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transformation des structures éco et financière depuis le XIX’s

- Ces structures s’inscrivent dans un cadre général qui est le capitalisme libéral financier
est créée au XIX’s, qui est profondément transformé en fonction des spécificités des
sociétés qui l’ont inventé, même s’il devient mondialisé à partir des années 1990 (fin du
soviétisme).
- ces structures ont permis l’explosion de la productivité depuis XIX’s et des mutations des
secteurs d’activités (pour les pays précocements entrés dans la révolution industrielle,
passage de secteurs d’activité de l’agricu lture → industrie → tertiaire et tertiaire
supérieur)
productivité = cette productivité est à la source même de la mutation de ces structures et
du bienêtre de la pop.

I- Un système de plus en plus productif qui a entrainé UNE EXPLOSION DE LA


PRODUCTIVITÉ
Pourquoi étudier l’évolution de la productivité ?

- La productivité = c’est l’augmentation de l’efficacité des facteurs de production →


cause première d’une croissance de + en + intensive. ⇒ permet d’augmenter le
niveau de vie
- Les facteurs de production: tout dépendra de l’économiste, mais en général la majorité
d’entre eux retiennent le facteur L et C, facteur T pas introduit.
- Pour mettre en relation les facteurs de production, pour mesurer l’efficacité des facteurs
on utilise la fonction Cobb Douglas

A) Explosion de la productivité depuis le XIX’s, mais cette hausse est inégale dans
l’espace et dans le temps.
1. Comment mesurer la productivité ?

(def simple) productivité = production / ressources mises en oeuvre pour obtenir cette
production

Pour une entreprise la productivité est mesuré physiquement


A l’échelle macro la productivité est mesuré exclusivement en valeur le PIB
Il est possible d’avoir 2 approches de la productivité selon les ressources mises en oeuvre pour
obtenir la production:

Si on considère un facteur de production si on considère plusieurs facteurs de production

- indicateur de productivité partielle - indicateur de la productivité global des facteurs


(PGF)
indicateur de productivité partielle:
1 facteur de production
→ 1 facteur T → facteur C

Pour la productivité du facteur L = Le + important car il permet d’apprécier la croissance et


l’évolution des niveaux de vie. (sur le long terme, la productivité permet la hausse des revenue /
tête)
- productivité à l’effectif employé → productivité par tête
- productivité au nombre d’heure travaillée → productivité horaire

Pb: pour interpréter les résultats il faut intégrer 3 éléments :


1. La durée du temps de travail
2. Le taux d’emploi
3. La nature de la combinaison productive, intensité capitalistique. Si le capital est très fort
automatiquement la productivité apparaît comme très élevé

La productivité global des facteurs (PGF):


- permet de mesurer l’efficacité de la contribution des facteurs L et C à la production.

2- La difficulté d’apporter des chiffres claires sur l’évolution de la productivité pour la période
1800 -1930
● il y a 2 pb pour mesurer la productivité au XIXe (1800 - 1900)
○ les multi activités (cumulation de nombreux types de métier) = car de nombreux
paysans travaillaient également à l’usine, et inversement de très nombreux
ouvriers industrielles travaillaient dans des travaux agricoles.
○ Le volume du travail = comment quantifier l’emploie et la durée effective du
travail. On a des ordres de grandeur.

● MAIS il ya une conclusion consensuelle, de conclure à l’explosion de la productivité


depuis 1800
(2 siècles de productivité en France 1997 Claude Thélot, Olivier Marchand)
remarque: il est impossible qu’un seul ou deux auteurs puissent mener des recherches
sur la productivité de tous les pays dans le monde depuis 1800. Conséquences les
auteurs se focalisent sur des monographies (histoire d’un seul pays) puis certains
auteurs vont faire la synthèse de tous ces pays.
XIXs - 1960

productivité de:
1830 (début de la révolution industriel en France) → 1949 0,5% / an
1949 (30 glorieuses, premier choc pétrolier) → 1973 4% / an
1973 → 1990 (vingt piteuse, retour de croissance) 2% / an

conséquence La PGF est exceptionnel depuis 1950 elle le reste au delà de 1974 malgré un fort
ralentissement
La productivité du L: 1 heure de travaille en 1990 produit 25x plus qu’une heure en 1830.
Chaque actif employé vers 1990 serait 15x plus productif que vers 1830.

conclusion: que ce soit pour la PGF ou la productivité du L, cette tendance explosive avec les
même évolutions temporelles, est valable pour tous les pays précocement industrialisé au XIXs
et encore plus forte pour ceux qui ont réussi à assurer une remonté de filière complète après
1950, phénomène de rattrapage, ex: japon.

3- Une productivité en très forte hausse mais inégale dans l’espace et le temps

● USA → ont connu une hausse des gains de productivité très régulière entre 1913 et
1975 = ils n’ont pas connu l’explosion de productivité entre 1950 - 75, car les états-unis
avaient déjà un niveau de technologie le plus performant du monde.
● europe de l’ouest et Japon → accélération brutale et très forte pendant la période 45 -
75 qui s’explique par le rattrapage de la productivité horaire sur celle des américains +
un rattrapage du PIB par tête vis-à-vis des Etats-Unis. Aujourd'hui le PIB de ces pays
représente 75% des E-U. La différence s’explique que le taux d’emploi à augm plus
fortement qu’en EU et Japon, et la duré du temps de travail a moins baissé.
● Cassure de la productivité à partir de 1973 - 75 (l’éco ressent le choc pétrolier) → fort
ralentissement des gains de productivités mais qui reste sup à 1950
- Depuis 1990 - 2000, autre point commun → très faible évolution de gains de
productivité relançant le débat sur la stagnation de la croissance en raison de gains de
productivité dans des éco tertiarisés. Voir le chap de la croissance, EFC (éco fondé sur
la connaissance) + ouvrage du belle avenir de la croissance selon lequel notamment en
EU il faudrait conduire des réformes structurelle impopulaire mais nécessaire pour
assurer la production des gains de productivité informatique dans de nombreux secteurs
qui ne l’ont pas, théorie sur la croissance qui nourrit du dev avec très forte présente de
l’état mais structurel.

B- Comment expliquer les évolution des gains de productivités


1- Le progrès technique à traver les grandes révolutions industrielles

● 1er révolution industrielle vers 1800 jusqu’en 1870 → révolutionne 4 domaines majeurs
sans pour autant se traduire par une explosion des gains de productivité. Il faut attendre
la 2e révolution industrielle.
4 domaines révolutionnés:
- l’énergie → houille (charbon de terre)/ machine à vapeur.
- des procédés de fabrication → le perfectionnement dans la métallurgie,
fondamentale car elle va permettre d’abaisser le coût des biens
d’équipements → permet la démocratisation du l'acier et la fonte.
- outillage: apparition du machinisme, ie travail plus exclusivement manuel
filière du textile la plus touché
- les transports: transport fluvial + transport terrestre avec la chemin de fer

Pourquoi ces domaines n’apporte pas les gains de productivité, car la diffusion de ces
innovations pourtant révolutionnaires est extrêment lente à l’échelle de l’Etat, car:
- absence d’entreprises concentré, ce qui est peut favorable au deuxième pb
- financement, système bancaire immature
- les réticences culturelles et la trop forte lenteur de l’évolution des institutions
- lenteur des institutions
conséquence en EU, espace de modernité focalisé sur les grandes villes et également sur des
villes nouvelles, Le Creusot

● 1870 → 1970, 2e révolution industrielle: permet l’épanouissement de la première


révolution industrielle (les 4 domaines apportent désormais les gains de productivités à
l’éco) + un renouvellement des inventions et des innovations. traduction rapide dans les
gains de productivité d’une deuxième vague de révolution.
○ 1870 - 1880 → apparition du pétrole, mais la première énergie fossile sur
laquelle repose la 1e et 2 révo c’est le charbon.
- électricité thermique et hydraulique transportable, ainsi l'électricité va
pouvoir être transporter dans les usine change la manière de travailler, on
reste plus longtemps à travailler car éclairage et change les liens sociaux
- révolution de la médecine.
● 1900 - 1940 → radioactivité:
- découverte de la structure de l’ADN → permet toutes les évolutions dans
la génétique
- l’informatique mais en réseau ou réseau fermé

● 3e révolution
- 1970 - 1990 → informatique et internet: problème de l’équipement, il faut
attendre la démocratisation
- pb déploiement d’internet

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microprocesseurs: sont à l'origine de la miniaturisation des composants informatiques, et donc


de plus en plus puissants.

2- l’organisation de la production
l’organisation du travail doit être modifiée pour assurer l’efficacité du PT.
● Adam Smith → division du travail technique, ie spécialisés un ouvrier dans un seul
aspect de la production.
● 1880-1970 → L’OST = organisation scientifique du travail, c’est l’organisation dans
toutes les productions industrielles: production de masse standardisées:
- biens d'équipements
- 1980: biens de conso demande suffisante aug revenus des
ménages

● 1880 → le taylorisme ⇒ objectif était de résoudre la “flânerie ouvrière”, ie payer les


ouvrier au rendement, lorsqu’ils voyaient que le niveau de production allait être atteint ils
ralentissaient leur rythme de productivité pour travailler plus d'heures car ils étaient
payés à l’heure.
→ double division du travail:
- 1er division = division verticale des tâches à accomplir:

- 2e division = division horizontale des tâches ⇒ parcellisation des tâches


- dans les deux → chronométrage des tâches

● 1900 → le fordisme
- systématisation du convoyeur pour éviter le déplacement de l’ouvrier pour
récupérer les pièces dont ils ont besoin + innovation des tapis roulants → dans
“les temps moderne” charlie chaplin → l’homme est un rouage de la machine
- révolution du rapport salarial, invention du salaire journalier, ie fixé à la journée.
Ford the five dollars the day, c’était le double du salaire moyen versé, mythe car
n’a durée que quelques mois. → la volonté d’instaurer un salaire beaucoup plus
élevé que le marché, s’explique par la volonté de Ford de fixer durablement la
main d'œuvre dans son entreprise afin d'assurer la continuité de la production. ⇒
pour la même raison Ford est le premier qui concentre toutes les activités
nécessaires à la production automobile en une seule entreprise, parce qu’il y
avait trop d'incertitudes sur les fournisseurs mais aussi les circuits de
distributions → pas assez de visibilité sur la production. ⇒ très efficace
- Ford donne naissance à la production de masse standardisée. Ford T (voiture)
convient pour le monde rural et urbain.

● 1900 dans toutes les sociétés américaines, bien de consommation ou d’équipement →


taylorisme OST
- consommation de masse grâce à la création du crédit à la consommation
uniquement en Amérique.
- 1950 diffusion taylorisme en europe pour les biens de consommation
● à partir de 1970 essoufflement puis abandon de l’OST dans les pays riches et dev
raisons:
- rejet par les ouvriers
- incapacité à s’adapter aux mutation mondiales en raison de la rigidité de
l'organisation du travail, ie système très hiérarchique qui empêche la flexibilité
pour s’adapter
- pb:
- saturation de la demande pour des équipements de biens primaires.
- concurrence industrielle des états asiatique, en particulier du Japon aussi
bien dans l’efficacité productive beaucoup plus forte et des coût salariaux
plus bas
- → si l’OST disparaît dès territoire nord américains et Europe de l’ouest, il est
relocalisé dans les pays émergents (chine), notamment pour toutes les
productions à très forte valeur ajoutée: textile, chaussure, maroquinerie, robot
ménager, vaisselle.

● 1980 - 90 → importation d’un modèle, le toyotisme, dans les pays dév → nouvelle
organisation du travail.
- structure beaucoup moins hiérarchisée, avec des échanges réguliers entre
ingénieurs et ouvriers sur les chaînes de prod, par ce qu’on appelle des cercles
de contrôle qualité, ie une réunion.
- prime au mérite, ex introduction de boite à idée
- nouvelles stratégie d'optimisation des cinq zéro
O délé, stock, défaut, panne et
Depuis sa création les maisons mère sont réduites, car elles fonctionnent avec
beaucoup de PME en termes de fournisseur et de production ⇒ pas du tout
bureaucratiques
bureaucratie, ie absence de flexibilité, d’efficacité, de réactivité. Or la
bureaucratisation a été la clé de l’efficacité administratif des entreprises

● après années 2000 → Le Hondisme


- promotion individuel des salariés, en valorisant leur jeunesse → explique une
hyper concurrentiels entre les travailleurs
- allié innovation et flexibilité avec une logique de consommation de masse à
satisfaire ⇒ entraîne le retour à une production de moyenne série mais avec des
modèles qui se succèdent, ie on réduit la production de chaque véhicule mais
pour produire toujours plus de nouveaux véhicule avec - de 1 ans, objectif obligé
la clientèle de changer de voiture tous les 3 ans.
- Depuis le toyotisme il y a une robotisation des chaînes de production, ce qui
permet de réduire le besoin de main d'œuvre. niveau en hausse de la
qualification des ouvriers.
3- les institutions sont nécessaires

remarque: depuis 1970 Coase a théorisé la nécessité de faire évoluer les institutions afin
d’aider les entreprises à réduire leur coût de transactions qui augmentent au fur et à mesure
que le coût de production baisse.
Dans les années 2000, la nécessité d’institutions inclusives apparaît une nécessité.

- institutionnalisation de la libre entreprise, généralisé à partir de 1800 dans les pays les
plus précocement touché par la révolution industrielle. Tous les états qui entrent
progressivement dans la révolution industrielle décident de légiférer en faveur du
libéralisme entrepreneurial = on abroge (arrêté) toutes les lois ou réglementation qui
contraint celle de liberté d’entreprendre, ex: France, le loi de Chapelier 1791 → fin de
corporation
● le ”compromis fordiste” = l’école de la régulation qui met en place l’importance de 5
institutions pour assurer la régulation de capitalisme libérales
→ apogé des luttes sociales pour l’établissement d’un rapport salariales régulé par l'État
(avant régulé par le marché) et les conventions collectives = mesure négocié par le
patronat et le syndicat au sein des entreprises qui complète la législation nationale au
bénéfice des salariés, attention en générale PME et ETI n’ont pas la capacité d’en avoir
forcément. Ex: des jours de congés, cadeaux à noël.
○ gains de productivité → conséquence forte augmentation des salaires,
croissance désormais fondé sur une consommation de masse qui a permis le
passage à une production de masse surtout en Europe.
○ demande de masse et la production de masse qui a permis la généralisation de
l’OST. acceptation des ouvriers de l’OST car elle était associée à une hausse
sans précédent au niveau de vie, y compris pour ceux au bas de l’échelle
sociale. Démocratisation du confort qui était réservé aux classes supérieures.
L’OST a permit une incorporation très rapide du PT avec un renouvellement
rapide des machines (ce qui a donné un sentiment d’un rattrapage des gains de
productivité par rapport aux Etats-Unis)

● 1980 → fin du compromis fordiste, désengagement de l'État → retour en force du


marché fin des États providence, déstabilisation de l'État social, volonté de faire de l'État
un simple facilitateur de marché.
- rejet de l’OST par les nouvelles générations ouvrières + la compréhension que
c’est une organisation du travail obsolète.
- les salaires élevés, ne sont plus vus comme un atout pour la croissance (en
dynamisant la croissance à l'intérieur) mais comme un coût à l’importation dans
un monde de + en + mondialisé.
- L’état social n’est plus vu comme un levier de croissance, mais un poids de + en
+ coûteux car augmente le coût de la santé et de la retraite en vue du
vieillissement démographique.
C) a quoi servent les gains de productivités
1- enrichissement micro, macro

- à l’échelle microéconomique on parlera d’un enrichissement individuel


- attention: les gains de productivité sont utilisés très différemment selon la stratégie de
l’entreprise.
2 cas:
à l’échelle micro
- l'entreprise maintient son prix de vente
- hausse des profits qui servent aux investissement
- ou hausse des salaires
- ou baisser le temps de travail, salaire restent au
niveau antérieur

- entreprise baisse son prix de vente, c’est que consommateur qui en est
bénéficiaire (si elle veut s’ouvrir à d'autres marché)

a l’échelle macro = enrichissement collectif schéma p. 5


→ diversification de la production (produit de + en + nouveaux et nombreux) et la baisse
du temps de travail ⇒ avec une hausse globale des revenus

* dépenses pub qui arbitre entre cout privées et cout social: l’Etat doit assurer le cout
social des infrastructures, investissement modernisation administration (administration fiscale
notamment) et investissement démographiques,, investissement démographique dans le
système de santé, pour former du capital Humain
Toutes les entreprises ont vu la hausse de la productivité du travail qui a permis la baisse
générale des prix, baisse générale du temps de travail et la hausse des salaires. On en conclut
que les niveaux de vie ont été fortement augmenté, se traduisant par 3 choses:
- augmenté la quantité de produit par tête,
- qualité des produit augmenté
- diversification sans précédent des produits,y compris dans la volonté de passer à la
personnification des consommateur
- apparition d’une société de loisir.

Selon toute logique de marché, spontanément l’entreprise ne veut pas baisser le temps de
travail des salariés, au contraire l’entreprise cherche toujours à augmenter le temps de travail
de ses salariés. Donc pour contrarier cette loi du marché, il faut faire intervenir l’état → rigidité
du marché du travail
Par le billet de la lutte social

ex: de la France
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pour gains de gains de production:


- PT
- organisation du travail
- institution

1919- Institutionnalisation de la journée de 8 h


1936 - Accords de Matignon
- semaine de 40 h
- instauration de 15 jours de congés payés.
1982- Semaine de 39 h + introduction de 5 semaines de congés payés
1998- Semaine à 35 h, instauration dans la fonction publique la semaine de 4 jours

2- Les gains de productivités ont profondément modifié la structure de l’emploi et les secteurs
d’activité

structure de l’emploi = manière dont se répartissent les actifs dans les secteurs d’activités, les 3
grands secteurs selon Clark
- le secteur primaire (exploitation des ressources naturelles)
- secteur secondaire (l’industrie)
- secteur tertiaire → services marchands et non-marchands

A) quels liens existent-ils entre productivité et l’emploi ?

Schema p. 6
idée en retenir: à l'échelle macroéconomique les gains de productivité sont en général
favorables à l’emploi, entraînent une dynamique de création d’emploi, en revanche dans les
secteurs d’activité concernés par les gains de productivités, si la demande n’augm pas en
parallèle il y a destruction de l’emploi.

A Sauvy 1981, dans “la machine et le chômage” établit une typologie du PT:
- refouleur → détruire l’emploi
- neutre → ne change pas la nature
- multiplicateur → augmente l’emploi

Il construit la théorie de la Loi du déversement (avec Tourastri ) ⇒ la hausse des gains de


productivité à l’échelle macro a entraîné un glissement des actifs de l’agriculture vers l’industrie
puis vers le tertiaire → glissement intersectoriel.
● ATTENTION: Les gains de productivité seuls ne peuvent pas expliquer ce déversement
de population active. Il faut prendre en compte la modification de l’offre et de la
demande, sous l'impulsion de la hausse des gains de productivités.
○ la modification de l’offre sous l'impulsion des gains de productivité: les gains de
productivité sont en moyenne plus rapides et plus importants dans le secteur
industriel que dans les deux autres secteurs.
○ Conséquences: Les prix des secteurs industriels ont baissé ⇒ Le secteur
industriel a été fortement dynamisé grâce à sa baisse des prix, dynamisant la
demande.
- entre 1950-70: les secteurs d'activité qui ont capté le surplus du pouvoir
d’achat, les secteurs d’industriels + services
- Après 1970 la demande s’est reportée sur les services, car la demande
est en saturation pour les biens d’industrie.
conséquence: l’agriculture a connu une baisse très importante des effectifs, car les gains de
productivité ont été rapide à partir de 1962 grâce à la politique agricole commune en Europe
(tous les autres pays riches et industrialisé passe également à des subventions des
agriculteurs), pour pas un PT multiplicateur car pb demande faiblement élastique par rapport au
revenu.
En industrie, les gains de productivité ont été considérablement associés à une forte élasticité
de la demande par rapport aux revenus. (quand les ménages ont vue l’aug de leurs revenu il
ont aug leur achat industriel d’équipements durables)

conséquences:1950-70 entre très forte hausse des effectifs industriels qui viennent
massivement de l’exode rural + en raison des forts besoins appel à la population immigré entre
1950-60 italienne, espagnole portugaise et après 1960 algérie, maroc. La population immigré
occupent les postes de L’OS et ouvrier français sont promus au poste de OP.
Après 1970 et surtout 80 baisse massive des effectifs ouvrier au point de parler de la
désindustrialisation des territoires riches et dev.
Les services ont des gains de productivité très longs et très contrastés en fonction des services
concernés mais la demande est très élastique au revenus (plus le revenu augm plus le surplus
des ménages va se concentrer vers les services).

Explosion des effectifs depuis 1945, marqué par la féminisation des emplois dans le secteur
tertiaire, car explosion: secteurs d’éducation et de santé, et les loisirs → explosion de la
création d’emplois de biens supérieurs
En revanche, après 1980, la majorité des emplois créés se concentrent dans les services aux
entreprises liée à l'externalisation des fonctions tertiaires des très grandes entreprises des
secteurs industriels que se recentre sur leurs cœur de métier → il faudrait les effectifs de
l’industrie.

Dans les services: remarque: les gains de productivité sont très diff en fonction des services. J.
Gadrey fait un classement des services (du - vers le +):
- service à la personne (du travail humain): gains de productivité très faible
- service qui entraîne de la manipulation/ opération sur les biens; gains de productivité
modérés.
- services liées à l’information (services financier); gains de productivité explosion

3- La tertiarisation massive des effectifs de l’emploi et la domination du secteur tertiaire dans les
éco de marché après 1980. Est-il vrai que plus une société se tertiarise, forcément en dépit de
l’industrie ?

A priori + une société se tertiarise, plus la part des effectifs industriels et la contribution de
l’industrie à la richesse global diminue.

Comment expliquer la baisse de l’emploi industriel ?

● En 1970, la concurrence internationale qui entraîne une nouvelle stratégie des FTN
- → délocalisation des usines de production 1960-70
- ou recours à la sous-traitance pour les tâches de production
→ conséquence: diminution du nombre d'usines de production dans les pays
riches et dev.
● De très nombreux emplois depuis 1945-80 très grandes entreprises étaient
comptabilisés en emploi industriel alors qu’il s’agissait de fonctions tertiaires.
stratégies des TGE qui est l’externalisation pour se recentrer sur le cœur de métier.
- poursuite de la loi du déversement
→ nombreux actifs ont quitté le secteur industriel pour les secteurs de services.

la désindustrialisation est à relativiser, car:


- dans les PDEM l’industrie reste un secteur clé des éco avancées, mais les liens avec les
fonctions tertiaires sont massifs au point de parler d’industrie tertiarisés car l’industrie
intègre des services de très haut niveau
- Pour la France, plus de 76% de nos exportations sont des biens manufacturés, 70% des
investissements se font dans le secteur de la recherche à destination de l’industrie
tertiarisée.
- prise de conscience dans tous les PDEM des limites de la nouvelle division industrielle
du travail, qui a abouti à une très forte fragmentation de la chaîne de valeur.
Conséquence: volonté de reconstruire des écosystèmes industriels sur leur territoires, ie
reconstruire les fonctions nombres (conception..) mais aussi de production, pour ne pas
perdre le retour d’apprentissage lié à la production, car conscience de perte de
qualification.
Shenzhen Chine → tout est fait de la conception à la commercialisation → c’est cet
écosystème qui explique la puissance de l'itech

En UE ont à plusieurs programmes qui réoriente les fonds européens structurels


d’investissement (FESI) vers davantage de compétitivité des territoires. Pour cela deux
programmes:
- cosmo-Horizon: programme de recherche scientifique coopératif
- PIIEC: projet important d’intérêt européen commun, recentré sur les projets industriels
vers le dev durable.
au USA volonté de relocaliser la production de microprocesseurs (la production se situe
à Taiwan) or Etat-Unis veulent relocaliser car Taiwan menacé par la chine

remarque: attention → la tertiarisation ne doit pas être amenée de façon rivale avec l’industrie,
cependant toute société aspire à une forte tertiarisation de son éco car elle synonyme d’un
niveau de bien être atteint, de la hausse du capital humain et du dév humain → car en général,
elle requiert des emplois qualifiés avec une moindre pénibilité physique, et mieux rémunérés.
Aussi associé à l'essor des services récréatifs, à la qualité et la diversité des services proposés
et aussi à des avancées sociales fortes notamment pour les femmes, accès au marché du
travail et considération pour les personnes âgées.

II- Les transformations des structures financières


A) la résolution bancaire et financière commence globalement en Europe vers 1850
avec l’apparition des besoins de financement de long terme et non plus de courts
termes

1- Banque d’affaires et banque de dépôts


Les banques d'affaires n’apparaissent que vers 1850 au plus tôt vers 1930 avec les besoins de
financement de l’essor des chemins de fer. Les premières banques privées ne suffisent plus,
car leur fonds sont trop limités.
● la hausse banque/ merchant Banks - négoce coloniale
- prêts aux états

elles diversifient leurs activités: prise de participations dans les nouvelles GE concentrées dans
les secteurs modernes, elles deviennent actionnaires des nouvelles sociétés dites anonymes.
→ Les banques et les sociétés de chemin fer, mais ne s’imposent pas dans les secteurs
industriels face aux grandes familles fondatrices → Elles ne sont pas encore les actionnaires
majoritaires

Multiplication des banques d’affaires, ex: Morgan, la Goldman sachs, qui drainent l’épargne des
classes aisées pour des investissements de long terme.

Apparition des banques de dépôts, se généralisent vers 1850-60. Drainage de l’épargne


populaire pour des investissements plutôt sur le court terme et faiblement risqués.

remarque: le financement de l’éco repose sur l’épargne collecté au préalable car la création
monétaire ex nihilo est contrainte par le métal équivalence de l’étalon or, qui se généralise vers
1850-60 pour éviter les conséquences de la loi de Gresham (bonne monnai chasse la
mauvaise)
remarque: La distinction banque d’affaire, banque de dépôt est d’emblé à nuancer selon les
pays.
- En GB forte spécialisation bancaire.
- l’allemagne, la banque universelle, Bismarck favorise la construction de banque qui
utilise l’épargne des riches et de la classe populaire. objectif: mobiliser le plus de fonds
possible pour investir massivement dans la 2 révolution industrielle.
- La France; glissement de la banque universelle de 1852-70 pour évoluer vers la
spécialisation en fonction de la doctrine Germain (1863) généralisé à partir de 1882.

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loi de gresham
au XIX sauf pour la grand bretagne qui est déjà en mono métaisme or. Les monnaies sont en
bi-métallisme (équivalence en or ou en argent) de chaque monnaie nationale. l’or et l’argent
sont aussi des métaux précieux qui ont un cours d’argent (utilisé pour des produits de luxe) et
comme toute marchandise si on reçoit des afflux d’or son cours se déprécie contrairement au
cours de l’argent.
à partir de 1850 → afflux de métal argent en EU, baisse de la valeur du minerais argent et
comparativement une appréciation de l’or. Afflux vient de l’Asie qui paie leurs importation en
minerais argent + découverte de mines d’argent. Agent garde donc l’or car il augmente en
valeur, on se protège de la valeur dans le temps.

Mono-métallisme sur l'étalon or. La mauvaise monnaie chasse la bonne. Plus une seule
monnaie nationale a gagné sur l’or à partir de 1864.
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Doctrine Germain (1963) → spécialisation bancaire.


- Ne pas mélanger le risque et la sécurité de l’épargne. = chaque bc peut être et une
banque d’affaire et une banque de dépôt → cas du crédit lyonnais.
- Deux catégories d’épargne, l’épargne des classes plus populaire et aisée.
- Il est possible d’utiliser une partie d’épargne de dépôt pour placer dans les banques
d’affaires.
- Cependant il faut absolument que la banque commerciale maintient un stock de liquidité
en cas de crise financière qui entraînerait de lourde perte d’épargne investit

à l’époque des années 1960 cette approche est peut adopté par les bc

rupture 1882 avec la faillite de l’Union générale qui fait prendre conscience de la nécessité de
cette épargne de sécurité.

2- l’essor des marchés financiers et des valeurs mobilières.


marchés financiers = bourse
valeurs mobilière = actifs échangés (actions et obligation)

● (1800) avant 1830 → il n’y a pratiquement aucuns titres financiers échangés, car les
entreprises n’émettent ni actions ni obligations. Elles se financent par autofinancement
ou par des avances de la part de leur fournisseur ou client. Il faut attendre la création
d’un nouveau statut juridique la SA (société anonyme) = société par actions. Nouveau
statut pour permettre aux entreprises d’avoir davantage de fonds. On autorise aux E
d’avoir comme propriétaire par forcément des fondateurs
pb: les banques et les sociétés de chemins de fer.
Elle donne naissance aux propriétaires actionnaires.

Jusqu'en 1945 les actions sur les marchés financiers sont la minorité des titres échangés,
même si leur part progresse rapidement. Ce sont les obligations (titres de dettes) qui sont
majoritaires dans les échanges financiers → la majorité de ces obligations sont émises par les
Etats. (en france ¼ de l’épargne vers 1900-10 emprunté par la russie)
les entreprises n'émettent pas d’actions car → les GE au statut de SA sont majoritairement
contrôlé par les familles fondatrices, elles ont dû ouvrir leur E au actionnaire autre que leur
famille mais se refuse d’ouvrir davantage leur propriété a de nouveaux actionnaire car elles
risqueraient de perdre

l’explosion de l’activité boursière autour des actions sera surtout à partir de 1980
B) De 1945 à aujourd’hui

Passage d’une forte réglementation des acteurs et des places financières à la globalisation de
ces derniers.
1945 → 1980 = très fort encadrement par les institutions (demande de l’Etat)
● volonté d’une éco de l’endettement → suppose un très grand rôle de la BC
conditions abandon de tous les étalon or (sauf états-unis)
Conséquence: les États ont fortement réglementé la liberté d’action des marchés
financiers existant avec 1945. Objectif: éviter une nouvelle crise comme 1929 et que
l’épargne préalable fasse concurrence à la politique monétaire de la BC.
● dès le milieu des années 1960 prise de conscience de l’inflation structurelle. Début de
réforme pour commencer à réintroduire une logique de financement de marché

- 1980 = globalisation
- déréglementation
- décloisonnement des marchés
- libéralisation totale ⇒ acteurs principaux de ces marchés financiers sont
des bc appelé les too big to fall
en raison d’une inflation structurelle intenable, volonté de revenir complètement à une
éco par épargne préalable → appelé financement de marché. Pour se faire retour à une
liberté d’action
désormais la BC ne joue qu’un rôle secondaire sur le marché secondaire du MIB

Cependant en temps de crises, crise de confiance sur le MIB, la BC joue un rôle central
en temps qu'emprunter en dernier ressort. Enjeu de l’aléa morale des too big to fall.

COURS 2: mobilité sociale et transformation des structures sociales

structure sociale = système qui cherche à comprendre l’organisation d’une société, notamment
le fait que cette organisation résulte de différenciation créée par cette société entre les individus
→ à l’origine de leur organisation sociale.

1) différences entre les individus variables dans l’espace et de le temps = aucune société n’a
les même critères, et ces critères ont été modifiés dans le temps
- critères éco (revenu et patrimoine) → critère majoritaire depuis les révolutions politiques
et industrielles du XIXe car elles ont permis le passage des hiérarchies de droit, aux
hiérarchies de faits ⇒ égalité des droits physique
→ les faits économiques et sociaux ⇒ inégalités entre les individus dans
l'appropriation nouvelle de ces richesses créées et l’accessibilité. Ecole levier de
cette production de richesse.
hiérarchies de droit→ fonde l’inégalité à la naissance
- critères démographiques → l’age et sex
- critères culturels
- critère politique → diversité des opinions
- critère symbolique → prestige, honneur…
page 2

2) Les individus ont interpréter ces différences en avantages et en désavantages, qu’on va avoir
la notion hiérarchisation
3) conséquence de cette interpetation → hiérarchisation sociale = échelle sociale qui distribue
ces avantages en fonction des individus.
- en haut de l’échelle = le contraire
- en bas de l’échelle = individus qui accumule la faiblesse des avantages/ les plus
désavantagés

● possession ou l’absence
● mobilité sociale → pas de mobilité quand on est en haut de l’échelle, car ce sont les
chances des
individus aux échelons inférieurs d'accéder aux échelons supérieurs

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la mobilité
- ascendante → lorsqu’on gravi les échelons
- descendante → déclassement

limite des tables de mobilité:


- seulement des individus salariés
- on parlera de reproduction sociale pour ceux qui sont déjà en haut

avant 1950 → on étudie les changements sociaux uniquement par l’histoire


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résumé et intro nouvelles idées:
Avant le 19 siècle toutes les société sont fondées sur les hierarchie de droit → pas de mobilité
sociale. Discrimination dès la naissance
pour parler de mobilité sociale il faut parler de hiérarchie de fait → fait sociale
Mais il faut l’abrogation de la hiérarchie de droit → révolutions française inscrit la fin des
hiérarchies de droit → les hommes naissent libres et égaux en droit. EGalité de type juridique et
politique
La loi de ne va pas uniquement se contenter d’une égalité de fait, elle va mettre en plca une
égalité des chances → afin
l’accès au soin, mais pas d’argent → donc on ne peut pas accéder à son droit → mise en place
d’une collectivité pour aider ces personnes

1) L’étude de la structure sociale en terme de “classes”

● Le précurseur K. Marx → Les sociétés nées du mode de production capitaliste à terme


se bipolariserons en deux classes sociales antagonistes (rapporte de conflit)

prolétaires: classe prolétarienne bourgeoisie capitalistes: classe


→ caractérisés par le seul bien bourgeoise qui possède la totalité
des
possédé → la force de production, moyens de production: usines,banques
travail humain.
Marx dans cette lecture de la structure sociale, sait qu’elle n’existe pas encore en europe,
notamment en Angleterre et en France (les + dév). Il sait que ce n’est qu’une tendance vers
laquelle toutes sociétés tendra avec notamment la révolution industrielle.

auto-critique:
- la paysannerie très nombreuse, mais ne forme PAS une classe sociale
- la classe prolétaire est très limité aux grandes villes industrielles
- la bourgeoisie n’est pas encore une classe, elle est très disparate socialement (il y en a
plusieur) car très foncière, attaché à des tradition → donc a du mal à accepter le PT

Ce qu’il a vu:
Cependant K. Marx a été visionnaire sur un aspect ⇒ les conséquences des révolutions
industrielles qui vont accélérer l’exode rural + l’accélération de la concentration industrielle,
qui allait progressivement vider de sens le savoir faire des ouvriers et la négociation avec le
patronat.
→ Il a vu l'extrême précarité de ces masses ouvrières dépourvues de droits sociaux, qui vont
s’organiser en interne pour reconstruire une solidarité intra-ouvrière que les luttes sociales
ouvrières ouvrirons à la naissance de l’Etat social → permet droit sociaux

Ce qu’il n’a pas vu:


- introduction de + en + forte de droits sociaux qui va assurer un plus juste partage de
la valeur ajouté produite par les entreprises capitalistes → baisse du temps de travail +
aug du niveau de salaire
⇒ augmentation global du niveau de vie des ouvriers
- tertiarisation lente, mais de + en + accéléré des sociétés
- instauration de l'État social, puis Etat providence
- modification de la structure de la demande et de l’offre,
ie modification de l’offre → permet production de valeur ajoutée → augm qualité
et non plus que quantité
diversification de la demande

Or la tertiarisation donne naissance à l’explosion des “employés”. Distinction des ouvriers par
un rapport plus direct à la matière

Statut d’employé grâce au certificat d’étude → mobilité sociale forte


Avec la tertiarisation, on va avoir une massification des employés qui vont s’interposer dans la
lutte des ouvriers et des bourgeois, affaiblissant cette lutte sociale.

Qu’est ce qu’une “classe sociale” ?


● c’est une donnée réelle (elles existent en vrai), ne sont donc pas une construction du
sociologue construite pour étudier la structure sociale.
● Le critère déterminant des classes sociales, un déterminisme causale, elle naît de la
place qu’occupe un individu dans la production avec l’idée unique que soit il n’a que sa
force de travail, soit il possède les moyens de production (prolétaire / brougeoi) →
déterminisme économique
- Les deux classes ne sont pas étrangères l’une à l’autre. En réalité les classes sociales
se créent dans l’opposition l’une à l’autre → volonté de se différencier de façon radicale,
dans une logique d'imperméabilité des classes sociales
- caractéristique culturel:
- langage→ tutoiement pour les prolétaires / vouvoiement bourgeoisie.
- vêtement → jean, salopette casquette prolétaires / pantalon, coiffe B
- les mesures → l’alimentation, la fréquentation des salles de spectacle, les
relations intrafamiliales, l’hygiène, les loisirs, la religion.

- conséquence: la classe en soi → classe virtuelle → où est ce qu’on se situe dans le


tissu éco
la classe pour soi → classe réelle → lutte entre les deux classes
2 manière de passé de la première à la deuxième:
- création d’un lien sociale
- l’auto-organisation politique du groupe
concrétisé par la lutte de l’une contre l’autre, ie que la bourgeoisie va se reconnaître
dans une lutte politique et économique de la classe tertiaire, et inversement.
LUTTE DES CLASSES

B) le lointain héritage de P.Bourdieu


LUTTE DE CLASSE OU LUTTE DE CLASSEMENt

Quel héritage Marxiste ?


- Comme pour Marx, Bourdieu part du principe n’est pas une construction du sociologue.
- l’importance du critère ÉCONOMIQUE mais Bourdieu s’en distingue en associant un
autre critère → CULTUREL
- il existe des tensions au sein de chaques classes interclassiste et intra-classiste

Approche de Bourdieu: La structure sociale se définit en champs sociaux


champs social = est un espace où les individus accumulent du “capital” et s’affrontent entre
eux pour essayer de dominer cet espace.

conséquences:
Dans chaque champ social, les groupes sociaux concernés mettent en place des stratégies de
lutte.
- soit stratégie de conservation pour les classes dominantes
- soit stratégie de subvention → pour les classes dominées: elle vise à légitimer les règles
qui assurent la domination de l’espace.
→ ces deux stratégies peuvent être mises en place au sein des deux classes.
Le “capital” chez Bourdieu page 4
- capitale économique
- capitale culturel

économique → plus un individu possède un stock de capital important + il est situé en classe
dominante.

Cependant Bourdieu nuance en classant → le volume de capital culturel et éco pour rendre
compte des sous-ensembles dominants, dominés dans chaque classe sociale.
→ Rapprochement des groupes sociaux → qui vont avoir une culture de classe pour garder
le capital.

Bourdieu → capital culturel qui est l’enjeu principale des luttes entre les groupes sociaux, car
il y a un rôle déterminant dans la reproduction sociale qui repose pour lui sur deux
déterminants:
- l’origine familiale: capital culturel de la mère en particulier (car c’est elle qui l’éduque)
- déterminant scolaire: analyser par Bourdieu comme étant l’outil par lequel les classes
dominantes maintenant, renforce le pouvoir symbolique dominant sur les dominés

remarque:
Il y a donc des rapports de concurrence entre les arbitraires culturels, entre classes sociales, au
sein même de chaque classe.

Pas une lutte DES classes, mais une lutte DE classe


différence dans la lutte des classes de Marx, imperméabilité d’une évolution des classes
Bourdieu lutte de classement, individus luttent pour rendre légitime leur capital culturel
dominant et réintroduction de la possibilité d’une évolution entre les classes ⇒ on peut avoir
une déformation de chaque classe avec un glissement de groupe social à la hausse ou à la
baisse.

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l’approche de Max Weber
Pour étudier la structure sociale il faut créer 3 notions diff mais qui se complètent

Les classes en elle-même → critère éco dans une approche descriptive = approche de la
capacité d’un individu à accéder à des biens, cela entraîne à des situations de classes, mais à
la différence de Marx aucune rivalité entre elles, il n’y a pas non plus de défense d’intérêt
commun.

Les groupes de statuts → apport principal dans l’étude de la structure sociale de Weber.
- Le statut = liens extra éco, ie qui en se tissent pas à travers la sphère économique qui
intègrent socialement l’individu
- Le lien le plus important est la notion de prestige ⇒ c’est le fondement de la hiérarchie
sociale → c’est plus important que dimension éco.
Il repose sur une réalité intersubjective, ie que le prestige est fondé par le regard
d'autrui, qui se fonde par des critère objectifs = autrui va reconnaitre une différenciation
en termes d’avantage par rapport aux autres.
- Même une personne qui n’a pas d'importance revenu peut être placée en haut de la
hiérarchie sociale grâce à ce prestige.
- conséquence ces groupes de statuts génèrent des communautés où le revenu peut être
différent. Leurs membres cherchent à tisser des liens interpersonnels préservés par
l’endogamie (dont on reconnaît le prestige)
- “les partis” = organisations créées par les groupes de statut afin de contrôler l'État. Les
partis → c’est un action collective qui n’est pas inhérente dans la notion de classe ou de
groupe de statut.

Henrie Mandras après la 2 GM


il a une vision cosmographique, qui est sa lecture de la structure sociale
Pour lui, il n’existe pas de “classe”, il y aurait juste des ensemble qui s'agencent pour réformer
une société comme à l’image d’une constellation. Société → l’univers, les ensembles → étoiles

conséquences:
l’idée de constellation introduit une dynamique (évolution), où les groupes sont des galaxies qui
grossissent où réduisent. Et elles s’organisent en deux constellations principales
- constellation populaire
- constellation centrale

Il existe ensuite d’autres constellations mais moins importantes:


- l’élite dominante
- les indépendants (populaire)
- la pauvreté

Deux mouvements remettent en cause une vision classiste de la société:


remarque: en France depuis 1880-1900 la sociologie a été massivement influencée par
l'approche classique de Karl Marx. Et dans la lecture de la structure sociale qui a dominé la
pensée Française jusqu’en 1980 a été celle de classe en soi et classe pour soi (Marx)

Seulement au cours des 30 glorieuse les transformations des groupes sociaux ont donné le
sentiment d’un lecture classiste devenant de - en - pertinente. De très nombreux sociologues
Français ont démontré que cette lecture n’était plus de classes en france à la manière de Marx
Notamment Henrie Mendras

Mouvement qui remet en cause


1. les études montrent qu’à partir des 30 glorieuses, les agents ne se définissent plus à la
classe ouvrière ou bourgeoise
2. mouvement → ceux qui se situent dans les catégories sociales intermédiaires = classe
moyenne. Ils deviennent majoritaires sous les 30 glorieuse, et connaissent une forte
diversification.
conséquence:
- Pour Mendras la notion de lutte de classe est devenue obsolète.
- La classe moyenne elle-même n’est plus pertinente comme notion, car comme
l’antagoniste bourgeoisie, prolétariat disparaît → la caractéristique même de la classe
moyenne disparaît.
- Le grossissement et la diversification de cette classe moyenne entre 1950 -80, entraîne
l’apparition de clivages nouveaux. En somme, il ne faudrait plus parler de classe
moyenne, mais de moyennisation de la société.
⇒ Les 30 glorieuses ont mis fin à l'idée de culture des classes.

Il dit qu'au début du XX s en France, la société française était très fortement hiérarchisée avec 4
grands groupes sociaux.
1. les paysans ⇒ c’est la masse la + importante socialement, mais c’est un groupe
profondément divisé sous forme de communautés territoriales aux identités fortes.
2. la bourgeoisie ⇒ classe dominante qui se caractérise par deux points communs:
- sa sécurité économique, la patrimoine
- Elle travail a imposer sa vision comme les normes légitimes au reste du code
sociale.
3. prolétariat ⇒ mais le fait qu’il soit marqué par l’insécurité et l’extrême précarité, fait
qu’elle
4. les catégories intermédiaires ou la classe moyenne: vers 1900 ce groupe est peu
nombreux parce qu’il se compose uniquement d’employés apparus avec une très faible
tertiarisation de l’éco, retrouvé surtout dans l'administration, les employés des grandes
industries et dans les grands magasins, apparition du travail chez les femmes.

Le statut d’employé de bureau apparaissait comme une ascension sociale considérable pour
les catégories paysannes et les catégories ouvrières, surtout pour les filles (les garçons ouvriers
sont destinés à travailler dans les usines)
car c’est la reconnaissance du diplôme, ie une maîtrise de la langue Française remarquable,
alors même que les revenus éco n ‘étaient pas toujours plus élevés que les ouvriers.
Les employés se sont toujours fait remarquer par leur absence sociale (ne participent pas aux
grèves) et politique (ne votent pas aux extrêmes)

Accélération après 1960 au point que Mendras parle de “la révolution Française” 1965-1984
- voir la transformation des groupes sociaux au XIXs
- analyse:
- fin des culture spécifiques au sein de chaque groupe (les 4)→ au point de parler
d’une seconde révolution Française
- ces cultures spécifiques sont remplacées par la domination des choix individuels
qui efface ces sous cultures spécifiques.
→ le mode de vie n’est plus pensé comme la reproduction du modèle familiale
comme c’était le cas à la fin du XIXs mais une construction permanente par
chaque individu, selon un objectif que ce dernier se fixe et qu’il peut faire évoluer.
En somme le mode de vie devient un objet de stratégie pour chaque individus
(stratégie pour qu’il se construise sa position sociale)
- Les critères de classification traversent la totalité des groupes sociaux organisés
selon lui en constellations, ils en modifient les volumes. La démocratisation du
confort, ie l’acces à la conso de masse grace au 30 glorieuse (fordisme) + ma
massification scolaire + l’accès au soin médicaux et aux loisirs, font que cette
constellation central représente les anciennes classes moyennes dans
lesquelles ont été versé une partie de l’ancienne élite dirigeante vers le haut et
vers le bas une partie des populaire.

- conséquence: l’élite dirigeante ne dirige plus comme c’était le cas avant, elle maintient
une cohésion d’ensemble. Pour Mendras il faudrait cessé d’employer “classe moyenne”
car l’écrasante majorité se considère comme moyens dans de nombreuses dimensions
éco. La moyennisation est l’uniformisation de la manière de s’habiller (l’usage du jean)

3→ PCS et les tables de mobilités

sont un outils crée par l’INSEE en 1954 avec les catégories sociaux professionnels CSP
sont devenus les PCS à partir de 1982

- l’outil est d’influence lointaine Marxiste car la classification des individus repose sur un
critère essentiel qui est la profession, Marx donne une hiérarchie selon la position dans
la production.
- c’est une matrice, ie un tableau à double entrée, pour lier la position sociale d’un individu
au moment de l’enquête par rapport à son origine sociale → ce qui donnera la table de
recrutement sociale et par rapport à leur descendance.

population enquêté entre 39 et 59 ans.


père origine → table de recrutement sociale
fils destiné → table de destiné

à l’origine, uniquement sur une population active masculine de 39 à 59 ans pour qu’il y ait une
stabilité dans la profession occupée. De plus, le sexisme analytique a des raisons objective qui
s’explique par la très faible présence des femmes sur le marché du travail, et celles qui avaient
une carrière coupée.
conséquence: les femmes étaient systématiquement versé à la catégorie de leur conjoint.
Cependant les nouvelles enquêtes portent sur les mères et fille, mais aussi, mère, fille et père,
fille → tiennent compte de la révolution du statut de la femme → accession au marché du travail
et la gestion du travail domestique
Les limites contemporaines de + en + une force hétérogamie dans les ménages, ie que de + en
+ d’individu dans des catégories diff s’unissent.
On compte 6 postes pour les actifs (tableau page 8):
- catégories 1 et 2 → dites non salariés, elles ne sont pas hiérarchiser, conséquence on
ne parle que de mobilité non verticale, soit mobilité horizontale (catégorie 1 et 2), soit
une mobilité de statut (indépendant à salarié)
- catégories 3, 4, 5 et 6 → sont uniquement des catégories salariés hiérarchisées. donc
catégorie considéré comme en haut 3, catégories 6 en bas de l’échelle sociale →
mobilité verticale, soit ascendante ou descendante.
- catégories 7 → retraités
- catégories 8 → les autres personnes sans activités professionnelles (inactifs), élèves,
étudiants, personnes ayant jamais travaillé.

remarque; attention aujourd’hui cette nomenclature évolue encore pour tenir compte de
l’évolution des professions mais aussi des critères de différenciation.
pb:
- Les ouvriers fortement qualifiés ne peuvent plus être considérés comme ouvriers pas
qualifiés.
- dans la catégorie 8, catégorie religieuse plus représentée.

de la page 1 à 10.
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ce qu’il faut retenir:


comprendre ce qu’est une structure sociale → ce que sont les critères de différenciation
spécifique à une époque et à une société, interprété en tant qu’avantage ou désavantage ⇒
hiérarchie sociale en bas ou en haut de l’échelle.

3 grandes approches de la structure sociale


parce qu’il faut attendre qu’il y est une hiérarchie de fait et non pas de droit, hiérarchie immobile
sinon.
2 révolution politique fondamentale car elle met fin à la hiérarchie de droit pour laisser place à la
hiérarchie de fait afin de permettre aux individus de bouger sur cette hiérarchie, mais ne permet
pas l’égalité de chance.
2 grands noms se sont emparé et forgé la structure sociale
1. Karl marx va forger le concept de classe sociale avec un logique de bipolarisation, 2
classes → ouvrière et bourgeoise qui se confrontent
2. Marx weber qui part du principe que les individus ne sont pas de classes en temps de
même, donc la notion de répartition n’est que le fruit du travail de, ils n’en ont pas
conscience ⇒ pour lui groupe de statut, avec notion de prestige

3 approche spécifique à la france ⇒ les catégories socio professionnels → c’est un atout qui a
voulu apprécier la mobilité sociale en france
outil → tables de mobilités.
Très grande influence de type marxiste dans son utilisation, car dans la nomenclature de 1 à 8
on a catégorisé les individus exclusivement par rapport à la position qu’on occupe dans le
système productif.

catégories 1 à 2
catégorie 3 - 6 ⇒ salariés
il y a une hiérarchie sociale entre 3 et 6 alors que ce n'est pas le cas dans 1 et 2. On va parler
d'immobilité, ou mobilité verticale→ ascendante et descendante.
mobilité sociale passant de
limité : bié d’analyse sexiste, jusque les années 1980 les études ne tiennent en compte que le
père et le fils, car les femmes n’étaient pas importante dans le marché du travail.
table de l’origine sociale et table de la destinée sociale.

tables de mobilités:
jusqu’aux années 70 on a 3 types de tables
→ immobilité sociales, appelé “reproduction sociale”
→ mobilité sociale ascendante, ascension sociale, ie changement de catégorie salarié
entre le père et le fils, par, ex passage de 6 à 5…
→ mobilité sociale descendante, changement de catégories uniquement salarié entre le
père et le fils, passant de 3 vers 4…

Cet outil va créer un injonction normative de mobilité ascendante verticale, ie que cet outil
impose comme norme de réussite sociale une mobilité sociale de type verticale = mobilité
sociale verticale, appelé l'ascension sociale.
La limité actuelle est que aujourd’hui le choix de certaines professions entre en décalage avec
les critères d’étude de ce qu’est la structure sociale pour les PCS. Ex: le job out → le départ
volontaire d’un cadre sup à l’emploi stable d’une société importante, pour une réinvention
personnel dans le domaine durable ou caritatif
pour la catégorie n°3 l’injonction normative ne peut pas être l'ascension sociale car elle est déjà
en haut, c’est donc l’obligation de la reproduction sociale.

jusque dans les années 70, 3 types de tables :


● Mobilité brut, tableau théorique n°1
→ pas suffisante car elle va poser 2 pb:
- elle ne tient pas compte de l’évolution de la structure sociale entre
l’époque du père et l’époque du fils, ie la société du père n’est pas la
même que celle du fils, ainsi les critères de différenciation interprété
comme avantages ou désavantages ne sont plus les même, ce qui veut
dire aussi que l’entreprise du père n’est pas la même que celle du fils au
moment ou le modèle du télo-fordisme n'est plus le même avec un
société de plus en plus fondé sur la connaissance.
1 problème: mobilité structurelle → mobilité des individus liée à l’évolution des structures
sociales. La cause majeure de la mobilité verticale des individus, ie sous les 30
glorieuses les enfants ont largement profité de la multiplication des emplois à la fois
dans l’industrie et de + en + dans le secteur tertiaire associé à la massification de
l'enseignement, qui explique pourquoi les fils ont fait mieux que leur père. → ils avaient
des opportunités car le contexte était favorable.
2 problème: la part de l’action individuelle, appelé la mobilité NET

⇒ ainsi mobilité brut = mobilité structurel + mobilité net

après les années 1970 ces trois outils ne sont plus vraiment adaptés, car on a une structure
sociale d’un point de vue de l’organisation du marché du travail, qui tend à s’immobiliser, car on
est passé d’une économie industrielle, avec une forte tertiarisation de 1945 à 70, qui passe à
une éco fondé sur la connaissance et ne créer d’emploi que d’un même type = il n’y a plus
autant de création d’emploi assurant une mobilité sociale verticale aussi importante que sous
les 30 glorieuse → on arrive pas a créer autant d’emploi pour les bac +5
idée de mobilité structurel n’est plus pertinente

conséquence: il a fallu réinventer des outils.


On a crée 2 chose:
- notion de fluidité sociale (les ODDS ratio)
- mobilités observé

⇒ a créer 2 types de tableaux:


- les tables de recrutements (le recrutement sociale, ce qu’étaient ses parents)
- la table de destiné sociale (ce que ses enfants font)

remarque: même après 1970, la table de départ c’est la table de mobilité brut
toujours commencé par le diagonale →ligne de la reproductions sociale

page 14: Si on prend les tables de destiné précédentes, on constate pratiquement aucuns
changements, ie même proportion d'individus en ascension ou descension par rapport a leur
pere. depuis 1977 ont voit que les enfants dans les même proportion font comme leur parents
C’est un trait surprenant pour les sociologiques car la population augmente et que certaines
catégories sociales,comme agriculteur et ouvrier non qualifié diminuent, alors que d’autres
catégories sociales augmentent notamment profession et cadres. Le nombre d’ascension ou de
déclassement connaît un. PB du déclassement social.
Remarque: Ceux qui ont peur du déclassement sociales sont les catégories 3 et 4, et on va voir
que ce que démontre les études statistique, cette peur du déclassement sociale n’est pas
vérifié, ainsi comment expliquer le sentiment de cette peur du déclassement sociale (on ne voit
pas de déclassement sociale, mais on le souhaite, mais le sentiment de peur de déclassement
est réel et ressentie) D'où vient cette peur qui n’est pas présente ?

Aujourd’hui plusieurs limites viennent relativiser les tables de déclassement


limite:
1. la manière de lire le tableau. Chaque sociologie va s'approprier les même chiffres mais
de façon différente
2. La nomenclature était trop grossière, elle ne permet pas d’apprécier les trajectoire
individuelles. Objectif de Hugrée est d’affiner les études, car on en a la capacité
aujourd'hui pour changer la nomenclature
3. nécessité de comparer les générations entre elles, pour apprécier la + ou - forte mobilité
structurelle. Il faut comparer les tables de destiné successive
→ constatation d’un effondrement du ratio ascendant, descendant, ie que sous les 30
glorieuse les possibilité de mobilité sociale pour ceux nés vers 1960 ont 2x plus de
chances de monter que de descendre, alors que ça chute pour tous ceux qui sont nés
après 1968.

morin dit que ceux qui ont lancé la peur de descendance sociale sont les grands parents qui ont
connue une ascension sociale sans diplôme qui ont compris que pour leurs enfants et petits
enfant avec les diplôme qu’ils ont eux, ils ne pourront plus atteindre les même postes, il faut
désormais avoir des diplômes plus élevés avec une qualification plus élevé. C’est cette peur qui
revient sur leurs enfants et sur les petits enfants (nous).

conclusion page 16:


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regards historiques

C- les transformations des structures sociales

I- Affirmation des classes sociales au sens Marxisme.

2 groupes apparaissent comme les nouveaux acteurs centraux de la transformation de la


structure sociale
les deux groupes:
- la bourgeoisie
- le monde ouvrier
avec l’accélération de la première révolution industrielle, ces deux groupes entrent de + en + en
conflictualité avec des identités très fortes et c'est cet évolution qui tend à valider la thèse de la
bipolarisation de la société en deux classes sociales antagoniste (prolétaire et bourgeoise)
selon Karl Marx.

Attention: cette lecture relève plutôt d’une approche rhétorique, ie d’une appropriation par le
discours des hommes politiques mais aussi des professions intellectuelles supérieures
(médecins, journalistes, juges…) plus qu’une réalité tangible. (elle ne relève pas de la réalité)
Pourquoi ?
- il y a encore une très forte hétérogénéité au sein même des deux classes sociales.
- il y a une apparition lente mais de plus en plus quantitative de nouveaux groupes
sociaux, qui préfigure les classes moyennes après 1950.

remarque; le mot les classes moyennes, n’a jamais été utilisé par Henri Mendras, pour lui il n’y
a jamais eu de classe, les 30 glorieuses ont discriminé l’idée d’une classe au sens marxiste. Il
démontre la moyennisation de la société, 3 raisons
- économique: les français ont en général un revenu autour de la moyenne. hausse
globale de revenue
- démocratisation du confort, ie la bourgeoisie n’est pas la seule a y avoir accès
- uniformisation des mœurs et des coutumes.

Il étudie le port du jean et le barbecue.

Ceux qui emploient l’expression les classes moyennes, sont en réalité les tenants d’une
approche classiste de la société culturellement héritée de l’approche Marxiste.

A- La bourgeoisie (1800 → 1914 / 1950)


● la transformation des entreprises sous l’impulsion des révolutions industrielles.
- Dans le premier XIX (1800 → 1870) ⇒
- révolution industrielle en france porté par le secteur textile. La modestie (pas beaucoup
de connaissance et d’argent), des connaissances techniques, du financement explique
que les premier entrepreneurs viennent de tous les horizons, mais aussi de toutes les
catégories sociales. Ce sont les négociants, les ouvriers qualifiés et les marchands
fabricants.
- Pour les secteurs des biens de production, sidérurgie et métallurgie, la situation est
radicalement différente car on a besoin de connaissance et de capitaux. Ce sont des
anciens “maîtres de forge” de l’ancien régime. Notamment les Wendel, Krupp, Mitsubishi
→ ceux qui forment le groupe de la bourgeoisie.

● 1850 -1860 → reproduction sociale de + en + forte, pour 2 grandes raisons:


- des besoins en capitaux, entreprises de + en + forte
- un savoir scientifique de + en + approfondie → ce qui va poser des sélections doubles.
Cursus scolaire plus poussé et payant.
conséquences; a partir de 1850, le monde des entreprises et des entrepreneurs est dominé par
2 catégories:
- les fils des familles fondateurs
- de nouvelles personnes ayant réussi grâce aux réseaux familiaux (mariage)

Il existe toujours des exceptions qui sont au cœur du mythe, appelés en France les “capitaines
d’industries” et en amérique “self made man”. Carnegie fondateur d’un empire de l’acier et
Berliet pionnier de l’automobile.

● conséquences: émergence d’une nouvelle classe dominante


3 idées:
- 1800-1870 → affaiblissement considérable de l’ancienne élite de la restauration et de
l'ancien régime (bourgeois, aristocrate) et des anciens notables= personne qui possède
les moyens d’agir, d’influencer la vie sociale, par la politique, administratif.
2 grandes causes de cette chutes des élites:
- 2 crises agricoles; celle de 1848 et celle de 1870 → affaiblissent
considérablement les propriétaires fonciers (or la terre était source de revenue et
de prestige
- affirmation de la 3e république à partir de 1875, qui va générer la création de
nouveaux notables qui vont être épaulés par le pouvoir pour s’affirmer + création
de partis politiques qui va permettre l’émancipation des notaires locaux avec
notamment le suffrage universel.
conséquence: l’ancienne notabilités adopte une position de + en + défensive
pour préserver les acquis qui avaient fait leur puissance. Acquis → mode de vie
traditionnel, l’image qu’on va projeter de soins va être capitale, avec les valeurs
familiales traditionnelles, les “bonnes manières”, un reprit sur la religion
catholique.

B) à partir de 1870 → apparition de nouvelles élites.


les ingénieurs vont renouveler notamment les entreprises, car ils ont le statut de salarié n’est
plus vu comme étant péjoratif. Avant péjoratif car ce qui caractérisait la bourgeoisie c’était le fait
d’être indépendant. Besoin de compétences nouvelles pour les entreprises → ingénieurs.
Connaissance de type ingénieurs mais aussi de managements, or il n’y a aucunes études de
type commerce. Mais ces ingénieurs sont ceux issus des grandes écoles d’ingénieurs, ultra
élitistes. Les “intellectuels” sont des hommes de lettres, notamment des journalistes engagés
dans les débats d'idées, et les universitaires.

remarque; c’est le début des écoles de commerce, nécessaire en raison de la tertiarisation liées
aux grandes entreprises. École des hautes études commerciales (HEC) 1881. Tout le 19e siècle
voit donc le triomphe de la bourgeoisie à tous les niveaux, qui se compose
- l’ancienne notabilité en perte de vitesse
- nouvelle bourgeoisie indépendant directement lié aux entreprises
- la nouvelle bourgeoisie indépendante liée à la 3 république.
- la nouvelle bourgeoisie salariés formé par les ingénieurs

conclusion: Ce qui fait le triomphe de la bourgeoisie, est le fait qu’elle a une influence bien
supérieure à son propre numérique. Homogénéité grandissante car il y a la volonté au sein de
ce groupe, de valeur et d’objectif commun (notion de classe) → volonté inconsciente mais de
plus en plus consciente de travailler a valeurs commune → classe sociale.
les valeurs communes et partagé par toute la bourgeoisie
- l’épargne → bourgeois réinvestit
- l’ordre familiale
- rigueure en affaire
la structure du comportement;
- structure patriarcale → le père décide
- structure patrimoniale
Ces deux structures se rencontrent dans la gestion de l’entreprise et de la famille. Dans les
deux cas on a le système de régulation sociale mais qui va être pensé comme légitime pour
l’ensemble de la société → gestion paternaliste et autoritaire qui est le mode de régulation
sociale.

Autour de la première guerre mondiale (1900 - 1920) partout en Europe, les sociétés
industrielles nouvelles sont toutes dominées par la haute bourgeoisie → grands patrons des
grandes entreprises et les banquiers. + la moyenne bourgeoisie qui s’efforce d’imiter la haute
bourgeoisie → les petits entrepreneurs, les instituteurs, les médecins généralistes, les
journalistes et les ingénieurs.

La bourgeoisie s’empare progressivement de tous les pouvoirs qui se renforce mutuellement lui
permettant de conforter son influence. Le pouvoir politique est de - en - partagé avec l’ancienne
aristocratie foncière en déclin. Car la nouvelle bourgeoisie industrielle a dominé la presse
moderne, assurant lentement son influence sur une opinion publique émergente. ⇒
conséquence: victoire de + en + forte de candidats bourgeois aux élections au suffrage
universel dans un régime parlementaire ( le pouvoir appartient à ceux qui ont été choisi par le
suffrage universel). Le pouvoir économique → le capitalisme libérale qui s'épanouit, accorde et
légitime que la propriété des usines, banques et terre n’appartiennent qu'à la bourgeoisie. Cela
entraîne que les grandes sociétés sont des groupes qui sont extrêmement influents.

le pouvoir social de la bourgeoisie.


dépendance de + en + forte des ouvriers au patronat pour 3 raisons:
1. la fin des revenus de complément avec l’activité rurale → fin de la proto-industrie.
2. perte du savoir-faire ouvrier, avec une mécanisation qui s’accélère.
3. absence totale de droits sociaux.

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certaines familles ont développé le travail sur la forge → pour ça qu’on les a appelé les maitre
de forge

B- les ouvriers au XIX pisère et luttes sociales


1- Naissance de la question sociale entre 1800-1850
mise en lumière par les réformateurs sociaux d’une nouvelle forme de pauvreté inconnue sous
l’ancien régime. → C’est la pauvreté qui touche spécifiquement une nouvelle catégorie
d’individus nés avec la révolution industrielle, en particulier les travailleurs du textile.
Entre 1800-50 il n’y a aucune pertinence du concept de K. Marx de classe. conséquence: →
pauvreté

Pour deux grandes raisons:


- très forte hétérogénéité et donc une absence de solidarité
- les compagnons qu'ont les hérités de l’ancien régime, appelés → élite ouvrière
qui est urbanisé et politisée dans les grandes villes (Paris) → fierté /
indépendante
⇒ solidarité interne, exclusive. (ex: les Fraternelles)
- artisans, paysans de la proto-industrie qui progressivement rejoignent
exclusivement l’usine qui en parallèle augmente.
- paysans non propriétaires déracinés, femmes et enfants

- premier capitalisme libérale féroce, avec l’apparition du travail en usine.


→ 3 choses permettent d’expliciter cette situation:
- conditions de travail déshumanisante qui s’explique par:
- une absence totale de réglementation et législation sur le temps de travail
- absence de réglementation sur la sécurité ou les conditions sanitaires
- brutalité avec châtiments corporels.
- le travail des femmes et des enfants est massif
⇒ dès le départ l’ouvrier de l’usine devient une position sociale la plus basse, humiliante
au sein de la société. Avec la fin de la dignité de l'ouvrier, avec la déqualification.

conditions de vie:
criminalisation progressive des masses ouvrières par les autres catégories sociales et par l’Etat,
et la mise en avant de l'absence de moralité de ces masses ouvrières mais aussi de
permissivité morale → étiquette de délinquance.
- Car il y a une dégradation des logements ouvrier autour des pôles industriels
- surpeuplement, sous équipements → s’explique par le salaire très bas.

Les ouvriers sont une catégories dangereuse pour 2 raisons:


- promiscuité des sex, les agressions sexuelles sont très nombreuses sur les lieux de
travail
- prostitution généralisé, femmes, enfants.
- concubinage
- prolifération des enfants hors mariage → illégitime.
- l'alcoolisme qui entraîne la dilapidation des salaires et la violence conjugale et familiale

⇒ heurte cette morale de la haute bourgeoisie qui a fait des valeurs familiales leur norme.

La réponse proposée par l’Etat aux explosions de colère est la répression et l’infantilisation pour
les masses ouvrière (refus droit syndicale…)
après 1850, on passe des classes ouvrière à la classe ouvrière au sens Marxiste, ie on voit
progressivement l’organisation des nouvelles masses ouvrière des usines en une forme
collective du changement sociale.

1- lente mais réelle hausse des salaires ouvriers


● permettent une hausse du niveau de vie des ouvriers mais profondément inégalitaire. Il
n’y a qu’une minorité qui voit en une générale sa condition s’améliorer. ⇒ les ouvriers
des grandes villes industrielles et dans les secteurs les plus moderne (mine, chemins de
fer, métallurgie, dockers)
2 grandes raisons:
- ce sont des secteurs en tensions car ils se développe, offre des salaires supp pour
attirer la masse ouvrière + stabiliser la main d’oeuvre
- paternalisme patronal qui s’explique par
- des sentiments chrétiens, en offrant des
conditions de travail, salaire → améliorés
- volonté de pacifier le climat social.

ex; Schneider ont développé un système d’accès à la propriété au logement pour les ouvriers,
avec des prêts.
Respect des traditions rurales de la majorité des paysans issue de la région rurale, et les fête
sont maintenu
École des cadres pour les ouvriers les plus méritants et leurs enfants.
La famille Schneider développe un système de santé unique pour leur ouvriers
Le patronat s’efforce de limiter la montée des idées collectivistes avant K. Marx.

● La naissance du mouvement ouvrier est en 3 phases.

entre 1800-20 → révoltes luddites = destruction de la machine par les ouvriers qualifiés, car la
machine est vue comme destructrice d'emploi.
entre 1820-1850 → prise de conscience des ouvriers qualifiés, que le nouvel atout de combat
ne sera plus leur niveau de qualification (réduite par l’avancé de la mécanisation), mais le
nombre
conséquence: ouverture de la solidarité à ces nouvelles masses ouvrière, qui sont
analphabètes et apolitisés → ce qui permet une instruction de ces dernières.
Après 1850 → début des actions collectives, fréquentes et violentes, qui ont pour objectif la
conquête des droits sociaux.
- réduction du temps de travail journalisé
- hausse des salaires
- amélioration des conditions de travail

C’est la volonté d'institutionnaliser la solidarité interne qu’a su développer cette nouvelle masse
ouvrière = objectif naissance d’un État social.
En france les manifestation ouvrières sont particulièrement violentes → raison la france est un
des dernier pays précocement entré dans la révolution industrielle à légaliser le droit de réunir,
les droit de grève, des syndicats
Conséquence: les masses ouvrières françaises vont développer une culture révolutionnaire,
particulièrement réceptive aux idées Marxistes puisqu’elle préconise cette révolution comme
étant la finalité

A l’inverse, le syndicalisme britannique et allemand ont un syndicalisme plus réformiste en


accordant la légalisation de la mobilisation ouvrière.C’est en allemagne qu’on voit la naissance
du premier

1895 → CGT

Le mouvement ouvrier appuyé par la naissance de mouvements politiques de type socialistes,


communistes et qui incarne l’espoire ouvrier. Affirmation du socialisme scientifique voulu par K.
Marx.

1864 → Naissance de la première international ouvrière crée par Engles, ie tous les ouvriers
doivent être unis dans la destruction du K libéral, avec 2 branches:
- anarchisme
- marxisme → création en 1889 de la deuxième internationale en allemagne et UK.

En 1914 la classe ouvrière est omniprésente dans le discours politique à droite et à gauche. En
réalité, cette classe ouvrière au sens Marxiste reste peu concrétisée dans la réalité.
car on a un maintien de l’hétérogénéité, cette classe est celle qui a réussi à s'unir dans les
secteurs modernes des grandes villes. Le reste vie encore dans la très grande précarité,
structures paternalistes.

de 1800-50 nationalisme du peuple

D- l’émergence des catégories intermédiaire, appelé les futures classes moyennes des années
50
● les catégories indépendantes sont en déclins avec l’affirmation de la RI
celle sur la défensive = les petits commerçants. Alors que leur nombre augmente,leur
malaise est grandissant: parce que l’ouverture d’un petit commerce apparaît comme un
substitut à l’usine pour les paysans et les artisans qui voient le monde ouvrier
négativement. Le malaise vient d’une mortalité considérable de ces petits commerces en
raison de la concurrence de la production industrielle, mais aussi de l’évolution de
commerce avec la naissance des grands magasins. Ces petits commerçants vivent
d’autant plus mal cette concurrence qu’ils aspirent à un train de vie de petite bourgeoisie
→ ce qui explique le glissement politique plutôt de gauche jusqu'en 1950 à la droite.
Poujadisme 1963, incarnation de cette révoltes
- conquête des professions libérales en ascension
- profession juridique et médicale, après 70 et 80 avec l’affirmation de la 3e
république et 2 révolution industrielle.
- Professions intellectuelles et artistiques (journalisme, littérature..)

car il y a un pouvoir économique moyen, mais c’est une influence sociale et politique
grandissante. Car il y a une hausse de ce groupe et surtout une valorisation par le
nouveau pouvoir politique puisque ces catégories sont vues comme les nouveaux
comptables.
- on valorise le mérite lié au niveau scolaire
- le talent
- des hommes de science, qui est la nouvelle religion sociale.

remarque: les membres les plus brillants de ces professions libérales sont progressivement
absorbés par la bourgeoisie → transmutation du capital qui leur manquait (il ne leur manquait
que le capitale pour être considéré comme bourgeois)

● les nouvelles catégories salariées


○ les employés= jusqu'en 1945 globalement c’est un statut envié car il permet
d’éviter la prolétarisation = aller travailler à l’usine.

- très forte hausse des effectifs qui s’explique par le besoins de services dans les grandes
entreprises privées mais aussi dans un état qui se modernise et donc se développe
- Les employés sont nombreux dans le secteur privé avant 45, créer le plus de services
surtout dans les banques, grands commerces et transport.

L'employé se distingue de l'ouvrier par la maîtrise de la langue (il a le certificat d’étude).


Il est d’origine urbaine
- se démarque par une absence de revendication car il aspire à être reconnue comme
petit bourge
- Démarqué par un rejet de la condition ouvrière, il s’en distingue par le vêtement, le
rapport à la matière, la langue.

malaise:
- en raison de l'accélération de l’instruction primaire et l'essor du secondaire et supérieur,
les employés connaissent de + en + de concurrence
conséquence: tassement des salaires qui très souvent rapprochent l’employé avec les
ouvriers les plus qualifiés dans les secteurs modernes.
- féminisation du salariat de + en + forte, car intégrer de + en + de femme fait perde la
crédibilité morale de la fonction.

deux avantages maintenu par rapport aux ouvriers:


- une plus grande stabilité de l’emploi
- il n’y a pas de baisse de salaire avec l'âge
cependant le malaise se voit dès les années 1830
nécessité d’un double emploi et de + en + l’obligation pour l'épouse de travailler → sentiment de
déclassement de la part des employé car il s’éloigne de la vie de petit bourgeoi, la femme
travaille.

● ouee
○ Y'a t-il une nouvelle élite de salariés ?

À partir de 1880 le statut de salariés perd son statut social et gagne sa reconnaissance sociale.
Ne sont pas concernés les professions salariés à très haute qualification, salariat public ou
privé.
Dans le public se sont les hauts fonctionnaires, mais aussi les instituteurs et les institutrices, les
professeurs d’université → excellence du diplôme
→ dans les secteurs privés se sont les ingénieurs exclusivement issue des écoles très
prestigieuse

II- à partir des années 1950 la structure sociales se complexifie considérablement en


raison d’une profonde mutation de tous les groupes sociaux dont les contours perdent
en visibilité surtout après les annees 2000, conséquences le maintien d’une lecture en
classes sociales qui demeure la caractéristique du XIX et début XX est profondément
remis en cause.

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mardi → transformation éco et financière et la mobilité sociale et transformation sociale avec
l’enjeu des classes sociales.
gain de productivité et de croissance, progrès technique, emploi et croissance. tertiarisation et
croissance. Est-ce que la tertiarisation peut permettre des gains de productivité ? avec un pib
imparfait aspect qualitatif alors que ca vise quantitatif ⇒ sous partie à l’écrit avec des bons sujet
d’oraux.
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1- que sont devenus les “groupes dominants” ?


difficulté historique et sociologique à qualifier ces groupes en raison de l’abandon par le corps
social du terme de bourgeoisie. Car ce terme a progressivement été connoté pour la majorité
des individus négativement. → interprétation caricatural de l’approche Marxiste =
- des valeurs traditionnelles interprétée comme réactionnaire contre l’évolution de la
modernité des moeurs
- un rentier qui se contente d’exploiter les autres
- l’immobilisme
notion revendiqué de bourgeoisie n’est pas vecteur d’influence sociale.
il y a une diversité sémantique qui a remplacé le terme de bourgeoisie qui été tout à fait
pertinent jusque 1960
On parle de groupe dominant, élite, les classes supérieures.
⇒ cette polysémie (plusieur sens) montre que les contours de ce qu'a été la bourgeoisie sont
devenus flous en raison de la mutation des critères à partir des années 1950-60.
Attention: 3 critères sont les points communs des groupes dominants.
ces groupes dominants se démarque par:
le critère économique
- le patrimoine, en particulier immobilier + les revenus
- l’influence politique et administrative liée au pouvoir économique.
- l’influence culturel – capacité de normer ses valeurs à l'échelle d’une société, ie norme à
imiter par les autres

on peut distinguer des ensembles


1. la haute bourgeoisie hérité du XIX’s
- le niveau de richesse au sens large, importance des oeuvres d’art, bijoux de famille ⇒
c’est une classe possédante car elle est numériquement très faible mais très riche, on
compte 40 milles familles
- (Michel Pinçon et Monique pinçon Charlot) → grand spécialiste de cette hausse
bourgeoisie qui est une classe mobilisé → classe en soi et pour soi (sens marxiste)
→ 4 raisons :
- pour conserver sa place dominante
⇒ mécanismes de reproduction sociale forts
- entre soi résidentiel
- socialisation des enfants
- valeurs traditionnelles (- religion )

Mais ce groupe reste ouvert aux nouveaux grands patrons qui souhaitent transmuer leur capital
économique en capital symbolique. objectif: le parrainage et le mariage.

pb: la quasi totalité des sociologues souligne que la classe identifiée par Pinçon et Charlot
pinçon est tellement fermée sur elle-même qu’elle n'exerce plus de séduction sur les autres
catégories sociales car elles semblent trop fermées sur elles même dans un mode de vie ou
plus personne n’arrive à se projeter.

2. classe dirigeantes
Le point commun entre eux est le rapport au pouvoir, appelé la bourgeoisie managériale.
reconnaissance de l'excellence scolaire. reconnaissance internationale du prestige des
diplômes.
Car c’est cette excellence scolaire qui va forger la reconnaissance mutuelle au sein de
ce groupe. 3 catégories:
- les cadres supérieurs salariés des grandes entreprises (top management)
- les chefs d’entreprises de PME et d’ETI sur les secteurs technologiques et
financiers.
- les hauts fonctionnaires
- les dirigeants politiques
1 er idée: les sociologue s’ils parlent d’une classe dominante ce n’est plus au sens Marxiste,
pour
- l’hétérogénéité
- la diversité des buts → on peut douter des stratégies au sens de moyens pensées et
réfléchies pour assurer la reproduction de la dominance.

2e ensemble reste un groupe ouvert au mérite.

pb: pour Bourdieu, il faut cependant superposer l’idée de classe possédante avec l’idée de
classe dirigeante = pour obtenir la classe dominante.
Le capital éco reste déterminant pour accéder au capital scolaire. Les grandes écoles restent
ainsi fortement marquées dès leur origines par une très forte endogamie sociale puisqu’elle
marque parfois la naissance de dynastie familiale.

Pour Bourdieu, il y a la persistance d’une classe de bourgeois qui repose sur un stock de capital
économique transmué en capital symbolique.
Lutte de classe pour la domination des champs sociaux.

Pour Busino, la trop forte hétérogénéité discrédite l’idée de classe. Il parle au mieux d’élites, car
elles sont diversifié et de + en + féminisé → anti bourgeois. Les femmes aux pouvoir dans la
sphère publique est une valeur anti-conformiste.
met en lumière le renouvellement dans les flux de mobilité sociales rendu possible avec la
nouvelle éco fondée sur la connaissance. ⇒ mobilité social ascendante ou descendante →
fluidité.
Évolution forte des mœurs à l’intérieur de ce groupe des élites.

remarque: par rapport aux colles:


quand on dit Bourdieu par rapport à Marx → point commun: importance du capitale marx soit je
possède la force de travail ou la possession. Chez Bourdieu stock de capital, 3 causes de
capitale qui hiérachise quantitatif et qualitatif verticale → plus important capital éco

2 point commun, notion de lutte prolétaire vs bourgeois chez marx → lutte des classes
Boudieur → luttes des classement, inter-catégoriel, et intra-catégoriel partie dominante et
dominé. Catégorie dominante fait des stratégies de maintien.

3 point commun, identité Marx et Bourdieu un ensemble de manière de vivre


Marx → la misérabilité des conditions de vie
Bourdieu → l'habitus de classe, vient nuancer la moyennisation, il dit qu’il y a moyennisation,
une uniformisation des mœurs mais la manière dont on vie au quotidiens change (l’entre-soi).
Cette habitus se transmet par la culture familiale donnée par la mère et le système scolaire car
il est la reproduction des mœurs.

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2 -Que reste-t-il de la classe ouvrière ?
la classe ouvrière n’existe plus mais la condition ouvrière toujours.

De 1944 → aux années 1965 = apogé de la classe ouvrière au sens Marxiste hérité du XIXs.
- prestige conquis dans la résistance ( → le communisme)
- en France participation dans le programme du conseil national de la résistance CNR
(programme des droits sociaux) et lancement de la sécurité sociale.
- Avec l’apogé du compromis fordiste → les syndicats ouvriers (secteurs: transport, doc,
métallurgie) sont les acteurs centraux du changement social.
- ⇒ fierté ouvrière qui va exercer une influence sur toute la vie sociale, la condition
ouvrière perd son indignité sociale, même si l’ouvrier est en bas de l’échelle sociale.

A partir du milieu des années 60 jusqu'à 1980-2000 crise d'identités ouvrière qui commence à
fragiliser la classe ouvrière
fragilisation éco liée aux mutations des structures éco avec l'électrochoc de 1963→ la première
fermeture des mines de Decazeville, car le compromis notamment le modèle lié à la
standardisation commence à s'essouffler et le début de la concurrence des nouveaux pays
industriel, la Turqui, Japon… Qui s'intègre dans la division international du travail.

fragilité culturel → le nouveaux grossissement des ouvriers sans traduction industrielle → qui
sont
- les jeunes du monde rurale sans tradition de combativité
- les immigrés → racisme très fort
- les femmes
occupent les postes d’OS, fracturé avec les OP.

fragilité culturel par l'embourgeoisement de la classe ouvrière ?


→ essore des garanties collectives, la hausse des salaires, la consommation de masses et du
crédit à la conso = entraînent un changement en faveur de la promotion individuelle et familiale
au dépend de l’appartenance au groupe
évolution de l’urbanisation, avec la destruction des quartiers ouvriers d’avant 1945 et donc une
nouvelle localisation des ouvriers dans les villes nouvelles. A partir de 1950 création de ville
nouvelle → créée le départ des ouvriers plus fortunés dans ces villes

⇒ Toutes ces mutations ont sapé l’entraide et la solidarité.

A partir des années 80-2000 → éclatement de la classe ouvrière:


- effondrement numérique qui s’explique par désindustrialisation des productions
standardisées aux faibles valeurs ajoutées puis à forte valeur ajoutée. nouvelle division
internationale du travail, délocalisation ou sous traitance avec les émergents →
effondrement des usines en france
- glissement généralisé vers le haut de toutes les qualification professionnel, y compris
celles des ouvriers → ce qui fait dire à Verret , il y a un éclatement de la classe ouvrière
en 3 pôles;
- le pôles traditionnel: ouvriers des très grandes entreprises héritées des 30
glorieuse, fortement structuré en syndicat puissants et qui maintienne des
avantages majeur.
pb ce pôle traditionnel semble ne défendre que les droits acquis et de se
désintéresser des autres conditions ouvrières. Ils maintiennent des leviers de
contestation importants leur assurant la victoire.
- le pôle professionnel: ouvrier qualifié voir hautement qualifié qu’on trouve dans
des structures PME et ETI qui sont souvent étrangé a cette culture ouvrière
fondée sur le collectivisme et très forte hétérogamie.
- Le pôle en perdition → part la plus fragile qui n’a ni bénéficié de la solidarité ni
bénéficier de la qualification: jeunes issue d’une origine rurale sans qualification,
les femmes et les nouveaux immigrants et les enfants issues de la vague de
1960. ⇒ forment deux sous ensemble:
- dans l’industrie, production à faible qualification en france
- dans les services, OS du tertiaire → préoccupé par une
uberisation et précarisation de l’emploi

depuis 1980 les ouvriers ne sont plus le moteur du changement social

3- les classes moyennes


très hétérogène → pas une classe marxiste
paradoxalement les classes moyennes restent l’expression la plus employée dans les médias
Français, mais la nuance instaurée montre les limites de cette dernière.
On parle des petites classes moyennes, le cœur des classes moyennes et les classes
moyennes supérieures.
le maintien de cette expression montre l’attachement français de la lecture Marxiste,
interprétation des travaux d'Henri Mendras → moyennisation qui a été transformé par les
(classes moyennes) il a tout fait pour discréditer l’idée de classe (moyennisation pas classe,
constellation centrale, supérieur…).

quelle réalité à ces classes moyennes ?


les classes moyennes sont en général pensées comme l’affirmation des catégories
indépendantes et salariés (appelés catégories intermédiaires) hérités de 1850 à 60.
Explosion quantitative avec une tertiarisation de la structure éco et du besoin d'ingénieurs de +
en + forte
- CSP / PCS → on va mettre pratiquement tout le monde, catégorie 5, 4, 3, 2, 1 ⇒ point
commun: ils sont exclus du pouvoir stratégique dans les grandes organisations
auxquelles ils appartiennent. ils occupent une position intermédiaire entre la classe
populaire et la classe dominante → économique et l’accumulation des titres.

les classes moyennes supé peuvent être largement confondu avec la bourgeoisie, peut être à la
frontière du 2e ensemble de la bourgeoisie.

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