smog de l’ABC (asian brown cloud), nuage de pollution à Minamata.
->On ne sait plus quoi faire des ordures et des déchets des entreprises, problème des santé majeur, visuel,
de figuration du littoral japonais. On est en train d’artificialiser le japon avec les ter-pleins.
Les marées noires, marée noire du Torrey Canyon en avril 67.
Autre prise de conscience -> les consequences de l’agriculture: interdiction en 77 d’un pesticide aux USA:
le DTT, en réponse à un livre de Carsin: Silent Spring -> prise de conscience.
Le film Soleil Vert, de Richard Fleisher, vision très pessimiste de l’avenir, l’auteur imagine new-york en
2022. On est en 73.
New-York est inhabitable. Les hommes seront des loups pour les hommes, ils n’arrivent plus a cohabiter.
On est contraint de se manger pour survivre. Les projections du club de Rome: club de réflexion qui va
publier son rapport MEADOWS, qui est assez clair, dans son titre: « the limits to growth », les écono-
mistes nous invitent à réfléchir au sens de la croissance, ils plaident pour un ralentissent de la croissance.
La population ne cesse d’augmenter, on voit les ressources naturelles diminuer, contradictions entre les
besoins et les ressources. Herlish est profondement mathusaliste.
Les légistes sont parodiant d’une croissance 0.

. Le rapport Meadows « Halte à la croissance » de 1972

II) LA CROISSANCE SOCIALISTE ET SES DYSFONCTIONNEMENTS (1945-1975)


Ce système est assez difficile a appréhender, la croissance est aussi forte que dans les pays occidentaux, on ne dispose pas de
bcp de chiffres fiables, car censure et rétention des chiffres par l’administration. De plus les chiffres ne sont pas les mêmes, en
URSS on a un PSB, qui ne compte pas les services. Pas de PIB et les chiffres sont l’objet d’un travail de propagande. La guerre
froide est un guerre d’usure économique, c’est aussi un couple enjeu: hard-power. Il faut savoir qui est le meilleur homo-econo-
micus, celui qui est le plus épanoui, entre l’homo-sovieticus et l’homo-americanus. Le spectateur est le tiers monde et sera celui
qui va adopter le modele gagnant.
A) Un modèle de croissance soviétique installé par Staline
1) Les fondements d’une économie étatisée et dirigée
. Etatisation et centralisation
-Mise en place dans les années 50: modele économique directement inspiré du marxisme, pour lequel
l’histoire était fait de la domination: seigneur, cerf, bourgeois, ouvrier. Pour Marx, il faut remettre en
place une société sans classe, chacun vit selon ses besoins. Phase de socialisme, étape indispensable qui se
traduit par la dictature du prolétariat. Il faut renverser l’ordre bourgeois et donner l’argent au prolétariat,
supprimer tout sentiment de propriété. L’acquisition de capitale ne sert a rien, car être riche est toujours
au détriment d’un autre. Pour supprimer les réflexes capitalistes, il faut que l’état organise la dictature du
prolétariat, et organise tout, il est propriétaire de tout les moyens de production. L’état décide de tout. Le
marché n’existe pas, les citoyens decident des besoins.
. Planification et priorité à l’industrie lourde
Pour les soviétiques la puissance s’exprime par les industries lourdes. L’état va planifier les cycles de
croissance, il va se substituer a la main invisible: création en 21 du GOSPLAN un plan quinquennal, im -
pératif et rigide. C’est le Gosplan qui décide de tout. Il s’impose a tout les ministères, qui obéissent aux
indications du plan. L’information circule très très mal. Plan systématiquement déséquilibré qui accorde
des privilèges au secteur A, l’industrie lourde qui est prioritaire, on consacre 80% des investissements.
Cette priorité détermine l’apparition de combinat industriel dans l’industrie lourde qui associe des entre-
prises toutes liées à l’industrie lourde, liées par une intégration verticale.
Toutes les entreprises du secteur A sont sacrifiées. On est énormément dans le déclaratif, les objectifs
quantitatifs dominent les objectifs qualitatifs, on est dans la propagande.
5eme plan 51-55 sommet de la mégalomanie stalinienne, croissance de 80% dans la croissance indus-
trielle, 160% dans les machines. Plan davidov: plan de domination de la nature pour construire des
énormes barrages (OB) pour détourner de l’eau vers l’asie les plans se succèdent tout les 5 ans et les éco -
nomistes ne pressent plus attention.
. Collectivisation agricole : l’agriculture sacrifiée
Modernisation de l’agriculture, très grande méfiance a l’égard des paysans,, car c’est la que l apropriété
fonierre peut s’installer, qui possède les terres possède le pouvoir, les paysans riches (koulak classe de
paysans prospère, de l’empire tsariste), les paysans est une classe arriérée.
Cette nationalisation des terres (dekoulakisation) dans les années 20 se traduit par des mouvements très
violents (déportation, exécutions), c’est a partir des années 35, les récoltes reviennent à l’état, les paysans
étaient maitres de leur récolte, la production est aussi planifiée, avec des objectifs, les campagnes doivent
servir les villes, service de livraison obligatoire. Les surplus dégagés par les paysans, finance l’industriali-
sation de l’URSS, mais n’ira pas moderniser l’activité agricole, deux types de fermes qui appartiennent à
l’état:
-les kolkhozes= coopératives d’état, 40 à 100 hectares, qui mobilisent une centaine de paysans, qui ne sont
pas maitres des terres, mais ont une petite autonomie (car organe, qui gèrent en commun, les outils, le bâ-
timents, pour atteindre des objectifs par l’état, ils sont souvent accompagnés de MTS qui vont assister fi-
nancièrement et techniquement les fermes (tracteurs, moissonneuses batteuses). Les paysans ont des co-
pains, (petites portions de terres agricoles, (0,5 hectares,) qui appartiennent aux paysans qu’ils peuvent
mettre en exploitation et consommer.
L’objectif de l’URSS est de supprimer les kolkhozes à terme, 123 milles en 50 à 36 milles en 68.
Les Sovkhozes viennent s’y substituer, nouveau mode de fermes d’état, de 1000 hectares de superficie, et
peuvent atteindre des milliers, gérées comme des entreprises, 5K sovkhozes 50 à 13K en 68, pas de MTS
car directement intégrées. Les résultats sont les mêmes, production qui est à la limite de l’autosuffisance:
certains disent que c’est à cause des aléas naturels de l’URSS, mais c’est tellement chronique, que pas pos-
sible.
D’autres invoquent la faible motivation des paysans, qui sont peu formés et peu payés (pas propriétaires
des récoltes), peu de machines agricoles, peu d’électrification en 53 22% des kolkhozes .
Peu d’engrais, dans les sovkhozes, les paysans sont très surveillés, les paysans vivent la pénurie au quoti-
dien, soupape pour le monde paysans: les lopins, travaillés par les paysans, ce sont les lopins qui vont
contenir.
Le lopin est tabou, intensification du travail mental des paysans dans les lopins, mise en concurrence
deux systèmes (cap et com).
Les légumes et les viandes viennent des lopins (40% de la production). L’équilibre du système mis en
place par les soviétiques par les socialistes.
2) Des résultats contrastés
. Un relèvement global
Paul Samuelson: manuel en 48 -> « introduction à l’analyse économique » il prédit que le PIB soviétique à
terme dépasserait le PIB des USA.
10% de croissance, de 28 à 58, les conditions de vie s’améliorent.
Il ya bien un redreessment industriel, notamment en Sibérie, dans l’Oural, à Perm, Magnitogorjk, en Sibé-
rie occidentale, Novosibirsk. Des sites bien reliés par un réseau de transport, l’URSS peut atteindre l’ex-
cellence industrielle, notamment dans l’industrie de pointe: bombe atomique en 49, bombe H en 53,
spoutnik en 57.
Indice socio démographique, espérance de vie, en 1926 de 44ans à 68 ans.
Population en bonne santé, pas de chômage, car l’état en donne un, peu d’inégalités sociales, moins fré-
quentes, avec une seule classe privilégiée, la Nomenclatura (1M de personnes), ils deviennent des postes
de direction. Les ouvriers vivent un peu mieux que les paysans, ils ont accès à des magasins réservés, une
classe qui a accès à une société de consommation car on ne peut pas l’assurer pour tous, ils ont tous une
villa (datcha), dans les forets moscovites.
Discours de Kroutchev en fev 56, il propose aux américains, une coexistence pacifique.
Les soviétiques essaient de reformer, 5 dysfonctionnements dans le modele soviétique:
-centralisation excessive au niveau des organes de l’etat, l’information circule très mal, on ne sait pas ce
qui dysfonctionne à l’échelle locale qui ne remonte pas.
En 54 il ya 52 ministères, dont 31 relèvent de l’économie.
Il ne faut pas prendre de risques économiquement car on peut être sanctionné.
-croissance déséquilibrée sectoriellement, industrie vs agriculture, industrie du secteur A vs secteur B, in-
dustrie d’armement vs de bien et de conso. Industrie de légumes et viande, vs céréales.
-croissance extensive, et très peu intensive, les travail est très peu mécanisé, l’effort productif, repose sur
l’intensité du travail ouvrier, et sur les cadences énormes pour être productifs. Modele stakhanoviste, (de
stakhanov qui a battu un record de travail en 35 en extrayant 102 tonnes de charbon en une journée).
Celui ci n’est plus justifié après 45.
-Part fixe assez faible, qui représente 40% du salaire moyen, et le reste sera payé aux pièces 60 à 80%.
SED (parti socialiste) décide de monter les cadences de 10% en juin 53-> révolté à Berlin-Est puis répres-
sion.
Ce sont aussi des ouvriers sous surveillance, surveillés par des membres du parti de travail. Pas libre ni
des cadences, ni des propos. Pas de mobilité des ouvriers, quand on quitte une entreprise, la règle est
d’être payé pendant 6mois a la pièce. Il ya de l’absentéisme, refuge dans l’alcool.
-la main d’oeuvre des camps de travail, ils vont se vider sous Kroutchev, mais sous Staline il ya des mil-
lions de ZEK (travailleurs du goulag).
Les soviétiques se partagent un cadre de vie médiocre, dans les logements, en URSS, la fréquence des lo -
gements communautaires, vous partager des pièces de vie. Le mobilier est rare et on n’a pas le droit a la
société de consommation. Dans les campagnes les maisons sont sous-équipées, la médiocrité est aussi
dans l’alimentation, consommation de viande ne décolle pas. Guerre de propagande assurée par la no -
menclatura, cette situation s’observe de plus en plus dans les années 50. Des dirigeants soviétiques vont
essayer de résorber ces difficultés.
En URSS, l’exploitation minière de l’espace, détruit l’environnement (bombe atomique). Il ya deux réfor-
mateurs. Bregniev et Kroutchev, vont pratiquer une déstalinisation, et réformation du système écono-
mique, car les soviétiques, sont oncients qu’il ya un décalage entre les PDEM et les économies sovié -
tiques. (Discours de Kroutchev à Leningrad en 57: il dit que l’URSS aura dépassé les USA dans la produc-
tion de lait, de beurre et de viande dans les années 61).
Nikita krouchev, va (en pleine coexistence pacifique), inaugurer l’expo américaine à Moscou en 59, pour
stimuler l’eco soviétique.
Reformes:
-tentative de décentralisation, il faut améliorer la circulation de l’info par la décentralisation, mise en
place en 57 d’un septennal. Et création des Sounarkhozes en 57 (104), organes décisionnel, qui s’inscrivent
à l’échelle régionale, et gèrent les entreprises, donc moins de temps pour être informé.
-Dans le domaine agricole: il va supprimer les contrats de livraison obligatoires, ce qui va permettre aux
paysans de mieux vivre.
-Suppression des MTS, les stations de machines et de tracteurs, qui étaient inefficaces, effort d’équipe -
ment des Sov et Kohl, pour augmenter la productivité. L’opération terre vierge de Nikita, est mettre en
culture immédiate des terres vierges (40M d’hectares)non cultivées, pour le mais et les céréales, et 1M de
personnes mobilisées, pour relancer la production du maïs. Semaines de 40h et journées limitées à 7 jours,
il va abolir le livret de travail et le chômage. Il va augmenter les salaires de 1,6 en mettant en place un re -
venu minimum en 57.
-Politique de logement, on va construire en chaine des logements collectifs, développement du tourisme,
avec du tourisme balnéaire sur les rives de la mer noire.
Sous kroutchev il ya des succès indiscutables, notamment dans le domaine spatial, spoutnik en 57, Youri
gagarine.
Dans le domaine atomique, première centrale atomique en 54.
Opération terre vierge échoue, car on est tombé dans la mono production, pas de matériel agricole néces-
saire, manque de silos, on va stocker à l’air libre, problèmes d’irrigation, on ne peut pas atteindre l’objec -
tif fixé.
En 63 l’URSS est obligé d’acheter 20M de tonnes de blé aux USA (en pleine détente).
Echec des sovtnarkoz. Krouchev veut rétablir la centralisation en 63.
La chine est en train de rompre avec le socialisme soviétique (grand bon en avant 58-61). Les chinois pro-
posent une alternative qui est d’industrialiser les campagnes. L’objectif est de concurrencer le bloc com-
muniste par le tiers monde. Passage en RFA de Berlin est (3M d’allemands), hémorragie migratoire qui
choisissent le mode de vie occidental.
Les gens vont vers le sytème qui leur offre les meilleurs conditions de vie.
. Des difficultés et des dysfonctionnements persistants
B) Les tentatives de réformes économiques
1) Nikita Khrouchtchev (1956-1964)
. Une déstalinisation dans le domaine économique également
. Un échec global
2) Léonid Brejnev (1964-1973 (1982))
. Une énième tentative de réforme ?
Ils ne touchent pas au coeur du système, d’interdir l’intervention de self made man.
Les reformes:
Sur le plan agricole:
-8e plan (65-70), quinquelnal, il va augmenter la production.
-soutient les lopins individuels et les kolkhoses et sovkhozes, permettre de les augmenter.
-il permet d’augmenter les prix de production en cas de dépassement, pour stimuler les paysans, le dé -
passement devient un objectif.
-il va developper la culture du coton dans l’Ouzbékistan, en Asie centrale, pour developper la région par
recourt à l’irrigation (mer d’aral).
Economiste Ensei Lieberman publie en sept 62 dans un article: plan, profit et prime ce qui motive à tra-
vailler à l’échelle individuelle, il veut instiller une petite prime pour booster la producion, (reforme Kos-
syguine Libermann), reduire le poids de ‘administration sur les entreprises, deux reformes:
-création de nouveaux indices éco, la valeur de la production vendue: la capacité des entreprises à bien
produire, peu aidés par les machines, indice qui dit qu’il va falloir bien travailler.
-indice de rentabilité: pour améliorer la productivité.
On passe mtn sous ces indices.
L’autre reforme est qu’on va faire du profit le moteur de l’activité économique, l’entreprise si elle fait des
bénéfices, si elle fabrique ce que l’administration lui a demandé de produire, elle conserve 20% des béné-
fices qu’elle ferait.
3 fonds: l’intéressement personnel, l’auto-financement, et l’environnement.
-Brejnev va en 1971, mettre en place un plan révolutionnaire, 9e plan, c’est la première fois que la crois-
sance visée dans le secteur B est supérieure au secteur A, prise de conscience de la part des dirigeants.
Fait à l’issue du 24, congres du PCUS,on veut mettre en place un socialisme développé. Grâce au grand
tournant vers la consommation, il faut consommer pour améliorer les conditions de vie. La priorité est
mise sur le secteur B, on fait alors appel à des entreprises étrangères, pour contribuer.
Accords avec fiât, qui s’installe à Stravopol, Usines de montage qui permettent de faire renaitre l’indus-
trie auto.
Tentatives de reforme.
. Pour un énième échec ?
Ca ne va pas très bien réussir, échec global, dans le domaine agricole, comme en 63, les importations de
blé des USA, montre la fragilité de l’industrie agricole.
Jeane Delamotte: essaye d’analyser les reformes, dans les Usines, ele travaille dans le site de Shchekino,
entreprise soviétique pilote (1973), combine chimique, qui emploi 7K ouvriers, et qui a appliqué la re-
grose Liebermann, elle essaye de satisfaire les deux indices, on va lui permettre, de diminuer sa main
d’oeuvre, sans diminuer la masse salariale, pour renforcer la productivité, elle observe une augmentation,
des salaires et de la polyvalence des ouvriers. Façon plus pertinente de travailler, intensification du tra-
vail. Jeanne delamotte qui publie ça aux éditions ouvrières, veut valoriser l’expérience, elle reconnait elle
même qu’elle est plus dans le constat, mais reconnaît sa grande difficulté à avoir des statistiques homo-
gènes, elles ne sont pas très fiable. l’entreprise se situe au sud de Moscou, l’URSS tient debout économi -
quement grec eau choc pétrolier de 73, qui va la sauver de sa faible croissance et de son absence de déve-
loppement, 1er producteur mondial en 74 (120M de tonnes), ce pétrole lui permet de faire entrer des pro-
duits des pays occidentaux.
Va leur permettre d’aller dans une dynamique de guerre fraiche.
Causes:
-économie administrée, on a tué l’esprit capitaliste, malgré les reformes Liebermann, pas d’initiatives
dans le domaine entrepreneurial. Économie administrée de plus en plus par des hommes âgés (géronto-
cratie), qui veulent conserver le système sans le reformer.
-démotivation des ouvriers, on est très loin du compromis fordiste. Pas de gain de productivité, ‘un faux
travail pour un faux salaire’. Même si on gagnait plus, on ne peut pas acheter et importer absence de
perspective de consommation de bien durables: ‘travailler pour quoi’. Exemple des lopins qui marchent,
l’internement est au bout.
-l’absence de démocratie dans le système économique, sans place à la critique, si on critique une entre -
prise, c’est considéré comme une critique du Gosplan. Absence du débat.
-la résistance de la nomenclatura, qui voit tout les efforts de reforme comme une menace contre ses posi-
tions hégémoniques.
-niveau des dépenses militaires, (15% du PIB), course aux armements est pacte de Varsovie, poids du
complexe militaro-politique (effet d’éviction= extension d’un secteur qui se fait au détriment d’autres sec-
teurs), qui capte la meilleure main d’oeuvre et les plus gros cerveaux.
-22M de Km2, goulet d’étranglement systématique, problème de transport, 8k kilomètres, entretien du ré-
seau très couteux (climat).
C) La croissance dans les démocraties populaires
URSS impose ce modele à ses démocraties populaires.
1) Un même modèle malgré quelques variantes
. Un modèle économique imposé qui produit les mêmes résultats
Ils imposent un système politique puis économiques: pas le choix pour ces pays qu d’adopter le modele so-
viétique, de collectivisation agricole, et étatisation de l’économie. Alors même que des pays voulaient mettre
un autre système économique, (Tchécoslovaquie, tentée par le plan Marshall, signataire de la charte de la ha-
vane. Elle regarde vers l’ouest économiquement, économie de marché dans les années 30, relations avec
d’autres pays dans un cadre libéral. l’URSS va transférer son modele, mais il n’est pas total.
Les ressemblances:
-planification des entreprises du secteur A, on impose le modele Stakanoviste ( révolte des ouvriers en Juin
53 à Berlin Est).
Pas de collectivisation des terres maximale comme en URSS, car on sent que ça risquerait de maintenir l’ins-
tallation u régime communiste. En 63 en Bulgarie 60% des terres sont collectivisées, en RDA, c’est 10%, en
Pologne aussi. La propriété privée n’est pas supprimée.
En RDA, on peut avoir des petits commerces privés, dans le domaine industriel, (entreprises familiales)
En 72, on abouti à l’étatisation des entreprises, propriété du peuple, (VEB).

. L’exception yougoslave : l’autogestion


L’exception Yougoslave: l’autogestion, Tito est ennemi de Staline, il est non aligné (Belgrade 61), il bénéficie
d’une autonomie, il a des relations avec l’occident, il sera aisé par les USA, mais il prétend aller vers le com -
munisme selon une voie yougoslave, planification souple, pas de Gosplan en Yougoslavie (exportations agri-
coles privés autorisés de -10 hectares), au de la on passe dans une coopérative agricole (kolkhozes). Les ou -
vriers doivent être associés aux prises de décision (autogestion directe: 30 salariés, indirecte: contribution
aux décision avec des associés ). Forme de développement en Yougoslavie (PNB par hab: 50% de celui de la
CEE).

. La voie économique chinoise vers le communisme


La chine est communiste depuis oct 49, elle à après le traité d’amitié avec l’URSS de 50, adopté le modele so -
viétique, elle va s’industrialiser (obsession du secteur A), ils copient le modele, amis rapidement, Mao, va
pouvoir siniser le modele de croissance soviétique, il ya une voie chinoise vers le communisme, adaptation
du communisme à la chine, région rurale (75% de la pop agricole en 49). Mao est conscient que la croissance
doit venir des campagnes, plus que des villes. Il va changer de stratégie de croissance (mise ne place du
grand bon en avant en 58, projet utopique et réaliste, collectivisation à fond, industrialisation des cam-
pagnes, création de communes populaires, qui fabriquent elles même leurs outils, pour augmenter, on va les
équiper de bas fourneaux (fer), projet idéologique, il veut apparaitre comme un leader du tiers monde, il
veut mettre en place un modele qui sera mis en place dans les pays du tiers monde faisant de la chine un lea-
der. Énorme pression et contrôle ( il imagine même que les paysans pourraient construire des tracteurs).
Chute vertigineuse de la récolte (200M de tonnes en 58 de céréales à 124M de tonnes en 60), en occident per-
sonne ne remet en cause le modele capitaliste, on l’adapte, pas de critique, ici on critique forment le système
communiste.
2) Le Bloc de l’Est : un vrai bloc économique et commercial ?
Bloc ideo, mais titre ? Gatt en occident, il faut souder le bloc par des liens économiques.
. La création du CAEM…
Crée en 1949, avec 6 pays de l’URSS, en réponse au plan Marshall avec l’idée d’intégrer les économies sovié-
tiques dans un marché coordonné par l’URSS. Psk ces pays n’avaient jamais eu des relations avec l’URSS, un
pays isolé sur le plan économique et politique. L’objectif est de favoriser les échanges, créer des complémen -
tarités, entre les entreprises., division socialiste du travail.
-créer un autarcie pour être capable de résister au commerce avec l’occident, développer une autarcie, dans
un circuit fermé
-compléter ses lacunes: si l’agriculture soviétique ne fonctionne pas on importe de chez les démocraties po-
pulaires (cache misère).
-monnaie d’échange, le « rouble transférable », monnaie non convertible mais qu’on échange, on fait ça pour
éviter de convertir la monnaie et acheter avec l’occident. On ne peut pas avec cette monnaie d’acquérir des
biens de l’Ouest. On aboutit à un système de troc, on parle de « claring », système en circuit fermé. Le para-
doxe est que les soviétiques, ne créent pas de complémentarités. On va quand même essayer, on veut créer
des complémentarités, l’URSS aurait voulu que la Bulgarie mette l’accent sur l’industrie électrique. La Hon-
grie, doit mettre l’accent sur l’industrie mécanique (Skoda). La Pologne doit se spécialiser dans les chantiers
navals. La Roumanie dans l’agriculture, pour combler les déficits agricoles soviétiques. Tout ça se fait avec
des négociations. Le CAEM ne cesse de s’étendre, de plus en plus de pays rejoignent, la Mongolie en 62,
cuba en 72, Chine en 56. Extension idéologique, adhésion formelle, le GATT multiplie les acteurs (70 pays).
. …se heurte à certaines résistances
Très nombreuses résistances: relations bilatérales, entre les démocraties et l’URSS, mais peu d’échanges entre
les démocraties populaires, système qui profite à l’économie soviétique (impérialisme).
Départs: l’Albanie (dirigeant: Enver Hodja), et la chine se retirent en 61. Tension en 62 entre l’URSS et la
Roumanie.
Les pays ont du mal à résister aux échanges commerciaux avec le monde occidental. Pas des échanges très
élevés en valeur, mais il y en a: en 68, 21% du commerce extérieur de l’URSS se fait avec les occidentaux
(produits agricoles, devise, pétrole).
Relations est-ouest non négligeables.
. Des relations commerciales Est/Ouest non négligeables
La paix est impossible, la guerre est improbable, mais le commerce est possible, il est plus fort que le guerre
froide, les besoins d’échanges viennent surtout de l’URSS. Les occidentaux sont prêts à échanger avec les so -
viétiques, mais on va contrôler ce qui est acheté (pas de technologies), les USA ont décidé dans le cadre de
l’OTAN de créer le COCOM (organisme de contrôles des échanges avec l’URSS). Volonté d’éviter la livrai -
son de technologies civiles. Ce qu’on vend aux soviétiques, ne doit pas augmenter leur puissance.
Ils développent aussi le principe du linkage: a chaque fois qu’on envisage des relations économiques, conces-
sion des soviétiques, dépression souple, concession politiques, on pourrait convertir l’URSS à l’économie li-
bérale, système de convergence. (Rq: ce qu’on a tenté de faire avec la chine et l’OMC).

III) LE TIERS-MONDE EN QUÊTE DE CROISSANCE ET DE DÉVELOPPEMENT (1945-


1975)
Taux de croissance du tiers-monde énormes, supérieurs aux autres blocs, mais il ne faut pas rai-
sonner selon les taux de croissance, rattrapage économique mais pas un « take-off ». Dans le
tiers monde cette croissance artificielle s’accompagne rarement de développement. Handicaps
de départ insurmontables ? Politiques de croissance inadaptée ? Volonté du nord de les mainte-
nir, échanges qui pénalisent la croissance des pays du monde ?
A) Le Tiers-Monde : un « take off » impossible ?
1) Le lourd héritage de la colonisation 
Handicap lié à l’héritage de la colonisation que bcp envisagent (rené Dumont: « l’Afrique noire est mal par-
tie », il évoque le poids de la colonisation.
. Économies de rente et échange inégal
Un pays ou une situation Eco ou les recettes sont constituées par les revenus d’exportation d’une matière
première brute (agricole, minière, ou énergétique), ces économie de rentes, sont les puissance coloniales
qui les ont construites dans les colonies (huile de palme, palmiers, arachides, bois, boeufs). Économies qui
dépendent du secteur primaire, échange inégaux, on doit exporter bcp de quantité de produit brut (pas
cher), pour importer des produits a haute valeur ajoutée. Privatisation du secteur économique, (culture
de l’arachide au Senegal, cote d’ivoire: banane, au Gabon: bois, puis pétrole, la GB à imposé le coton à
l’Inde, manufacturé dans les usines de Manchester puis réexporté en Inde). Grandi: « filez et tissez vous
mêmes votre coton », car on serait complice de l’échange inégal. René dumont dit: il est possible d’en sor-
tir. En 62, Mamadou dia, veut sortir le Senegal de la rente arachidière, le pays ne peut pas se developper
qu’en vendant ces arachides.
Pb: les marabouts vont faire pression sur Senghor pour dégager Mamadou dia.
. Le déséquilibre des structures économiques et l’absence de réseaux
Les secteurs Eco sont très déséquilibrés car priorité au secteur primaire, dual: agriculture vivrière et d’ex-
portation.
L’agriculture est très peu mécanisée, les technologies sont utilisées pour la rente et pas pour l’agriculture
vivrière.
Rostov: c’es l’accumulation des capitaux, qui permettrais de developper le secteur secondaire. Pas de
banques, de capital, pas d’enrichissement des peuples colonisés, banques coloniales, mais réservées aux
populations des colonies.
Pas bcp d’écoles, pas de formations techniques.
Absence d’un réseau de transport, réseaux de transports guidés par la rente., pas de relation entre les
pays (pour construire un marché).
La cote d’ivoire regarde vers l’étranger, et pas vers l’intérieur.
Les difficultés politiques (pas d’état), qui gênent la croissance économique.
En Amérique latine: inégal partage des terres, énormes part foncières aux mains d’une élite coloniale, pas
exploitées par des paysans. En Afrique on ne sait pas a qui appartiennent les terre, l’usage est décidé par
les maitres des terres.
Problème des frontières: on a légué des frontières arbitraires, contestées, problèmes politiques (guerre des
sables, relation conflictuelle qui empêche les échanges. États fragiles, Etats fragiles: on a refusé de
construire des Etats.
Fréquence des coups d’états (Nigeria), des militaires arrivent au pouvoir, ethnies, politique du ventre
(ethnie qui s’empare pour donner aux proches) livre de Baiard.
Etats qui ne sont pas stratèges, thèse de Gunnar Myrdal: un état mou est fragile, illégitime, contesté,
désorganisé, il dit que l’état mou est responsable de l’absence de discipline sociale. La colonisation à
contribué a ces états mous.
. Des problèmes politiques, sources de difficultés économiques
2) De nouveaux défis, internes et externes
. L’explosion démographique
Ces pays (tiers-monde de sauvy), taux de croissance de 2% par an, croissance de la population de 100%
en Amérique latine, 68% en Asie 50% en Afrique et en Inde…
Thomas Malthus: « essai sur les principes de la population » -> « verrou malthusien », la démographie
augmente mais pas les ressources, l’idéal est de contrôler la démographie pour contrôler les richesses.
En Inde la croissance démographique est trop rapide par rapport à la croissance économique, croissance
source de malnutrition, de pénuries, de difficultés dans l’alphabétisation. Gunnar Myrdal va publier un
livre « Asian Drama », il est convaincu que c’est la croissance démographique qui est la cause de la Hess.
Mauvaise mousson 64-65, ce qu provoque 100k morts. Cela montre la fragilité des pays face aux besoins.
Pearson, en 69. La pression démographique a un impact sur les structures économiques.
. Le néocolonialisme économique
Perpétuation des liens économiques verticaux et inégaux avec les ex-colonies: toujours des sociétés euro-
péennes qui gèrent les ressources des colonies. Conseillers économiques favorisent la relation
Liens économiques compliqués a rompre.
Neo-colonialisme monétaire: franc CFA crée en 45, lien monétaire conservé après l’indépendance, avec
une parité fixe avec le franc français (1 franc= 100CFA), le taux de change est dirigé par la banque de
France. Les pays africains (banques), doivent envoyer la moitié de leurs réserves en France. Et l’émission
des CFA se fait en France.
La Guinée s’est extraite du CFA, car symbole de domination de la puissance coloniale. Bcp on dit sur
c’était une monnaie symbole de la suggestion, par rapport à l’ex-métropole. La banque de France veut
éviter, que les banques centrales d’Afrique, pour éviter qu’elles émettent de la monnaie et demander sa
conversion.
Le franc CFA permet d’accéder à la CEE, d’ailleurs le SME, va leur garantir une stabilité monétaire, (mon-
naie qui tient la route).
Parfois des signes de néocolonialisme plus évidents:
-au Guatemala: élection d’un démocrate Jacobo Arbenz qui dit qu’il va rendre les terres aux paysans. Il
met en place un grand programme de nationalisation des terres, et d’indemnisation des propriétaires.
Une FTN américaine: ufc= énorme propriétaire foncier qui met en exportation des produits sur le mar-
ché américain. Elle va faire pression sur la CIA (Allen DULLES, agent et actionnaire de l’UFC), va com-
mander un coup d’état contre Jacobo, en juin 54.
l’UMHK (union minier du Haut Katanga (sud est du Congo), compagnie Belge crée en 1906, qui dans les
années 60, prospéré dans la production du cuivre. A la fin des années 50, 50% du PIB dépendent de ses
actions.
Apres la décolonisation, l’arrivée de Patrice Lumumba, la Belgique a peur de la nationalisation de
l’UMHK, qui va organiser une rébellion du Haut Katanga. La sécession ne va pas durer.

. La DTE : le symbole d’une dépendance multiforme par rapport aux PDEM


Symbole d’une dépendance multiforme (dégradation des termes de l’échange), renforcement implacable
de l’échange inégal, et l’un des concepteur (économiste), est Raoult Prebisch qui va conceptualiser la DTE.
L’innovation va augmenter la valeur ajoutée, on doit donc alors plus exporter. Processus inéluctable de
déséquilibre de dépendance commerciale, entre les pays exportateurs de matière brute et les pays expor-
tateurs de produits manufacturés, qui pénalise les pays du sud. 3 dépendance:
-dépendance commerciale: le cours des matières premières est défini au nord, le prix des production est
fixé. On dit que les pays du sud sont des Price taker, et les pays du nord, sont les Price Makers.
-technologique: obligés d’importer des technologies (produits transformés), d’autant plus qu’on vient de
créer l’OMPI (en 67) (organisation internationale de la propriété internationale pr les brevets). Elle permet
de protéger les brevets à l’international.
-fianciere: revenus d’exportation faibles, pour tenter une industrialisation les pays du sud son contraints
d’emprunter au nord, la dette est passée de 8MD en 55, à 66MD en 56.
Détérioration de la DTE: exemple: J. Castro: « en 54 il fallait 14 sac de café pour acheter une Jeep, et en 54,
il en faut 32.
B) Le Tiers-Monde se mobilise
1) Un préalable : réaliser l’unité du Tiers-Monde
. Le non alignement est aussi économique 
Non alignement, pas seulement géopolitique, mais aussi économique et démographique, Bandung, en 55,
ils se rendent compte, qu’ils constituent 55% de la pop mondiale, pour 8% du PIB mondial.
Ils demandent à ce que les nations unies, construisent un fond, une stabilisation des produits bruts, soli -
citent la banque mondiale, qui doit aider les pays qui ont des projets de développement. (Belgrade en 61,
Caire en 64, Alger en sept 73, la ou ils demandent un NOEI).
. L’essor du Tiers-mondisme économique
courant favorable au développement de la critique du Neo-colonialisme: il a pour rôle de sensibiliser le
monde et surtt le nord.
Intellectuels tiers-mondistes:
-Raul Prebisch: économique neo-marxiste, qui est convaincu qu’on peut utiliser Marx pour se developper.
Il va créer un courant économique (depandantiste), il remet en cause les avantages comparatifs de Ricar -
do. Il devient secrétaire de la CEPAL, 1948, commission économique pour l’Amérique latine. Il va écrire
un ouvrage qui va avoir un impact: « le développement de l’Amérique latine et ses différents problèmes.
Il va mettre en place une ISI.
Il entre en 1964 dans la CNUCED.
-Celso FURTADO: il ya des choses a changer dans le Brésil, car la formation économique repose sur la de-
mandante et l’exportation, à l’avantage des pays du nord et des FTN brésiliennes.
-Samir AMIN: dans les années 50, va s’interroger et mener des actions, sa thèse dit qu’il ya un développe-
ment inégal, et l’accumulation des capitaux se fait sur la sueur des pays du SUD.
-Walter RODNEY: « how Europe underdeveloped Africa ».
-Eduardo Galeano: « les veines ouvertes de l’amerique latine ».
Des intellectuels du Nord:
-Le monde diplomatique crée en 54, Sartre et Simone de Beauvoir « je sui allé la bas pour voir ce qu’était
le tiers-monde », car les images ne circulent pas bcp, (premières images= guerre du Biafra).
-Création de la revue: Tiers Monde: qui est favorable au tiers monde, intellectuellement favorable à son
décollage.
-Yves Lacoste: qui se spécialise sur les pays sous-développés, et réfléchit aux causes.
-René Dumont: « l’Afrique noire est mal partie »: l’élite noire africaine profite de l’échange inégal. Des
idées d’élites circulent, on veut installer ion rapport de force favorable au tiers monde.
2) L’espoir d’un dialogue et d’une coopération Nord/Sud.
. La mise en place d’un dialogue Nord-Sud avec la 1ère CNUCED 
Crée en 64 à Genève : dont le premier président est Raul Prebisch. Mise en place sous la pression des pays
pauvres de l’ONU. Organisation d’un cadre de discussion et d’échanges pour régler les problèmes non
concernés par le GATT, 4 groupes, groupe de l’Afrique, de l’Asie/Océanie, de l’Amérique latine et le
groupe des PDEM.
Slogan du groupes des 77:« trade & not not aid », évoque la création du CAD (comité d’aide au dévelop-
pement) par l’OCDE, avec l’APD, pour aider le sud a se developper, mais ne suffit pas pour se dévelop-
per, mais les pays ne veulent pas car ils ont encore dans une dépendance, ils veulent un commerce équili-
bré. Dénonciation des subventions agricoles des pays du nord à leur agriculture, mais aussi de la DTE.
On va demander le fin de la DTE.
Ils se revoient 4 ans après à New-Delhi ou les pays riches arrivent avec deux promesses:
-On continue l’aide au développement (1% du PIB).
-SGP: système généralisé de préférence: on favorise l’importation des pays du sud en baissant les bar-
rières douanières 0% de droit de douane.
Les CNUCED sont la source de nombreuses déceptions. Aucun état va rester sauf les pays scandinaves.
. La déception des CNUCED et le souhait d’un NOEI
Mise en place de l’APD, peut être multilatérale, donnée au CAD de l’OCDE, puis repartie dans les pays.
Il y’a aussi l’APD bilatérale, moyen de continuer une influence: « diplomatie du chéquier création d’une
agence au développement qui va se charger de cibler des pays et les aider pour garder des liens.
Souvent le SGP, maintient les pays dans l’échange inégal, la baisse des droits de douane, va les encoura -
ger à exporter. Les CNUCED, n’ont rien changé.
La 3e CNUCED, au chili, en 72, va permettre la création d’une 5e catégorie en détresse: les PMA.
Le groupe des 77, va se réunir à la Alger à la conf des non-alignés en 73, et vont réclamer un NOEI (nou -
vel ordre économique international), dirigée par Houari Boumediene. Le sud fait des revendications que
le nord n’est pas en mesure de satisfaire. La CEE a essayé d’être un petit peu plus compréhensive à
l’égard des pb économiques: en 63-> convention de Yaoundé au Cameroun (entre la CEE et 18 pays
d’Afrique) qui vise à une préférence tarifaire à l’égard de ces pays pour favoriser l’accès a des marchan -
dises par rapport a d’autres pays.
Création du STABEX: on redistribue les excédents pour stabiliser les revenus d’exportation.
Le commerce est foncièrement inégal.
. L’action des institutions spécialisé es de l’ONU 
l’ONU va être plus généreux: institutions qui améliorent la situation de ces pays:
-FAO: en 1945
-OMS: en 1946.
PMA: pg alimentaire mondial en 63.
PNUD: en 66. Programme des nations unies pour le développement.
C) Le Tiers-Monde : une variété de politiques de croissance
1) Les stratégies de développement autocentrées ou d’ISI
2) Les stratégies de croissances se définissent par rapport a la localisation et les richesses des pays, par la po-
pulation, la cohésion politique et sociale des pays, pleins de critères.
. Le principe de l’ISI
Principe d’industrialisation par substitutions aux importations, Raul Prebisch est le père de cette straté-
gie, qui limite les importations des produits industriels, qui empêchent la construction d’une industrie, il
faut édifier une structure industrielle, ce sont des pays qui s’extraient du GATT, car si on est pas une
puissance du GATT, on est puissance importatrice. On va créer une industrie autour de la concurrence.
Freduch liest: il a publié un livre ou il parle d’un protectionnisme éducateur (à court terme). Capitalisme
libéral qui les marginalise, pour les économistes, l’URRS constitue un modele, dans le sens ou ilets passé
d’une puissance rurale, à industriel en peu de temps.
Cette construction d’un modele autocentré industriel, ne peut pas se faire sans la présence d’une état.
Cette stratégie se répand dans les pays du Tiers-monde.
. Quelques exemples (Inde, Brésil, Algérie)
INDE: desindustrialisée volontairement par les britanniques, ils sont conscients qu’il faut s’indiustrialiser
(Ghandi). Nehru va mettre en place une stratégie etatique, on va parler d’un socialisme indien modele
d’IZI, qui repose su trois milliers (état interventionniste qui stimule et contrôle la croissance industrielle
en exigeant des autorisation pour créer une entreprise: « licence Raj ».
En 48 et en 56, 2 industriel policies résolutions qui définissent trois secteurs industriels:
-Secteurs ou l’état contrôle tout: entreprises nationalisées = domaine de l’énergie, transport, ferroviaires,
armement.
-Contrôle partiel, il tolère la présence de groupes privés et publics: on peut imaginer des acteurs privés:
chimie, sidérurgie et transport routiers.
-absence d’intervention de l’état: toutes les entreprises de biens de consommation.
L’autre pilier: la fermeture du marché indien aux autres produits, par la hausse des droits de douane,
marché hermétiquement clos, qui vont approcher les 100% + contingentement: 10M de dollars de voiture,
pas plus par exemple. L’Inde a compris que c’était une façon de sortir de la famine. Isolement douanier.
L’autre pilier est la révolution agricole: période de famine de 64-65, prise de conscience est révolution
verte, investissement public dans l’agriculture: efforts de mécanisation et d’irrigation, efforts pour créer
des engrais, les engrais vont augmenter les rendements de riz et de blé, le pays sera autosuffisant sur le
plan alimentaire. Plus de famine après 65.
BRESIL: pays indépendant depuis 1822, il y a un président brésilien qui va lancer un mouvement: Getu-
lio Vargass mise en place en 45 du plan SALT (santé, alimentation transport et énergie). Cela pass par la
création de grands groupes nationaux: entreprises brésiliennes comme: SIDERBRAS, et PETROBRAS
(1953), ELECTROBRAS. Banque publique brésilienne crée en 51 (BMDE), spécialisée dans le financement
de cette IZI. EMBRAER (marque d’avions crée en 1969). Protection douanière: droits d douane élevés
mais sélectifs, ils vont sanctionner par les droits de douane élevés des produits qui coïncident avec les
secteurs naissant (pour ne pas laisser passer la concu).
Les brésiliens sombrent aux IDE: une loi de 52 exige 51% du capital soit brésilien. Transferts de savoir
faire et technologiques, entreprises étrangère qui exporte, on crée des entreprises qui ont le même savoir
faire.
Politique déménagement du territoire: déplacement de la capitale de Rio à Brazilia, grandes routes qui re-
lient les grandes villes. Le Brésil veut profiter des ressources amazoniennes (on cherche les richesses, et
on les travaille sur le terrain). Les brésiliens vont aussi créer un institut qu’on va appeler IBRA (reforme
agraire), le problème est qu’il ya une place sociale des colons qui ont une énorme propriété foncière. On
va demander aux paysans sans terre vont aller coloniser les terres, les ressources amazoniennes qui vont
leur permettre de trouver un avenir.
ALGERIE: le FLN est au pouvoir depuis 62, qui est d’inspiration socialiste, stratégie qui ma être mise en
place après le coup d’’état de Boumediene qui va rester au pouvoir jusqu’en 78. Il va mettre en place une
stratégie d’IZI: les industries industrialisantes, dans un marché protégé, dans des plans quinquennaux
(industries de base qui ont un impact sur d’autres industries): grande industrie sidérurgique à Annaba, et
ils espèrent qu’elle sera industrialisante et qu’elle va créer une industrie métallique (pompes tracteurs,
moteurs), pour le développement de l’Algérie. Industrie des hydrocarbures à Arzeu, à partir de laquelle
on va construire une industrie de raffinage puis chimique. Les résultats sont mitigés.
. Des résultats mitigés
On a des pays qui deviennent semi-industrialisés (constitution d’un tissu industriel), au Brésil: en 49 10%
du PIB est d’origine industrielle, et 40% en 75.
En Inde: les stratégies d’IZI, ont été très efficaces pour les grands groupes privés Indiens qui se sont
construits (TATA: conglomérat indien qui a profité de la protection par la hausse des barrières doua-
nières.
Cependant il ya des problèmes, en Inde le marché indien est numériquement impressionnent, mais le
pouvoir d’achat est très faible, donc la capacité de stimulation du marché est très faible. Les entreprises
évoluent dans un cadre moins concurrentiel. Productions qui font qu’elles ne sont pas consommables, car
les indiens sont pauvres.
En 1950, l’Inde contribue a 2% des échanges de marchandise , et en 1965, c’est 0,7%, l’Inde exporte de
moins en moins car ses produits ne sont pas compétitifs.
Le Brésil, c’est une croissance paradoxale, croissance qui se fait sans développement, on ne règle pas le pb
de la pauvreté, de Gaule: « le Brésil est un pays d’avenir et il le restera », reforme agraire qui n’a pas été
appliquée, bcp de corruption au bries, la bourgeoisie brésilienne conserve les pouvoirs, et importent les
produits américains, ni les riches, ni les pauvres ne contribuent à la croissance. Gros pb de dette, car fi -
nancement de la croissance à accumulé une énorme dette. Le pays a un pieds dans l’industrialisation, et
un pied dans la misère.
Le Mexique a aussi connu une phase d’industrialisation grâce à son IZI. Politique d’IZI qui a échoué, et
mise en place en 66 d’un plan d’industrialisation de la frontière du nord, d’une 20aine de km (zones
franches de taxes sur les entreprises américaines= pas de droits de douane et impôts, industrialisation
exogène usines d’assemblage= preuve de l’échec de l’IZI), plan qui vient en place après le plan Braseros.
Le Mexique n peut pas s’en sortir pa rlui ment, l’IZI est spécialisée dans le pétrole. La SEPAL, crée le
pacte Andin (chimie Bolivie, perdu équateur, Colombie), pays qui sont limitrophes qui s’assemblent et
s’intègrent économiquement, on veut créer un marché intégré sur le plan commercial. Ça ne va pas mar -
cher car c’est des pays non complémentaires economiquement. Les IZI ne fonctionnent pas.

S. de Beauvoir dans La force des choses (1963) : « Ce pays [Le Brésil] vit très au-dessus de ses
moyens  ; il a déjà un orteil dans l’avenir  : industries prospères, cités modernes, pétrole en abondance,
mais il y entre avec les pauvres instruments légués par le passé  : vieux rafiots, vieux coucous, vieilles
guimbardes, routes crevassées, laboratoires, techniques et cadres insuffisants  ; alors, il se casse la gueule.
En outre, comme dans tous les pays vassaux d’un impérialisme étranger, la corruption sévit  ; face à un
peuple d’une insondable misère et sans défense, les riches forment une espèce de maffia  »
2) Le choix de la croissance par l’extraversion et les rentes agricoles ou minières
. L’exportation de produits bruts agricoles ou miniers
On va saisir l’opportunité et faire reposer la croissance sur l’exportation (la valeur de l’exportation:
600MD). Optimisation de la rente:
-exportation de produits bruts et miniers: rente agricole qu’on perfectionne e pour avoir des revenus im -
portant , hyper-spécialisation et production de masse (pari qui est fait par la cote d’ivoire: spécialisation
dans le cacao pour avoir un avantage comparatif = le miracle ivoirien ds les années 60 à 78, hausse du
prix de la tonne de cacao). Abidjan commence à se developper: ville moderne, grand cartier d’affaire (Pla-
teau).
Spécialisation dans l’exportation de cuivre, d’hydrocarbures = or noir (ds les pays du golf, le princes héri-
tiers engrangent 12% de la mise, revenus importants en dollar, 400M en 61, puis 1,2MD en 70). En 1950,
7% du pétrole est produit dans les PMO (proche et moyen orient) et en 70 en 40%. Le pétrole est la co -
lonne vertébrale de l’ARAMCO. Les résultats sont assez inégaux.
. Des résultats inégaux une croissance fragile, un développement hypothétique
Croissance fragile car s’inscrit dans un échange inégal, même si c’est une prospérité pour des
pays comme la cote d’ivoire, c’est un échange inégal, les entreprises de chocolat gagnent bcp
plus. On est dans une dépendance et pas à l’abris de la concurrence dans le secteur. Bcp de pays
sont dans une dépendance totale au marché (cote d’ivoire 65% des export vient du café et ca-
cao), chili (74% du cuivre), équateur (85% de la banane et café).
OPAEP crée en 68, pour que les états arabes s’arrangent pour trouver, le bon nombre de pro-
duction pour avoir un bon prix d’export. Croissance sans développement, car la vente est cap-
tée par les élites qui pensent a leur enrichissement (éléphants blancs). Modele de croissance dé-
veloppé sur le modele des pays asiatiques
3) Le choix de la croissance par l’extraversion et les industries de main d’œuvre
. Un modèle de croissance autoritaire fondé sur l’exportation de produits manufacturé s
Taiwan, carrée du sud, Hong Kong et Singapour, alors même que la situation de ces pays en 45
est très délicate (tensions), états qui ont comme points communs l’absence de ressources sur
place. La vrai ressources pour eux, es t’a recoures humaine, jean Bodin 1572: « une richesse que
d’hommes », des hommes qui sont capables de faire des travaux minutieux et productifs.
Modele coréen: contexte délicat, colonie japonaise entre 10 et 45. Un état qui a été sous tutelle
économique, et livre du riz, main d’oeuvre déplacée en Mandchourie (travail forcé). Guerre de
Corée 50-53, combats destructeurs, mais les japonais ont développé un tissu industriel, notam-
ment avec une industrie chimique, et électrique. Pays sans arrière pays, le 38e parallèle est une
frontière rigide, environnement géopolitique pas très encourageant. Même la cordée du Sud est
hostile au japon, en 66 on reprend les relations diplomatique , pays qui ne tient que par l’aide
américaine. L’aide américaine représente 10% du PNB coréen (achat de produits). Les coréens
vont se dire qu’il faut sortir, et vont trouver 3 leviers de croissance:
-L’état dur: celui de Park-Chung-Hee qui va faire un coup d’état en 61. Les américains vont né-
gocier, pouvoir vertical, loi contre la corruption appliqué.
Mise en place d’une stratégie de croissance qui s’inspire du japon, qui reste un modele marbre
qu’elle n’ait pas de relations avec. Facteurs de la croissance:
-le rôle de l’état, cadre dirigiste, état qui va tenir le levier de la croissance, on s’inspire de la mé-
thode japonaise. Il va mettre en place le MTOI (Ministry of Trade + Industry). Il s’inspire du vol
d’oie sauvages des Japonais.l’effort de l’état s’appuie sur la main d’oeuvre (efficace est peu
chère).
Très rapidement elle remonte les filières industrielles après les 60: industries sidérurgiques et
chantiers navals, mais la principale reste textile, (43% des exportations). L’état va favoriser l’ap-
parition de grands groupes industriels (comme les keiritsu), ils vont aider par des aides fiscales
et a l’exportation (CHAEBOLS: Hyundai, samsung…).
L’etat va aussi mettre en place un protectionisme, pour developper ses entreprises. Il entre dans
le GATT en 67, ça elle sent qu’elle est prête à s’exposer à la croissance.
-valorisation de la main d’oeuvre: gros effort éducatif pour rendre la main d’oeuvre plus effi-
cace 29% scolarisée dans le secondaire, et on est à 68 en 75. Sur cette main d’oeuvre pose une
grosse pression (pas de syndicats, de salaire minimum et pas bcp de congés).
-reforme agraire, pour accompagner l’indiustrialisation, (méthode agricoles intensives, et d’en-
grais).
Population paysanne gagne, mieux sa vie et épargne: les banques vont pouvoir investir.
SINGAPOUR:
Paul Kagame s’inspire de ce modele, Lee Khan Yew doit se tourner vers l’exterieur pour trouver
des matières premières. Singapour est un pays exigu et fragmente, sans arrière pays. Ancienne
colonie Britannique, régime d’autonomie en 59, puis associée à la fédération malaise, puis sépa-
ration après l’indépendance en 65.
Il ya aussi une guerre entre la Malaisie et l’Indonésie pour l’ile de Bornéo (62-66°, les britan-
niques s’en vont en 67, et représentaient 20% du PIB de Singapour. On va se tourner vers le
monde pour trouver la croissance. LKY est au centre, il va d’abord être non aligné meme si il
fait partie de l’ASEAN (1967) dirigée vers les USA. Relations eco fortes avec le japon, il veut
faire de Singapour un port de transbordement (redistribution des flux). Gros aménagements
portuaires, il faut attire les flux.
Il veut aussi attirer des entreprises qui profiteraient de ce port, contexte favorable a a délocalisa-
tion, mais il faut mettre en place des avantages comparatifs (lutte contre la corruption, simplifi-
cation de la création d’entreprises, dollar Singapour indexé sur le dollar américain, 2 langues
officielles avec l’anglais).
Les entreprises se délocalisent, et Singapour est transformée, elle s’est tournée vers la moderni-
té. Système de croissance autoritaire. Contrôle de naissance et campagne de stérilisation des
femmes après le deuxième enfant. La lutte contre la corruption va le rendre célèbre.
. Des résultats significatifs : la naissance des NPIA
Naissance des nouveaux pays industrialisés asiatiques, la Corée entre 62 et 71, 8,2% de croissance. S’est
un pays qui s’industrialise par la baisse de la population active agricole, les paysans accumulent des reve-
nus et les épargnent, l’epargne est passée de 21% à 60%, l’épargne des coréens remonte les filières et
contribue a la croissance. « take-off » industriel. Entrée dans le GATT est un crash test réussi.
Singapour est entrée au GATT en 73, il ôta un taux de croissance élevé à Singapour, admiration d’un
membre du parti communiste (Deng Xiaoping), qui va faire une visite, qui va l’impressionner: « je ne re-
connais plus le trou infesté de moustique qu’était Singapour». La chine est a la recherche d’un modèle de
développement. On les appelle les dragons d’Asie, ils vont se séparer du reste, l’Inde est en train de
s’apercevoir de son erreur de modele d’ISI. Le japon a été pour bcp de ces pays un modele et un moteur.
Le japon a la fin des années 60 contribue avec la délocalisation au développement des MPIA.

Conclusion : Une économie mondiale encore cloisonnée au début des années 1970
Grand ensemble qui ne veut pas s’intégrer: modele soviétique. Développement, et croissance
mondiale, mais pas dans la même perspective: 3 grands ensembles:
-Les PDEM: pays du nord dans lequel on peut intégrer le Japon: production de richesse, et de
plus en plus tertiaire, basé sur l’innovation, et polarisent les flux commerciaux. Le capitalisme
industriel constitue un centre (Samir Amin), et est le modele qui a réussi? Centre indiscutable
qui fait preuve d’un opulence indécente, ( niveau de vie très élevé par rapport au monde).
Le bloc économique communiste, assez isolé, c’es ton ensemble isolé et faiblement intégré,
URSS incapable de se reformer, étatisation exacerbée. Ke bloc est lui même divisé (chine qui se
sépare), c’est un bloc qui survit, et qui ne supporte pas le capitalisme.
Citation apocryphe de Churchill: « le capitalisme distribue mal les richesses, le communisme
distribue bien la misère ».
Tiers-monde: 10% de la production mondiale, ensemble sous-industrialisé. Tiers-monde faible
et éclaté, divisé économiquement, diversité de situation, et pas la même trajectoire, et on va leur
donner plusieurs sigles: CNUCED, NPIA, PMA en 72, il n’y pas un model de croissance un ya
des modèles de croissance.
Cloisonnement important. Écarts au sein du tiers monde (voir doc).
Prise de conscience que la croissance économique n’est pas terminée: Afin Peyrefitte: Quand la
Chine s’éveillera, le monde tremblera: « la chine.a un potentiel de croissance sous-exploité. En
73, même si le nord l’emporte en terme de croissance, il ya des potentiels qui pourraient faire
basculer l’ordre économique.
CHAPITRE 4
LA CROISSANCE de 1945 à 1975 : QUELS MODÈLES, QUELLES RÉUSSITES ?

Introduction

I) CROISSANCE ET PLEIN EMPLOI DANS LES PAYS OCCIDENTAUX (1945-1975)

A) Le cercle vertueux de la croissance


1) Le retour du libre échange commercial
. Un contexte favorable
. Un cadre monétaire assaini et stable : le SMI
. L’essor du commerce mondial : une œuvre du GATT
. La révolution des transports
2) Autres facteurs du cercle vertueux de la croissance
. Une impulsion des Etats-Unis, doublée d’une volonté de contrôle
. La diffusion d’un modèle d’entreprise tayloro-fordiste
. Une main d’œuvre abondante : travail des femmes, immigration et croissance démographique
3) L’omniprésence de l’Etat : de la croissance au développement
. L’état de grâce de l’Etat keynésien
. L’Etat interventionniste : installer les conditions d’une croissance durable
. L’Etat Providence : au service du bien-être des citoyens et de la cohésion sociale
B) Des mutations sectorielles et sociales profondes
1) Un nouveau monde du travail
. Le secteur primaire : rétréci mais plus productif
. Le secteur secondaire : le moteur de la croissance
. Le secteur tertiaire : l’avènement d’une « société postindustrielle » ?
2) De nouveaux modes de vie
. L’avènement de la société de consommation
. Des sociétés urbaines
. Des sociétés de classes moyennes de plus en plus mobiles
3) De nouvelles hiérarchies et relations sociales
. Relations entre les classes sociales
. Relations entre les générations 
. Relation entre les sexes

C) La croissance et ses limites


1) Une croissance différenciée et inégale
. Des différentiels de croissance entre les PDEM
. Au sein des PDEM : des “laissés-pour-compte” de la croissance
2) Une croissance “malsaine”
. Croissance au Nord et sous-développement au Sud
. La dépendance énergétique des PDEM
. Croissance et concurrence mondiale
3) Une croissance contestée, critiquée
. Les critiques de la société de consommation et du matérialisme
. Les atteintes et les inquiétudes environnementales
. Le rapport Meadows « Halte à la croissance » de 1972

II) LA CROISSANCE SOCIALISTE ET SES DYSFONCTIONNEMENTS (1945-1975)

A) Un modèle de croissance soviétiques installé par Staline


1) Les fondements d’une économie étatisée et dirigée
. Etatisation et centralisation
. Planification et priorité à l’industrie lourde
. Collectivisation agricole : l’agriculture sacrifiée
2) Des résultats contrastés
. Un relèvement global
. Des difficultés et des dysfonctionnements persistants
B) Les tentatives de réformes économiques
1) Nikita Khrouchtchev (1956-1964)
. Une déstalinisation dans le domaine économique également
. Un échec global
2) Léonid Brejnev (1964-1973 (1982))
. Une énième tentative de réforme ?
. Pour un énième échec ?
C) La croissance dans les démocraties populaires
1) Un même modèle malgré quelques variantes
. Un modèle économique imposé qui produit les mêmes résultats
. L’exception yougoslave : l’autogestion
. La voie économique chinoise vers le communisme
2) Le Bloc de l’Est : un vrai bloc économique et commercial ?
. La création du CAEM…
. …se heurte à certaines résistances
. Des relations commerciales Est/Ouest non négligeables

III) LE TIERS-MONDE EN QUÊTE DE CROISSANCE ET DE DÉVELOPPEMENT (1945-


1975)

A) Le Tiers-Monde : un « take off » impossible ?


1) Le lourd héritage de la colonisation 
. Économies de rente et échange inégal
. Le déséquilibre des structures économiques et l’absence de réseaux
. Des problèmes politiques, sources de difficultés économiques
2) De nouveaux défis, internes et externes
. L’explosion démographique
. Le néocolonialisme économique
. La DTE : le symbole d’une dépendance multiforme par rapport aux PDEM
B) Le Tiers-Monde se mobilise
1) Un préalable : réaliser l’unité du Tiers-Monde
. Le non alignement est aussi économique 
. L’essor du Tiers-mondisme 
2) L’espoir d’un dialogue et d’une coopération Nord/Sud.
. La mise en place d’un dialogue Nord-Sud avec la 1ère CNUCED 
. La déception des CNUCED et le souhait d’un NOEI
. L’action des institutions spécialisé es de l’ONU 
C) Le Tiers-Monde : une variété de politiques de croissance
1) Les stratégies de développement autocentrées ou d’ISI
. Le principe de l’ISI
. Quelques exemples (Inde, Brésil, Algérie)
. Des résultats mitigés
2) Le choix de la croissance par l’extraversion et les rentes agricoles ou minières
. L’exportation de produits bruts agricoles ou miniers
. Des résultats inégaux une croissance fragile, un développement hypothétique
3) Le choix de la croissance par l’extraversion et les industries de main d’œuvre
. Un modèle de croissance autoritaire fondé sur l’exportation de produits manufacturé s
. Des résultats significatifs : la naissance des NPIA

Conclusion : Une économie mondiale encore cloisonnée au début des années 1970

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